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immigration - Page 1273

  • « Islamophobie, la contre-enquête », d’Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau

    Fiche de lecture de Bernard Mazin, essayiste.

    ♦ On remarquera que les sites qui recrutent des jeunes candidats au djihad commencent justement par appâter leurs proies en présentant l’islam comme une religion de purification par rapport à nos sociétés corrompues… (B.M.)

    « Pour le dire d’une façon un peu abrupte, alors que l’antisémitisme a besoin de chimères comme les Protocoles des Sages de Sion pour accréditer et perpétuer l’idée d’un péril juif, il suffit à l’islamophobie de se référer à la réalité juridique de la plupart des Etats se réclamant de l’islam – ou tout simplement au discours officiel de l’OCI – pour nourrir des inquiétudes légitimes vis-à-vis de la dimension politique de la religion musulmane et de certaines de ses implications sociétales. »

    Dans un entretien accordé au site Boulevard Voltaire au lendemain des attentats du 7 janvier, Alain de Benoist déclarait :

    « Les attentats sont faits pour ça : stimuler une islamophobie que les terroristes djihadistes considèrent comme un “vecteur de radicalité” privilégié. Les terroristes islamiques adorent les islamophobes. Ils souhaitent qu’il y en ait toujours plus. Ils savent que plus les musulmans se sentiront rejetés par les non-musulmans, plus ils pourront espérer les convaincre et les radicaliser. Les djihadistes assurent qu’ils représentent le “véritable islam”, les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui “rejettent le mode de vie occidental” (le sympathique mode de vie mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical. […] Pour ma part, je ne ferai pas aux terroristes islamistes le cadeau de devenir islamophobe. Et je ne fantasmerai pas non plus sur la “France musulmane” comme Drumont fantasmait sur La France juive (1885), en associant mécaniquement islam et terreur comme d’autres associaient naguère les Juifs et l’argent. »

    Etre islamophobe = idiot utile ou conscient des dangers ?

    Cette prise de position s’oppose à celle exprimée sur Polémia le 24 janvier par Guillaume Faye, pour qui « l’islamisme est moins dangereux que l’islam ». Elle semble aussi donner raison à Marine Le Pen lorsqu’elle qualifie le « Grand Remplacement » de Renaud Camus de fantasme conspirationniste ou lorsqu’elle prend ses distances vis-à-vis d’Aymeric Chauprade.

    Cette apparente antinomie peut paraître difficile à surmonter, car même dans notre mouvance intellectuelle certains sont tentés par une certaine complaisance vis-à-vis de l’islam, présenté comme une force de rejet de ce que sont devenues nos sociétés occidentales. Cette arrière-pensée est en filigrane dans l’entretien d’Alain de Benoist, mais on la trouve aussi chez Bernard Lugan ou d’autres penseurs tout aussi estimables. On ne fera pas à ces deux personnalités l’injure de les soupçonner d’angélisme, mais on remarquera que les sites qui recrutent des jeunes candidats au djihad commencent justement par appâter leurs proies en présentant l’islam comme une religion de purification par rapport à nos sociétés corrompues, décadentes et consuméristes. Ce sont donc là aussi des « idiots utiles » qui sont conditionnés par des argumentaires mélangeant de vrais mensonges, mais aussi des thèses avec lesquelles nous pouvons être d’accord, et qui se rendent compte un peu tard en quel combat douteux ils sont engagés.

    Ma conviction penche donc plutôt en faveur d’une analyse lucide de la dangerosité intrinsèque de l’islam, et de l’idée que l’arbre de l’islamisme ne doit pas cacher la forêt de l’islam, autrement plus riche de menaces. Pour autant, on peut rejoindre Alain de Benoist lorsqu’il veut nous mettre en garde contre le piège que recèle le concept d’islamophobie.

    Islamophobie et théorie du « bouc émissaire »

    Un récent ouvrage intitulé Islamophobie, la contre-enquête est consacré précisément à « démonter le mythe de la montée continue des actes islamophobes en France ». Il montre qu’à travers l’utilisation de statistiques peu fiables (statistiques du CCIF – Collectif contre l’islamophobie en France – « échelle d’aversion à l’islam » du CNRS), tous les travaux sociologiques sur la question reposent sur la théorie du « bouc émissaire », issue de Freud et de Dürkheim, selon laquelle la minorité musulmane serait vouée à être la victime d’un rituel social dont la fonction est de restaurer l’harmonie de la communauté. Ainsi, « le moindre débat sur les frontières de la liberté religieuse est désormais regardé […] comme une forme larvée d’incitation à la haine contre les populations musulmanes » et on assiste à la « propagation d’un nouveau dogme antiraciste selon lequel il n’existerait […] qu’une différence de degré entre le rejet du fondamentalisme et l’agression d’une femme voilée ».

    Les deux auteurs se donnent pour objectif de « comprendre comment on en est arrivé à cette idée que les actes de violence et de discrimination à l’égard des musulmans sont devenus un fait social total impliquant l’ensemble de la population française ».

    Ils analysent en premier lieu la naissance de la notion d’islamophobie au début du XXe siècle : paradoxalement, les administrateurs coloniaux ont joué un rôle de dénonciation de la diabolisation politique de l’islam, et préconisé une « neutralité bienveillante » à l’égard de la religion des peuples colonisés. Sur ce point, on renverra une dernière fois à Alain de Benoist qui, dans l’entretien cité, rappelle qu’à « l’époque de la Guerre d’Algérie, on ne faisait pas grief aux harkis d’être musulmans, et l’on ne s’étonnait pas non plus qu’il y ait des mosquées dans les départements français d’Alger, d’Oran et de Constantine ». En matière littéraire, il y a eu effectivement une « islamophobie savante », mais aussi une littérature islamophile, qui ne voyait dans la religion musulmane que spiritualité et moralisme face au rationalisme matérialiste du colonisateur. Elle opérait en outre un amalgame (déjà !) entre foi islamique et mœurs arabes, ce qui a contribué à cette « racialisation paradoxale » des musulmans que l’on observe encore de nos jours.

    L’islamophobie, un concept fabriqué de toutes pièces

    De longs développements sont consacrés au « recyclage sémantique » de la notion d’islamophobie depuis 20 ans, sous l’impulsion ou avec la complicité des organisations internationales (ONU, Conférence islamique, Conseil de l’Europe, UNESCO) ou des groupes de pression promusulmans (CCIF, UOIF, CFCM) ou antiracistes et multiculturalistes (Runnymede Trust britannique ; MRAP ; Ligue des droits de l’Homme ; etc.) Sont aussi listés les travaux sociologiques tendant à « entériner l’idée d’une islamophobie constitutive de l’ADN français depuis les Lumières », avec une mention particulière à l’ouvrage d’Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le « problème musulman » (2013).

    Selon ces études, les médias sont mis en accusation : les journalistes seraient coupables d’entretenir une obsession unique, lutter contre l’islamisation de la France, en ignorant la « subjectivité musulmane » et « les apports nuancés des analyses sociologiques », et en cooptant des « experts » qui n’y connaissent rien. Les journalistes érigeraient ainsi des personnalités ou des entités au statut de « héros négatifs ou malfaisants », tels que Tariq Ramadan, Abdallah Ben Mansour, ou l’UOIF. A l’inverse, ils mettraient en avant des « héros positifs », qui sont a contrario les bêtes noires des sociologues de l’islamophobie : Alain Finkielkraut, Michèle Tribalat, Pierre-André Taguieff, Régis Debray, Péroncel-Hugoz, Alexandre Del Valle et bien d’autres. Mais nos deux auteurs remarquent non sans malice que le pilori est épargné à d’autres experts souvent tout autant ou plus présents dans les médias que ceux qui viennent d’être cités, mais qui défendent l’idée d’un « islam des Lumières ». En clair, on oublie ce qui risquerait de montrer la fragilité du raisonnement de victimisation. Hajjat et Mohammed, notamment, « rejettent tous les exemples qui n’entrent pas dans leurs grilles d’analyse », et « semblent créer leur objet au fur et à mesure qu’ils l’explorent, l’opération reposant, précisément, sur le fait de rejeter [les exemples] pour ne pas changer leurs grilles ».

    Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau démontent également les raisonnements analogiques opérés par les sociologues entre antisémitisme et islamophobie, et montrent l’impasse de ce « mimétisme analytique » : « l’islamophobie est un délire paranoïaque comme l’est l’antisémitisme, mais à sa différence, elle n’invente pas la totalité des dangers dont se nourrissent ses thèses », car ces dangers relèvent de faits avérés (attentats, massacres, explosions de violence antioccidentale) et pas de chimères ou de fantasmagories.

    Nos deux auteurs poursuivent leur étude en montrant comment les débats juridiques sont instrumentalisés par les lobbies pour entretenir l’idée de l’islamophobie, expression du « mal français ». Cinq exemples sont ainsi décortiqués, chiffres et jurisprudence à l’appui :

    • le phantasme du délit d’islamophobie ;
    • la manipulation des statistiques sur les actes de profanation et de vandalisation des lieux de culte et des sépultures musulmans ;
    • la question du financement des mosquées ;
    • la question du voile à l’école ;
    • l’affaire Baby-Loup (licenciement d’une employée d’une crèche privée pour port du voile dans l’exercice de ses fonctions.

    L’islamophobie, un « leurre heuristique »

    La conclusion de l’ouvrage est sans appel : il n’y a pas, comme les lobbies voudraient nous le faire croire, de rejet total de l’islam et des musulmans en France. Une France islamophobe aurait mieux convenu aux théoriciens de l’éternelle culpabilité que sont les partisans de la doxa multiculturaliste et du repli communautaire, et « c’est sans doute pour cela qu’ils mettent tant de passion à la fabriquer ». Et en définitive, l’islamophobie sert de « leurre heuristique » : « c’est une théorie qui prétend révéler les ressorts d’un phénomène social (le rejet de l’islam), mais dont l’objectif est d’influencer l’action politique en faveur de la seule communauté musulmane », telle qu’elle est conçue par les auteurs de ce véritable tour de passe-passe.

    Avec de tels propos, on comprend que le livre ait déplu aux partisans du communautarisme musulman. Bien entendu, la méthode privilégiée pour le contrer a été celle de l’étouffoir médiatique. Mis à part un entretien dans FigaroVox, il n’a guère été relayé. L’autre technique, elle aussi très répandue, a consisté à mettre en cause la compétence des auteurs pour parler du sujet, ou le fait qu’ils collaborent à des sites qualifiés eux-mêmes d’islamophobes tel Causeur… On pouvait lire récemment que Mme Kersimon et M. Moreau ont été « agacés » par le procès fait à leur travail : pour ma part, j’aurais tendance à voir dans cet agacement une manière elliptique de dire qu’ils se sentent menacés depuis la publication du livre.

    A l’autre extrémité du spectre idéologique, certains pourront trouver qu’après les attentats récents, et ce que nous voyons de l’islam au quotidien au Nigeria, en Syrie, au Mali, en Libye ou, plus près de nous, en Turquie, sans parler de ce qui se passe dans les cités de nos banlieues, la minimisation de l’ampleur de l’islamophobie est une incitation à baisser la garde devant un danger bien réel. A ceux-là on peut répondre que ce n’est pas être inconscient d’une menace que de chercher à comprendre les mécanismes de culpabilisation et de manipulation mis en œuvre pour nous ahurir et nous faire perdre toute notion des vrais enjeux. On n’oubliera pas non plus que le « gouvernement par le chaos » est un mode de pilotage du monde en constant développement. Dans ce contexte, la question de l’islamophobie est un débat piégé dont il faut prendre l’exacte mesure : le livre d’Isabelle Kersimon et de Jean-Christophe Moreau contribuera à éviter de tomber dans le piège qui nous est tendu.

    Bernard Mazin, 29/01/2015

    Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau, Islamophobie, la contre-enquête, Ed. Plein jour, octobre 2014, 280 pages.

    http://www.polemia.com/islamophobie-la-contre-enquete-disabelle-kersimon-et-jean-christophe-moreau/

  • Le vrai communisme du XXIe siècle

    Gédéon Pastoureau, écrivain dilettante velléitaire

    « Il nous faudra mettre en œuvre des trésors de constance, d’intelligence et de courage politique pour continuer à montrer et dénoncer le caractère essentiellement totalitaire de l’islam. »

    Après les émeutes de 2005, Alain Finkielkraut eut cette formule, heureuse métaphore polémique, selon laquelle l’antiracisme était le communisme du XXIe siècle. Un idéal au départ généreux qui donne lieu à une insidieuse terreur intellectuelle et à une censure de la pensée, l’audacieux parallèle met bien en lumière la dérive dogmatique de l’antiracisme. Si l’aspect totalitaire de celle-ci peut être abondamment illustrée, comparaison n’étant pas raison, on conviendra que les crimes de masse du communisme surpassent, en terme d’ampleur et de gravité, l’abrutissement des masses par l’antiracisme.

    Le véritable communisme de notre siècle, lui, tue vraiment. Et comme le communisme, son système immunitaire lui permet de le faire tout en niant être impliqué dans les meurtres perpétrés en son nom. Le véritable communisme du siècle, c’est l’islam.

    Quand l’amalgame fait florès.

    Le terme « amalgame », en tant que vocable défensif utilisé afin de flétrir celui qui dénonce une réalité que l’on veut nier sans avoir à argumenter, semble faire son apparition en France lorsque des voix se font entendre pour rapprocher les crimes du communisme et ceux du nazisme.

    Jean-François Revel, dans son livre La grande parade, décrit les pathétiques convulsions et l’aveuglement de la gauche française (« même et surtout non communiste ») après l’effondrement du régime soviétique. Sous-titré Essai sur la survie de l’utopie socialiste, l’ouvrage de Revel donne à voir la puissance des mécanismes du déni qui se mettent alors à fonctionner et à structurer une certaine pensée politique en France.

    Il nous rappelle par exemple que, lors de la sortie du Livre noir du communisme, les porte-voix de la socialie française s’indignèrent bruyamment du rapprochement qui y était fait entre totalitarisme communiste et totalitarisme nazi : pour eux, la belle et pure idée communiste ne saurait être criminogène et ceux qui prétendaient affirmer la comparabilité des deux idéologies étaient de dangereux réactionnaires. C’est Jean-Marie Colombani qui sera parmi les premiers à se servir du terme d’« amalgame », tandis que l’historienne rouge Lilly Marcou qualifiera l’ouvrage dirigé par Stéphane Courtois de « cadeau offert au Front national à l’heure du procès Papon ».

    On le sait, l’accusation d’amalgame et sa pratique pavlovienne (le chantage au FN) constituent l’alpha et l’oméga de la contre-critique de gauche. Ces derniers peuvent apparaître telles des armes grossières mais leur efficacité n’est plus à prouver : on jette le discrédit à peu de frais sur un ennemi dialectique ainsi diabolisé, lequel n’a alors d’autre choix que de répondre à cette accusation et ne peut ainsi que difficilement argumenter sur le fond. De nos jours, ces basses armes sont toujours maniées avec autant de bonne conscience. Ainsi, la description de ces mécanismes de défense, au-delà de l’intérêt propre lié à l’histoire politique de notre pays, présente l’avantage de nous aider à mettre en lumière les mécanismes de défense de ceux qui refusent que l’on critique l’islam.

    Celui qui ressasse aujourd’hui que « Vous faites le jeu du FN / de l’extrême-droite » lorsqu’on se borne à critiquer l’islam et ses crimes, se présente comme le digne héritier de Robert Hue, secrétaire national du PCF, qui, lors de l’émission de télévision « La Marche du siècle » consacrée au Livre noir du communisme, devant l’énoncé des crimes du communisme, se trouva fort intelligent, en guise de réponse, de sortir de sa poche et d’agiter sous le nez de Jean-François Revel et de Stéphane Courtois un exemplaire du journal du FN. Il est aussi l’enfant spirituel du Premier secrétaire du Parti socialiste d’alors, un certain François Hollande, qui déclarait, lors de la sortie du Livre noir : « Chercherait-on à préparer des alliances avec l’extrême-droite, que l’on prétendrait ainsi légitimer d’avance ? ». Hier, tout anticommuniste, en plus d’être un chien, couchait avec l’extrême-droite. Aujourd’hui, la critique de l’islam est islamophobe, donc objectivement d’extrême-droite. L’anticommunisme primaire d’hier est l’islamophobie d’aujourd’hui.

    Celui qui brandit le désormais classique chantage à l’amalgame pour ne pas vous répondre lorsque vous évoquez le lien entre les textes, l’histoire de l’islam et les tueries contemporaines commises au nom d’Allah, se discrédite car il prétend, par une formule devenue magique, désunir ce qui est lié, et se montre ainsi dans l’incapacité de démontrer que l’islam ne serait pas criminogène. De même, celui qui clame #Notinmynamesur les réseaux sociaux se ridiculise : ce n’est effectivement pas en son nom que l’on tue et que l’on propage l’islam par l’épée et la terreur, mais au nom de l’idole qu’il a en commun avec celui-ci. Il peut bien prétendre se désolidariser des bourreaux, l’islam est et demeurera leur trait d’union insécable.

    L’injonction « Pas d’amalgame ! » peut donc bien se décliner à l’envi : « #Notinmyname », « Ce n’est pas ça, l’islam », « Que faites-vous des millions de musulmans pacifistes, qui ne veulent que vivre simplement et qui condamnent ces violences ? », du point de vue des slogans, le système défensif est le même que celui qu’utilisèrent avec la plus grande indignation les ardents défenseurs du socialisme dès la parution de l’Archipel du goulag, en 1973.

    Le salut par les intentions.

    Se réclamant d’un prototype parfait, l’islam et le communisme ont en commun de n’avoir de compte à rendre à personne. Le subterfuge essentiel des zélateurs du communisme fut de disjoindre leur idéal des fruits que celui-ci engendrait : si monstrueuse ait été la mise en œuvre du communisme, celui-ci demeure un immaculé progressisme puisque ses intentions étaient pures. Par voie de conséquence, ses contempteurs sont des réactionnaires. Il en va exactement de même aujourd’hui pour l’islam.

    La pureté des intentions, c’est ce qui différencie, nous dit Revel, les totalitarismes directs (ceux qui annoncent la couleur : le nazisme) et les totalitarismes indirects (ceux qui, s’appuyant sur un projet utopique, se parent des intentions les plus nobles et les plus morales : le communisme). Dans cette classification, les moins désinformés auront toutefois du mal à savoir où mettre l’islam. En effet, qui s’est penché sur l’histoire de l’islam, a lu le Coran et a pu parcourir quelques hadiths, sait que les crimes commis sous la protection miséricordieuse d’Allah y trouvent leur justification en toutes lettres. Difficile, dans ce cas, de parler comme Revel d’un totalitarisme utopique (indirect). Mais dans le même temps, ceux qui défendent l’islam comme n’ayant rien à voir avec les crimes commis au nom de son expansion n’ont de cesse de renvoyer aux versets les plus pacifiques, tout en relativisant, en écartant ceux qui le seraient moins. À ce titre, on peut tout à fait voir l’islam comme relevant du totalitarisme utopique. En définitive, l’ambivalence même du message coranique, que l’on ne peut de toute façon pas appréhender en tant que mécréant, place l’islam dans une position floue : l’essence totalitaire qu’il sécrète demeure relativement insaisissable puisque le message délivré / reçu n’est pas clairement énoncé.

    L’islam appartiendrait ainsi à une troisième forme de totalitarisme, une forme hybride mêlant, à travers ses diverses interprétations, la forme directe (passant par les éléments guerriers et légalistes de ses textes) et la forme indirecte (liée à ses éléments utopiques et transcendants), lui permettant de s’affranchir des crimes commis en son nom bien plus facilement que le communisme.

    L’Internationale, avec Dieu

    La comparaison entre les deux systèmes révèle d’évidentes limites, celles de la supériorité de l’un sur l’autre : l’islam est à la fois religion et projet global de société. Même s’il avait ses croyants et son clergé, et même si le bon mot de Zemmour, « L’Oumma, c’est l’Huma », fait sens, le communisme soviétique n’est pas une religion à proprement parler : on sait que la transcendance lui était étrangère, voire insupportable, et qu’il lui a été finalement ouvertement hostile. Sur ce dernier point, il faut tout de même se souvenir des positions évolutives du système soviétique à l’égard de l’islam, entre 1917 et les années trente, puisque le parti bolchevik avait au départ accueilli des musulmans en son sein (1).

    En 1923, Trotsky déclarait que dans plusieurs régions musulmanes de l’ex-empire russe, 15 % des militants communistes étaient musulmans, proportion qui pouvait aller jusqu’à 70 % dans certaines régions d’Asie centrale soviétique. On rapporte même qu’à l’époque, lors des manifestations organisées par les communistes, il n’était pas rare d’entendre des slogans du type « Vive le pouvoir des Soviets ! Vive la charia ! ».

    En tant qu’idéologie, le communisme peut être combattu : son application a toujours donné lieu à  une forme de totalitarisme, depuis le goulag russe jusqu’au laogaï chinois. La gauche a bien tenté de personnaliser ces différents régimes, de singulariser chaque incarnation du communisme afin de déconnecter totalitarisme meurtrier et communisme et de soustraire celui-ci à l’accablant tableau d’ensemble. Celui dressé par Le livre noir, par l’effet cumulatif de ses informations, reconstitue et met en perspective l’invariant totalitaire et mortifère de son objet :  la défense du communisme, comme celle de l’islam, fuit ainsi toute vision globale, toute appréhension synoptique, toute « réintégration des échecs et des crimes dans les séries dont ils sont les éléments »(2).

    En tant que religion, l’islam est infiniment plus difficile à appréhender que le communisme. Non seulement il s’exprime à travers des variantes théologiques très diverses (sunnisme / chiisme / kharidjisme / soufisme) au sein desquelles des courants eux mêmes nombreux se structurent selon des critères complexes, liant politique et pouvoir financier (salafisme wahhabite, pour citer le plus influent actuellement), mais son statut de système portant un projet global pour l’humanité, à travers l’indissociabilité du spirituel et du temporel, lui confère les attributs de la Machine totalitaire parfaite : perfection d’autant plus raffinée et terrifiante que l’islam a, grâce au travail de l’OCI (3) au niveau international et des associations antiracistes au niveau national, parfaitement intégré le discours du Bien de la post-modernité, s’adjoignant ainsi les services non négligeables du pouvoir médiatique.

    Pour parfaire sa défense en terre hostile (Dar al Harb), l’islam a su se créer un double maléfique, un Mr. Hyde déresponsabilisant : l’islamisme. Ce tiers chimérique sur lequel attirer toutes les critiques autorise l’islam à ne pas répondre des exactions qu’il engendre et préserve ainsi l’utopie islamique  :  c’est pas moi, c’est l’islamisme (ou le djihadisme), un méchant avec qui je n’ai rien à voir !

    L’islam se révèle finalement un ennemi doté d’une longévité et d’une capacité d’infiltration beaucoup plus sérieuse que ne le fut le communisme.

    Nous devons être conscients de la continuité entre les arguments et la cécité de ceux qui le défendent aujourd’hui avec les arguments et la cécité que la gauche a pu développer face à l’indéniable caractère totalitaire du communisme. Tout cela fonctionne encore malheureusement très bien aujourd’hui, en partie grâce à une marxisation certaine des esprits.

    Et si l’on veut bien croire qu’il n’est pas encore trop tard, à une époque où les effets de propagande et de désinformation sont démultipliés et où l’immigration de masse a transformé le profil culturel d’une partie notable des peuples européens, il nous faudra mettre en œuvre des trésors de constance, d’intelligence et de courage politique pour continuer à montrer et dénoncer le caractère essentiellement totalitaire de l’islam.

    Gédéon Pastoureau, 26/01/2014

    Notes :

    1. http://revuesocialisme.pagesperso-orange.fr/s9crouch.html
    2. La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, Jean-François Revel, Plon, 2000, p. 212
    3. L’Europe et le spectre du califat, Bat Ye’or, Les Provinciales, 2010

     Bibliograhie :

    • La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, Jean-François Revel, Plon, 2000.
    • Sociologie du communisme – L’islam du XXe siècle, Jules Monnerot, Editions du Trident, 2004.
    • Islamisme : comment l’occident creuse sa tombe, Hamid Zanaz, Editions de Paris, 2013.
    • L’Europe et le spectre du califat, Bat Ye’or, Les Provinciales, 2010
    • Le livre noir de l’islam, Jean Robin, Tatamis, 2013.

    Source : Mauvaise nouvelle.fr

    http://www.polemia.com/le-vrai-communisme-du-xxie-siecle/

  • Ethnographe néerlandaise : ce sont les « jeunes » les mieux « intégrés » qui se radicalisent

    Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les jeunes d’origine immigrée les moins bien intégrés dans leur environnement occidental qui présentent le plus grand risque de « radicalisation », mais au contraire ceux qui ont vécu à la manière occidentale, éventuellement issus de familles aisées. C’est l’avis d’une ethnographe néerlandaise, Marion van San, qui devait témoigner ce lundi devant la commission « radicalisation » du Parlement flamand de ses recherches au sein de familles belges ou néerlandaises qui ont vu un enfant partir pour se battre en Syrie. Elle va même jusqu’à dire que ce sont « les jeunes les mieux intégrés qui se radicalisent », elle qui suit le problème sur le terrain depuis 2009. Elle a publié une tribune dans le quotidien belge De Standaard à l’occasion de son audition.

    A l’heure où les gouvernements occidentaux aux prises avec la fascination de leurs jeunes « ethniques » (et quelques autres) par rapport à l’islam imaginent trouver une solution dans l’intégration laïciste, le constat de Marion van San mérite d’être entendu. Elle ne craint pas de dire que ce ne sont pas des jeunes de milieux pauvres, qui ont pratiquement lâché l’école avant l’adolescence, ou qui se sentent exclus de la société, qui fournissent les plus gros bataillons des recrues étrangères de l’Etat islamique. Ils sont nombreux à provenir des « classes moyennes ou aisées ».

    Les stéréotypes de la radicalisation

    Et de combattre quelques « stéréotypes ». En Flandres, on a tendance à croire que les candidats au djihad en Syrie proviennent d’environnements socio-économiques défavorisés. Faux, dit Marion van San. « Que les jeunes qui prennent le chemin de la Syrie depuis l’Europe soient les victimes d’une société qui ne les accepte pas et où ils n’ont pas de chances de réussir est démenti par les faits. »

    Ils ne sont pas non plus mal « intégrés », assure-t-elle. Il s’agit souvent de jeunes qui sont fortement tournés vers la société belge : des jeunes qui sortaient, qui buvaient de l’école – souvent consommateurs de « drogues douces »… Notons-le au passage : si l’intégration, c’est ça, on comprend qu’elle ne puisse pas combler une soif d’absolu, pour dévoyée qu’elle soit.

    Souvent, aussi ils ont un diplôme de fin d’études ; leurs cercles d’amis sont « ethniquement diversifiés ».

    Intégrés sans l’être, les jeunes se tournent vers l’aventure de l’Etat islamique

    « Ils sont assoiffés de reconnaissance sociale et font tout ce qu’ils peuvent pour s’intégrer. Il s’ensuit qu’ils ont des attentes sociales plus fortes et qu’ils sont plus sensibles à l’exclusion et une (supposée) discrimination. Une expérience négative peut les pousser à se détourner de la société et à chercher leur salut dans le cadre d’une identité de groupe déviante » : pour la chercheuse, cette « discrimination » est loin d’être établie, elle n’en a pas rencontré de nombreux exemples sur le terrain. Pas plus qu’elle n’a dressé le portrait de jeunes « radicalisés » parce qu’ils se sentent « frustrés » dans leur environnement occidental. Mais ces jeunes, enfants ou petits-enfants d’immigrés, sont nés et ont grandi « ici » et se montrent beaucoup plus susceptibles.

    Marion van San est en relation étroite avec quelque 90 familles dont l’un des enfants a fait le voyage de Syrie depuis 2009 – aujourd’hui pour rejoindre l’Etat islamique. Ce sont des familles très « diverses » mais souvent « harmonieuses », note l’ethnographe : des familles où les parents ont essayé, en vain, de retenir leur enfant et de faire abandonner ses nouvelles convictions. Sa « conversion », même, puisque généralement il s’agit d’un jeune qui a goûté à la culture occidentale – dans ce qu’elle a de pire, faudrait-il ajouter pour compléter le propos de la chercheuse.

    Ne pas chercher à « intégrer » pour mettre un terme à la radicalisation

    En ne tenant pas compte de ses constats, avertit en tout cas Marion van San, en imaginant que l’« intégration » accrue va régler le problème de la radicalisation, on se trompe. Ce sont des solutions illusoires. « Je ne plaide pas pour qu’on touche aux fondements de la politique contre la pauvreté ou pour qu’on cesse de s’occuper de la discrimination, bien réelle, sur le marché du travail. Mais il ne faut pas se bercer d’illusions : ce ne sont pas ces mesures-là qui contreront le radicalisme et l’extrémisme. »

    Alors quoi ? Marion van San ne donne pas la réponse. On pourrait cependant en ébaucher une, à partir même de son expérience.

    D’abord, ces jeunes apparemment si bien « intégrés » qui choisissent la radicalisation, le djihad, l’Etat islamique… sont des déracinés. Ils vivent au milieu d’une culture qui n’est pas la leur et qu’ils ont adoptée dans ses travers et ses décadences plutôt que dans les richesses qu’elle aurait pu leur apporter. Richesses immatérielles, s’entend : une foi, une civilisation, une exigence bienfaisante qu’elle est largement incapable de transmettre faute de croire en elle-même.

    « Intégration » à l’Occident décadent

    Ils sortent, ils boivent, ils se droguent : amusements de gosses de riches, finalement, en ce sens que ces « divertissements » détournent leurs habitués du sens du travail, de l’effort, et plus encore des réalités les plus profondes. On peut, avec Marion van San, appeler cela de l’intégration. Et si c’était de la désintégration ?

    Face à ce vide entretenu soigneusement par un enseignement laïc et un relativisme de rigueur, la rébellion n’est pas si étonnante. Et les prédicateurs de l’islam, du djihad, savent sans aucun doute jouer sur ce sentiment et sur ce manque d’absolu.

    Le plus urgent, face à la tentation de l’islam viril et conquérant, est sans nul doute de retrouver la véritable identité de l’Occident. Qui n’est pas une identité « racialiste » ou « ethnodifférenciée » : c’est un amour de la vérité et du bien qu’il nous appartient de faire découvrir – la seule « intégration » qui vaille.

    Source

    http://www.contre-info.com/ethnographe-neerlandaise-ce-sont-les-jeunes-les-mieux-integres-qui-se-radicalisent

  • L’apartheid ? Chiche ! – par Ulysse

    Manuel Valls déclarait récemment qu’il y avait en France un « apartheid » (déclaration du 20 janvier 2015 lors de ses vœux à la presse).

    Tout cela a conduit à la situation que nous observons aujourd’hui, à savoir, la relégation de la classe moyenne blanche hors des villes et des banlieues, son déclassement professionnel et social, sa victimisation systématique, en bas par le terrorisme du quotidien des racailles, en haut par ces institutions déviantes qui se vantent de défendre les « Valeurs de la République », tandis qu’elles ne font en vérité que trafiquer, tout en bas de l’échelle du Bien, les valeurs du grand patronat et les vains leurres vicieux d’un humanisme prométhéen.

    La gauche hallucinogène nous inflige une fois de plus une réalité de substitution, soit un pur et simple mensonge qui la dédouane, au moins en apparence, de ses propres inconséquences coupables, qui la décharge de faire l’épreuve du réel et d’assumer les conséquences nécessaires de ses propres décisions. Comme n’ont pas manqué de le faire remarquer nombre de commentateurs, cette proposition de Manuel Valls, en plus d’être impertinente, niaise et idiote (puisqu’un apartheid désignerait une institution de droit visant à justifier des inégalités de fait) était en plus parfaitement injuste. A tout prendre, s’il y a bien une « institution de l’inégalité » en France, elle est officieuse et non officielle, de facto et non de jure, et elle concerne, non les populations immigrées prétendument « ghettoïsées », mais bien les blancs européens autochtones. En effet, ce sont les populations natives d’Europe qui sont, depuis plus de quarante ans maintenant, soumises contre leur gré à une submersion migratoire sans aucun précédent historique ; submersion organisée et/ou au moins avalisée par les structures étatiques nationales qui se sont imposées, (trahissant par-là toutes les exigences attachées à leur mission), comme les planificatrices du démantèlement et de la liquidation des identités historiques du Vieux Continent.

    Regroupement familial, découragement systématique de la natalité autochtone via des politiques eugénistes délirantes, persécution morale du patriotisme, extinction par la force ou la ruse de toute velléité de débat national sur cette question, destruction des repères culturels et moraux traditionnels, saccage de l’instruction publique et de sa méritocratie au nom d’une éducation nationale qui promeut un universalisme abstrait dont la seule vocation est de détruire le sens de l’identité française enracinée… Tout cela a conduit à la situation que nous observons aujourd’hui, à savoir, la relégation de la classe moyenne blanche hors des villes et des banlieues, son déclassement professionnel et social, sa victimisation systématique, en bas par le terrorisme du quotidien des racailles, en haut par ces institutions déviantes qui se vantent de défendre les « Valeurs de la République », tandis qu’elles ne font en vérité que trafiquer, tout en bas de l’échelle du Bien, les valeurs du grand patronat et les vains leurres vicieux d’un humanisme prométhéen.

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  • La religion laïque inefficace contre le djihadisme

    On n’évacue pas le besoin de sacralité, on le déplace.

    Dans sa campagne « stop-djihadisme », le gouvernement ne s’est pas contenté d’un clip vidéo ridicule, il a également publié un dessin qui représente un petit lapin effrayé vêtu d’un tee-shirt rose sur lequel est écrit : « djihadisme ». Un spot l’éclaire et projette derrière lui l’ombre d’un monstre.

    Pourtant, personne d’autre que Laurent Fabius n’a fait semblant de croire un jour que le « djihadisme » était un combat propre, un idéal noble et un concept aussi inoffensif qu’un lapinou.

    À la guerre, on meurt. Sans blague.

    Ces « jeunes » le savent et partent malgré tout. Pourquoi ? Parce qu’ils poursuivent un idéal. Ils ne fuient pas l’islamophobie, ils veulent combattre un Occident décadent qu’ils haïssent.

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  • Parution d’un livre sur l’immigration : « Les politiques doivent sauver la France »

    Ce petit livre à prix réduit est un essai à destination du grand public, pour sensibiliser au problème de l’immigration massive.

    Avec son sous-titre « Remplacer les immigrés par des expatriés », il propose une première solution avec une base sémantique. Il s’agit bien de donner une place aux « expatriés », comme cela aurait du être fait depuis 50 ans, et non aux « immigrés ».
    A l’heure de la tuerie du 7 janvier, ce livre rappelle opportunément les paroles de Mgr Nona (archevêque de Mossoul) en août 2014 : « Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes souffrirez dans un futur proche« .

    Les politiques doivent sauver la France, François de Chassey. 56 pages, Éditions des Cimes, 5 €. Disponible ici.

    http://www.contre-info.com/

  • Grande Bretagne : la traite des adolescentes blanches à ciel ouvert !

    Courant août dernier, une enquête du Times révélait que pendant 16 ans, de 1997 à 2013, 1400 jeunes filles blanches, souvent des mineures, ont servi d’esclaves sexuelles à des bandes appartenant à la communauté pakistanaise de Rotherham, une cité du Yorkshire.

    Des centaines de nouveaux cas ont été rapportés depuis, comme l’a révélé hier un article d’un média en ligne britannique. « Ils sont intouchables » déplore l’une des victimes…
    Pendant ces 16 années, les viols de Rotherham avaient déjà été volontairement étouffés par la police et les services sociaux de la ville, qui craignaient de passer pour racistes. Comme le note le rapport de police qui a finalement révélé l’affaire« Les victimes sont en quasi-totalité des enfants britanniques, blancs. Quant aux auteurs, ils appartiennent à des communautés ethniques minoritaires ». Et le rapport de poursuivre : « Les membres des équipes d’investigation sont très souvent réticents à préciser les origines ethniques des auteurs, de peur de passer pour racistes ».

    Autrement dit, mieux valait laisser des adolescentes, parfois des enfants, être, comme on le lit dans le rapport, « victimes de viols collectifs, enlevés, battus et intimidés », plutôt que de risquer d’être catalogués de racistes…

    Rotherham n’est pas la seule agglomération de Grande Bretagne concernée. A Bradford, les forces de l’ordre n’ont pas osé arrêter les membres d’un réseau ethnique de proxénètes qui prostituait des adolescentes blanches, par crainte de provoquer des violences raciales et de perturber ainsi la campagne électorale locale. Entre 2008 et 2009, à Rochdale, près de Manchester, 47 jeunes Anglaises de souche, âgées de 13 à 15 ans, ont été violées et obligées de se prostituer par des gangs composé de huit Pakistanais et d’un Afghan. En 2008, une des victimes avait dénoncé ses tortionnaires à la police, qui a délibérément ignoré son témoignage. Pour l’ancienne députée travailliste Ann Cryer, les autorités étaient, là aussi, pétrifiées à l’idée d’être accusées de racisme.

    Mais il semble qu’on vienne de franchir un degré de plus dans la servitude

    Selon un article de l’édition en ligne du média britannique Sky News, publié avant-hier, c’est en toute impunité que les violeurs ethniques poursuivent leurs activités criminelles. Une des victimes, gardant naturellement l’anonymat, constate que ses agresseurs continuent à « cibler » des jeunes filles, sans être le moins du monde inquiétés par la police. « C’est encore pire à présent, affirme-t-elle, parce que, maintenant, ils ne se cachent plus (…) Il sont devenus intouchables ». La dhimmitude des Européens, c’est maintenant…

    http://fr.novopress.info/

  • IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRI AU ROYAUME DE HOLLANDE (par Maurice D.)

    On veut donc nous faire croire que Charlie c’était la France et que chaque Français était Charlie. Maintenant que le soufflé est, comme prévu, retombé, est-il possible d’exercer cette liberté d’expression qui nous a été présentée comme la première des valeurs républicaines ?

    Pas sûr, car la com de l’Elysée veut préserver le plus longtemps possible l’effet d’aubaine obtenu, avec une grande habileté il faut le reconnaître, et laisser le président planer dans les sondages.
    Au moins jusqu’à la prochaine partielle du Doubs afin de donner au mauvais candidat socialiste qui n’avait aucune chance de passer le premier tour et a fortiori et d’être élu au second, le crétin qui représente l’UMP ayant déjà fait savoir qu’il se désisterait en sa faveur (un truc à ne jamais dire avant, c’est pousser les électeurs à voter tout de suite pour un autre) !
    Il n’y a toujours pas deux neurones à l’UMP.

    Charlie était en quasi faillite, il ne lui restait plus le 6 janvier que 10 000 abonnés, moins de 30 000 lecteurs et il était vertement critiqué même à l’extrême gauche. « Qu’ils crèvent » disait Bedos, Debbouze n’en pensait pas moins.

    000 - Bedos
    (cliquez sur les photos pour les agrandir)

    Siné, viré de Charlie en 2008 sur une dénonciation en antisémitisme de l’ayatollah-procureur Claude Askolovitch, avait dépassé Charlie en tirage grâce à des collaborateurs de qualité comme Delfeil de Ton et un humour certes de gauche et libertaire mais qui évtait le scatologique (c’est à dire la merdouille) dans lequel se vautrait Charlie et dont Luz nous a donné un extrait le jour de l’enterrement de Charb. « Charb, mon amant… Ah, qu’est-ce qu’on s’est enculé toutes ces années !.. Tu aurais dessiné Netanyahou et Mahmoud Abbas. Dans ton dessin, ils ne se tiendraient pas la main, mais ils tiendraient la bite à Sarkozy… »

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  • Echapper à la mort de la France : conférences les 4 et 12 février

    De François Billot de Lochner, Président de la Fondation de Service politique :

    "Les élections présidentielle et législatives de 2017 approchent à vive allure, et nous avons l’intention de peser de tout notre poids sur les candidats et leurs programmes.

    Pour cela, nous avons besoin de vos avis sur les mesures de redressement de la dernière chance que je propose dans mon dernier livre, Echapper à la mort de la France.

    Nous serions donc très heureux que vous acceptiez de participer aux deux débats que nous organisons, sous la direction de Louis DAUFRESNE, rédacteur en chef de Radio Notre-Dame :

    L

    Michel Janva

  • Reportage sur la résistance à l’islamisation de l’Europe

    Suite aux récents attentats islamistes en France, Le Point Quotidien a consacré un reportage à la montée de l’”islamophobie” en Europe…
    Le Point Quotidien est une production VICE Media France avec la participation de France Télévisions.

    http://fr.novopress.info/