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immigration - Page 1272

  • Qui y croit encore ?

    Lors de la réunion publique qu’il a tenue hier soir à  l’Isle-Adam, (Val-d’Oise),  Nicolas Sarkozy a manié la métaphore pour  condamner  des flots d’immigration massive qui se déversent en France et l’incapacité du gouvernement et de  l’Europe  à la juguler.  A l’image d’une  « maison (où)  il y a une canalisation qui explose (qui)  se déverse dans la cuisine ». «Le réparateur arrive et dit, j’ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des enfants (…). Il n’y a plus d’argent, plus d’emplois, plus de logements, mais ils ont trouvé un truc. Ils ont considéré que la solution au problème d’immigration, c’était pas de réduire, c’était de répartir »…en l’espèce une répartition  que propose pourtant son ami républicain Jean-Pierre Raffarin. A l’image de  la politique menée par le  mauvais  plombier Sarkozy  pendant les  dix ans, ou, principalement comme ministre de l’Intérieur puis comme Président  de  la République, l’immigration de peuplement s’est poursuivie à haut débit dans notre pays. Flux migratoires  favorisés par  toute  une série de pompes aspirantes qu’il propose aujourd’hui de supprimer…comme le fait la  droite depuis trente ans en période électorale…

     Pour autant,  Nicolas Sarkozy a pris bien soin de préciser également hier soir, citant sans les nommer ses  directeurs de conscience Bernard-Henry Lévy et Jacques Attali que le multiculturalisme restait un horizon indépassable,  le principe de base de sa vision de l’avenir : «Les sociétés meurent de la consanguinité et n’ont rien à craindre du métissage ».  Chassez  le naturel…

     Un  métissage laïque et obligatoire qui est pourtant rejeté de manière de plus en plus nette par les peuples européens, comme en témoigne notamment, indicateur parmi d‘autres, le score historique  réalisé cette semaine au Danemark lors de législatives par le parti populiste anti-immigration, le Parti du peuple danois (DF).  Cette formation,  présidée  par  Kristian Thulesen Dahl, est en effet arrivée deuxième avec 21,1% des voix. Un résultat qui, associé à celui du parti de droite Venstre, en troisième position avec 19,5% des suffrages, signe la défaite  de l’actuel gouvernement social-démocrate dirigé par Helle Thorning-Schmidt.

     Cette rupture entre le peuple d’un côté  et les «élites» prescriptrices d’un  prêt-à-penser politiquement correct rend ces dernières de plus en plus inaudibles. Les relais médiatiques de la caste  ont beau crié au retour de la bête  plus personne n’y croit et surtout les Français s’en moquent. Il n’ya  guère que Le Monde, via le blogue Droites extrêmes,  et quelques scribouillards d’extrême gauche pour s’émouvoir de la présence hier de Bruno Gollnisch  dans un  bar nationaliste à Paris,  Le Crabe-tambour. Il  répondait à l’invitation  qui lui avait été faite le 1er mai,  d’y boire un verre et d’échanger avec de jeunes militants.  Bruno reste un homme libre qui ne se fait pas dicter ses déplacements  par  des petits  inquisiteurs.   Et comme l’a précisé un de nos amis à un journaliste de ce blogue: «  Il va là où l’invite. Besancenot aurait un bar associatif qu’il irait aussi ! »

     Le Lab d’europe 1, a également attaqué indirectement Bruno Gollnisch, à l’instar du site du très antifrontiste  magazine  Politis, au motif qu’il inspirerait la haine et la violence. Pour preuve vendredi 12 juin, à Paris  deux journalistes de La Nouvelle Édition de Canal plus, « en train de tourner une séquence (…)  sur le Pont au Change, dans le 4ème arrondissement de la capitale » ont été « menacés », par « un individu » « selon le témoignage de l’une des reporters».

    Elle raconte :Il estimait que ‘Gollnisch avait raison’. (…)  Il a menacé — après avoir fait un laïus sur le massacre des chrétiens d’Orient — de me ‘jeter dans la Seine’. Bruno Gollnisch avait raison ? On peut raisonnablement penser que l’agresseur faisait référence à la petite leçon de déontologie donnée par l’eurodéputé aux journalistes du Petit Journal, lors du rassemblement frontiste du 1er mai (…)  L’agresseur en question n’est pas allé aussi loin que ceux du 1er mai, même si la journaliste citée par Politis explique qu’elle a dû se réfugier derrière [son] collègue et la personne [qu’ils étaient] en train d’interviewer, pour finir par fuir les lieux après quelques minutes pendant qu’ils le retenaient. L’homme est parti en lâchant :En 2017, on aura votre peau les journalistes de Canal + ! »

     La vérité oblige à dire  que les Français n’ont pas besoin des déclarations du FN pour manifester leur méfiance vis-à-vis  du quatrième pouvoir et des doutes sérieux sur l’indépendance des journalistes. Selon le dernier   baromètre annuel TNS-Sofres, portant sur « la   confiance dans les médias »,  publié par La Croix en janvier,  58% jugent que ces derniers ne sont pas indépendants des partis politiques et du pouvoir, et 53% des pressions de l’argent.

     Un autre sondage, réalisé en juin 2012 auprès d’un panel de journalistes par Harris Interactive, sur Twitter, pour le magazine Médias, indiquait que 74% des journalistes votaient à gauche. Au premier tour  de la présidentielle,  39% des journalistes interrogés déclaraient  avoir voté pour François Hollande , 19% pour Jean-Luc Mélenchon,  18% pour Nicolas Sarkozy…et  74% à avoir fait le choix du  candidat socialiste au second tour. Seulement 3% des sondés disaient  avoir voté pour Marine Le Pen...

     Certes, il existe bien évidemment des journalistes, même de gauche, qui sont des professionnels  honnêtes, sérieux, compétents qui en  fonction de  la latitude  qui leur est offerte, la laisse est en effet souvent très  courte, sont capables  d’objectivité, dans leurs analyses ou leur manière de mener les débats. Bruno en connaît mais c’est certes une exception qui confirme la règle de l’antifrontisme viscéral, militant du microcosme médiatique.

     Un travers dénoncé encore dernièrement par Marine qui a pointé  le traitement honteux par le   correspondant à Bruxelles de BFM TV,  de  l’annonce de  la création du groupe  Europe des nations et des libertés .

     Ou encore par Florian  Philippot, invité de l’émission Politiques sur LCP, qui, répondant aux questions de Sylvain Chazot, journaliste du Lab,   a dénoncé  ce blogue, hébergé par Europe 1, «  un espèce de machin qui tire vers le bas la politique, qui salit, qui diffame, qui injurie en permanence »,  « un tract du gouvernement ». Le vice-président du FN a précisé aussi qu’il ne sentait aucunement responsable  quand des journalistes de font agresser, comme ce fut le cas le 1er mai.  Est-il besoin de le préciser,   Bruno Gollnisch non plus.  

    http://gollnisch.com/2015/06/19/qui-y-croit-encore/

  • Accueille le migrant !

     

    Le pape appelle à la conversion écologique. Le pape appelle à ne pas fermer la porte aux migrants. Quand prend-il sa carte à Europe Écologie Les Verts ?
    Beaucoup de nos évêques eux, l’ont déjà. Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a adressé un appel mercredi 17 juin en faveur des clandestins intitulé « Migrants nous sommes tous concernés » :
    « Nous invitons l’ensemble des catholiques en France à changer leur regard, à se faire proches, à dépasser leurs préjugés et leurs peurs et à oser la rencontre. Il ne nous est pas possible de nous replier sur nous-mêmes et d’ignorer la misère de tant d’hommes, de femmes et d’enfants du monde entier qui cherchent seulement à vivre dignement. »
    Jeanne au secours ! Entre confusion intellectuelle, émotion compassionnelle et adhésion amoureuse à l’idéologie gauchiste, c’est au suicide français et européen que nous appellent ces bons pasteurs.
    La déclaration reprend à son compte la position du pape François qui a exprimé sa « “honte” devant ce qui se passe en Méditerranée comme à Calais ». Le pape a invité à « demander pardon » pour les « institutions qui ferment la porte à ces gens qui cherchent une famille ».
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    Matteo Salvini, dirigeant de laLigue du Nord, n’a pas manqué de bondir :
    « Par curiosité, combien d’immigrants y a-t-il dans l’État du Vatican ? »
    Outre la déclaration de la Conférence des évêques, trois autres prélats ont rédigé un message destiné à être lu dans les paroisses dimanche : « Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés. »
    Sur RMC jeudi matin, l’un des auteurs, Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris, a délivré un ahurissant message à mi-chemin entre le prêchi-prêcha de SOS-Racisme et celui de Têtu : « Les migrants sont pacifiques », « Les Érythréens sont de jeunes hommes », « Il faut rencontrer l’autre ».
    À un moment on a même cru que Jean-Jacques Bourdin qui paraissait écœuré par tant d’angélisme, allait lui rappeler le temps où l’Église défendait avec fermeté la civilisation et la chrétienté face aux envahisseurs et à l’invasion mahométane et lui coller au passage un petit extrait de l’enseignement de Pie XII :
    « En cette matière (l’immigration) ce ne sont pas les seuls intérêts des immigrants, mais aussi la prospérité du pays qui doivent être consultés (…) Il existe un ordre établi par Dieu selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le Divin Maître Lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur “l’imminente destruction de la Cité sainte”. »
    Il se trouvera des catholiques dimanche, des prêtres (et peut-être un évêque ?) pour manifester bruyamment leur désaccord à la lecture de cette propagande dans leur paroisse. À 70 % les Français ont déclaré qu’ils n’étaient pas choqués du tout par les expulsions de migrants qui débarquent par bateaux entiers sur leur sol. 40 ans de religion antiraciste pour en arriver là ! Vox populi, vox dei…

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Éditorial de L’Action Française 2911 : DE L’HUILE SUR LE FEU...

    Comme un marronnier dans la presse, la question du « droit du sol », stupidement opposé au « droit du sang » — la France connaît les deux — revient à intervalles réguliers dans le débat politique à la faveur des raz-de-marée migratoires que subit le pays sur son sol non seulement métropolitain, mais aussi ultra-marin.

    Sarkozy, qui n’est pas à une indécence prêt, y est même allé de son petit couplet, à la faveur du déplacement de Manuel Valls, le 13 juin dernier, à Mayotte, notre 101e département. Les Mahorais auraient souhaité que le Premier ministre prononçât des paroles fortes sur la question des clandestins. Les pouvoirs publics les estiment en effet à 70 000, soit un tiers de la population, essentiellement des Comoriens qui, contrairement aux Mahorais, ont choisi l’indépendance en 1975. C’est ainsi que Mamoudzou, la capitale de l’île, est devenue la première maternité de France, l’indépendance ne s’étant pas traduite pour les Comoriens par une élévation de leur niveau de vie... Mais peut-être le refus de traiter la question des clandestins n’a-t-elle pour seul objectif, partagé par une droite qui fit tout pour exclure en 1975 Mayotte-la-Française de la communauté nationale, de créer une situation irréversible de submersion de la population de souche, justifiant à terme le largage d’une île où les Mahorais seraient devenus minoritaires... On sait que les Comores n’ont jamais renoncé à l’annexion de Mayotte.

    Quoi qu’il en soit, Valls n’a pas répondu à l’attente des Mahorais. Et ne s’est même que fort peu intéressé à la question des clandestins sur une île, rappelons-le, conservée à la France grâce à l’Action française et à la détermination de Pierre Pujo — ce qu’Olivier Stirn, le ministre de Giscard chargé à l’époque de brader nos territoires ultra-marins, reconnut publiquement. Faut-il s’en étonner quand le gouvernement accepte l’arrivée en métropole chaque année de dizaines de milliers de clandestins dont aucun, ou presque, n’est reconduit à la frontière ? Quand il est prêt à encourager l’appel d’air que constituerait, par dérogation au Règlement Dublin II, la répartition entre les différents Etats membres de l’Union, à la demande du président de la Commission européenne, des migrants qui atteignent, toujours plus nombreux, l’ « Eldorado » européen via la Méditerranée et l’Italie ? Quand, une fois arrivés en Europe, Schengen leur permet d’y voyager librement et de s’installer là où les prestations sont les plus avantageuses, avant d’y être — c’est du moins le cas en France — naturalisés par brassées ? Quand, enfin, nos politiques, de droite comme de gauche, font du droit du sol un sacro-saint « principe républicain », alors qu’il remonte à un arrêt du Parlement de Paris de 1515, voire à l’édit du 3 juillet 1315 de Louis X le Hutin ? Encore faut-il qu’il y ait un « sol », c’est-à-dire un Etat souverain, maître de ses frontières, ce qui n’est plus le cas de la France. Dès lors le « droit du sol » est devenu le droit d’être envahi. Remettre en cause, au moins pour mieux l’encadrer, ce qui n’est pas un dogme, mais une pratique historique correspondant à une période de maîtrise des flux migratoires, est devenu une nécessité vitale.

    Ce n’est pas la provocation du recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, appelant sur Europe 1 le lundi 15 juin à « utiliser des églises vides pour servir au culte musulman », c’est-à-dire au grand remplacement d’un culte par un autre, qui favorisera le « vivre ensemble » si cher à nos élites. Nos églises devraient-elles faire les frais des dissensions internes à l’ « islam de France » et de la peur de Dalil Boubakeur de se voir dépasser par les fondamentalistes ? Il avait déjà appelé le 5 avril dernier, au cours du rassemblement annuel des musulmans de France, organisé chaque année lors des fêtes pascales, à doubler le nombre des mosquées. A-t-il cette fois cherché, pour montrer son intransigeance, à saborder la première réunion, organisé ce même jour, de l’instance de dialogue avec l’islam de France voulue par Manuel Valls ? Selon ce dernier, « l’islam suscite encore des incompréhensions, des a priori, du rejet chez une partie de nos concitoyens, des amalgames. [...] Il faut donc [...] faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France. » Il n’est pas certain que par sa provocation Dalil Boubakeur ait aidé Valls à lever les « incompréhensions » et à « faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France », du moins dans le sens souhaité par le Premier ministre. « Les églises ne sont pas des bâtiments multi-usage », a rappelé l’évêque de Pontoise, Mgr Lalanne, également représentant de la Conférence des évêques de France, qui s’est dit, sur RTL, ce même lundi, « totalement opposé » à ce projet. Et de rappeler que « les églises sont des lieux sacrés, qui [...] ne peuvent être utilisées à un autre dessein qu’à l’expression de la foi chrétienne. [...] on ne doit pas jouer avec les symboles. » Il est dommage que Dalid Boubakeur n’apparaisse plus comme cet interlocuteur dans lequel Pierre Pujo, voyait un « grand musulman français » (L’AF du 12 février 1995) préconisant « un islam modéré, respectueux des mœurs et des traditions françaises » (L’AF du 6 novembre 2003). Dans nos propres colonnes (L’AF du 12 juin 1997), le recteur souhaitait, après avoir évoqué le sacrifice des musulmans français lors des deux conflits mondiaux, « gagner l’estime et la sympathie » de nos lecteurs et « améliorer une situation psychologique actuellement défavorable aux musulmans de France » en rappelant que, « dans l’Islam, l’amour de la Patrie est un élément de la foi ». Dans son commentaire de la Charte du culte musulman en France de 1994, n’avait-il pas du reste souligné « l’attachement tout maurrassien des musulmans à la France » avant de se réclamer (Le Point du jeudi 20 avril 2006) d’ « un amour de la patrie aussi fort que celui de Maurras ou de Barrès » ?

    Un islam français acculturé, c’est-à-dire respectueux de l’identité nationale, qui est indéfectiblement chrétienne, est non seulement possible mais nécessaire. Encore faut-il que ses représentants les plus écoutés ne jettent pas de l’huile sur le feu des passions identitaires en justifiant, par des provocations inutiles, des craintes qu’il est facile d’instrumentaliser en ces temps troublés.

    François Marcilhac -L’AF 2911

    PS : Le fait que la mosquée de Paris ait par la suite envoyé un communiqué de presse aux médias, dans lequel le président du CFCM revient sur ses propos, ne change rien au nôtre.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9149

  • Cinq ans après l’apéro saucisson-pinard, c’est ramadan

    Source : Boulevard Voltaire
    Comment mieux résumer le choc civilisationnel que constituent ces deux symboles totalement antagoniques ?

    Il y a 5 ans, toute la caste médiatique était en émoi devant « une insupportable provocation ». Des républicains jacobins venus de la gauche avaient osé s’allier avec des identitaires régionalistes venus de la droite de la droite, pour boire du vin et manger du cochon dans le quartier islamisé de la Goutte-d’Or !

    Encore plus intolérable, ils signifiaient que, soixante-dix ans plus tôt, autour du général de Gaulle, des personnes issues d’horizons politiques tout aussi différents que ceux de Riposte laïque ou des Identitaires s’étaient regroupées pour sauver la France.

    Le succès médiatique de l’apéro saucisson-pinard fut énorme. Le préfet interdira l’initiative à Barbès, pour risque de troubles à l’ordre public, des gauchistes et des musulmans ayant fait savoir qu’ils réserveraient un mauvais sort aux participants s’ils osaient venir.

    Nous avions donc fait le choix de nous replier sur les Champs-Élysées, devant un autre lieu symbolique : la plaque du 11 novembre 1940, célébrant une marche d’étudiants parisiens défiant courageusement l’occupant nazi.

    Les patriotes avaient répondu en nombre à cet appel. Un millier de manifestants s’étaient retrouvés, ravis de communier, en ce jour historique, autour de symboles incarnant notre mode de vie.

     

    L’apéro saucisson-pinard s’était terminé à 20 heures. Deux heures plus tard, un autre monde occupait les Champs-Élysées : celui de milliers de supporters de football algériens, klaxons hurlants, drapeaux déployés, arrogants et menaçants. Un impressionnant dispositif policier avait été déployé, pour éviter les actes de vandalisme qui se multipliaient partout à chaque match impliquant l’Algérie.

    Cinq ans jour pour jour après l’initiative de l’apéro saucisson-pinard, qui a fortement marqué les esprits, c’est le début du ramadan. Comment mieux résumer le choc civilisationnel que constituent ces deux symboles totalement antagoniques ?

    L’apéro saucisson-pinard, c’était le rassemblement des Français de tous âges, hommes ou femmes frondeurs et rebelles, épris de liberté, capables de se chamailler sur plein de sujets, mais unis dans l’amour de la France et la défense de son mode de vie, que de nouveaux venus lui contestent.

    Le ramadan, c’est d’abord un obscurantisme inadapté à un pays occidental du XXIe siècle. C’est une gigantesque hypocrisie, contraignant des individus à ne pas manger, ni boire, ni avoir de rapports sexuels, durant un mois, du matin au soir, avant de se goinfrer la nuit. C’est surtout un flicage social exercé par la communauté sur les moins pratiquants d’entre eux.

    L’Institut des études sociales sur le monde arabe a révélé que pendant le ramadan, dans les pays musulmans de l’Afrique du Nord, les crimes sont multipliés par 1,5, les accidents de la route et les vols par trois, la prostitution augmente de 216,40 %, les maladies de la tension, de diabète et de cholestérol de 27,56 %.

    À la RATP, au dépôt de Nanterre, la direction reconnaissait que le mois du ramadan s’était traduit en 2014 par 26,5 % d’arrêts maladie supplémentaires, 137,5 % d’accidents de travail en plus, et 48 services non couverts.

    L’avocat niçois Olivier Arnaubec vient de publier une fiction 2023 Le Mur, où il imagine une France séparée en deux par un mur de 700 kilomètres de long et 7 mètres de haut. Au sud, une République française islamique, au nord, une République laïque où l’islam est interdit.

    Un mur, c’est réellement ce qui sépare ceux qui participaient à l’apéro saucisson-pinard, il y a 5 ans, mais aussi les 74 % de Français qui jugent l’islam incompatible avec notre pays, et les 70 % de musulmans qui vont nous imposer leur ramadan, trente jours durant.

    Pierre Cassen

    http://fr.novopress.info/189436/cinq-ans-apres-lapero-saucisson-pinard-cest-ramadan/#more-189436

  • Migrants : la Hongrie érige un mur, l’Union européenne lambine

    Deux chiffres suffisent à résumer le problème : en 2012, environ 2.000 clandestins étaient entrés en Hongrie. En 2015, ils sont 54.000, rien que depuis janvier. Elle est, après la Suède, le deuxième pays de l’Union européenne qui accueille le plus de migrants proportionnellement à sa population. 95 % d’entre eux pénètrent via la Serbie ; 75 % sont originaires de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. Quelques milliers de Kosovars fuient également la crise économique. Pour endiguer au plus vite ce déferlement, le Premier ministre Viktor Orbán a choisi un traitement de choc : la construction d’un mur de 4 m de haut sur 175 km à la frontière serbe. « Une réponse commune de l’Union européenne à ce défi prend trop de temps et la Hongrie ne peut plus attendre. Elle doit agir », explique son ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjártó. Les travaux préparatoires, d’ores et déjà lancés, seront bouclés le 24 juin.

    Stupeur du Premier ministre serbe, Aleksandar Vučić, qui se déclare « surpris et choqué » par l’annonce de Budapest : « La solution n’est pas de dresser des murs. La Serbie ne peut pas être responsable de la situation créée par les migrants, nous ne sommes qu’un pays de transit […]. Nous leur fournissons de l’aide, de la nourriture, mais ces gens ne veulent pas rester en Serbie, ils sont de passage », ajoute-t-il, visiblement guère enthousiaste à l’idée de récupérer la patate chaude. « Cette décision ne contrevient à aucun traité international, d’autres pays ont opté pour la même solution », rétorque Péter Szijjártó. La Bulgarie prévoit d’ailleurs de prolonger de 82 km la clôture de barbelés qu’elle a installée fin 2013 à la frontière turque.

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  • KOSOVO : C’EST UN IMAM QUI LE DIT

    Quand à propos des origines ethniques du Kosovo la vérité sort de la bouche d’un imam ça vaut le coup de le faire savoir.

    Irfan Salihu, L’imam de la ville de Prizren au Kosovo s’est attiré les foudres de sa communauté pour avoir déclaré que les albanais pouvaient remercier l’Empire Ottoman d’être à l’origine de leur présence au Kosovo. D’après ses recherches, les albanais n’y représentaient en 1445 qu’1% de la population face à l’écrasante majorité de la population serbe.

    irfan-salihu

    Ce sont bien les turcs qui ont introduit les albanais au Kosovo pour leur distribuer des terres a-t-il tenu à préciser. Les responsables de la principale organisation des musulmans du Kosovo, la BIK, ont aussitôt réagi en suspendant l’imam de ses fonctions. Celui-ci aurait pu ajouter que le processus d’épuration ethnique subi au cours des siècles par les chrétiens orthodoxes du Kosovo depuis 1389, a franchi grâce à l’intervention six siècles plus tard de l’OTAN en faveur des albanais une dernière étape qui s’est traduite par l’expulsion de 250000 serbes du Kosovo.

    Source : serbianna.com

    Source Article from http://www.national-hebdo.net/KOSOVO-C-EST-UN-IMAM-QUI-LE-DIT

    http://www.altermedia.info/france-belgique/national-hebdo/kosovo-cest-un-imam-qui-le-dit_137004.html#more-137004

  • Exclusif — Interview de Serge Federbusch 3/3 : Charlie et l’esprit munichois face à l’islam

    Dernier volet de notre entretien avec Serge Federbusch. Cette fois-ci, c’est l’auteur de La Marche des lemmings, ouvrage consacré à la manipulation politico-médiatique des attentats de janvier, qui évoque avec nous cette question révélatrice de la complaisance vis-à-vis de l’islam.

    Petit détour par la politique politicienne. NKM, que vous appelez Nathalie Fiasco Morizet, se présente malgré sa campagne calamiteuse en leader de l’opposition municipale. Son arrogance, sa méconnaissance flagrante des dossiers et la désaffection de ses partisans la rendent pourtant bien peu crédible.

    NOVOpress : De l’extérieur l’opposition municipale semble inaudible : qu’en est-il réellement et pourquoi une telle absence de mobilisation politique sur des projets controversés comme le financement d’associations communautaristes ou la carte citoyenne ouvrant tous droits aux immigrants sur Paris ?

    Serge Federbusch : La droite ne croit plus à ses chances de reconquérir Paris. Elle l’a donc laissé à cette incompétente et mégalo notoire. Mais le jour où elle dévissera au niveau national, les quelques ambitieux qui souffrent dans son sillage la dévoreront toute crue !

    Cette soi-disant opposition a justement été totalement transparente lors de la mise en scène des hommages « je suis Charlie » organisés par la Mairie de Paris dès le surlendemain des attentats. Pourtant comme vous le décrivez très bien dans votre dernier livre « la marche des Lemmings » la récupération était évidente. Il fallait éviter tout doute et toute réflexion sur l’attitude du pouvoir avant et pendant ces massacres et surtout toute désignation de coupable.

    NOVOpress :: Est-ce comme pour le PS une volonté de chercher les voix du vote musulman au prix d’une lâcheté politique totale ?

    Serge Federbusch : Le clientélisme est évident comme cause explicative de l’indulgence coupable dont l’islam régressif jouit en France.

    On a l’impression d’une certaine connivence entre la droite et la gauche sur le sujet : Soutien total au communautarisme musulman (fête du ramadan à la mairie de paris, aides aux associations communautaristes, constructions de lieux de culte), gratuité et aides innombrables aux populations immigrées (transport, soins, carte de citoyen de paris ouvrant tous les droits), cités de dealers (quartier Riquet/Stalingrad, 18 371 hab. 21,5 % de chômeurs, 33,6 % d’immigrés)*, déni de toute violence immigrée (plainte contre Fox News sur les zones de non-droit à Paris).

    NOVOpress : Paris n’est-il pas en train de devenir une extension de la Seine Saint-Denis ?

    Serge Federbusch : La dualisation de Paris, entre Ouest surtaxé et Est clientélisé s’accroît et le PS dorlote naturellement les électeurs d’origine immigrée.

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    Serge Federbusch
    La marche des lemmings, Ixelles éditions

    Et après ce que vous appelez « le carnaval des importants » du 11 janvier pour la liberté d’expression et le vivre ensemble, la tête du cortège Anne Hidalgo s’enfonçait encore plus dans le cynisme et le déshonneur quelque jours plus tard en déclarant lors d’une interview à Direct Matin qu’il fallait « éviter tous les amalgames et garantir la sécurité totale des musulmans à Paris », en désignant les tueurs de Charlie comme d’anonymes « terroristes sans foi ni loi », puis portaient plainte pour diffamation contre le journal FoxNews qui dénonçait des zones de non-droit à Paris et enfin contre le dessinateur Ri7, à cause d’un dessin publié dans Riposte Laïque où on la voyait léchant des babouches d’un imam.

    NOVOpress : La théâtralisation du 11 janvier ne serait-elle pas plutôt le « carnaval des tartuffes » ?

    Serge Federbusch : C’était surtout le moment d’un double dérivatif : occulter la faillite des services de police et de renseignement et occulter la complaisance vis-à-vis de l’islam en cours de repli communautaire.

    En fait le fameux « esprit du 11 Janvier » ne fait-il pas plutôt penser à un « esprit de Vichy », où comme vous l’expliquez dans votre livre à défaut de nommer les bourreaux la foule des manifestants — victimes potentielles – s’est identifiée aux victimes symboliques : « véritable sublimation victimaire, c’est tout le groupe qui prendra la place des victimes sacrifiées de Charlie afin de ne pas parler des coupables. »
    Et comme pour Vichy, notre République s’est suicidée face à l’invasion extra Européenne, on se rassure en exaltant un esprit de sacrifice, une culpabilité collective, on trouve le soulagement dans le déni de masse, Hollande fait don de son corps à la France en marchant fièrement face à un ennemi invisible.
    Les pacifistes du « vivre ensemble » deviennent les collaborateurs du « pas d’amalgame » et le « Travail Famille Patrie » d’antan se déclame en « Diversité/antiracisme/repentance », les modernes milices antiracistes traquent au nom de ce nouvel ordre moral les déviants comme Zemmour, Onfray ou vous-même.

    NOVOpress : N’avez-vous pas l’impression d’être dans l’avant-garde de la résistance face à la capitulation des politiques dans la guerre de civilisation qui est en cours, la dernière phrase de votre livre prédisant que « tôt ou tard les lemmings vont devoir apprendre à lutter ? »

    Serge Federbusch :: C’est une sorte de nouvel esprit munichois qu’on voit se développer. À chaque moment de l’Histoire, le fascisme, la collaboration et la résistance changent de visage. C’est toute la difficulté pour l’Homme libre de savoir reconnaître ses nouveaux ennemis qui souvent prennent l’apparence d’anciens amis.

    http://fr.novopress.info/189378/exclusif-interview-serge-federbusch-33-lesprit-munichois-face-lislam/