Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 1274

  • Les trois menaces mortelles contre la civilisation européenne

     Guillaume Faye, essayiste, patriote français et européen…

    Une analyse démographique pointue. Une alerte…, une de plus !

    La première menace est démographique et migratoire et elle a l’Afrique comme visage principal et notre dénatalité comme toile de fond. La seconde menace est l’islam, comme au VIIe siècle mais pis encore. La troisième menace, cause des deux premières,  provient de l’oligarchie polico-médiatique qui infecte l’esprit public et paralyse toute résistance. La démographie est la seule science humaine exacte. La vigueur démographique d’un peuple conditionne ses capacités de prospérité et d’immigration hors de son territoire.

    La faiblesse démographique d’un peuple provoque une immigration de peuplement chez lui, ainsi que son déclin global de puissance, de rayonnement et de prospérité. Et à terme, sa disparition.

    Le risque majeur qui pèse sur l’Europe ne provient pas d’une soumission aux Etats-Unis, dont on peut toujours se libérer (*), mais de la conjonction de deux facteurs : une pression migratoire gigantesque en provenance majoritaire d’Afrique (Afrique du Nord et Afrique noire) corrélée à une dénatalité et à un vieillissement démographique considérables de l’Europe. Et, avec en prime, l’islamisation des sociétés européennes, conduite à marche forcée.

    La bombe démographique africaine

    L’Afrique dans son ensemble comptait  200 millions d’habitants en 1950 ; le milliard a été dépassé en 2010 et l’on va vers 2 milliards en 2050 et 4 milliards en 2100. Il y a quatre siècles, l’Afrique représentait 17% de la population mondiale et seulement 7% en 1900, à cause de l’expansion démographique de l’Europe et de l’Asie et de sa stagnation. Puis, à cause de la colonisation (de « civilisation » et non pas de peuplement) par les Européens, l’Afrique a connu une irrésistible poussée démographique, du fait de la baisse considérable de sa mortalité infantile et juvénile provoquée par l’hygiène, la médecine et l’amélioration alimentaire dues à la colonisation. Ce point est soigneusement caché par l’idéologie dominante repentante qui fustige le « colonialisme ». C’est cet affreux colonialisme qui a donc permis à l’Afrique toute entière de décoller démographiquement – ce qui provoque la menace migratoire actuelle. Et, après les indépendances (années 60), l’Afrique a continué à bénéficier massivement d’assistances médicales et alimentaires de la part des pays occidentaux. Ce qui a permis la continuation de son boom démographique.

    En 2014, l’Afrique représentait 16% de la population mondiale (1,138 milliards d’habitants sur 7,243 milliards) en augmentation constante. L’indice de fécondité, le nombre moyen d’enfants nés par femme, y est de 4,7, le taux le plus fort au monde. La moyenne mondiale est de 2,5. En Europe, il est inférieur à 1,5, le seuil de simple renouvellement des générations étant de 2,1. Le continent africain contient non seulement la population la plus prolifique, mais la plus jeune de la planète : 41% ont  moins de 15 ans et l’âge médian est de 20 ans. Donc la natalité est exponentielle, en progression géométrique ; l’Ouganda et le Niger sont les pays les plus jeunes du monde : 49% de moins de 15 ans.

    Mais l’espérance de vie est aussi la plus faible au monde : 57 ans contre 69 ans de moyenne mondiale. Cela n’obère pas la reproduction et garantit l’absence de vieillards à charge. En 1960, deux villes d’Afrique seulement dépassaient le million d’habitants, 25 en 2004, 57 aujourd’hui ! C’est dire  l’ampleur choc démographique. L’Afrique est donc une bombe démographique, plus exactement un énorme réservoir percé qui commence à se déverser sur l’Europe. Sans que cette dernière ne fasse rien.

    Dépopulation,  vieillissement  et invasion migratoire de l’Europe

    En Europe, la situation est exactement l’inverse : dénatalité et vieillissement. En incluant la Russie mais pas la Turquie, l’Europe comptait 742 millions d’habitants en 2013, dont 505,7 millions dans l’Union européenne – immigrés extra-européens compris. La très faible croissance démographique de l’Europe n’est due qu’à l’immigration et à la natalité supérieure des immigrés, mais le nombre d’Européens de souche ne cesse de diminuer. L’Europe représente 10,3% de la population mondiale, contre 25% en 1900, date de l’apogée absolue de l’Europe dans tous les domaines sur le reste du monde. Cette suprématie fut cassée par les deux guerres mondiales. En 1960, l’Europe représentait encore 20% de la population mondiale, mais la chute de la natalité débuta dans les années 70, en même temps que le démarrage des flux migratoires en provenance d’Afrique et d’Orient. La table était mise.

    La moyenne d’âge est aujourd’hui de 38 ans en Europe et sera – si rien ne change– de 52, 3 ans en 2050 (étude de la Brookings Institution). Le taux de fécondité s’est effondré en dessous du seuil de renouvellement des générations (2,1). En France, il est de 2, le plus fort d’Europe, mais uniquement grâce à la natalité immigrée, notre pays étant celui qui héberge et reçoit le plus d’allogènes. En Grande-Bretagne, le taux de fécondité est de 1,94, second au classement, tout simplement parce que ce pays « bénéficie » de la natalité immigrée, juste derrière la France.

    En Allemagne, le taux de fécondité s’est affaissé à 1,38 enfants par femme ; les projections indiquent que l’Allemagne, pays le plus peuplé d’Europe (81,8 millions d’habitants), en vieillissement continu, ne comptera plus en 2050 que 75 millions d’habitants, dont une proportion croissante d’extra-Européens. L’Italie connaît une situation préoccupante : c’est là où l’infécondité et le vieillissement sont les plus forts.  C’est en Ligurie (Nord-Ouest) que le rapport population âgée/population jeune est le plus fort au monde, et Gênes est la ville qui se dépeuple le plus parmi les métropoles européennes : la mortalité – par vieillesse – y est de 13,7 pour 1000, contre une natalité de 7,7 pour 1000.

    Parlons de la Russie. La Fédération a connu son pic de population à 148.689 millions d’habitants en 1990 et a baissé à 143 millions en 2005, la Banque mondiale estimant qu’en 2050, le pays ne compterait plus que 111 millions d’habitants (– 22%). Situation catastrophique. L’explication : un indice de fécondité très faible et une surmortalité chez les hommes de la population active. Mais, surprise : en 2012, la Russie a connu un accroissement net de sa population pour la première fois depuis 1992, et pas du tout à cause de l’immigration. Grâce à qui ? À M. Poutine et à sa politique nataliste.

    Risque de déclassement et de paupérisation économiques

    Mais, s’il se poursuit, ce déclin démographique de l’Europe sera synonyme de déclassement économique, de paupérisation, de perte d’influence et de puissance. En 2005, la population active européenne représentait 11,9% de la population active mondiale. Si rien ne change démographiquement, elle ne sera  plus que de 6,4% en en 2050. C’est le recul et le déficit de dynamisme économiques assurés. Le rapport actifs/ retraités, qui approche les 1/1 aujourd’hui ne sera plus, selon le FMI, que de 0,54/1 en 2050, soit deux retraités pour un actif. Équation insoluble.

    Selon l’OCDE, 39% seulement des Européens de 55-65 ans travaillent, encore moins en France. Le nombre et la proportion des Européens qui produisent ne cesse de baisser, par rapport au reste du monde. D’après le démographe et économiste William H. Frey, la production économique de l’Europe devrait radicalement diminuer dans les 40 ans à venir. En 2010, la tranche d’âge des  55–64 ans dépassait déjà celle des  15–24 ans. Selon un rapport du Comité de politique économique de l’Union européenne, la population active de l’UE diminuera de 48 millions de personnes (–16%) et la population âgée inactive et à charge augmentera de 58 millions (+77%) d’ici 2050. Explosif.

    En 2030, la population active de l’UE sera de 14% inférieure au niveau de 2002. Il est trop tard pour corriger, même en cas de reprise démographique miraculeuse dans les prochaines années. Les économistes crétins disent que cela va au moins faire refluer le chômage : non, cela va augmenter le nombre de pauvres, du fait de la diminution de l’activité productrice (PIB). En effet, en 2030, la capacité de consommation des Européens (revenu disponible) sera de 7% inférieure à celle d’aujourd’hui, à cause du vieillissement. Pour répondre à ce défi économique, les institutions européennes et internationales, comme les milieux politiques européens, en appellent à l’immigration. Nous verrons plus bas que cette solution est un remède pire que le mal.

    Extension du domaine de l’islam

    En 2007, le Zentralinstitut Islam Archiv Deutschland estimait à 16 millions le nombre de musulmans dans l’UE (7% de la population) donc 5,5 millions en France, 3,5 millions en Allemagne, 1,5 en Grande Bretagne et un million en Italie comme aux Pays-Bas. Du fait des flux migratoires incontrôlés et en accélération depuis cette date, composés en grande majorité de musulmans qui, en outre, ont une natalité bien supérieure à celle des Européens, ces chiffres doivent être multipliés au moins par deux ; d’autant plus que le nombre de musulmans est systématiquement sous-estimé par les autorités qui truquent les statistiques pour ne pas donner raison aux partis « populistes » honnis. Le nombre de musulmans dans l’Union européenne dépasse très probablement les 30 millions – environ 15% de la population– et l’islam est la seconde religion après le christianisme. Le premier progresse très rapidement, le second décline.

    De plus, les musulmans, en accroissement constant, ont une structure démographique nettement plus jeune et prolifique. Et il ne s’agit pas d’un islam tiède, « sociologique », mais de plus en plus radical, conquérant, offensif. Le risque d’attentats djihadistes, en hausse continue et qui vont évidemment se multiplier, sans que cela n’incite le moins du monde les gouvernements européens décérébrés à stopper les flux migratoires invasifs, n’est pas pourtant le plus grave. Le plus grave, c’est l’islamisation à grande vitesse des pays européens, la France en premier lieu, ce qui constitue une modification inouïe du soubassement ethno-culturel de l’Europe, surgie avec une rapidité prodigieuse en à peine deux générations et qui continue irrésistiblement dans l’indifférence des oligarchies.

    Ce bouleversement est beaucoup plus inquiétant que la foudroyante conquête arabo-musulmane des VIIe et VIIIe siècle, du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et d’une partie de l’Europe méditerranéenne,  essentiellement militaire. Car, à l’époque, les Européens avaient de la vigueur et une capacité démographique, qui a permis de limiter puis de repousser l’invasion. Aujourd’hui, il s’agit de la pire des invasions : apparemment pacifique, par le bas, reposant sur le déversement démographique migratoire.

    Mais elle n’est pas si pacifique que cela. Bien que les masses de migrants clandestins, jamais contrés ni expulsés, aient d’abord des motivations économiques ou le désir de fuir l’enfer de leur propre pays (pour l’importer chez nous), ils sont instrumentalisés par des djihadistes qui n’ont qu’un seul objectif : la conquête de l’Europe et sa colonisation par l’islam, réponse cinglante au colonialisme européen des XIXe et XXe siècle.

    Les plus lucides sont, comme bien souvent, les Arabes eux-mêmes. Mashala S. Agoub Saïd, ministre du Pétrole du gouvernement non reconnu de Tripoli (Libye) déclarait au Figaro (02/06/2015), à propos des foules de migrants clandestins  qui traversent la Méditerranée : «  le trafic est entretenu par les islamistes qui font venir les migrants de toute l’Afrique et du Moyen Orient.[…] Daech enrôle les jeunes, leur enseigne le maniement des armes, en échange de quoi l’État islamique promet à leur famille de faciliter leur passage de la Méditerranée pour entrer en Europe. » Il y a donc bel et bien une volonté d’invasion de l’Europe, parfaitement corrélée au djihad mené en Syrie et en Irak, et au recrutement de musulmans d’Europe. Le but est de porter la guerre ici même. En s’appuyant sur des masses de manœuvre toujours plus nombreuses installées en UE.

    La possibilité du djihad en Europe

    Il faut s’attendre, si rien ne change, à ce que, au cours de ce siècle, une partie de l’Europe occidentale ressemble à ce qu’est le Moyen Orient aujourd’hui : le chaos, une mosaïque ethnique instable et ingérable, le « domaine de la guerre » (Dar-al-Suhr) voulu par l’islam, sur fond de disparition (de fonte, comme un glacier) de la civilisation européenne ; et bien entendu, de paupérisation économique généralisée.

    Un signe avant-coureur de la future et possible soumission des Européens à l’islam et de leur déculturation (infiniment plus grave que l’« américanisation culturelle ») est le nombre croissants de convertis. Exactement comme dans les Balkans du temps de la domination des Ottomans : la conversion à l’islam relève du « syndrome de Stockholm », d’un désir de soumission et de protection. Selon l’Ined et l’Insee (chiffres, comme toujours, sous-estimés) il y aurait déjà en France entre 110.000 et 150.000 converti(e)s au rythme de 4.000 par an.

    Le converti fait allégeance à ses nouveaux maîtres et, pour prouver son ardeur de néophyte, se montre le plus fanatique. Presque 20% des recrutés pour l’équipée barbare de l’État islamique (Daech) sont, en Europe, des convertis. Ils sont issus des classes moyennes d’ancienne culture chrétienne– jamais juive. On remarque exactement le même symptôme – de nature schizophrène et masochiste– que dans les années 60 et 70 où les gauchistes trotskystes ou staliniens provenaient de la petite bourgeoisie. Il faut ajouter que les jeunes filles autochtones qui se convertissent à l’islam, dans les banlieues, le font par peur, pour ne plus être harcelées. Summum de l’aliénation.

    Un sondage de l’institut britannique ICM Research de juillet 2014 fait froid dans le dos. Il révèle que l’État islamique (Daech), dont la barbarie atteint des sommets, serait soutenu par 15% des Français (habitants de la France, pour être plus précis) et 27% chez les 18-24 ans ! Qu’enseignent ces chiffres ? D’abord qu’une majorité des musulmans présents en France ne sont pas du tout des « modérés » mais approuvent le djihad violent. Ensuite que 27% des « jeunes » approuvent Daech ; ce qui donne une idée de l’énorme proportion démographique des jeunes immigrés musulmans en France dans les classes d’âge récentes, peut-être supérieure déjà à 30%. Enfin, comme le note Ivan Rioufol (Le Figaro, 05/06/2015) à propos de ce « stupéfiant sondage », il est possible que l’ « islamo-gauchisme » de jeunes Européens de souche, convertis ou pas, expliquent ces proportions, mais, à mon avis, pas entièrement.

    Bien entendu, pour casser le thermomètre, l’oligarchie politico-médiatique a enterré ce sondage, photographie très ennuyeuse de la réalité, ou répète qu’il est bidon. On se rassure et l’on ment – et l’on se ment – comme on peut. Nous sommes assis sur un tonneau de poudre. L’ « assimilation » et l’« intégration » ne sont plus que des contes de fées. L’incendie est aux portes.

    Seule solution : la forteresse Europe

    La troisième menace qui plombe les Européens vient d’eux mêmes, de leur anémie, plus exactement celle de leurs dirigeants et intellocrates qui, fait inouï dans l’histoire, organisent ou laissent faire depuis des décennies, l’arrivée massive de populations étrangères (n’ayant plus rien à voir avec de la « main d’œuvre ») souvent mieux traitées par l’État que les natifs.  L’idéologie de l’amour inconditionnel de l’ « Autre », préféré au « proche », cette xénophilie, gouverne ce comportement suicidaire et provient d’une version dévoyée de la charité chrétienne.

    La mauvaise conscience, la repentance, la haine de soi (ethnomasochisme) se conjuguent avec des sophismes idéologiques dont les concepts matraqués sont, en novlangue : ouverture, diversité, chance-pour-la-France.  vivre–ensemble, etc. Bien que le peuple de souche n’y croie pas, l’artillerie lourde de l’idéologie dominante paralyse tout le monde. D’autant plus que, comme le démontre un dossier de Valeurs Actuelles(04–10/06/2015), la liberté d’expression sur les sujets de l’immigration et de l’islam est de plus en plus réprimée. Exprimer son opinion devient risqué, donc on se tait, le courage n’étant pas une vertu très partagée. Partout, les musulmans et autres minorités – qui demain n’en seront plus – obtiennent des privilèges et des exemptions illégales ; partout ils intimident ou menacent et l’État recule.

    Donc, pour l’instant, la solution de l’arrêt définitif des flux migratoire, celle du reflux migratoire, de l’expulsion des clandestins, de la contention et de la restriction de l’islamisation n’est pas envisagée par les dirigeants, bien que souhaitée par les populations autochtones. Ce qui en dit long sur notre « démocratie ». Mais l’histoire est parfois imprévisible…

    Compenser le déclin des populations actives européennes par une immigration accrue (solution de l’ONU et de l’UE) est une aberration économique. Le Japon et la Chine l’ont compris. La raison majeure est que les populations immigrées ont un niveau professionnel très bas. La majorité vient pour être assistée, pour profiter, pour vivre au crochet des Européens, pour s’insérer dans une économie parallèle, bas de gamme voire délinquante. Il n’y a aucun gisement économique de valeur chez les migrants, qui coûtent plus qu’ils ne produisent et rapportent, sans parler du poids énorme de la criminalité, à la fois financier et sociologique. Les exceptions confirment la règle.

    Le choix de l’aide massive au développement pour l’Afrique, qui stopperait l’immigration (thèse de J-L. Borloo), est absurde et s’apparente à un néo-colonialisme qui n’a jamais fonctionné. Pour une raison très simple : on aura beau investir des milliards en Afrique et au Moyen-Orient, ça n’empêchera jamais les guerres endémiques, l’incurie globale de ces populations à se gouverner, leurs ploutocraties de voleurs et de tyrans à prospérer et leurs populations à rêver d’Europe et à fuir. C’est atavique. Et les rêves idiots, américains et européens, de conversion à la « démocratie » de ces peuples s’écrasent contre le mur du réel.

    La seule solution est donc la loi du chacun chez soi, ce qui supposerait un abandon (révolutionnaire) de l’idéologie des Droits de l’homme qui est devenue folle. Cela nécessiterait l’arrêt de la pompe aspirante des assistances et aides multiples. Tout migrant qui entre en Europe (soit en mode « boat people », soit par avion avec un visa) ne devrait bénéficier d’aucun droit, d’aucune aide, aucune subvention ; il serait immédiatement expulsé, s’il est illégal, comme cela se pratique dans 90% des pays du monde membres de l’ONU. Ces mesures sont beaucoup plus efficaces que la protection physique des frontières. Sans cette pompe aspirante de l’Eldorado européen, il n’y aurait aucun boat people en Méditerranée ni de faux touristes qui restent après expiration de leur visas ou de pseudo réfugiés qui demeurent après le rejet de leur demande d’asile.

    Argument idiot de la vulgate du politiquement correct : mais l’Europe va s’enfermer dans les bunkers de frontières ! Oui. Mieux valent les frontières fermées que le chaos des frontières ouvertes. La prospérité, la puissance, l’identité, le rayonnement n’ont jamais dans l’histoire été produits par des nations et des peuples ouverts à tous les vents. De plus, politiciens et intellectuels assurent que la cohabitation ethnique se passe parfaitement bien, ce qui est vrai dans les beaux quartiers où ils résident (et encore…) et où les allogènes sont très peu nombreux, mais totalement faux dans le reste du pays. Le mensonge, le travestissement de la réalité ont toujours été la marque des majordomes des systèmes totalitaire : « tout va bien, Madame la Marquise ».

    Le Tribunal de l’Histoire ne fait pas de cadeau aux peuples qui démissionnent et surtout pas à ceux qui laissent une oligarchie suivre une politique radicalement contraire à leurs souhaits, méprisant la vraie démocratie. Le principe de responsabilité vaut pour les nations autant que pour les individus. On ne subit que ce à quoi l’on a consenti. Face à ces menaces, pour de simples raisons mathématiques et démographiques, il faut prendre conscience qu’il est encore temps mais pour peu de temps encore. Il faut se réveiller, se lever, se défendre. Après, ce sera plié. Le rideau tombera.

    Guillaume Faye, 8/06/2015

    Note de la rédaction :

    (*) C’est vite dit, car cette soumission est une des causes qui « provient de l’oligarchie polico-médiatique qui infecte l’esprit public et paralyse toute résistance ».

    Source : : Blog de Guillaume Faye

    http://www.polemia.com/les-trois-menaces-mortelles-contre-la-civilisation-europeenne/

  • Un sénateur « Les Républicains » pour le financement public des mosquées

    François Grosdidier, sénateur « Les Républicains », a pris la parole hier soir au Sénat hier soir, pour expliquer, comment il a financé la construction d’une mosquée, avec l’argent public, dans sa commune de Woippy, en Moselle. Cette décision a fait suite aux prières de rue répétées dans cette commune. Il promeut, dans son discours, le rattrapage du nombre de mosquées par rapport aux églises notamment. Reconstituons son syllogisme : au nom de la neutralité républicaine, il faut que toutes les religions soient mises sur un pied d’égalité. Or, selon lui, interdire les financements publics et les financements étrangers pour les mosquées revient de facto à priver de culte les musulmans en France : les musulmans appartiennent à des catégories défavorisées, incapables de financer elles mêmes leurs mosquées. Donc, il faut que l’État subventionne la construction de mosquées.
    Toute la duplicité du parti « Les Républicains » est mise à jour.

    http://fr.novopress.info/

  • La Dissidence française : Bilan du rassemblement pour Calais

    calais5

    Le dimanche 7 juin dernier, une centaine de militants patriotes, nationalistes et dissidents se sont rassemblés à Calais pour soutenir l’action de Kevin Reche et du collectif Sauvons Calais contre l’immigration sauvage et clandestine. Étaient notamment présents : Yvan Benedetti, représentant Jeune Nation ; Kevin Reche, pour le collectif Sauvons Calais ; Thomas Joly, pour le Parti de la France ; le sulfureux pamphlétaire Daniel Conversano ; et Vincent Vauclin pour la Dissidence Française.

    Voici le texte de l’intervention de Vincent Vauclin lors de ce rassemblement historique :

    « Mes chers camarades, je serais bref : il est pour nous inacceptable que la ville de Calais et ses habitants soient pris en otages, victimes des délires cosmopolites d’une oligarchie complètement déconnectée du réel, victimes de l’anarchie migratoire et du laxisme délirant des autorités.

    Oh bien sur, nous serons accusés de xénophobie, de racisme, de véhiculer la « haine », par ces élites politico-médiatiques toujours prompts à nous donner des leçons, à nous attaquer, à nous diffamer.

    Qu’ils nous montrent l’exemple, dans ce cas ! Qu’ils les accueillent tous ces migrants dans leurs beaux appartements du XVIème arrondissement de Paris !

    En attendant, nous nous organisons. Malgré leur interdiction, nous sommes présents aujourd’hui, comme nous l’étions hier, et comme nous le serons demain, pour dénoncer ce scandale qui dure trop longtemps.

    Mais nous ne sommes pas qu’une force d’opposition, nous sommes aussi une force de proposition ! Ainsi, jeudi dernier, et pour la première fois, quatre organisations nationalistes et patriotes se sont rassemblées autour d’un programme commun : le Plan d’urgence pour Calais, qui fut cosigné par le Parti de la France, le collectif Sauvons Calais, Jeune Nation, et la Dissidence Française.

    Ce plan d’urgence tient en quatre points, et vous pourrez le retrouver aisément sur Internet. Je les résumerai rapidement :

    1. Nous exigeons l’intervention immédiate des forces de l’ordre pour procéder à l’interpellation et à l’expulsion de l’ensemble des immigrés clandestins. Nous demandons également la création de Comités d’Autodéfense Populaire, en concertation avec les forces de l’ordre, afin de permettre aux Calaisiens de se défendre par eux-même.

    2. Nous exigeons la dissolution immédiate des associations immigrationistes qui, par leurs actions, se rendent complices des passeurs, du viol de la Loi Française, et des conséquences dramatiques associées.

    3. Nous exigeons l’arrêt immédiat de l’immigration légale et clandestine, la restauration de nos frontières nationales, et donc évidemment, la suspension des accords de Schengen.

    4. Nous exigeons l’organisation sans délai d’une politique de remigration, fondée notamment sur une révision rétroactive des conditions d’attribution de la nationalité Française, sur l’expulsion des criminels étrangers, et sur l’arrêt des pompes aspirantes de l’immigration (allocations sociales et familiales).

    Mes chers camarades, je vous remercie de votre présence, de votre attention, je vous rappelle que vous pouvez retrouver ce Plan d’urgence pour Calais sur Internet. Je vous invite à le télécharger, à l’imprimer, à le diffuser autour de vous, et à soutenir l’action de Kevin Reche et de son collectif, Sauvons Calais. Merci. »

    Galerie :

    Notre Plan d’urgence pour Calais :

     

    notreplandurgencepourcalais

     

    http://la-dissidence.org/2015/06/11/bilan-du-rassemblement-pour-calais/separateur

  • La France à l’heure du ramadan pour tous

    Et dire qu'il y en a encore pour nous expliquer que le Grand Remplacement et l’islamisation de l’Europe relèvent d'un simple fantasme dénué de sens...

    C’est bientôt parti pour un mois de prosélytisme islamique en Europe : le ramadan devrait débuter aux alentours du 18 juin si les astronomes musulmans se mettent d’accord. Cette islamisation de la sphère publique est aujourd’hui largement relayée par les médias et l’industrie de la grande distribution. Pour eux, seuls comptent l’audience et le business. Et qu’importe si ces initiatives mercantiles révèlent, avant tout, la réalité de l’immigration massive qui frappe le continent européen.

    Difficile, donc, d’échapper à ces opérations commerciales qui donnent l’impression de vouloir nous faire vivre à l’heure du ramadan pour tous. En France, Leader Price publie, à nouveau, un catalogue estampillé « spécial ramadan » et annonce vouloir frapper fort sur les prix des produits halal. Mais nous pouvons compter sur l’ingéniosité des professionnels du marketing pour trouver de nouvelles idées susceptibles d’attirer la clientèle musulmane.

    Monoprix avait bien proposé un Quizz spécial ramadan avec des publicités sur lesquelles étaient représentés des mosquées et des minarets. De son côté, le magasin Carrefour de Flins-sur-Seine, à quarante kilomètres de Paris, n’a pas hésité à habiller ses mannequins d’un voile islamique. Quant à Auchan, les clients auront peut-être encore la chance d’assister à des spectacles de danse orientale ou de déambuler autour de stands facilement identifiables grâce à la présence d’un chameau en peluche.

    Lire la suite 

  • Forsane Alizza : les cavaliers de la haine (Présent 8371)

    Appels au meurtre, listes noires, stocks d’armes, manuels terroristes… Alors que les éléments à charge s’accumulent contre lui, Mohammed Achamlane, jugé depuis lundi avec 13 autres membres du groupe islamiste Forsane Alizza (« Les cavaliers de la fierté »), se défend aujourd’hui de toute « inspiration terroriste » et affirme avoir juste voulu défendre un « islam décomplexé ». Un « islam décomplexé » façon État islamique…

    « Apprendre à être des moudjahidin »8371-P1

    Au centre de ce procès, Forsane Alizza, créé en 2010 par ce Franco-Tunisien aujourd’hui âgé de 37 ans. Un groupe qui a rapidement attiré l’attention de la DCRI, dont l’enquête allait établir qu’Achamlane recrutait des « lieutenants » régionaux afin de leur « apprendre à être des moudjahidin ». Accusé de faire « la promotion de la lutte armée », le groupe allait être dissous en janvier 2012. Ce qui ne l’a pas empêché de poursuivre ouvertement ses activités. En mars 2012, Achamlane s’est même félicité des carnages commis par Merah, en jurant que « par Allah tout-puissant, on va lui mettre des cicatrices à la France » ! Ce qui, tout de même, a conduit les enquêteurs à interpeller une vingtaine de membres du groupe, dont son chef.
    Lors des perquisitions menées chez celui-ci, ils ont mis la main sur un véritable arsenal, des guides de fabrication d’explosifs ainsi que plusieurs fichiers sur lesquels figuraient une dizaine de commerces juifs, ou encore les adresses et numéros de téléphone de nombreuses personnalités politiques et médiatiques. Certains mis en examen ont même affirmé qu’Achamlane, outre une attaque contre Libération, projetait d’éliminer deux magistrats lyonnais et le responsable du Bloc identitaire, Fabrice Robert.

    « On ne va pas laisser nos femmes et nos enfants se faire égorger ! »

    Bref, un fou d’Allah pur jus, qui n’a toutefois pas hésité à expliquer lundi que Forsane Alizza avait pour seul but « l’autodéfense » face à la multiplication des « attaques islamophobes ». En effet, a déclaré très sérieusement Achamlane, « on ne va pas laisser nos femmes et nos enfants se faire égorger ! » On croit rêver… Quant à sa pratique religieuse, il a expliqué – très justement – « qu’il n’y a pas d’islam radical ou modéré, il y a l’islam authentique, décomplexé ». Façon EI, quoi.
    D’ailleurs, l’un des sympathisants du groupe, Omar Diaby, s’est depuis illustré en devenant le principal recruteur de « Français » pour Al-Nosra. Quant au seul mineur de la structure, Reda Bekhaled, il a été, lui, mis en examen en juillet dernier pour avoir organisé le départ de jeunes filles vers la Syrie.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/page/2/

  • Bernard Cazeneuve réaffirme les aides des collectivités et mairies aux mosquées

    Vidéo puliée par oumma.tv dans laquelle le ministre de l’intérieur affirme devant un parterre de musulmans la volonté des collectivités d’aider matériellement le culte musulman en France… A peine croyable…

     

     http://www.contre-info.com/

  • « Droit vers le désastre »

    Le PS tenait son congrès cette fin de semaine à Poitiers dans une ambiance globale  de consensus implicite  entre les différents courants, seul moyen d’atténuer la raclée que le parti  s’apprête de nouveau à recevoir dans  les urnes lors des régionales en décembre prochain. Selon le dernier sondage Ifop pour le JDD, il se  trouve à peine un Français sur quatre pour juger que le PS possède  « des dirigeants de qualité », «  un projet pour la France », ou  « est proche de leurs préoccupations »…Dans ce même journal, l’ex ministre Arnaud Montebourg tire de nouveau à boulet rouge sur le duo Hollande-Valls soulignant que la   politique menée par le gouvernement conduisait la France « droit vers le désastre ». Lors de son discours, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, n’a pas  manqué de fustiger l’opposition nationale et le discours de nombreuses personnalités du parti  Les Républicains , calqué sur celui du FN. M. Camabdélis s’est ainsi ému de ce que Nicolas Sarkozy  laisse  Christian Estrosi  dire qu’ « une carte d’identité ne suffit pas à être français » ou encore que certains musulmans  sont « la cinquième colonne du terrorisme en France » reprenant ici  les propos du député frontiste  Aymeric Chauprade. Or, affirme le responsable socialiste, soutenir ce discours n’est pas « un acte républicain ». M. Cambadélis feint de  découvrir que comme à chaque fois que le FN  est en dynamique électorale, la droite  reprend ses formules, son discours, voire des points de  son  programme  pour mieux les  oublier en arrivant au  pouvoir.

    Cela fait trente ans que les dirigeants des  différentes hypostases de la  droite,    RPR,  UMP, aujourd’hui LR, promettent l’arrêt des flux massifs d’immigration…qui ont battu des records sous le quinquennat  Sarkozy. D’autres au contraire, pour  des questions de cuisine interne,  de tactique , de  positionnement  politicien, renoncent  aujourd’hui   à  la fermeté qu’ils affichaient hier.

    C’est le cas d’Alain Juppé, qui vise la captation de la clientèle centriste pour  l’emporter face à Sarkozy  lors de primaires. Un article du Point a eu la bonne idée de rappeler les propos tenus par M. Juppé dans Lui en octobre 1990. Il était alors  député de Paris, et évoquait  les problèmes d’immigration  « auxquels il est confronté dans le 18e arrondissement » de la capitale.

     « C’est un problème permanent et gigantesque » disait-il.  «Il y a beaucoup d’écoles de ma circonscription où 80 à 90 % des petits enfants qui sont dans les classes primaires sont d’origine étrangère et souvent assez peu francophones (…). J’ai, à l’heure actuelle, dans mon arrondissement, des quartiers très chauds où la coexistence entre les communautés devient de plus en plus difficile, parce que les gens ont le sentiment que ça continue à se dégrader. Si on pouvait leur dire : Bon, maintenant, on a arrêté le flux, on va essayer de vivre en bonne intelligence…, les Français de ces quartiers, qui ne sont pas spontanément racistes, seraient tout à fait prêts à jouer le jeu avec des populations venues d’ailleurs. Mais ils ont le sentiment que ça continue et qu’ils sont totalement submergés.»

    Une submersion qui n’est pas un fantasme.  M. Juppé en  est indirectement responsable ces dernières années, en tant  que ministre des Affaires étrangères  de Nicolas Sarkozy  ayant validé le plan de  liquidation du régime Libyen  en 2011 avec la complicité de BHL, ce qui a entraîné le  chaos que l’on sait. Les côtes de la Libye voient ainsi le départ chaque jour de milliers de clandestins qui attendent d’être arraisonnés par les navires européens…afin  d’être débarqués en Italie.

    Rien que cette fin de semaine, 6000 migrants sur des rafiots de fortune ont été secourus par « la flotte internationale en Méditerranée ». Sans évoquer ici le cas de  l’Espagne et de la Grèce,  ils sont   50 000   depuis janvier à avoir gagné l’Italie. Les centres d’hébergement transalpins qui accueillent déjà  officiellement 84 000 immigrés en provenance d’Afrique  ont atteint leur seuil de saturation. La situation de submersion est telle que trois régions italiennes ont annoncé qu’elles refuseraient désormais tour nouvel « arrivage » imposé par le gouvernement.

     L’année dernière,  le coût pour le contribuable italien de l’accueil des 174 000 clandestins ayant quitté les côtes de la Libye –ils n’étaient  selon les chiffres officiels « que » 23.719 en 2002- a  atteint 800 millions d’euros,  l’aide de l’UE, se montant à  45 millions d’euros. D’ores et déjà cette immigration là est en hausse de 10% cette année et devrait atteindre fin 2015 le chiffre de 200 000 réfugiés rien que chez nos voisins italiens.

    Une analyse froide et objective de la situation, ce que l’on demande à tous dirigeants politiques dignes de ce nom,  commanderait bien évidemment d’en finir avec des mesures qui consistent à écoper la mer avec une petite cuillère. C’est-à-dire, au nom même de considérations humanistes, pourtant brandies par les têtes molles qui tentent de gérer cette invasion, de faire preuve de fermeté. Il s’agit de refouler et de ramener systématiquement sur les côtes africaines  les migrants, souvent  malheureuses  victimes des mafias de passeurs,  dont un nombre non négligeable  trouve la mort en essayant de gagner l’Europe.

    Une fermeté qui a été celle  du gouvernement  australien confronté à une  immigration clandestine  de même nature, et qui a été payante. Et qui serait d’autant plus légitime en cette période de crise qui frappe durement des dizaines de millions d’Européens, sans même parler des risques d’infiltration de militants djihadistes  qui pourraient tenter de se fondre dans la masse des réfugiés  accueillis.

    Or, il se sait en Afrique qu’un clandestin recueilli par les navires européens, arrivant en Italie, à toutes les chances de rester et de gagner ensuite  les autres pays de l’UE. Fabrice Leggeri, le patron de Frontex,  l’Agence européenne de surveillance des frontières, a avoué  qu’en Libye, un million de personnes sont « prêtes à embarquer pour l’Italie. »

    Il conviendrait donc  de changer radicalement de braquet, de prendre des mesures à la hauteur de la menace,  comme le préconisait une nouvelle fois  Bruno Gollnisch dans sa vidéo enregistrée depuis le parlement  européen  et mise en ligne le 28 mai sur ce blogue. Faute de quoi…

    http://gollnisch.com/2015/06/08/droit-vers-le-desastre/

  • Clandestins : tous irresponsables !

    L’immigration coûte plus de 80 milliards d’euros à la France, selon le rapport d’André Posokhow. Elle coûte encore plus à notre civilisation, menacée d’explosion par le communautarisme. Il est donc urgent d’appliquer une politique semblable à celle de l’Australie en raccompagnant les bateaux de migrants à leur point d’origine.

    Dans une tribune publiée dans Le Monde, Cécile Duflot perd pied et estime que la politique du gouvernement en matière migratoire est un « Waterloo moral ». Plus loin, au milieu d’un laïus internationaliste pro-immigration caractéristique de sa famille de pensée, Duflot lâche la « bombe » : « Il est grand temps de résister au vent mauvais de la xénophobie qui souffle sur tout le continent européen et inspire de bien mauvaises solutions aux gouvernants. »

    Vivons-nous sur la même planète ? Sur la mienne, l’Europe est littéralement envahie et incapable d’endiguer un phénomène mortel et destructeur, qui ne rend pas plus service à l’Afrique qu’au Vieux Continent. Cécile Duflot en appelle à « notre humanité » ; pourtant, c’est en faisant appel à mon humanité que je lui réponds que nous ne devons plus céder face aux flux migratoires, au risque, comme le dit Viktor Orbá, de voir sombrer l’Europe et les nations constituées qui la découpent. Le « Waterloo moral » serait de voir la France se résoudre, impuissante, à subir une immigration non consentie. D’autant plus que c’est le dernier moment pour être ferme, la démographie africaine étant exponentielle.

    Lire la suite

  • Émeutes de Tourcoing : La peur politique du rapport de forces

    Il aura fallu quelques jours pour avoir quelques images. Au Figaro, ce fut service minimum. Nous étions à quatre journées d'émeutes mais les chiens de garde du système, les journaleux n'en disent rien. Qui peut encore aujourd'hui lire les journaux ? Surement pas ceux qui habitent ces quartiers et qui voient le suprême mépris dans lequel on les laisse.

    Alors comment voulez-vous que l'on réagisse face à ces impuissances avouées? En adorant la police ! Surtout pas. Nous sommes en France dans un Etat de droit où depuis des années des zones entières sont sous le contrôle des trafiquants où les garants de la sécurité des citoyens n'ont, en fait, pas le droit d'entrer, pire même, ils ne veulent plus entrer (c'est le cas par exemple à Villeurbanne). 

    Mais au fait que craignent leurs donneurs d'ordre ?

    Journalistes, politiques et forces de l'ordre craignent le rapport de force et ce, même après le 7 janvier dont on vient d'apprendre que les proches des victimes n'ont toujours pas été indemnisés. Préfets et procureurs, le ministre de l'intérieur sont tous muets quand une ville comme Tourcoing est en émeute durant quatre jours obligeant à fermer quelque temps la frontière avec la Belgique. Vous l'avez su ? Non ! Parce qu'ils craignent que cela se sache, que cela se diffuse comme une traînée de poudre, que cela provoque l'étincelle qui embrasera les banlieues rebelles. Au Ministère de l'Intérieur, on souhaiterait plutôt un été pluvieux et on serait presque capable d'en appeler au projet Haarp, si c'était possible !

    Ainsi, tous les week-ends, un jeune poursuivi qui chute de son scooter ou envoie sa voiture dans un arbre et c'est l'émeute qu'il faut cacher. Alors, tous les soirs, les rondes de police évitent les malfrats mais rackettent les citoyens solvables. On craint l'explosion au point de faire, comme chez les "Ripoublicains" des colloques à huis clos sur l'Islam ou de fermer les yeux sur les gros dealers.

    Et puis, il y a les armes. D'après le Ministère de l'Intérieur, 30 000 armes dont 15 000 kalachnikovs se trouveraient dans les banlieues. Un chiffre qui est forcément minimisé quand on sait que 3 à 7 millions d'armes circulent illégalement en France. Or, après les attentats de janvier, aucune opération d'ampleur nationale - une opération qui pourtant s'impose - n'a été engagée sur le trafic d'armes. A l'inverse, les trafiquants d'armes se sont réorganisés et structurés dans de nouvelles filières libyennes et syriennes.

    En fait, le rapport de force fait trembler en coulisses les autorités. Selon les derniers chiffres, la Police nationale compte plus de 120 000 actifs quand la gendarmerie en dénombre près de 100 000. En cas de pépin, cela ne sera pas suffisant. Faudra-t-il alors en appeler à la Légion comme le préfet de Mayotte l'a fait ce week-end ? Elle est ailleurs et ce serait alors un autre État.

    La peur du rapport de force auquel, tôt ou tard, nos gouvernants n'échapperont pas malgré leurs conceptions antiracistes forcenées, explique qu'il n'y a pas de sécurité territoriale dans certains quartiers et aussi plus de presse. La peur du conflit ou la volonté cynique d'entretenir des tensions, voilà la raison de la lâcheté politique, mais aussi du vide sidéral de la presse française.

    Que disent les élus de Tourcoing, qu'ont-ils rappelé aux journalistes lors de leur dernier conseil municipal ? Que les auteurs des émeutes ne sont « pas des jeunes mais des délinquants » mais...la police poursuit-elle encore les délinquants?

    source : Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFupAyulysXnbvmeK.shtml