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immigration - Page 1303

  • Complices de l’islamisme: il faudra rendre des comptes un jour…

    Comment ne pas se souvenir de cette phrase d’Alain Juppé, l’homme qui remit la Légion d’honneur à l’imam UOIF de Bordeaux Tareq Oubrou : "L’islam est aujourd’hui la deuxième religion de France, et il n’est pas question de la stigmatiser."

    À Amsterdam, le 30 octobre 2010, lors d’une manifestation de soutien au député hollandais Geert Wilders, traîné devant les tribunaux pour avoir dénoncé l’islamisation de son pays, l’homme politique britannique Paul Weston tenait ces propos : « Laissez-moi vous dire ceci, à vous tous, menteurs et traîtres carriéristes socialistes. Vous détenez le pouvoir maintenant, mais dans une décennie, nous détiendrons le pouvoir et nous vous demanderons des comptes. Nous vous traînerons devant un tribunal du style Nuremberg où vous serez jugés pour haute trahison, et pour la première fois depuis longtemps, nous serons vos juges. »

    Je ne pouvais m’empêcher de penser à ces paroles, au lendemain des nouveaux attentats de Copenhague, quand je lisais que le matin même de la tuerie, notre ministre de l’Intérieur, toute honte bue, osait, en voyage au Maroc, tenir ces propos de soumis : « Je veux redire avec force notre condamnation la plus sévère des actes antimusulmans qui ont suivi les attentats. »

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  • 21 Coptes assassinés et attentat au Danemark : inégalité de traitement

    Alors que BFM et iTélé ont traité en boucle le sujet de l'attentat qui a lieu hier au Danemark, Bernard Antony s'interroge sur la moindre médiatisation de l'assassinat de 21 Coptes par l'Etat islamique, crime particulièrement odieux et diffusé par vidéo, dans laquelle le message est pourtant clair et vise spécifiquement les Chrétiens : "Message signé avec le sang adressé à la nation de la croix"

    "D’évidence, la décapitation de 21 chrétiens coptes en Libye par les barbares de l’État islamique ne soulève pas la même intensité d’indignation médiatique que celle suscitée par d’autres odieux assassinats en Europe ou en Amérique

    De même, s’interrompt bien vite le suivi des abominations et enlèvements perpétrés par les hordes de Boko-Haram. Ceci est profondément regrettable. Faut-il parler d’une inégalité de traitement, inconsciente peut-être, mais réelle selon l’origine ethnique ou religieuse des victimes ? 

    Peut-être aussi ne veut-on pas évoquer l’accablante responsabilité de la politique à l’égard de ce pays du gouvernement français de M. Nicolas Sarkozy avec M. Juppé comme ministre des Affaires Étrangèreset Bernard-Henri Lévy comme principal instigateur ? On se souvient trop peu de ce que le 26 août 2011 M. Juppé n’hésita pas à déclarer au quotidien Le Parisien avec l’assurance hautaine qui le caractérise : 

    « L’opération française en Libye est un investissement sur l’avenir» (sic !). 

    Le même Juppé précédemment, le 6 mars 2011, avait, on s’en souvient aussi, exprimé combien étaient « intéressants » les Frères musulmans qu’ils avait rencontrés au Caire. Pour une telle suite d’inepties, dans d’autres pays on aurait sinon invité M. Juppé à se faire « hara-kiri », du moins à avoir la décence de ne plus prétendre à des responsabilités gouvernementales

    Chrétienté-Solidarité formule des vœux pour que le général Sissi puisse poursuivre son œuvre de libération de l’Égypte de la dictature des Frères musulmans hélas très implantés à Bordeaux (...) 575x194xisis-message-blood-575x194_jpg_pagespeed_ic_0VbrVeM3XEx_XAVapyXw
    Comme le souligne justement Yves Daoudal sur son blog sur le même sujet :

    "Il faudrait mettre Sarkozy et BHL en première ligne. Ou au moins les juger. Car, si les mots ont un sens, le renversement et l’assassinat de Kadhafi ont été un crime contre l’humanité."

    Philippe Carhon

  • Padamalgam : Le Monde s'indigne

    Le Monde ne s'indigne pas des meurtres à répétition commis par des adeptes de l'islam. Non : Le Monde s'indigne du... "racisme" diffus de ceux qui osent utiliser ce néologisme :

    "Depuis deux jours, les hommages des internautes français aux attentats survenus le 14 février au Danemark sont pollués, à la marge, par un discours à connotation raciste« Le tueur terroriste de #Copenhague s'appelle Omar (...) mais n'oubliez pas dès demain votre biberon médiatique #Padamalgam », ironise par exemple un membre de Twitter. « L'Etat islamique affirme dans une vidéo avoir décapité des Egyptiens, car ils étaient chrétiens. Mais chut... #PADAMALGAM », commente un autre. « Pour ceux qui avaient un doute sur l'identité du voleur de voiture dans la #Drome Mais #PADAMALGAM », peut-on encore lire.

    Les auteurs de ces messages sont assez transparents sur leur idéologie politique : on y retrouve pêle-mêle des « Français de souche », des militants frontistes, des zemmouriens, des catholiques proches de la Manif pour tous ou encore des anarchistes de droite."

    Dans ce sens là, l''amalgame est permis et même chaudement recommandé. N'est-ce pas ?

    Michel Janva

  • Attentats de Copenhague : un défi européen – par Vincent Revel

    Après Londres, Madrid, Bruxelles et Paris, nous avons à présent Copenhague ! Si le sujet n’était pas aussi tragique et si nous n’avions pas la « chance » d’avoir le sauveur du monde libre comme président, nous pourrions dire : « A qui le tour ? »

    Pour ne pas citer correctement le problème auquel nous sommes confrontés, nos journalistes et nos politiques nous expliquent avec sérieux que le terrorisme vient encore de frapper le monde libre. En employant ce mot, neutre et impersonnel, en niant l’ampleur et la réalité des faits, nos désinformateurs utilisent ce moyen détourné pour ne pas avoir à nommer précisément la cause et l’origine de ce terrorisme.

    Ce déni de réalité, dicté par la pensée unique, nous emmène tout droit vers une prochaine catastrophe. Pourtant, et malgré la propagande officielle du bien vivre ensemble, au Danemark, depuis l’affaire des caricatures de Mahomet, publiées dans le quotidien Jyllands-Posten, les Danois commencent doucement à prendre conscience que les valeurs de l’islam ne sont pas toujours compatibles avec les leurs. Représentant désormais 5% de la population de ce petit royaume scandinave, les musulmans connaissent là aussi de sérieux problèmes d’intégration.

    Pour ne pas citer correctement le problème auquel nous sommes confrontés, nos journalistes et nos politiques nous expliquent avec sérieux que le terrorisme vient encore de frapper le monde libre. En employant ce mot, neutre et impersonnel, en niant l’ampleur et la réalité des faits, nos désinformateurs utilisent ce moyen détourné pour ne pas avoir à nommer précisément la cause et l’origine de ce terrorisme.

    L’ancien ministre de l’Intégration Rikke Hvilshoj se plaignait en 2006, malgré le politiquement correct qui sévit aussi chez eux, que de nombreuses femmes musulmanes cherchaient avant tout à « bénéficier de tous les avantages sociaux »sans jamais vouloir travailler, mettant en péril l’Etat-providence. Lors de cette crise dite des « caricatures » et face à la menace de boycott des pays musulmans qui s’en suivit, le Danemark se retrouva bien seul. L’éditeur Flemming Rose avoua tristement :« Cette affaire dépasse tout ce que l’on peut imaginer, c’est complètement fou. Tout ce que nous avons fait est de publier douze dessins. »

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  • L’Europe à la croisée des chemins

    Après de nouveaux attentats terroristes se revendiquant de l’islam, on ne peut que s’étonner d’entendre parler de conversions d’Européens de souche à l’islam. Mais au fond, qu’ont-ils trouvé en cette religion que notre société ne leur a pas offert ?

     

    Après de nouveaux attentats terroristes se revendiquant de l’islam, on ne peut que s’étonner d’entendre parler de conversions d’Européens de souche à l’islam. Mais au fond, qu’ont-ils trouvé en cette religion que notre société ne leur a pas offert ? Cet attrait pour l’islam est pour nous, Européens, une formidable et vitale occasion de nous remettre en question. Car si des gens se convertissent, c’est qu’ils ont trouvé une transcendance que notre société ne leur apportait pas, ou qu’ils n’ont pas su trouver en elle.

    Chacun se rappelle les paroles du Christ en Matthieu 5:3 : « Heureux les pauvres en esprit », traduites de façon plus appropriée (Bible du Semeur) par « Heureux ceux qui se reconnaissent spirituellement pauvres ».

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  • Les contradictions de Manuel Valls

    Lu ici :

    Manuel Valls affirme vouloir "combattre le discours des Frères Musulmans" mais inaugure leurs mosquées.

    Manuel Valls a jugé, lundi 9 février sur Europe 1 :  « Il faut combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, il faut combattre les groupes salafistes dans les quartiers ».

    Interrogé sur la manière de lutter contre ce discours, Manuel Valls a indiqué qu’il doit être combattu « par la loi, par la police, par les services de renseignement. Beaucoup de choses sont faites », a assuré Manuel Valls.

    Gigantesque contradiction, Valls a inauguré la Grande mosquée de Cergy en juillet 2012, qui avait choisi pour premier imâm Tahar Medhi, fervent soutien des Frères Musulmans d'Egypte."

    Philippe Carhon

  • Manuel Valls parle d'islamo-facisme

    Lu ici :

    Le Premier ministre utilise pour la première fois le terme "islamo-facisme" après les deux fusillades de Copenhague, réplique apparente des attentats de Paris, et la profanation d'un cimetière juif en Alsace:

    "Pour combattre cet islamo-fascisme, puisque c'est ainsi qu'il faut le nommer, l'unité doit être notre force. Il ne faut céder ni à la peur, ni à la division."

    N'ayons donc pas peur, comme le demande Manuel Valls, et rappellons, à l'instar d'Aymeric Chauprade qui avait pourtant été critiqué pour ces propos, les alliances naturelles qui se sont établies au XXème siècle entre le pouvoir nazi et l'islam :

    "Le nazisme était allié avec l'islam radical. Himmler lui-même avait deux objets fétiches sur son bureau, Mein Kampf et le Coran. Et la mosquée de Munich a été l'un des grands centres de prédication de l'islam radical, a été installée par les nazis"

    On peut aussi relire cet article de Véronique Chemla à propos du documentaire diffusé par Arte et intitulé La croix gammée et le turban, La tentation nazie du grand mufti:

    Bundesarchiv_Bild_146-1987-004-09A,_Amin_al_Husseini_und_Adolf_Hitler"Il s’agit d’une alliance précoce : fin mars 1933, le grand mufti affirme au consul d’Allemagne en Palestine sous mandat britannique que « les musulmans approuvent le nouveau régime. Il souligne la nécessité de combattre l’influence néfaste des juifs dans l’économie et la politique ». Rappelons que le 30 janvier 1933 Adolf Hitler est devenu chancelier d'Allemagne.

    Ses affinités avec le nazisme sont profondes, et non pragmatiques, non motivées par un ennemi commun : « l’ennemi nazi de mon ennemi britannique est mon ami ». Elles sont cimentées par l’antisémitisme : dès avril 1933, le grand mufti demande à l’Allemagne « de ne plus envoyer ses Juifs en Palestine ». Il souhaite « bâtir une alliance durable ». 
    Il déclare :

    Les principes de l’islam et ceux du nazisme présentent de remarquables ressemblances, en particulier dans l’affirmation de la valeur du combat et de la fraternité des armes, dans la prééminence du chef, dans l’idéal de l’ordre".

    Addendum : un lecteur nous transmet ce lien vers une video d'une manifestation anti-israëlienne ayant eu lieu le 16 novembre 2012 à Tunis. On y voit distinctement un drapeau nazi. Il s'agit sans doute d'un militant d'extrême droite infiltré...

    Philippe Carhon

  • Le contraire eut été étonnant

    Nous savons l’erreur colossale de jugement qu’a été la liquidation du régime de Kadhafi voulue par le trio Sarkozy-Juppé-BHL, la  Libye étant devenue un chaos dans lequel prospèrent les milices fondamentalistes islamistes.  Dans une vidéo adressée au  « Peuple de la Croix fidèle à l’Eglise égyptienne ennemie »,  l’Etat Islamique (EI) a diffusé dimanche la décapitation d’une dizaine de coptes égyptiens, au nombre du groupe d’une vingtaine de chrétiens enlevés récemment en Libye. Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a  affirmé dans une allocution à la télévision publique que son pays « se réserve le droit de répliquer de la manière et au moment adéquats » à ce massacre, tuerie condamnée également par les théologiens sunnites de l’université Al-Azhar du Caire.  L’Eglise copte orthodoxe s’est dite « confiante » dans la capacité des autorités égyptiennes à mettre la main sur les auteurs de ce «ce crime abominable.» Hier toujours, à Copenhague (Danemark), un délinquant violent multirécidiviste, Omar Hamid El-Hussein,  âgé de 22 ans, en lien avec une bande mafieuse du quartier immigré de Nørrebro, a  été abattu par la police après avoir ouvert le feu sur les forces de l’ordre. Il était sorti de prison il y a deux semaines, relaxé avant la fin de sa peine pour une agression au couteau -la justice danoise est aussi laxiste que celle de Mme  Taubira en France.

     Quelques heures auparavant  ce jeune, né et élevé au Danemark, avait attaqué au fusil-mitrailleur un centre culturel où avait lieu un débat sur l’islamisme et la liberté d’expression.  Le réalisateur Finn Nørgaard, 55 ans qui se trouvait dans l’assistance et a été tué et trois policiers ont été blessés. Puis, passé minuit, Omar Hamid El-Hussein a abattu le dénommé Dan Uzan qui assurait la sécurité à l’extérieur de la grande synagogue de Copenhague où se pressait les dizaines d’invités d’une bar mitzvah . Deux policiers ont également été blessés. Une attaque qui rappelle bien sûr celles que nous avons connues en France début janvier  et dont la cause selon Manuel Valls  réside dans le développement de l’ «islamo-fascisme », terme utilisé pour la première fois au sommet de l’Etat.

     Un fascisme qui  a bon dos, un concept mis à toutes les sauces, un  de ses mots valises qui servent à tout justifier et/ou à  tout amalgamer. C’est  aussi au nom de la lutte contre le fascisme que des extrémistes ont  empêché  la semaine dernière à la liberté d’expression de s’exercer en interdisant le débat auquel devait participer Bruno Gollnisch à l’IEP de Strasbourg !

    En réalité les  fous d’Allah, les paumés aux pulsions sanguinaires,  et autres adeptes d’une lecture littéraliste  du Coran,  n’ont pas besoin de se référer à une idéologie ou à un système politique né en Europe pour justifier leurs violences. Ils s’inscrivent bien au contraire dans une tradition  politico-religieuse propre à un certain islam,  conforme aux agissements passés de certaines sectes mahométanes comme on l’a vu avec la résurgence d’un  courant comme  le takfirisme au début des années 70 ou avec la salafisme dit djihadiste.

     Loin des phrases creuses, péremptoires et toujours un brin emphatiques du  comédien Manuel Valls, les Français ont  vu plus simplement (plus justement) dans cette sanglante équipée danoise non pas le spectre de l’ex instituteur socialiste Mussolini mais plus prosaïquement la marque d’une dérive,  de  l’échec de l‘intégration,et a fortiori de l‘assimilation .  Les profils d’un Mérah, d’un Coulibaly, des Kouachi, d’un El Husssein, celui  de racailles (ré)islamisés, peu ou pas éduqués,  fanatisés, sont  peu ou prou les mêmes…

     En France cette fois, on apprenait  hier que le cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin, avait été profané pour le troisième fois depuis 1988,  vraisemblablement dans la nuit de vendredi à samedi. La moitié des 400 tombes ont été «  saccagées, vandalisées, brisées», selon Marc Sené, le maire de Sarre-Union, interrogé sur BFMTV. Une profanation dénoncée par Bernard Cazeneuve (qui s’était envolé pour rendre hommage aux morts de Copenhague),  Manuel Valls, les autorités religieuses, notamment le  grand rabbin de France Haïm Korsia. Le préfet du Bas-Rhin et le procureur de la République de Saverne se sont rendus sur place, tout comme le grand rabbin de Strasbourg, René Gutman, et Philippe Richert, le président de la région Alsace.

     D’une abjection l’autre, le député PS du Bas-Rhin, Philippe Bies, à défaut de  briller pour la qualité de ses travaux ou son courage, s’est servi de ce drame pour attirer l’attention sur sa petite personne  en déclarant sur  Twitter: «C’est sans doute une coïncidence mais le FN a fait près de 41% aux dernières municipales à Sarre-Union».

     Une manière immonde de viser le FN, bien dans l’esprit de l’infâme profanation-manipulation socialiste de Carpentras et plus récemment de  celle du cimetière juif d’Herrlisheim (Bas-Rhin) qui avait conduit en 2003 à l’arrestation très largement médiatisée d’un homme parfaitement innocent mais qui avait le grand tort d’être un militant FN,  Lionel  Lezeau.

     Au mépris le plus absolu de la présomption d’innocence, il avait  été arraché à sa famille, à son métier,  jeté en prison et livré en pâture à l’opinion. Il était  resté quatre mois en prison sans être jugé, ce qui était le maximum légal en l’espèce. Six mois plus tard on découvrait fortuitement les trois coupables présumés, sans aucun rapport ni avec Lezeau ni avec la droite nationale, bien au contraire ! M. Lezeau avait bénéficié en 2007  d’un non-lieu, sans qu’aucun magistrat ne fournisse ni explications ni excuses, privées ou publiques.

     Rappelons plus largement que les édifices et cimetières chrétiens, généralement dans la complète indifférence politico-médiatique,  sont les premiers visés   par les tarés  satanistes et/ ou les extrémistes religieux ou politiques. Comme le notait plus largement Bruno Gollnisch, «en honorant nos morts, en respectant la dernière et intangible demeure, à laquelle ils ont droit, nous nous relions à eux, qu’ils fussent riches ou pauvres, glorieux ou humbles : Dona eis, Domine, requiem sempiternam».

    La remise en cause de ce respect élémentaire des lieux où reposent  les défunts,  qui paraît si évident, que l’on retrouve  dans toutes les civilisation,  en dit long sur la barbarie qui gangréne notre pays.  La vitalité, l’équilibre  d’une société se juge au caractère sacré  qu’elle accorde à la vie, de sa conception à la tombe. « Car un peuple qui n’honore pas ses morts n’a plus d’avenir. D’autres viendront, qui progressivement prendront la place des amnésiques, et ne coloniseront pas que ses cimetières. Car tout se tient ».

     Une colonisation intellectuelle, culturelle, physique orchestrée par le parti de l’étranger contre laquelle  se dresse le FN ce qui  lui vaut le soutien croissant de nos compatriotes. Dans Le Monde, Abel Mestre  commente ainsi le dernier baromètre d’image du FN, réalisé par TNS Sofres pour France Info, Le Monde et Canal+. M. Mestre parvient cependant à nous expliquer que ce soutien progresse…mais que ledit soutien n’existe  pas vraiment !

     Ainsi, selon cette enquête, « le nombre de personnes interrogées qui estiment que le FN représente un danger pour la démocratie augmente  de quatre points, à 54 %, contre 38 % qui estiment le contraire (– 5 points). (…) Marine Le Pen est plus perçue comme  la représentante d’une extrême droite nationaliste et xénophobe  (47 %, + 4 points) que comme la représentante d’une droite patriote et attachée aux valeurs traditionnelles  (41 %, – 5 points)».

    «Seulement 33 % des personnes interrogées jugent qu’elle   sympathique et chaleureuse  :  (– 7 points). Seuls 34 % (– 3 points) des sondés la trouvent « honnête » et pensent qu’elle inspire confiance, contre 59 % (+ 7 points) qui jugent que de telles expressions s’appliquent mal à la présidente du FN ».

     « (Seuls)  25 % des sondés sont favorables (à la sortie de l’euro),  69 % d’entre (eux) y étant opposés. Cette thématique est loin de faire l’unanimité au sein des sympathisants frontistes : seuls 52 % y sont favorables alors que 43 % y sont opposés ».

     Enfin, « seulement 21 % des sympathisants du Front National souhaitent voir Florian Philippot jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir. Sur l’ensemble des personnes interrogées, seules 7 % croient en lui. Il arrive loin derrière la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen (19 % pour l’ensemble des sondés ; 66 % pour les sympathisants FN) et Marine Le Pen (29 % parmi les personnes interrogées et 95 % chez les frontistes) ».

     Mieux encore selon M. Mestre, si  les Français estiment majoritairement, à 52%  qu’il y a « trop d’immigrés en France » ce chiffre serait en recul de  3 points,  de même que le sentiment « de ne plus se sentir chez soi en France ».

     Un sondage, souligons-le,  qui fait apparaitre des différences sensibles avec celui réalisé par l’Institut CSA pour le CNCDH  rendu public la dernière semaine de janvier, selon lequel  66% (et non 52%..) des Français interrogés estiment  il y « trop d’immigrés en France » et  64%, qu’ils « profitent du système social ».

     Pour autant, cette enquête TNS Sofres  relève que depuis 2011, « l’accession de Marine Le Pen à la présidence du FN , le niveau d’adhésion aux idées du FN ne cesse d’augmenter ». « Aujourd’hui, 33 % des personnes interrogées  adhèrent aux idées du Front National. A l’UMP, 42 % se déclarent en accord avec les idées défendues (par le Front National) », « 50 % des sympathisants UMP  souhaitent des  alliances au cas par cas, au plan local  pour le scrutin de la fin mars (+ 10 points par rapport à 2014). 45 % y sont opposés. Près de la moitié souhaite même un  accord électoral national (entre les deux formations) ».  

     « 58 % des tenants de la droite classique disent adhérer aux constats de Marine Le Pen, sans en partager les solutions. 32 % d’entre eux rejettent constats et solutions frontistes. Enfin, près d’un sympathisant UMP sur deux estime que le FN est un parti capable de participer à un gouvernement ».

     Bref, « les messages de certaines figures de l’UMP, comme Alain Juppé ou Nathalie Kosciusko-Morizet, qui appellent à faire barrage au FN en votant socialiste, apparaissent totalement inaudibles au sein d’une partie de la base UMP ».

     Aussi n’est-il pas étonnant qu’un autre sondage publié hier,  Ifop pour le Journal du dimanche indique que 29% des personnes interrogées souhaitent le succès des candidats du FN aux élections départementales de mars prochain, en hausse de neuf points par rapport à l’enquête Ifop réalisé avant les élections municipales de 2014. Le FN confirme ainsi son statut de « premier parti de France»devant  l’attelage UMP-UDI (25%), le PS (22%), EELV et le MoDem  (8% chacun) .

    http://gollnisch.com/2015/02/16/le-contraire-eut-ete-etonnant/

  • "Vous nous avez vus en Syrie, maintenant nous sommes au sud de Rome"

    Le flux des migrants en provenance des côtes lybiennes a considérablement augmenté ces derniers temps. Rien que pour la journée d'hier, dimanche, plus de 2000 migrants ont été secourus dans le canal de Sicile. Les passeurs sont désormais armés et menacent les garde-côtes italiens afin de récupérer les bateaux qui ont servi au passage des migrants.

    "Ce matin, tous les quotidiens italiens publient en Une les menaces contre l’Italie attribuées à un groupe s’identifiant comme « l’État islamique de la province de Tripoli ». « Vous nous avez vus en Syrie, maintenant nous sommes au sud de Rome ». De fait, l’Italie se sent désormais directement menacée.

    Ce qui est on ne peut plus concret, c’est le nouveau tournant pris par les passeurs. Hier, quatre hommes, à bord d’une vedette rapide et armés de fusils d'assaut, ont menacé des gardes-côtes italiens, qui secouraient au large de la Libye une embarcation remplie de migrants, pour que ceux-ci abandonnent le bateau et afin de pouvoir le reprendre vide, pour l’utiliser à nouveau."[...]

    Très inquiète de la tournure que prennent les évènements, l'Italie dénonce le risque d'un califat islamique aux portes de la Syrie (la Lybie, ancienne colonie italienne, n'est qu'à 350 km environ des côtes italiennes).  Le ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, souhaite se poser la question de reprendre une action si aucune médiation diplomatique ne peut être trouvée avec les belligérants, de concert avec les Nations unies. L’Italie se dit prête à prendre la tête d’une coalition internationale pour bloquer l’avancée des milices proches de l’organisation Etat islamique et plus de 5 000 soldats italiens pourraient être envoyés en Libye. Cela devient réellement urgent, d'après le ministre de la défense, Roberta Pinotti.

    L'ambassade d'Italie à Tripoli a suspendu hier ses activités en raison de l'aggravation des conditions de sécurité, et le personnel diplomatique a été rapatrié à titre provisoire, ainsi qu'une partie des ressortissants italiens vivant en Lybie.

    Qui peut dire combien de djihadistes se cachent parmi les migrants qui déferlent en flot continu sur les côtes italiennes ? Les Nations unies vont-elles enfin prendre en compte le problème italien, qui est celui de toute l'Europe ? S'ils sont au sud de Rome, ce qui est une réalité, il serait peut-être temps de s'en émouvoir.

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Provocation : une église du Cher transformée en mosquée

    Le quotidien La Croix vient de reprendre une information sortie par LeBerry.fr. Une église catholique du Cher, désacralisée et mise en vente par le diocèse de Bourges, pourrait être rachetée par une association marocaine, pour en faire une mosquée. Cette affaire nous rappelle la Grande Mosquée de Cordoue transmuée en cathédrale, mais aussi la Basilique Sainte Sophie de Constantinople convertie en mosquée. 
    Il est vrai qu’on nous dit qu’il n’y a pas assez de mosquées en France. C’est pour cette raison que les musulmans sont amenés à prier dans la rue. Le Japon a pourtant trouvé la parade. Plutôt que de financer la construction de mosquées ou d’autoriser les fidèles à réquisitionner l’espace public pour y organiser des prières de rue, l’Etat nippon circoncis l’exercice du culte musulman aux lieux d’habitation. De cette manière, les Japonais ne se sentent pas agressés chez eux par des pratiques religieuses étrangères, qui peuvent toutefois s’exercer librement. 
    Mais revenons en France, où la Gauche et les associations anti-racistes dénoncent souvent ce qu’ils considèrent comme des provocations, faites aux musulmans. Quand l’hebdomadaire satyrique Charlie Hebdo a publié des caricatures de Mahomet, la Gauche a dénoncé des provocations inutiles et irresponsables. Quand Jean-François Copé, candidat à la présidence de l’UMP, a parlé du racisme anti-Blanc et des pains au chocolat arrachés des mains des enfants blancs pendant le ramadan, il s’agit bien encore de cela : il faut cesser de provoquer la communauté musulmane. 
    Mais n’est-ce pas une provocation faite à la communauté catholique par la communauté musulmane, quand il est question de racheter et de transformer une église en mosquée ?