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La réélection d’Obama – par Yves-Marie Laulan
La cause est entendue. Obama a été réélu par les minorités noires et latino, mais aussi par la fraction de la communauté blanche dite libérale, lisons quasi socialiste, merveilleusement incarnée naguère par feu Edwards Kennedy, milliardaire au grand cœur.C’est celle qui ne rêve que d’étendre encore davantage l’emprise de l’État fédéral à des fins de justice sociale, entendons par-là une redistribution aussi large que possible en faveur des déshérités, celle qui a milité avec acharnement en faveur de la réforme du National Health Service votée voici plus de deux ans.Aux États-Unis comme en France, l’électorat blanc a été victime de l’immigration. En fait, cela était prévisible voici dix ans, lorsque le Bureau of Census américain nous a appris que le dernier bébé né aux États-Unis cette année-là changeait la majorité de la population en faveur des minorités. Les blancs d’origine caucasienne devenaient minoritaires pour la première fois dans l’histoire de l’Amérique. Les conséquences électorales n’ont pas tardé à se manifester.En gros, cette élection a vu le triomphe de l’Amérique sociale et compatissante contre l’Amérique industrieuse et industrielle, l’Amérique du travail, de la compétitivité et de la réussite individuelle contre l’Amérique compatissante soucieuse de la prise en charge par la collectivité de tous les « laissés pour compte de la croissance ». Et ils sont nombreux Outre Atlantique où la crise financière a creusé encore davantage le fossé toujours béant des inégalités de la société américaine.Cette réélection apparaît d’autant plus injustifiée qu’Obama, en dépit de son évidente bonne volonté et de ses qualités personnelles, a échoué sur toute la ligne, notamment en termes d’emplois et de croissance. La création d’emplois nouveaux reste anémique et la croissance oscille, pour l’instant, autour d’une trajectoire quasi plate et cela en dehors d’un déficit budgétaire qui reste phénoménal et des énormes quantités de liquidités enfournée à tour de bras par Ben Bernanke, le président d’une Fed complaisante devenue une machine à imprimer des billets. En dehors de cela, la crise des crédits hypothécaires n’est toujours pas résolue et bien des ménages modestes continuent à être expulsés sans ménagement de leurs logements. Bien plus, la réforme du secteur bancaire et financier n’a été menée à bien qu’en partie et les fameux « hedge funds » recommencent à proliférer ici et là. Les leçons de la dernière crise n’ont manifestement pas été tirées. Une nouvelle « bulle » spéculative ne va pas tarder à se former.Que faut-il attendre de cette réélection ? Il est permis de se demander si, avec la mise à l’écart de Mitt Romney, malgré ses défauts, l’Amérique n’a pas perdu sa dernière chance de se réformer et de remonter la pente. En d’autres termes, il est donc à craindre que les États-Unis, qui sont sur une pente hésitante depuis une dizaine d’années, vont à leur tour emprunter le chemin du déclin, comme la vieille Europe avant eux.Car les « penseurs » Outre atlantique, et l’on pense ici naturellement au plus vociférant d’entre, le prix Nobel d’économie, mais surtout chroniqueur au New York Time, Paul Krugman, à la barbe fleurie, persistent à ne jurer que par l’évangile selon Keynes, à savoir, des déficits, encore des déficits et toujours des déficits (d’autant plus que comme il est prévisible, le nouveau Health Service qui entrera en œuvre en 2014 va se révéler un insondable gouffre à milliards de dollars (comme notre chère Sécu en Europe).C’est que financer par le déficit est tellement commode. Aussi longtemps néanmoins que l’hydre de l’inflation ne réapparait pas (elle est contenue, pour l’instant) par le chômage et la compression du revenu moyen des ménages) et que les investisseurs étrangers, japonais mais surtout chinois, continuent faute de mieux à acheter des bons du trésor américains qui financent le déficit. Car les États-Unis, on le sait, disposent du redoutable privilège de battre monnaie internationale.L’endettement des États-Unis va donc continuer à s’élever tranquillement vers le ciel avec cependant une double limite. La première serait si, pour une raison ou pour une autre, la Chine renâclait à financer l’Amérique, ce qui peut intervenir en cas de fâcherie sérieuse, (d’ordre diplomatique ou prudentielle) auquel cas les taux d’intérêt, qui sont restés à un niveau historiquement bas, et disons-le anormalement bas, commençaient à grimper, risquant du même coup d’étrangler dans l’œuf une reprise économique toujours hésitante. Il est vrai que si la technique du « fracking » tenait ses promesses, et que les USA redeviennent exportateur net de pétrole et de gaz naturel, ce serait évidemment un ballon d’oxygène en faveur de ce pays qui pourrait à nouveau bénéficier d’un sursis inespéré dans la remise en ordre de son économie et notamment la reconstruction de ses infrastructures terriblement négligées. Mais saura-t-il en profiter ? Pour l’instant, il n’en a guère pris le chemin et il est à craindre que les ressources additionnelles ne soient utilisées pour financer de nouvelles largesses sociales en faveur de la nouvelle majorité.Un second obstacle qui se dresse sur la route du déficit à perpétuité tient à la majorité de la Chambre des Représentants où les Républicains, enragés de leur nouvelle défaite, ne semblent pas disposés au moindre compromis. Mais tout finira bien par un compromis boiteux, comme d’habitude.C’est dans le domaine de la politique étrangère que le changement pourrait être le plus net.Le président Obama voudra sans doute -il est né à Hawaii- concentrer son attention sur le Pacifique, face à la Chine, et se désintéresser un peu plus de cette insupportable Europe qui refuse obstinément de financer sa propre défense tout en s’enlisant voluptueusement, mois après mois, dans les méandres infinis de la crise de l’euro. Par ailleurs, le processus, en route, d’islamisation insidieuse de la vieille Europe n’a certainement pas échappé aux observateurs américains. Entre une Europe plus ou moins islamisée et une Europe encore vaguement chrétienne, il est clair que les USA n’hésiteront pas privilégier la première, pour sauvegarder avant tout leurs intérêts stratégiques de long terme. Comme ils l’ont magistralement fait au Moyen-Orient (avec, il est vrai, des résultats bien ambigus). Et tant pis pour cette vieille Europe qui s’est obstinément montrée incapable de se défendre toute seule.Par contre, le volcan israélien risque de se réveiller tout d’un coup, et l’Amérique, pourtant lasse des combats en terres étrangères, pourrait bien se voir happée à contre cœur dans un nouveau champ de bataille au Moyen- Orient. D’autant plus que le brasier syrien flambe de plus belle et que le feu couve sous les cendres en Libye.Dure leçon. Il ne suffit pas de gagner de justesse les élections américaines pour que la paix revienne miraculeusement dans le monde.Dans ce contexte déprimé, une Amérique diminuée pourra-telle rester le grand arbitre international, le champion des libertés dans le monde ? Voire.Lien permanent Catégories : actualité, élections, immigration, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
L’immigration clandestine profite à certains gros patrons
FPI-Le Gaulois - Ce reportage jamais diffusé par TF1 date de novembre 2009. Il a été retiré de l’émission « Combien ça coûte » sur ordre de son producteur Patrick Dechavanne. Il montre de manière flagrante le manque de volonté du gouvernement de l’époque (Sarkozy/Fillon) et son double langage en matière d’immigration. Il fait également apparaître la collusion entre certains « gros dirigeants » d’entreprises et le « monde politique ». Fort heureusement, il met aussi en évidence le courage et la ténacité de certains fonctionnaires dont la charge est de faire respecter la Loi française.
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Réédition du “Grand Remplacement” de Renaud Camus, augmentée du discours d’Orange
“Le Grand Remplacement” de Renaud Camus, qui était épuisé, est à nouveau disponible dans une réédition augmentée. Ce ne sont plus trois mais cinq allocutions que l’ouvrage contient, dont le discours qu’il a prononcé lors de la Convention identitaire à Orange.
Renaud Camus, privé d’éditeurs pour des raisons politiques (son soutien à Marine Le Pen aux élections présidentielles) s’auto-édite désormais via Blurb. On peut donc commander un exemplaire papier de cette nouvelle édition.
Crédit photo : Renaud Camus via Flickr (cc).
http://fr.novopress.info/ -
France : L’ornière des aides sociales
En 2009, 11,2 millions de Français ont bénéficié d’aides sociales pour un montant total de 59,5 milliards d’euros. Cela équivaut au budget de l’Éducation nationale soit 1/5 du budget de la France. Ces 11,2 millions de bénéficiaires ont des familles (parents, épouses, enfants, etc…). Ce sont donc au total plus 35 millions de personnes qui bénéficient, d’une manière ou d’une autre, des aides sociales, c’est-à-dire plus de 50% des Français.Le modèle social français, au prix où il coûte aux contribuables, fonctionne-t-il ?
[…] Pour savoir si notre modèle social français fonctionne, prenons trois indicateurs qui permettront de le juger sur des résultats concrets : le taux de pauvreté, le revenu de solidarité active (RSA) et les « Restos du Cœur ».
Premier indicateur, le taux de pauvreté pris sur 20 ans et qui fournit un constat étonnant. En 1990, 13,8% de la population française était considérée comme pauvre, soit 7,9 millions de personnes sur une population totale de 57,3 millions. En 2009, le pourcentage de pauvreté a légèrement baissé puisqu’il est de 13,5%, mais cela représente 8,7 millions de personnes sur une population de 64,7 millions. Sur 20 ans, la pauvreté n’a pas diminué. C’est un premier constat d’échec.Deuxième indicateur, le RSA qui a repris le flambeau du RMI, les deux noms recouvrant une même aide sociale rendant ainsi possible une observation sur la longue durée. Créé en 1989, le RMI a bénéficié cette année-là à 370000 personnes. En 2009, exactement vingt ans plus tard, 1,697,357 personnes percevaient le RSA, soit une augmentation de 359 %. C’est un deuxième constat d’échec.
Troisième indicateur, les “Restos du Cœur” qui ont été créés en 1985. Durant l’hiver 85-86, ils ont distribué 8,5 millions de repas. Lors de l’hiver 2010-2011, ce sont 109 millions de repas qui ont été servis, soit une augmentation de 1282 % en 25 ans. C’est un troisième constat d’échec.
Force est de constater, sur le terrain, que le modèle social français qui a pour but d’améliorer les conditions de vie des français, ne fonctionne pas. La question qui vient à l’esprit est : pourquoi ?
Il existe une explication économique à cet état de fait. Tel qu’il est conçu, notre système social ne crée pas de richesse ; pire, il incite à ne pas créer de richesse. En dépit d’une intention qui reste en théorie généreuse – aider autrui -, le modèle social français a mis en place une trappe à pauvreté : une fois tombé dans cette ornière, il est très difficile d’en sortir. Pour vérifier cette assertion, observons un exemple concret.
Prenons une mère vivant seule avec ses deux enfants de 6 et 10 ans. Pourquoi un tel cas ? Parce que, selon l’Insee, 284,445 foyers recevant des aides étaient dans ce cas en 2010, ce qui constitue le nombre le plus important de tous les cas de figure familiaux, hormis les célibataires.
Cette mère reçoit le RSA qui, grâce à ses deux enfants, se monte à 845,88 euros. Si elle loue un appartement à 500 euros par mois, elle bénéficie d’une APL de 473,22 euros. Ses allocations familiales seront de 125,87 euros. Son allocation de rentrée scolaire, en général très attendue, sera de 575,68 euros, soit 47,97 euros si nous la lissons sur 12 mois. Cette mère pourrait sûrement bénéficier d’autres aides, mais nous ne prendrons que ces quatre-là qui sont les plus communes. Ainsi, elle touchera un total de 1501,85 euros par mois.
Maintenant imaginons que cette même mère de famille trouve un travail au smic, soit 1398,37 euros brut par mois ce qui lui fait 1096,94 euros net. Elle ne reçoit donc plus le RSA. Son APL est réduite à 354,89 euros, mais elle percevra toujours les allocations familiales – 125,87 euros – et l’allocation de rentrée scolaire – 575,68 euros. En conséquence, son revenu total sera de 1625,58 euros par mois.
Travailler, pour cette mère, ne représentera qu’un bénéfice net de 123,73 euros. En outre, ce bénéficie sera probablement perdu dans les coûts de transports ou frais de nourrice pour garder les enfants. Pire, ces deux dépenses additionnelles coûteront plus que 123 euros par mois, faisant du travail une perte de revenu.
Dans ce cas, le plus commun, travailler n’est pas motivant, voire même déconseillé. Chacun étant mu par la recherche de son intérêt personnel, le choix entre recevoir des aides et travailler est rapidement fait : les aides sont un meilleur « deal ». Lorsqu’un citoyen fait un tel choix, il tombe alors dans la trappe à pauvreté, dans l’ornière des aides sociales qui le transformera, petit à petit, sans qu’il s’en rende compte, en un assisté profitant du système de redistribution.
Un bon modèle social est celui qui soutient tout en incitant à la reprise du travail et à la production de richesse, mais ce n’est pas le cas du modèle français, nous l’avons constaté. Sortir de l’ornière des aides sociales est le défi majeur de la France actuelle : il s’agit d’une priorité non seulement pour la réduction des dépenses publiques, mais aussi pour la reprise économique de notre pays.
Lire aussi : Trop de personnes éligibles ne demandent pas les aides sociales
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David Duke dénonce le génocide des Français
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Éric Zemmour : Valls, un faux dur, comme ses prédécesseurs à l’Intérieur
Z comme Zemmour. « Manuel Valls joue admirablement son rôle. Il a la voix ferme, le regard acéré, les mots qu’il faut. Pas de régularisation massive, circulaire exigeante, juste, il cite la fameuse phrase de Rocard usée à force d’avoir servie : ‘La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.’ Mais… Tout est dans le ‘mai’.
La com’ est impeccable, mais ce n’est que de la com’. Les compères du ministre de l’Intérieur jouent à l’unisson : les association de défense des étrangers et l’extrême-gauche crient au scandale, à la trahison, à la France des droits de l’homme, à la France terre d’asile. À droite, l’UMP et le Front national s’égosillent : ‘On ouvre les vannes de l’immigration !’ Comme si elles avaient jamais été fermées. Manuel Valls en profite pour passer au milieu, tel Moïse ouvrant la mer rouge en deux. ‘Ma politique est celle du juste milieu, modérée, ferme mais juste.’ Ah, la pièce est bien rodée. On l’a déjà vue jouée cent fois, par Sarkozy, par Chevènement, par Pasqua, par Defferre… 30 ans déjà. Comme ses prédécesseurs, le ministre de l’Intérieur socialiste ne maîtrise rien. Il fait semblant, avec beaucoup de talent. Valls est un méchant de pacotille, un dur en peau de lapin. Ses critères objectifs permettront seulement aux avocats des lobbies associatifs de faire pression sur les préfectures. [...]
"La Chronique d'Eric Zemmour" : Valls, le faux dur par rtl-frLa suite du texte sur NdF http://www.actionfrancaise.net
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Jacques Bompard revient sur le racisme anti-blancs
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Lettre ouverte à une racaille
Cela fait déjà quelques années que je t’observe, toi ou tes semblables. Craint par certains, fascinant certains autres, je trouve finalement que tu ne mérites aucun de ces deux sentiments. En effet quand on y regarde bien, tu es plutôt pitoyable.Par tes vêtements d’abord. Enfin, si on peut appeler ça des vêtements. Tu paies des sommes folles pour quelques oripeaux dont des SDF ne voudraient pas. Les commerçants qui te vendent ça doivent bien rire. Chez les tiens, il y en a bien évidement ceux qui préfèrent le survêtement de sport. Pratique et passe partout, ils zonent avec, ils sortent en boite avec, ils dorment avec… Sans compter les casquettes, les ridicules couvre chefs que vous portez comme des schtroumpfs trisomiques.Ta dégaine aussi est à pleurer de rire. Tu te sens obligé de te faire tout un genre pour te déplacer de 3 mètres avec une démarche digne d’un homme des cavernes lobotomisé.Ce n’est encore rien par rapport au moment où on t’entend parler. Tu n’arrives pas à aligner 10 mots de suite sans faire 5 fautes. Et encore, qu’est-ce que ce serait si on te voyait écrire ? Ce que tu prends pour de l’argot branché n’est qu’en fait la représentation de ton inculture crasse. Sans compter qu’il t’est impossible de faire 2 phrases de suite sans un gros mot ni sans cracher par terre.Tu te la joues souvent comme un gros dur qui aime se battre et tu passes ton temps dans des salles de sport de combat. Mais en fait, tu ne te bats que si vous êtes à 10 contre 1. Et encore, si on peut appeler se battre le fait de racketter et d’agresser des personnes isolées et souvent âgées.Parfois, tu es d’origine étrangère et, au moindre problème, tu hurles au racisme…juste avant de traiter tes opposants de… « sale juif ». Ceux de tes compagnons qui sont musulmans, font parfois référence à leur « foi ». « Foi » qui ne les empêche ni de trafiquer, ni de voler, ni d’agresser, ni de boire de l’alcool ni de se droguer.Tu te la joues aussi comme étant fier ou ayant le sens de l’honneur alors que vous n’arrêtez pas de vous balancer entre vous aux flics. Toi et tes potes, une fois arrêtés, parlez parfois tellement vite que les policiers ont difficile à taper le PV assez vite pour vous suivre. Pour autant qu’ils vous comprennent quand vous pleurez et appelez vos mamans.Parfois, pour rire, tu vas avec tes copains dans une manif pour la Palestine où tu ne trouves pas mieux de casser et piller, histoire de bien plomber la cause pour laquelle, tu prétends manifester et à laquelle tu ne comprends absolument rien. Tu t’empresseras d’ailleurs d’aller fêter cela au Mac Do du coin.Tu n’es en fait que le pathétique bâtard d’une société américanisée, sans valeurs et sans repères Si tu n’étais pas l’ordure que tu es, tu serais même presque à plaindre.Bon, je te laisse, le samedi soir approche. Tu dois préparer ton numéro de clown violent et dangereux mais de clown quand même !Posté par Iverix http://www.francepresseinfos.com/Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, lobby 0 commentaire -
D’Amiens à Damas, du passé faisons table rase
Le site du Salon beige ou encore Novopress notamment l’ont évoqué, dans la bonne ville d’Amiens, théâtre l’été dernier d’émeutes violentes dans ses « quartiers pluriels », l’équipe du maire PS, Gilles Demailly, entend préserver le « vivre ensemble »… en s’attaquant aux racines helléno-chrétiennes de notre civilisation. Ainsi le traditionnel « Marché de Noël » de cette ville a été débaptisé cette année et s’appelle désormais « Marché d’Hiver ». Il s’agit, vous l’aurez compris, de ne pas froisser les minorités qui pourraient s’émouvoir de cette évocation de Noël, forcément discriminante à leur encontre, peut être même prosélyte, voire même agressive à l’égard de leur croyance… Ne doutons pas que nos socialistes et autres humanistes assimilés se sont réfugiés derrière le prétexte de la neutralité républicaine et laïcarde pour justifier leur lâcheté coupable et leur mépris des traditions françaises…
Cet état d’esprit, prend une résonance particulière relève Bruno Gollnisch, à l’aune des menaces et des agressions dont sont victimes les chrétiens d’orient. Il pense particulièrement en ce moment au sort de cette minorité dans une Egypte en proie au redoublement des violences anti-coptes, et bien sûr à la Syrie ravagée par le terrorisme islamiste.
Archevêque syrien catholique de la préfecture de Hassaké-Nisibe au Nord-Est de la Syrie, Behnan Hindo, a lancé le 22 novembre un appel à la communauté internationale. Au nom des trois évêques de la région, syrien catholique, syrien orthodoxe et assyrien oriental, et au nom des différentes composantes ethniques de la région, il a demandé que la préfecture de Hassaké soit épargnée.
Pour cela a-t-il dit, il faut que la communauté internationale « fasse pression sur les différents groupes armés et l’Armée syrienne libre (ASL) pour qu’elles n’entrent pas dans notre région afin qu’elle demeure toujours ce qu’elle est: le seul havre de paix et de sécurité en Syrie. »
L’ASL ne l’entend pas de cette oreille là où elle peut frapper. Mercredi, au moins une trentaine de personnes ont été tuées dans l’explosion de deux voitures piégées visant clairement des civils à Jaramana, un district du sud-est de Damas. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une émanation des Frères musulmans, basé en Grande-Bretagne, a annoncé un total de 54 tués. Des attentats fermement condamnés par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Interrogé par France 24, un habitant de Damas, « Nabil », explique que ce quartier ou vivent une majorité de Druzes et de Chrétiens, était réputé pour « sa relative sécurité » et accueillait beaucoup de réfugiés fuyant les combats et les violences.
« Les habitants explique-t-il, ont refusé de laisser l’armée régulière entrer et ont formé leurs propres brigades pour contrôler l’entrée dans leur quartier (avec l’accord tacite de l’armée). Ils ont également refusé l’entrée aux milices de l’Armée libre syrienne. Les rebelles ont essayé à plusieurs reprises de venir à Jaramana, mais ils ont été repoussés par ces brigades locales. »
« Ce n’est pas la première fois qu’il y a un attentat à Jaramana. Il y en a déjà eu un il y a deux mois, et une série d’explosions s’est produite il y a un mois. L’Armée syrienne libre avait proféré des menaces : elle demandait aux habitants du district de choisir entre eux et le gouvernement… »
Dans ce contexte de rébellion armée, fortement structurée et noyautée par les djihadistes, contre le régime en place en Syrie, les milices anti-Assad ont utilisé pour la première fois ces derniers jours des missiles sol-air. Le site du quotidien Le Point cite Fabrice Balanche, maître de conférences à l’université Lyon-II et directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo) qui estime que les missiles en question « viennent de l’étranger. »
« Officiellement, seule l’Arabie saoudite et le Qatar financent et arment l’opposition syrienne. Le matériel envoyé serait léger : des kalachnikov et des lance-roquette RPG. Il faut dire que les deux pays du Golfe subissent les pressions de Washington et de Paris, qui craignent que des armes lourdes ne tombent entre les mains de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, présents sur le terrain, et qui pourraient ensuite s’en servir contre des intérêts occidentaux dans la région (…)».
« Côté français, on assure ne pas livrer d’armes aux rebelles syriens, contrairement à ce qui a été fait en Libye (…). Ceci n’empêche pas le versement d’argent. Depuis le début de la révolution syrienne, en mars 2011, Paris affirme avoir versé quelque 32 millions d’euros d’aide aux Syriens (…) ».
32 millions d’euros versés avec nos impôts à des groupes qui ont largement mis un pays entier à feu et à sang, pour complaire aux velléités géopolitiques de remodelage de la région de certains cercles et officines…Dans l’intérêt également d’une France indépendante et souveraine sur la scène internationale ? Il est très fortement permis d’en douter.
Spécialiste du mondialisme, « ce processus technocratique de décomposition des nations et d’unification du monde, passant par la constitution de grands blocs continentaux », l’universitaire Pierre Hillard, dans un entretien accordé en juin au blog CNTF, évoquait « les buts à long terme élaborés au sein de certaines officines peu philanthropes ». Il citait notamment les travaux « d’un ancien fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères israélien Oded Yinon dans une publication parue en 1982 dans le cadre de « l’organisation sioniste mondiale » (World Zionist Organisation). »
« Publié dans La revue d’études palestiniennes et reproduit dans la revue Confluences méditerranéennes (n° 61 printemps 2007) sous le titre Une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe, il est clairement indiqué par son auteur que « Le Moyen-Orient ne pourra pas survivre dans ses structures actuelles sans passer par des transformations révolutionnaires (…). Il s’agit ni plus ni moins de favoriser la dislocation des pays musulmans. »
« Ainsi, il est déjà prévu en 1982 de partager l’Irak en trois blocs (chiite, sunnite et kurde), de pulvériser l’Etat syrien en plusieurs entités ainsi que l’Etat égyptien. Il est ajouté pêle-mêle que le processus doit toucher aussi la Libye, le Soudan, le Liban … A la lecture de ce texte, on se rend compte que les événements qui balaient les Etats arabes depuis 2011 ne sont pas fortuits. »
« Il faut rappeler aussi que cette politique définie par Oded Yinon accompagne le rapport rédigé en 1996 par le Prince des ténèbres , Richard Perle, intitulé A clean break : a new strategy for securing the realm. Ce document, véritable catalogue de déstabilisation des pays musulmans fut présenté à Benjamin Netanyahu dans le cadre d’un think tank israélien : The Institute for advanced strategic and political issues. La corruption et le népotisme qui caractérisent les pays musulmans ne suffisent pas à expliquer les bouleversements profonds en cours du Maroc au Pakistan. »
Constatons simplement de notre côté l’évidence. A savoir que des moyens financiers très importants et que la grosse artillerie médiatique ont été déployés depuis mars 2011 par le Nouvel ordre mondial, ses alliés européens et des pétromonarchies, pour faire chuter la Syrie, avec l’aide sanglante des idiots utiles du djihadisme. Au vu de l’ampleur de ce déchaînement, qui peut douter encore que le régime de Bachar el-Assad, au-delà de ses tares, de ses fautes et de ses imperfections n’a pas le soutien d’une majorité de la population ?
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Imposture du concept de sans papiers
Comme beaucoup d'autres, après 15 ans de recours systématique aux sources en ligne, je retrouve le plaisir de la presse traditionnelle sur papier. Mais en l'occurrence je ne puis que me féliciter d'avoir commencé par capter l'info sur le site internet du "Monde". Car l'édition imprimée du même journal ne publie pas la même photo : en page 12 on y trouve en effet une sorte de dossier consacré au sujet. Or, celui-ci est illustré différemment, d'une image misérabiliste, fort émouvante en effet : celle d'un malheureux migrant originaire probablement d'Afrique subsaharienne venu à la recherche d'un illusoire eldorado hexagonal. Or, ce garçon n'a trouvé ici que ce que l'on sait, avec en plus l'hiver qui vient. Et sans doute a-t-il payé très cher des passeurs sans scrupules. Peut-être est-il surexploité par d'affreux employeurs, logé dans des conditions épouvantables, etc.
Tout cela tend à nous inspirer, sans aucun doute, et fort légitimement, une infinie tristesse. C'est pourquoi, quoique je sois peu enclin aux mesures restrictives de liberté, je me demande donc si ces "chances" que de tels jeunes offreurs de travail viennent apporter à l'Europe ne bénéficieraient pas, en définitive, d'une condition humaine plus favorable dans leur pays, sous leur climat. Et si par conséquent on ne leur rendrait pas un immense service en leur interdisant de manière effective l'entrée sur notre sol.
Car, quand on parle de "sans-papiers" (et cela s'écrit maintenant dans "Le Monde", journal de référence de la typographie, avec un trait d'union) on commet une erreur sémantique. Osons-le dire : ce terme relève d'une imposture.
Ainsi "Le Monde" en ligne (1)⇓ nous en a administré, sans doute de manière involontaire, la preuve en utilisant pour illustrer la page internet une photo "AFP", que nous reproduisons en vignette de cette chronique... car elle prouve précisément ce qu'il faut bien appeler le caractère mensonger du concept.
Si les maquettistes de cette édition virtuelle du "grand journal du soir" font correctement leur travail, ils corrigeront l'erreur très vite et changeront l'illustration. Vous voyez : je n'emploie pas ici la forme conditionnelle grammaticalement plus correcte "s'ils faisaient... ils changeraient", car elle exprime un doute un peu plus fort, quant au sérieux des intéressés. Non : les correcteurs du "Monde" paraissent un des derniers bastions, – n'écrivons pas : "reliquats", – de l'esprit français d'exactitude (2)⇓
Qu'y voit-on en effet en train d'être éventuellement régularisé : le dossier d'une immigrante de nationalité philippine, dossier dans lequel figure son passeport. Des papiers, ces gens en possèdent, ceux de leur pays, ou ils, s'ils les ont détruits, ils pourraient en retrouver en s'adressant à leur consulat.
L'erreur de bonne foi est réputée, comme chacun le sait, humaine ; la persévérance, elle, comme personne ne l'ignore est qualifiée, par la même sagesse des nations de diabolique.
Or, cette erreur dure depuis plus de 30 ans. Elle investit les lieux les plus inattendus. Par respect, je ne me permettrai pas ici de dire dans quelles enceintes sacrées je l'ai entendue plusieurs fois ; fort heureusement on ne l'y prononce plus.
Certes on peut critiquer la législation républicaine et concevoir d'aménager la loi. Par exemple les dispositions qui empêchent un diplômé des universités françaises de travailler en France de plein droit, et d'acquérir la citoyenneté du pays peuvent sembler absurdes, inconvenantes, déshonorantes, appauvrissantes pour la France.
En revanche avant de changer la loi, on pourrait commencer par adopter le principe que celle-ci ne doit être conçue qu'en vue d'une application effective.
Des Français on exige qu'ils appliquent la loi nationale, des Étrangers on accepte qu'ils la violent : ne peut-on pas y voir une forme discrète de discrimination autant que le signe d'une décadence du Droit ?
Ceux qu'on appelle si gentiment des "sans-papiers" relèvent d'une infraction délibérée, parfaitement consciente, des règles du pays auquel ils demandent de les accueillir. Ceux qui les emploient ne l'ignorent pas non plus. Ne les oublions pas.
De la sorte quand on apprend en même temps que le ministre de l'Intérieur et le conseil des ministres s'apprêtent à régulariser des gens qui violent la loi française depuis 5 ans au moins alors que "les chiffres du chômage" explosent" (3)⇓ il est difficile de penser que le pays en question n'est pas tombé gravement sur la tête, sans doute il y a très longtemps. (4)⇓
Certes aussi "Le Monde" trouve la mesure Valls insuffisante. Il note que "les associations" protestent. En effet, ce qu'on pourrait aussi appeler les "officines immigrationnistes" s'étonnent que les conditions de régularisations des nouvelles circulaires se révèlent plus dures, pour les parents d'enfants scolarisés, que celles d'un certain Sarkozy en 2006. On croit alors rêver
Ces braves gens ont-ils entendu parler de la crise et des difficultés quotidiennes d'un nombre grandissant de Français ?
On se demande sur quelle planète vivent ces militants d'extrême gauche : sans doute se promènent-ils sur l'astre lointain qui vit perdre des centaines de milliers de voix au camarade Mélenchon lors de son discours ahurissant de Marseille.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/
Apostilles
- ce 28 novembre à 10 h 57
- Et on ne peut que recommander leur chronique ainsi que les livres de l'un d'entre eux M. Jean-Pierre Colignon.
- Tel est le titre étalé sur 4 colonnes en première page, toujours du "Monde" de ce 28 daté du 29 novembre.
- C'est ce que Augustine Cochin dans le livre sur "Les Sociétés de pensées" appelle le "patriotisme humanitaire"