« Ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme fait des ravages », déclarait Jean-Michel Blanquer, sur Europe 1, en octobre dernier. « Il fait des ravages à l’université, il fait des ravages quand l’UNEF [Union nationale des étudiants de France] cède à ce type de chose. » Bien consciente de ce phénomène, Frédérique Vidal avait demandé une enquête au CNRS.
Mais elle est vite accusée de « police de la pensée » par la députée (LFI) Bénédicte Taurine ou de « polémique stérile » par la Conférence des présidents d’université. Pour le CNRS, « l’islamo-gauchisme, slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique ». Finalement, le ministre de l’Enseignement supérieur sera recadré par Emmanuel Macron mercredi, à l’issue du Conseil des ministres. Il n’y aura donc pas d’enquête, le débat est clos.