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immigration - Page 665

  • Européennes : Viktor Orban se tourne vers les partis souverainistes

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, se rapproche des souverainistes, notamment Matteo Salvini. A quelques semaines des élections européennes, le Hongrois a reçu le ministre de l’Intérieur italien, jeudi 2 mai. En invitant Salvini, Orban montre qu’il se tourne vers des formations politiques qui lui sont plus proches politiquement.

    C’est aussi le signal que le bras de fer engagé par le PPE, le Parti Populaire Européen, afin d’exclure le Fidesz, le parti d’Orban, arrive à sa conclusion. Le PPE, cette fausse droite européenne, a fait son choix : Soros plutôt qu’Orban !

    Orban a fait le sien : Salvini et leurs valeurs communes anti-immigration et en défense de la civilisation chrétienne d’Europe.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/europeennes-viktor-orban-se-tourne-vers-les-partis-souverainistes/108191/

  • Selon un sondage, l'immigration est la préoccupation n°1 des Français

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    Selon le sondage Harris Interactive, le Rassemblement National reste en tête des intentions de vote aux Européennes devant En Marche.
    Le sujet de préoccupation n°1 des Français reste l’immigration (41%), devant le pouvoir d’achat (37%), les impôts, l’environnement et le terrorisme.
  • Réfugié en Allemagne avec trois femmes et 13 enfants, il ne travaille pas : « J’ai hâte qu’on devienne Allemand ».

    L’une de ses femmes attend un 14ème enfant.Abboud Sweid (40 ans) est un réfugié syrien qui a obtenu l’asile en Allemagne en 2015. 
    Il a trois femmes et 13 enfants. 
    Puisqu’il ne travaille pas, l’État allemand lui verse environ 3800 euros par mois pour subvenir aux besoins de l’homme et de sa grande famille. 
    En plus de ces revenus, les 17 Syriens (bientôt 18) ont trois appartements payés par l’Etat à leur disposition. 
    Dans une interview au journal allemand « Bild », le polygame déclare : « Je serais heureux si nous pouvions devenir Allemands ».
    En 2006, il a épousé sa première femme Raeiaa (45 ans). 
    Avec elle, il a eu quatre enfants âgés entre 9 et 14 ans. 
    Moins de trois ans plus tard, il s’est remarié avec Ebtisam (33 ans), avec qui il a eu six enfants. 
    En 2013, deux ans avant son émigration vers le pays d’Angela Merkel, il a épousé sa troisième femme [NDLR : Avec laquelle il aura bientôt quatre enfants].
    La question de la polygamie a récemment fait la une des journaux en Allemagne, après que le ministère de la Justice eut bloqué un amendement de loi sur la citoyenneté qui aurait empêché des polygames comme Sweid d’obtenir le passeport allemand. 
    Ainsi, Sweid et sa famille pourront obtenir légalement la nationalité allemande.
    Le Syrien raconte fièrement au journal Bild que chaque soir, conformément au Coran, il passe la nuit avec une autre épouse et fait des enfants avec elles.
    Le Syrien réside dans trois appartements payés par l’Etat, répartis entre deux maisons, tandis que les bénéficiaires de l’aide sociale allemande doivent vivre sur des campings ou, comme une retraitée près de Heidelberg, dans un vestiaire sans fenêtre pour arbitre.
    « La discussion sur la reconnaissance de la polygamie en Allemagne est une question politique », poursuit BILD, qui disserte ensuite sur l’histoire mouvementée de la fondation du harem d’Abboud :
    Lorsque la famille est arrivée en Allemagne après avoir prétendument fui l’Etat islamique en 2015, Sweid s’est dit étonné que les autorités n’aient pas voulu reconnaître ses trois mariages. 
    Il n’a été forcé de s’inscrire qu’auprès de sa première femme. 
    Par la suite, les autorités allemandes ont modifié cette pratique et aujourd’hui, ses trois épouses, comme ses enfants, sont reconnus par les autorités. 
    Et dans quelques années, les 18 membres de cette famille seront en mesure d’acquérir la citoyenneté allemande. 
    D’après le journal Bild, ils vivent à présent dans « trois appartements différents, dont deux se situent dans la même maison ». 
    Le troisième est à quelques minutes de là.
    Jusqu’à présent, personne ne travaille dans cette grande famille. 
    Selon le mari, la famille reçoit un total de 3785 euros de l’Office, composé de Hartz IV (aide sociale et chômage) et des allocations familiales. 
    Le loyer des appartements est payé par l’Etat.
    Bild.de / Philosophia-perennis.com / Mattinonline.ch

  • À l’université française, un communautarisme religieux, racial et idéologique

    L’université française, jadis renommée, jadis enviée, observée et prise en exemple n’est plus.

    Dans une enquête publiée, aujourd’hui, dans Le Figaro, Judith Waintraub dénonce le « noyautage de l’université » par des syndicats, des groupuscules et des idéologies totalitaires.

    Tout cela n’est pas nouveau, la grande université française, la Sorbonne, les grandes écoles comme Sciences Po, Normale Sup, sont devenues progressivement le ferment des idées les plus « progressistes » et les plus totalitaires : gender, indigénisme, islamo-gauchisme, appropriation culturelle, LGBT, décolonialisme.

    Plusieurs indicateurs montrent que ces idéologies ont pénétré au cœur de l’université française : la création de parcours d’étude du genre, de séminaires sur le décolonialisme, l’intersectionnalité, etc. Ces formations sont, d’ailleurs, des lieux du totalitarisme de la pensée : aucun contradicteur, participants triés sur le volet… et les enseignants qui ont le malheur de s’opposer, en raison de la pertinence ou de la présence d’une personnalité douteuse comme c’est souvent le cas, sont sanctionnés et montrés du doigt par la hiérarchie.

    En parallèle de cette promotion subversive, il existe un véritable carcan moral sur toute pensée divergente à la nouvelle doxa de ces nouveaux bien-pensants. En effet, on ne compte plus les tentatives d’interdiction de pièces de théâtre jugées « pas assez racisées » ou « homophobes » ou autres et d’intimidations à l’égard de conférenciers. Alain Finkielkraut en a fait les frais, tout comme Éric Zemmour et bien d’autres. Dans ces cas-là, l’université ou l’école sont souvent comme « paralysées », de peur d’être associées à l’anathème moral et d’être accusées de raciste, islamophobe ou homophobe.

    Il faut, d’ailleurs, noter le cocasse de la situation. D’un côté, l’islamo-gauchisme gagne de plus en plus de terrain – il suffit de voir les représentantes de l’UNEF voilées et les intervenants de certaines conférences proches des Frères musulmans – et, de l’autre, les lobbys LGBT et théories du genre qui s’imposent dans les programmes. Une drôle de cohabitation, quand on voit la porosité entre ces islamo-gauchistes et des organisations comme le CCIF, le CRAN ou les Indigènes de la République, qui ne sont pas connus pour leur amour de ces « avancées » sociétales.

    Les grands perdants de l’histoire ?

    Tout d’abord les enseignants et les élèves. En cause : ce communautarisme religieux, racial et idéologique fait qu’ils ne peuvent plus enseigner et apprendre dans la sérénité. Les enseignants sont soumis à la pression permanente de leurs collègues, à celle des associations et des fatwas médiatiques. Il leur faut ne pas faire de vague, ne pas s’opposer, ne pas choquer telle ou telle communauté, et même parfois adhérer. Ils doivent travestir le savoir qu’ils sont désireux de transmettre en une bouillie informe qui ne choquerait personne.

    De même, le savoir, l’excellence de l’université française a du mal à perdurer, entre histoire globale, sociologie des inégalités, théories du genre. Tout cela mêlé à l’histoire d’un racisme d’État, d’une renaissance italienne trop genrée, de statues grecques phallocrates et autres sombres stupidités.

    Les autres « communautés », puisqu’il faut, aujourd’hui, les définir de la sorte, c’est-à-dire les juifs, les chrétiens, les hétéros, les « anti-mariage pour tous », en fait les « obscurantistes », « les homophobes », « les islamophobes », « les balance ton porc », sont aussi les grands perdants. Il est certain que la communauté juive est la plus touchée, comme dans certains quartiers de la République. Quand l’on voit la situation en Seine-Saint-Denis, par exemple, on peut se dire que les étudiants juifs vont se faire de plus en plus rares dans ces « sanctuaires républicains », maintenant que les islamistes et les indigénistes font la loi.

    Ainsi, deux idéologies prennent le pas sur les « temples du savoir » de l’université française, les deux sont aussi subversives et antifrançaises, mais leur convergence (des luttes) s’arrête là et des tensions naissent déjà…

    En bref, l’université française va bien mal, on en regretterait presque les hussards noirs de la République…

    Nicolas Pécari

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Changer de logiciel et vite!

    rodin-le-penseur.jpgL’indignation, les critiques se sont abattues une nouvelle fois cette fin de semaine sur Emmanuel Macron après la mort de deux de nos soldats, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. Membres du prestigieux commando Hubert, ils ont donné leur vie dans la nuit de jeudi à vendredi dernier pour libérer au Bénin, juste avant qu’ils soient remis aux islamistes du groupe djihadiste de Katiba Macina, deux otages français Laurent Lassimouillas et Patrick Picque, une touriste sud-coréenne et une américaine. Nos deux compatriotes avaient été enlevés le 1er mai lors d’un safari dans le parc de la Pendjari, à la frontière avec le Burkina Faso, dans une zone considérée comme rouge depuis pas mal de temps, dixit Jean-Yves Le Drian,  « fortement déconseillée sauf raison impérative » par le ministère des Affaires étrangères . Toute la région, depuis trois ans, est désormais fragilisée par la multiplication des attaques des fous d’Allah. Hier encore, dernier épisode d’une longue série d’actes de terrorisme, plusieurs fidèles ont été tués hier au cours d’un assaut contre une église catholique à Dablo, dans le centre-nord du Burkina Faso.

    Ce qui en l’espèce a choqué de nombreux Français c’est une libération qui sonne comme une opération de communication à deux semaines des élections européennes, à travers la réception samedi  de MM Lassimouillas et Picque par M. Macron à Villacoublay. La cérémonie d’hommage national aux deux militaires français qui ont perdu leur vie est prévue demain aux Invalides.

    Hubert Falcomaire LR de Toulon, président de la métropole toulonnaise, dont fait partie Saint-Mandrier où est basé le commando Hubert, a estimé que «nos seuls compatriotes qui méritent aujourd’hui l’hommage de la Nation, sont nos 2 soldats varois morts au combat, pour sauver la vie de touristes inconscient et non pas les deux touristes qui se sont aventurées dans une zone dangereuse, vivement déconseillée par le Quai d’Orsay. Ministère dont le Ministre envisage pourtant d’être présent aux côtés du Président de la République pour accueillir les otages libérés !»

    Même un article paru sur le site  Mediapart – c’est dire! -  s’étonne de ce que ces «deux touristes français homosexuels (se soient) rendus au Bénin pour effectuer leur voyage de noces (…). Pourquoi préciser leur orientation sexuelle ? En tant qu’homosexuel, avant de voyager en terres inconnues, ne faut-il pas s’informer sur la situation du pays afin de savoir si les homosexuels n’y sont pas persécutés ? Ces deux individus se sont ainsi rendus dans un pays intolérant envers les homosexuels, et pris en étau par Boko haram (via le Nigéria à l’est) et par Al Qaida au nord (via le Burkina Faso et le Mali). Si cela n’est pas de l’inconscience alors de quoi s’agit-il ? » Ajoutons cependant qu’à l’évidence un couple lambda chrétien, blanc et hétérosexuel n’aurait pas non plus échappé à l’enlèvement…

    Sur Boulevard voltaireChristian Vanneste a estimé que le retour des deux otages français «dans un avion de la République, leur accueil officiel par le Président et deux ministres étaient tout-à-fait déplacés.» «On peut imaginer que M. Macron n’a pas voulu se priver de la page de pub prévue lors d’une opération précipitée, on espère, par autre chose que le calendrier. »Et M Vanneste de souligner que «lorsque nos soldats regagnent la France, ils voient celle-ci telle qu’elle devient : une France qui se décompose en communautés, d’une part grâce à une immigration accueillie les bras ouverts et les yeux fermés, d’autre part par un repli sur soi narcissique, où disparaît le patriotisme indispensable à la survie d’un pays.»

    Lors de sa grande réunion publique à Cers dans l‘Hérault samedi, Jordan Bardella l’a répété fermement: «Au risque de choquer les belles âmes, nous l’affirmons : L’Europe des Nations que nous voulons n’a pas vocation à accueillir la bombe démographique africaine ! » Flux migratoires qui nourrissent aussi mécaniquement non seulement le communautarisme mais qui fournissent également la main d’œuvre des réseaux terroristes installés sur notre sol.

    Une Afrique qui est aussi victime de ses prévaricateurs et nous autres Français et occidentaux avons notre part de responsabilité dans cette gabegie en tout point catastrophique. Exemple écoeurant, pathétique mais éclairant, le site de France info rapportait ainsi samedi que l’ex chef d’Etat de la Gambie, Yahya Jammeh, réfugié en Guinée équatoriale depuis 2016, a vidé les caisses de l’Etat à son seul profit. « Le petit pays a besoin de l’aide internationale pour s’en sortir. Près d’une personne sur deux vit dans la pauvreté et les fonds publics destinés au développement du pays se sont évaporés (…). Si tout le monde savait que l’ancien homme fort menait une vie de luxe avec villas, Rolls-Royce et jets privés, personne ne pouvait imaginer que le pillage du pays n’avait pas de limite.» Personne, vraiment?

    «Fin mars 2019, la Commission d’enquête créée par (l’actuel) président (Adama) Barrow fait part de ses premières découvertes. Elle estime à près de 360 millions de dollars les fonds détournés (…).  Société de télécommunications, Banque centrale, fonds de pension, Bureau d’aide sociale… rien n’échappe à l’avidité de Yahya Jammeh. L’ancien maître du pays avait constitué un vaste réseau comprenant des hommes d’affaires étrangers qui l’aidaient dans ses transactions illicites et la mise en place de sociétés écrans..»

    En mai de l’année dernière, Jeune Afrique se faisait l’écho de la Conférence internationale pour la Gambie qui s'est tenu à Bruxelles, sous l’égide de la la vice-présidente de l’UE Federica Mogherini, du commissaire européen à la Coopération internationale et au développement, Neven Mimica, et du président gambien, Adama Barrow. «Dix organisations internationales – parmi lesquelles l’Union européenne, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la Banque européenne d’investissement, la Banque mondiale et la Banque islamique de développement – et 43 partenaires bilatéraux (Canada, Chine, Qatar ou encore Maroc) étaient réunies pour se prononcer sur leur soutien financier au Plan national de développement gambien»,  pour un montant annoncé de 1, 45 milliard de dollars. Pour sa part, «L’Union européenne (…) s’est engagée à débloquer 140 millions d’euros d’ici 2020, « une somme qui s’ajoute aux 225 millions d’euros mobilisés depuis le début de la transition » et «la France a annoncé une aide de 50 millions d’euros. »

    Alors redisons-le : en Afrique même, constate Bruno Gollnisch le développement de l’islamisme radical n’est pas uniquement le fait du prosélytisme de l’Arabie saoudite ou du Qatar qui financent l’envoi de prêcheurs, les mosquées et autres écoles coraniques. Cette idéologie prospère aussi sur le spectacle de la corruption des potentats africains qui pillent les ressources de leur pays, se moquent du bien être de leur peuple. Le tout, souvent, avec la complicité,  l’argent des occidentaux…et de l’Union européenne, c’est-à-dire en partie avec l’argent des contribuables français. Là aussi, il faudra urgemment changer de logiciel.

    https://gollnisch.com/2019/05/13/changer-de-logiciel-et-vite/

  • Selon le fondateur du parti “Union des Démocrates Musulmans de France”, le Grand Remplacement est en marche

    Selon le fondateur du parti “Union des Démocrates Musulmans de France”, le Grand Remplacement est en marche
  • « Décret Salvini » : les navires sauvant les migrants en Méditerranée menacés d’amende en Italie

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    Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a l’intention de faire payer une amende de 3.500 à 5.500 euros pour chaque migrant conduit dans un port de la péninsule par un navire qui n’aurait pas respecté les consignes de la coordination des secours.

    […]Un texte qui permet à Matteo Salvini de renforcer son pouvoir sur cette question en étendant les prérogatives de son ministère aux dépens de celui des Transports. De quoi permettre d’interdire plus facilement et drastiquement l’entrée d’un bateau dans les eaux territoriales italiennes. A cela s’ajoute l’intention de faire payer une amende de 3.500 à 5.500 euros pour chaque migrant conduit dans un port de la péninsule par un navire qui n’aurait pas respecté les consignes de la coordination des secours. Une coordination le plus souvent confiée à la Libye, pays en guerre et qui ne respecte pas, ou très peu, les normes censées préserver les droits humanitaires les plus élémentaires.

    « C’est absurde, c’est comme si on faisait payer les ambulances qui transportent des patients vers un hôpital », a réagi la responsable de Médecins sans frontières en Italie. Son organisation, qui a secouru – en trois ans avec cinq navires – 80.000 personnes aurait ainsi dû payer une amende de 440 millions d’euros… sachant que le programme pour secourir les vies humaines en danger en Méditerranée s’établit à 57 millions d’euros. Pour le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés, c’est tout l’inverse qu’il faut faire. Au lieu de criminaliser les ONG, il convient de renforcer les capacités d’aide au large des côtes. (…)

    lesechos.fr

    http://www.fdesouche.com/1205621-decret-salvini-les-navires-sauvant-les-migrants-en-mediterranee-menaces-damende-en-italie

  • Progression de l’islamisme : 30 ans de renoncements

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Lors de sa dernière conférence de presse, le 25 avril, le Président Macron a affirmé sa volonté d’être « intraitable » avec l’islamisme radical. Il a également annoncé qu’il demandait au gouvernement d’être beaucoup plus dur à l’égard de « cet islamisme politique, de ce communautarisme, de cette sécession au sein de notre république ». Si l’intention est louable, les dernières années nous ont montré qu’au-delà des intentions affichées, les politiques au pouvoir semblent impuissants à enrayer la progression de l’islamisme. Pourtant, les gouvernements sont loin d’avoir tout essayé en la matière.

    Un discours déjà entendu

    La déclaration du Président Macron promettant de s’engager dans une lutte résolue contre l’islamisme vient après d’autres engagements déjà entendus par les français. L’approche des élections européennes n’est peut-être pas étrangère à cet appel du piedà des franges de l’électorat pas forcément acquises au parti présidentiel. Pour ne citer que quelques exemples, en 2010, sous la présidence Sarkozy, le ministre de l’intérieur annonçait déjà la « totale mobilisation » du gouvernement contre l’islamisme radical (1). En juin 2015, le premier ministre de l’époque Manuel Valls envisageait la fermeture de mosquées et la dissolution d’associations islamistes et affirmait « la nécessité d’agir contre le salafisme le plus radical »(2).

    Les témoignages de la progression de l’islamisme

     Il est difficile de dire que l’on découvre le phénomène : on ne compte plus les enquêtes de terrain rendant compte de la progression de l’islamisme en France(3). Parmi celles-ci, on peut citer :

    – L’ouvrage collectif paru en 2002 « Les territoires perdus de la République ». A partir de l’exercice quotidien de leur métier, des professeurs de l’enseignement secondaire de la région parisienne dressaient le constat d’une décrépitude des valeurs républicaines et d’une offensive islamiste dans certains quartiers.

    – En 2017, le journaliste Alexandre Mendel publiait une enquête intitulée « Partition », un livre accréditant « l’émergence de frontières invisibles qui divisent le territoire, géographiquement et culturellement ».

    – La même année paraissait un ouvrage collectif intitulé « Une France soumise ». Alors que « Les Territoires perdus de la République » pointait le communautarisme dans des écoles de banlieue, les auteurs du livre faisaient le constat que ce sont maintenant de véritables territoires qui vivent en circuit fermés. « Cette enquête révèle le fossé existant entre une partie des élites médiatiques et la masse du peuple français, classes moyennes et populaires confondues. Le discours formaté des élites apparaît de moins en moins audible » affirmait un de ses auteurs(4).

    – En 2018, deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, faisaient dans le livre intitulé « La communauté » le récit de la progression du communautarisme et de l’islamisme à Trappes, dans les Yvelines.

    – Toujours en 2018, des étudiants en journalisme coordonnés par Gérard Davet et Fabrice Lhomme présentaient ,dans le livre « Inch’allah, l’islamisation à visage découvert », le développement de l’emprise religieuse en Seine Saint Denis.

    – En 2019, l’ouvrage intitulé « La voie de la radicalisationcomprendre pour mieux agir », écrit par Olivier Bobineau et Pierre N Gahane, analyse la montée de la radicalisation islamiste en France.

    Les rapports et enquêtes parlementaires sur la progression de l’islamisme

    Au-delà des monographies et des récits de terrain, une abondante production éditoriale(rapports, enquêtes parlementaires, etc.) nous apprend également que l’islamisme progresse rapidement en France. L’état des lieux présenté dans ces études est plus général et quantitatif.On peut citer notamment :

    • L’enquête parue en avril 2018 de deux sociologues auprès de 7 000 lycéens « de territoires à dominante urbaine», qui aboutit au constat de « l’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes » et de la propension à la violence de certains d’entre eux (5).
    • Le rapport d’une commission d’enquête sénatoriale paru le 4 juillet 2018. Le constat est sans appel : « nous combattons un ennemi intérieur, nous sommes en guerre contre nous-mêmes» (6). Les rapporteurs constatent que l’on assiste dans certains quartiers à la propagation du salafisme (page 48) (7), ce qui « contribue à accroitre la menace intérieure ». Le nombre des fidèles salafistes serait passé de 5 000 en 2004 à 40 000 aujourd’hui. Parmi les individus relevant du « haut du spectre » qui sont dans une logique de « pré terrorisme », 3 000 seraient de nationalité étrangère.
    • Le rapport de l’institut Montaigne sur « la fabrique de l’islamisme» paru en septembre 2018 (8). Il fait le constat que « le discours salafiste, largement dominant [parmi les plus radicalisés, NDLR], veut démontrer l’idée d’une décadence occidentale ». « L’analyse de l’audience sur internet et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, nous a permis d’évaluer l’incroyable impact de cette idéologie religieuse ». Le rapport mentionne une autre enquête réalisée en 2016 évaluant à 28% le nombre de musulmans classés comme « sécessionnistes et autoritaires ».

    La progression de l’islamisme s’inscrit dans un contexte plus général de montée du communautarisme et de revendications identitaires d’une frange croissante de musulmans (9). Les mesures prises pour lutter contre l’islamisme n’ont jusqu’à présent pas réussi à enrayer ce phénomène :

    – Le contrôle du financement des mosquées radicales tarde à produire ses effets. On continue à recenser les mosquées – des centaines – où des prêches radicaux sont tenus (10).

    -Les écoles hors contrats où des enfants sont endoctrinés continuent à ouvrir avec un contrôle des enseignements largement lacunaire (11).

    -Des réunions publiques où est véhiculé un islam radical sont régulièrement organisées (12).On pourrait malheureusement multiplier les exemples.

    Impuissance, mais pas inaction

    Trois plans successifs de lutte contre la radicalisation ont été mis en œuvre par les différents gouvernements depuis 2014 (13). Si l’éventail des mesures est large, il est patent qu’elles ne parviennent pas à enrayer le développement de l’islamisme.

    Des mesures qui s’imposent… et qui sont ignorées

    Alors que, selon un sondage réalisé en mars 2018 (14), les Français plébiscitent massivement des mesures « radicales » pour lutter contre l’islamisme, certaines pistes envisagées ne sont toujours pas retenues, ou ne sont pas appliquées systématiquement. Parmi celles-ci, on peut mentionner :

    • Des conditions d’accès à la nationalité française beaucoup plus exigeantes, notamment en matière d’acceptation de la mixité et de la laïcité,
    • Un financement des mosquées excluant toute ingérence idéologique extérieure,
    • La fermeture de toutes les mosquées radicales,
    • L’expulsion du territoire français des individus fichés S de nationalité étrangère,
    • La dissolution des associations islamistes.

    Les voyants sont au rouge : l’islamisme continue sa progression dans la société française. Le président de la République ne bénéficie plus de l’a priori positif qu’il pouvait avoir auprès de certains français au début de son mandat. Le projet annoncé de « reconquête républicaine » (15) des « quartiers » vient après d’autres dispositifs aux appellations tout aussi grandiloquentes. Les milliards déversés dans le cadre de la politique de la ville n’ont pas réussi à enrayer le phénomène de radicalisation.
    Pendant ce temps, l’islamisme tisse sa toile et ses réseaux, patiemment. Les mesures déjà employées montrent leurs limites. Il faut changer de logiciel. Urgemment.

    Paul Tormenen 12/05/2019

    (1) Question au gouvernement. Assemblée nationale. 1er juillet 2010.

    (2) « Islamisme radical : Valls prêt à fermer des mosquées et à dissoudre des associations ». Public sénat. 30 juin 2015.

    (3) « De la France interdite à l’islamisation des banlieues, le fantasme devenu réalité vu par des journalistes ». Observatoire du Journalisme. 19 octobre 2018.

    (4) « Les voies du refus ». Revue politique et parlementaire. 1er février 2018.

    (5) « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes ». Le Monde.3 avril 2018.

    (6) « Rapport au nom de la commission d’enquête sur l’organisation et les moyens des services de l’État pour faire face à l’évolution de la menace terroriste après la chute de l’État islamique ». Sénat. 4 juillet 2018.

    (7) Proposition de résolution. Sénat. 11 janvier 2018.

    (8) « La fabrique de l’islamisme ». Institut Montaigne. Rapport intégral. Septembre 2018.

    (9)« Montée de l’islamisme radical et banlieues populaires ». Arnaud Lacheret. Hal. Novembre 2017.

    (10)« Mosquées radicales, ce qu’on y lit ». Observatoire de l’islamisation. 14 mai 2018.

    (11) « Islamisme radical, ces écoles qui inquiètent la République ». France Info. 31 janvier 2017.

    (12) Sondage Elab BFM. Mars 2018.

    (13) Plans d’action contre la radicalisation 2014, 2016, 2018. Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation.

    (14) Observatoire de l’islamisation.

    (15) « Lancement des quartiers de reconquête républicaine ». Ministère de l’intérieur. 18 septembre 2018.

    Crédit photo : Domaine public

    https://www.polemia.com/progression-islamisme-30-ans-renoncements/

  • J.-F. Poisson / liste UDMF validée : « La soumission s’installe à tous les étages de la France, des quartiers islamisés aux plus hautes institutions républicaines » (MàJ)

    Élections européennes : la liste de l’Union des démocrates musulmans français validée par le ministère de l’Intérieur malgré son retard

    Une 34e liste a été validée par le ministère de l’Intérieur après avis du Conseil d’Etat, malgré son retard sur la date de dépôt des candidatures, le 3 mai, a révélé ce jeudi franceinfo. L’«Union pour une Europe au service des peuples» est issue de l’Union des démocrates musulmans français.

    JeanFrédéric Poisson
    @jfpoisson78

    Quelle est cette décision dérogatoire dont on ne peut que supposer qu’elle n’aurait été accordée à aucune autre candidature ?! La « soumission » s’installe à tous les étages de la , des quartiers islamisés aux plus hautes institutions républicaines. https://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/elections-europeennes-une-34e-liste-validee-par-le-ministere-de-l-interieur-apres-avis-du-conseil-d-etat_3435911.html 

    Élections européennes : une 34e liste validée par le ministère de l'Intérieur après avis du Conseil...

    Il s'agit d'une liste émanant de l'Union des démocrates musulmans français. 

    francetvinfo.fr
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  • Entre “eux” et “nous”

    agora.jpgFlorence Paracuellos évoquait ce matin dans son journal sur France Inter une nouvelle enquête de « testing » de la coquille vide socialiste sos racisme. Celle-ci prouverait la discrimination dont les maghrébins et les subsahariens seraient victimes par rapport auxFrançais de souche dans leur recherche  de logement à Paris et en Ile-de-France,  via les petites annonces de propriétaires et les agences immobilières. Le Parisien a aussi évoqué ce rapport de sos racisme : « pour obtenir un logement en Ile-de-France, tous les candidats ne partent pas à armes égales :  Un profil asiatique a 15 % de chance en moins d’avoir un logement qu’une personne d’origine française ancienne, une personne d’origine maghrébine a 28 % de chance en moins et une personne ultramarine ou d’Afrique subsaharienne a 38 % de chance en moins (…°.). Quand on connaît les tensions sur le marché de la location en Ile-de-France, partir avec un handicap de près de 40 % c’est énorme , souligne Dominique Sopo, le président de l’association. » «Dans son texte de présentation de cette  étude, (l’officine dite  antiraciste) explique que  le mécanisme des discriminations renvoie aux préjugés inconscients des individus […] – les personnes pouvant être amenées à discriminer sans nécessairement s’en rendre compte »,  mais aussi que «les condamnations juridiques et morales du racisme permettent d’en empêcher l’expression directe par les individus. De ce fait, les discriminations résultent également d’un racisme conscient mais non assumé. »

    Raciste le propriétaire d’un  logement  parisien ou francilien  désirant le louer ?  Prudent surtout,  du fait d’une législation qui rend très difficile la récupération de son appartement ou de sa maison  en cas d’absence de paiement ou de dégradation. Doublement prudent  même avec des populations jugées, à tort ou à raison, par le téléphone arabe et en l’absence de toutes statistiques,  plus à même de poser des problèmes de comportement ou de solvabilité quand bien même présenteraient-elles toutes les garanties officielles. Encore une fois les immigrés ou Français d’origine immigrée honnêtes sont ici victimes des margoulins…et de l’immigration massive. C’est cette immigration massive qui pousse peut-être certains propriétaires à faire jouer la préférence nationale au logement dans un marché locatif en tension  comme l’a noté M. Sopo… sans en tirer, et pour cause,  toutes les conclusions. Mais ladite préférence nationale (un racisme pour sos racisme)  n’est peut-être pas l’argument premier des propriétaires parisiens dans une ville qui a voté à 90% pour Emmanuel Macron au second tour de la  présidentielle…

    Nicolas Lebourg, historien spécialiste es extrême droite, tire-t-il, lui aussi, toutes les conclusions de ses analyses ? Il était hier soir invité de l’émission Quotidien de Yann Barthés à l’occasion de la sortie le 2 mai de son nouveau livre, Les Nazis ont-ils survécu ? Enquête sur les internationales fascistes et les croisés de la race blanche (seuil).  Un sujet en or pour un  Barthès tout émoustillé,  y voyant un moyen commode de mêler le RN à une idéologie nazie qui ne doit guère compter aujourd’hui qu’une poignée d’adeptes dans toute l’Europe. M Lebourg a pris grand soin d’être plus fin et objectif que les incultes conditionnés chargés de lui poser des questions sur le plateau. Seuls les plus obtus ou les malhonnêtes peuvent encore penser que le rejet de l’immigration massive, une « vision organiciste de la société », vue comme « un corps vivant » dixit M. Lebourg,  suffit à établir une filiation idéologique avec le nazisme. A moins  de criminaliser (comme le font allègrement les lobbies du cosmopolitisme) les idées mêmes de  patriotisme  et de  défense de l’identité nationale.

    Mais c’est surtout la réponse de Nicolas Lebourg à M. Barthès  l’interrogeant sur la possibilité d’une disparition de l’extrême droite de lapolitique qui était édifiante. L’universitaire a évoqué un précédent, celui du poujadisme qui avait fait une entrée massive et  fracassante à l’Assemblée en 1956 mais qui fut balayé par l’arrivée du General De Gaulle au pouvoir en 1958 et l’avènement de la cinquième république. Cette élimination des populistes poujadistes a été rendue possible parce que De Gaulle a su répondre à cet électorat sur « le sens de la nation », par la mise en place « d’institutions stables ». Le sens de la nation se dissolvant par le bas dans le communautarisme et l’immigrationnisme,  et par le haut dans notre inféodation à l’euromondialisme, nous pouvons donc  en conclure  que la réaction immunitaire qui se matérialise par le vote en faveur de  l’opposition nationale a de beaux jours  devant elle  et même de solides perspectives de succès

    M. Lebourg le dit aussi implicitement quand, donnant le point de vue  des progressistes dont il se réclame, il  a aussi étalé ses craintes devant la nullité de partis et des acteurs du système dans leur lutte contre l’extrême droite - dans laquelle il englobe tout de même de facto, chacun l’aura compris, le RN. Il a ainsi estimé qu’Emmanuel Macron (et son mauvais clone Nathalie Loiseau ânonnant à son tour le vieux mantra mitterrandien sur « le nationalisme c’est la guerre »),  joue « un jeu dangereux » en polarisant le débat entre les libéraux d’un côté et l’extrême droite de l’autre. En effet note Bruno Gollnisch, en reprenant à son compte  le clivage entre nationaux  (« nationalistes ») et  mondialistes (« progressistes ») la macronie a le mérite de légitimer la grille de lecture politique  qui est historiquement celle de l’opposition nationale. Oui, entre eux et nous, il n’y a plus rien, et l’alternative n’a jamais été aussi claire et évidente.

    https://gollnisch.com/2019/05/07/entre-eux-et-nous/