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Génération Identitaire bloque les migrants clandestins au col de l'Échelle
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DROIT DU SOL : ET SI LE FN AVAIT RAISON ?
La proposition du FN de supprimer le droit du sol a provoqué, à l’Assemblée, un débat houleux où les noms d’oiseau ne cédaient la place qu’à des arguments partiels ou partiaux. Jean-Luc Mélenchon a même soutenu que « le droit du sol a été promulgué par François Ier« : étrange référence chez un homme qui n’a, généralement, que la Révolution à la bouche. Et si l’on dépassionnait le débat ?
Si l’on revient à sa définition, le droit du sol est une règle de droit attribuant une nationalité à une personne physique en raison de sa naissance sur un territoire donné, avec ou sans conditions supplémentaires. Le fait même qu’on puisse y ajouter ou retrancher des conditions est bien la preuve qu’il s’agit, non d’une valeur universelle, qu’il serait criminel de ne pas reconnaître, mais d’une valeur relative, dépendant des circonstances. Les conditions associées au droit du sol ont pu varier selon les périodes, prenant en compte différents facteurs, notamment la volonté d’assimilation.
Ainsi, l’arrêt du Parlement de Paris, en 1515, précisait que devenait français celui qui était né dans le royaume et y demeurait, à condition qu’il reconnût la souveraineté du roi François Ier. Il affirmait le pouvoir du roi de France sur ses sujets dans les territoires annexés. Serait-il anormal – quoi qu’en pensent Jean-Luc Mélenchon et SOS Racisme (qui avait, en son temps, évoqué le même argument) – que la République fît de même et s’assurât des dispositions d’un enfant d’étranger né en France avant de lui accorder, quasi automatiquement, la nationalité française ?
En défendant un amendement pour supprimer les articles de notre législation qui consacrent le droit du sol, Marine Le Pen n’a fait que tenir compte des circonstances singulières de l’immigration que la France subit et qui risque de s’aggraver dans les prochaines décennies. Laurent Wauquiez n’a pas dit autre chose, mais ses amis, à l’Assemblée, ne pouvaient pas se rallier à cet amendement sans franchir la ligne rouge, imposée par une posture idéologique : pas d’alliance avec le Front national !
La gauche et l’extrême gauche sont restées fidèles à leurs positions, par angélisme pour quelques-uns, pour la plupart par vocation internationaliste et penchant multiculturel. Les députés de La République en marche, malgré quelques remous remontant à leurs origines politiques, ont finalement choisi, soit de se comporter en godillots, soit de se réfugier dans l’abstention ou dans l’absence – un seul a osé voter contre.
On peut penser ce que l’on veut du Front national et de ses thèses : il reste que, en comparaison des autres partis, on ne peut lui nier sa constance ni sa lucidité devant le problème de l’immigration. Ses adversaires prétendent qu’il joue sur les peurs, mais chaque jour vient montrer que son analyse est prophétique.
Interrogé, ce lundi matin, sur BFM TV, Louis Aliot, vice-président du FN, a estimé que « la loi Asile et Immigration ne réglera rien, elle va même créer un appel d’air ». Il a opportunément rappelé aux amnésiques que la France n’a pas fait beaucoup d’efforts, en 1962, pour accueillir les pieds-noirs, contraints à l’exode, ni montré de compassion à l’égard des harkis, livrés au massacre : c’étaient pourtant des Français ! Il a remis en mémoire ces paroles scandaleuses de Gaston Defferre, le maire de Marseille de l’époque, demandant « qu’ils aillent se réadapter ailleurs ».
Nos âmes charitables, qui prétendent avoir les bras toujours ouverts devant la détresse, sont les champions de la discrimination et du sectarisme. Estimer que la nationalité française ne doit être accordée qu’à ceux qui montrent leur volonté de s’assimiler n’est pas un cri de haine contre l’autre. C’est un appel à rejoindre la France pour partager ses valeurs et son destin.
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GENE IDENTITAIRE et IMMIGRATION
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“Une épuration ethnique à bas bruit” ?
Le néoconservateur Philippe Val, celui-là même qui lança en 1996 une pétition pour l’interdiction du Front National dans le magazine Charlie Hebdo qu’il dirigeait alors, a rédigé un manifeste contre le nouvel antisémitisme. Il a été publié dans Le Parisien en début de semaine. Un mois après le meurtre de Mireille Knoll, cette tribune a été signée par 300 personnalités du monde politique, journalistique, des comédiens et des chanteurs ( (Sarkozy, Ciotti, Wauquiez, Dépardieu, Aznavour, BHL, Finkilekraut, Haziza, Fogiel, Estrosi, Ferry, Valls, Raffarin, …). Elle demande à « l’islam de France qu’il ouvre la voie », « que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France. » Pour se faire, M. Val fait part de son vœu que dans le texte sacré des musulmans, le Coran, les textes « appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime. »
A ce stade, notons d’ores et déjà que Philippe Val sait pertinemment que son équation personnelle le rend assez peu audible pour demander quoi que ce soit à des musulmans. Lesquels ne peuvent en aucune manière toucher au texte même du Coran, qui représente aux yeux des croyants la parfaite parole d’Allah délivrée à Mahomet par l’intermédiaire de l‘archange Gabriel. Coran qui n’est pas susceptible d’interprétation, de modification, d’abrogation. Coran qui est dit incréé.
Bernard Antony souligne de son côté que « ce ne sont pas seulement quelques versets dits médinois et notamment ceux de la sourate IX qui appellent à l’élimination des juifs ou de ceux (les chrétiens) coupables du seul péché qu’Allah ne pardonne pas : associer d’autres Dieux à Dieu . Il y en a un très grand nombre d’autres dans le Coran, mais aussi dans les Hadîths (les faits et gestes du prophète) quasiment autant sacralisés. » Il précise encore que « L’assertion (du manifeste de M Val) sur la suppression des incohérences de la Bible par le concile Vatican II témoigne d’une bien médiocre culture par son rédacteur. Il n’existe rien de tel dans les textes de ce concile ! Par le passé, l’interprétation de la Bible a été simplement contrôlée, chez les chrétiens catholiques et protestants comme chez les juifs, par leurs autorités d’interprétation spirituelle. Notons d’ailleurs que le texte de la Bible catholique est pour l’essentiel celui de la Bible judaïque et ni les Juifs ni les Chrétiens ne se sont avisés d’en supprimer quelques passages…»
Dans son manifeste Philippe Val écrit aussi que « les Français, dont on a mesuré la maturité démocratique après chaque attentat islamiste vivent un paradoxe tragique. Leur pays est devenu le théâtre d’un antisémitisme meurtrier. Cette terreur se répand, provoquant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre. Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans. 10 % des citoyens juifs d’Ile-de-France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Émile Zola et de Clemenceau. »
Une épuration que les autorités publiques accepteraient sans broncher ou dont elles s’accommoderaient «parce qu’au vieil antisémitisme de l’extrême droite s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société. Parce que la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif. »
Invité de France Inter lundi matin, l’essayiste Pascal Bruckner, qui a signé cette tribune, a précisé: « Nous n’appelons pas à la stigmatisation, mais à l’insurrection des bonnes volontés et, dans ces bonnes volontés, les musulmans réformateurs, les musulmans libéraux, les musulmans éclairés sont évidemment d’accord . Non seulement nous ne stigmatisons pas, mais nous avons un certain nombre d’imams qui ont signé avec nous et qui sont eux-mêmes horrifiés par ce qui se passe. » Il fait ici référence à l’imam de Nantes Mohamed Guerroumi et à l’ancien imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), Hassen Chalghoumi, qui, sans leur faire injure, ne sont pas vraiment considérés comme des pointures et qui ne jouissent pas d’une grande popularité au sein de la communauté musulmane.
Cette initiative de Philippe Val et consorts a heurté beaucoup de responsables ou d’autorités religieuses de confession musulmane. Le président du Conseil du culte musulman, Ahmet Ogras, estime que « cette tribune est un non-sens, un hors-sujet. La seule chose à laquelle on adhère, c’est qu’on doit tous être ensemble contre l’antisémitisme. »Le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, Abdallah Zekri, a condamné un débat « nauséabond et funeste » sur l’islam. Le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a dénoncé un «procès injuste et délirant. » « Cette tribune présente le risque patent de dresser les communautés religieuses entre elles. » « Les citoyens français de confession musulmane majoritairement attachés aux valeurs républicaines n’ont pas attendu (cette) tribune (…) pour dénoncer et combattre depuis des décennies l’antisémitisme et le racisme antimusulman sous toutes ses formes. »
L‘imam de Bordeaux Tareq Oubrou, membre de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, qui se fait appeler désormais Musulmans de France) apprécié par Alain Juppé, a pris l’initiative d’une autre tribune. Publiée aujourd’hui dans Le Monde et signée par une trentaine d’imams, elle condamne le racisme et l’antisémitisme: « Nous avons décidé de prendre la parole, c’est parce que la situation, pour nous, devient de plus en plus intenable ; et parce que tout silence de notre part serait désormais complice et donc coupable, même s’il ne s’agissait jusqu’à présent que d’un mutisme de sidération. »
« Le Coran est, à l’origine, en arabe. Je pense que ceux qui ont signé la tribune (de M. Val) ont lu une traduction, une interprétation. Ça montre un manque de culture religieuse. N’importe quel texte sacré est violent, même l’Evangile ! » indiquait auparavant M. Oubrou. Sur francetvinfo il affirme qu’ «attribuer l’antisémitisme à l’islam est presque un blasphème, puisque les deux-tiers des prophètes du Coran sont des juifs ! Donc cela ne rime à rien. Dans la tribune (de Val), il est stipulé clairement que le Coran appelle au meurtre des juifs et des chrétiens : c’est une erreur monumentale, et d’une violence inouïe. Le Coran n’appelle pas au meurtre ; il appelle au combat des gens qui sont hostiles. C’est la même erreur que commettent un certain nombre d’ignares musulmans, des délinquants, qui prélèvent des textes isolés de leur contexte historique. Attribuer l’antisémitisme à une génétique coranique quelconque est une erreur intellectuelle monumentale ; la même erreur que commettent nos jeunes qui n’ont aucune culture religieuse.»
Selon la recension faite par Le Point, les éditorialistes ont diversement apprécié la pertinence de la tribune de Philippe Val , écartelés entre leur refus de fermer les yeux (et donc de tomber sous l’accusation d’un antisémitisme implicite, par lâcheté) et leur peur de stigmatiser les musulmans. Une frousse de l’amalgame qui est aussi (depuis longtemps) celle de Claude Askolovitch qui le confie sur slate.fr. Certains résolvent l’équation difficile en tentant une filiation, en voulant enraciner l’antisémitisme musulman dans un humus français, en l’intégrant dans une vieille tradition autochtone , quitte à tout mélanger: « À l’heure où la République écarte les œuvres de Charles Maurras et de Louis-Ferdinand Céline du catalogue des célébrations nationales, elle ne peut pas continuer à fermer les yeux sur cette nouvelle forme d’antisémitisme beaucoup moins littéraire, mais tout aussi détestable », écrit Hervé Favre dans La Voix du Nord.
Même son, de cloche d’ Alain Dusart dans L’Est républicain : « Val et ses cosignataires inventent le nouvel antisémitisme. Ce dernier, certes inadmissible, n’a rien de nouveau en France. De l’affaire Dreyfus au régime de Vichy. Il s’agit ici de faire porter le chapeau de ce nouvel antisémitisme à l’ensemble des musulmans. C’est caricatural et ridicule (…). »
Un procès en antisémitisme qui fut aussi longtemps fait au Front National au motif assez étrange qu’il combat le mondialisme, entend défendre la France des terroirs et des clochers, l’identité charnelle de notre pays. Ce qui lui valut l’accusation d’accointances idéologiques avec le pétainisme et le maurrasisme de la part de la gauche ou de la droite courbe. L’ex ministre de l’Education nationale Luc Ferry l’explique en rapportant cette anecdote: « Quand j’ai dit à l’Assemblée nationale que nous avions à faire à un nouvel antisémitisme, que ce n’était plus l’extrême-droite traditionnelle ni l’anti-judaïsme chrétien, je me suis fait insulter, j’ai été traité de salopard, je m’en souviendrai toute ma vie, par un parlementaire de gauche, désespéré qu’on lui retire sa cible principale qui était le Front National. »
Sur Mediapart, l’autoproclamé islamo-gauchiste Yvan Najiels a le mérite dans son article de résumer la défense dialectique d’une certaine nébuleuse telle qu’elle est représentée aujourd’hui , peu ou prou par la planète LFI et ses satellites trotskistes, islamo-communautaires politisées. Pour la gauche de la gauche immigrationniste , anticapitaliste, se voulant toujours antisioniste, la nouvelle figure du Juif discriminé et persécuté s’incarnerait en ce début de XXIe siècle en la personne du Musulman en France. Et les antisémites de souche applaudiraient de surcroît à la création de l’Etat d’Israël au motif qu’elle a conduit au départ de nombreux juifs : «le dessein de cette tribune (de Val) est de désigner un nouvel ennemi intérieur. Son nom ? L’Islam et ses fidèles qui menaceraient, comme au bon vieux temps de l’antisémitisme vintage, l’identité nationale de la France et la liberté de ses femmes. C’est du reste le sens de l’expression glaçante épuration ethnique à bas bruit qui n’est que le pendant, de gauche et démocratique, de ce que le fasciste Renaud Camus appelle, lui, sans fard le grand remplacement . Vision strictement raciale du pays.(…). »
«L’antisémitisme de l’Etat français poursuit-il, s’est mué en philosémitisme après un génocide auquel son personnel politique a participé et après la création de l’État d’Israël qui a mis fin au caractère transnational des juifs du monde entier, exauçant alors un vieux souhait antisémite, en assignant à ce peuple une terre et un site national dont furent, par conséquent, chassés ceux qui y vivaient paisiblement. La Palestine et son peuple ont payé pour les crimes de l’Occident blanc mais cela ne suffit pas à Philippe Val. Celui-ci ne supporte pas la dénonciation de ce crime destiné à laver l’Occident d’un précédent crime et en occidentaliste de choc, il appelle par sa tribune à museler, à tout le moins, celles et ceux qui dénoncent l’infâme politique criminelle israélienne qu’il amalgame à dessein au judaïsme et aux juifs, en général. Le philosémite n’est qu’une variante de l’antisémite et Lucien Rebatet, ex-collabo qui soutint Israël dans la guerre de 1967 (dans l’hebdomadaire Rivarol, autre époque, NDLR) , l’a expérimenté avant lui.»
Au delà de cette pauvrette et lourdingue analyse gauchiste, nous pensons pour notre part qu’il n’est pas contestable que nos compatriotes d’origine et/ou de confession juive aient été victimes d’homicides du fait même de leur judéité. Et la justice dira si l’antisémitisme est aussi le mobile du meurtre atroce de Mireille Knoll. Nous l’avons écrit sur ce blogue en janvier dernier , il est tout aussi incontestable que des familles juives ont quitté en masse les quartiers islamisés pour rejoindre si ce n’est l’Etat hébreu, du moins des communes, des départements moins métissés ou comptant déjà une forte communauté israélite structurée. Une accélération du communautarisme sur une base ethno-culturelle pour échapper aux « joies » du vivre-ensemble en quelque sorte, phénomène qui se répand bien au-delà du cas des juifs de France, tel est le résultat de la politique des partis dits de gouvernement, communiant dans le même universalisme républicain…
Il est tout aussi évident que ce sont TOUS les Français qui sont victimes de l’immigration massive, du changement de nature, de visage , de climat qu’elle impose à la France constate Bruno Gollnisch. N’interpréter ce problème qu’au travers du prisme de la religion musulmane (même si cette donnée là est tout sauf anodine) et de l’antisémitisme est extrêmement réducteur. Ce sont des milliers , plus certainement des dizaines des milliers de gaulois qui ont été victimes ces dernières années de violences physiques, d’insultes, d’agressions parfois mortelles motivées par le racisme anti-de souche d’immigrés ou de Français de papier qui ne sont pas tous musulmans. Le Front National fut bien seul (il l’est certes moins aujourd’hui) à le dénoncer. Il n’est pas certain que cette réalité là puisse être l’objet d’une tribune publiée dans Le Parisien ou Le Monde et qu’elle serait approuvée par la totalité des signataires de celle du militant Philippe Val; a fortiori quand lesdits signataires portent une responsabilité plus ou moins directe dans la situation actuelle.
https://gollnisch.com/2018/04/24/une-epuration-ethnique-a-bas-bruit/
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Le coup d’éclat des Identitaires, par Franck Deletraz
Lançant samedi de façon spectaculaire leur « Opération Alpes » au col de l’Echelle, les militants de Génération Identitaire ont certes réussi à empêcher pendant plus de 24 heures le déferlement de nouveaux clandestins dans notre pays. Mais surtout, rappelant l’Etat à son devoir par le biais de ce coup d’éclat, ils ont obtenu du gouvernement le renforcement du contrôle de cette frontière passoire.
Samedi matin, en effet, une centaine d’Identitaires ont pris position sur ce point particulièrement sensible de la frontière franco-italienne, situé à 25 km de Briançon. L’objectif ? Barrer la route aux clandestins qui, rappelons-le, sont (officiellement) plus de 2 000 à avoir emprunté ce passage pour entrer illégalement en France depuis l’été 2017. Un flot qui ne cesse de grandir, a expliqué Romain Espino, porte-parole de GI, en raison d’« un manque de courage des pouvoirs publics ». Aussi, pour prouver au gouvernement qu’« avec un petit peu de volonté, on peut contrôler l’immigration et les frontières », les Identitaires, appuyés par deux hélicoptères et des drones, ont-ils investi puis surveillé cette zone jusqu’à dimanche, en fin de matinée.
Une opération nette, sans bavure et qui, de l’aveu même de la préfecture des Hautes-Alpes, s’est déroulée « dans le calme ». Ce qui n’aura pas été le cas de la contre-manifestation organisée dimanche par les « antifas » transalpins et français qui, regroupés du côté italien, ont violemment forcé un barrage de la gendarmerie avec une trentaine de clandestins au col de Montgenèvre, faisant deux blessés à la tête parmi les forces de l’ordre. La veille déjà, la lie bolchevique et pro-immigration s’en était donné à cœur joie, en saccageant le centre-ville de Gap, brisant et/ou « taguant » de nombreuses vitrines ainsi que du mobilier urbain lors de leur manifestation.
Opération Alpes ? « Une réussite »
Un déchaînement de violence qui, au fond, faisait écho à celui que l’on a pu observer à l’Assemblée, où les élus de gauche ont dénoncé le prétendu « laxisme » de Collomb vis-à-vis de « l’extrême droite » et où l’affaire a même donné lieu à un accrochage sévère entre Me Collard et Mélenchon.
En tout cas, comme le soulignait Romain Espino dimanche, cette Opération Alpes aura été une vraie « réussite ». D’abord parce que GI a réussi à « attirer l’attention médiatique et politique sur le col de l’Echelle ». Mais aussi parce que, placé subitement devant ses responsabilités, Collomb a été contraint d’annoncer dimanche soir l’envoi de renforts de police et de gendarmerie « importants » pour « s’assurer du respect absolu du contrôle des frontières » dans les Hautes-Alpes. Marine Le Pen s’en est amusée dans un tweet : « L’opération de Génération Identitaire a une conséquence cocasse : toute la gauche s’est plainte en hémicycle que ce ne soient pas les forces de l’ordre qui aillent protéger les frontières… »
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 23 avril 2018
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À AVIGNON, VA-T-ON DÉBAPTISER DES ÉCOLES POUR FAIRE PLAISIR AUX MUSULMANS ?
À Avignon, des établissements scolaires publics vont-ils être débaptisés ? C’est ce qu’annonce Vaucluse-Matin, le 20 avril. Laïcité oblige ? L’école Saint-Roch, l’école Saint-Jean, pour commencer. Saint-Gabriel, Saint-Ruf et Sainte-Catherine devraient leur succéder. Cécile Helle, le maire socialiste, s’en défend. Sauf que l’adjointe d’un quartier de la cité papale a déclaré : « On propose de changer le nom de certaines écoles pour qu’il corresponde plus aux aspirations du moment. Est-ce qu’un saint représente encore quelque chose par rapport à ce quartier multiculturel ? » On peut imaginer que cette adepte du multiculturalisme a dû lire ce rapport officiel, écrit par un « groupe de réflexion » appelé « Laïcité et République moderne », et rendu en 2015 à Manuel Valls, alors Premier ministre.
« Revoir la toponymie de la France à la lumière du vivre ensemble » : le titre dudit rapport donne le ton. D’apprendre ensuite que les deux principaux parlementaires l’ayant établi appartenaient, l’un au Parti socialiste (Yann Galut), l’autre à EELV (la trinationale Esther Benbassa), donnait d’emblée le la. Il s’agissait, pour le groupe, de proposer des solutions pour lutter contre « l’apartheid territorial, social, ethnique » évoqué par Manuel Valls, qui ciblait « les discriminations quotidiennes parce qu’on n’a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau ou bien parce que l’on est une femme ».
Mais revenons à la toponymie. « Une fraction croissante de la population d’origine musulmane est heurtée par des appellations toponymiques qui sont autant de manifestations d’une époque archaïque où l’identité de la France, loin de s’assumer comme plurielle, se définissait exclusivement sous le signe d’une chrétienté triomphante et totalitaire. »
Et de prendre pour exemple des musulmans habitant Pont-l’Abbé qui seraient « amenés à se demander s’il s’agit d’une insulte » ! Vous parlez : être appelés des Pont-l’Abbistes ! Pour parer à cette abominable éventualité, les auteurs de ce vivre ensemble nouveau n’y sont donc pas allés par quatre chemins : « Débaptiser tous les noms de communes comprenant le mot « saint » dans l’intitulé afin “de relaïciser profondément la République” » avec, pour but, de supprimer un « affichage discriminant ». Couper les têtes de nos « saints » accolés à 4.794 communes pour ne pas offenser des fidèles d’un islam intrinsèquement tolérant, quelle drôle d’idée…
En tout cas, éradiquer les signes de chrétienté, c’est chose faite, au pays de Taubira – je veux dire en Guyane. L’école Saint-Jean s’appelle désormais Rosa-Parks, plus fun ; celle de Saint-Maurice a cédé la place au nom d’une féministe, ancienne inspectrice de l’Éducation nationale et d’académie ; et, dans un registre bien dans l’air du temps, le nom d’un architecte designer a remplacé l’école Espérance.
Ces suggestions de la part de ces nostalgiques révolutionnaires ne vous plaisent pas, pas du tout ? Vous vous dites que vous avez votre mot à dire ? Vous rêvez ! Des « référendums locaux, s’ils sont généralement des éléments de revitalisation de la démocratie, seraient ici inopportuns et même néfastes car ils libéreraient une parole réactionnaire qui ne pourrait s’exprimer en dehors des édifices cultuels » (sic).
Ce rapport, comme le disait en aparté un conseiller de Valls en personne, « c’est l’occasion de voir qui est républicain et qui ne l’est pas ». En somme, de voir qui se préoccupe du bien-être des uns plutôt que des états d’âme des autres…
À ce train-là d’effacement de nos racines, combien de temps, à Avignon, avec ses 35 % de population musulmane (chiffre avancé par un représentant musulman à Vaucluse-Matin en 2016 pour justifier la construction d’une grande mosquée dans la cité des papes), la mairie osera encore, sur son site, rappeler qu’elle fut « capitale de la chrétienté au Moyen Âge » ? Et combien reste-t-il à vivre, à tous nos saints communaux ?
http://www.bvoltaire.fr/a-avignon-va-t-on-debaptiser-ecoles-faire-plaisir-aux-musulmans/
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En 2018, l’ONU veut forcer les États à favoriser l’immigration
Par André Posokhow, consultant ♦ Les Etats sont tenus par un ensemble de traités internationaux qui limitent leur souveraineté en matière d’immigration. La Convention relative au statut des réfugiés de 1951 et la Convention européenne des droits de l’Homme en 1950 en sont de bons exemples.
C’est sur la base de tels textes que la justice internationale contrebat les réticences nationales, pourtant souvent bien complaisantes, envers le déferlement migratoire. Ainsi le 12 avril 2018 la Cour de justice de l’Union européenne, dont Polémia a déjà dit tout le bien qu’il fallait en penser, a validé en pleine crise des migrants sa décision selon laquelle un réfugié mineur peut désormais faire venir sa famille dans l’UE et cela même s’ils atteignent leur majorité durant la procédure. Visiblement ces robins qui inaugurent ainsi en grande pompe un nouveau couloir d’invasion, ignorent la taille que peut atteindre une famille africaine !
Il n’en demeure pas moins que les politiques nationales peuvent diverger profondément face à ce phénomène et que celles du Japon et des pays de Visegrad sont notoirement plus restrictives que celles des sociaux-démocrates scandinaves.
D’où la tentation qui s’est fait jour d’organiser un système juridique de contraintes qui ligoteraient encore plus les nations de liens juridiques qui seraient de nature à leur faire abaisser de plus en plus la garde. C’est l’idée du pacte mondial sur les migrations.La genèse se trouve bien dans les organisations supra nationales et aux Etats-Unis
L’idée d’un pacte mondial sur les migrations a été initiée en 2016 par les Nations unies et les Etats-Unis sous un Barack Obama en fin de mandat. Il fallait bien qu’il laisse une trace.
En septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté un ensemble d’engagements qui sont énoncés dans la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants.
Cette déclaration traduit l’engagement des États membres à renforcer et améliorer les mécanismes de protection des migrants.
Elle ouvre la voie à des négociations visant l’adoption de deux nouveaux traités mondiaux en 2018 : le Pacte mondial sur les réfugiés et le Pacte mondial pour des « migrations sûres, ordonnées et régulières ».
Le processus est précipité à cause d’un contexte défavorable.
Les consultations en vue du Pacte global sur les migrations ont formellement commencé au cours du premier semestre 2017 avec un document préparatoire présenté par le Mexique et, il faut le noter non sans étonnement, la Suisse qui s’est placée en pointe de cette affaire.
Actuellement les négociations se poursuivent. Prévues pour se terminer en principe en juillet 2018, elles apparaissent difficiles. Beaucoup de pays riches prennent de plus en plus de mesures restrictives au sujet des migrations. Les opinions publiques sont divisées.
Par ailleurs les régimes juridiques ont évolué de manière très différente entre les régions et les pays du monde. Tandis que l’Europe s’oriente de plus en plus, selon le Centre national de coopération au développement (CNCD), vers la limitation des départs dans les pays d’origine et la facilitation des expulsions et de la détention, des pays latino-américains comme l’Argentine ont adopté au cours des dernières années des législations reconnaissant les droits des migrants. Comment concilier des positions aussi antinomiques ?
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Asile au col de de l’échelle, la gauche grimpe aux rideaux
Anticapitaliste et chef d’entreprise, ancien de la LCR et ci-devant député embourgeoisé deLa France Insoumise dont il est un des cadres de premier plan, le socialo-trotskyste Eric Coquerel a été entarté jeudi tel un vulgaire Bernard-Henry Lévy. Les faits se sont déroulés à Colombes (Hauts-de-Seine) alors qu’il se rendait à une réunion publique contre la loi Asile et immigration – elle été adoptée hier par les députés. Antimacroniste… qui a appelé à voter Macron face à Marine en mai dernier, le citoyen Coquerel a porté plainte après cet entartage revendiqué par l’Action Française. Son jeune entarteur a expliqué qu’il entendait dénoncer par son geste « un collabo de l’invasion (migratoire). » Eric Coquerel, chaud partisan d’ un accueil renforcé des migrants, a affirmé sur France info, invité à réagir à l’agression dont il a été victime: « On a les commanditaires et ceux qui le revendiquent. Si on les laisse faire là, on peut se demander jusqu’où ils iront(…). Plusieurs députés de LFI font l’objet de menaces de la part de groupuscules d’extrême droite. » Sur cette même antenne, le porte-parole FN et maire de Beaucaire Julien Sanchez a dit « regretter ce type d’action» dont M. Coquerel a fait les frais - de pressing, de shampoing et d’amour propre. Mais il n’y a pas « de fumée sans feu » et «monsieur Coquerel est un habitué de la provocation puisqu‘il a organisé avec ses amis l’occupation de la basilique de Saint Denis, ce qui est tout à fait inadmissible. On s’est attaqué à un lieu de culte dans la République et on a franchi certaines limites » a jugé Julien et « personne n’a de leçons à recevoir de l’extrême gauche en matière de violences! »
Dans ce registre rappelons en effet qu’un immigrationniste acharné comme Eric Coquerel était au nombre en 2012 des signatures de la pétition pour prendre la défense du rappeur Saïd et de sa chanson crachant sur l’histoire de notre pays qualifié de raciste, de colonialiste, intitulée «Nique la France». N….er la France par la poursuite de l’immigration massive reste bien un objectif révolutionnaire…qui n’est certes pas l’apanage de l’extrême gauche anticapitaliste
D’un coup de com l’autre, celui mené avec des moyens humains et matériels plus conséquents par Génération Identitaire (GI) cette fin de semaine a été un modèle du genre par ses retombées et ses effets politiques, que l’on s’en félicite, qu’on l’approuve ou non.
Une centaine de militants , notamment Français et Italiens, ont occupé le col de l’Echelle (Hautes-Alpes) une voie de passage très peu ou pas du tout contrôlée par les forces de l’ordre et qui est empruntée par les immigrés clandestins qui entendent gagner la France via l’Italie. Une action qui a suscité de nombreux commentaires et réactions, ce qui était bien évidemment le but recherché en plein débat parlementaire sur la poursuite de l’immigration. « La mission est une réussite, nous avons réussi à attirer l’attention médiatique et politique sur le col de l’Échelle » a déclaré Romain Espino, un porte-parole de GI. Hier dimanche, des antifas italiens ont répliqué à cette action en forçant une barrage de la gendarmerie pour permettre à des immigrés illégaux de pénétrer sur le territoire français.
De Brice Hortefeux (LR) à Danielle Obono, tous ont dénoncé dimanche lors du vote du projet de loi asile et immigration, le blocage nauséabond de ce point de passage pour clandestins. Comme à leur habitude, les pontes de LFI, qui n’ont pas eu un mot pour dénoncer les facs occupés et vandalisés par l’extrême gauche, se sont distingués en hurlant au retour des années noires après cette opération des identitaires. «Une milice d’extrême droite est actuellement en train de faire la police des frontières dans les cols alpins » s’est étranglé M. Coquerel rejoint dans son indignation par beaucoup de ses collègues et notamment par l’ex PS Jean-Michel Clément, député LREM qui a voté contre le projet de loi asile-immigration et qui vient d’annoncer son départ du parti présidentiel – 14 députés LREM se sont abstenus de voter cette loi , un « péché véniel » et non « mortel » comme celui de M. Clément a précisé le patron du groupe, Richard Ferrand…
Le patron de LFI a vu comme les complotistes paranos de sa mouvance la main du Front National. dans ce blocage du col de l’Echelle. M Mélenchon a hurlé contre « la petite bande des amis de Madame Le Pen (qui) prétend régler le problème de la frontière (et) repousser dans la neige de pauvres gens qui s’y trouvent. » « C’est précisément parce que ce sont (les identitaires, NDLR) des pitres un peu dérangés qu’il sont dangereux» a t-il déclaré avant «(d’ adjurer)» Gérard Collomb de sortir la grosse matraque contre GI car «c’est votre devoir de nous protéger, et les migrants aussi.» Qu’est-ce qu’il ne fait pas dire comme âneries pour se faire bien voir et quémander les voix des quartiers pluriels...
Dépassé comme souvent, le ministre de l’Intérieur a conspué « les gesticulations qu’évidemment nous condamnons (de GI) » mais «tomber dans le panneau de ces gesticulations, c’est faire une publicité à une force qui n’en est pas une. » «Ne règne qu’une seule chose en France, l’ordre républicain que nous garantissons partout. » Le problème justement , c’est que l’ordre républicain n’est plus garanti partout, très loin s’en faut, par ceux qui en sont les dépositaires note Bruno Gollnisch. Et c’est parce que cette réalité là est rendue voyante par l’action menée au col de l’Echelle qu’elle déclenche aussi tout ce bruit.
Alors M. Collomb a tenté de camoufler son impuissance aux yeux des Français en déclarant que des renforts « importants» de forces de l’ordre vont être envoyés dans les Hautes-Alpes afin de « s’assurer du respect absolu du contrôle des frontières.» S’adressant plus spécifiquement à la gauche de la gauche qui aime beaucoup l’appareil policier pour peu qu’il persécute ses adversaires, le ministre de l’Intérieur a assuré que ses « services surveillent avec une extrême attention tous ceux qui font partie de cette mouvance (identitaire) » car «dans des esprits faibles cela peut pousser à l’assassinat politique (?). »
Esprits faibles qui sont surtout à la tête de de notre pays depuis trop longtemps et dont la faiblesse, le manque de volonté devant le défi migratoire qui se pose à la France (comme au reste de l’Europe) est aussi criminel qu’aberrant. A cette aune, le FN a démasqué lui aussi les contradictions, le double-langage de LREM et des autres partis de gauche quand quatre de ces députés ont voté hier l‘article 5 de la loi asile et immigration, réduisant le délai de première demande d’asile de 120 à 90 jours. Ce qui a entraîné une réaction embarrassée de Nicole Belloubet, ministre de la justice, invitée hier de France Inter.
Elle a rappelé l’évidence en affirmant que le gouvernement et sa majorité sont « en désaccord profond avec les (propositions et analyses) qui sont défendues par le FN». «Ce texte n’a pas été écrit pour séduire le Front National », même « le Front National adopte des tactiques pour précisément déstabiliser l’ensemble de notre système républicain .»
Ce qui déstabilise non pas le système républicain , ce qui ne serait pas le plus grave, mais la France même c’est plus exactement la non remise en cause des pompes aspirantes de l’immigration, du droit du sol et du regroupement familial. Autant dire que Mme Belloubet a raison de dire que ce texte pas du tout à la hauteur des enjeux, n’est guère séduisant et s’apparente et un grossier enfumage.
https://gollnisch.com/2018/04/23/asile-au-col-de-de-lechelle-la-gauche-grimpe-aux-rideaux/
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Jean Raspail au sujet des renégats et de ceux qui confondent la France et la République
Le site Lectures.Françaises.Info a publié un entretien avec l’écrivain Jean Raspail, auteur notamment du prophétique Camp des Saints.
J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.
D’autant plus qu’en 1973, en publiant « Le Camp des saints », j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié – la plus âgée – de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.
TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT
La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas – rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.
Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.
LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS
Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français – et pas nécessairement tous de race blanche – qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.
Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte – je cherche un terme approprié – d’une communauté de la pérennité française.
Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore. Cela ne plaira pas.
Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?
Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.
LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »
Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.
Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.
Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.
LES RENÉGATS DE LA FRANCE
Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot « renégat », mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.
Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.
Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure:
« Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)
Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
Jean Raspail
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Génération Identitaire attire l’attention sur la submersion migratoire
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Samedi dans la journée, une centaine de militants du mouvement Génération Identitaire sont montés jusqu’au col de l’Echelle à côté de Briançon. La haut, ils ont déployé une bâche massive sur laquelle était inscrit : « Frontière fermée, vous ne ferez pas de l’Europe votre maison. No Way. Rentrez chez vous ». L’opération était menée avec de gros moyens : 4×4, hélicoptères, etc.C’est la deuxième opération de Génération Identitaire sous la bannière Defend Europe. Il y a six mois, ils avaient affrété un bateau qui sillonnaient la méditerranée au large de la Libye pour alerter les autorités sur la présence de passeurs et de bateaux de clandestins.
Ils ont aussi déployé une barrière symbolique tout le long du col
L’objectif était d’attirer l’attention sur l’arrivée massive d’immigrés clandestins en France. Le col de l’Echelle est un des points de passage connus de clandestins de l’Italie vers la France. Le message de Génération Identitaire était clair. En gros, si nous sommes capables de le faire à cent, qu’attend le gouvernement pour remplir sa mission.
Les réactions ont été nombreuses et immédiates
Marine Le Pen a soutenu a demi-mots l’initiative. Elle a annoncé sur le réseau social Twitter : « L’opération de Génération Identitaire a une conséquence cocasse : toute la gauche s’est plainte en hémicycle que ce ne soient pas les forces de l’ordre qui aillent protéger les frontière #StopMigrantAlpes »
Gérard Collomb a lui refusé de commenter ce qu’il a appelé une gesticulation. Son refus de s’attaquer encore plus durement aux militants identitaires le met sous le feu des critiques de la gauche qui l’accusent de complaisance alors qu’une loi sur l’accueil de migrants est actuellement étudié au parlement.
Dernière réaction, celle des antifascistes italiens qui ont affrété un car et fait passer 150 clandestins sur le territoire français via un autre point de passage.