Kurdes, Turcs, Russes, Syriens, islamistes, Libyens, Américains… L'Orient compliqué est un maelström d'influences, de manœuvres politiques et d'ambitions économiques où tout est possible. Une chose est certaine : l'Europe n'est plus rien en Méditerranée.
Depuis que les États-Unis renoncent progressivement à être les gendarmes du monde et que l’Europe ne sert plus à rien, la Turquie et la Russie sont les deux nouveaux acteurs majeurs du monde méditerranéen. Ces deux pays sont donc condamnés à s’entendre afin d’éviter d’excessives tensions mais l’exercice relève parfois de l’équilibrisme. C’est notamment le cas dans le nord-ouest de la Syrie, dans la province d’Idleb, et en Libye où chacun soutient un camp opposé.