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insécurité - Page 539

  • Face à la vague patriotique, la violence « démocratique » ?, par Franck Deletraz

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    A l’heure où nous assistons au réveil tant attendu des peuples européens et à une heureuse dynamique de rapprochement entre des grandes figures patriotiques du vieux continent dans le but de secouer le joug bruxellois, les enragés de l’Europe technocratique et du système moribond n’ont-ils pour seul et dernier argument que celui de la barre de fer ? C’est en tout cas ce que tend à démontrer la sauvage agression dont a été victime en Allemagne Frank Magnitz, d’Alternative für Deutschland.

    La piste politique privilégiée

    Lundi dernier, le député du parti de la droite souverainiste allemande, responsable de l’AfD pour le land de Brême, était en effet retrouvé allongé et grièvement blessé par deux ouvriers du bâtiment. Violemment passé à tabac « avec un morceau de bois » par trois hommes encagoulés qui ont pris la fuite, Magnitz, transféré en urgence à l’hôpital, a heureusement pu rentrer chez lui mercredi, avec néanmoins d’importantes séquelles. Une agression pour laquelle le parquet et la police ont ouvert une enquête et lancé un appel à témoins. Selon Der Spiegel, les policiers, qui privilégient logiquement le « mobile politique », éplucheraient actuellement les images d’une caméra de vidéosurveillance ayant enregistré la totalité de la scène et devraient progresser assez vite. Cependant, comme l’a déclaré Alexander Gauland, vice-président de l’AfD, il est d’ores et déjà évident que cette « tentative d’assassinat […] résulte de l’ostracisme et de l’agitation auxquels l’AfD fait face » depuis des mois, notamment de la part des antifas. Lors de son audition, Magnitz a d’ailleurs expliqué être passé, quelques minutes avant son agression, « à proximité d’une manifestation antiraciste »…

    « Un nouveau printemps européen »

    Il faut dire que le grand réveil patriotique auquel nous assistons en Europe suscite une vive panique dans les rangs des ennemis de la patrie, qu’ils soient europhiles ou d’extrême gauche. A mesure que les peuples reconquièrent leur liberté et que l’édifice se fissure, les prétendus « démocrates » de tout poil donnent libre cours à leur haine et à leur violence. Ce qui n’empêche pas ce vent de liberté de souffler.

    Mercredi encore, la visite de Salvini à Varsovie, pour discuter de la coopération et d’un programme commun entre la Ligue et les patriotes polonais du parti Droit et justice en vue des élections européennes de mai, a en effet été fructueuse. A l’issue de sa rencontre avec Mateusz Morawiecki, le Premier ministre polonais, Salvini a ainsi expliqué que si « l’Europe s’est habituée pendant des années à parler de l’axe franco-allemand, nous nous préparons à avoir un nouvel équilibre » et que « la Pologne et l’Italie seront les protagonistes de ce nouveau printemps européen ». Une coopération qui, concrètement, pourrait prendre la forme d’une extension du groupe Europe des nations et des libertés, où siègent notamment la Ligue, le RN et le FPÖ, au Parlement européen. Un projet de pacte salué jeudi par Orbán, qui a accueilli en août dernier Salvini avec une même volonté de coopération.

    Le réveil de l’Andalousie

    Un vent de liberté qui souffle également sur l’Espagne grâce au parti Vox qui, rappelons-le, a fait son entrée le 2 décembre dernier au Parlement andalou en remportant 12 sièges lors des élections régionales, mettant ainsi fin à la domination de la gauche dans la région la plus peuplée du pays.

    Désormais politiquement incontournable, Vox seul a permis la formation mercredi d’un gouvernement de coalition entre le Parti populaire et Ciudadanos, qui dirigera l’Andalousie à droite pour la première fois depuis 36 ans. Une belle victoire pour ce parti qui a pris pour slogan « Nous ne jurons que par l’Espagne », et dont le numéro deux, Javier Ortega Smith, a averti mercredi soir, à Séville : « Aujourd’hui, les lois liberticides, l’immigration illégale, la corruption ont perdu » et « le pré carré de la gauche en Andalousie est enfin terminé » !

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 11 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Entre 67 et 69 % des radars sont hors d’usage

    Entre 67 et 69 % des radars sont hors d’usage

    Le centre national de traitement des amendes de Rennes tourne au ralenti en raison de la dégradation de nombreux radars. Selon le ministre de l’Intérieur, 60% des radars auraient été dégradés depuis le début du mouvement des «gilets jaunes». Selon 20 Minutes, le chiffre serait plus proche des 70%.

    Les salariés du centre de traitement des amendes s’inquiètent d’un potentiel chômage technique… Sachant que les radars ont rapporté un milliard d’euros à l’Etat l’an dernier, le manque à gagner se chiffre à plusieurs dizaines de millions d’euros. De quoi plomber les prévisions de la loi de finances.

    Depuis le début du conflit, les agents chargés de contrôler la qualité des images doivent écarter de très nombreux clichés jugés inexploitables.

    « Il y a des moments où on n’a que des images noires. On doit tout rejeter ».

    Sur les 300.000 clichés envoyés chaque jour, environ 160.000 seulement s’avèrent exploitables.

    « On arrive à un stade où on n’a plus de boulot. Dès cette semaine, on risque d’être au chômage technique. Aujourd’hui [lundi] et demain, ça ira parce qu’on a tous les courriers reçus dans le week-end et les plaques à traiter mais après, je ne sais pas ce qu’on va faire ».

    En 2017, 17 millions d’avis de contraventions avaient été émis.

    Le ministère de l’Intérieur aurait décidé de ne pas réparer les radars avant la fin du conflit des « gilets jaunes ». Les radars ne vont pas être réparés avant plusieurs mois : il sera possible d’effectuer une vraie expérimentation de leur utilité pour la sécurité routière… Or, en novembre 2018, la mortalité routière a baissé…  235 accidents corporels de moins qu’en novembre 2017 (-4,7%),  261 personnes blessées de moins (-4,2%) et 680 personnes hospitalisées de moins (-30%)

  • Imaginez ce que nos médias diraient si c’étaient Poutine ou Orbán qui réprimaient ainsi des manifestants

    Imaginez ce que nos médias diraient si c’étaient Poutine ou Orbán qui réprimaient ainsi des manifestants

    Jean-Yves Le Gallou analyse les violences qui émaillent les manifestations des gilets jaunes.

    Il y a dans toute manifestation un potentiel de violences. Parce que des manifestants veulent souvent aller un peu plus loin que ce que leur autorise la police. Et que celle-ci dispose du monopole de la violence légitime dont il peut lui arriver de faire un usage disproportionné. Il y a eu des violences en 1968, en 1986 (contre la loi Devaquet), en 2006 (contre le contrat première embauche), en 2013/2014 (contre la loi Taubira) et aujourd’hui avec les gilets jaunes.

    Quelles sont les différences, alors ?

    La première différence tient au traitement médiatique ! Généralement, les médias se focalisent sur les « violences policières » contre les manifestants et, le cas échéant, les journalistes, et sont moins diserts sur les provocations des manifestants. Ce fut le cas en 1968, 1986, 2006. Avec les gilets jaunes comme pour la Manif pour tous, ils insistent beaucoup plus sur les « violences des manifestants ». Par parti pris idéologique particulièrement visible lors de la Manif pour tous, qui fut pourtant très policée – pour ne pas dire davantage – mais dont le moindre « débordement » était dénoncé, y compris par les… organisateurs de LMPT.

    Avec les gilets jaunes, n’y a-t-il pas davantage de violences de la part des manifestants ?

    Oui, bien sûr. Pour plusieurs raisons. Ce sont des manifestations spontanées sans service d’ordre. Et où des éléments radicaux peuvent donner un ton offensif. De nombreux manifestants ont aussi le sentiment d’être méprisés et comme beaucoup sont des hommes jeunes, pas toujours assis derrière une chaise, cela donne des manifestations plus « physiques ». Ajoutons à cela les consignes provocatrices du gouvernement.

    Qu’entendez-vous là ?

    Le gazage massif de foules pacifiques… ce qui peut les rendre – légitimement – « haineuses ». En voulez-vous un exemple ? À l’acte II sur les Champs-Élysées (le 1er décembre), la police a engagé les canons à eau dès 10 heures du matin et a gazé les Champs–Élysées sur 1,5 kilomètre. Ce qui a énervé des gens tranquilles situés à plusieurs centaines de mètres des barrages de police. Cette pratique s’est étendue aux grandes villes de province. C’est ce qui a radicalisé beaucoup de gilets jaunes, parfois entraînés par des éléments plus aguerris venus souvent de l’extrême gauche. Mais cela ne justifie pas les violences policières qui se sont multipliées.

    Rappelez-nous les chiffres.

    Plus de 5.000 interpellations, des milliers de gardes à vue, des centaines de mandats de dépôt et d’incarcérations, près de 2.000 blessés, des dizaines de fractures faciales, 12 éborgné(e)s, des fractures du crâne, et ce, dans le silence quasi total des grands médias français… Imaginez ce qu’ils diraient si c’était Poutine ou Orbán qui réprimait ainsi des manifestants chez eux ! Ce serait 20 minutes au 20 heures tous les soirs. Imaginez ce qu’ils diraient si les victimes venaient des quartiers de l’immigration ! Souvenez-vous du battage fait autour du mythomane escroc Théo, prétendument victime d’un viol à Aulnay. Mais là, cela ne compte pas : les victimes sont, pour l’essentiel, des Français ou des Françaises de souche. Vous parlez, quelle importance !

    Mais il faut bien que la police se défende et maintienne l’ordre.

    Certes. Mais c’est à se demander si les consignes qu’elle reçoit du trio infernal Castaner-Philippe-Macron – et qu’elle exécute – ne sont pas des consignes de guerre civile !

    Vous n’exagérez pas un peu ? Qu’est-ce qui vous permet de dire cela ?

    Il me semble que ce sont des consignes implicites. Si les policiers ne se sentaient pas « couverts », ils seraient beaucoup plus prudents. Et d’après de nombreux témoignages de policiers (policiers en colère, notamment), c’est la hiérarchie qui donne les ordres d’utiliser les tirs tendus. Or, la hiérarchie, c’est le ministre, le préfet puis le commissaire et/ou l’officier de gendarmerie.

    La répression actuelle s’éloigne totalement des règles habituelles du maintien de l’ordre à la française :
    – par l’usage massif du canon à eau,
    – par l’engagement de blindés,
    – par la venue des forces de l’ordre au contact des manifestants,
    – par des passages à tabac,
    – par le rétablissement des équipes de voltigeurs,
    – par l’usage massif des grenades lacrymogènes, y compris sur des foules éloignées des forces de l’ordre (depuis les toits, voire – à vérifier – par hélicoptère),
    – par l’usage injustifié de grenades de désencerclement,
    – par la banalisation des tirs par lanceurs de balle de défense dont l’usage est, théoriquement, interdit en manifestations,
    – par les tirs tendus de grenades.

    Oui, mais c’est sans doute nécessaire.

    Exceptionnellement, sans doute. De manière systématique et disproportionnée, sûrement pas !

    Je vais vous citer le cas de la jeune Fiorina, éborgnée le 8 décembre. Elle manifestait pour la première fois avec son fiancé. Castaner avait annoncé que les Champs-Élysées seraient accessibles… pour mieux les fermer. Quand Fiorina a vu que la situation se tendait, elle a cherché à en sortir. Elle en a été empêchée par un cordon de gendarmes. Elle est restée bloquée plus d’une heure. Quand il y a eu des échauffourées sur le versant sud des Champs-Élysées, elle est passée sur le versant nord comme beaucoup de manifestants pacifiques. Les CRS ont alors grenadé ces manifestants pacifiques qui s’éloignaient d’eux. Fiorina a perdu l’œil gauche et a eu la mâchoire fracturée par un tir tendu. Malheureusement pour Castaner, toutes les vidéos confirment ce point de vue. C’est lui qui devra rendre des comptes un jour, et pas seulement le CRS qui a tiré.

    C’est un cas particulier ?

    Non, des éborgnés, il y en a plus d’une dizaine, dont au moins deux jeunes femmes, et des mâchoires ou des membres fracturés, des dizaines d’autres. Et pour beaucoup, il s’agit de manifestants pacifiques. J’ai recueilli de nombreux témoignages, notamment de jeunes femmes, qui montrent que la doctrine de répression est la suivante : créer des nasses (pour faire du chiffre d’interpellations) et canarder des manifestants pacifiques pour les dissuader de revenir.

    Comment est-ce possible ?

    Grâce à la complicité des médias qui mettent en exergue les violences de certains manifestants, souvent en les sortant du contexte, comme pour le « boxeur » ou les « voltigeurs » en haut des Champs-Élysées. Et surtout en faisant le silence ou en minorant les violences policières. Avec les médias, c’est toujours deux poids deux mesures : d’habitude, tout contre les « violences policières » ; là, tout contre les « violences des manifestants ». […]

    https://www.lesalonbeige.fr/imaginez-ce-que-nos-medias-diraient-si-cetaient-poutine-ou-orban-qui-reprimaient-ainsi-des-manifestants/

  • Justice de classe ?

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    Christophe Dettinger, le boxeur de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, a été mis en détention provisoire en attendant son procès, le 13 février. 

    Jugé en comparution immédiate, Christophe Dettinger aurait pu connaitre sa sentence le jour-même mais son avocat a demandé le report de son procès pour préparer sa défense. D’où la détention provisoire, que le parquet a justifié notamment par « un risque de réitération ». Soit.

    Chacun est dans son droit, à la fois au sens légal et au sens moral. Il est normal que l’avocat puisse demander un délai pour préparer la défense de son client, et il est normal que certains prévenus soient mis en détention provisoire en attendant le procès. Je ne conteste pas le principe. Je ne conteste même pas que les actes commis par Dettinger mériteraient, dans une société civilisée, une sanction assez lourde.

    Simplement, je lis dans la presse le même jour le fait divers suivant : un homme de 19 ans soupçonné de trois cambriolages a été arrêté à Vénissieux. Il aurait déjà à son actif 54 antécédents judiciaires (tout en gardant bien à l’esprit que la justice ne connait jamais qu’une partie des méfaits commis par ce genre de multirécidivistes). « Lors de sa garde à vue », précise le journal 20Minutes, « le suspect a reconnu les faits. Laissé libre, il devra s’expliquer devant la justice le 17 septembre prochain ».

    Ai-je besoin d’en dire plus ?

    D’un côté un homme au casier judiciaire vierge, « risque de réitération ». De l’autre côté un délinquant chronique, connu pour tel, qui reconnait les faits pour lesquels il a été arrêté, mais là, apparemment, pas de risque de réitération. Donc pas de détention provisoire. Et à votre avis, à quoi va s’occuper ce charmant jeune homme en attendant son procès (si tant est qu’il s’y présente, bien sûr) ? Vous croyez qu’il va vivre de la vente de crayons et de cartes postales ?

    Coupons court : je dirais en substance exactement la même chose que ce que j’ai dit lors du procès d’Esteban Morillo et Samuel Dufour : « une sévérité en elle-même justifiée devient absolument insupportable lorsqu’elle apparait comme une exception au milieu d’un océan de laxisme et de mépris pour la vie humaine de la part de la « justice » française. »

    Comment voulez-vous que le procès à venir de Dettinger, tout comme celui de Morillo et Dufour, n’apparaisse pas comme un procès politique ? Comme l’expression d’une odieuse justice de classe ? On voudrait hâter une révolution sanglante qu’on ne s’y prendrait pas autrement.   

    Aristide Renou

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/14/justice-de-classe-6120509.html

  • Campagne choc des Gilets jaunes

    Campagne choc des Gilets jaunes
  • Acte 9 : la mobilisation des Gilets jaunes en hausse aux quatre coins de la France

     

    Selon des chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures, diffusés dans la soirée du 12 janvier par France Info, au moins 92 000 manifestants se sont mobilisés pour l'acte 9 des Gilets jaunes dans le pays. 

    Un chiffre que les internautes n'ont pas manqué de commenter et d’interpréter. «Quelle farce !», a par exemple estimé un utilisateur de Twitter visiblement pro-Gilets jaunes, jugeant ces chiffres trop en-deçà de la réalité, au regard des 80 000 membres des forces de l’ordre mobilisés.

    Un autre internaute, se revendiquant quant à lui partisan de La République en marche (LREM), a décidé de pointer le faible ratio qui découle de ce comptage, proportionnellement à la population française. «92000 au Max sur 67000000 ! Soit 0,13% de la population...», commente-t-il.

    Les autorités avaient fait état, de leur côté, de de 84 000 participants.

    https://francais.rt.com/france/57770-gilets-jaunes-quelle-mobilisation-pour-acte-9

  • Le local parisien des jeunes identitaires attaqué

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    Jeudi soir dans le XVe arrondissement de Paris, 10 nervis de l'officine terroriste intitulée "antifas" ont essayé de détruire le local où se réunissent les jeunes de Génération identitaire. Heureusement, les dégâts se limitent à l'extérieur du bâtiment. 

    Face aux agissements criminels de ces miliciens à la botte des intérêts du Parti de la Finance mondiale que sont les "antifas", petits valets de Castaner et de Mélenchon, il est temps d'envisager une véritable riposte patriotique d'envergure afin d'exiger la mise hors la loi de ces bandes ultra violentes. 

    De plus, nous sommes (relativement) étonnés que ni Madame Hidalgo, ni Madame Pécresse, se soient rendues sur le lieu de l'attentat pour s'indigner face à de tels agissements.

    S.N.

    Quoiqu'il en soit rappelons que l'association identitaire Paris fierté organise aujourd'hui :

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    En savoir plus cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gilets jaunes : la version du commandant Didier Andrieux mise à mal par de nouvelles videos

    Gilets jaunes : la version du commandant Didier Andrieux mise à mal par de nouvelles videos
    © Capture d'écran YouTube @Mediapart
    Le commandant Didier Andrieux face aux Gilets jaunes à Toulon, le 5 janvier.

    La défense Didier Andrieux avait dénoncé la «violence» des manifestants, produisant une vidéo dans laquelle on le voit à terre, roué de coups. Mais d'après des vidéos révélées par Mediapart, le commandant aurait été le premier à frapper.

    Filmé en train de boxer un individu près de la gare, puis de s'en prendre violemment à un autre lors de l'acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes à Toulon, le commandant Didier Andrieux était déjà aux prises avec les manifestants quelques heures plus tôt dans la journée du 5 janvier.

    Son avocat avait en effet transmis une vidéo à France 3, largement diffusée, sur laquelle on voit le commandant à terre, frappé par des manifestants, avant qu'il ne reçoive l'aide de ses collègues. Par ces images, l'avocat du commandant entendait souligner la «violence inouïe» des manifestants contre la police, et montrer que Didier Andrieux avait été le premier à subir des violences, ce qui pouvait expliquer les interpellations polémiques du commandant décoré de la Légion d'honneur, pour lesquelles deux enquêtes ont été ouvertes.

    Mais cette version des faits est désormais mise à mal par des vidéos que s'est procuré le site d'investigation Mediapart, qui montrent le déroulé des événements avant cette scène. Sur celles-ci, le commandant, casque de moto sur la tête, est filmé en train de s'en prendre à un manifestant qu'il frappe sans raison apparente, alors que la situation semble plutôt calme. Il s'en prend ensuite à un autre, avec ses pieds et avec ses mains.

    Lire la suite sur RT France

  • Gilets jaunes : « La police s’est enfermée dans une logique d’escalade et d’affrontement »

    Le journaliste indépendant David Dufresne, spécialiste de la question du maintien de l’ordre dans la police, recense depuis début décembre. Il en a aujourd’hui 253, qu’il a tous notifiés, via Twitter, au ministère de l’Intérieur. Interview.

    […] On fait des effets d’annonces et dramatiser en annonçant un déploiement inouï de policiers – comme l’a fait Edouard Philippe lundi en annonçant 80.000 forces de l’ordre pour samedi –, on envoie des policiers au front qui ne sont absolument pas formés et entraînés au maintien de l’ordre. Ils ont l’habitude d’être gardiens de la paix, policier de l’anti-gang ou de la Brigade anti-criminalité (BAC). Ils viennent avec leur culture, leurs méthodes, leurs appréhensions, ils ne sont pas du tout préparés à se retrouver face à une foule de manifestants. […]

    Quelle serait, selon vous, la réponse policière proportionnée face aux manifestants violents, pour certains dotés de bombes artisanales ou autres ?

    Question insidieuse : aucun des blessés graves n’était porteur de menaces dont vous faites état. La question est, comme le dit un syndicat puissant de commissaires, de sortir du côté match de foot manifestants vs. policiers. C’est à l’arbitre – le politique – de donner une réponse proportionnée. Elle sera politique, sociale, économique. Pas répressive.

    Vos signalements ne concernent pas seulement des violences physiques.

    En effet. Certains portent sur des manquements potentiels à la déontologie. Briser le téléphone portable d’un manifestant qui filme n’est pas physiquement violent, mais ça reste illégal. Idem quand un policier arrache un gilet jaune. Ou quand les canons à eau visent, comme à Toulouse samedi dernier, des secouristes volontaires. […]

    Le problème, c’est qu’on a des chiffres extrêmement précis concernant les forces de l’ordre, mais pas concernant les manifestants. Les chiffres varient, on serait entre 1.200 et 1.700 blessés côté manifestants. Tout le monde n’est pas blessé au Flash-Ball bien sûr, mais ces chiffres sont considérables. L’omerta sur ces chiffres est tout proprement incompréhensible. […]

    Le Nouvel Obs

    http://www.fdesouche.com/1139707-gilets-jaunes-la-police-sest-enfermee-dans-une-logique-descalade-et-daffrontement

  • Gilets jaunes et casseurs : pas d’amalgame !

    Gilets jaunes et casseurs : pas d’amalgame !

    A la grossière manipulation gouvernementale visant à faire l’amalgame entre Gilets Jaunes et casseurs, les gilets jaunes répondent astucieusement : ils seront à la manifestation contre la violence du 27 janvier… qui ne pourra donc pas être vue comme une manifestation pro Macron.

    Manifeste Pour La France@ManifesteF
     

    Les Gilets Jaunes sont aussi contre la violence. Nous nous mobiliserons massivement lors de la manifestation de foulards rouges. Comptez bien sur nous http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/08/01016-20190108ARTFIG00168-les-foulards-rouges-preparent-leur-mobilisation-du-27-janvier-a-paris.php 

    Les «foulards rouges» préparent leur mobilisation du 27 janvier à Paris

    L'ingénieur toulousain qui avait lancé l'idée d'une manifestation parisienne «de soutien à la République» s'est associé avec le mouvement des «foulards rouges» pour protester contre les violences...

    lefigaro.fr 
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    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-et-casseurs-pas-damalgame/