La manifestation contre la violence des migrants :
insécurité - Page 617
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Démonstration de force à Cottbus (All) : plusieurs milliers de manifestants défilent contre la violence des migrants, la manifestation pro-migrants réunit à peine 600 personnes
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Ouverture du procès du terroriste islamiste Salah Abdeslam en Belgique
Le procès de Salah Abdeslam doit s’ouvrir ce lundi en Belgique. Le seul survivant des commandos jihadistes qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015 (130 morts) sera jugé pendant quatre jours au palais de justice de Bruxelles.
Au côté d’un complice, il comparaît pour sa participation présumée à une fusillade avec des policiers le 15 mars 2016 à Bruxelles, trois jours avant son arrestation. Ce jour-là, une équipe de policiers français et belges avait essuyé des tirs d’arme automatique en perquisitionnant un logement supposé vide, dans ce qui était présenté comme un acte de routine de l’enquête sur les attentats parisiens.
Trois policiers avaient été blessés et un jihadiste algérien de 35 ans, Mohamed Belkaïd, tué en faisant face aux policiers pour couvrir la fuite de deux hommes, Salah Abdeslam et Sofiane Ayari, également présents dans la planque.
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CALAIS, ÇA SUFFIT !
Atterrés, désemparés, défaits devant une situation de plus en plus ingérable, les Calaisiens n’en peuvent plus. Voilà quinze mois, on nous disait pourtant avoir réglé le problème. Les troupes mandatées par un François Hollande gonflé d’autosatisfaction embarquaient les habitants de la jungle dans des cars, direction les 280 centres d’accueil et d’orientation répartis dans toute la France.
Combien, sur les 6.500 personnes alors recensées, y ont réellement été conduites et combien, surtout, y sont demeurées ? Mystère. Ce qu’on sait, en revanche, c’est que des centaines de migrants (entre 600 et 800) venus de toute part rôdent encore autour de Calais. Et entre eux, ce n’est pas la tendresse.
Une rixe d’une violence inouïe a ainsi éclaté, jeudi, entre migrants afghans et africains à l’occasion d’une distribution de repas, près de l’hôpital de Calais. D’autres bagarres ont suivi jusque dans la soirée, à Marck-en-Calaisis puis dans la zone industrielle des dunes. Bilan : vingt-deux personnes hospitalisées, dont cinq touchées par balle sur lesquelles quatre sont dans un état critique. Il s’agirait de jeunes Érythréens visés, sans doute, par des passeurs afghans. Les autres – dont deux policiers – ont été blessés à coups de pierres, de barre de fer et d’arme blanche.
C’est la première fois, nous dit-on, que des armes à feu font leur apparition.
« C’est un degré de violence jamais connu », on a atteint une escalade de la violence devenue insupportable pour les Calaisiens et les migrants », a dit le ministre de l’Intérieur venu sur les lieux. Et Gérard Collomb d’ajouter : « Je suis venu réaffirmer notre mobilisation face aux passeurs qui nourrissent quotidiennement violences et rixes. »
Les passeurs, oui, mais pas que…
Natacha Bouchard, maire de Calais, pointe d’autres responsabilités. Interrogée, vendredi matin, sur France Info, elle a évoqué « la complicité de certains passeurs, de certains activistes, de certains No Border ou de certains associatifs » qui, par intérêt pour les premiers et naïveté pour les seconds, entretiennent les faux espoirs des migrants. « Ils sont complices parce qu’ils sont en permanence avec les migrants, leur font commettre des actes délictueux et ne les incitent pas à rejoindre les dispositifs d’État qui sont mis en place », a-t-elle affirmé.
Pire que cela : interrogé par France Info lui aussi, un responsable associatif accusait, vendredi, les forces de police d’être à l’origine des émeutes. C’est « la faute au harcèlement », disait-il. On comprend, dès lors, que tous ces activistes/associatifs soient vent debout contre le projet de loi « asile et immigration »actuellement en préparation, lequel permettrait de recenser enfin les migrants présents sur notre territoire, puis de prendre officiellement en charge ceux qui sont fondés à y rester et de renvoyer les autres construire leur propre pays.
Seulement voilà, la question de l’immigration est éminemment politique. C’est même le dernier bastion idéologique d’une gauche moribonde, engloutie dans la faillite sociale et économique, et qui n’a plus, pour exister, que ses discours creux sur l’universalité de la fraternité humaine – propos démentis chaque jour dans les faits.
Dans ce jeu-là, les migrants sont des pions, tout comme les bénévoles qui, en toute bonne foi, se dévouent par altruisme. Aux belles années du communisme révolutionnaire, on les appelait « des idiots utiles ».
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Violences conjugales : pourquoi Mme Schiappa ne demande-t-elle pas la démission du maire de Carpentras ?
Extrait de la lettre ouverte de Marie Thomas de Maleville, conseillère départementale FN de Vaucluse et conseillère municipale de Carpentras, à Mme Schiappa :
"[...] Puisque vous vous permettez de commenter une affaire judiciaire qui n’en est qu’à ses débuts, puis-je vous faire une suggestion ? J’en connais une que le Code pénal qualifie de « violences conjugales ». Les étapes de la garde à vue, de la mise en examen, du jugement en première instance et même du jugement en appel ont été franchies depuis de longs mois et l’on en est actuellement au stade du pourvoi en cassation. Donc, votre prise de position sur le cas que je vais vous soumettre sera infiniment moins « casse-gueule » que celle que vous avez prise sur l’affaire Daval.
Il s’agit du cas de M. Francis Adolphe, maire de Carpentras, ancien membre du Parti socialiste et, depuis l’an passé, ardent soutien de M. Macron. Il a été condamné le 28 juin 2017 (vous étiez déjà secrétaire d’État) en appel par le tribunal correctionnel de Nîmes à huit mois de prison avec sursis, condamnation assortie d’une privation pour cinq ans de ses droits civiques et familiaux, ce qui n’est pas rien, surtout lorsqu’on est le premier magistrat de sa ville, officier de police judiciaire et officier de l’état civil. Un pourvoi est en cours : du fait de vos fonctions gouvernementales, vous ne pouvez ignorer que la cour d’appel a statué souverainement quant aux éléments de faits, la Cour de cassation n’étant là que pour contrôler l’application de la loi. Je pourrais vous parler de l’effroi, qui a frappé les personnes de ma connaissance qui ont assisté au procès, à l’énoncé des faits et des circonstances de cette affaire dans laquelle M. Adolphe est impliqué.
Personne, à l’exception des élus du Front national dont je suis, n’a demandé la démission de M. Adolphe. Votre collègue au gouvernement, Mme Poirson, élue député de Vaucluse le 18 juin 2017, qui vous accompagnait encore récemment dans notre département lors de votre « tour de France de l’égalité femmes-hommes », garde un silence de vestale sur ce sujet.
Alors, madame le Ministre – c’est une femme, une épouse, une mère qui vous le demande -, s’il vous plaît, prenez la parole pour demander la démission de M. Adolphe de sa fonction de maire. Ou taisez-vous ! Cessez, en tout cas, ces longs et inefficaces monologues de diva en mal de notoriété. Quelques instants. Au moins par solidarité féminine…"
par Michel Janva
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DE LA ZAD À GARGES-LÈS-GONESSE : L’USAGE COLLECTIF DE LA FORCE PAYE
Deux événements, en quelques jours, amènent à penser que l’usage collectif de la force paye aujourd’hui dans un pays où l’État de droit semble lourdement défaillant.
Ainsi, à Garges-lès-Gonesse, ce sont des dizaines de « jeunes » d’une cité qui sont allés déloger des Roms qui squattaient une propriété privée appartenant à un retraité maghrébin. Ils y sont allés à la manière forte, armés et déterminés, et ils ont réussi à libérer la maison du propriétaire (au passage, on imagine le scandale médiatique si la même chose s’était produite lors de l’affaire Maryvonne).
À Notre-Dame-des-Landes, Emmanuel Macron a annoncé qu’il ne construirait pas l’aéroport, mais surtout a renoncé à expulser par la force les zadistes les plus violents, ceux qui n’ont eux de cesse de casser dans les manifestations en 2016 et 2017 à Nantes – parfois avec des arrestations et des condamnations lourdes à la clé.
Ces deux exemples frappants pourraient être additionnées avec les nombreuses avancées financières et sociales qu’obtiennent, en Bretagne, les syndicalistes paysans lorsqu’ils bloquent, brûlent et violentent si nécessaire pour se faire entendre. Ou avec la révolte des Bonnets rouges, il y a quelques années, les portiques écotaxe descendus, les radars automatiques attaqués, qui avaient entraîné le retrait de cette nouvelle taxe.
Les exemples sont pléthore, désormais, en France : lorsqu’un groupe – social, ethnique, professionnel – s’organise et décide de s’approprier une partie du territoire, ou de se faire justice lui-même, ou encore de déclencher des violences pour qu’elles deviennent médiatisées, alors à chaque fois, le gouvernement capitule (cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’arrestations, de répression, de condamnations parfois, mais il y a tout de même une capitulation au bout).
Parallèlement à cela, toutes les revendications lancées à coups de pétitions sur Internet, de manifestations avec des ballons roses, de sit-in, de « grands colloques », n’aboutissent à rien, systématiquement à rien.
Parallèlement encore, le moindre acte individuel de rébellion est lourdement sanctionné : pas la peine d’être très imaginatif pour savoir ce qui va vous arriver si vous lancez, seul, une grève des charges sociales parce que vous vous estimez asphyxié, ou bien si vous vous mettez à parler au gendarme qui vous arrête dans le même langage que certains émeutiers de banlieue.
L’État, en France, est fort avec les faibles et les isolés, mais faible avec les forts et les organisés.La conclusion ? À chacun, dans ce pays, de la tirer.
http://www.bvoltaire.fr/de-zad-a-garges-gonesse-lusage-collectif-de-force-paye/
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Accusations de viols: l’islamiste Tariq Ramadan déféré au parquet de Paris en vue d’une mise en examen
L’islamiste Tariq Ramadan, accusé de viols, a été déféré au parquet de Paris dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 février en vue d’une mise en examen.
Avant son transfert dans la nuit au palais de justice de Paris, le prédicateur musulman a été confronté jeudi, pendant plus de trois heures, à l’une des plaignantes. Cette femme l’accuse de viol dans un hôtel à Lyon en 2009.
Au terme de cette confrontation, Tariq Ramadan, qui nie les faits, a refusé de signer le procès-verbal.
Le 31 janvier, Libération titrait : “Tariq Ramadan : un leadership irrémédiablement compromis” et mettait en avant les conséquences de cette affaire au sein des milieux islamistes.
Dans les réseaux fréristes qui le conviaient très régulièrement en France, l’effet a été dévastateur. C’est même un coup très dur pour Musulmans de France (l’ex-UOIF, la branche française de la confrérie). Murée dans un silence total, l’organisation, selon des sources internes, est accablée. «Ramadan était le pivot central de leur grand rassemblement annuel au Bourget», explique Haoues Seniguer. Mais pas seulement. «Tariq était une sorte de modèle, reconnaît l’un des dirigeants de Musulmans de France. Nous devons réfléchir à notre discours vis-à-vis de nos jeunes.» L’ex-UOIF a été beaucoup sollicitée, à l’automne, par son réseau local, des associations et des lieux de culte (environ 200) qui se situent dans son orbite, tous ébranlés par les révélations.
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Calais : nouvelle guerrilla - Journal du Vendredi 2 février 2018
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LAPIN TAQUIN - ILS SONT CHARLIE ÇA TOURNE MAL
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MAISON SQUATTÉE : MIEUX VAUT S’APPELER YOUCEF QU’ODETTE !
Un vieux monsieur, sa maison squattée, occupants sommés de déguerpir, maison récupérée : une fois n’est pas coutume, voilà une affaire rondement menée grâce à un robuste sentiment de solidarité !
Début décembre, monsieur Y apprend par la police que seize Roms se sont emparés de sa maison, à Garches-lès-Gonesse, inoccupée depuis plusieurs années. Arrivé sur place, constatant les faits, il leur ordonne de « dégager ». Les indélicats lui rient au nez et brandissent un « reçu de livraison de pizza » datant de plus de 48 heures. Reçu valant « attestation » de présence, avec l’attestation fournie par un militant des Droits de l’homme, qui fait office, en quelque sorte et le temps qu’une procédure d’expulsion arrive à son dénouement, de titre de propriété ! C’est la fumeuse loi des 48 h, bien connue des squatteurs et des associations gauchistes telles que le DAL (Droit au logement) puisque, passé ce délai, le malheureux propriétaire n’a plus d’autre recours que de faire valoir ses droits auprès du tribunal.
Fin janvier, l’homme de 76 ans raconte ses déboires au Parisien, qui publie l’article le 29. Et, ô miracle, le lendemain, les seize Roms avaient déguerpi sans (presque) demander leur reste ! Grâce à qui ? À Bassem Braiki, un internaute scandalisé par la situation, vivant à Vénissieux (69), qui a encouragé les « jeunes » des cités de Garches à aller ficher dehors le groupe de Roms. « Sortez, là ! Allez, (vous avez) deux minutes, deux minutes ! » Formidable solidarité nationale comme on aimerait la voir se traduire plus souvent, sans usage de violence, en plus, ce qui n’est pas tellement courant chez ce genre de galopins en virée. Sauf que…
Sauf que tout le monde n’a pas la chance de s’appeler Youcef.
Sauf que jamais ces « jeunes » n’ont manifesté la moindre solidarité pour des « Céfrans » dépossédés. Pas de Bassem Braiki ni pour une Odette ou une Maryvonne (84 et 83 ans) ni tous les autres. Une solidarité toute sélective de la part de cette population des cités.
Une solidarité de communauté qui, dans un pays normal, devrait donner à tous les défenseurs des Chances pour la France l’occasion de réfléchir, enfin, sur le sentiment d’appartenance chevillé au corps qui règne dans ces cités. Sur le camp qu’elles choisiront en cas de conflit majeur.
Sauf que le renoncement si rapide des Roms à s’incruster dans la maison en dit long, aussi, sur la capacité à impressionner, à terrifier de ces jeunes déboulant en bande bien unie là où des Français de souche doivent respecter cette inique loi DALO (droit au logement opposable) qui les spolie. Et contre laquelle, si eux cherchaient à récupérer leur bien par la force, en vertu de l’article 226-4 du Code pénal, ils encourraient jusqu’à un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende…
Youcef, qui se dit « assez ému » et remercie [Bassem] « d’avoir organisé cette descente-là », a donc récupéré sa maison. Tant mieux pour lui.
D’un côté, des Français puissamment unis par leur origine et leur religion, de l’autre, des Français individualistes, désunis par la puissante idéologie islamo-gauchiste responsable de la destruction du sentiment patriotique. Et on s’étonne du pessimisme des Français sur leur avenir ?
http://www.bvoltaire.fr/maison-squattee-mieux-vaut-sappeler-youcef-quodette/
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Viens voir les comédiens…
Le bilan du ministère de l’Intérieur publié hier, recensant tous les actes racistes commis l’année dernière fait état d’une forte décrue en 2017 sur notre territoire : -34,5% ( 121 faits) pour les actes anti-musulmans, -14,8%, ( 518 faits) pour les les actes racistes (hors actes anti-juifs et anti-musulmans comptabilisés à part), – 7,2% ( 311 faits) pour les actes anti-juifs regroupés sous le vocable d’actes antisémites. Dans son communiqué le ministère précise cependant que « Cette baisse globale ne doit cependant pas masquer l’augmentation des faits (…) d’actions violentes, dirigées contre les musulmans (de 67 à 72) et contre les juifs (77 à 97). » «Toutes ces actions constituent de véritables insultes à la République, qu’il nous faut sanctionner et continuer de combattre sans relâche», est-il rappelé. Quand bien même ces violences là sont bien évidemment condamnables, elles restent très marginales au regard des violences ordinaires, parfois (si ce n’est souvent) motivées clairement par un ressentiment ou un racisme anti de souche, subies par tous les autres Français et qui elles ne sont pas comptabilisées ici… Ce sont d’ailleurs les sépultures et les édifices religieux chrétiens, certes les plus nombreux, qui ont été victimes très majoritairement de dégradations-profanations en 2017 (878 faits), même si une baisse est à constater par rapport à 2016 (-7,5%). Les atteintes aux tombes et lieux de culte mahométans diminuent aussi (72 faits, -15% ), celles contre les lieux juifs augmentent de 22%, mais sont peu nombreuses (28 faits). Le ministère de l’Intérieur s’est félicité de cette baisse globale des atteintes aux édifices religieux et aux sépultures, une première depuis 2008 (-7,5% avec 978 faits recensés). Si les sociétés multiculturelles sont par essence multiconflictuelles, ce multiculturalisme qui n’est rien d’autre qu’un processus de défrancisation, nous est présenté comme l’horizon indépassable de nos sociétés avancées. Il est cependant la marque de la trahison politique de nos élites au pouvoir
Dans un tribune publiée sur le site du Figaro, le chroniqueur littéraire au et essayiste Paul-François Paoli s’arrête brièvement sur la mise en examen du dissimulateur madré Tariq Ramadan, pour mieux faire le procès du multiculturalisme , «un système où tous les référents religieux et culturels s’équivalent dans un espace prétendument commun. L’intégriste est totalitaire, il veut convertir son entourage non musulman à l’islam. Le multiculturaliste est libéral qui demande aux musulmans de vivre comme dans un pays musulman en respectant des procédures communes.» « Quand Jacques Attali affirme que la France est d’ores et déjà un pays musulman puisque des millions de musulmans y vivent, que dit-il d’autre? Pourquoi fermer les yeux? Le libéralisme qui promeut le marché et le Droit comme référents ultimes de nos sociétés d’individus est le cheval de Troie du multiculturalisme, ni plus ni moins. Le débat tabou sur le multiculturalisme n’a pas eu lieu en France, parce que nous sommes attachés à la doxa républicaine. Mais cette doxa, on le sait, vaut surtout pour les catholiques. C’est à eux que Mélenchon, Plenel et d’autres rappellent qu’il ne faut pas manifester leur foi dans l’espace public (…) . Les laïcards en France gonflent leurs muscles pour combattre une catholicité qu’ils aiment détester, mais ils sont pétris d’inhibition devant les barbus des cités.»
«Pourquoi leur faire grief de ne pas s’acculturer à un pays qui ne sait plus se décliner autrement que sur le mode des «valeurs républicaines», notion floue dont n’usaient ni De Gaulle, ni Pompidou, ni Giscard? Macron n’a-t-il pas contesté la notion même de «culture française»? (…) les Français devraient s’interroger sur la responsabilité de ceux qu’ils élisent depuis des années. N’est-ce pas Chirac qui affirmait que les racines de l’Europe étaient musulmanes? N’est-ce pas Macron qui soutient que l’islam est un monothéisme tout ce qu’il y a de plus pacifique? N’est-ce pas Hollande qui postule que la France est une idée – ce qui suppose que les Français qui ne partagent pas son idée sont des étrangers en France? »
Ajoutons qu’à cette vision d’une France désincarnée, privée de réalité charnelle, car réduite à une idée , c’est-à-dire à une abstraction, point de vue que M. Hollande partage en effet avec la gauche et la droite libéralo-progressistes, s’ajoute la grosse propagande visant à diaboliser les défenseurs d’une France enracinée et d’un peuple Français qui est ici chez lui et ne veut pas disparaître. Les procédés utilisés sont d’ailleurs toujours les mêmes. Nos amis de l’opposition nationale, les Allemands de l’AfD comme nos camarades Autrichiens du FPÖ en font aussi (de nouveau) l’expérience ces deniers jours avec une recrudescence d’attaques politiques, émanant des lobbies immigrationnistes et antinationaux, relayées par les médias contrôlés. Elles visent à leur refourguer le mistigri de l’antisémitisme, accusation on le sait particulièrement disqualifiante, paralysante, a fortiori Outre-Rhin, pour mieux faire peur dans les chaumières, faire diversion, jeter l’opprobre sur ceux qui refusent un multiculturalisme qui se nourrit de la submersion migratoire.
Une immigration sauvage dont nos peuples européens ne veulent pas et dont les personnels pénitentiaires en France sont bien placés pour en mesurer les conséquences et les ravages. Le site Russia Today se faisait l’écho d’une information rapportée par Le Canard Enchaîné hier selon laquelle « Emmanuel Macron se serait emporté devant ses proches au sujet de la crise des gardiens de prison. Selon lui, les syndicats ne tiennent rien. FO pénitentiaire est noyauté par le FN, ce qui explique sa position jusqu’au-boutiste, aurait poursuivi le président de la République.»
«Mais pour FO (contacté par RT) , ces accusations présumées sont dénuées de fondement. C’est ridicule voire risible. Chez nous, il n’y a aucune personne du FN, s’énerve Yoan Karar, secrétaire général adjoint du Syndicat national pénitentiaire Force ouvrière. On ne sait pas de qui vient cette attaque, on le saura tôt au tard. Mais on a un peu l’impression que dès l’instant qu’on est contestataire, pour le gouvernement, on appartient au Front National. Mais comme par hasard, c’est une attaque qui arrive à un moment où un syndicat majoritaire a validé l’accord avec Nicole Belloubet alors que nous l’avons rejeté », explique M. Karar. Ce dernier est peut-être au nombre des cadres syndicaux inquiets de « la déferlante FN (qui) laisse les syndicats CGT, CFTC, FO désemparés » devant « l’audience grandissante des discours de Marine Le Pen auprès des salariés, y compris parmi leurs militants », comme l’indiquait l’article paru en mars dernier sur Médiapart sous les plumes conjointes de Rachida El Azzouzi, Mathilde Goanec et Dan Israel.
Alors Bruno Gollnisch va se faire une joie d’éclairer les lanternes de MM. Macron et Karar. Il est bien évidemment statistiquement évident qu’il ya des des adhérents de FO, y compris occupant des fonctions de représentation, d’encadrement au sein de ce syndicat, qui sont aussi des électeurs, des sympathisants, des adhérents du FN. Dans quelle proportion? Nous ne le dirons pas. Les résultats du sondage Ifop, publié fin mai 2014, indiquait que si 22 % des « salariés qui se disent proches de la CGT » avaient voté FN aux élections européennes, ce pourcentage atteignait 33% chez les salariés « proches de FO » (loin devant le PS second avec 15% et le Front de Gauche 11%). La direction de Force Ouvrière en est tellement consciente qu’elle ne s’était pas associée par exemple à l’appel « vivre ensemble, travailler ensemble » (sic) lancée en juin 2015 par la CGT, la CFDT, l’UNSA, et Sud-Solidaires contre le Front National « premier parti ouvrier de France. »
« Nous préférons un combat utile, réel, à un peu d’agit-prop sur un sujet éminemment politique » expliquait alors le secrétaire national de FO Pascal Pavageau. Une manière de botter en touche notions-nous alors , qui s’expliquait aussi par la lecture d’une enquête de Harris Interactive pour l’Institut de l’entreprise. Celle-ci indiquait que les personnes se déclarant proches d’un syndicat ont plutôt moins tendance à voter FN que l’ensemble des Français : 18 %, contre 25 %, au premier tour des élections départementales de mars 2015. Pour autant, ce sondage soulignait aussi que FO est le syndicat qui abrite(rait), de très loin, le plus de sympathisants FN. 37% des personnes se disant proches de FO seraient ainsi « les plus susceptibles de voter FN ».«C’est du flan, du n’importe quoi !» avait clamé M. Pavageau, sur le même mode indigné que Yoan Karar cité plus haut. Allez, mieux vaut sourire de tous ces comédiens plus ou moins doués…