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insécurité - Page 877

  • Le racisme anti-arménien à Marseille

    Minute a interrogé Jacques Donabedian, co-président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France pour la région Sud, suite à l’assassinat du jeune arménien Mickaël par des voyous multirécidivistes.

    "Il est mort, victime de l’hostilité qui règne dans les quartiers difficiles. Mickaël était un jeune chrétien. Il était scout apostolique arménien, il avait une vie exemplaire, il défendait certaines valeurs… Mais quand vous défendez ces valeurs, vous êtes vu d’un mauvais oeil par les jeunes qui se livrent aux trafics en tous genres. Ça génère des tensions, des rixes. Lundi, dans un contexte exacerbé par les attentats commis à Paris, Mickaël a été assassiné.

    Peut-on parler d’un assassinat raciste?

    L’assassinat de Mickaël est un cas extrême et dramatique. Mais pour les jeunes d’origine arménienne, le climat d’insécurité est permanent. Dans certains collèges et lycées, nos enfants sont insultés, traités de « sales Arméniens ». C’est même tagué sur les murs dans certaines écoles ! Les propos racistes, les agressions verbales, les coups, les menaces : c’est au quotidien que les jeunes Arméniens en sont victimes. On ne le dit pas, mais il faut le savoir."

    Allô, les professionnels de l'antiracisme ?

    Michel Janva

  • Une journaliste de la BBC revient sur les soit-disant « déséquilibrés »…

    Il semblerait que le monde médiatico-politique français soit un petit peu manipulateur… C’est en tous cas ce qu’a l’air d’expliquer Caroline Wyatt, une journaliste de la BBC.

    Les très nombreuses victimes françaises anonymes de « déséquilibrés » apprécieront sans doute que quelqu’un disent enfin clairement la vérité…

    « La France a déjà subi dans ses rues, au cours de ces dix dernières années, de très nombreuses violences perpétrées au nom de la religion, bien qu’elle ait tenté de faire passer la plupart des attaques récentes de “loups solitaires” qu’elle a subies comme des actes d’individus déséquilibrés. »

    http://www.contre-info.com/

  • Lorsque certains se rient de tout, d’autres tuent pour un rien

    Jure Georges Vujic, avocat au Barreau de Paris, diplômé de la Haute Ecole de guerre des forces armées croates, collaborateur de l’Académie de géopolitique de Paris et contributeur à la revue Géostratégiques et au site polemia.com

    Une phrase de Drieu la Rochelle me vient à l’esprit à l’occasion de l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo : « Je craignais le venin de la faiblesse qui est dans la haine et l’accoutumance ».

    En effet, derrière l’immersion médiatique émotionnelle, elle permet de prendre du recul. Il n’est certes pas de bon aloi et politiquement correct de citer Drieu, n’en déplaise à tous les censeurs de la République laïque, mais il convient néanmoins de constater que nos bonnes vieilles démocraties libérales ont baissé la garde au moment où l’islamisme djihadiste et la chasse au Daesh, l’Etat islamique, occupent l’ensemble de la communauté internationale. La première faiblesse que redoute Drieu est celle de l’accoutumance qui frise l’anesthésie de l’opinion publique française et européenne aux caricatures vaseuses islamophobes et chrétiennophobes de Charlie Hebdo, comme si le polythéisme et le relativisme des valeurs de la postmodernité républicaine pouvaient justifier, au nom de la prétendue liberté d’expression, toute forme gratuite de profanation et de blasphème à l’égard de ce qui reste encore de sacré pour certaines franges de la population française chrétienne et musulmane.

    Cette accoutumance à la satire vindicatrice, sélective et hypocrite qui imprègne les esprits de nos sociétés policées a longtemps été entretenue et nourrie par l’idéologie libérale mondialiste de gauche comme de droite, relayée par les médias officiels et par certains intellectuels droitiers. Ces derniers, comme Michel Houellebecq, versent dans l’islamophobie de supermarché, et leurs écrits en fait dévoilent leur malaise existentiel individuel, de même qu’un certain désœuvrement blasé et cynique d’une certaine élite intellectuelle de droite qui voudrait bien ressembler à Céline, Nimier, Bernanos ou même Drieu, le dandy de droite, désabusé, cynique en panne d’émotion. Et pourtant, cette faiblesse qui est dans l’accoutumance à l’ordre (désordre) sociétal libéral-libertaire cache une profonde ignorance du contexte contemporain voire un contresens historique et temporel. Car même si le rire reste incontestablement une arme politique d’émancipation, ce dernier n’est jamais totalement indépendant d’un certain contexte social et politique, d’un certain espace-temps. A ce titre la parodie, le sarcasme ont toujours existé pour provoquer un questionnement, une manière de prendre de la distance vis-à-vis d’un phénomène social ou politique afin de mieux le critiquer, le soumettre à d’autres regards et positions, afin de mesurer ce qui relève du simulacre voire de l’illusion d’optique que constitue la trame de l’idéologie dominante, de l’ère du temps. A ce titre la parodie, la caricature sont légitimes, mais si l’on se réfère á la généalogie de la satire, on se souvient que la satire d’Aristophane, du Candide de Voltaire, l’humour décapant de Coluche, l’entartrage, ne rompaient jamais le dialogue avec le parodié. Ce qui est problématique avec les caricatures de Charlie Hebdo, au-delà du caractère blasphématoire, que peuvent représenter de tels dessins pour les personnes croyantes, c’est leur caractère exclusif, militant, qui évacue le dialogique, la possibilité d’une réponse, car il ne faut jamais oublier que la satire reste toujours un duel, l’agôn dans la comédie. Bien sûr, l’intégrisme islamiste pose problème et il faut bien sûr le combattre, mais il ne faut pas assimiler les symptômes d’un mal à ses causes réelles et profondes. La montée de l’islamophobie et les satires anti-islamistes de Charlie Hebdo en fait ne résistent pas au travestissement d’une loupe grossissante médiatique, qui voile la responsabilité de l’ordre mondialiste néolibéral dominant qui favorise l’exportation de main-d’œuvre de travail à bon marché, l’immigration massive, l’anomie sociale, la délocalisation des entreprises, le chômage pandémique et l’absence de modèle social et culturel intégrateur. La société, ce n’est pas que de l’économie et de la consommation, car le vivre-ensemble suppose la présence d’un lien social suffisamment stable et représentatif pour constituer un référentiel identitaire commun à toutes les composantes d’une communauté nationale.

    La postmodernité occidentale et l’espérance unificatrice du grand marché planétaire constituent une vaste entreprise de désenchantement. Au fur et à mesure que ce désenchantement techno-scientiste et rationaliste désacralise l’existence individuelle et sociale, les religions en tant que refuge, se crispent pour se transformer en idéologies politiques mobilisatrices.

    En effet on sait très bien que cette tuerie abjecte et tragique commise par des branquignolles islamistes franco-musulmans (de deuxième ou troisième génération de l’immigration) trouve ses causes dans l’état de délabrement moral, identitaire, social, politique et économique dans lequel se trouve l’ensemble de l’Europe occidentale aveuglée par le mirage du sacrosaint modèle républicain, multiculturel et laïcard, ce même modèle qui de Londres á Paris, en passant par Madrid et Rome, est quotidiennement démenti par la vague de communautarisation ethno-confessionnelle, la ghettoïsation des banlieues et le repli identitaire des minorités.

    Or, il faut se rendre á l’évidence. Ces enclaves communautaristes qui vivent le plus souvent de façon autarcique, en tant que véritables pépinières de recrues djihadistes en herbe, sont imperméables aux vœux les plus pieux de la laicité, aux psalmodies droitsdelhommistes et assimilationnistes des oligarchies qui nous gouvernent. La même hypocrisie et inconsistance est flagrante chez ceux qui dans les années 1980 arboraient le « Touche pas à mon pote » et ont soutenu l’immigration massive, les mêmes qui aujourd’hui brandissent le « Je suis Charlie » et tiennent des discours islamophobes. On pourrait dire que les professionnels de l’antiracisme, les bobos de la gauche-caviar deviennent un peu réacs islamophobes. La marche républicaine parisienne en solidarité avec Charlie Hebdo qui certes fera encore pleurer les bobos de l’establishment bourgeois, témoigne de cette aveuglement idéologique et de cette foi jusqu’auboutiste en un modèle identitaire et social moribond et dangereux qui frise le masochisme ethno-national et l’illuminisme fondamentaliste séculier. L’intégrisme islamiste est une contrefaçon de la foi musulmane tout comme le mythe républicain progressiste et égalitariste ainsi que les prétendues valeurs occidentales ne représentent qu’un pastiche fallacieux de l’identité européenne. « Je craignais le venin de la faiblesse qui est dans la haine et l’accoutumance » dixit Drieu. A cette accoutumance, à cette hypocrisie de l’ordre dominant, à la satire libertaire cynique, les djihadistes de banlieue ont répondu par la haine assassine, second aspect de la faiblesse qui frappe l’Europe dans son identité, dans son essence identitaire et historique. Le fondamentalisme religieux islamiste par procuration sur le pavé parisisen répond violemment, par la froide exécution manu militari des mages du fondamentalisme libéral et séculier pour lequel plus rien n’est sacré. Au rire blasphémique et apostat s’est opposée la vengeance religieuse essentialiste et expiatoire.

    Bref, lorsqu’on se rit de tout, d’autres peuvent aussi tuer pour un rien. Cette disproportion entre l’action et la réaction, ce grand écart entre la méthode et la réponse employée, témoigne du fossé épistémologique entre deux communautés de pensée, deux visions du monde opposées, une imcompréhension qui nuira sans doute par le jeu de la démonisation le plus aux communautés musulmanes modérées d’Europe. A qui profite le crime ? Ou mieux à qui profite cette faiblesse criminelle ? : à tous ceux qui hypocritement font l’éloge de la démocratie, des droits d l’homme et de la liberté d’expression, tout en approuvant la thèse « du choc de civilisations » entre l’Islam et l’Occident, présenté comme inéluctable et irréversible, voire fatal sur le sol francais, à tous les va-t-en-guerre qui se spécialisent dans l’import-export subversif de scénarios de guerre civile sur le sol européen, bref, à tous ceux qui soutiennent les menées impérialistes et néocolonialistes occidentalo-américaines au Moyen-Orient, dont les répercusssions créent par ricochet des abcès conflictuels inter-ethniques et religieux sur le continent européen. Car il est profondément déplacé et hypocrite d’appeler à la paix, à la liberté d’expression et à l’égalité et donner caution en même temps aux entreprises belliqueuses qui sont menées au nom d’intérêts géostratégiques le plus souvent extra-européens. Par ailleurs, ce tragique événement, son impact psychologique et symbolique profitera sûrement à ceux qui défendent l’uniformisation restrictive et sécuritaire du dispositif de surveillance et de contrôle des citoyens, prévu dans l’accord transatlantique conclu entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Il n’est pas à exclure de voir s’appliquer, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, un Homeland Security européen, qui viendra restreindre les libertés individuelles fondamentales et la sphère privée des citoyens européens.

    L’Europe souffre d’une double faiblesse qui provient de l’accoutumance et de la haine, les deux versants de cette faiblesse, le fondamentalisme religieux islamiste et le fondamentalisme séculier du marché néolibéral, accablent et affaiblissent l’Europe dans son identité et son indépendance; pour guérir elle devra pourtant ré-aspirer à la puissance. Drieu en 1945 l’avait compris, il préféra se retirer dans le tintamare et l’ivresse de la victoire.

    Jure Vujic, 14//01/2015

    http://www.polemia.com/lorsque-certains-se-rient-de-tout-dautres-tuent-pour-un-rien/

  • Carnages djihadistes à Paris : ce n’est qu’un début – Par Guillaume Faye

    Les carnages à Charlie Hebdo, dans le magasin casher et à Montrouge ne sont qu’un début, un signe avant-coureur. En tout, 17 morts, dont 10 journalistes, 4 Juifs et 3 policiers et une trentaine de blessés. En ces journées, la guerre civile ethnique a commencé, menée en France sous la bannière de l’islam. Plus rien ne pourra l’arrêter, sauf une victoire d’un côté ou de l’autre, car jamais une guerre ne cesse d’elle-même par armistice sans vaincus ni vainqueurs.

    Plus grave que le 11 septembre ?

    Ces tueries suivent les attentats meurtriers commis par des ”loups solitaires”, au cri de « Allah Akbar ! » en lançant des voitures dans la foule ou en attaquant au couteau (à Joué-lès-Tours, Nantes, Dijon). Cet acte de guerre s’inscrit dans une offensive tous azimuts (pensée comme contre-offensive et vengeresse) de l’islam contre l’Occident et plus spécifiquement contre la France qu’il entend conquérir. Cette guerre, le terrorisme n’en est que la partie visible de l’iceberg ; la partie immergée, c’est l’islamisation, offensive grandissante sur tout le territoire, dont l’intimidation par le terrorisme n’est qu’un des aspects. Après les tueries de Merah et de Nemmouche, la saga sanguinaire continue. Et les angéliques crient : ”il n’y a pas de guerre de civilisations ! ”. Remarquez, d’un certain point de vue, ils ont raison car, en fait, c’est la guerre de la civilisation contre la barbarie.

    Paradoxe : par leur portée symbolique, ces attaques sont plus marquantes que celles du 11 septembre 2001 à New-York, pourtant autrement plus meurtrières (3.000 morts). À l’époque, on n’avait pas vu une pareille mobilisation, avec manifs géantes qui ont attiré 50 chefs d’État et de gouvernement. En effet, les attaques de Paris, venues de l’intérieur, ont été une opération militaire de commandos qui a frappé les esprits. Ces raids, ces rezzous, peuvent se répéter à l’infini, alors que les attentats du 11 septembre, comme ceux de Madrid et de Londres, supposent une lourde logistique. C’est la logique de la guérilla de terrain, autrement plus angoissante et imparable que celle du terrorisme classique.

    Islam et barbarie

    Partout la barbarie islamique prend de l’ampleur, Boko Haram au Nigéria, Syrie, Irak, Algérie, etc. avec son cortège de décapitations, de massacres de civils, de viols, d’esclavagisme, d’enfants tueurs enrôlés, de spoliations, de persécutions, de prises d’otages, de pillages, d’exécutions sommaires, etc. Relisez l’histoire, rien de nouveau. Quand se décidera-t-on à ouvrir les yeux ? Ils ne se cachent même pas, à la différence des nazis et des communistes (Staline, Mao, Pol-Pot, etc.), ils ne maquillent même pas leurs crimes. Ils en sont fiers ; ils les étalent au nom d’Allah, ils les filment et les diffusent. Si l’on commettait de telles abominations au nom du christianisme, ne se poserait-on pas des questions sur la nature de ce dernier ? Pourquoi ne pas le faire quand il s’agit de l’islam, qui est devenu en France intouchable ? Intouchable (péché d’”islamophobie”), par peur, tout simplement.

    Vous avez dit ”liberté d’expression” ?

    On a manifesté au nom de la liberté de pensée et d’expression pour défendre Charlie Hebdo. C‘est assez hypocrite de la part d’un État et d’une idéologie dominante qui, par ailleurs, répriment la liberté d’expression quand elle provient de ceux qui ne participent pas de cette idéologie. J’ai été condamné à une très forte amende par la justice française en l’an 2000 pour mon livre La colonisation de l’Europe, discours vrai contre l’immigration et l’islam. (L’Aencre) qui pourtant ne comportait aucune caricature ni propos offensants mais une argumentation contre l’immigration et l’islamisation. Cause de la condamnation : islamophobie. Éric Zemmour, après d’autres ennuis judiciaires, a été remercié de I-Télé pour son livre Le suicide français. Où est la ”liberté d’expression” ? Deux poids, deux mesures. Charlie Hebdo, lui, étant gauchiste (et non pas du tout subversif) bénéficiait d’une sorte d’immunité judiciaire. En réalité, l’État français, gauche et droite confondues, a préparé la voie à l’intolérance islamique en criminalisant l’”islamophobie”. Pour ménager un électorat et acheter la paix civile. C’est raté. Au nom de la tolérance, il est puni de critiquer l’islam intolérant ! Ce n’est pas la peine de se réclamer hypocritement de Voltaire ! On oublie que sa pièce (médiocre par ailleurs) Mahomet a été interdite de représentation à Genève il y a peu de temps.

    Stratégie d’intimidation

    Les meurtres des journalistes de Charlie Hebdo, font partie d’une stratégie d’intimidation qui joue sur les peurs. Il s’agit de dissuader toute critique de l’islam totalitaire. Cette dissuasion peut marcher. Par une sorte d’étrange concomitance, l’attentat contre Charlie Hebdo a eu lieu le jour même de la sortie du roman malheureusement prophétique de Houellebecq, Soumission, qui décrit en 2022 la prise de pouvoir de l’islam en France, du fait de la lâcheté et de la collaboration des élites, ce qui est bien vu. Mais, l’auteur a décidé, suite aux récents événements, d’annuler la promotion de son roman, par une sorte d’autocensure. On comprend que Michel Houellebecq ait peur : en 2004, Theo Van Gogh, le cinéaste qui avait réalisé le film Submission, (exactement le même titre que son roman Soumission, traduction de ”islam”) avec la courageuse Somalienne Ayaan Hirsi Ali, sur l’oppression des femmes par l’islam et qui mettait en scène Allah, a été égorgé par un musulman marocain. Houellebecq n’ose pas monter au front et s’exposer en faisant la promotion de son roman. C’est un des premiers exemples du processus d’intimidation.

    L’immigration comme cause efficiente

    Dans tout processus, fait ou événement, Aristote (dans La Métaphysique, Livre I) distinguait plusieurs causes très diverses qui l’avaient provoqué. La plus importante était la cause efficiente, le ”moteur” sans lequel rien n’aurait pu avoir lieu.

    Critiquant l’”union nationale” à laquelle appelait François Hollande, Jean-Marie Le Pen a eu cette remarque très juste : « je n’ai pas envie de soutenir l’action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème [le terrorisme musulman] qui touche évidemment de très près à l’immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans ». Car le cœur du problème est là : la France est le déversoir d’une immigration invasive de peuplement en très grande majorité musulmane et à forte fécondité. Et l’on ne s’attaque pas à cette vraie cause, du fait de l’idéologie cosmopolite et antiraciste. Les gouvernants sont à la fois pour l’immigration incontrôlée des musulmans en Europe et contre les dangers du djihadisme. Ils s’imaginent que les masses musulmanes vont devenir par enchantement ” républicaines”, ”laïques”, ”démocrates”. Une telle incohérence montre à quel point de sidération nos élites sont parvenues. Le déni de réalité (dans ce domaine comme en économie) et la stupidité ont atteint un paroxysme pathologique qui n’a été égalé dans l’histoire qu’au IVe siècle lorsque les élites romaines faisaient entrer dans la romanitas les Barbares pour les protéger des …invasions barbares. (Michel De Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’empire romain d’Occident, Les Belles Lettres). Ce qui nous arrive est la conséquence à la fois de l’idéologie assimilationniste (tout le monde pourra s’assimiler à la France républicaine) et de l’idéologie communautariste de Terra Nova qui inspire le PS (une France paisible, une ”nouvelle France” multiethnique serait possible, même avec l’islam) qui sont les deux faces de la même utopie délirante qui débouche à chaque fois sur la guerre civile. Celle qui, précisément, commence.

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  • Combats dans l'Est de l'Ukraine, renforts russes selon Kiev

    L’essentiel

    Les combats continuaient, lundi 19 janvier, dans l’Est ukrainien entre les forces de Kiev et les séparatistes prorusses. ◾Plusieurs personnes ont été blessées dans un tir à l’hôpital de Donetsk, ville contrôlée par les prorusses.

    Sept cents soldats russes sont arrivés lundi en Ukraine, assure Kiev.

     

    La situation restait très tendue, lundi 19 janvier, dans l’Est séparatiste de l’Ukraine, après notamment un tir d’artillerie sur le centre de Donetsk et des accusations de Kiev qui affirme que les rebelles ont reçu le renfort de 700 soldats russes.

    La fin de semaine dernière avait été d’une violence inégalée. L’armée ukrainienne affirmait avoir repoussé une offensive des rebelles prorusses à l’aéroport de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine. Mais les combats se sont poursuivis dimanche 18 et lundi 19 janvier. 

    OFFENSIVE REBELLE

    Lundi après-midi, les bombardements – certes moins puissants que ce week-end – étaient à nouveau réguliers dans la zone de l’aéroport, selon des journalistes de l’AFP. Les séparatistes ont notamment « fait exploser » une partie du plafond du premier étage du nouveau terminal et causé « beaucoup de blessés » dans les rangs ukrainiens, selon un conseiller de la présidence présent près de la zone des combats. Au moins 3 soldats gouvernementaux auraient été tués dans la zone ces dernières 24 heures et 66 autres blessés, selon l’armée.

    A la mi-journée, c’est un hôpital qui a été touché par un tir de roquette dans le centre-ville de Donetsk. Une attaque qui a fait six blessés, parmi lesquels un médecin et cinq patients, a rapporté le ministère des situations d’urgence de la république séparatiste autoproclamée de Donetsk.[....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Combats-dans-l-Est-de-l-Ukraine

  • Quand la culture de l’excuse n’a plus aucune limite…

    On poursuit l’« apologie du terrorisme » partout, la traque de ceux qui ne sont pas Charlie n’en finit pas, et la liberté d’expression s’est arrêtée au périmètre qui encercle les gens biens, c’est-à-dire les gens de gauche.

    Et il en est une, Virginie Despentes, fille de gauche bien entendu, qui s’est pourtant servi des Inrocks pour déclarer son amour des frères Kouachi qui, les pauvres chéris, étaient tout simplement rejetés par la société. Il faut bien que ce soit toujours de notre faute, nous les sales Français, quoi qu’il arrive.

    Hallucinant.

    […] J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir.

     

    Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilité sans venir gêner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de réalités que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au déshonneur d’une précarité de plomb. Je les ai aimés dans le mouvement de la focale écartée en grand, leur geste devenait aussi une déclaration d’amour – regarde-moi, prends-moi en compte. On ne tire pas sur ce qu’on ne voit pas.

    Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus armes à la main semer la terreur en hurlant “on a vengé le Prophète” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta-rap. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas. […]

    http://www.contre-info.com/quand-la-culture-de-lexcuse-na-plus-aucune-limite#more-36371

  • Six thèses sur l’angélisme qui nous gouverne : être Charlie ne suffira pas

    Vincent Coussedière, agrégé de philosophie et auteur de Eloge du populisme (Elya éditions).

    Discours dénonçant le risque d’amalgame chez les Français, usage du mot terrorisme pour désigner l’islamisme…

    Vincent Coussedière dénonce en six points l’angélisme ambiant en France.

    1) Etre fidèle à Charlie aujourd’hui, c’est rompre l’unanimité et la bien-pensance de façade, c’est rompre l’identification du «Je suis Charlie». Ce slogan est déficient dans chacun de ses termes. Il ne s’agit pas de dire «je» mais de dire «nous», pour marquer la différence entre une identification individuelle de «spectateur» et une réaction politique par définition collective. Il ne s’agit pas non plus d’«être», c’est-à-dire de se substituer à la victime par identification imaginaire. Il s’agit de «faire», c’est-à-dire d’agir contre ceux qui se déclarent nos ennemis. Enfin il ne s’agit pas seulement de Charlie, mais de policiers, de juifs, c’est-à-dire de personnes libres et reconnues comme telles en tant que citoyennes de l’Etat français. Ce sont les Français et la France qui sont attaqués. Et la réponse doit se faire à ce niveau. «Nous sommes français», et c’est parce que nous sommes français que nous défendons Charlie comme tous les autres qui ont été attaqués dans leur liberté de vivre en France.

    2) Nous sommes français et nous avons des ennemis qu’il faut nommer. Il ne s’agit pas de lutter contre le terrorisme qui est une abstraction qui permet de noyer le poisson. Le terrorisme est un moyen utilisé par notre ennemi. Il ne suffit pas encore à définir notre ennemi. Notre ennemi est l’islamisme et cela encore est trop général, car il y a concurrence et émulation entre différents groupes islamistes appuyés par différents Etats. Ces ennemis ne frappent pas aujourd’hui parce que jusqu’à présent ils auraient échoué, mais parce qu’ils l’ont décidé. Et il faut expliquer pourquoi ils l’ont décidé. Ils l’ont décidé parce que nous sommes aussi entrés en guerre contre eux, et il aurait fallu expliquer clairement aux Français le risque que nous prenions et pourquoi. Cela n’a pas été fait. Le terrorisme n’est pas un phénomène météorologique qu’on pourrait conjurer avec des alertes oranges. Il faut cesser de prendre les Français pour des imbéciles.

    3) Une fois nommé l’ennemi : l’islamisme, il ne suffira pas de combattre sa variante terroriste pour l’endiguer. Car le terrorisme n’est qu’un des moyens utilisés par l’islamisme pour mener à bien son projet, projet qu’il s’agit aussi d’identifier et qui est bien un projet d’islamisation de notre société. Il faudra cesser de taxer d’«islamophobe» (terme lancé sur le marché des «idées» par Khomeiny, pour interdire toute critique de l’islam et de l’islamisme, et repris aujourd’hui bêtement par la vulgate médiatico-politique) tous ceux qui agissent pour améliorer la connaissance et la dénonciation de ce projet de domination, car c’en est un. La terreur n’est que le versant complémentaire d’un projet d’islamisation «par le bas» qui instrumentalise l’échec de l’assimilation républicaine et se substitue à elle. Quelle crédit accorder désormais aux politiques qui prétendent combattre le terrorisme sans affronter le terreau de l’islamisation?

    4) Il ne suffira pas de brandir le tabou de l’«amalgame» pour désamorcer le risque bien réel et en partie déjà effectif de guerre civile dans notre pays. La première chose qu’auraient dû faire nos élites politiques, au contraire de ce qu’elles ont toutes cru nécessaire de faire, ce n’était pas de brandir le risque de l’«amalgame», mais c’était de féliciter le peuple français de sa patience et de sa générosité, de n’avoir justement, jusqu’à présent, jamais cédé à l’amalgame. Car l’amalgame entre islam et islamisme, c’est d’abord aux musulmans français qu’il s’agit de faire la preuve qu’il n’est pas pertinent. Demander aux Français non musulmans de ne pas faire d’«amalgame», dès la première réaction aux événements, comme l’ont fait aussi bien F. Hollande que N. Sarkozy et M. Le Pen, c’était renverser la responsabilité et la charge de la preuve. Pourquoi les Français devraient-ils être savants en matière d’islam et être rendus responsables de la difficile articulation entre islam et islamisme? C’est aux musulmans, par définition «savants» en islam, qu’il appartient de ne pas s’amalgamer à l’islamisme et de montrer à leurs concitoyens, par leurs paroles et par leurs actes, qu’il n’y a pas lieu d’avoir peur et que cet amalgame est effectivement infondé. Ce discours empressé et unanime à dénoncer le risque d’amalgame pose deux problèmes : il est le symptôme d’une forme de lâcheté à l’égard des musulmans français, qu’on ne met pas au pied du mur en les forçant à affronter le lien problématique entre islam et islamisme, comme si, en décrétant d’emblée qu’il n’y avait aucun rapport, on voulait leur éviter le travail de la réforme ; il est le symptôme d’un mépris du peuple français, dont on méconnaît l’intelligence et qu’on soupçonne par avance de faire cet amalgame avant qu’il ait eu lieu.

    5) Charlie est peut-être devenu le symbole de la liberté française. Pour ma part je ne suis pas sûr qu’il ait toujours été le parangon de cette liberté. La liberté n’est pas la licence et l’irresponsabilité à l’abri d’un Etat maternel et protecteur, fût-il gaullien. Il y a quelque chose de tragique et d’hégélien dans cette histoire. SiCharlie est devenu le symbole d’une liberté véritable et admirable, s’il est devenu admiré et a gagné de nouveaux lecteurs, c’est depuis cette affaire des caricatures de 2006. C’est parce qu’il a rencontré le maître islamiste et qu’il a relevé le défi que Charlie est devenu libre. Ici, l’ironie de l’Histoire est tragique, carCharlie, pour continuer à être lui-même, a dû renouer avec des valeurs bien éloignées de son anarchisme soixante-huitard. Il a dû prouver sa liberté devant le risque de mort, et reconnaître la liberté de ceux qui l’ont longtemps protégé, pas assez longtemps malheureusement: les policiers. Ceux qu’on brocardait autrefois dans la stupidité du slogan CRS-SS… Aujourd’hui, tous ceux qui croient qu’«être Charlie» peut s’afficher comme un slogan publicitaire du type «Touche pas à mon pote» ou «Agriculture biologiquement certifiée» restent incapables de mesurer ce changement dans les conditions de l’exercice de la liberté. Ils n’ont pas compris la leçon qu’il faut tirer de cet événement tragique qui clôt une page de notre histoire, la page de l’irresponsabilité gauchiste.

    6) Comment peut-on prendre au sérieux l’appel à l’unité nationale de la part de ceux qui, à droite comme à gauche, n’ont cessé de la détricoter depuis 40 ans? L’unité nationale ne sera pas le produit de l’indignation morale et des masses rassemblées pour l’exprimer. Le peuple n’est ni la foule ni la masse, mais une certaine forme de sociabilité en laquelle on «communie» chaque jour dans les paroles et les gestes banals de la vie quotidienne, une «décence commune», comme dirait Michéa reprenant Orwell, que se sont acharnées à détruire nos élites par l’étau de l’immigration incontrôlée et de l’individualisme consommateur déchaîné. Le peuple n’est ni la foule ni la masse, mais l’exercice d’une souveraineté collective à travers un Etat digne de ce nom, c’est-à-dire capable de maintenir son indépendance, dont les ressorts ont également été détruits par les européistes béats qui découvrent tout aussi béatement aujourd’hui qu’ils «sont Charlie» alors qu’ils n’ont rien fait depuis si longtemps pour le prouver en étant tout simplement des défenseurs de la liberté française qui inclut la liberté pour Charlie d’être Charlie.

    Vincent Coussedière, 15/01/2015

    Source : FIGAROVOX/TRIBUNE

    http://www.polemia.com/six-theses-sur-langelisme-qui-nous-gouverne-etre-charlie-ne-suffira-pas/

  • Emeutes anti-Charlie Hebdo : chrétiens tués et églises brûlées au Niger

    Les émeutes au Niger contre la Une de Charlie Hebdo ont continué hier. Alors que l'on répète le refrain du Padamalgam en boucle en France au sujet des musulmans, ce sont des chrétiens qui ont été visés hier et avant-hier en Afrique comme le rapporte l'Observatoire de la christianophobie :

    "Dans un message à la nation, diffusé hier, Mahamadou Issoufou, Président du Niger, a annoncé que quatre corps calcinés de chrétiens ont été découverts dans les églises incendiées des faubourgs de Niamey« Ceux qui persécutent les chrétiens n’ont rien compris » a-t-il déclaré. C’est le moins qu’on puisse en dire, mais les chrétiens, au Niger comme dans d’autres pays majoritairement musulman, constituent des boucs émissaires commodes… Le bilan des églises incendiées à Niamey s’élevait, hier au soir, à 23 sur les 45 que compte la capitale du Niger. Des Bibles ont été également déchirées et brûlées par les manifestants musulmans contre Charlie Hebdo.

    Un cinquième corps calciné d’un chrétien a été retrouvé dans une église incendiée de Zinder où avait éclaté, vendredi dernier, la première manifestation contre Charlie Hebdo. Deux autres églises ont été incendiées à Maradi (à 600 km à l’est de Niamey) et encore une autre dans la ville de Gouré, à l’est du Niger. Un tel déferlement de violence antichrétienne ne s’était encore jamais produit au Niger. Les irresponsables de Charlie Hebdo en demanderont-ils pardon aux chrétiens ?"

    Ajoutons que d'après RFI, à Zinder, la dizaine d'églises que compte la ville ont été incendiées ou saccagées. Les chrétiens qui s'étaient réfugiés à la mission catholique ont été exfiltrés par l'armée, car les manifestants voulaient les brûler vifs. 1 gendarme et trois manifestants sont morts.

    Louise Tudy  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pas d’amalgame !

    Le fameux verset 9.30 du coran:

    29. Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce que Dieu et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humilies.
    30. Les Juifs disent : « Uzayr est fils de Dieu » et les Chrétiens disent : « Le Christ est fils de Dieu ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Dieu les anéantisse ! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ?
    31. Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors de Dieu, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent.
    32. Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière de Dieu, alors que Dieu ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants.
    33. C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu'en aient les associateurs.

    Trouvé ici

    Lois Spalwer