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international - Page 1115

  • L’américanisation brutale de notre société, L’Europe est-elle une nouvelle colonie américaine ?

    La guerre coloniale que les Etats-Unis mènent depuis plus d’un siècle contre les Peuples du monde, ce ne sont pas seulement les bombes et les missiles de l’US Air Force ou les coups de force de la CIA et du State Department. C’est aussi la guerre culturelle – celle menée par Hollywood, Mc Donald’s, Coca-Cola et autres vomissures yankees – conduite pour écraser les cultures et les Peuples, et imposer le néant consumériste de l’anti-civilisation yankee, le « Mc World ». Car, pour nous, et comme le rappelait Spengler, les Etats-Unis sont passés directement de la Barbarie à la « Civilisation » – celle du Hamburger – sans connaître la culture.

    LA MACDONALDISATION DU MONDE EST UN TERRORISME CULTUREL

    La guerre culturelle yankee, dont Mc Donald’s est le symbole phare, s’apparente, selon Steve Fuller, professeur de sociologie à l’Université de Warwick, à la « guerre idéologique », « où les gens se voyaient enjoindre de renoncer à leurs coutumes traditionnelles et d’adopter celles de l’Occident ». Fuller qualifie la « Macdonaldisation » de « terrorisme culturel ». George Ritzer, son collègue de l’Université du Maryland, dénonce, lui, dans « The MacDonaldization of Society », le « pouvoir obscène » de la multinationale de la Mal-bouffe et de ses complices hollywoodiens.

     L’AMERICANISATION DU MONDE EST UN SIDA CULTUREL

    L’Américanisation du monde est un sida culturel, comme le déclare la critique Margaret Wertheim, Australienne installée à Los Angeles : « la culture américaine ressemble à un virus, de surcroit particulièrement pathogène. A bien des égards, on pourrait la comparer au HIV, le virus du sida. Cette culture ne cesse de se dupliquer, et se montre particulièrement habile à parasiter la machinerie de production de ses hôtes. S’il est si difficile de venir à bout du HIV, c’est parce qu’il prend le contrôle des fonctions cellulaires de l’organisme infecté pour produire de nouvelles copies de lui-même, et retourne contre son hôte ses propres défenses immunitaires. Pareillement, la culture fast-food, le rock, la télévision et le cinéma américains infectent l’organisme  culturel des autres nations, parasitant les capacités de production locales pour réduire leurs efforts à de simples contrefaçons. Ce processus de réplication virale se répète dans le monde entier, les normes de la culture populaire américaine étouffant la flore et la faune locale ». Dans « Pourquoi le Monde déteste-t-il l’Amérique ? », Ziauddin Sardar et Merryl Wyn Davies analysent le rôle des hamburgers et autres menus américains » dans la destruction des repères culturels des peuples agressés : « La mondialisation dirigée par les Etats-Unis cherche à remplacer ces repères par des produits culturels américains. Le raz de marée de cette culture consumériste est capable de tout assimiler et d’exercer sur les peuples d’énormes pressions pour qu’ils changent de mode de vie, abandonnent tout ce qui donne un sens à leur existence, se débarrassent non seulement de leurs valeurs mais de leur identité, de leurs relations, de leur attachement à l’Histoire, à des lieux, à des manières d’être et d’agir. Le « pouvoir obscène » de la « culture du hamburger » place les cultures locales dans un étau. Les multinationales américaines assurent la promotion de leurs produits en suivant une stratégie multiforme qui fait appel au rock, à la télévision, à des styles spécialement crée, et lui permet d’occuper tout l’espace culturel disponible ».

     LE GENOCIDE PLANIFIE DES CULTURES ET DES LANGUES

    Le véritable terrorisme est là ! Il est américain, planifié, et vise au génocide des cultures et des langues. Steve Fuller explique que « pour bien comprendre l’influence de l’Amérique sur le reste du monde, il nous faut considérer ses pratiques culturelles » comme un « bioterrorisme » : « En premier lieu, le bioterrorisme n’a pas d’objectif spécifique. On ne gagne pas une campagne de ce genre ; on espère simplement que la diffusion du virus perturbera au maximum la société visée. Elle peut aussi créer les conditions qui permettront de parvenir à un but différent. En second lieu, les bioterroristes se contentent de lancer la campagne ; le gros des « opérations guerrières » est ensuite le fait des victimes eux-mêmes, qui s’infectent mutuellement lors de leurs interactions quotidiennes. En troisième lieu, à mesure que la campagne progresse, que ces effets pathogènes se combinent à d’autres, il devient virtuellement impossible d’identifier un seul agent responsable, toutes les victimes étant alors devenues complices de cette diffusion. McDonald’s illustre superbement ce genre de terrorisme culturel. Considérez le panneau placé devant chacune de ses boutiques : « Des milliards de gens servis ». Et non « nourris ». Du point de vue du marketing, c’est un slogan extrêmement frappant. Il désigne un objectif qui n’est autre que la simple prolifération des burgers, sans référence aucune à la réaction de ceux à qui ils sont destinés. Mais, comme nous le savons, cette prolifération à un effet dévastateur sur la plus grande partie de la planète – les autochtones sont contraints d’adopter les pratiques de la culture américaine, leur environnement, physique ou culturel, est frappé. En fait, quand ils commencent à se comporter comme des géants de la restauration rapide, à s’infecter mutuellement avec leurs attitudes et leurs comportements (obésité, problèmes cardiaques, etc.), ils s’exposent davantage encore à d’autres interventions américaines. Le temps que les dégâts soient vraiment sérieux, un nombre suffisant d’entre eux aura bénéficié personnellement de ces interventions pour qu’il soit difficile de faire marche arrière ».

    « Le « terrorisme biologique » de la culture du hamburger a réduit la géographie culturelle du monde à un espace américain totalitaire, tuant les langues, l’architecture, l’industrie cinématographique, la télévision, la musique et l’art de la majorité des pays », concluent Sardar et Davies.

    QUAND HOLLYWOOD EST UNE ANNEXE DU PENTAGONE

    Dans la guerre culturelle yankee, Hollywood et ses dérivés médiatiques, comme MTV, jouent un rôle décisif. Et font directement le lien avec la guerre classique menée par le Pentagone et le state Department, notamment en assurant la propagande et en préparant psychologiquement les masses aux agressions militaires américaines. Hollywood s’est fait une spécialité des caricatures ”stéréotypes” des ennemis des Etats-Unis. Après le méchant Russe (qui avait succédé au méchant Soviétique) ou le psychopathe arabe, figures de style déclinées dans des milliers de films, dont les James Bond, le cinéma yankee s’en était pris aux « criminels serbes » (voir « Behind Ennemy Lines ») ou africains (« La chute du Faucon noir » sur la Somalie).

    L’Europe en phase finale d’américanisation

    Les choses se précipitent. Peu d’européens en sont encore conscients. D’autant plus que pour s’en apercevoir, il faut un minimum de culture stratégique afin de déchiffrer des événements qui autrement peuvent paraître anodins. Appelons américanisation de l’Europe le fait pour celle-ci d’acquérir le statut non d’un nième Etat de l’Union – ce qui peut conférer quelques droits constitutionnels et civiques – mais d’un Etat complètement subordonné, colonisé pour reprendre un ancien terme, sur le modèle des ex-colonies africaines de la France. Cette américanisation est en cours depuis la seconde guerre mondiale, sinon la première. Ces guerres ont vu l’Europe, emportée par ses divisions internes, perdre une grande partie des éléments faisant son ancienne puissance. Ceci au profit des Américains. Face à l’URSS d’abord, face aux puissances émergentes d’Asie, principalement la Chine aujourd’hui, l’Amérique a su convaincre les Européens qu’ils devaient lui confier leur défense, quitte à lui livrer en échange tout ce qui leur restait de souveraineté. Avec la crise boursière de 2008 ,le model américain a montré son vrai visage au monde entier, le rêve américain touche à son terme! il est grand temps de “sauter” en dehors de ce bateau U.S qui coule à vue d’œil…il est grand temps que NOUS européens nous reprenons notre destin en main.

    Article rédigé par P. De Reyck pour l’association culturelle ZENIT

    Source: Association culturelle ZENIT

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/03/06/l-americanisation-brutale-de-notre-societe-l-europe-est-elle-5315038.html

  • Crimée/Ukraine : Russie 1 Europe Zéro

    « La journée de lundi a été marquée par une intense agitation diplomatique sur le dossier ukrainien, alors que Kiev dénonce les ultimatums posés par Moscou. De concert, les dirigeants internationaux ont appelé à la “désescalade militaire”, brandissant dans le cas contraire les menaces de sanctions contre la Russie. (metronews.fr 3/03/2014) » – Toujours les sanctions : le mot clé de nos négociateurs !!! (NDLR.)
    L’évolution des événements en Ukraine confirme une chose : la nullité de l’Union européenne, la nullité des « Zéropéens ».
    Patatras
    Les Zéropéens dans leur naïveté pensaient que quelques bonnes manifs, appuyées de quelques commandos bien formés, suffiraient à faire basculer définitivement l’Ukraine dans le (bon) camp occidental, en annulant l’effet de l’Union douanière eurasienne initiée par la Russie.
    Une Révolution orange de plus y pourvoirait, avec le soutien de « l’opinion internationale » dûment bobardée avec force bons sentiments et belles images gore montrant le « peuple » ukrainien amoureux de l’Europe, victime de la sanglante répression manigancée par le nouveau Staline : le sinistre Poutine et ses sbires : un scénario bien huilé qui ne demandait qu’à  se dérouler sur nos écrans et dans les chancelleries sous l’œil approbateur du grand frère américain.
    Las ! Voilà que les événements, comme en Syrie d’ailleurs, et pour les mêmes raisons, ne se déroulent pas du tout comme l’avaient souhaité les brillants stratèges zéropéens, nos « chefs de guerre ».
    En effet, à peine sortie des Jeux de Sotchi la Russie ne se laisse pas manipuler comme prévu. Les russophones ukrainiens non plus.
    Le choc de l’histoire
    Les Zéropéens découvrent brusquement l’existence de ce qu’ils ont cherché à oublier : le poids de l’histoire et le choc des réalités géopolitiques de l’eurasisme. Les Zéropéens amnésiques ne savaient pas manifestement que l’Ukraine restait une nation divisée dont les regards se tournent à la fois vers l’est et l’ouest. Ils découvrent aussi avec stupeur que le reste de notre continent n’est pas aussi décadent qu’eux. Ils découvrent qu’on peut aimer ses origines, son peuple et son histoire et préférer rester slave plutôt que devenir un triste sujet de l’empire « atlantique ».
    Les Zéropéens découvrent aussi avec effroi la grande politique, celle des grands espaces de civilisation, eux qui ont pris l’habitude de patauger dans la petite.
    Les tartarins zéropéens
    D’ailleurs l’évolution du ton des tartarins zéropéens fait plaisir à voir.
    Finies les rodomontades et les menaces de « sanctions » que l’on brandissait allégrement il y a quelques jours encore contre un président ukrainien déjà à terre. Face aux Russes on change de musique. « Nous condamnons l’escalade militaire russe », déclare le ministre des Affaires étrangères français (Le Monde du 4 mars 2014). On sait ce que veut dire « condamner » dans le langage zéropéen : cela veut dire que l’on est hors-jeu.
    Les Zéropéens jouent volontiers les donneurs de leçons, au nom de leurs fameuses « valeurs ». Ils roulent les mécaniques quand ils disposent de la puissance militaire américaine ou quand ils s’en prennent à plus faibles qu’eux. Ils adorent tirer sur les ambulances et traîner devant leurs tribunaux les vaincus. Mais face aux Russes, qui ont au surplus le soutien de la Chine – ce qui commence déjà à faire une bonne partie de l’humanité, soit dit en passant –  leur belle détermination fond comme neige au réchauffement climatique.
    Europe de Bruxelles : le néant
    Les Zéropéens n’ont pas d’armée, les Russes si. Les Russes savent lutter et mourir pour leur mère patrie, leur « rodina ». Les Zéropéens, eux, considèrent  le patriotisme comme une discrimination et, quand des soldats français meurent en embuscade en Afghanistan, leurs familles poursuivent l’état-major devant la justice. Les Zéropéens n’ont que des mercenaires, les Russes ont encore des soldats : nuance.
    Les Russes sont fiers de leur passé, y compris communiste ; les Zéropéens traînent leur mémoire repentante comme un boulet.
    Les Zéropéens n’ont pas de diplomatie non plus : ils ne savent que faire et ils ignorent même où s’arrête l’Europe. Les Russes, eux, le savent.
    L’Oncle Sam pense pour nous
    Les Américains pensent donc à la place des Zéropéens, ce qui doit nous rassurer.
    Comme ce Timothy Snyder, par exemple, « historien américain » qui signe dans le journal Le Monde une tribune où il nous explique ce que nous devons penser : « L’Union eurasiatique est l’ennemie de l’Union européenne » (Le Monde du 24 février 2014). Les Zéropéens ont perdu l’usage de ce qui constitue l’essence de la politique : la capacité à désigner un ennemi. C’est l’Oncle Sam qui s’en charge à leur place. Et quand cela ne se passe pas comme prévu il les laisse tomber sans remords : « Fuck EU ! » disent à juste titre les Yankees ! Et les Zéropéens  de remercier leur « allié ».
    Les va-t-en-guerre à la niche
    Il paraît maintenant qu’il ne faudrait pas accepter le séparatisme russophone en Ukraine. Les mêmes qui ont encouragé le séparatisme kossovar en Serbie, voudraient-il nous mener dans une nouvelle Guerre de sécession ? Et qu’en est-il du fameux droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? On attend avec intérêt la réponse de Mme Ashton à cette question.
    Dieu merci, les va-t-en-guerre zéropéens ne font plus l’histoire. Ils ne jouent que le rôle de mouche du coche ou d’idiots utiles. Ils ne décident de rien, pas même de leur avenir.
    Voilà d’ailleurs qu’ils remettent cela avec la menace de sanctions économiques contre la Russie.
    Cette nouvelle gesticulation des nains se retournera une nouvelle fois contre eux.
    Mais elle nous permet de voir que les Zéropéens, qui restent les seuls à vivre dans une zone de chômage et de non-croissance, n’ont pas peur au moins d’une chose : du ridicule !
    Michel Geoffroy, 4/03/2014
    http://www.polemia.com/crimeeukraine-russie-1-europe-zero/

  • Le choix de la contestation du pouvoir ukrainien à l'aune de l'histoire de France

    Le fait ukrainien a séparé la mouvance en deux parties, non égales d'ailleurs.
    Si certains, majoritaires au demeurant, ont cru bon - on peut les qualifier d'identitaires et ils se recrutent bien au delà du Bloc - de soutenir les nationalistes ukrainiens agissant contre le pouvoir le pouvoir en place, d'autres ont préféré effectué le choix inverse. Leur choix fut la conséquence de leur appartenance identitaire, mais aussi de leur sympathie bien naturelle pour les croix celtiques arborées et portées par leurs camarades ukrainiens, présents sur place et d'opposition au pouvoir en place.
    Les seconds, quant à eux, se refusèrent à soutenir les porteurs de croix celtiques ukrainiennes, non au motif qu'elles leur déplaisaient, mais sûrement en raison d'un choix d'ordre géopolitique.
    Si à l'évidence les premiers se prononcent pour – la croix celtique en l'occurrence - les seconds ont effectué un choix qui presque toujours n'est pas d'approbation mais de répulsion : c'est ainsi que ceux qui ont opté pour Kiev et/ou pour Moscou, le plus souvent, n'apprécient pas particulièrement les deux capitales ou plus exactement, les deux modèles sociétaux qu'elle représentent.
    C'est parce qu'il n'a duré que fort peu – les trois quarts d'un siècle normal - que les grands historiens, de façon presque consensuelle, ont décidé d'appeler le dernier siècle précédent « le court vingtième siècle » : 1914 -1989 . Il n'est pas certain que la valeur historique de ce dernier ait été véritablement comprise puisqu'il ne faudrait pas omettre que pendant environ les huit mille ans de l'histoire qui ont précédé, les hommes très majoritairement, élevèrent et cueillirent. Si cela ne signifie pas que dans les grands pays, l'industrie n'existait pas avant 1914, il n'en reste pas moins que la quasi-totalité des contrées furent encore à l'époque campagnardes. En tant que tel, le vingtième siècle marque une évolution-révolution dans l'histoire humaine.
    De ce « court vingtième siècle », il n'est pas impossible et c'est même même probable que la seconde guerre mondiale en fut l'événement le plus marquant : les trois grandes idéologies de l'époque s'y affrontèrent avec à leur tête trois personnages historiques phares : Rossevelt pour la démocratie libérale, Staline pour le communisme, et enfin Hitler pour le fascisme, ce dernier considéré au sens générique du terme. Il faut bien évidemment prendre garde aux nuances : tous les démocrates ne se reconnurent pas dans l'action, les choix politiques de Roosevelt ; pas plus que Staline ne fit l'unanimité chez les communistes ou Hitler pour les nationalistes de toute obédience. Cependant, à la tête de puissances aussi majeures que les Etats-Unis, L'Union soviétique et l'Allemagne, ces trois hommes d'Etat furent historiquement incontournables, ce au point qu'il fallait en choisir un, malgré toutes les objections de type idéologique que l'on pouvait émettre, au sujet des uns comme des autres...
    Vivants aux 21 ème siècle depuis environ vingt-cinq ans, même si la donne a bien changé, les choix à effectuer de nos jours sont tout aussi nécessaires qu'ils le furent à l'époque. Plus exactement, à l'échelle planétaire, il n'existe plus de personnage histoirique majeur incarnant aujourd'hui le mode de pensée de Hitler ou Mussolini. Quelque part aussi, alors que nous nous avions annoncé « la fin de l'histoire », celle-ci s'est, peu de temps après la levée du rideau de fer, remise en route : nous voici à nouveau en présence de deux blocs – le troisième a disparu en 1945 – même si contrairement à naguère, ils n'ont plus la cohérence interne qui fut auparavant la leur. Si, côté libéral, les sociétés se ressemblent par tant, tel n'est plus le cas pour celles qui s'opposent au nouvel ordre mondial ; d'une part, parmi les deux cents pays qui composent le monde, elles sont anormalement peu nombreuses, d'autre part, elles sont radicalement différentes, d'un point de vue idéologique : mis à part en effet, leur opposition au nouvel ordre mondial, quoi de commun d'un point de vue idéologique entre la Chine, la Russie, la Corée du nord, l'Iran ou la Syrie ?
    Voilà pourquoi, sachant ces deux facteurs majeurs, on ne peut plus se permettre un choix confortable qui soit tout simplement conforme aux intérêts bien particuliers des uns et des autres. De surcroît, j'ai eu l'occasion de lire que l'Ukraine n'était pas la Russie. C'est omettre qu'elle en est beaucoup plus proche que la Tchéchénie.
    Et même dans le cadre de l'histoire française, il n'est pas bien difficile d'imaginer le choix de ceux qui défendent aujourd'hui l'Ukraine : qu'eurent-ils donc fait entre 1946 et 1954 en Indochine ? Ou entre 1954 et 1962 durant la guerre d'Algérie ? Quel camp eut été choisi au motif du respect des identités locales ?
    Et ce malgré tous les sacrifices des Anciens ...

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFAFlVkApuuWnyzhVY.shtml

  • Il serait souhaitable que Poutine trouve des adversaires dignes de lui…

    Entretien avec Renaud Camus

    Impossible de ne pas commencer par l’Ukraine : face au concert de protestations qu’a engendré l’intervention de Poutine en Crimée, seule l’Allemagne a eu le réflexe du dialogue… La France aurait-elle aussi perdu sa légendaire diplomatie ?

    Aïe aïe aïe… Vous êtes sans pitié… Qu’est-ce que je vais prendre, encore une fois ! Vous me mettez là sur un sujet où la grande majorité des lecteurs de Boulevard Voltaire et moi ne sommes pas du tout du même avis : ce qui ne me dérange pas du tout, mais paraît mettre hors d’eux certains d’entre eux. Il serait peut-être plus prudent de s’en tenir à l’essentiel de mon « message », si j’ose dire : à savoir la nécessité urgente de s’opposer au Grand Remplacement. Ce point fait à peu près consensus entre nous. Et pour le reste… Mais bon…
    Par exemple, je n’ai pas d’admiration particulière pour Poutine, et de sympathie moins encore. Cela dit, je suis obligé de reconnaître qu’il joue bien.

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  • Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire

     

    Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire
    Université populaire, samedi 8 mars 2014
    Séance 1 (10h30-12h30)

    Dialogue introductif, avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités, directeur de l’iReMMO et de la revue Confluence Méditerranée, et Alain Gresh, journaliste au Monde diplomatique et animateur du blog Nouvelles d’Orient.
    Séance 2 (14h-16h)

    Le tournant de la guerre en Afghanistan, avec Gilles Donrrosoro, professeur en science politique à l’Université Paris I.
    Séance 3 (16h-18h

    Positionnement politique des Etats-Unis face aux gouvernements post révoltes arabes, avec Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l’IRIS.

     

    notes

     

    Contact et inscription : universite-populaire@iremmo.org
    Participation : 20 euros pour la journée (12 euros pour les étudiants et les demandeurs d’emploi) ; carte Intégrale 145/90€
    Lieu : iReMMO 5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris (M° Maubert Mutualité)
    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EFAFluFZukUHBVVpab.shtml
  • Italie : Kyenge laisse une ardoise de 54.000 euros en voyages et restaurants

    127.143,64 euros de voyages, d’hôtels et de restaurants : c’est la note laissée à leurs successeurs par l’ancien Premier Ministre italien, Enrico Letta, et les membres de son gouvernement. Près de la moitié sont dus à l’ex-ministre de l’intégration, la fameuse Italo-congolaise Kyenge-Kashetu : 53.895,47 euros d’impayés à elle toute seule (20.000 euros de plus que le Premier Ministre), dont 42.740,74 euros de frais de transport et 11.154,73 euros de nuitées et de repas.

    Les factures de Kyenge correspondent notamment à des déplacements à Turin (pour rencontrer les joueurs noirs de l’équipe italienne de football), à la Mostra de Venise, et surtout en Amérique. En septembre, après escale à New York pour un banquet organisé en son honneur (où, on le présume, elle n’avait pas eu à payer sa part), Madame le ministre s’était rendue en Colombie, à Cali, pour « le sommet mondial des descendants d’Africains ». Elle y était la seule personnalité politique, avec le pasteur américain Jessie Jackson. « Les autres participants étaient des maires, des hommes de lettres, des scientifiques, des musiciens et des sportifs ». « Autant de dépenses, commente Il Giornale, qui devront à présent être réglées avec l’argent des Italiens ».

    Ces impayés ne représentent qu’une petite partie des dépenses totales du ministre – le reste a déjà été payé. Franco Bechis, dans Libero, souligne que Kyenge a été l’unique membre du gouvernement Letta à présenter des notes de frais pour ses voyages tous les mois, sans exception, jusqu’à la fin janvier.

    Même ensuite, alors qu’elle était censée expédier les affaires courantes jusqu’à la prise de fonction du gouvernement Renzi, Kyenge a épuisé jusqu’à la lie tous les privilèges de sa fonction. Letta avait présenté sa démission le 14 février dernier. Le 18 février, Kyenge est encore allée en voiture officielle, escortée de quatre gardes du corps dans une seconde voiture, habiller son élégante personne dans une boutique de haute couture du centre de Rome. Mais elle n’avait pas pris garde qu’il y avait à quelques mètres une manifestation des commerçants et artisans d’Emilie-Romagne, victimes des tremblements de terre de 2012, auxquels le gouvernement italien n’a jamais versé les aides promises. Reconnue, Kyenge a été copieusement huée aux cris de « Honte, honte ».

    Et à présent ? Rassurons-nous, quoique finalement exclue du gouvernement Renzi, Kyenge est à l’abri du besoin. Le Parti Démocrate va la recaser comme tête de liste aux prochaines élections européennes. Elle vient aussi de publier un livre intitulé Ho sognato una strada (« J’ai rêvé un chemin »), pour faire penser à l’inévitable I have a dream de Martin Luther King. L’éditeur est Piemme, du groupe Mondadori, le plus important groupe de presse italien, dont le propriétaire n’est autre que Silvio Berlusconi. « Quelqu’un pourrait se demander, écrit avec une fausse naïveté un journaliste, comment l’ex-ministre a trouvé le temps d’écrire un livre pendant qu’elle était membre d’un gouvernement appelé à affronter une situation d’urgence nationale ». Sans parler du temps passé dans l’avion et au restaurant.

    Être une icône antiraciste, c’est décidément le bon plan.

    Flavien Blanchon pour Novopress

    http://fr.novopress.info/158669/italie-kyenge-laisse-ardoise-54-000-euros-en-voyages-restaurants/#more-158669

  • Quand l'Europe souffle sur les braises ukrainiennes

  • Crise ukrainienne : Etat de guerre en Russie

    Les déclarations d’Obama ont amené la situation en Ukraine à une escalade drastique : la Russie est maintenant prête à entrer en guerre – s’il le faut.
    Quelque chose d’absolument énorme vient de se produire en Russie : le Conseil de la Fédération de Russie, l’équivalent du Sénat américain, vient d’adopter à l’unanimité une résolution autorisant Poutine à utiliser les forces armées russes en Ukraine, quelque chose que la Douma avait demandé plus tôt. Avant que le vote ait lieu, les sénateurs russes ont déclaré que Barack Obama avait menacé la Russie, insulté le peuple russe et ils ont demandé à Poutine de rappeler l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis. Je n’ai jamais vu un tel niveau d’indignation et même de rage en Russie.
    J’espère et je prie Dieu pour qu’Obama et ses conseillers cessent leurs actes irréfléchis et pondèrent soigneusement leur prochaine démarche car il ne faut pas s’y tromper : LA RUSSIE EST PRETE A ENTRER EN GUERRE.
    Maintenant, je précise que la résolution du Conseil de la Fédération n’implique pas, je le répète, elle n’implique PAS que les forces russes vont nécessairement intervenir en Ukraine. Les principaux hommes politiques russes se sont déjà exprimés et ont clarifié la situation, expliquant que cette mesure n’a fait que donner à Poutine le pouvoir d’utiliser les forces armées, mais qu’il était libre de décider si cela était nécessaire ou non.
    Pourtant, c’est un avertissement qui ne devrait pas être pris à la légère. D’après moi, cela signifie non seulement que la Russie agira pour protéger la Crimée, mais qu’il existe une possibilité réelle que la Russie utilise ses forces armées dans le reste de l’Ukraine, et c’est là un développement considérable.
    Durant les derniers jours, j’ai écouté de nombreux experts russes, beaucoup de talk-shows, des déclarations politiques, etc., et j’ai été surpris par le fait que personne n’avait ne serait-ce que suggéré que la Russie devrait intervenir militairement. Tout le monde convenait que la Russie devait soutenir les russophones en Ukraine politiquement, financièrement et moralement. Mais personne ne mentionnait l’usage de la force.
    Qu’est-ce qui s’est donc passé depuis, entraînant un tel bouleversement de la situation ?
    1) une sorte d’attaque nocturne sur la Crimée(1)
    et
    2) des menaces absolument stupides et irresponsables d’Obama contre la Russie (2)
    Et cette combinaison d’événements a vraiment fait escalader la situation. Maintenant, absolument tous les partis politiques au sein du Conseil de la Fédération et chacun des représentants ont accordé leur voix afin de permettre l’utilisation de la force armée russe. Ce serait l’équivalent d’une obtention par le Président américain d’un vote par chacun des membres de la Chambre des représentants et du Sénat lui permettant de mener une guerre.
    Il faut encore clarifier un autre point : dorénavant, aucune menace ne pourra arrêter le Kremlin, et tout ce que de telles menaces entraîneraient est un plus grand soutien populaire pour Poutine. Et si quelque aspirant Napoléon ou Hitler décidait d’essayer d’utiliser des forces armées contre la Russie, celle-ci entrerait en guerre contre quiconque se dressera contre elle.
    Les Etats-Unis et l’Union européenne doivent se rendre compte qu’ils ont joué à un jeu très dangereux en Ukraine et dépassé toutes les bornes :
    - - ils ont utilisé des néo-nazis pour renverser un président totalement corrompu et incompétent, mais légitime ;
    - - dans ce processus, ils ont détruit l’appareil d’État ukrainien ;
    - - en permettant le déchaînement de tant de violence aveugle et de slogans si ouvertement racistes, ils ont totalement épouvanté l’Ukraine orientale et méridionale ;
    - - et en en ayant mené ou permis une attaque contre la Crimée, ils ont menacé la population russe et la flotte de la mer noire.
    C’est encore un nouveau désastre absolu et total pour la présidence Obama. Cet homme est aussi malhonnête que médiocre, arrogant et aventureux, et j’espère et je prie Dieu pour que le Comité des chefs d’États-majors interarmées américain (JCS – Joint Chiefs of Staff) ait un « échange de vues franc » avec lui dès que possible. Dans un monde idéal, le Congrès aurait dû destituer ce méprisable tocard, mais comme ils sont encore pires que lui, c’est au JCS d’agir.
    Les Russes sont unis, ils sont vraiment en colère et ils savent qu’ils ont la force militaire pour défendre leur pays et leur peuple contre toute menace frontalière. Je ne recommande à personne de douter de leur détermination, parce que si la Russie est attaquée, sa réponse sera dévastatrice : pensez à la guerre de Géorgie du 08.08.08, mais sur une vaste échelle (3).
    Je pense qu’une catastrophe peut être – et sera – évitée. J’espère même que l’armée russe n’aura pas à intervenir en Ukraine, mais pour ce faire, les États-Unis doivent contenir à la fois le gouvernement insurrectionnel et les fascistes dans les rues, et les amener à se calmer. La prochaine étape nécessaire sera d’empêcher les nationalistes d’essayer de s’emparer d’autres bâtiments en Ukraine orientale et méridionale. Dernier point, mais non le moindre, les Etats-Unis et la Russie devraient se réunir pour trouver une sorte d’accord qui permettrait à l’Ukraine de survivre officiellement comme un État unitaire, mais en ferait de facto une confédération avec une présidence purement symbolique.
    Les dirigeants des Etats-Unis et de l’UE doivent maintenant comprendre qu’ils jouent avec le feu et que ce n’est pas seulement un problème « ukrainien » : maintenant, ils risquent de se retrouver eux-mêmes dans une guerre contre la Russie, peut-être même une guerre nucléaire. Et même s’ils ne le reconnaissent jamais publiquement, ils doivent avoir au moins le courage de s’avouer qu’ils ont créé eux-mêmes cette situation et que la responsabilité leur en revient complètement.
    Réactions d’Obama & Kerry, de l’armée ukrainienne et de Yulia et Klichko
    Il est intéressant d’observer les réactions à la décision russe d’utiliser la force militaire en Ukraine si nécessaire. Considérons-les une par une :
    Obama et Kerry : franchement, je ne m’attendais à rien de transcendant de leur part, mais j’ai quand même été sidéré de voir à quel point la Maison Blanche est déconnectée du monde réel. Pour dissuader Poutine d’utiliser la force armée, la Maison Blanche a décidé de le menacer de boycotter le prochain sommet du G8 en Russie. Boo hoo !! Je suis sûr que Poutine est absolument terrorisé à cette idée !... En écoutant l’Idiot en chef et son secrétaire d’État, j’ai vraiment été abasourdi de voir qu’ils persistaient à faire peser tout le poids et la crédibilité politique des Etats-Unis en soutenant complètement un gouvernement que même Iatseniuk a appelé un « gouvernement kamikaze ». Quiconque ayant un QI égal ou supérieur à la température ambiante comprend que ce soi-disant « gouvernement ukrainien » est voué à l’échec, ne serait-ce que parce qu’il n’a littéralement aucun sou pour faire *quoi que ce soit*. Et pourtant, les crétins de Washington soutiennent totalement ce régime mort-né.
    L’armée ukrainienne : Je suis sûr que vous avez entendu dire que l’armée ukrainienne est maintenant en état d’alerte maximale et qu’elle est prête à repousser toute agression russe. Les gars, c’est risible. IL N’Y A PAS D’ARMEE UKRAINIENNE. Il y a beaucoup de vieux matériel qui traîne ici et là, il y a un certain nombre d’unités qui n’ont absolument aucun entraînement et il y a quelques unités qui sont un peu plus aptes au combat. Savez-vous comment on désigne tout cela en termes militaires ? Ce sont des *CIBLES*, et rien d’autre. Je soupçonne également que si les hommes politiques occidentaux et quelques cinglés Ukies parlent ainsi des forces armées ukrainiennes, les officiers de l’armée, quant à eux, et même les soldats, se rendent parfaitement compte qu’ils ne sont que des cibles. D’où la sage décision du fleuron de la Marine ukrainienne, la frégate Hetman Sahaidachny, de passer rapidement dans l’autre camp avant même de rentrer au port (elle se trouve dans l’est de la Méditerranée, selon les derniers rapports). Je présume que vous savez tous que l’idée que les Ukies pourraient développer leurs propres armes nucléaires est risible, donc je ne vais pas m’y arrêter maintenant.
    Yulia et Klichko : Comme je le craignais en voyant son apparition sur le Square Maïdan, Yulia a clairement perdu la tête et sa dernière déclaration au sujet de la crise ne fait que démontrer qu’elle est hors-piste. En revanche, et c’est une grande surprise, c’est de Klichko qu’est venue la proposition la plus saine : il veut créer une commission spéciale à Kiev chargée de négocier une résolution pacifique de la crise actuelle entre Kiev et Moscou. Contrairement aux non-sens hystériques de Yulia, la déclaration de Klichko ne contenait nulle démagogie ni le moindre appel lyrique. Elle était toute commerciale et pragmatique. Eh bien, qui sait, peut-être cet homme peut-il arriver à quelque chose puisque que je suis tout à fait sûr que tant que les Ukies n’utiliseront pas la force à l’est ou au sud, les Russes resteront en état d’alerte élevée, mais de leur côté de la frontière.

    Le Saqr http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAFAVpEupTWPBgIKg.shtml

    Notes :
    (1) http://vineyardsaker.blogspot.fr/2014/03/some-kind-of-attack-on-crimea.html
    (2) http://fr.ria.ru/world/20140301/200619467.html
    (3) http://vineyardsaker.blogspot.fr/2008/09/three-military-analyses-of-4-day-war.html

    Source : Crise ukrainienne : Etat de guerre en Russie : http://www.sayed7asan.blogspot.fr/

  • Du féminisme au gender

    article d’abord paru sur a-rebours.fr puis dans l’AF2000

    Si l’on considère la distinction classique entre le féminisme universaliste (« la femme est un homme comme les autres ») et le féminisme différentialiste (« la femme est l’avenir de l’homme »), la théorie du genre apparaît clairement comme une proche parente du premier de ces féminismes puisqu’il s’agit de distinguer le sexe biologique d’un prétendu "sexe social" (le terme "genre", décalque de l’anglais gender, servant à désigner ce dernier) dans le but avoué (chez les théoriciens) ou plus ou moins caché (chez les politiques qui adoptent la théorie) de nier la différence des sexes.

    Par scrupule de méthode et aussi pour répondre aux attaques du système politico-médiatique (particulièrement virulentes depuis que des parents d’élèves, catholiques et musulmans notamment, ont manifesté leur hostilité au gender), il apparaît nécessaire de bien établir que la « théorie du genre » peut légitimement être désignée de la sorte, autrement dit que le mot « théorie » rend mieux compte du phénomène que l’expression « études de genre ». Ce faisant, nous justifierons par la même occasion le lien que nous établissons ici entre féminisme universaliste et théorie du genre.

    Qu’est ce qu’une théorie sinon un ensemble d’idées qui, conformément à l’étymologie du mot (qui a notamment signifié « défilé », « procession » en grec), cheminent dans la même direction, convergent vers un même but, forment une chaîne cohérente ? Or, les « études de genre » présentent à l’évidence ces caractéristiques d’unité. Comme le reconnaît le magazine de référence Sciences Humaines dans un article récent consacré au sujet, il s’agit essentiellement du passage dans le champ des sciences humaines d’un certain nombre de questionnements (et aussi de conclusions !) issus de milieux militants : « Le concept de gender est né aux Etats-Unis dans les années 1970 d’une réflexion autour du sexe et des rapports hommes / femmes. Le mouvement féministe, qui a pris de l’ampleur après la révolution sexuelle, cherche à faire entendre sa voix au sein des institutions de recherche. Il s’agit de faire reconnaître un engagement qui se veut de plus en plus une réflexion renouvelée sur le monde. » (Sandrine Teixido et alii, « Les gender studies pour les nul(-le)s », Sciences Humaines, article en ligne). Un rapide survol des principales références des « études de genre » nous révèle d’ailleurs que celles-ci appartiennent presque toutes aux milieux féministes et/ou homosexuels (lesbiens). Une Judith Butler incarne à merveille cette ambiguïté entre militantisme et recherche scientifique.

    Stéphane BLANCHONNET

    La suite dans A Rebours

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Du-feminisme-au-gender