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international - Page 534

  • Tandis que nos soldats se battent au Sahel, les djihadistes rentrent en France.

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    L'avis de Jean-François Touzé

    La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, vient d'ouvrir grand la porte au retour des djihadistes "français" sur le sol national où, à condition qu'ils ne parviennent pas entre temps à s'enfuir, qu'ils ne soient pas considérés comme des malades mentaux au discernement affaibli et donc dispensés de peines, et que les tribunaux veuillent bien reconnaître leurs méfaits, ils devraient être incarcérés.

    Pour combien de temps? Comme disait autrefois un humoriste célèbre, populaire et authentiquement français contrairement à tant de ses successeurs d'aujourd'hui: Pour "un certain temps". Comme le montre bien l'exemple de Flavien Moreau, un des premiers convertis partis massacrer en Syrie, ingénument revenu en France quelques années plus tard, et qui vient d'être libéré après à peine sept ans de détention, ce "certain temps" est très relatif.
    La presse, comme le gouvernement, parle de rapatriement. Il s'agit bien sûr d'un abus de langage. Ces déchets de l'humanité que sont les djihadistes encore réputés français n'ont d'autres patrie que celle de leur Dieu au nom duquel ils tuent. S'ils ont jamais été français, ils ne le sont plus, même si le gouvernement et sa majorité se refusent à prendre les mesures de déchéance de la nationalité qui s'imposeraient.
    Il est, par ailleurs, significatif, alors que Macron vient de réunir à Pau les chefs d'Etat africains du G5 Sahel pour "resserrer le dispositif anti-djihadistes" et que la communauté internationale ne cesse d'affirmer être en guerre contre l'offensive islamiste, qu'aucun des pays occidentaux concernés n'ait pris le seul chemin qui aurait permis de régler définitivement la question du sort des prisonniers que la situation en Irak et le lâchage des Kurdes rendent incertain: celui de la constitution d'un tribunal international, non pas pénal — nous sommes de ceux qui ne cesseront jamais de dénoncer la tragique imposture de ce gadget dont eurent à souffrir nos amis serbes — mais MILITAIRE, qui aurait eu pour vocation de prendre, conformément aux lois de la guerre, les décisions nécessaires menant à l'alignement devant un peloton et à douze balles dans la peau.
    À moins que comme à Nuremberg, ils ne soient pendus hauts et courts.
  • Retrait de l’âge-pivot : la fin de la grève ? – Journal du lundi 13 janvier 2020

     

    Retrait de l’âge-pivot : la fin de la grève ?

    Le gouvernement recule sur l’âge pivot et fait revenir la CFDT au bercail. L’intersyndicale contestataire et l’ensemble des partis de gauche maintiennent leur volonté d’un retrait intégral du projet de loi. La bataille des retraites semble enfin arriver à son épilogue.

    Le Rassemblement National en route vers les municipales

    Dimanche, à l’occasion de la convention du Rassemblement National, le parti de Marine le Pen a dévoilé ses ambitions pour les prochaines élections municipales. Une étape cruciale pour le RN dans sa quête de l’Elysée.

    L’Iran tiraillée entre deux feux

    10 jours après l’assassinat ciblé de Qassem Soleimani par un drone américain, les ripostes se poursuivent . Une situation particulièrement compliquée depuis que Téhéran a avoué être à l’origine du crash du Boeing 737 ukrainien ayant entraîné la mort de 176 personnes.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/retrait-de-lage-pivot-la-fin-de-la-greve-journal-du-lundi-13-janvier-2020

  • Et pendant ce temps, Poutine célèbre Noël à Damas par Antoine de Lacoste

    3121018605.jpgEn se rendant à Istanbul pour rencontrer Erdoğan, Poutine a choisi de faire un détour par Damas, le 7 janvier, afin de célébrer le Noël orthodoxe avec les troupes russes.

    La visite est loin d’être anodine puisque c’est la première fois que Poutine va à Damas depuis le début de la guerre en 2011. Auparavant, il s’était rendu sur la base aérienne russe de Hmeimim en 2017.

    Accompagné de Bachar el-Assad, le président russe a visité la grande mosquée des Omeyyades, à laquelle il a offert un coran du XVIIe siècle, et le tombeau de saint Jean-Baptiste. Ils ont ensuite déposé un cierge à la cathédrale orthodoxe de Damas, où ils ont été reçus par le patriarche Jean X qui a remercié Vladimir Poutine du « soutien russe au peuple syrien ». Ce dernier a offert à la cathédrale une icône de la Sainte Vierge.

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  • Krach et effondrement monétaire pour 2020 ou 2021 : les risques géopolitiques s’ajoutent maintenant aux raisons systémiques

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    Le krach et l’effondrement monétaire à venir pour 2020 ou 2021 : « Y penser toujours, n’en parler jamais », comme disait Gambetta, après la perte de l’Alsace et de la Lorraine, en 1871. La moindre étincelle, telle que l’assassinat du général iranien Soleimani, peut mettre le feu aux poudres. Au troisième jour de l’année 2020, les réalités géopolitiques viennent déjà jeter le trouble chez les boursiers qui ne veulent pas croire ce qu’ils voient. L’once d’or, après une année 2019 marquée par une hausse de 19 %, a grimpé de 1,6 %, ce vendredi, à 1.552,40 dollar sur le Comex et le lingot à 44.610 euros sur le marché parisien. On n’attend plus que les représailles iraniennes sur les tankers ou les installations pétrolières, une explosion de l’Irak ou la guerre dans le golfe Persique, nonobstant un nouveau conflit sur le modèle syrien en Libye.

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  • Retour sur l’affaire Ghosn

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    Rocambole
    L’évasion spectaculaire de M. Carlos Ghosn illustre parfaitement l’expression argotique pour : s’échapper : « se faire la malle », puisque c’est précisément caché dans une malle qu’il aurait réussi à quitter le Japon, au nez et à la barbe des autorités. Prouesse, assurément, dans un pays où il était reconnaissable partout et par tous, où l’on n’entre ni ne sort sans montrer patte blanche, contrairement à chez nous ! L’opération, véritable scénario de film, suscite la sympathie que l’on a pour d’Arsène Lupin ou Rocambole. Mais ici même (« Présent » du 3 janvier, p. 5), Francis Bergeron a très bien analysé l’ambiguïté de la situation.

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  • Jérôme Rivière : « Emmanuel Macron est décrédibilisé à l’international car, en France, il ne lutte pas contre l’islamisme radical »

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    Dans la crise entre les États-Unis et l’Iran, on n’entend pas la voix de la diplomatie française, ni celle de l’Union européenne.

    Explications de Jérôme Rivière, pour qui la France doit retrouver « sa place de puissance d’équilibre et de médiation » sur la scène internationale.

    Alors que la crise se poursuit entre les États-Unis et l’, on a du mal à entendre la parole de l’Union européenne. Vos collègues eurodéputés n’arrivent-ils pas à se mettre d’accord pour parler d’une seule voix ?

    Je pense que la diplomatie n’est pas l’affaire de l’Union européenne, mais l’affaire des nations. Ce qui m’inquiète le plus c’est qu’on n’entend pas non plus la voix de la France. Je crois que dans cette région particulière, où tous les jours il se passe des événements que l’on pourrait commenter, la diplomatie française doit reprendre en compte ce qui la caractérise. La France est avant tout une puissance d’équilibre et de médiation.

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  • Iran – Etats-Unis : la guerre sans la vouloir ? – Journal du mercredi 8 janvier 2019

     

    Iran – Etats-Unis : la guerre sans la vouloir ?

    L’Iran riposte après l’assassinat ciblé du général Qassem Soleimani. Dans la nuit de mardi à mercredi, la République islamique a envoyé des missiles sur deux bases américaines en Irak. Une réponse que beaucoup espèrent être la dernière dans un face à face qui fait redouter le pire.

    Carlos Ghosn : des justifications en attendant la suite

    Après sa fuite du Japon, Carlos Ghosn s’est exprimé publiquement ce mercredi pour clamer son innocence. Une communication millimétrée alors que l’ancien patron de Renault-Nissan est désormais seul contre tous.

    Avec Pedro Sanchez, l’Espagne voit rouge

    Une coalition socialiste avec Podemos à la tête de l’Espagne ! Le président du gouvernement Pedro Sanchez a obtenu le vote de confiance de justesse à la faveur d’un compromis controversé avec les séparatistes catalans.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/iran-etats-unis-la-guerre-sans-la-vouloir-journal-du-mercredi-8-janvier-2019

  • Et si les incendies en Australie étaient une conséquence de la dictature écologique et non du réchauffement climatique ?

    Et si les incendies en Australie étaient une conséquence de la dictature écologique et non du réchauffement climatique ?

    Cette hypothèse très crédible est naturellement passée sous silence par tous les journalistes et politiques qui vivent sous l’emprise de Greta Thunberg. Et pourtant, la responsabilité d’une politique imposée par les Verts refusant le débroussaillage pour préserver la biodiversité pourrait être en cause dans le cas précis de l’Australie (sources en fin d’article) :

    Pour la presse française, un seul coupable possible : le réchauffement climatique et surtout la posture climato-septique du premier Ministre australien Scott Morrison, libéral de surcroît, qu’il fallait punir.

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  • L’Iran frappe deux bases américaines en Irak

    L’Iran a revendiqué le tir d’une douzaine de missiles sur des bases irakiennes utilisées par l’armée américaine, en représailles à l’assassinat du général Soleimani. Selon la télévision publique iranienne, aucun des quinze missiles (22 selon Reuters) tirés n’auraient été interceptés et au moins 80 personnes auraient été tuées lors de cette attaque. De son côté, le président Donald Trump a annoncé mardi qu’il ferait une déclaration ce mercredi matin après les frappes. Les frappes n’auraient pas fait de victimes parmi les troupes irakiennes.

    «L’évaluation des dégâts et des victimes est en cours. Jusqu’ici, tout va bien!», a lancé M. Trump dans un tweet. «Nous avons l’armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin!», a-t-il encore ajouté. «Je ferai une déclaration demain matin».

    Actuellement, plus de 5000 soldats américains sont présents en Irak dans le cadre d’une mission de formation et de soutien aux forces de sécurité irakiennes dans la lutte contre l’Etat islamique. Le Parlement irakien a voté lundi pour le départ des troupes américaines, mais les Etats-Unis ont réaffirmé qu’ils ne quitteraient pas le pays.


    Valeurs actuelles / sputnik / Illustration : Images télévision iranienne/HO/IRIB

    https://www.tvlibertes.com/actus/liran-frappe-deux-bases-americaines-en-irak

  • Quels expansionnistes mahométans l’Occident doit-il craindre ?

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    Bernard Plouvier

    En ce début d’année 2020, on déplore une attaque ciblée d’un drone made in USA contre un chef de guerre iranien, en omettant généralement de rappeler les dizaines de civils et de soldats US qui ont servi de cibles aux fous furieux chiites, associés à ce qui reste de l’État islamique Daesh, en 2019.

    Que l’homme de la Maison Blanche ait eu une réaction (limitée, car très bien ciblée) n’étonnera que les (fausses) pucelles effrayées. Après tout, il semble bien qu’en 2019, l’US-Army nous ait délivré du fou Abou-Bakr II, le calife auto-proclamé qui avait ravivé le Djihâd en 2014, en donnant son aval au terrorisme non-ciblé un peu partout en Occident. Le général iranien transformé brutalement en pure énergie était chargé de revigorer les guérillas d’Irak.

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