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international - Page 582

  • Explosions à venir des bulles boursières, du système bancaire et des États

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    Après la dégringolade de fin 2018, suite au brusque revirement laxiste de la Fed et de la BCE en janvier 2019, les bourses mondiales avaient redémarré en fanfare. Le CAC 40 était à 5.445, le 19 mars, soit une progression de 17 % par rapport au début de l’année. Il semble que la belle mécanique se soit de nouveau enrayée à 5.300 depuis trois semaines. Les signaux de ralentissement de l’économie mondiale se multiplient et la peur hante de nouveau les marchés.

    L’immobilier, qui fut à l’origine, aux États-Unis, de la crise des « subprimes » en 2008, montre de nouveau des signes sérieux de faiblesse tandis que la croissance globale n’a été que de 2,2 % au quatrième trimestre : forte chute des mises en chantier de logements en février avec un repli de 10 % sur un an, diminution des ventes de maisons neuves de 7 % en janvier alors que les taux de l’immobilier sont très bas.

    En Chine, la chute de la production industrielle est tombée, lors des deux premiers mois de l’année 2019, à son plus bas niveau depuis 17 ans, tandis que les résultats des firmes industrielles ont décliné de 14 % en janvier-février en rythme annuel.

    La Turquie est en récession et la croissance en Inde ne va pas durer (niveau d’éducation trop faible, effort de recherche insuffisant, infrastructures défaillantes et faible taux d’épargne). En France, l’indice de confiance des ménages a atteint, en décembre, son plus bas niveau depuis novembre 2014 et reste encore, selon l’INSEE, en dessous de sa moyenne de long terme. Le taux de création de dettes dans le monde dépasse celui de la croissance économique tandis que la démographie diminue ainsi que les facultés de remboursement.

    Le Belge Georges Ugeux, ancien numéro deux de la bourse de New York, prédit un tsunami financier d’ici fin 2020 avec un livre prémonitoire La Descente aux enfers de la finance, préfacé par Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE. Les dettes publiques et privées menacent l’équilibre mondial. Il faut, selon l’auteur, que les banques centrales relèvent les taux et diminuent les encours de dettes souveraines, tandis que les États doivent équilibrer leurs dépenses, c’est-à-dire exactement le contraire de qui est pratiqué actuellement pour éviter que les Bourses ne s’écroulent et que les banques fassent faillite !

    Christine Lagarde, présidente du FMI, lance de sérieux avertissements à la zone euro, exhortant ses membres à renforcer son système bancaire face au risque systémique. Selon la liste publiée par le FSB (Financial Stability Board) en novembre 2018, 29 banques dans le monde représentent un risque systémique, dont 4 françaises : BNP-Paribas, BPCE, Crédit agricole et Société générale. La valeur des actifs des banques systémiques dans le monde, soit 48.000 milliards de dollars en 2016, représente 14 fois celle de leurs fonds propres ! La France est donc, après les États-Unis, vice-champion du monde des banques systémiques, géants aux pieds d’argile avec des bénéfices insuffisants pour reconstituer leurs fonds propres, suite à la baisse de leurs marges provoquées par la baisse des taux d’intérêt. Il n’y a donc pas que les bulles boursières pour faire exploser le système !

    Enfin, les Français se sentiront aussi très rassurés lorsqu’ils apprendront que les banques européennes cotent environ la moitié de leurs fonds propres, que les créances douteuses représentent 40 % des actifs des banques grecques et, surtout, que le Fonds de garantie européen des dépôts ne dispose que de 53 milliards d’euros tandis que le Fonds de garantie français des dépôts et des résolutions (FGDR) ne dispose que de 4 milliards d’euros ! Le remboursement annoncé par le président de la BCE, Mario Draghi, des taux d’intérêt négatifs, pour aider les banques à reconstituer leurs fonds propres, n’est qu’une goutte d’eau dans la mer à boire !

    Et, bien évidemment, l’explosion du système bancaire entraînera la banqueroute des États et l’effondrement complet du système monétaire mondial. L’hyperinflation, c’est-à-dire le schéma de l’Allemagne en 1923 ou du Venezuela actuel, est le seul scénario envisageable, la création monétaire démesurée par les banques centrales avec des prêts aux États et aux banques étant la seule façon possible de pallier les urgences immédiates à venir du système.

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/explosions-a-venir-des-bulles-boursieres-du-systeme-bancaire-et-des-etats/

  • USA, Nation la plus riche du monde ? Plus d’eau courante… ni potable ! [Vidéo]

    San-abri - Drapeau
    Photo : pour illustration
    Faire la guerre à l’ensemble du reste du monde c’est très bien.
    Pourtant, sur le terrain, certains Américains, de plus en plus nombreux commencent à avoir une autre vision de la grandeur américaine qui s’apparente plutôt à une vision de déclin…
    Nous sommes là dans le pays le « plus riche » de la planète.
    Nous parlons ici de la première puissance du monde…
    Nous parlons ici d’un pays qui a réussi tout de même à accumuler plus de 20 000 milliards de dollars de dettes !!!
    Alors, où part le « pognon » se demandent les « Gilets Jaunes » américains, qui ont évidemment voté Trump comme le rappelle ce reportage de France 24 car si Trump a été élu, ce n’est pas le fruit du hasard.
    C’est parce que là-bas comme ici, les choses ne tournent pas franchement très rond.
    Nous avons exactement les mêmes problèmes en France et en Europe.
    Partout en réalité dans l’ancien monde dit développé c’est un effondrement lent avec une terrible détérioration progressive des infrastructures, qu’elles soient médicales et de santé ou encore d’adduction en eau potable ou même des réseaux d’électricité.
    Je vous laisse donc visionner ce reportage édifiant.
    Les Américains font les mêmes sur nous…

    Pensez votre résilience et votre autonomie, c’est le meilleur conseil à garder en tête pour affronter ce qui va se passer dans les 30 prochaines années.
    La bulle de tout est en train de prendre fin, et ce ne sera pas un moment agréable.
    Charles Sannat 
    aphadolie

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/usa-nation-la-plus-riche-du-monde-plus.html#more

  • TRUMP ET BATTISTI, MÊME COMBAT ?

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    « S'étonnera-ton encore que le fil de la confiance se soit rompu ? »

    En un seul jour de la semaine qui s'achève, l'on aura appris tout à la fois les aveux de Cesare Battisti et le blanchiment de Donald Trump.  

    L'accusation de collusion de l'équipe de campagne de Donald Trump avec les Russes, comme on le sait, vient de faire long feu. L'enquête menée à la demande de la majorité démocrate du Congrès a déclaré l'accusation infondée ... Airs de victoire du côté de chez Trump. Confusion chez les démocrates. 

    Battisti a avoué avoir menti sur les crimes qu'il a bel et bien commis et qu'il a niés avec la dernière énergie pendant près de 40 ans. Le monde officiel avait épousé sa thèse et sa cause. Selon son penchant habituel. Tout ce que la gauche avait de forts esprits et de belles âmes l'a soutenu si l'on peut dire perinde ac cadaver. De BHL - sur tous les fronts - â Guy Bedos. Le président Hollande l'avait visité dans sa prison. Battisti était une intouchable victime. En avouant ses crimes, comme l'écrit Gérard Leclerc*, il « a porté un coup terrible » au clan innombrable de ses soutiens. Mais qu'en a à faire Battisti ?  

    Sur Trump, avant et après élection, l'on a tout dit, tout prédit, tout parié, tout hasardé. A chaque étape de sa course à la présidence, à chaque stade de l'exercice de son mandat, l'on a misé  sur son échec. Auto-intoxication ? Formatage de l'opinion ? L'un et l'autre, bien-sûr. 

    Trump n'a pas commis de crime hormis celui de n'être pas politiquement correct. Ce péché ne lui sera pas remis. 

    Battisti a avoué ses crimes et ses soutiens n'en éprouveront ni honte ni regrets. Ils courront les conférences, les salons parisiens, les restaurants à conciliabules, les plateaux télé, ils y péroreront, comme si de rien n'était. Ils y dénigreront Trump et Poutine avec l'autorité qui leur échoit du fait de leur haute valeur morale. 

    S'étonnera-ton encore que le fil de la confiance se soit rompu, sans-doute pour longtemps, entre les Français et ceux qui les dirigent, les représentent, les informent ou ceux qui, le cas échéant, auraient à les juger ? Il faudrait un sacré changement, des hommes d'une trempe toute différente, et des institutions d’une autre nature, pour que ce fil de la confiance soit renoué. ■ Gérard POL - lafautearousseau

    Gérard LeclercLes aveux de Cesare Battisti

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/29/trump-et-battisti-meme-combat-6139611.html

  • I-Média n°243 – Trump et la Russie : l’heure des comptes pour les médias

     

    Trump et la Russie : l’heure des comptes pour les médias

    Alors que de très nombreux médias américains attendaient impatiemment sa chute dans l’affaire d’une possible collusion avec la Russie, Donald Trump a une fois de plus remporté une victoire.

    Zapping

    Incapacité à gérer la révolte des Gilets Jaunes, condescendance face à la septuagénaire blessée à Nice, colère des forains, amateurisme…
    Le quinquennat Macron ressemble de plus en plus à un long chemin de croix pour le président… et pour la France !

    Racailles contre Roms dans le 93

    Des rumeurs d’enlèvement d’enfants circulent depuis plusieurs jours dans les cités de la région parisienne et provoquent des violences contre des Roms. Les médias semblent étrangement rechigner à reconnaître l’origine des agresseurs.

    Tweets

    Yassine Belattar en garde à vue, Bernard Guetta contesté pour être à la fois journaliste et sur la liste LREM pour les Européennes, Brigitte Macron huée par un stade.
    Le chemin de croix d’Emmanuel Macron semble comporter un nombre conséquent de stations.

    Grand Remplacement : les Décodeurs pris la main dans le sac

    Il aura fallu plus de 7 jours et un article de leur principal concurrent pour que les Décodeurs corrigent une donnée d’importance sur le Grand Remplacement. Erreur ou intox, telle est la question…

    https://www.tvlibertes.com/trump-et-la-russie-lheure-des-comptes-pour-les-medias

  • Algérie : l’armée contre-attaque – Journal du mercredi 27 mars 2019

     
    Algérie : l’armée contre-attaque

    Abdelaziz Bouteflika boudé par l’armée. Mardi, le chef d’état-major a demandé l’empêchement du président algérien en espérant ainsi mettre fin à la crise politique. L’analyse de Bernard Lugan dans cette édition !

    Européennes : LREM ou les gamellards

    La liste de la République en Marche dévoilée pour les élections européennes. Derrière Nathalie Loiseau s’enchaînent les opportunistes. Écologistes en mal de mandat, journalistes du système et proches de la Macronie, la liste des copains met le cap sur Bruxelles.

    On achève bien les chevaux

    Poneys, ânes, chevaux, les équidés n’échappent pas à la maltraitance animale. Face aux propriétaires négligents ou inconscients, les associations s’inquiètent de leur difficulté à accueillir de plus en plus de pensionnaires à quatre pattes.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/algerie-larmee-contre-attaque-journal-du-mercredi-27-mars-2019

  • Voile islamique en Nouvelle-Zélande : la compassion n’est pas la soumission

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    Ainsi donc, après la tuerie de Christchurch qui a fait 50 morts, imitant le Premier ministre Jacinda Ardern, de nombreuses femmes à travers la Nouvelle-Zélande ont choisi de porter le « hijab » en signe de solidarité musulmane. On les a vues, le 22 mars, sur les réseaux sociaux sous le hashtag #HeasScarfforHarmony (« Foulard pour l’harmonie »).

    « Les femmes vivent d’émotion, ne pensent qu’aux émotions », disait Oscar Wilde, auquel on prête parfois aussi cette boutade affreusement misogyne que d’autres attribuent à Charles Baudelaire : « Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste. » Il est un fait, pour faire une synthèse polie, que se laisser submerger par l’émotion peut obscurcir le discernement.

    Parce qu’associer « foulard » à « harmonie », est un oxymore qui claque comme une gifle pour toutes celles qui ont été et sont encore insultées, emprisonnées, fouettées ou même assassinées pour avoir refusé de le porter. D’autant plus cinglante qu’elle est administrée par leurs sœurs, ces féministes occidentales en lesquelles elles placent leurs espoirs pour porter leur combat.

    Parce que supposer que le voile est l’attribut par excellence des musulmanes, c’est laisser entendre que celles qui n’en portent pas – et qui confessent pourtant cette religion – n’en sont pas. Ou pas de « vraies ».

    Parce qu’il n’a jamais été besoin de s’identifier jusqu’à se grimer pour condamner. Nos gouvernants sont-ils venus en soutane ou col romain rendre hommage au père Hamel ? Et, de façon générale, alors que d’après l’ONG Portes ouvertes, plus de 4.300 chrétiens ont été tués à cause de leur religion en 2018, aucun gouvernant à travers le monde ne s’est senti obligé de se travestir pour compatir… mais il est vrai que de ces victimes-ci, peu se soucient.

    Certaines ont poussé le raffinement jusqu’à se montrer index levé, pose préférée des djihadistes sur les photos, et qui serait, pour Romain Caillet (Libération), le « geste traditionnel effectué par la plupart des musulmans au moment de prononcer leur chahâda, la profession de foi dans l’islam, l’index dressé symbolisant l’unicité d’Allah ».

    Donc, pour compatir, en sus de se travestir, il faudrait aussi se convertir ?

    « Ces femmes néo-zélandaises qui se couvrent d’un voile et lèvent leur index vers le ciel comme le font les islamistes mesurent-elles un instant le sens de leur geste ? #idiotesutiles #christchurch », commente, sur Twitter, Laurent Bouvet.

    Non, sans doute ne mesurent-elles rien, donnant raison à cet affreux jojo d’Oscar Wilde et à ses clichés abominablement sexistes : toutes préoccupées à se contempler dans le miroir flatteur du selfie posté sur Facebook, les ménagères grégaires – il paraît que c’est le pays – s’aiment dans cette posture compassionnelle qu’elles trouvent belle, et dont, écervelées, elles ne voient pas la portée.

    Idiotes utiles, en effet, d’un Erdogan qui a félicité la Nouvelle-Zélande comme « un exemple à suivre par les dirigeants du monde entier », et pour la remercier de tant de gracieusetés l’a provoquée, avec l’Australie, évoquant leurs soldats tués pendant la Première Guerre mondiale dans la bataille de Gallipoli dont les Ottomans sont sortis victorieux : « Il y a un siècle, vos aïeuls sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. » La Nouvelle-Zélande peut voiler ses femmes, lui ne voile pas ses menaces.

    Gabrielle Cluzel

  • Face à la Chine, Macron se réfugie derrière Merkel – Journal du mardi 26 mars 2019

     

    Face à la Chine, Macron se réfugie derrière Merkel

    La visite officielle du président chinois Xi-Jinping se poursuit en France. Après la signature de plusieurs contrats Airbus, l’heure est, ce mardi, placée sous le signe de l’Union Européenne avec la venue d’Angela Merkel et du président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker… Une image d’Europe unie pour tirer les avantages du conflit sino-américain.

    Fonction publique : le système qui marche sur la tête

    Grosse flemme dans la fonction publique. C’est en tout cas ce qui vient à l’esprit lorsqu’on lit le rapport de l’inspection générale des finances sur les fonctionnaires… 30% des agents observés dans l’étude travaillent moins que le seuil légal de 35 heures par semaine. Un constat qui prouve avant tout les failles du système public.

    Brexit : Exit Theresa May

    Soirée cauchemardesque pour Theresa May. Lundi soir, la chambre des Communes a voté un amendement contre la volonté du premier ministre pour prendre l’initiative sur la mise en place des nouveaux accords sur le Brexit…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/face-a-la-chine-macron-se-refugie-derriere-merkel-journal-du-mardi-26-mars-2019

  • Trump blanchi : la revanche des Affreux, par Ivan Rioufol

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    Les complotistes, qui voyaient l’ombre de Vladimir Poutine derrière Donald Trump, oseront-ils se relire, à défaut de s’excuser ? Pour les médias américains et européens, l’affaire était entendue : Trump méritait la destitution (empeachement) pour avoir manigancé son élection avec l’appui des Russes. Des sommes d’articles à charge auront alimenté l’accusation, sans entendre les démentis de la Maison blanche. Pourtant, ce week-end, l’implacable procureur spécial Robert Mueller a conclu son enquête en levant les soupçons. Après 675 jours d’investigations menées par 19 procureurs et 40 agents du FBI (Le Figaro de ce lundi), Mueller a reconnu n’avoir pas “établi que les membres de la campagne Trump aient conspiré ou se soient coordonnés avec le gouvernement russe dans ses activités visant à interférer” sur la campagne de 2016. Cette réhabilitation met un terme aux fantasmes.

    Elle ramène les accusateurs du président américain au rang d’adversaires peu scrupuleux sur les faits et les méthodes de dénonciation. Leur obstination à vouloir faire tomber l’intrus révèle leur intolérance : une attitude commune à tout l’establishment, dès lors qu’il est confronté à des oppositions populaires. Emmanuel Macron, qui n’est pas le dernier à fustiger les tenants du complot, croit pareillement voir la main de Moscou dans les mobilisations des Gilets jaunes. Bernard-Henri Lévy, que décidément plus rien n’arrête, assume même désormais d’ignorer le peuple quand ce dernier ne pense pas comme lui. Dans un entretien au média belge L’Echo, il déclare : “Quand cette population-là vote pour le pire, le racisme, l’antisémitisme, la haine, qu’ils sont encore minoritaires, je pense qu’il faut leur dire : on ne tiendra pas compte de ce que vous dites”.

    Les tenants du camp du Bien s’égarent et se rendent indéfendables quand ils refusent de jouer le jeu de la démocratie dès que des citoyens leur tiennent tête. Les démocrates américains ont un air de famille avec les macronistes français : leur mépris des gens les déshonore. Nicolas Sarkozy a eu raison, samedi à Budapest, de saluer publiquement Viktor Orban, considéré comme infréquentable par le chef de l’Etat français et ses soutiens. Participant à un colloque sur les migrations, l’ancien président a déclaré, à l’adresse de son “ami” le premier ministre hongrois : “L’Europe ne doit pas être sectaire. Personne n’a de leçons à vous donner. Quand on a des frontières, il faut les défendre. On ne peut plus faire du tourisme social en Europe. On ne peut pas aller en Europe pour toucher des allocations. Je suis favorable à ce que les aides sociales ne soient dues qu’à partir de 4 ou 5 années de présence”. En fait, les Affreux de la politique sont en train de tirer profit des prétentions des faux gentils à incarner la perfection, dans un narcissisme loufoque.

    Trump vient de prendre une sérieuse option pour sa réélection. Orban s’épaissit dans son rôle de leader des nations européennes souveraines. Quand à Benyamin Netanyahu, il s’apprête probablement à remporter les législatives israéliennes du 9 avril, après avoir bénéficié du coup de pouce de Trump qui devrait signer ce lundi la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, annexé par l’Etat hébreu depuis 1981, après avoir été conquis durant la Guerre des six Jours. En France, Marine Le Pen est semblablement portée par les maladresses de ses procureurs.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 25 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214052/trump-blanchi-la-revanche-des-affreux-par-ivan-rioufol/

  • Syrie : le prétendu cadavre de l’État islamique bouge encore, par Franck Deletraz

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    Bien sûr, depuis la chute samedi de l’ultime quartier de Baghouz auquel s’agrippaient encore les djihadistes de l’EI, les chaînes d’information continue nous passent en boucle les images des forces arabo-kurdes célébrant leur victoire sur le « califat ». Elles nous montrent ces dizaines de bourreaux islamistes qui, cachés dans des tunnels, sortent aujourd’hui les mains en l’air et au petit trot devant les Forces démocratiques syriennes (FDS). Cependant, nous aurions tort de croire que la guerre contre cette hydre à mille têtes qu’est l’EI est terminée.

    Un retour à la clandestinité préparé de longue date

    D’abord parce que l’organisation islamo-terroriste a depuis longtemps déjà préparé son retour à la clandestinité. Militairement et financièrement. Ses djihadistes restent notamment très présents dans le désert de la Badia, à l’ouest et au sud de l’Euphrate, dans une zone de plusieurs milliers de kilomètres carrés, truffée de grottes et de repères qu’ils ont patiemment aménagés durant ces trois dernières années. Selon de nombreux experts, plusieurs centaines de combattants, peut-être même plus, y ont ainsi mené depuis le début de l’année des dizaines d’attaques contre des positions isolées des FDS. Cela, sans oublier tous ceux qui, au moment de l’arrivée des troupes syriennes dans leurs villes et leurs villages, se sont fondus dans la population civile et constituent aujourd’hui des cellules dormantes prêtes à être activées à tout moment, comme en témoigne encore l’attentat perpétré le 16 janvier dernier contre un restaurant fréquenté par les soldats américains à Manbij.

    Une expansion inquiétante aux Philippines

    Mais le Levant, hélas, n’est pas seul concerné. L’EI reste effectivement bien présent en Afrique, viaBoko Haram dans la région du lac Tchad et l’EIGS au Sahel. En Libye, dans une vaste zone qui s’étend le long de la côte entre Ajdabiya et Tripoli et, au sud, vers Sabha et Koufra. En Egypte, au Sinaï. Et aussi en Somalie, dans l’Etat du Puntland. Il s’est surtout implanté dans la région afghano-pakistanaise, où il revendique régulièrement des attentats contre la communauté chiite. Mais, plus inquiétante encore est son expansion en Asie du Sud-Est, notamment dans le sud des Philippines, dont il essaie de faire depuis plusieurs mois une « tête de pont » pour ses activités djihadistes.

    Enfin, le sort de son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, dont la tête a été mise à prix pour 25 millions de dollars par Washington et dont le dernier message audio date d’août 2018, reste à ce jour un mystère. Si, selon The Guardian, il aurait été la cible en janvier, près de Hajine, d’une tentative d’assassinat commise par des combattants étrangers de sa propre organisation, le quotidien Al-Araby Al-Jadeed, financé par le Qatar, affirmait lui récemment qu’après un bref passage à Baghouz, il se cacherait actuellement dans l’est de la Syrie, après plusieurs tentatives infructueuses de traverser la frontière pour se rendre en Irak.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 25 mars 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Pour Julien Sanchez, Macron est mal placé pour donner des leçons de droits de l'homme à la Chine

    unnamed.jpgJulien Sanchez (Maire RN de Beaucaire) : «Il serait difficile pour Emmanuel Macron de donner la moindre leçon en matière de droits de l'homme à Xi Jinping avec l'utilisation du LBD contre les manifestants Gilets Jaunes. »
    «Pour donner des leçons, il faut être irréprochable soit-même, ce qui n'est pas le cas

    https://www.peupledefrance.com/2019/03/julien-sanchez-macron-lecons-droits-de-lhomme-chine.html