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international - Page 604

  • JT – Harcèlement scolaire : fléau des cours de récré

  • La Commission européenne soutient la reprise des négociations d’adhésion de la Turquie

    La Commission européenne soutient la reprise des négociations d’adhésion de la Turquie

    Voilà qui devrait faire croître les suffrages en faveur des partis euro sceptiques :

    La Commission européenne, présidée par Jean-Claude Juncker, vient en effet de prendre le contre-pied du Conseil des ministres et du Parlement européen, en se prononçant pour la reprise du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, actuellement au point mort, et en déclarant seule habilitée à en décider.

    Porte-parole de la Commission européenne, le Grec Margaritis Schinas, qui fut député au Parlement européen sous les couleurs de la Nouvelle Démocratie (démocrate-chrétien), a en effet déclaré mercredi : « La Commission européenne soutient la reprise des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. »

    « La décision collégiale est que les négociations d’adhésion doivent avoir lieu », a-t-il ajouté, précisant : « Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est la partie officielle qui représente ce dossier, et il soutient la reprise des négociations. »

    Ces propos interviennent quelques jours après que Johannes Hahn, le commissaire européen à la politique européenne de voisinage et aux négociations d’élargissement, avait estimé dans une interview au quotidien Die Welt qu’« à long terme, il serait plus honnête que la Turquie et l’UE s’engagent dans une nouvelle direction et mettent fin aux négociations d’adhésion », ajoutant : « La décision appartient bien évidemment aux Etats membres, mais l’adhésion de la Turquie n’est pas raisonnable dans un avenir proche. »

    Johannes Hahn, membre de l’ÖVP, le parti du chancelier autrichien Sebastian Kurz qui préside actuellement le Conseil de l’Union européenne, avait même expliqué :

    « En outre, […] le maintien des négociations d’adhésion a bloqué la mise en place d’un partenariat stratégique réaliste.Nous devrions viser un nouveau partenariat stratégique avec notre voisin, la Turquie, dans un intérêt mutuel. »

    La position affirmée mercredi par le porte-parole de la Commission européenne n’est donc pas celle de la totalité de ses membres, ni celle de la présidence autrichienne de l’UE, ni celle de l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, ni même celle du Parlement européen. Fin octobre, celui avait diminué de 213,5 millions d’euros l’enveloppe proposée par la Commission pour « l’aide de préadhésion » à la Turquie, « compte tenu de la dégradation permanente de l’État de droit, de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays ». L’argument avancé par le Parlement depuis 2016 pour exiger que les négociations restent gelées.

    La Commission européenne a l’art de s’asseoir sur les décisions de toutes les autres instances de l’Union européenne. Comme d’habitude.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-commission-europeenne-soutient-la-reprise-des-negociations-dadhesion-de-la-turquie/

  • Errements mémoriels, lucidité nationale

    allegorie-de-la-france-bis.jpgLes  grands médias et les spécialistes de la politique américaine se sont peu ou prou accordés pour le dire,  Donald Trump et le camp républicain ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu lors des Midterms, les élections de mi-mandats  dont les résultats sont tombés hier.  Certes, cela était attendu, les Démocrates regagnent la majorité des sièges à la  chambre des représentants, ce qui peut laisse craindre  au camp Trump le blocage de mesures phares -baisses des impôts pour les classes moyennes, tour de vis dans le domaine de l’accueil de l’immigration, mur anti-migrants... - voire la  réactivation de la menace d’empeachment,  de la   procédure de destitution du président américain. Mais ladite  procédure nécessiterait pour aboutir   un vote du Sénat avec 60% des voix;  or le Sénat est resté hier majoritairement  aux mains des Républicains.  Le nombre des gouverneurs pro-Trump est lui aussi toujours le plus important.  Comme en 2016, le locataire de la Maison Blanche  a pu compter principalement  sur l’Amérique populaire blanche, rurale,  des petites agglomérations;  les démocrates se sont eux  appuyés sur les minorités et les populations des grosses villes. La différence s’est faite dans les banlieues aisées où les bourgeois ont  largement voté contre le parti de l’actuel président américain…

    Mais le camp démocrate enregistre des défaites très symboliques de ses vedettes médiatiques.  En Floride par exemple , Andrew Gillum, candidat au poste de gouverneur, a mordu la poussière  face au républicain Ron De Santis. Au Texas, le sénateur Ted Cruz (ex candidat à la primaire présidentielle républicaine), soutenu ici personnellement par Donald Trump,  l’a emporté face à   Beto O’Rourke. Le site pro Trump (et pro Likoud)  Dreuzinfo ne cache pas sa joie de voir qu’ « Obama a encore perdu »(« quatre des quatre candidats qu’il a soutenus ont perdu l’élection»), mais qu’ «en revanche, les candidats directement soutenus par Trump sont réélus. » Il est rappelé  que « la chambre des représentants n’est restée que deux fois dans l’histoire récente du côté du président aux élections de mi-mandat » et  qu’ « il n’y a eu que 5 fois au cours des 105 dernières années qu’un président a remporté des sièges au Sénat lors des élections de mi-mandat. » Or, « souvenons-nous que par comparaison, Obama a plus perdu en 2014 que Trump en 2018 : Obama avait perdu les deux chambres. » Bref,   Donald Trump resterait plus que jamais  un candidat  sérieux et bien placé pour sa propre réélection en 2020…

    Une échéance qui trotte bien évidemment déjà dans la tête d‘Emmanuel Macron, lequel sait bien que sur sa route les élections européennes de mai prochain seront une étape importante, voire décisive. Son projet européiste n’est-il pas la colonne vertébrale de son action politique comme il n’a cessé de le dire? Ses communicants pour se faire lui ont suggéré de   mener une campagne  anxyogène visant à pourfendre les méchants populistes-nationalistes.  Le couteau entre les dents, ces derniers  s’apprêteraient  à renverser notre édifice démocratique… celui-là même qui a donné en juin dernier  à 45% des électeurs, 4 % des députés à l’ Assemblée nationale...  On apprenait ainsi mardi, quel hasard!,  que les services antiterroristes avaient de nouveau procédé à six interpellations dans la mouvance de l’ultra-droite, « dans le cadre d’une enquête sur un projet d’action violente aux contours imprécis visant le président Emmanuel Macron», rapporte l’AFP.

    Sur le même mode, le clip de campagne pour les européennes du camp macroniste est un  modèle du genre, assez sidérant,  qui coche toutes les cases de la grossière, primaire et binaire publicité euromondialiste…mais depuis quand  la propagande visant les masses s’embarrasse-t-elle de finesse?  Ici le message est clair:  ce sera moi Jupiter, moi et mes amis éclairésen marche vers   la prospérité promise, la sécurité, la  paix progressiste, écologiquement et climatiquement régulée,  de l‘Europe de Bruxelles;  ou alors ce sera le déluge, les cyclones,  la guerre, le  chaos généralisé,  Salvini, Orban,  Le Pen…

    Certes, quand Emmanuel Macron entend sortir du manichéisme, s’affranchir des réflexes pavloviens, faire appel à l’intelligence,  introduire des nuances, il se fait rabrouer non seulement par l’extrême gauche mais aussi  par ses  soutiens.  Sa semaine de déplacement dans le cadre des commémorations de la fin de la Grande guerre en a apporté un exemple assez frappant. Ce n’est pas  à Verdun mardi, - où il a été vivement invectivé par des Français manifestant leur ras-le-bol - ni  dans le village des Eparges que le  président  a choqué. Il y a dit  son souhait de voir entrer au Panthéon le  normalien, Académicien,  homme de lettres  et lieutenant pendant la Grande Guerre Maurice Genevoix. » «Mais aussi, à titre collectif rapportait Le Figaro  ceux de 14: les Français civils et militaires engagés dans la Grande Guerre, qui ont donné son titre au recueil emblématique de l’écrivain. »

    Voilà au moins un  grand écrivain, voyageur  et poète, qui mérite d’être honoré , non seulement   pour ses écrits de guerre – Sous Verdun, Les Eparges, Nuits de guerre…-  qui en font  un peu le Ersnt Jünger Français,    mais aussi pour ses magnifiques   romans. Il faut que les jeunes générations lisent des chef-d’oeuvres comme Raboliot, La dernière harde,  La Forêt perdue,  enracinés dans notre terroir,  portant nos mythes fondateurs  et faisant appel à notre longue mémoire…

    Non,  ce qui a valu au Président Macron une avalanche de récriminations c’est son souhait de ne pas occulter  Philippe Pétain des commémorations samedi aux Invalides. Le locataire de l’Elysée souhait ici très prosaïquement se placer dans la filiation  des propos du  Général De Gaulle à l’occasion du soixantième anniversaire de la bataille de Verdun en 1966, voire des autres présidents qui jusqu’à  Jacques Chirac firent fleurir sa tombe

    Ses propos quels sont-ils? M. Macron a déclaré ces derniers jours que « le Maréchal Pétain a été aussi, pendant la Première Guerre mondiale, un grand soldat » mais qui a  « conduit à des choix funestes» pendant la Seconde Guerre mondiale. « J’ai toujours regardé l’histoire de notre pays en face. (…) Je n’occulte aucune page de l’histoire. » Du  Crif de Françis Kalifat à Jean-Luc Mélenchon, de LFI aux différentes chapelles de ce qui reste du PS, les représentants  peuple de gauche, mais aussi un Meyer Habib, un Roger Karoutchi, et même un  Florian Philippot n’ont pas manqué de crier au scandale révisionniste

    Résultat indiquait Le Figaro, l’Élysée a  fait volte-face en indiquant que « seuls les maréchaux présents aux Invalides – Foch, Lyautey, Franchet d’Esperey, Maunoury et Fayolle – seront honorés samedi. Exit, donc, l’hommage à Philippe Pétain, que le chef de l’État avait pourtant défendu précédemment. » Le phare de la pensée Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations a fait part de son soulagement:   « le Maréchal Pétain, traître à la patrie, a été condamné à l’indignité nationale. Le Président de la République ne va PAS le célébrer. » En plein rétropédalage Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement,  a indiqué lui aussi qu’ «aucun hommage ne sera rendu à Pétain samedi. Il n’en a jamais été question » (sic).  «Les maréchaux dont l’honneur n’a pas été entaché, ceux-là, et ceux-là seuls, recevront l’hommage de la République(…) Pas Pétain, qui a été frappé d’indignité nationale pour avoir collaboré avec la barbarie nazie de façon odieuse et criminelle. »

    Et Le Figaro de citer encore Michel Goya, historien et ancien colonel des troupes de marine: « Cette polémique me paraissait prévisible, mais, par ses propos, Emmanuel Macron ne fait que rappeler l’histoire. Évoquer le général Pétain en parlant de la Première Guerre mondiale me paraît incontournable. Le Pétain de Vichy n’aurait jamais existé sans celui de 1918. Pétain est le général qui a le mieux compris les enjeux de la guerre moderne, ce n’est pas pour rien qu’on lui a confié la bataille de Verdun en 1916, puis le commandement de l’armée française à partir de mai 1917.»

    Mais peut-encore dire dans ce climat négationniste que le général Pétain fut aussi un chef humain,  dont l’action épargna la vie de centaines  de milliers de poilus, un chef de guerre prudent,   économe de la vie des hommes (ce qui explique que Clémenceau l’écarta du commandement des troupes alliés en 1918…) dont le rôle fut en effet décisif à Verdun en 1916 et en 1917?  Est-il possible, comme l’ont fait un Henri Amouroux, un Dominique Venner, un Eric Zemmour de sortir du portrait à charge? Est-il encore permis   d’exprimer les  nuances apportées sur l’action du chef de l’Etat français par d’authentiques résistants,  de rappeler notamment  les tentatives pour protéger nos compatriotes de confession juive,  là  ou des  ânes bâtés paraît-il insoumis comparent  Pétain à Hitler?

    Les propos mesurés de Bruno Gollnisch sur la place de ce Maréchal de France  dans l’Histoire de notre pays restent d’actualité. Il ne s’agit pas  de rouvrir un débat qui est l’affaire  des historiens.  Mais  le courage consiste aussi à ne pas accepter le travestissement du passé à la lumière des obsessions, des haines, des lâchetés, des maquillages de certains,  ce que M. Macron, disant tout et son contraire , a très timidement esquissé avant de se faire taper sur les doigts et de courber l’échine.  D’ailleurs,   comment aurait-il pu en être autrement? Il faut être un national pour refuser aussi l’omniprésente  propagande  de repentance et de  culpabilisation des Français, laquelle  ne fait que croître au fur et à mesure que cette page sombre de la défaite de 40 et de l’occupation s’éloigne dans le temps.

    « (Philippe Pétain) doit avoir la place que mérite la vérité avait déclaré Bruno Gollnisch. La vérité d’un régime corrompu et incapable de dirigeants élus par le Front populaire, qui, dans la catastrophe à laquelle ils ont été incapables de faire face, se sont lamentablement débinés et ont refilé à ce vieillard l’ardoise de leurs erreurs (…). Je dis simplement ceci: il y a des gens de bonne foi qui ont suivi Pétain, il y a des gens de bonne foi qui ont suivi De Gaulle, qu’on arrête de nous emmerder avec toute cette histoire! ».

    « Ce dont je suis sûr c’est que les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une  excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. » Aux errements mémoriels des uns, aux indignations sélectives des autres, continuons d’opposer notre regard lucide, sur le passé comme sur le présent. C’est cette ludicité-là   qui fait que l’opposition nationale est légitime  pour conduire demain les destinées du pays et qui fait qu’elle  assume toute l’Histoire de France, ses pages sombres comme ses pages lumineuses.

    https://gollnisch.com/2018/11/08/errements-memoriels-lucidite-nationale/

  • Trump, la stratégie gagnante ou la défaite des médias

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    Les élections américaines de mi-mandat se soldent en fait par un succès pour Trump. Et les médias ne s'en remettent pas. 

    Ils avaient cru – et affirmé - son élection impossible. Lorsqu'il fut élu, ils ont parié sur son échec, assuré qu'il ne pourrait pas gouverner, espéré et prédit sa destitution, etc. Ces dernières semaines, ils attendaient encore de l'opinion américaine une sanction envers Trump, un grand rejet, une vague bleue démocrate. Elle n'est pas venue. Les Républicains ont conforté leur majorité au Sénat. Les Démocrates n'auront gagné à la Chambre des Représentants qu'une majorité de vingt-six sièges. Au lendemain du scrutin, Le Figaro titre : « Trump en position de force pour 2020 ».

    2036890748.jpgC'est la défaite des médias. Dès hier matin, ils sont passés illico à autre chose.  

    L'action politique de Trump, c'est, en un sens, la stratégie Buisson à la sauce américaine : aller au peuple enraciné contre les bobos mondialisés. Trump et Buisson pensent l’un et l’autre que lorsqu’il a un leader qui parle en son nom, qui parle pour lui, le peuple est gagnant. Et son champion, en même temps …   

    C'est la stratégie gagnante un peu partout dans le monde en ce moment.961458161.jpg Et c'est, assez exactement, l'inverse de la stratégie Macron, dont il ne se rend pas compte qu'elle le coule … 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (102 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    La une du Figaro d'aujourd'hui ...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Edition Spéciale : Trump à mi-mandat – Journal du mercredi 7 novembre 2018

    Midterms : Pas de vague démocrate
    L’épreuve de force est passée pour Donald Trump. Si les Républicains perdent comme prévu la majorité à la chambre des représentants, ils se renforcent au Sénat. Un scrutin tristement banal loin de l’échec cuisant envisagé par les médias pour Donald Trump

    Midterms : Trump met le cap sur 2020
    A l’approche des midterms, Donald Trump avait déjà l’oeil sur l’échéance suivante : la prochaine élection présidentielle où il compte bien se représenter, peu importe la perte de la chambre des représentants.

    Caravanes de clandestins : l’afflux continue

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Zoom – Xavier Moreau – Midterms : “Pour Trump, un immense soulagement”

    Xavier Moreau, directeur du Centre d’analyses politico-stratégiques Stratpol, évoque les résultats des élections intermédiaires aux Etats-Unis qui annoncent un affrontement entre deux Amériques. L’expert de la Russie revient aussi sur les déclarations d’Emmanuel Macron proposant la création d’une vraie armée européenne face à la prétendue menace de Moscou.

  • Elections MidTerms : les Américains n’ont pas rejeté Donald Trump

    Elections MidTerms : les Américains n’ont pas rejeté Donald Trump

    Alors que nos médias annonçaient une “vague démocrate” à l’issue des élections de mi-mandat aux États-Unis, le parti d’opposition à Donald Trump a seulement réussi à retrouver la majorité à la Chambre des représentants.

    Donald Trump sort renforcé de cette élection, car non seulement les Républicains conservent le Sénat, mais ils y accroissent leur nombre de sièges. Et c’est la chambre qui a le plus de pouvoir politique.

    Les résultats ne sont pas encore définitifs.

    A noter qu’en Virginie, le seul sénateur Démocrate qui a voté pour la confirmation du juge Kavanaugh à la Cour suprême a été réélu avec 52%, dans un État qui avait placé Trump largement en tête.

    Ces élections de mi-mandat sont généralement compliquées pour les partis au pouvoir. A titre d’exemple :

    • Clinton 1994:
      • Chambre -54
      • Sénat -8
    • Bush 2006
      • Chambre -30
      • Sénat -6
    • Obama 2010
      • Chambre -63
      • Sénat -6
    • Trump 2018
      • Chambre -30 (estimation)
      • Sénat +4 or +5

    Corentin Sellin estime sur BFMTV :

    «Trump a surtout fait campagne pour le Sénat qui est le plus important, et force est de constater qu’il a très bien réussi. Il a eu le scalp de tous les Démocrates qu’il est allé chercher. En Floride, alors que tous les sondages disaient l’inverse, les Républicains remportent une double-victoire Gouverneur/Sénateur. Trump peut dire : “C’est moi qui vous ai fait gagné”. Il en sort renforcé personnellement. C’est surprenant que la majorité Républicaine soit autant renforcée au Sénat, notamment le siège en Floride détenu depuis 2000 par les Démocrates. Trump pourra beaucoup plus facilement peupler les cours de justice de juges conservateurs.

    On parlait des deux futures “grandes stars Démocrates”, Beto O’Rourke au Texas, et Andrew Gillum en Floride. Les deux ont perdu car Trump est allé faire campagne contre eux (…) Rourke ne s’est pas pris une raclée mais il a mis 38M$ dans sa campagne et perd de 4 points. Alors d’accord c’est une belle défaite, mais à un moment donné, les Démocrates devraient arrêter les championnats du monde des matches amicaux. A un moment donné, il faut gagner des élections.»

    Et surtout il n’y a plus d’opposition républicaine à Donald Trump. Le parti sait ce qu’il doit à Donald Trump et ce sont des trumpistes qui ont été élus. Contrairement à ce que la gauche pensait il y a 2 ans, l’élection de Donald Trump n’est pas un accident (par défaut) mais une tendance lourde de l’électorat de droite.

    François Durpaire sur BFMTV :

    «Donald Trump s’est impliqué au grand dam des Républicains qui lui ont dit de faire jouer l’économie, de ne pas parler d’immigration, thème assez clivant. Trump sort renforcé. Les Républicains ont voté très clairement sur l’immigration.C’est une victoire idéologique.»

    Si vous allumez la radio, vous entendrez nos médias se réjouir de l’élection d’un gouverneur homosexuel dans le Colorado et de deux élues musulmanes… C’est typique du communautarisme de gauche. Kate McKenna (Membre des Républicains Overseas France) déclare :

    «Les Démocrates très à gauche, voire socialistes montent les communautés les unes contre les autres en divisant les Américains en Noirs, Latinos, Homosexuels, etc. C’est monté sous Obama sur les questions de races. Les tensions datent d’avant Trump.»

    https://www.lesalonbeige.fr/elections-midterms-les-americains-nont-pas-rejete-donald-trump/

  • Carburants : les contre-feux d’Emmanuel Macron – Journal du mardi 6 novembre 2018

    Politique / Carburants : les contre-feux d’Emmanuel Macron
    Alors que la grogne des automobilistes se fait de plus en plus ressentir, Emmanuel Macron a enfilé son costume de pompier. Pour tenter d’éteindre l’incendie, le chef de l’Etat a mis en avant deux mesures loin de convaincre les réfractaires.

    International / Trump : des midterms en forme de référendum 
    C’est une étape cruciale pour Donald Trump. Les Américains sont appelés aux urnes pour les élections de mi mandat. Un scrutin qui s’est transformé en référendum sur le président… et dont les résultats pourraient surprendre.

    Politique / Islam : vers la fin de la loi de 1905 ? 
    Le président de la république envisage de réformer la loi de séparation de l’église et de l’Etat afin de restructurer l’islam en France.
    Des amendements qui témoignent d’un certain malaise vis à vis de la religion musulmane et ses liens avec plusieurs puissances étrangères.

    Société / Commerce : la dictature des applications de notation

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/11/06/26656/carburants-contre-feux-demmanuel-macron-journal-mardi-6-novembre-2018

  • Jours décisifs

    6a00d8341c715453ef022ad3be005f200b-320wi.jpgLe chef de l'État français accomplit en ce moment, dans l’est et le nord du pays. Il appelle ce parcours, de façon fort maladroite, son itinérance mémorielle. Il entend ainsi célébrer le centenaire de l'armistice de 1918. Ses galanteries et ses pédanteries ne manqueront pas d'aggraver la chute de sa popularité. Elles alimentent de façon constante un contexte d’irritation profonde des Français face aux érosions de leur pouvoir d'achat, en relation notamment avec le prix monstrueusement surtaxé de l'essence.

    À l'échelle du monde, ces jours-ci revêtent pourtant une importance décisive. Une force politique, plus intelligente que la petite camarilla précieuse et technocratique de l’Élysée, pourrait en tirer parti. Reste à savoir, certes, où se situe une telle hypothèse, certainement pas du côté de Mélenchon. Pas sûr qu'elle existe dès maintenant dans le paysage visible de l'État central jacobin.

    Ainsi, pour le 5 novembre était annoncée la reprise des sanctions américaines contre l'Iran. L’effet prévisible sur le cours du pétrole brut se présente de manière contre intuitive. Le prix au 5 novembre de la qualité brent qui fait référence se situe à 72,86 dollars le baril, en relatif recul par rapport à son niveau record de 86 dollars. Les anticipations sur le retrait de l'offre iranienne ont été faites et l'on s'attend plutôt maintenant à une surproduction et à des baisses de prix pour 2019.

    Le même jour on prenait connaissance à Londres d'un sondage très significatif quant au retournement de l'opinion britannique sur le Brexit et on pense qu'un nouveau référendum donnerait 54 % pour le maintien dans l'Union européenne contre 52 % ayant voté la sortie le 23 juin 2016. Au moment où les négociations de sortie prennent un tour décisif cette évolution sensible de l'opinion outre-Manche risque d'entraver les prises de décision elles-mêmes, dans un contexte d'affaiblissement du gouvernement et de la majorité de Mrs May.

    Enfin ce 6 novembre se déroulent les élections américaines de mi-mandat. On ne connaîtra leur résultat qu’avec un certain décalage mais chacun s’accorde à y voir une forme de plébiscite pour ou contre Trump. L'occupant actuel de la Maison Blanche n'a pas hésité à s'investir personnellement et entièrement dans la campagne du parti républicain.

    D’étranges maîtres à ne pas penser nous étaient imposés dans notre jeunesse. Il s'agissait alors aussi bien d'un philosophe putride comme Jean-Paul Sartre que d'un politologue spécieux comme Maurice Duverger. Ce dernier se comportait comme un véritable envahisseur des colonnes du quotidien de référence Le Monde.

    Ces gens ont formaté des générations conformistes, plus anesthésiantes encore pour le pays, que les soixante huitards proprement dits, parfois pertinents en dépit de leur imposture intrinsèque. Il en est résulté une vision entièrement fausse de la politique américaine. Or, il se trouve que celle-ci pèse très fort sur l’ensemble des orientations de l'Europe institutionnelle.

    En particulier, nos désinformateurs se sont toujours employés à nier la distinction très forte entre républicains et démocrates, conservateurs et "libéraux", ce dernier terme désignant aux États-Unis les gens de gauche. Et lorsqu'un personnage haut en couleur comme Trump, homme d'affaires américain typique, accentue ce clivage on nous le présente comme un accident de parcours, entièrement hors normes, appelé à se trouver rapidement balayé. Or, sur plus de 200 décisions importantes de son gouvernement[1], beaucoup resteront quoiqu'il advienne. L'extrapolation faussée des médias parisiens, tous acquis au parti démocrate, les conduit à l'aveuglement de l'opinion, y compris celle qui se croit éclairée.

    Ces nouveaux aveuglements de la classe médiatico-politique renversent l'image du tableau de Brueghel qui date certes de 1568. Autant dire l'ancien monde : dans le nouveau monde macronien, 450 ans plus pard, les aveugles guident les paralytiques. On n'arrête pas le progrès.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Le mot américain "administration" est ce qu'on appelle un faux ami. Il désigne le gouvernement.

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