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international - Page 602

  • Erdogan déclare la guerre à l’Occident – Journal du jeudi 21 mars 2019

     

    Erdogan déclare la guerre à l’Occident

    En pleine campagne électorale, Recep Tayyip Erdogan utilise l’attaque terroriste de Nouvelle-Zélande contre deux mosquées pour fédérer ses partisans. Le président turc est allé jusqu’à menacer de mort les Australiens hostiles à l’Islam, le tout dans l’indifférence occidentale.

    Orban au ban du PPE

    C’était un peu une fatalité. Quelques mois après le rapport-plaidoyer contre Viktor Orban rédigé par l’eurodéputé néerlandaise Judith Sargentini, c’est désormais le propre groupe du dirigeant hongrois qui a décidé de suspendre son parti, le Fidesz de ses droits. Une suite logique à une union devenue de plus en plus contre nature.

    Débat “Sortir de la crise” : beaucoup de bruit pour rien

    Mercredi, les chefs des 6 principaux partis politiques étaient réunis pour débattre des solutions pour sortir de la crise sociale des Gilets Jaunes. La majorité incarnée par Stanislas Guerini et François Bayrou a une nouvelle fois montré son incompétence.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/erdogan-declare-la-guerre-a-loccident-journal-du-jeudi-21-mars-2019

  • Alain de Benoist : Contre le libéralisme. Contre l'esprit bourgeois...

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    Robert Spieler

    Article paru dans Rivarol de cette semaine

    Alain de Benoist vient de publier aux éditions du Rocher un livre magistral, "Contre le libéralisme", qui fera date, une formidable somme où il démontre que le libéralisme, voilà l’ennemi. Mais il convient tout d’abord d’éviter d’être piégé par les mots. Si par « libéral », dit-il, on entend esprit ouvert, tolérant, hostile à la bureaucratie et à l’assistanat comme à l’étatisme centralisateur, on peut, sans trop de peine, reprendre le terme à son compte. Mais il ne s’agit pas de cela. La société libérale qu’évoque l’auteur est une société où dominent la primauté de l’individu, l’idéologie du progrès, l’idéologie des droits de l’homme, l’obsession de la croissance, la place disproportionnées de la valeur marchande, l’assujettissement de l’imaginaire symbolique à l’axiomatique de l’intérêt, etc… Le libéralisme est en fait une doctrine philosophique, économique et politique, dont le corrélat naturel est le capitalisme. Le libéralisme, qui a acquis une portée mondiale depuis la « globalisation », dit Alain de Benoist, est le principal héritier de la philosophie des Lumières, qui affirme la suprématie de la raison. Il est à l’origine de la mondialisation, qui n’est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Et, bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l’idéologie de la classe dominante. De Benoist cogne fort et juste. Cette phrase extraite de son livre résume tout : « La culture du narcissisme, la dérégulation économique, la religion des droits de l’homme, l’effondrement du collectif, la théorie du genre, l’apologie des hybrides de toute nature, l’émergence de ‘l’art contemporain’, la télé-réalité, l’utilitarisme, la logique du marché, le primat du droit sur le devoir, le ‘libre-choix’ subjectif érigé en règle générale, le goût de la pacotille, le règne du jetable et de l’éphémère programmé, tout cela fait partie d’un système contemporain où, sous l’influence du libéralisme, l’individu et devenu le centre de tout et a été érigé en critère d’évaluation universel ».

    La modernité, fille du libéralisme

    La modernité, qui est la fille du libéralisme, a inventé des formes d’aliénation nouvelles : exploitation du travail vivant, transformation du sujet en objet, solitude de masse, effondrement de la vie intérieure, inauthenticité de l’existence, conditionnement publicitaire, tyrannie de la mode, judiciarisation généralisée, mensonges médiatiques, règne du politiquement correct. L’homme, indépendant de ses semblables, cherche en permanence à maximiser son meilleur intérêt et adopte le comportement du négociant au marché. Pour le libéralisme, l’homme est avant tout porteur de droits. Des droits, au demeurant, parfaitement formels. Le droit au travail n’a jamais donné un emploi ! Dans ce monde, l’affirmation d’appartenance à une communauté passe évidemment pour pathologique et la plus petite communauté, la famille, se doit d’être délégitimée. Le libéralisme considère que l’individu est propriétaire de lui-même et se résume par : j’ai le droit de faire de moi-même tout ce qu’il me plait de faire (me droguer, vendre mes organes, louer mon utérus, pratiquer le cannibalisme, dès lors qu’il s’agit d’adultes consentants, travailler le dimanche, déshériter totalement mes enfants. Je n’ai aucune règle collective à respecter et bien sûr, aucun pouvoir public ne peut m’ordonner de sacrifier ma vie pour quelle que cause que ce soit. Le libéralisme, dit de Benoist, n’est en fait pas la conception de la liberté, mais l’idéologie qui met la liberté au service du seul individu pour qui ni le bien de la collectivité, ni la patrie, ni aucune valeur ne pourraient justifier que l’on restreigne la liberté.

    Ni patrie, ni frontières

    Un Etat libéral exclut par définition toute idée de sacrifice et de dévouement à sa communauté. Son mot d’ordre est : Ni patrie, ni frontière. Pour lui, il est absurde de sacrifier sa vie pour l’abstraction qu’est la patrie. Quant à l’immigration, elle est abordée par les libéraux dans une optique purement économique, permettant de compenser les conséquences d’une effroyable dénatalité européenne et d’exercer une pression à la baisse des salaires. Leur monde est sommé de devenir rentable et source de profit. Comme le note très justement l’auteur, le capitalisme est un système reposant sur la démesure, que les Anciens nommaient ‘Hybris‘ : « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ». La gauche s’est évidemment ralliée à la logique du marché, exigeant que les racines du peuple soient éradiquées, que les frontières soient abolies, et le passé relégué dans l’oubli, progrès oblige. Priorité à la dénonciation des ‘inégalités’ liées au sexisme, au racisme, au fanatisme religieux. Et puis, voici les ‘people’ qui remplacent le peuple, en même temps que le capitalisme et le libéralisme endossent un programme culturel dégénéré au plus haut degré. Alain de Benoist évoque excellemment « la grande osmose idéologique de la droite financière qui a trahi la nation et de la gauche ‘permissive’ qui a trahi le peuple ». A droite, la défense du libéralisme a surtout été le fait des milieux dits conservateurs-libéraux (des oxymores, dit l’auteur). Mais comment peuvent-ils se réclamer du libéralisme et prétendre réguler l’immigration tout en adhérant à l’ordre économique libéral qui repose, dit l’auteur, « sur un idéal de mobilité, de flexibilité, d’ouverture des frontières et de nomadisme généralisé ? » Ils n’ont pas compris que les valeurs traditionnelles sont systématiquement annihilées par le développement continuel de l’économie de marché. Conclusion d’Alain de Benoist : celui qui, dans nos rangs, lutte « pour la famille », mais prône avec enthousiasme l’"ultra-libéralisme" est parfaitement inconséquent. »

    L’Eglise contre le libéralisme, paragon de l'égoïsme et de la cupidité

    L’Eglise, quant à elle, dit l’auteur, a eu le mérite de toujours rester fidèle à la définition aristotélicienne de l’homme, reprise par Thomas d’Aquin, comme un être naturellement politique et social. Elle a toujours condamné l’égoïsme, la recherche du profit à tout prix, même si elle n’en a pas toujours donné l’exemple, et a condamné le système du crédit. Depuis deux siècles, la doctrine sociale de l’Eglise a stigmatisé les méfaits de la concurrence sauvage , les défauts du libre-échangisme et réaffirmé le primat du bien commun. Mais qu’en est-il de la politique française ? Il y a, dit Alain de Benoist, « d’un côté, les tenants d’une « France ouverte au monde », la main sur le portefeuille quand ils chantent l’hymne national, de l’autre un peuple désireux de perpétuer son patrimoine immatériel, de conserver sa sociabilité propre et de rester souverain ». Alain de Benoist note que le libéralisme veille à faire disparaitre tous les obstacles qui s'opposent à l'expansion du marché, et à détruire de façon méthodique tout système philosophique ou religieux qui condamne l'égoïsme et la cupidité. Quelle alternative au libéralisme ? L'auteur relève que, de même qu'on peut s'opposer au despotisme sans adhérer à l'idéologie des droits de l'homme, l'alternative au libéralisme ne réside pas dans le retour à l'Ancien Régime. Mieux vaut chercher à recréer du commun à partir de la base et oeuvrer à la renaissance de la figure du citoyen, fondée sur la participation active. Tout au long de l'histoire européenne, les grandes révoltes populaires ont pris la forme de "communes" visant à l'autogouvernement local, à commencer par la grande Commune de 1871. Il est assez stupéfiant de constater combien ce livre, écrit avant l'émergence des Gilets jaunes, entre en résonance avec ce mouvement et offre des grilles d'analyse affutées. Alain de Benoist conclut son introduction par cette phrase : "Restaurer le commun et le bien commun est le programme qui s'offre aujourd'hui à tous les antilibéraux".

    Contre l'esprit bourgeois

    Alain de Benoist note que le bourgeois, brocardé, dénoncé, tourné en dérision pendant des siècles, ne semble aujourd'hui plus remis en question. La bourgeoisie semble plutôt correspondre à une 'mentalité' qui a tout envahi. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le bourgeois avait inventé l'idée qu'on est sur terre pour être 'heureux', le bonheur étant conçu avant tout comme un bien-être matériel. A partir de 1750, la classe bourgeoise, riche, puissante, acquise aux idées des Lumières, n'a plus besoin du roi, qui fait désormais obstacle à ses projets. Tous les protagonistes essentiels de la Révolution sont des bourgeois qui, non contents de satisfaire leurs intérêts, ont aussi la prétention de défendre les fumeux 'droits de l'homme'. Alan de Benoist cite Mounier : "En réduisant l'homme à une individualité abstraite, sans vocation, sans responsabilité, sans résistance, l'individualisme bourgeois est le fourrier responsable du règne de l'argent, c'est à dire de la société anonyme des forces impersonnelles". Mais il fallait que la bourgeoisie se débarrassât du peuple. Pour ce faire, elle inventa la notion politique de "nation", entité abstraite permettant de confisquer au peuple une souveraineté qu'on lui avait pourtant solennellement attribuée. L'avenir, dira Guizot, le ministre de Louis-Philippe, appartenait à la "boutique" et il ajoutait avec un effrayant cynisme : "Les peuples ne se gouvernent bien que quand ils ont faim". C'est l'époque de ce "christianisme bourgeois"contre lequel se déchaîneront Bloy, Péguy et Bernanos, Proud'hon accusant l'Eglise de s'être "placée comme bonniche au service de la bourgeoisie la plus crasseusement conservatrice". Flaubert, quant à lui, professe que la seule façon d'être un bon bourgeois est de cesser d'en être un, et lance sa célèbre apostrophe : "J'appelle bourgeois tout ce qui pense bassement". Il faut lire, page 161 du livre, l'extraordinaire et violente apostrophe de Huysmans qui s'en prend à "leur jactance caduque", leur "ostentation frivole", leur "manque de savoir-vivre", une bourgeoisie "autoritaire et sournoise, basse et couarde", qui"mitraillait sans pitié son éternelle et nécessaire dupe, la populace, qu'elle avait elle-même démuselée et apostée pour sauter à la gorge des vielles castes. Une fois sa besogne terminée, la plèbe avait été, par mesure d'hygiène, saignée à blanc. Le bourgeois, rassuré, trônait, jovial, de par la force de son argent et la contagion de sa sottise". Et Huysmans d'ajouter : "Le résultat de son avènement avait été l'écrasement de toute intelligence, la négation de toute probité, la mort de tout art. C'était le grand bagne de l'Amérique transporté sur notre continent; c'était enfin l'immense, la profonde, l'incommensurable goujaterie du financier et du parvenu, rayonnant tel qu'un abject soleil, sur la ville idolâtre qui éjaculait, à plat ventre, d'impurs cantiques devant le tabernacle impie des banques !" Bien d'autres écrivains exprimeront leur mépris de la bourgeoisie et de l'esprit bourgeois. Charles Péguy dira que le monde moderne souffre avant tout "du sabotage bourgeois et capitaliste", ajoutant : "On ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. C'est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l'a précisément infecté d'esprit bourgeois et capitaliste". Le philosophe et sociologue allemand Max Scheler écrit quant à lui : "Le bourgeois ne se pose jamais la question de savoir si les choses ontune valeur en elle-même ; il se borne à se demander : "Est-ce que c'est bon pour moi ?" Et André Gide note si justement : "Peu m'importent les classes sociales, il peut y avoir des bourgeois aussi bien parmi les nobles que parmi les ouvriers et les pauvres. Je reconnais le bourgeois non à son costume et à son niveau social, mais au niveau de ses pensées. Le bourgeois a la haine du gratuit, du désintéressé. Il hait tout ce qu'il ne peut s'élever à comprendre". Georges Sorel l'avait dit : "Le sublime est mort dans la bourgeoisie". On connait le proverbe cité par l'auteur : "Un idiot pauvre est un idiot; un idiot riche est un riche"... Dans des pages lumineuses et jubilatoires, Alain de Benoist fait un sort à l'esprit bourgeois qui "n'aime guère le scandale, ni le risque, lorsqu'on ne peut le calculer", le bourgeois "répugnant aux solutions de force, à l'autorité, à la décision. Il pense que tout peut s'arranger par le compromis, la discussion, la publicité des débats, le 'dialogue' assorti d'appels à la raison". Relisons avec l'auteur, encore et encore, Péguy qui notait : "L'esprit bourgeois descend par nappes progressives dans le monde ouvrier, et tue le peuple, le vieux peuple organique, pour lui substituer cette masse amorphe, brutale, médiocre, oublieuse de sa race et de ses vertus privées : la foule qui hait". La bourgeoisie n'aime ni l'enthousiasme ni la foi. Elle n'aime pas l'infini qui excède les choses matérielles et Bernanos dira : "La seule force de cet ambitieux minuscule est de n'admirer rien". Mais, attention, le bourgeois a sa morale, certes, comme l'a vu Emmanuel Mounier, que dans une perspective instrumentale. La morale du bourgeois ne tarde pas à devenir un auxiliaire de la gendarmerie. Elle permet de maintenir l'ordre et d'éliminer les dissidents, qui ne respectent pas la règle du jeu social. Le bourgeois a évidemment horreur des racistes, des antisémites, des homophobes, des révisionnistes et des sexistes. Il défend par contre de grandes causes, telles l'environnement. Sa dernière lubie : Les enfants constituant un obstacle à la liberté matérielle et à la promotion sociale, et surtout causes, de par leur potentiel de pollueurs tout au long de leur vie au réchauffement climatique, il convient de réduire drastiquement les naissances de ces importuns. Enfants égale pollueurs. La bêtise bourgeoise est décidément sans limites.

    En conclusion, Alain de Benoist note que "l'histoire des huit ou dix derniers siècles écoulés montre comment la bourgeoisie, qui n'était rien au départ, a fini par devenir tout. On pourrait la définir comme la classe qui a séparé le peuple et l'aristocratie, qui les a dressés l'un contre l'autre". Peut-être, dit l'auteur, "faudrait-il restaurer l'aristocratie et le peuple en même temps". Et j'ajouterai : renvoyer l'affreux esprit bourgeois aux oubliettes de l'Histoire. Ce livre absolument essentiel est remarquable.

    "Contre le libéralisme" d'Alain de Benoist, 345 pages, 19,90 euros, Editions du Rocher

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/20/alain-de-benoist-contre-le-liberalisme-contre-l-esprit-bourg-6137490.html

  • Jean-Yves Le Gallou : « Si le réchauffement climatique est dû à l’homme, alors il faut lutter contre le libre-échange et l’immigration ! »

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    Le réchauffement climatique est-il une réalité ? Et si oui, l’Homme est-il en cause ? Alors que le climato-fanatisme semble balayer tout débat sur la question (Marche pour le climat, succès mondial de Greta Thunberg, etc.).
    Découvrez cet entretien avec Jean-Yves Le Gallou sur ces questions… brûlantes !

    Un phénomène observable incontestable

    Polémia : Tout d’abord, est-ce que le réchauffement climatique est une réalité ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est assurément une réalité en Europe. C’est une réalité depuis la sortie du petit âge glaciaire, c’est-à-dire depuis un peu plus de deux siècles. On voit par exemple que les glaciers reculent en Europe et dans d’autres parties du monde.
    Il y a donc incontestablement un phénomène réel et qu’on peut d’ailleurs observer à vue humaine quand on se rend dans les Alpes. A Chamonix, par exemple, les phénomènes glaciaires amplifient l’impression que l’on peut avoir du réchauffement. On voit incontestablement que les glaciers fondent et que des éboulements ont lieu suite au dégel du permafrost.
    Donc, oui, à vue humaine, il y a réchauffement climatique.

    Polémia : Est-ce que ce réchauffement climatique est global et touche l’ensemble de la planète ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est aussi assez probable. Mais c’est plus difficile à établir de manière certaine.
    Il y a un certain nombre d’études qui tendent à montrer que le température moyenne du globe augmente mais un certain nombre de scientifiques posent la question de savoir quelle est la pertinence du sens de « moyenne climatique mondiale ». Comment l’établit-on ? Sur quelle durée ? Comment on agrège les données partielles dans le temps ? C’est une vraie question épistémologique.

    La température a toujours varié !

    Polémia : Si l’on part du principe que la température augmente, est-ce inévitablement un drame total ou bien existe-t-il quelques bénéfices ?

    Jean-Yves Le Gallou : Il y a deux choses à prendre en compte. D’abord, dans le temps, la température – en tout cas là on l’on peut avoir des éléments permettant de l’apprécier – a toujours varié !

    L’exemple des Alpes est particulièrement parlant. Les glaciers reculent depuis 1830, voire même 1780. Ils ont ré avancé de 1945 à 1975 et reculent à nouveau depuis.
    Mais, aujourd’hui, il y a des cols qui sont encore en glace et où pourtant les troupeaux passaient à sec au Moyen-Âge ou à l’époque romaine ! Il y a toujours eu des alternances de périodes de chaud et de froid.

    Polemia : Alors, est-ce que le réchauffement est catastrophique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Pas nécessairement ! La révolution néolithique était une conséquence du réchauffement et l’émergence vers la civilisation que nous connaissons est postérieure à la fin de l’âge glaciaire !

    On peut même voir des effets positifs au réchauffement. On peut rester en terrasse plus longtemps car il fait chaud plus longtemps. En général, on a tendance à préférer les climats méditerranéens aux climats océaniques car ils sont plus chaleureux et souvent jugés plus agréables à vivre.

    Sur le plan des conséquences, il peut y avoir des conséquences négatives et positives.

    Par exemple, un pays comme la Russie voit plutôt d’un bon œil le réchauffement climatique qui augmenterait la production de blé et libérerait des routes maritimes.

    Ce qui est inquiétant, c’est qu’un homme de médias comme Verdier, qui était le Monsieur Météo du service public, ait tout simplement été viré car il avait évoqué certains aspects positifs du réchauffement climatique.

    C’est dramatique ! Quand on vire un présentateur météo lorsque ses convictions climatiques ne conviennent pas, on se pose la question de savoir dans quel pays on est…

    Le réchauffement climatique, un argument politique bien pratique

    Polémia : Est-ce qu’il y a des effets négatifs ?

    Jean-Yves Le Gallou : Certainement. Mais on parle sans savoir. C’est beaucoup utilisé comme argument pour faire passer des politiques publiques.
    Si on vous parle d’un problème mondial, on va légitimer une « gouvernance » mondiale plus forte. Et si on vous parle d’un problème majeur cela va permettre d’imposer de nouvelles taxes. Et puis le catastrophisme climatique c’est aussi un moyen de contrôle des populations. Certains sujets sont interdits, d’autres deviennent obsessionnels.

    On va aussi vous dire qu’on est obligé d’accepter l’immigration car il y a des problèmes climatiques.

    Je pense qu’il y a derrière tout cela une malhonnêteté foncière. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est dans l’épaisseur du trait. Par rapport aux extrêmes climatiques (tempêtes, canicules, grands froids, etc.) le léger réchauffement qu’on a pu constater ne change pas grand-chose.

    D’ailleurs, il y a eu, il y a quelques années, une étude officielle de plusieurs ministères (Agriculture, Environnement, Intérieur) sur l’impact du réchauffement climatique sur les feux de forêt en France.

    Un impact a été trouvé,susceptible d’entraîner une extension des feux de forêt vers la façade atlantique mais pas pour maintenant, seulement à horizon 2035 ou 2050. Pourquoi une telle distance dans le temps ? Parce qu’il y a une énorme inertie !

    Donc, quand on nous parle aujourd’hui de migrations climatiques, c’est un mensonge total !

    Peut-être qu’il pourrait y avoir des déplacements de population liés au changement climatique. Peut-être. Mais dans 20 ou dans 30 ans minimum ! Quand on dit que cela se passe aujourd’hui, on ment, on fait de la propagande !

    Le vrai problème est que, derrière une observation qu’on peut considérer comme probable, on ne sait pas si l’origine est anthropique, volcanique ou astronomique…

    Peut-être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !

    Polémia : Pour le GIEC et ceux qui s’en réclament, le rôle de l’homme est quand même prépondérant.

    Jean-Yves Le Gallou : Ça, c’est la doxa politico-médiatique ! Je pense que c’est très difficile de parler de consensus scientifique pour une raison très simple : tous ceux qui ont une opinion différente n’ont accès ni aux médias ni aux crédits de recherche !

    Il y a un certain nombre de scientifiques qui défendent la thèse du réchauffement d’origine anthropique mais il y a aussi d’autres scientifiques qui mettent en avant deux facteurs naturels majeurs : le volcanisme et le rôle de l’astre solaire. Deux facteurs qui ne dépendent pas de l’homme.

    La thèse officielle est celle d’une origine anthropique. Cependant, je crois que, dans la pensée européenne, peut-être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !

    Je ne dis pas que la thèse du réchauffement anthropique est fausse. Mais il est difficile de la dire vraie puisque il existe un interdit qui pèse sur la thèse contraire.

    Il faudrait équilibrer les crédits de recherche pour arriver à une situation honnête. Sachant qu’une bonne partie de ce qu’on présente comme les résultats scientifiques du GIEC sont quand même des modèles mathématiques qu’on fait tourner.

    Un climatologue aujourd’hui, c’est quelqu’un qui est derrière son ordinateur et qui fait tourner des modèles.
    Or, un modèle repose sur les données qu’on a choisi d’y intégrer.Avoir un culte fétichiste de ce genre de recherches est parfaitement dangereux. On trouve… ce qu’on veut trouver.

    Polémia : Faut-il parler de réchauffement climatique ou de dérèglement climatique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Parler de réchauffement climatique, c’est relativement objectif. Le dérèglement climatique c’est de la propagande : on joint dans le même mot un phénomène – le réchauffement qui s’inscrit dans un cycle climatique de plus ou moins longue durée – et des extrêmes catastrophiques qui ont toujours existé. Le tout dans un grand confusionnisme ! Ainsi sous l’oreille béate des médias François Hollande avait rangé les tsunamis parmi les conséquences du « dérèglement climatique » (sic). Rappelons qu’un tsunami a pour origine un tremblement de terre,c’est-à-dire la tectonique des plaques. Rien à voir avec le temps qu’il fait. On voit bien à travers cet exemple à quel point le conformisme étouffe l’esprit critique.

    Lutter contre le mondialisme et l’immigration

    Polémia : Est-ce que, malgré tout, l’extraction massive des matières comme le pétrole ou le gaz – très longtemps prisonnières du sol – ne joue pas un rôle dans le réchauffement climatique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Ce qui est vrai, c’est que des éléments carbonés prisonniers du sol depuis des millénaires voire des millions d’années, sont extraits et vont être extraits.
    Cette extraction joue-t-elle un rôle dans le réchauffement climatique ? C’est une autre question.

    Ce qui est certain quant à l’impact de l’homme sur la nature, c’est la disparition d’un certain nombre d’espèces animales. Mais cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique !

    Polémia : Généralement, les populations conscientisées sur le réchauffement climatique sont les populations européennes et notamment les élites. Est-ce que certaines autres populations (chinoises, indiennes, etc.) ne polluent pas aujourd’hui plus que les Européens ?

    Jean-Yves Le Gallou : Bien sûr, tout est centré sur la culpabilisation des Européens, y compris pour faire accepter l’immigration…

    Or, si l’on accepte que le carbone est mauvais, le problème, c’est le rejet de carbone, c’est l’empreinte carbone.
    A ce moment-là, il faut évidemment lutter contre deux choses. Il faut d’abord s’opposer au mondialisme qui entraîne la multiplication des échanges commerciaux mondiaux mais il faut aussi lutter contre l’immigration !

    En effet, l’empreinte carbone d’un Africain en Afrique est évidemment bien inférieure à celle d’un Africain en Europe !

    Donc, si on voulait prendre des mesures efficaces pour limiter l’empreinte carbone moyenne de l’humanité, il faudrait notamment empêcher l’immigration et même organiser la remigration. Et limiter le libre-échange.

    Tribune reprise du site Polémia

    https://fr.novopress.info/213991/jean-yves-le-gallou-si-le-rechauffement-climatique-est-du-a-lhomme-alors-il-faut-lutter-contre-le-libre-echange-et-limmigration/

  • Le 5e homme a été discrètement expédié... en Israël !

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    Bernard Plouvier

    Depuis quelques jours, nos media ne bruissent que d’une indignation, d’ailleurs justifiée, motivée par l’assassinat d’une cinquantaine de mahométans en deux mosquées de Nouvelle-Zélande.

    Le principal assassin, d’origine australienne, est censé avoir rédigé un texte débile donné en pâture à tous les journaleux de la planète, car il y est question de « suprématie de la race blanche »... chose qui n’a pas grand-chose à voir avec une affaire de religion. Le texte est un ramassis d’absurdités et témoigne soit du crétinisme absolu de son rédacteur, soit d’une grossière provocation.  

    En effet, les choses sont beaucoup moins simplettes qu’on ne l’a dit. D’abord, il y a eu complot et tellement bien préparé qu’on a beaucoup de mal à mettre en relation la minutieuse préparation de l’attentat avec un texte aussi « suprêmement » débile. De fait, en plus du vidéo-criminel, on a arrêté quatre autres personnes... dont un homme qui a été relâché et expédié en Israël.

    On ne comprenait pas trop pourquoi le gouvernement et les media d’Israël hurlaient, sur tous les tons, leur réprobation de cet infâme assassinat collectif, qui, pour un Français, ne peut faire oublier les immondes assassinats perpétrés en France, depuis 2015, par des crapules mahométanes.

    Pour une fois, les Israéliens se mettaient au diapason des Goyim qu’ils haïssent si fort, en condamnant des assassinats ignobles. C’était tellement inouï qu’on voulait bien oublier, un instant, le nombre ahurissant de mosquées bombardées par Tsahal (l’armée israélienne, qui n’est pas réputée pour faire dans la dentelle). On a publié un chiffre dépassant 160 mosquées détruites ces dernières années par les Israéliens, chiffre invérifiable par un citoyen français qui a mieux à faire qu’aller musarder dans ce Proche-Orient en état de guerre subintrante depuis 1948.

    Et voilà que tombe la nouvelle du 5homme ! On ne doute pas un seul instant que les membres du gouvernement israélien, zélés serviteurs de Haute Dame Démocratie, vont nous fournir une explication honnête et fiable, à propos de ce 5individu... qui ne pouvait être qu’un honnête touriste.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/19/le-5e-homme-a-ete-discretement-expedie-en-israel-6137215.html

  • Saccages des Champs-Elysées : Delpuech, le fusible idéal ? – Journal du mardi 19 mars 2019

     

    Saccages des Champs-Elysées : Delpuech, le fusible idéal ?

    Après un samedi noir sur les Champs-Elysées, le gouvernement devait montrer des signes de retour aux commandes. C’est le préfet Delpuech qui fait les frais de la démonstration. A quelques jours de sa retraite, il est limogé. Une manière de sauver la place des autres, à commencer par Christophe Castaner.

    Raphaël Glucksmann : le mondialiste qui sent la rose

    Après avoir conseillé la Géorgie et l’Ukraine, après avoir navigué sur l’échiquier politique français, Raphaël Glucksmann a réussi son OPA. Qui est donc cet essayiste tout juste investi pour mener une liste de rassemblement avec le Parti Socialiste, réponse dans cette édition.

    Trump-Bolsonaro : première étape d’une romance ?

    Donald Trump reçoit Jair Bolsonaro à la Maison Blanche. Pour les deux présidents élus contre les médias, c’est la première étape d’un rapprochement.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/saccages-des-champs-elysees-delpuech-le-fusible-ideal-journal-du-mardi-19-mars-2019

  • On est chez nous?

    europe-vue-du-ciel-300x225.jpgIncompétences, dysfonctionnements, jeu trouble du pouvoir instrumentalisant les pillards et autres casseurs pour pourrir le mouvement des Gilets jaunes et apparaître comme les garants de l’ordre ? Les critiques pleuvent sur l’exécutif après l’Acte XVIII de la mobilisation des Gilets Jaunes  qui s’est soldé à Paris par des centaines de blessés chez les manifestants comme chez les policiers et gendarmes, un peu moins de 200 arrestations et par la mise à sac des Champs Elysées. N’en déplaise à la piètre Anne Hidalgo, les exactions de ce samedi ne sont pas à mettre au passif de l’extrême droite  mais aux habituels groupuscules anarchiste et d’extrême gauche. Et ils ont été particulièrement « efficaces » : des dizaines d’enseignes (dont le Fouquet’s) ont été vandalisées et pillées, une banque  (le feu s’est propagé à l’immeuble et  le pire a été évité de  justesse), des kiosques à journaux et des véhicules ont été incendiés. Un bilan 180 millions d’euros de dégâts selon l’estimation des assureurs,  quant aux forces de l’ordre  qui accumulent les heures supplémentaires, elles sont « sur l’os », épuisées par 18 semaines de mobilisation.

    Sur son compte twitter, Jean-Yves Le Gallou a estimé que le «  Chaos sur les Champs Elysées (était la) conséquence de la stratégie du pouvoir : absence de solution politique et mépris des GJ, usage inappropriée de la force contre des manifestants pacifiques délégitimant la police et protection des antifas. » Le criminologue Xavier Raufer l’a dit et de nouveau répété dans l’émission Interdit d’interdire sur RT, et il s’en est « étonné » comme Marine Le Pen, il est en effet pour le moins très « curieux » que les antifas et autres black block, - ceux présents samedi sur les Champs étaient nombreux à venir d’Allemagne, de Belgique ou d‘autres pays limitrophes – puissent agir impunément. M. Raufer a rappelé que les indicateurs de police, les balances et autres toxicomanes sont légions au sein de cette mouvance, que leurs déplacements sont en outre surveillés et signalés à la police française par leurs homologues européens. Il serait donc très facile de les neutraliser, non seulement dans les manifs, mais aussi en amont par des arrestations préventives.

    Un extrémiste  est en tout cas passé sous les radars,  à savoir  l’auteur du massacre des mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande) le 18 mars, l’Australien Brenton Tarrant. A priori un «suprémaciste blanc »  dont le manifeste dans lequel il dénonce « le grand remplacement » a été utilisé chez nous par un certain nombre de commentateurs pour attaquer tous ceux qui, sous nos latitudes, dénoncent pacifiquement,  sans haine, ni violence, les conséquences de  l’immigration massive. Immigration-invasion, celle pour le coup des populations européennes vers l’Amérique,  qui est au cœur des polémiques ces dernières années sur la célébration du Columbus Day, instaurée en 1892 et décrétée « fête nationale » en 1934,  jour férié  l’honneur du marin Génois Christophe Colomb, découvreur (officiel) de ce continent.

    Sous la poussée des revendications des natives american, des peuples indiens autochtones, et plus largement des  opérations militantes d’autre groupes ethniques non blancs, plusieurs villes (Cincinnati, Los Angeles, Phoenix, San Francisco,  Seattle..), mais aussi des États entiers (Arkansas, la Floride, Kansas Michigan, Minnesota, Oregon, Texas, Vermont) ont pris la décision de ne plus célébrer cette journée et de la remplacer par un Indigenous Peoples Day. Mais faut-il en arriver pour autant à chasser la mémoire de  Colomb de l’espace public ? RT rapportait en début d’année que « l’université catholique de Notre-Dame (Indiana) a décidé de masquer douze fresques représentant des scènes de la vie de l’explorateur Christophe Colomb, jugées aveugles, voire humiliantes envers les autochtones. » En novembre,  une statue de ce même explorateur avait été déboulonnée à Los Angeles…

    Alors certes, il est admis par tout le monde que l’arrivée des blancs en Amérique a été une catastrophe pour les peuples indiens, décimés par les envahisseurs et les microbes emportés dans leur bagage, chassés de leur terre, parqués dans des réserves…. Ce qui faisait dire en son temps à Jean-Marie le Pen, défenseur des droits et des libertés des  indigènes français, qu’il se situait plus dans la lignée  du grand Sitting-Bull que d’une tunique bleue …

    Pour autant, les extrémistes et autres contempteurs de ce qu’ils appellent la domination blanche,  poussent toujours plus loin leur avantage et les tensions inter-communautaires, inter-ethniques s’exportent désormais de ce côté-ci de l’Atlantique. On se souvient des polémiques, dans la foulée de la tragique manifestation de Charlottesville le 12 août 2017, « entre partisans et opposants au retrait de statues confédérées », de « la controverse sur l’Histoire coloniale ( qui s’était exportée) des Etats-Unis à destination de l’Europe, et en particulier de la France. »

    Nous nous en étions fait l’écho,  Louis-Georges Tin, à la tête de l’association communautaire dite Conseil représentatif des associations noires (Cran), avait demandé au chef de l’Etat de «lancer une réflexion nationale sur la nécessité de remplacer ces noms et statues de la honte par des figures de personnalités noires, blanches ou autres ayant lutté contre l’esclavage et contre le racisme (…) On ne peut pas être dans l’indignation face à Charlottesville et dans l’indifférence par rapport à la France par rapport à toutes statues, toutes ces rues, qui défigurent nos villes. Il faut décoloniser l’espace, il faut décoloniser les esprits…».

    Bruno Gollnisch l’a souligné, pour les multucultaristes les plus extrémistes, « l’immigration est une fin en soi, qui n’a plus aucun fondement de type économique ou social. La croyance dans ses infinis bienfaits revêt un caractère quasi religieux. En refusant d’imposer leurs valeurs, leurs normes, leurs langues et leur culture sur leur propre territoire, les pays européens contribuent depuis des décennies à la communautarisation de la société, et créent les conditions d’affrontements inter-ethniques et inter-culturels, qui ont déjà lieu dans plusieurs pays. »

    Ce que ne veulent pas voir,  refusent d’admettre ou de comprendre les militants des sociétés ouvertes, de l’immigrationisme,  c’est que les autochtones, les natifs de ce pays,  les Français de souche,  bien qu’accueillants, entendent rester maîtres chez eux de même que les Européens n’entendent pas devenir minoritaires en Europe, dans leur foyer originel. C’est pourquoi nous refusons par principe une repentance qui entend entretenir le masochisme antinational pour mieux préparer les esprits à la dilution-disparition de la France et des nations de notre espace boréal  dans le multiculturalisme.

    https://gollnisch.com/2019/03/18/on-est-chez-nous/

  • Les manipulations du Système nourrissent la bulle boursière et immobilière

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    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    Les États-Unis marchent sur la tête avec des actions surévaluées, suite à la politique laxiste de la Fed et aux rachats massifs d’actions. Ces derniers font monter les cours puisqu’ils aboutissent à réduire le nombre d’actions cotées. Au lieu de financer les investissements des entreprises, le marché des actions absorbe leurs ressources puisqu’elles sont amenées à s’endetter d’autant plus que les taux d’intérêt sont bas, ce qui compromet leurs perspectives de croissance. Selon les analystes de la Citibank, les achats d’actions vont dépasser en 2019, le montant des investissements des sociétés du fameux indice S&P 500.

    En dix ans, les sociétés américaines ont acquis pour plus de 4.700 milliards de dollars de leurs propres titres, soit plus que la capitalisation boursière réunie de Paris et Francfort. Les sommes d’argent ainsi restituées aux actionnaires représentent plus de trois fois les dividendes distribués. General Motors va fermer cinq usines et procéder à 3,4 milliards de dollars de rachat d’actions en s’endettant au lieu d’investir pour rattraper son retard dans les véhicules électriques et autonomes. En 2018, les sociétés du CAC 40, moins avides, ont racheté pour 10,9 milliards de leurs propres actions, mais distribué 47 milliards de dividendes.

    Le Système, avec ses taux d’intérêt ridicules, cocufie les épargnants européens, menace le système bancaire et nourrit les bulles boursières et immobilières. Mais le « bouquet », c’est de voir la Banque de France verser 5,6 milliards d’euros de bénéfices à l’État, au titre de l’année 2018. L’institut d’émission affiche, en effet, des bénéfices record en émettant de la monnaie non conventionnelle au coût nul, alors qu’il reçoit les intérêts payés par les emprunteurs des obligations rachetées sur le marché. La Banque de France, avec les scandaleux taux d’intérêt négatifs, perçoit, de plus, des taux d’intérêt des banques qui déposent à la BCE les liquidités qu’elles n’ont pas pu prêter aux entreprises et aux ménages. Le Système triche et tire profit de sa malhonnêteté.

    Le 29 mars 2019, soit la date de mise en place des normes financières de Bâle III par la BRI, l’or physique, par opposition à l’or papier détenu sous forme de certificats, sera remonétisé, c’est-à-dire qu’il sera considéré comme un moyen de paiement au même titre que le dollar ou d’autres devises. Pour la première fois depuis cinquante ans, les banques centrales, surtout celles de Chine, Russie, Inde et Turquie, ont acheté 640 tonnes d’or physique sous forme de lingots, en 2018, soit plus du double qu’en 2017. Moscou a même décidé de liquider ses obligations en dollars, qui représentaient 20 % de ses réserves, pour acheter de l’or. L’ensemble des banques centrales disposent, aujourd’hui, de 33.000 tonnes d’or, ce qui représente une valeur de 1.400 milliards de dollars.

    Les cours de l’or commencent à augmenter légèrement car, ces dernières années, les banques centrales occidentales se comportaient comme de véritables « banksters » en manipulant les prix à la baisse. Elles vendaient à terme sur les Bourses de Londres et de New York, où 90 % des échanges ont lieu, par l’intermédiaire de banques commerciales privées telles que JP Morgan, de l’or-papier garanti par leurs très importantes réserves physiques. Le but était de décourager les acheteurs afin d’empêcher l’or de détrôner le roi dollar. Les velléités du marché à la hausse étaient annihilées par les ventes massives à terme qui occasionnaient de lourdes pertes aux acheteurs.

    Le Système continue donc sa fuite malhonnête en avant et la Bourse monte ! Mario Draghi va refiler la « patate chaude » à son successeur, fin 2019, qui peut être Jens Weidmann, président actuel de la Bundesbank. Il sera amené soit à poursuivre la fuite en avant, effrayé par le risque de krach immédiat, ou à déclarer au contraire que la fête est finie, car plus on persévère dans le mensonge, l’inconscience, le « bankstérisme » et la manipulation, plus on accroît l’importance de l’effondrement monétaire inéluctable à venir du Système.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Attentat de Christchurch : la faute à la presse française, si l’on en croit Najat Vallaud-Belkacem ?

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    Depuis qu’elle a quitté la politique pour l’édition, Najat Vallaud-Belkacem n’imprime plus dans les médias. Doit-on s’en plaindre ? Je vous laisse juge. Il semble, en tout cas, qu’on ne s’en portait pas plus mal. Et puis là, cela a dû être plus fort qu’elle, comme une pulsion, un besoin, un impératif : l’ancien ministre de l’Éducation de François Hollande a dégainé un tweet qui devrait faire date dans les annales de la sottise. « Oui toutes nos pensées vont aux victimes de l’abject attentat de Christchurch, et oui cela devrait tous nous rassembler. Mais découvrir ici des messages d’indignation hypocrite y compris de ceux qui ont contribué, année après année, à promouvoir ça… comment dire ? Nausée. »

    Suit, sur le tweet, un montage de vingt unes de plusieurs magazines qui ont titré ces dernières années sur le terrorisme islamique, le djihad ou l’immigration : évidemment, en tête, Valeurs actuelles (sept fois), Le Figaro Magazine (trois fois) mais aussi L’Express (cinq fois), Le Point (deux fois), Marianne (une fois) et même Courrier international (une fois) et la revue L’Histoire (une fois). « Violence et islam »« Islam, le danger communautariste »« La République face à l’islam »« Le djihad à nos portes », etc.

    Donc, si on suit bien ce qu’il est convenu d’appeler, par convention de manœuvre, un raisonnement, c’est-à-dire un processus qui relève de l’intelligence, pour faire court, Valeurs actuellesLe FigaroL’ExpressLe PointMarianneCourrier international et L’Histoire ont contribué, année après année, à promouvoir « ça », c’est-à-dire, si l’on essaye de comprendre, l’islamophobie et, par voie de conséquence, son expression la plus violente comme l’attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande. N’ayons pas peur des mots : incitation à la haine. Des procès sont possibles…

    Est-ce à dire qu’il aurait fallu passer sous silence, durant toutes ces dernières années, les attentats islamistes en France, les crimes de Daech, le développement du communautarisme sur notre sol ? Un communautarisme, rappelons-le, qui ne doit pas être complètement un fantasme d’extrême droite, si l’on se souvient des propos de l’ancien protecteur lyonnais de Najat Vallaud-Belkacem – j’ai nommé Gérard Collomb – lorsqu’il quitta la place Beauvau en évoquant publiquement, en des mots à peine voilés, le risque de guerre civile en France.

    Madame Vallaud-Belkacem a donc la nausée. En découvrant ce tweet, j’ose à peine évoquer ce qui peut être ressenti par tous ceux qui ont un minimum de sens commun et prennent connaissance de ce tweet. C’est quoi, pire que la nausée ? Madame Najat Vallaud-Belkacem est bien la « digne » représentante de cette classe politique pour qui il ne fallait surtout pas nommer les choses pour ne pas faire d’amalgame, ne pas stigmatiser. On a du mal à réaliser qu’elle ait pu être au gouvernement de la France, cinq années durant, sans discontinuer. Madame Vallaud-Belkacem devrait rester dans l’édition. C’est sans doute là qu’elle fait le moins de mal.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/attentat-de-christchurch-la-faute-a-la-presse-francaise-si-lon-en-croit-najat-vallaud-belkacem/

  • ONU. La France privée de droit de veto par l’Allemagne ?

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Selon les médias subventionnés, c’était hier encore une grossière “Fake news”. Aujourd’hui, la transformation du siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU en un siège partagé est ouvertement évoquée par l’Allemagne.

    On connait depuis longtemps la perfide Albion, égale à elle-même ; mais voici maintenant la perfide Allemagne de Merkel.

    Signé dans une discrétion suspecte, le traité d’Aix-la-Chapelle a été pour les médias du système un moyen d’attaquer les droites souverainistes françaises en les accusant de véhiculer des fake news.
    Il est vrai qu’ annoncer la vente à l’Allemagne de l’Alsace et de la Lorraine au-delà même de la Moselle de 1870 était assez surréaliste.
    Moins évident, le renforcement de l’Allemand sur cette terre française d’influence historique germanique, sur lequel règne un flou inquiétant.

    Mais voila que le dernier point, c’est-à-dire la suppression du siège de sécurité donné à la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale, revient en force. Et là, pas d’infox mais une offensive Merkel. Une OPA hostile sur notre statut de grande puissance. Certes, ce n’est pas l’Allemagne vaincue qui va remplacer la France soi disant victorieuse. Mais le siège cent pour cent français depuis 1945 deviendrait un siège européen à la demande de Berlin. Nous risquons de perdre la seule chose qui compte dans le « Machin », le droit de veto. On attend une réaction de Macron.

    La chancelière allemande a en effet apporté le 11 mars son soutien à des propositions pour l’Europe de son parti conservateur, qui se démarquent de celles du président français, prônant notamment un siège européen unique au Conseil de sécurité de l’ONU.
    Angela Merkel a souligné que ce siège devait avoir pour vocation de « réunir les voix européennes au Conseil de sécurité de l’ONU », et donc de faire disparaître le siège dont dispose la France pour elle seule ?
    « Je pense qu’il s’agit d’un très bon concept pour l’avenir », a déclaré la chancelière à Berlin à propos des propositions de réformes de l’Union européenne publiées au cours du week-end par celle qui l’a remplacée en décembre à la tête du parti démocrate-chrétien allemand (CDU), Mme Annegret Kramp-Karrenbauer, surnommée AKK.

    Cela ressemble à une gifle aux propositions européennes du président Macron qui ont été un bide absolu chez nos partenaires d’Ouest en Est. Sa lettre aux Européens démontre finalement que sa stratégie d’être le guide de l’Europe des progressistes est mort-née.

    A cela on peut ajouter que l’Allemagne souhaite la suppression du parlement de Strasbourg si cher aux Français. Emmanuel Macron a quant à lui proposé la création d’un « bouclier social » pour les Européens et évoqué dans ce contexte une (illusoire) « même rémunération sur le même lieu de travail et un salaire minimum européen, adapté à chaque pays ». L’Allemagne est contre.

    Finalement, Angela Merkel apparaît comme plus hostile à Macron que le Hongrois Orban et l’Italien Salvini. On voit bien qu’un siège européen au Conseil de sécurité, dans l’état actuel de division de l’Europe, est une stupidité.

    Les Anglais, grâce au Brexit, ne sont pas concernés et vont sauver leur veto mondial… Mais ils n’auraient de toute façon jamais accepté la proposition Merkel. Espérons que la France aura la fermeté de dire non à un recul supplémentaire de son rôle mondial déjà si affaibli.

    Quand au « renouveau de l’Europe par le couple franco-allemand » que nous avait promis Emmanuel Macron, il est interdit d’en rire.

    Pierre Boisghilbert 12/03/2019

    https://www.polemia.com/onu-la-france-privee-de-droit-de-veto-par-lallemagne/

  • États-Unis : Ilhan Omar et l’implosion du parti démocrate

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    Le parti démocrate est le parti des très riches et des très pauvres, prenant en sandwich le parti républicain, celui des PME et leurs salariés. Cependant que l’establishment des deux partis représente le parti unique de la mondialisation. Ce système est maintenant bousculé.

    Voici la nouvelle génération d’élus démocrates, qui ne respectent pas les vieux : Ilhan Omar, Alexandria Ocasio-Cortez, Rashida Tlaïb virevoltent ainsi d’une controverse à l’autre, avec le soutien de l’ardente féministe islamiste Linda Sarsour. À force de réprimander le « White privilege » et la « White male toxicity », le fantasme s’est implanté dans les têtes nouvelles selon lequel les États-Unis sont un pays illégitime fondé sur l’esclavage et sur le génocide amérindien, formules maintenant exportées par Washington sur la planète avec un complice : Israël. Vision assez parallèle à celle du « nouveau » Labour britannique.

    L’accusation d’antisémitisme n’est d’aucun effet, ou presque, sur les têtes nouvelles. Et, pire encore, elle se retourne contre l’émetteur.

    Ilhan Omar, élue du Minnesota, née à Mogadiscio (Somalie), réfugiée aux États-Unis, imperméable à la culpabilisation, vient de prouver, avec ses amies, qu’elles mènent Nancy Pelosi et les élus juifs démocrates du Congrès par le bout du nez. Ilhan Omar était connue pour son agit-prop, tweetant en 2012 qu’Israël avait « hypnotisé le monde » et invoquant Allah pour « réveiller le peuple et l’aider à voir clair dans les exactions d’Israël » (Politico Magazine, 8 mars). Depuis son élection de 2019, elle a lancé une bombe. Politico Magazine précise : « Argumentant que les élus américains soutiennent Israël à cause des donateurs juifs, la parlementaire tweetait : “C’est le Benjamin, Baby”, faisant allusion au billet de 100 dollars. »

    Protestations unanimes, et demi-excuses (Ilhan Omar y inclut une critique de l’influence du lobbying et de l’argent sur les élus en général). Impavide, elle relance ensuite le thème en présence de Tlaïb : « Je veux parler de l’influence politique dans ce pays qui considère qu’il est OK de pousser [les élus] à faire allégeance à une puissance étrangère. »

    La réaction immédiate des establishments a été de condamner ce propos pour antisémitisme (car reprise de la vieille insinuation selon laquelle les élus juifs ne sont pas patriotes). Puis silence radio. Puis assaut de contre-feu de Linda Sarsour désignant la réaction de la Speaker Nancy Pelosi comme « emblématique du féminisme blanc ». Puis assaut d’Alexandria Ocasio-Cortez pour déplacer le sujet sur le racisme anti-latino. Puis réaction gênée de Pelosi (Ilhan Omar est jeune et ne comprend pas l’impact de ses mots). Puis vote d’une résolution du Congrès sur tous les « -ismes » et « -phobies », défendue par les élus juifs démocrates pris en sandwich, et attaquée par les républicains comme extrêmement dilutive. Trump déclare : « Le parti démocrate est devenu le parti de l’antisémitisme. »

    Mais Ilhan Omar et ses amies ont retourné la situation, replaçant l’islamophobie au premier plan. Et elle resserre d’un cran (source : Daily Mail) : « La séparation des familles et les cages des enfants aux frontières… c’est Obama… comme les drones autour du monde… » Elle poursuit : « Les politiques de Trump sont mauvaises. Mais bien de ses prédécesseurs avaient aussi de mauvaises politiques. Ils étaient seulement plus raffinés que lui […] nous voulons que personne ne soit exonéré de meurtre pour sa belle gueule. » La « jeune » élue sait changer de sujet… Pauvre Obama !

    André Archimbaud

    http://www.bvoltaire.fr/etats-unis-ilhan-omar-et-limplosion-du-parti-democrate/