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  • Le pacte mondial sur les migrations – Journal du mercredi 21 novembre 2018

    International / Le pacte mondial sur les migrations
    Approuvé en juillet par l’ensemble des pays de l’ONU à l’exception des Etats-Unis, le pacte mondial sur les migrations est de plus en plus contesté. Alors que les refus se multiplient, Emmanuel Macron et Angela Merkel le défendent bec et ongles.

    Société / Les gilets jaunes trouvent de plus en plus de soutiens

    Société / Un film contre la GPA
    A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, La Manif Pour Tous présentait mardi le film “Big fertility”… en présence d’une mère porteuse américaine. Un documentaire évoquant la question de la GPA aux Etats-Unis et qui vise à sensibiliser le public français avant le vote de la loi bioéthique au début de l’année 2019.

    Economie / Bitcoin : la bulle en voie d’éclatement ?

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  • Que l’Etat descende de notre dos et retire les mains de nos poches ?

    poches-vides-300x192.jpgC’est un coup de tonnerre au Japon, comme en France. Le Figaro rapporte comme ses confrères que «  Nissan réunira ce jeudi son conseil d’administration pour voter le départ du  PDG  du groupe Renault-Nissan Carlos Ghosn. (Nissan) affirme que (M. Ghosn)  a dissimulé une partie de ses revenus au fisc japonais. Le directeur général de Nissan, Hiroto Saikawa, a dénoncé des pratiques financières inacceptables et graves et a confirmé l’arrestation de Carlos Ghosn à Tokyo (…). Le PDG franco-brésilien « aurait sous-évalué de cinq milliards  de yens (38,9 millions d’euros) sa rémunération, qui s’élevait à près de 10 milliards. D’après l’agence de presse Kyodo, cette pratique a commencé en 2011 et a duré plus de cinq ans. » Bruno Gollnisch l’a souligné ces dernières années, il estimait  que le salaire octroyé  au  PDG  de Renault,  dont l’Etat français est toujours actionnaire à hauteur de 15%,   était exorbitant et aberrant, notamment au  regard des  résultats  de ce  patron champion des délocalisations.  N’en doutons pas, en pleine mobilisation citoyenne des gilets jaunes  contre le fiscalisme confiscatoire,  un concert de récriminations va retentir au  sein des  partis du Système pour dénoncer cette supposée fraude (M. Ghosn a droit à la présomption d’innocence) et plus largement pour s’indigner des méthodes de ce dernier. Déjà quelques mois  avant le premier tour de la présidentielle de 2012, le député-maire  LR de Nice , Christian Estrosi - qui a fait part ces dernières heures  de son effroi après les  propos de Laurent Wauquiez comparant la PMA à l’eugénisme nazi-, s’indignait justement des délocalisations, du dumping social pratiqués par M.  Ghosn. Il découvrait   alors avec une bonne vingtaine d’années de retard, les conséquences des dogmes ultra libéraux et  ultra libre-échangistes  que les partis européistes  ont  imposé  à notre pays par  soumission aux oukases de  l’Europe de Bruxelles.

    L’exigence d’une meilleure  justice fiscale  serait aussi au cœur des préoccupations de  la Commission européenne, et expliquerait notamment la directive européenne sur le droit d’auteur qui  propose, rapporte le site Ozap,  « de taxer les clics sur les liens hypertextes » de Google News. « Un impôt qui pénaliserait fortement l’agrégateur de contenu qui est très utilisé en Europe par le grand public. »  Le journal britannique   The Guardian publiait dimanche la réplique de « Richard Gingras, vice-président de Google rattaché aux médias, qui menace de fermer l’agrégateur Google News si l’Union européenne  (passe aux actes). »

    UE rapportait l’Afp,  qui  a fait état en mars de son souhait   d’ « instaurer une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires généré par les services numériques des entreprises (dont le chiffre d’affaires annuel mondial dépasse 750 millions d’euros et dont les revenus dans l’Union européenne excèdent 50 millions d’euros ». Le républicain constructif ministre de l’Économie Bruno Le Maire  défendait  pour sa part devant le Parlement européen, à Strasbourg  le 23 octobre la  «priorité absolue» que devrait être   une  taxation  des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple) voire des Gafam s’y on ajoute à cette liste Microsoft. «Nous aurons d’autant plus vite une solution à l‘OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques) que l’Europe aura été capable (…) de créer cette taxe sur le numérique » expliquait M. Le Maire : « Comment peut-on accepter que des millions de consommateurs européens donnent gratuitement leurs données sans qu’il y ait au passage une taxe «Soit l’UE est libre, soit elle est vassale. Moi je crois en une Europe libre, souveraine».… ce qui n’est pas  la définition qui vient à l’esprit pour désigner l’actuelle construction bruxelloise !

    Bruno Le Maire s’était donné comme but  l’adoption du texte taxant les Gafa (qui pourrait ramener dans les caisses de l’UE  cinq milliards d’euros par an selon certains calculs) au «  plus tard début 2019. » Mais c’était sans compter sur l’obstruction de Berlin  qui a jugé que ladite taxation ne serait pas «efficace»,  le patronat  Outre-Rhin ayant fait part de ses inquiétudes en jugeant que cette taxe «pénaliserait» les entreprises allemandes. Le projet de loi a finalement  été repoussé à 2020 et il n’est pas  inutile de rappeler  plus largement, a fortiori à la lumière de la mobilisation citoyenne actuelle , que près de 530 milliards d’euros,  en l’espèce 40%  des bénéfices engrangés par  les multinationales, sont exfiltrés chaque année vers des paradis fiscaux.

    Une situation qui ne peut qu’exacerber le ras-le-bol du contribuable lambda,  qui lui n’échappe à rien, déjà  pressuré, voire  racketté  par l’Etat, l’UE, souvent  pour engraisser les parasites d’en  haut et d’en bas ou le vivre-ensemble. Nous le notions déjà lors du mouvement des bonnets rouges , une  fronde fiscale  traduit aussi plus profondément  une remise en cause de la légitimité du Système en place. Dans sa remarquable Histoire de FranceJacques Bainville notait que  « La question des impôts, lorsque l’imposition doit être très lourde, est redoutable parce quelle provoque des résistances et favorise la démagogie: c’est le cas qui s’est présenté à plus d’un moment de notre Histoire. »

    Mais aujourd’hui  la question de la récupération  démagogique  est dépassée depuis longtemps  car plus personne  ne nie  le caractère proprement insupportable de l’accumulation  des impôts, directs et  indirects, des  taxes  diverses et variées qui accablent la très grande majorité des Français.  L’ex collègue de Bruno Le Maire et  puté LR de l’Indre Nicolas Forissier,  membre de la  commission des Finances  de l’Assemblée    l’admettait  dans une tribune publiée le 30 octobre dans Le Figaro:  « La France est championne des prélèvements obligatoires, sans que l’on en tire un avantage (…).   En 2018 (les dépenses publiques)  ont augmenté de 20,8 milliards  d’euros et en 2019, ce sera près de 24 milliards de plus. C’est 16 milliards  de dépenses de plus que François Hollande durant ses deux premières années. Le programme Action publique 2022, qui devait prévoir une diminution des dépenses, a purement et simplement été abandonné. Nous sommes les champions des impôts parce que nous sommes les champions de la dépense publique. Et les seules économies prévues, l’État les fait faire aux autres, les collectivités locales en particulier. »

    Fiscalisme confiscatoire dont les  victimes privilégiées sont aussi les familles, rappelle opportunément Jean-Pierre Maugendre sur le site de Renaissance catholique, citant les propos de Christophe Castaner. Le  nouveau ministre de l’Intérieur   déclarait  ainsi le 14 septembre dernier : «  L’outil privilégié pour corriger les inégalités de naissance (est) l’impôt sur les successions.»  Ainsi constate M. Maugendre, «le but de l’impôt sur les successions n’est plus de contribuer à financer les services publics dont la formulation est en elle-même explicite de leur finalité, du moins en principe là encore, mais de réduire les inégalités de naissance. Il y là, clairement, un détournement d’objectif en fonction de présupposés idéologiques largement contestables (…). Le taux de l’impôt sur les successions en France est le plus élevé d’Europe (jusqu’à 45%) avec le montant d’abattement le plus faible (100 000 €). Il est une atteinte violente au droit de propriété et l’incarnation législative du refus de la transmission qui est une des caractéristiques majeures de la société française post moderne. Les Français sont, à ce jour, doublement déshérités. D’une part au sens immatériel dans lequel l’observait François-Xavier Bellamy dans son ouvragé éponyme, d’autre part au sens très matériel de ne pouvoir transmettre à leurs enfants, leurs héritiers, le fruit de leur vie de labeur et de sacrifice. Ce volontarisme s’avère à la fois injuste et inefficace. Injuste car il est conforme à la justice, qui est de rendre à chacun ce qui lui est dû, de pouvoir faire bénéficier ses enfants du capital intellectuel, culturel, religieux, artistique mais aussi financier et patrimonial accumulé tout au long d’une vie. Inefficace car une des conséquences majeures de cette impossibilité de transmettre est l’auto limitation dans leurs initiatives d’un certain nombre de créateurs de richesses qui s’exilent à l’étranger, en particulier aux USA et en Suisse, afin d’échapper à une fiscalité patrimoniale et successorale confiscatoire (…) ».

    « Peu à peu s’incarnent chaque jour plus profondément dans les lois les principes qui font de la société politique non plus un ensemble de familles unies par la poursuite collective d’un bien commun partagé mais la simple juxtaposition d’individus (…) L’implosion démographique de nos sociétés submergées par des civilisations dans lesquelles l’individu, voire la personne, n’est que la partie, parfois bien négligeable, d’une communauté structurée et structurante devrait nous inciter à remettre en cause quelques unes des vaches sacrées à l’origine de notre décadence. Ce n’est pas, malheureusement, le chemin que semble nous indiquer notre classe politique.».

    On peut être d’accord ou non, en tout ou partie  avec les développements, les analyses  du texte de M Maugendre mais  il  pose des questions essentielles, et nous rappelle que la problématique de l’impôt touche au cœur même de la  définition  de notre modèle de société.

    https://gollnisch.com/2018/11/20/que-letat-descende-de-notre-dos-et-retire-les-mains-de-nos-poches/

  • D'accord avec Mathieu Bock-Côté : « Le nationalisme n'est pas un péché »

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    Une réflexion qui n'a rien à voir avec le libéralisme mondialisé que prêche partout Emmanuel Macron en parfait décalage avec les réalités et les évolutions du monde actuel. Comme nous, Mathieu Bock-Côté prône limites, frontières et enracinement qui n'entraînent nullement un esprit de fermeture aux autres et au monde. mais qui, simplement, répondent au besoin de l'homme « d'habiter un pays qui ne soit pas qu'une page blanche ». [Le Figaro, 16.11].  LFAR

    Il n'y avait rien de surprenant à entendre Emmanuel Macron, dans le cadre de la commémoration du centenaire de l'Armistice, dénoncer le « nationalisme ».

    Tous y ont vu, sans se tromper, une réponse à Donald Trump, qui s'en est récemment réclamé. Mais Emmanuel Macron faisait aussi tout simplement écho à la définition courante du nationalisme en France, qui l'assimile à l'extrême droite. On se souvient de la formule de François Mitterrand, qui se voulait définitive : « Le nationalisme, c'est la guerre ! »

    Mais il suffit de se dégager du contexte français pour constater que le terme « nationalisme » n'a pas partout la même connotation, ce qu'a noté Gil Delannoi dans La Nation contre le nationalisme. Même dans l'espace francophone, sa signification varie, comme on le voit au Québec, où il désigne essentiellement le combat mené au fil des siècles par les Québécois francophones pour conserver leur identité collective dans une Amérique où le fait français est minoritaire. Le nationalisme y est non seulement normalisé, mais valorisé, au-delà de la seule option indépendantiste. On pourrait dire la même chose du nationalisme irlandais, polonais ou de celui des pays Baltes - ces peuples ont dû conquérir leur indépendance. Les petites nations savent très bien qu'elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes pour défendre leur droit d'exister.

    Il se pourrait toutefois que la condamnation du nationalisme, chez Emmanuel Macron, aille bien plus loin que sa dénonciation habituelle. Car ce n'est pas la première fois que celui-ci, croyant s'en prendre au nationalisme et ses excès, prend en fait pour cible la nation en elle-même. On se souvient de sa déclaration quelque peu contre-intuitive au moment de la présidentielle, lorsqu'il avait affirmé que la culture française n'existait pas ou plus récemment, de sa caricature de la psychologie française qui serait celle de « Gaulois réfractaires ». Même les pages glorieuses de l'histoire nationale sont gommées, avec l'effacement symbolique de la victoire française lors de la Grande Guerre au profit d'un mythique siècle d'amitié franco-allemande.

    Ce zèle antinationiste, pour emprunter le néologisme de Pierre-André Taguieff, se confirme, par effet de contraste, dans l'enthousiasme européen du président. L'appel lancé à la constitution d'une souveraineté européenne, parachevant la désincarnation politique des nations, se complète maintenant avec celui pour une armée européenne. On pourrait voir là un appel à l'Europe puissance, mais l'Europe macronienne semble terriblement décharnée. Elle a moins l'allure d'une civilisation se constituant politiquement que du stade intermédiaire dans la construction d'une cité universelle, où pourrait s'épanouir une « overclass » enfin délivrée de ses obligations envers une communauté politique particulière et se percevant elle-même comme une aristocratie planétaire.

    « Si le nationalisme lui-même ne cesse de se recomposer (...), c'est qu'il permet à l'homme d'habiter un pays qui ne soit pas qu'une page blanche »

    C'est probablement là que se confirme le caractère radical d'un certain progressisme. On y retrouve une conception de la modernité qui présente la diversité humaine, celle des peuples, des religions et des civilisations, comme un moment transitoire dans une longue histoire censée aboutir à une humanité réconciliée sous le signe de la cité universelle. L'homme n'aurait cessé d'élargir au fil des siècles et des époques ses cercles d'appartenances. Viendra un jour où il saura se passer de frontières et de demeure - tel est le pari du progressisme. L'homme trouverait sa rédemption dans une adhésion militante au parti du mouvement, qui le purgerait d'un enracinement qu'on fait rimer avec encrassement.

    Mais cette histoire a surtout les traits d'un fantasme destructeur. Gabriel Marcel l'a déjà dit de manière lumineuse : « À la base de l'activité des révolutionnaires […] gît cette conviction monstrueuse : ce que nous détruisons peut se remplacer, nous avons quelque chose à mettre à la place. » Si le conservatisme renaît en notre temps, c'est d'abord à la manière d'une prise de conscience de l'intime fragilité du monde. On ne saurait présenter nos patries comme des constructions sociales purement artificielles, bêtement transitoires, toujours déjà périmées, qu'on pourrait démonter à loisir. L'homme a besoin de croire au monde qu'il habite.

    Et si le nationalisme lui-même ne cesse de se recomposer, au-delà des définitions polémiques qu'en donnent ceux qui veulent en finir avec lui, c'est qu'il permet à l'homme d'habiter un pays qui ne soit pas qu'une page blanche - un pays s'inscrivant sous le signe de la continuité historique. Et sachant que l'histoire n'accouchera ni demain ni après-demain d'un monde homogène, les peuples sont en droit de demander à leurs dirigeants de défendre leurs intérêts sans basculer dans une forme de messianisme sacrificiel les poussant à s'abolir pour une idole idéologique déracinée qui n'est qu'une contrefaçon de l'humanité.

    Mathieu Bock-Côté   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Au Qatar, on climatise à ciel ouvert et, en France, on sauve la planète !

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    Si les gilets jaunes ne peuvent pas comprendre ça...

    La journée des gilets jaunes, suscitée par le ras-le-bol fiscal, ancien mais exacerbé par les hausses de taxes sur les produits pétroliers, est passée. Le ministre de l’Intérieur nous dit, le lendemain, que le gouvernement a bien compris le message. En fait, non, son collègue, le ministre de l’Écologie, le corrige : la politique du gouvernement ne changera pas. Le Premier ministre nous a assuré ensuite, en quelques minutes de baratin mou, qu’il avait compris que les Français avaient besoin de respect, de compréhension et de protection (?). Mais il a confirmé que la trajectoire de la politique de transition énergétique ne changerait pas, pour le bien de la planète et des générations futures, cela va sans dire. Autrement dit : « Cause toujours ! » On n’est pas loin de la formule de Coluche : « Dites-nous de quoi vous avez besoin, on va vous expliquer comment vous en passer. » Nos chefs confondent ténacité et entêtement.

    En même temps, on découvre sur une chaîne de télé de grande diffusion un reportage très bien fait sur les nombreux sites sportifs en construction au Qatar pour la Coupe du monde de football 2022. Les conducteurs français, c’est-à-dire tous les Français adultes, sont alors ravis d’apprendre que, compte tenu des conditions climatiques extrêmes, températures de 45 à 50 °C, les stades, même ceux à ciel ouvert, seront climatisés. Certains le sont déjà. Grâce, bien sûr, à l’électricité produite par des centrales thermiques. La journaliste de TF1 nous a confié le bien-être ressenti dans un courant d’air frais en plein désert. Et pourtant, oui, le Qatar, partenaire privilégié de la France, est bien un pays signataire de la COP21 dont la conclusion heureuse est un de nos titres de gloire.

    Comment le gouvernement peut-il espérer convaincre les Français que l’urgence de la transition écologique exige que les taxes sur les carburants soient sans cesse relevées envers et contre tout et tous ? Le confetti français, 1 % des Terriens, 1 % de tous les gaz maudits, doit-il payer les extravagances de tous ceux qui font n’importe quoi ? Les Français comprennent l’écologie qui les touche de près, l’écologie raisonnable, c’est-à-dire expurgée des mensonges qu’on leur distille en permanence sur l’éolien, les capteurs solaires et la voiture électrique, l’écologie qu’ils pourront maîtriser à un coût acceptable. Pas celle du GIEC et de nos dirigeants mégalos qui prétendent vainement commander à des éléments planétaires à un coût exorbitant.

    Général (2s) Roland Dubois

    http://www.bvoltaire.fr/au-qatar-on-climatise-a-ciel-ouvert-et-en-france-on-sauve-la-planete/

  • De la démocratie au totalitarisme

    De la démocratie au totalitarisme

    Le Journal de la peste décrit l’histoire d’une nation, le Canada, mais ce pourrait être la France, qui verse silencieusement dans le totalitarisme, mou puis de plus en plus dur, à tel point que la population endormie ne s’en rend pas compte, et où le personnage principal est l’une des dernières voix médiatiques à tenter de dire l’entière vérité sur ce qui se passe. Ce roman d’anticipation raconte la lutte d’un homme profondément moderne éprouvé dans ses dernières ressources spirituelles et psychologiques, qui, en se perdant, se trouve lui-même.

    Et que dire de la nourriture sociopolitique qui est devenue notre quotidien ? Nous nous sommes habitués aux projets et aux platitudes produits en masse, aux concoctions mi-cuites, douces sur la langue, mais pas nourrissantes. Et que dire de ces commentaires journalistiques intelligents qui mélangent des vérités choisies avec des ingrédients bizarres ? On nous programme pour avaler nombre de gâteaux dans lesquels un cuisinier ou un autre a mêlé des punaises, des boulons et des clous. Doit-on être rassuré quand ils nous disent qu’ils sont diplômés des meilleurs écoles de cuisine ? Faut-il être soulagé lorsqu’ils nous assurent que ce gâteau contient d’excellents ingrédients, aussi bien que d’autres plus discutables ? Et s’ils nous avertissent que depuis quelques temps notre alimentation manque de minéraux, faut-il faire confiance à leur jugement juste parce que c’est vrai que les boulons, les clous et les punaises sont constitués de minéraux ? Oui, nous sommes très affamés. Le gâteau a l’air bon, sent bon et a même bon goût jusqu’à ce qu’on commence vraiment à mastiquer. Mais si nous faisons trop longtemps confiance à ce genre de cuisinier, notre foyer sera plein de dents cassées et d’estomacs en vrac. et à la fin, nous aurons véritablement très faim. Peut-être serait-il plus sage de notre part de chercher un vieux cuisinier qui sait ce que sont la faim et la vraie nourriture.

    Michael O’Brien, également auteur du best-seller Père Elijah, sera en France du 19 au 24 novembre pour promouvoir son dernier roman (le 22 à Port-Marly).

    https://www.lesalonbeige.fr/de-la-democratie-au-totalitarisme/

  • Liberté de la presse : quand Vladimir Poutine fait la leçon à Emmanuel Macron …

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    En marge des célébrations du 11 Novembre, le président Poutine s’est permis d’envoyer une belle pique à Emmanuel Macron au micro de RT France, dont les équipes sont interdites à l’Élysée. « Nos collègues occidentaux ont toujours dit que l’un des principes essentiels de la démocratie était la liberté de l’information. Mais est-ce démocrate que de constituer des listes de médias et de décider quels sont les bons et les mauvais médias ? C’est inacceptable. Parce que si nous voulons respecter le libre accès à l’information, nous ne pouvons pas fermer des médias sur décision administrative. Si on n’est pas d’accord avec quelque chose, il faut présenter un point de vue opposé donnant aux citoyens la possibilité d’y voir plus clair et de décider par eux-mêmes où est la vérité et où cette vérité est déformée. »

    Que voilà, en effet, une belle leçon envoyée au Président français !

    Cela paraît totalement farfelu qu’une telle réprimande soit faite par un ancien officier du KGB devenu conseiller de Boris Eltsine pour la sécurité et qui, à ce titre, n’encouragea certainement pas la liberté de la presse soviétique. Mais l’affront n’en est que plus grand ! Et pourquoi s’offusquer que RT France soit ou non financé par le gouvernement russe ? Notre chaîne France 24 l’est bien à 100 % par le gouvernement français.

    Alors, que penser de ce tweet signé Emmanuel Macron, publié ce lundi soir, après une entrevue avec le fondateur de Facebook : « Aujourd’hui, Internet est beaucoup mieux utilisé par les extrêmes, les régimes autoritaires ou la propagande terroriste que par nos démocraties. C’est une réalité contre laquelle nous devons lutter » ?

    Le Président qui demande à la Justice de décider, pendant la période électorale, de la réalité d’une information diffusée sur Internet est-il un Président démocrate ? Ce Président qui a demandé à Mark Zuckerberg d’élaborer avec Facebook des propositions sur la lutte contre les contenus haineux… Lundi, au Forum sur la gouvernance de l’Internet, organisé par l’UNESCO, il a longuement expliqué qu’il fallait que nos valeurs fondamentales ne soient pas attaquées par les réseaux sociaux. Oubliant de citer les ravages que fait le fondamentaliste islamique.

    « Il faut réguler l’information, a-t-il répété, c’est la condition pour que vive l’Internet libre, ouvert et sûr. » Pensée bizarre du « en même temps » ! « Si nous ne régulons pas Internet, nous bousculons les fondements de la démocratie. » Parole, parole. Du charabia… Toujours est-il qu’avec la loi sur les « fake news » que les députés ont votée en octobre pour faire face, selon Mme Nyssen, « à la multiplication des tentatives de manipulation » (car, bien sûr, nous savons tous que le gouvernement ne nous manipule pas à longueur de journée et d’antenne), voilà une nouvelle menace sur la liberté de pensée et de parole.

    N’est-il pas dangereux de savoir que Macron souhaite « ne pas laisser aux plates-formes numériques le soin de définir les limites de la liberté d’expression » ?

    Il ne s’agit pas, pour nous journalistes libres, de défendre les contenus « haineux, racistes, antisémites, homophobes ou sexistes », comme les appelle Emmanuel Macron, mais tout est mesure de jugement. Quid des propos violemment racistes contre les Blancs ? Quid de ceux, antisémites, de certains imams ou jeunes de banlieues ? Quid des vidéos violentes diffusées sur les réseaux sociaux par des jeunes en manque de valeurs ?

    Mais comme l’a déclaré le président Poutine, lundi, à Paris, ce n’est pas une mesure administrative qui doit faire taire la vérité telle que peut la ressentir un internaute, un journaliste ou un média. Ou alors, nous sortons de la démocratie pour doucement entrer en dictature.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/liberte-de-la-presse-quand-vladimir-poutine-fait-la-lecon-a-emmanuel-macron/

  • « Carton jaune » pour Merkel : à Stuttgart et en Saxe-Anhalt, la CDU rejette le pacte de l’ONU pour les migrations

    La CDU de Saxe-Anhalt s’est prononcée contre le Pacte sur les migrations des Nations Unies et s’oppose ainsi à la position de la chancelière fédérale. Lors du congrès de Röblingen am See, une majorité de délégués a voté pour un texte demandant au gouvernement fédéral de rejeter ce pacte. Pour justifier la motion qu’il a présentée, Lars-Jörn Zimmer, député au parlement régional, a déclaré que la signature de l’Allemagne en bas de ce traité faisait courir le danger d’être contraints « d’ouvrir les portes sans conditions ».

    Parmi ceux qui ont soutenu la motion figurent également Holger Stahlknecht, responsable régional nouvellement élu, et le secrétaire général Sven Schulze. Stahlknecht, qui est ministre de l’Intérieur dans le gouvernement régional dirigé par la CDU, a parlé d’un « carton jaune pour le gouvernement fédéral ».

    […]

    Die Zeit


    Le comité directeur de la CDU de Stuttgart s’est prononcé mercredi soir [14 novembreà la majorité contre la signature par le gouvernement fédéral du Pacte de l’ONU sur les migrations. Ce pacte aura « d’importantes conséquences pour la République fédérale d’Allemagne », peut-on lire dans la motion déposée par la section de Stuttgart-Est […] C’est ainsi qu’on peut redouter que « sans passer par les parlements, une tradition de droit international soit de ce fait créée qui, après quelques années seulement, sera considérée comme contraignante par les juges et les tribunaux internationaux ». Par ce pacte, y lit-on encore, « un droit à l’immigration sera créé pour tous ceux qui, avec la meilleure volonté du monde, ne peuvent être reconnus ni comme personnes persécutées ni comme réfugiés ».

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Stuttgarter Nachrichten

    http://www.fdesouche.com/1108177-carton-jaune-pour-merkel-a-stuttgart-et-en-saxe-anhalt-la-cdu-rejette-le-pacte-de-lonu-pour-les-migrations

  • L’écologisme outrancier, cause des incendies en Californie ?

    L’écologisme outrancier, cause des incendies en Californie ?

    De Matthieu Lenoir sur RITV :

    Alors que les incendies de Californie – Camp et Woolsey – n’étaient toujours pas éteints, la guerre des mots était lancée et le réchauffement climatique revenait comme une rengaine. Le gouverneur démocrate Jerry Brown, qui sera remplacé en janvier par un autre Démocrate, Gavin Mewsom, est allé jusqu’à accuser les « climato-sceptiques » d’avoir « évidemment contribué » au départ des incendies. Brown, un des climato-alarmistes les plus extrémistes, a qualifié les feux « d’anormaux », causés selon lui par un réchauffement global d’origine humaine. A l’opposé, le président Donald Trump a sévèrement mis en cause le manque d’entretien des forêts qui laisse sur place les bois morts, laisse envahir les buissons et se multiplier les lignes électriques. Ce manque d’entretien renvoie non seulement à la responsabilité de l’Etat de Californie, mais aussi aux règlementations et interdits fédéraux supposément écologiques qui prônent la non intervention de l’homme dans les massifs forestiers. […]

    Quelques heures après avoir publié une déclaration d’urgence accordant des fonds fédéraux supplémentaires aux services de lutte contre les incendies, le président a mis en cause le manque d’entretien des forêts et exigé de la Californie qu’elle mette de l’ordre dans ses services forestiers sous peine de ne pas recevoir les subventions fédérales. Jerry Brown et son successeur élu Gavin Newsom ont rejeté son interprétation… tout en lui demandant de déclarer l’état de catastrophe naturelle qui garantit le versement de fonds supplémentaires. Pour Brown, « entretenir les forêts partout où nous le pouvons ne pourra pas empêcher le changement climatique – et ceux qui sont d’un avis contraire sont évidemment complices de la tragédie ». Newsom, lui, a préféré déclarer « que l’heure n’était pas aux polémiques partisanes ».

    Pour le journaliste américain James Murphy, « si Trump a raison de dénoncer le manque d’entretien des forêts comme cause principale de la violence des feux, il a tort de faire porter la responsabilité première sur l’Etat ». De fait, « les bureaucraties fédérales telles que l’EPA (Agence fédérale pour l’Environnement) et l’Office des Forêts des Etats-Unis, entre autres, ont imposé de telles limites à l’exploitation forestière, aux éleveurs et aux véhicules récréatifs que l’entretien de base des forêts est quasi impossible, et pas seulement en Californie ». Plus de 20 % de l’Etat de Californie est couvert par des forêts nationales, qui ne sont donc ni des forêts d’Etat ni des forêts privées.

    […] La Californie peut certainement faire beaucoup mieux pour gérer ses forêts. Mais tant que l’administration fédérale continuera d’imposer ses réglementations et ses interdits supposément écologiques, qui limitent les interventions et activités humaines sous prétexte de défendre « la nature », elle n’y arrivera pas. Pour Donald Trump, les incendies de Californie devraient être un bon indicateur de l’urgence à nettoyer les écuries d’Augias de la bureaucratie fédérale, obsédée par son idolâtrie de la déesse Gaïa dans laquelle la raison de l’homme n’aurait aucune place.

    https://www.lesalonbeige.fr/lecologisme-outrancier-cause-des-incendies-en-californie/

  • Sur la brouille Trump Macron

    6a00d8341c715453ef022ad3c06b01200b-320wi.jpgLes commentateurs agréés s'interrogent encore. Ils débattent de la raison, ou de la déraison, de l'ire du président américain contre le chef de l'État français, chef des armées, Emmanuel Macron.

    D'excellents esprits échafaudent des hypothèses d'ordre philosophique. Donald Trump a osé se proclamer nationaliste[1]; et le dirigeant français appelle au contraire à plus de multilatéralisme, ce que les Américains appellent le "globalisme". Il invoque une vision se disant "progressiste", etc.

    Remarquons que sa définition du nationalisme ne s'inspire certes pas de Charles Maurras On se retrouve plutôt dans celle du Petit Larousse de notre jeunesse "préférence déterminée pour ce qui est propre à la nation à laquelle on appartient".

    Mais d'autres causes plus terre à terre de l'irritation du président des États-Unis mériteraient d'être explorées. Un affront lui avait bel et bien été infligé par la présence, lors des festivités du 11 novembre, de la chanteuse béninoise Angélique Kidjo supposée représentative d'un hommage aux troupes coloniales. Sans doute, les apprentis diplomates, qui l'avaient choisie, ignoraient-ils le profil politique de cette première diva africaine. Elle est pourtant considérée comme l'une des cent femmes les plus influentes au monde[2]. Or, artiste engagéeelle est plusieurs fois intervenue dans la politique américaine aux côtés du parti démocrate, pour la campagne d'Obama, et même lors de la mobilisation des femmes contre Trump.

    Or, on a aussi cherché à ennoblir le débat en l'intégrant à la controverse autour de l'idée d'une Armée européenne.

    En apparence conforme aux demandes américaines de partage du fardeau financier au sein de l'Otan, ce projet en lui-même ne se réaliserait de toute manière pas pendant les mandats de Donald Trump et d'Emmanuel Macron, même renouvelés.

    On confond en effet deux idées. Le président français ne semble guère en mesure de lever cette incertitude.

    Une chose s'appelle la politique européenne de défense, que l'on met lentement en place. On ne saurait la concevoir sans développer les partenariats industriels de l'armement, plus réalistes à deux qu'à vingt-sept.

    Une autre, l'idée d'une armée, au sens véritable du mot, dotée d'une chaîne de commandement, dépendant donc d'un chef d'État véritable, mutualisant par exemple la force nucléaire, : cela relève encore actuellement de l'uchronie. Elle reste sans doute néanmoins fort sympathique[3], dans le principe. Mais, avant de l'envisager, dans la pratique, un tel projet impliquerait de profondes remises en cause.

    En matière de défense européenne on ne doit surtout pas succomber une fois de plus à l'erreur de mettre la charrue européenne avant les bœufs. On devra développer d'abord une convergence quant aux menaces auxquelles nos peuples sont confrontés : islamo-terrorisme, hégémonisme chinois, péril migratoire, néosoviétisme en Europe orientale, mais aussi poussée turque dans les Balkans, etc. Il apparaît assez clairement que les pays baltes, la Suède, la Pologne ou la Finlande n'envisagent pas les mêmes dangers que la Roumanie, la Grèce, Chypre ou la Bulgarie.

    Certes si l'on raisonne dans un esprit de véritable solidarité européenne si on se préoccupe d’une géopolitique d’ensemble, et il s’agit bien d’assurer la sécurité de tout le continent

    Mais même en se cantonnant aux six pays fondateurs, on ne voit pas les choses de la même manière à Amsterdam ou Luxembourg et à Rome, à supposer que les idées, les traditions et les intérêts la capitale italienne reflètent autant celles de Milan, de Naples, de Palerme, de Gênes ou de Venise.

    D'autres dangers, d'autres champs de bataille, ont supplanté ceux de l'invasion terrestre. La conquête des réseaux informatiques, pour les uns, et la préservation des données, pour les autres, sont devenus des terrains encore plus brûlants que ceux du terrorisme. L'arme du Renseignement, comme du reste la bonne vieille gendarmerie, importera autant dans l'avenir que celles de l'infanterie reine des batailles, de la marine ou de l'aviation.

    Évoquant la cyberguerre, on peut légitimement situer le danger du piratage pour l'Europe non seulement du côté de la Chine, qui le pratique sur une grande échelle pour le vol massif de nos technologies, ou de la Russie, sur les terrains militaires classiques ou hybrides, ou de la désinformation, mais aussi aux États-Unis comme épicentre des activités criminelles.

    Dès la signature, en 1956, du traité de Rome une ambiguïté mélange deux projets : l'espace économique, le marché commun, objet essentiel d'un traité de commerce, et la volonté affirmée, certes dès cette date, d'une communauté d'États, "toujours plus unie". Or, cette ambiguïté elle-même, n'ayant jamais été levée, a produit un édifice institutionnel encore bancal à ce jour.

    Les uns parlent de l'Union européenne comme s'il s'agissait d'une Confédération, d’une véritable puissance politique. Dans les années 1990, Mitterrand appelait vainement à sa création. Tant que celle-ci n'aura pas été instituée, le président américain Trump pense certainement qu'il ne doit pas redouter grand chose de la part des gentils petits nains européens.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. son intervention le 22 octobre, dans une manifestation à Houston en soutien au sénateur Ted Cruz, archivée par CBS News. - puis le 23 octobre lors d'un entretien sur Fox News : "je suis un nationaliste et fier de l'être". Pour lui, être nationalsite veut dire aimer son pays.
    [2] cf. The Guardian du 8 mars 2011.
    [3] cf. l'article publié le 14 novembre dans L'Opinion par Arnaud Danjean: "L’armée européenne ? Slogan sympathique, casse-tête absolu, concept fumeux."

    https://www.insolent.fr/2018/11/sur-la-brouille-trump-macron.html

  • Fake news : Débat avec François-Bernard Huyghe, directeur de recherches à l’IRIS

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    Source : Le Glob, François-Bernard Huyghe

    Impossible de leur échapper, elles sont partout ! Dans les médias, sur les réseaux sociaux où nous en avons très probablement relayé au moins une, au Parlement où elles reviennent cet automne dans un projet de loi. Qui ? Les fake news bien sûr, ces cousines des infox, fausses nouvelles et autres rumeurs. Mais qu’est-ce qu’une fake news au juste ?

    Les médiathèques d’Antony ont choisi de leur consacrer un « Monde en question », le premier de la saison 2018-2019, avec comme invité pour nous éclairer François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS et auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont deux tout récents sur la désinformation.

    En 2h d’intense réflexion, nous avons parcouru grâce à lui tout l’éventail des mots à la mode – et en anglais – pour désigner les avatars d’une désinformation aussi vieille que l’humanité. Nous nous sommes ensuite penchés sur les moyens de les repérer avant de nous demander : « Pourquoi ça marche si bien ? ». Le tout exemples à l’appui, du plus incroyable et grotesque au plus subtil.

    Retrouvez la conférence et le débat animés par Rencontres et Débats autrement en vidéo :

     http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/11/15/fake-news-debat-avec-francois-bernard-huyghe-6105380.html