Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 697

  • PROSPÉRITÉ AUX PIEDS D’ARGILE ET DÉMOGRAPHIE CATASTROPHIQUE DU JAPON

    shutterstock_114061090-1000x660.jpg

    Marc Rousset

    Le nationaliste conservateur Shinzō Abe (安倍 晋三) vient de gagner les élections et s’apprête à réviser la Constitution pacifiste du Japon. Mais plus que la Corée du Nord ou la Chine, la véritable menace à court terme est un krach économique et financier, et à plus long terme l’écroulement démographique du Japon.

    Depuis les années 90 et l’éclatement d’une première bulle financière, aucun Premier ministre japonais n’a réussi à rétablir l’équilibre du budget, même en excluant le service de la dette publique. Shinzō Abe a, en fait, pratiqué la démagogie en relançant les dépenses publiques, en pratiquant l’assouplissement quantitatif monétaire de la banque centrale par l’achat de titres financiers, technique qui a été inventée par le Japon et non pas par la Fed américaine, et sans procéder à des réformes structurelles, comme il s’y était engagé avec ses miraculeuses « Abenomics ».

    Pour gagner les élections, ses partisans ont eu le culot de faire valoir que l’indice Nikkei était au plus haut depuis vingt et un ans et que, par conséquent, l’avenir des retraites était garanti. De plus, suite à la chute du yen provoqué par la politique monétaire, le déficit commercial s’est transformé en excédent et les entreprises japonaises ont vu leurs bénéfices exprimés en yens augmenter. L’inflation, nonobstant la hausse de la TVA en 2014, est proche de 0% et la croissance moyenne de l’ordre de 1%.

    Mais le Japon, comme la Fed et la BCE, est pris au piège des taux zéro. Le revers de la médaille, c’est que la Banque du Japon, par ses achats d’obligations, détient aujourd’hui le chiffre ahurissant de la moitié de la dette publique nippone. Et le pot aux roses, c’est lorsque l’on apprend que la banque centrale du pays est aujourd’hui le premier investisseur à la Bourse de Tokyo ! Quant à la croissance des bénéfices des entreprises, elle n’est bien évidemment que nominale et artificielle.
    La croissance de 1,5% dont se glorifie Shinzō Abe depuis un an et demi, avec un taux de chômage de 2,8%, a été provoquée essentiellement par la dette publique japonaise, qui représente le chiffre apocalyptique de 250% du PIB, et par la faible reprise passagère de l’économie mondiale. La seule bonne nouvelle, c’est que la dette japonaise est essentiellement détenue par des agents économiques japonais, que la dette privée des entreprises et des ménages au Japon n’est que de 130% du PIB, contre 150 % aux États-Unis et 175% dans la zone euro.

    Shinzō Abe a l’intelligence de ne pas vouloir d’immigration sur son sol et les rares immigrés ont comme vocation, à terme, de quitter le Japon, mais le nationaliste nippon aurait pu au moins mettre en place une politique nataliste car, en 2040, les plus de 65 ans représenteront 35% d’une population en diminution constante. De plus, dans un Japon où l’on gardait, il y a encore trente ans, un emploi à vie, 40% des emplois sont aujourd’hui précaires.

    Malgré le recul démographique, avec une population de 127 millions d’habitants, le Japon a réussi le tour de force d’augmenter sa population active de 1,1 million de personnes en faisant travailler les femmes nécessiteuses et les personnes âgées dans des emplois précaires et le plus souvent subalternes. L’âge légal de la retraite est toujours de 65 ans au Japon, mais le taux d’emploi des Japonaises de plus de 65 ans est de 33,3%, celui des hommes de 65-69 ans de 49% et celui des hommes de 70-74 ans de 33% !

    Lire aussi cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Syrie :Des mercenaires de Blackwater à Raqqa

    Blackwater! Cette société de brigades de mort qui s’est fait une mauvaise réputation en Irak de par ces crimes

    Des sources d’information ont diffusé des images montrant les éléments de la compagnie euro-américaine Blackwater dans les rangs des paramilitaires kurdes dans la ville de Raqqa en Syrie.

    Certaines sources confirment la présence d’au moins 2 000 mercenaires internationaux à Raqqa et dans la province homonyme dans le nord de la Syrie.

    Pas mal d’observateurs ou personnalités politiques avaient déjà dénoncé d’autres aspects étonnants voire effroyables des opérations de libération de Raqqa, menées par les Forces démocratiques syriennes, soutenues par les Américains. Le bilan lourd des pertes civiles en fait partie.

    parstoday.com

    2012 – BlackWater bientôt en Syrie!

    Blackwater! Cette société de brigades de mort qui s’est fait  une mauvaise réputation en Irak de par ces crimes. Selon le site internet Algeria,  l’entreprise Blackwater, a non seulement signé un contrat avec la CIA en Afghanistan, mais  lors des évenements qui ont provoqué la chute du colonel Kadhafi alterinfo.net

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2017/10/25/syrie-des-mercenaires-de-blackwater-a-raqqa/#more-11266

  • Poutine, maître de la diplomatie au Proche-Orient

    2358078531.jpg

    3034693255.pngPar Antoine de Lacoste

    Le 5 octobre dernier, Vladimir Poutine a reçu à Moscou le vieux roi Salmane d'Arabie Saoudite. Cette première visite d'un souverain saoudien en Russie marque la domination diplomatique de Poutine au Proche-Orient, d'autant qu'elle faite suite à une rencontre récente de ce dernier avec Erdogan.

    Les sujets abordés ne sont pas les mêmes, bien sûr : Les Russes ont beaucoup parlé de pétrole avec les Saoudiens, tandis que c'est la Syrie qui était au cœur des conversations avec Ankara.

    Mais les faits sont là : Poutine est aujourd'hui l'acteur incontournable de la région.

    Avec Erdogan, la réconciliation est déjà ancienne. La destruction d'un bombardier russe par un chasseur turc avait créé une grave crise entre les deux pays, mais la tentative de coup d'Etat contre Erdogan et les reproches américanos-occidentaux sur la répression qui a suivi ont ulcéré les Turcs. Très isolé en outre sur la scène mondiale depuis l'islamisation forcée du pays, Erdogan n'avait plus beaucoup le choix : il devait se réconcilier avec la Russie. Il ne faut jamais être seul en diplomatie.

    Il a dû beaucoup concéder pour cela : présenter ses excuses, modérer son soutien aux milices islamistes en Syrie, ne plus réclamer le départ de Bachar. Les Américains, il est vrai, l’ont beaucoup aidé à se tourner vers la Russie car leur soutien massif aux Kurdes a toujours été considéré par Erdogan comme une provocation à son égard. Jamais les Turcs n'accepteront un Etat kurde sur leur frontière sud.

    La récente incursion des Turcs à Idleb, province occupée par les islamistes au nord-ouest de la Syrie, doit être replacée dans ce contexte. Les Syriens sont très mécontents bien sûr : le rejet de toute partition du pays est leur objectif ultime. Mais ils n'ont guère le choix et ne peuvent se fâcher avec la Russie qui a laissé faire. C'est d'ailleurs l'inconnue du dossier : jusqu'où Russes et Turcs se sont mis d'accord sur l'opération d'Idleb ?

    Avec l'Arabie Saoudite, le dossier était tout aussi délicat pour Poutine. Trump a fait une visite tonitruante à Ryad puis à Tel-Aviv réaffirmant avec force le soutien total de l'Amérique à ces deux pays pas si opposés qu'on ne le croit. De plus Ryad a fortement et longtemps soutenu plusieurs milices islamistes en Syrie, leur livrant d'ailleurs des armes achetées à la France...

    Mais il y a le pétrole, sujet sur lequel Russes et Saoudiens ont des intérêts communs, et contraires à ceux des Américains. C'est pour contrer ces derniers que l'OPEP a fait baisser le prix du pétrole afin de freiner la progression du pétrole de schiste.

    De plus, Ryad a pris acte de la défaite des islamistes en Syrie et intervient moins dans le conflit.

    Enfin, le blocus du Qatar, décidé brutalement et maladroitement par les Saoudiens, se révèlent un échec tout comme l'intervention au Yémen où l'armée saoudienne n'a pas montré grand chose.

    Et face à l'Iran, qu'il redoute par dessus tout, le roi saoudien a donc jugé nécessaire de se rapprocher de la Russie, alliée proche de la grande puissance chiite, et de donner ainsi une dimension symbolique forte à cette rencontre en se déplaçant lui-même à Moscou.

    Les Américains n'ont pas apprécié mais il n'y a pas de monopole en diplomatie, surtout lorsqu'on multiplie les erreurs de jugement.

    Aujourd'hui au Proche-Orient, tout le monde veut parler avec la Russie. Obama en aurait pris acte. Ce ne sera sûrement pas le cas de Trump et les initiatives américaines seront intéressantes à analyser dans les prochains mois.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Syrie : les prémices de la victoire

    Sur la Syrie, lire:

    Pourq Syrie 1.jpg

    Le commander en ligne cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La ratification fantôme

    CETA.jpg

    Georges Feltin-Tracol

    L’Accord économique et commercial global conclu entre le Canada et l’Union pseudo-européenne, plus connu sous ses initiales anglophones de CETA, est entré en vigueur le 21 septembre dernier alors que les parlements nationaux, voire les assemblées régionales, des États membres ne l’ont pas encore entériné. Le CETA s’appliquerait-il ainsi sans la moindre approbation légale ? La réponse est plus complexe dans les faits.

    La ratification de ce traité de libre-échange s’effectue en réalité en deux temps. Le 15 février dernier, le Parlement européen le ratifiait par 408 voix (venus des bancs socialistes, libéraux, centristes et conservateurs) contre 254 et 33 abstentions. Adopté, le traité s’applique dès à présent uniquement en ce qui concerne les compétences exclusives de l’Union dite européenne. Ce n’est qu’une ratification partielle, car les clauses portant sur les compétences partagées entre Bruxelles et les États membres (ou même leurs régions autonomes ou fédérées) ne peuvent pour l’instant entrer en vigueur, faute d’approbation parlementaire.

    Il y a un an, en octobre 2016, la région Wallonie alors dirigée par les socialistes s’élevait contre ce traité pendant une semaine ! Puis, fidèles à leur couardise, les socialistes wallons capitulèrent en rase campagne. La procédure de ratification a dès à présent commencé avec l’acceptation du Congrès des députés d’Espagne, de la Croatie et de la Lettonie. Elle va continuer sans trop de résistances parlementaires. En effet, sur ce point précis, les quatre États du fameux Groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie) n’éprouvent aucune réticence à entériner ce document de 2 344 pages.

    Le CETA aurait dû susciter en France l’indignation non seulement des élus de l’« Hexagone asservi » du camarade Mélenchon, mais aussi la colère d’un Front national en proie à de vives querelles internes. Pour la circonstance, « marinistes », « philippotistes », « marionistes » et « jean-maristes » auraient pu se retrouver contre un traité abject qui va ruiner l’agriculture européenne, polluer notre alimentation et favoriser les firmes transnationales. Mais pour cela, il eût fallu à ce parti politique une authentique fibre sociale-identitaire. Encore une occasion ratée !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 49, diffusée sur Radio-Libertés, le 20 octobre 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La semaine Politique #5 avec Bérénice Levet : SEXE, FRIC ET POLITIQUE

  • Qui est l’ennemi ?

    1477559132.jpgAristide Leucate

    Qui est l’ennemi ? Telle est l’ambitieuse question politique et géopolitique à laquelle nous convie à réfléchir la dernière livraison de la revue Conflits fondée et dirigée par Pascal Gauchon. Pour aborder cette question ô combien ! cruciale, l’éditorialiste choisit de sortir du mode binaire « ami-ennemi », selon lui trop simplificateur, ne permettant pas « de bien appréhender le réel ». Aussi, en tient-il pour une approche plus complexe – dans l’acception bien connue en systémique ou en science des organisations.

    « En fait, désigner l’ennemi, le fondement de l’action politique, n’est pas si simple, nous dit Gauchon. Dans l’entre-deux qui sépare l’ennemi et l’ami, se situent le neutre, le partenaire, le faux ami, le rallié… Même en ne retenant que l’ennemi franchement hostile, il est impossible de mettre ce terme au singulier ; nous sommes confrontés à de multiples ennemis en fonction du champ de bataille (militaire, économique, diplomatique et même « cyber ») et de l’époque (ennemi d’aujourd’hui et de demain). Désigner l’ennemi revient à désigner l’ennemi, celui qui fait peser la menace la plus grave aujourd’hui, sans oublier les autres. »

    Intéressante définition qui met l’accent sur le caractère protéiforme de l’ennemi, lequel revêt divers aspects qui ne dupent que ceux qui ont opté pour l’impolitique du verbe creux ou l’impuissance de la résignation lâche. L’ennemi d’aujourd’hui n’est certes plus l’ennemi conventionnel aisément reconnaissable par son uniforme à l’horizon d’un champ de bataille. L’ennemi d’aujourd’hui est tout aussi bien le terroriste – terme d’autant plus flou qu’il rend à peu près incompréhensible ce qu’il prétend viser ou désigner – que l’ancien guérillero angolais ou cubain – les deux étant souvent liés – ou le hacker informatique se livrant à des attaques cybernétiques, tapi aux tréfonds du Darknet, voire le faux ami que constitue la multinationale qui délocalise ou prétend vertueusement créer des emplois là où elle a choisi de s’implanter.

    Dès lors, reconnaît encore Pascal Gauchon, « les frontières entre civil et militaire, entre intérieur et extérieur, entre guerre et paix se fissurent et avec elles l’ennemi clairement identifié. Il faudrait plutôt parler de rival, de concurrent, d’antagonisme, d’adversaire… autant de termes rassurants qui évitent de recourir à la notion d’ennemi celui face auquel la violence est le seul recours […]. Ces précautions de langage servent surtout à se cacher la réalité : l’ennemi se différencie de tous ses synonymes par l’idée d’hostilité radicale. »

    Mais, si l’ennemi change de visage, la riposte aussi. Et ce n’est pas parce que l’on ne fait pas usage de la force qu’une certaine violence de la réplique n’émerge pas. Sur le terrain économique, particulièrement symptomatique de cette violence douce qui n’appelle pas à verser le sang, le turbo-capitalisme, par son intrinsèque propension à la prédation destructrice, n’épargne personne, à commencer par les masses laborieuses, souvent avec le concours cynique des Etats, eux-mêmes placés dans la dépendance des grands groupes industriels et de leurs lobbys affiliés. Délocalisations, restructurations d’entreprises, licenciements de masse, déréglementation, fermetures et démantèlements d’usines, dumping, espionnage industriel, OPA, etc. les victimes directes et indirectes (qu’une novlangue tente de dissimuler sous la litote de « collatéral ») sont nombreuses, au point de déstabiliser progressivement le tissu économique et social de toute une nation. Toute chose égale par ailleurs, les dégâts n’ont parfois rien à envier à ceux que pourrait causer un bombardement aérien. Des familles entières au chômage, plongées dans un état de désespérance tel que l’on voit surgir d’autres catastrophes à fragmentations comme l’alcoolisme, les violences conjugales, le divorce voire – et ce n’est pas rare et les agriculteurs ne sont les pas les seuls concernés – le suicide – sinon l’homicide familial. Comme le souligne l’essayiste Jean-François Gayraud, qui a vu qu’« aux États-Unis, la crise des subprimes a transformé en champ de ruines des grandes villes, à l’image de Cleveland ou de Detroit, comme si leurs habitants avaient fui une armée d’invasion ou succombé à une attaque d’armes à neutrons : des centaines de milliers de maisons abandonnées, saisies, vides d’occupants et souvent pillées. »

    Par ailleurs, l’ennemi, quel que soit le terme sous lequel on le subsume – pour mieux l’ignorer, le nier ou le masquer – suppose que, tôt ou tard, la paix soit conclue avec lui. Or, il est manifeste qu’une telle éventualité semble proscrite ou inenvisageable quand l’ennemi n’est pas clairement identifiable ou identifié. C’est le cas du « terroriste », du prédateur capitaliste ou encore du hacker, autant de syntagmes ou vocable que l’on cherche à doter d’une substance pour que l’ennemi prenne précisément corps. Le terroriste tuant au nom du Coran sera taxé d’islamiste – qualificatif que l’on prendra même soin d’enrober d’une autre dénomination pour ne pas risquer l’« amalgame »… et s’éloigner un peu plus de la figure de l’ennemi, rendant alors toute paix inconcevable, d’une part parce que l’ennemi n’est pas désigné comme tel, d’autre part, parce que ce faisant, le pouvoir politique se prive sciemment de tous les moyens pour neutraliser une entité visiblement hostile.

    C’est toute l’ambivalence d’un terme, l’ennemi, qui, à en croire Carl Schmitt ou Julien Freund, ménage la possibilité de transmuer celui-ci en futur allié, partenaire ou ami, une fois résolu le conflit. Or, cette potentialité paraît avoir été circonvenue, sinon dévoyée, du fait même du refus systématique de concevoir tout antagonisme, certes en termes binaires (ce qui n’empêche pas, en pratique, d’isoler une multitude de nuances dans la façon d’appréhender l’hostis) mais relativement opératoires.

    La vision du monde partagée à l’ONU comme au sein des institutions européennes semble partir du principe que sous les auspices des droits de l’homme il n’y aurait que des amis quand ceux qui ne joueraient pas le jeu seraient, de plein droit, considérés comme des monstres. Pour le dire autrement, l’ennemi ainsi passé au crible d’une tératologie souvent fanatique (au nom des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit), a été renvoyé dans les cordes d’une marginalité sordide dont la seule expression ou manifestation suffirait, aux yeux des grandes consciences universelles autoproclamées, à en dévoiler la dimension dangereusement pathogène. Nous sommes passés du stade de l’inhumain ou du hors-humanité à celui du bizarre ou de l’abomination, l’ennemi étant traité comme un cancer ou un objet politique non identifié.

    Une telle approche, véritable déni anthropologique en tant qu’elle fait litière de toute altérité (l’ennemi n’étant plus considéré comme alter ego, soit un adversaire), se présente également comme l’acmé de l’impolitique, posture tragique mais empreinte d’une vanité inouïe, ce qui n’est pas sans rappeler l’interpellation lancée par Julien Freund en guise d’avertissement à son maître de thèse, Jean Hyppolite, lors de sa soutenance de thèse en 1965 : « vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitiés. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. »

    Si le critère du politique est bien selon Schmitt la discrimination nécessaire de l’ami et de l’ennemi, celui de l’ennemi résiderait dans la capacité du politique à le désigner pleinement en tant que tel.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Provocation de haine islamo-raciste dans Le Monde

    De Bernard Antony :

    6a00d83451619c69e201bb09cf255c970d-800wi.jpg"Le journal « Le Monde » a publié hier l’article d’un musulman subsaharien, Hamidou Anne, proclamant : « La France blanche, chrétienne, au risque de terroriser certains petits esprits, est finie. Terminée. »

    On est là dans le droit fil de la continuité de l’idéologie raciste anti-blanche d’Houria Bouteldja, présidente du PIR et de son « intellectuel » Saïd Bouamama, auteur principal du brûlot raciste « Nique la France ».

    Depuis des années, l’AGRIF, seule dans l’indifférence de la classe politique ou la complicité de certains, a porté plusieurs de leurs déclarations d’incitation caractérisée à la haine devant les tribunaux de Toulouse et de Paris.

    Elle a été en cette dernière affaire scandaleusement déboutée par la Cour d’appel de Paris. Mais la Cour de cassation vient de casser ce jugement de la cour d’appel de Paris et de renvoyer le procès devant la Cour d’appel de Lyon le 10 novembre.

    Pour ce qui est du camarade islamo-gauchiste Hamidou Anne, il est à observer que, tout comme Houria Bouteldja, il est un raciste non seulement anti-blanc mais également « anti-noirs chrétiens », dans le mépris des centaines de millions d’Africains chrétiens de plus en plus persécutés par l’islam jihâdiste. Aussi inculte ou négationniste qu’Houria Bouteldja ou que madame Obono, il se garde bien de considérer que le plus grand système de mise en esclavage de peuples noirs perpétué jusqu’à nos jours est le système arabo-musulman. La vérité, c’est que les racistes que sont Houria Bouteldja et Hamidou Anne veulent de l’éradication simultanée des blancs et des noirs chrétiens. L’AGRIF continuera à leur opposer la totale détermination du véritable antiracisme."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les guerres de l’étoile, la guerre des étoiles

    Au terme du sondage réalisé à la fin de L’émission Politique sur France 2 dont Marine Le Pen  était l’invitée hier soir, 41% des personnes interrogées ont jugé la présidente du FN convaincante. C’est un bon socle pour repartir à la reconquête de l’opinion.  Certains observateurs patentés  ont jugé ce matin  que ses explications sur notre  position  vis-à-vis de l’euro étaient confuses. Remarquons pour notre part que la méthode claire de recouvrement de notre souveraineté, étape par étape,  que Marine  souhaite présenter aux Français,  est très proche de celle que nous évoquions  sur notre blogue le 21 septembre dans un article commentant la décision de Florian Philippot de quitter le FN  – décision qui fait aujourd’hui l’objet d’un sondage Ifop pour Atlantico. De la même façon,  Marine a relevé comme nous le disions  lundi en réponse à Alain Finkielkraut,  le rôle INDISPENSABLE de l’opposition nationale. C’est bien le FN a qui a assuré  historiquement et assure plus que jamais le statut de premier opposant à la politique de submersion migratoire face aux partis du Système. Ces derniers mois, la formation de Jean-Luc Mélenchon, à défaut de défendre l’identité  charnelle de notre pays, a  repris à son compte les critiques du Front National sur l’omniprésence du drapeau européen dans l’espace public, sur nos bâtiments officiels. Dans les villes conquises par le FN en mars 2014  plusieurs nouveaux élus  frontistes ont décidé de retirer le drapeau européen du fronton de leur mairie –notamment David Rachline  à Fréjus. Un geste symbolique que refusèrent de faire à notre connaissance les maires mélenchonistes et communistes. Marine  elle-même, lors de son passage dans l’émission  Moi président  sur TF1  le 18 avril dernier, avait demandé et obtenu que le drapeau bruxellois ne soit pas présent sur le plateau. 

    Le site euractiv rappelait il y a quelques mois les propos de  Miguel Puente Pattison, porte-parole de la Commission européenne en France qui précisait que « le drapeau européen n’est pas officiel, car dans les traités européens,  aucune référence ne fait de ce drapeau le drapeau officiel de l’UE » . «  Ce drapeau est utilisé par les institutions comme symbole des valeurs européennes, mais il n’a pas d’existence officielle légale. » Dans sa fuite en avant européiste qui est chez lui une volonté clairement affichée de marginalisation, voire de disparition pure et simple  de notre Etat national souverain, Emmanuel Macron a fait savoir que la France signera,  à l’instar  d’autres gouvernements de  pays membres de l’UE,  la Déclaration 52 du Traité de Lisbonne. C’est elle  qui reconnaît « le drapeau, l’hymne, l’euro et le 9 mai comme  symboles de l’appartenance commune des citoyens à l’Union européenne et de leur lien avec celle-ci. »

    Les critiques formulées par le parti de Jean-Luc Mélenchon contre le drapeau européen ont pour base non seulement le refus de la politique ultra-libérale de la Commission européenne mais surtout  le fait que cet emblème aurait   une origine  catholique  -nous allons y revenir. Ce qui heurte le tropisme altermondialiste, multiculturaliste,  immigrationniste,  ultra-laïcard des socialo-trotskystes et autres humanistes de La France Insoumise. Le Front National  y voit plus prosaïquement  la manifestation de l’assujettissement de notre pays à l’idéologie mondialiste bruxelloise, contrefaçon de la véritable Europe,  de ses valeurs traditionnelles, de l’idéal de liberté et de souveraineté consubstantiel à  notre civilisation. Ce retrait du drapeau  devenu le  symbole de l’euromondialisme car endossant en son nom toutes les involutions de l’Europe bruxelloise, figurait d’ailleurs dans les 144  engagements présidentiels de Marine (engagement 93)

    En mai 2014, sur le site de francetvinfo,  Philippe Vandel donnait du grain à moudre aux sectateurs de la Libre pensée. Il  expliquait  que  le  drapeau européen,  adopté en premier par le Conseil de l’Europe, puis par le  Parlement européen et enfin  par  la Commission  européenne dans les années 90,  était bien d’inspiration catholique (horresco referens!).

    Au-delà de son explication/description  officielle – un cercle de 12 étoiles d’or sur fond bleu les étoiles symbolisent les idéaux d’unité, de solidarité et d’harmonie entre les peuples d’Europe- ,  Arsène Heitz, fonctionnaire du Conseil de l’Europe,   chargé en 1950 de présenter un projet de drapeau,   se serait en fait  « (inspiré)  d’une médaille porte-bonheur qui était en vente chez les petites sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, une institution religieuse catholique.»  « Il conçut un drapeau bleu sur lequel se détachent les 12 étoiles de la médaille miraculeuse. Il se garda bien de révéler la source de son inspiration, et les membres du conseil ne virent là que le ciel bleu sans nuage, et la symbolique rassembleuse du chiffre 12 (les 12 mois de l’année, les 12 heures de la journée, les 12 signes du zodiaque, les 12 travaux d’Hercule, etc.).»

     A l’appui de cette thèse, M. Vandel ajoutait  qu’ « en 1989, on a trouvé dans une revue catholique confidentielle Magnificat la confession d’Arsène Heitz, qui se disait très fier que le drapeau de l’Europe soit celui de Notre-Dame. Récemment, sa veuve a confirmé l’histoire et justifié la discrétion de son mari : Il fallait garder le secret, car il n’y a pas que la religion catholique en Europe. Sans compter tous les athées qui auraient fait retoquer son projet, à commencer par la France état laïque par nature. »

    Européiste par natureJean Quatremer,  correspondant du quotidien  Libération à Bruxelles, et bon connaisseur des arcanes bruxelloises, estime que « les  affirmations de Mélenchon et de ses lieutenants sur les origines chrétiennes du drapeau européen ne reposent que sur un témoignage très tardif qui a été démenti par toutes les autres sources. » Il se moque dans le quotidien de Patrick Drahi de cette croisade des mélenchonistes  contre « l’emblème européen (au motif qu’il)  serait  constitué de symboles chrétiens cachés, une sorte de  Da Vinci code  eurocrate (…). Pour le parti de Jean-Luc Mélenchon, ce drapeau confessionnel porte atteinte à la sacro-sainte laïcité au sein du Parlement et devrait donc être remplacé par… le drapeau de l’Onu. »  Une proposition particulièrement grotesque qui ne manque pas d’interpeller les Français constate Bruno Gollnisch :  la seule présence de notre  drapeau national heurterait-elle aussi  les complices de Danièle Obono?

    M. Quatremer  juge que  « cette polémique infantile aura au moins eu un mérite : Emmanuel Macron va signer, au cours du sommet européen (qui se tenait hier et aujourd’hui), la déclaration  (…)  qui affirme l’attachement de seize pays aux symboles européens dont fait partie le drapeau. » Le journaliste enfonce le clou en fustigeant  « le front commun du nonisme » (en 2005 lors du référendum sur la constitution européenne), même si,  «pour se défendre d’une assimilation potentiellement dévastatrice entre les rouges  et les bruns (sic), la gauche du non a fait valoir qu’elle luttait, elle, pour une Europe sociale, généreuse, multiculturelle, ouverte au monde.» Un « mythe » dit-il  que « l’ europhobie complotiste et haineuse»  de  Mélenchon  « fait voler en éclats. »  «  En l’occurrence, il n’y a qu’un non, profondément anti-européen qui représente un bon tiers de l’électorat français.»  et d’ajouter plus loin que  si « l’électorat FN est certes europhobe, il est aussi attaché à la chrétienté qu’il entend défendre contre l’Islam. » 

    Notre électorat,  en cela en phase nous le croyons avec une majorité de Français et d’Européens, entend surtout défendre une Europe qui ne serait pas coercitive, s’immisçant dans tous les domaines, et imposant une feuille de route imbibée de moraline mondialiste, à savoir son antithèse,  une Europe des nations, de la  la libre coopération, peu ou prou sa vision originelle gaullienne.Notre électorat entend défendre pareillement en effet  nos racines helléno-chrétiennes. Non pas tant contre l’islam ( personne n’entend mener  une croisade contre cette religion),  mais parce que ces racines là  sont perçues à juste titre  comme une composante essentielle de notre identité – une évidence même pour  un non chrétien. Un héritage menacé aussi bien par l’immigration-invasion (dont le prosélytisme islamiste dirigée contre nos sociétés est une conséquence et non la cause) que par la liquéfaction de nos sociétés sous l’effet d’un acide très corrosif qui a pour nom  totalitarisme marchand transnational. Un  matérialisme niveleur et destructeur qui s’accommode, quand il ne l’encourage pas,  de la destruction de tous les murs porteurs, selon la belle et imagée expression de Philippe de VilliersAvec ou sans étoiles mariales sur le drapeau de cet astre (de) mort. 

    https://gollnisch.com/2017/10/20/guerres-de-letoile-guerre-etoiles/

  • Le scandale Weinstein éclabousse désormais les LGBT

    Balançons les porcs :

    "Le voile semble également se lever sur un fléau encore moins médiatisé: celui du traitement réservé aux (très) jeunes acteurs à Hollywood. Un phénomène certes moins endémique que le système sexiste, mais particulièrement tabou. Et soumis lui aussi à la culture du silence.

    «L'industrie du showbiz est probablement le milieu où les adultes ont le plus de liens directs et inappropriés avec les enfants au monde», déclarait Corey Feldman, ex-enfant star américain connu pour son rôle dans The Goonies. Récemment interrogé sur Harvey Weinstein, l'acteur a rappelé avoir dénoncé, depuis plusieurs années déjà, de nombreux cas d'abus sexuels sur de jeunes garçons à Hollywood. En allant jusqu'à parler de pédophilie. 

    Ces allégations, il les illustre par sa propre histoire et celle de son feu-meilleur ami - et compère à l'écran dans la série The Two Coreys - Corey Haim. L'acteur est décédé d'une pneumonie sous fond de surdose de drogues en 2010. Dans une interview accordée au Hollywood Reporter en 2016, Corey Fieldman raconte avoir subi des agressions sexuelles à maintes reprises dans le cadre de sa carrière d'acteur. Dont un viol, à l'âge de 15 ans, par un manageur employé par son propre père. Corey Feldman assure: «J'ai été molesté et passé d'homme à homme», comme un certain nombre d'autres enfants. Avant de révéler que son ami Corey Haim avait quant à lui été violé à l'âge de 11 ans seulement. Et ne s'en était jamais remis.

    Elijah Wood, l'acteur phare du Seigneur Des Anneaux, a lui aussi osé parler, en qualifiant Hollywood de repaire de "vipères". Il confie, pour sa part, avoir été protégé par sa mère, qui l'avait empêché de se rendre aux soirées mondaines Hollywoodiennes au début de sa carrière. S'il réfute avoir avoir subi de tels sévices, il sous-entend que tous ses collègues n'ont pas eu cette chance.

    Journaliste proche de l'alt-right, le très controversé Milo Yiannopoulus s'était lui aussi exprimé, en 2016, sur ces rapports malsains : dans un podcast, il décrivait un milieu rongé par la drogue, dans lequel certains grands noms de l'industrie avaient des rapports sexuels avec des garçons bien plus jeunes qu'eux. Chose qu'il refusait lui-même de condamner.

    Si peu de noms circulent encore, quelques réalisateurs ont été publiquement pointés du doigt. Parmi eux, Bryan Singer, le réalisateur de la saga X-Men, qui aurait pris part à de sulfureuses soirées privées auxquelles des magnats d'Hollywood conviaient les jeunes pousses du cinéma ou de la télé. En 1997, il avait d'ailleurs été traîné en justice pour avoir contraint des mineurs à se doucher nus en parallèle du tournage d'Apt Pupil. En 2014, il avait cette fois été accusé d'avoir abusé sexuellement d'un jeune homme de 17 ans."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html