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  • Fukushima 5 ans après: Info ou intox

    us interrogeant  sur l'évolution de l'accident nucléaire de Fukushima, nous sommes tombés sur l'article que nous publions ci-après et qui nous semble intéressant. Nous nous étonnons cependant du décalage entre les informations diffusées et les conséquences habituelles de ce genre d'accidents nucléaires.Nous laissons nos lecteurs se faire une opinion, tout en précisant que nous restons septique devant le jeu à somme nul qui nous est présenté.
    Les résultats les plus récents sur l’accident de la centrale de Fukushima-Daiichidu Comité Scientifique des Nations-Unies pour l’Étude des Effets des Rayonnement Ionisants (sigle anglais UNSCEAR1) concluent que :

    1. « Aucun décès, aucune maladie grave ayant un lien avec des radiations n’a été observé parmi les travailleurs et l’ensemble de la population à la suite de l’accident de Fukushima »
    2. « Aucune conséquence perceptible des radiations n’est à prévoir parmi le public exposé ou ses descendants ».

    Le document de base est l’Annexe Scientifique du Volume I du Rapport de l’UNSCEAR (300 pages). Il est l’œuvre de plus de 80 experts de 18 pays, et a été approuvé par l’Assemblée Générale des Nations Unies fin 2013. Il est disponible en ligne en anglais. Il fut discuté lors de la soixantième session de l’UNSCEAR, tenue à Vienne du 27 au 31 mai 2013 qui a réuni environ 150 spécialistes de 27 pays, en présence d’observateurs d’organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de son Agence Internationale de Recherche sur le Cancer, ainsi que l’Organisation Mondiale de Météorologie(OMM).
    Fin 2015, l’Assemblée Générale des Nations Unies a approuvé une résolution dans laquelle elle se félicite de la compétence et de l’impartialité du Comité et a demandé que les résultats de ses travaux soient diffusés dans le public.
    Outre les principales conclusions énoncées ci-dessus, le rapport traite en détail des risques possibles. Pour la leucémie et les jeunes enfants, il indique :
    « Considérant les expositions et les risques, ainsi que l’importance du groupe concerné, aucune augmentation [des cas de leucémie] ne sera susceptible d’être décelée » (p.79 §177).
    Même conclusion pour les cancers du poumon et ceux de la thyroïde dans la population concernée : leur nombre ne sera pas affecté de façon suffisante pour que l’effet de l’accident apparaisse.
    Vingt-trois types de cancers ont été examinés pour parvenir à cette même conclusion : pas d’impact prévisible à attendre de l’accident de Fukushima.
    Cela ne signifie pas que des accidents du travail (chutes…) ou des accidents cardiaques ne soient pas survenus pendant l’irruption du tsunami dans la centrale ou durant les travaux ultérieurs, mais les quelques décès correspondants n’ont pas de rapport avec le fait que la centrale de Fukushima-Daiichi soit nucléaire.
    Malgré des hypothèses de travail pessimistes, les conclusions de l’UNSCEAR sont que « l’accident de Fukushima n’a fait aucune victime, décès ou malade, du fait des radiations émises, et que dans l’avenir, les conséquences de ces mêmes radiations seront trop faibles pour être discernables ».
    L’Organisation Mondiale de la Santé, dont des représentants ont contribué au Rapport de l’UNSCEAR, concluait dès début 20132 :

    Les résultats présentés suggèrent que les augmentations de cas de maladies humaines attribuables à l’exposition supplémentaire aux rayonnements due à l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima sont probablement au-dessous des niveaux détectables.

    Suivi de l’étude : le « White paper » de l’UNSCEAR de 2015.
    « Le Comité déclare que les conclusions de son Rapport 2013 restent valables et, de plus, qu’elles sont largement confirmées par les nouvelles informations publiées depuis.
    En particulier, le taux de détection important de nodules, kystes et cancers de la thyroïde sont le résultat de la multiplication des examens suite à cet accident et de la plus grande finesse de recherche du matériel utilisé, et pas de l’exposition aux radiations suite à l’accident nucléaire3. »
    Les informations supplémentaires recueillies depuis le Rapport 2013 du Comité,confirment  donc  l’absence de décès, ou de malades qui auraient pu être causés par les radiations liées à l’accident de Fukushima, ainsi que d’absence probable d’effets discernables dans l’avenir.
    Des résultats largement ignorés.
    L’écart est stupéfiant entre les conclusions rassurantes du Comité des Nations Unies sur les conséquences de Fukushima et les descriptions apocalyptiques de cet accident véhiculées par les médias dans le public.
    Les conclusions du Comité ont pourtant été rendues publiques. Le Rapport 2013 a fait l’objet d’une présentation à la presse mondiale4 à Vienne le 2 avril 2014. La couverture médiatique qui a suivi a été faible, y compris en France, à l’exception par exemple des Échos qui ouvrirent leurs colonnes à Jean Marc Jancovici.
    En 2016, cinq ans après l’accident, la situation n’a pas changé. Les derniers résultats de l’UNSCEAR (Fukushima White Paper 2015) ont fait l’objet d’un communiqué de presse5 des Nations Unies le 22 octobre 2015, mais il est resté largement ignoré. En particulier, les conclusions sur l’absence d’effets de l’accident nucléaire sur les cancers de la thyroïde n’a pratiquement pas été repris.
    Les conclusions l’UNSCEAR, dans son Rapport de 2013, et confirmées en 2015, sont toujours largement ignorées du public.
    Le peu d’intérêt médiatique pour les travaux du Comité des Nations Unies, approuvés par l’Assemblée Générale des Nations unies, donne la part belle aux descriptions apocalyptiques des effets des radiations par des antinucléaires dogmatiques.
    Faire peur est certainement plus vendeur que de rassurer… ou d’avouer avoir dit des bêtises pendant des années !

    Cet article s’appuie largement sur le n°61 de la Lettre Géopolitique de Electricité du 20 mars 2016

    1.  UNSCEAR : United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation. Le Comité scientifique de l’ONU sur les conséquences des émissions radioactives est un organisme international né en 1955 à la suite de la résolution 913 (X) de l’Assemblée générale des Nations unies et auquel participe 27 états. image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
    2.  Organisation Mondiale de la Santé-Rapport sur les risques pour la santé de l’accident nucléaire de Fukushima-28 février 2013 image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
    3.  § 75, p.19 du « Fukushima White Paper 2015 » image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
    4.  Communiqué de presse des Nations Unies, UNIS/OUS/237 image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
    5.  Press release-UNIS/OUS/309. image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png

    Lu ici

    http://www.oragesdacier.info/

  • Complètement à l'ouest… ils sont fous ces ricains ! | Par James Howard Kunstler.

    Article original de James Howard Kunstler, publié le 29 Février 2016 sur le site Kunstler.com
    Traduit par le blog versouvaton.blogspot.fr

    La riposte débile d’Hillary au slogan stupide de Trump, «Redonner sa grandeur à l’Amérique !», a été «L’Amérique n’a jamais cessé d’être grande». Je suppose qu’elle a voyagé autour des friches de centres commerciaux en Caroline sans remarquer le carnage qui s’étale sur cette terre comme une mortelle tuberculose. L’Amérique est en train de se suicider en faisant de mauvais choix, depuis des décennies.

    Nous avons récupéré les gains collatéraux de la Seconde Guerre mondiale et nous les avons déversés dans un étalement péri-urbain tellement déprimant que nos citoyens sont les personnes les plus sur-médicamentées au monde. Cela seul pourrait aider à expliquer comment Hillary et Trump avancent pesamment vers leurs nominations respectives. Les gens qui les applaudissent, canalisés sur les parkings de Piggly Wiggly, sont tellement assommés d’anxiolytiques qu’ils ne peuvent pas comprendre, derrière leur désespoir masqué par cette pharmacopée, à quel point ces deux célébrités odieuses incarnent les mêmes forces.

    Une nation sombrant dans une telle fausseté est sûre de souffrir d’un retour de bâton mettant sa vie en danger et il semble que la première chose à faire sera d’en finir avec les partis politiques. Les démocrates et les républicains sont allés au bout de leur processus de parti Whig [ridiculisés,NdT], chevauchant lors de l’élection 2016 sur la barge des ordures de l’histoire. Hillary jubilait après la primaire de Caroline du Sud de la semaine dernière, où elle a bourré son sac d’entremetteuse avec des votes noirs récoltés sur des fausses promesses de redémarrage des combats pour les droits civiques. Il était pénible de voir ce sourire sortez-moi-de-là tendu sur son visage alors qu’elle faisait son dernier selfie en pensant anxieusement à l’épreuve du Super-mardi.

    Je ne me soucie pas du nombre de victoires que Trump va engranger dans ces primaires, les leaders du parti républicain ne le soutiendront pas lors de la convention. Ils vont casser le parti en factions belligérantes avant de lui laisser brandir la bannière de Lincoln et du Gipper. Attention : les plans sont déjà en place pour pousser Trump dans le fossé, pour le faire dérailler avec quelques scandales facilement excavés d’une vie consacrée à graisser des pattes et à jouer à la balle avec l’industrie de la construction à New York, dans le New-Jersey ou le Nevada. A défaut, ils le laisseront avec la coque éventrée de l’appareil du parti et avec un bon crochet, ils sortiront un autre gars du chapeau pour le représenter à l’élection, bien financé sous une bannière légèrement modifiée : Paul Ryan, Bloomberg, Romney, peut-être même Kasich. Les frères Koch vont organiser la question financière. A défaut, il y a toujours la magie mystérieuse de l’État profond pour gagner des amis et influencer l’histoire.

    Cela ne veut pas dire que je me mets du côté de l’ancien establishment républicain, je dis seulement qu’ils sont de plus en plus désespérés, au point de vouloir faire dérailler ce monstre qu’ils ont eux-même créé, et iront jusqu’à un suicide institutionnel pour le faire. Il faudra plus qu’un autre cycle d’élection pour que, par miracle, le centre droit du spectre politique américain puisse se réincarner en quelque chose qui ressemble à un parti.

    Ou peut-être est-ce cela le véritable moment de vérité de l’Amérique impériale, quand tous les partis politiques se soumettent au ressac des événements annonçant un tsunami. Aucun des abrutis de commentateurs des médias, du Washington Post au New-York Times ne semble remarquer que l’économie mondiale est en train de sombrer dans le coma, et ce faisant, laisse derrière elle des bombes à fragmentation sous forme de défauts dans le système financier. Cette destruction, insidieuse jusqu’à présent, devrait apparaître au grand jour exactement au moment des conventions de nomination. La marée sera largement visible lorsque Hillary montera sur le podium, comme une mauvaise blague, en maman nationale et que Trump sera assis dans sa chambre d’hôtel de Cleveland, se demandant comment ses rêves rococo de gloire se sont transformés en un sandwich merdique du room-service.

    La mousse de ce vortex en formation est sur nous. La plus grande surprise de toutes est encore à venir et la télévision ne parviendra pas à l’expliquer. Cette réapparition de dernière minute ne sera pas celle de la célébrité connue sous le nom de Jésus-Christ, mais plutôt celle d’un événement appelé la Guerre de Sécession.

    James Howard Kunstler
    Publié par herve kergourlay 

    http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/billets-d-auteurs/1879-completement-a-l-ouest-ils-sont-fous-ces-ricains-james-howard-kunstler

  • LES DROITS DU PEUPLE (par Christian Leblanc)

    Au sommet de chaque état il y a une classe sociale, protégée par l’armée et la police, intouchable et qui vit dans une bulle douillette bien à l’abri des problèmes quotidiens du peuple… problèmes qu’une cour nombreuse, obséquieuse et soucieuse de plaire se charge de masquer en permanence.

    Cette classe sociale au sommet de l’État, qui ne voit rien, qui ne sait rien ou si peu de choses et qui ne pense qu’à elle, se nomme aristocratie.

    Elle peut être de droite comme elle peut être de gauche, mais c’est de toute façon toujours la même. Tout ce petit monde se connaît, se fréquente et joue à se repasser le pouvoir comme on joue à « chat perché ».

    Pendant ce temps, pendant que ces messieurs-dames gloussent et rient bruyamment en se poursuivant et se chahutant, le peuple, bien ficelé par la police, l’armée et les lois qui ne concernent que lui… pas du tout l’aristocratie qui les fabrique… le peuple attend, attend, attend… interminablement… attend.

    Et cela se passe dans tous les pays… absolument TOUS, sans exception.
    Il arrive quelquefois que les aristocraties de pays très différents s’invitent et se rencontrent.

    Elles se ressemblent toutes, de quelque pays qu’elles soient et sont toutes à peu près du même niveau.

    Ce qui n’est pas le cas de leurs peuples.

    Il y a des peuples majoritairement inventifs, créatifs, entreprenants, honnêtes, travailleurs, talentueux, géniaux, généreux, philanthropes, comme le nôtre par exemple… et d’autres qui le sont si peu ou même qui ne sont rien de tout cela… comme ceux du Maghreb ou d’Afrique par exemple.

    Quand notre noblesse rencontre la noblesse maghrébine ou africaine, il n’est pas besoin de sortir de l’ENA, de Centrale ou de Polytechnique pour savoir ce qu’ils se racontent :

    « Bonjour cher ami, comment allez-vous !

    On ne peut mieux mon cher, on ne peut mieux !

    Qu’est-ce qui vous amène ?

    Rien, rien du tout, le simple plaisir de vous revoir.

    Ah non, ne me dites pas que vous êtes venu pour rien… ne serait-ce pas par hasard à cause de vos problèmes avec votre élite ?

    Hum, si… on ne peut rien vous cacher. J’ai une élite excellente, bardée de diplômes.

    Mais peu nombreuse, peu nombreuse par rapport à votre population.

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  • Qu'attend la gauche française de Donald Trump ?

    Le journal Le Monde l'affirmait en ligne ce 23 mars: "Sur la politique étrangère, Donald Trump ne convainc pas".

    Correspondante du journal Corinne Lesnes relatait en effet depuis San Francisco les déclarations du candidat qui semble actuellement en mesure de l'emporter dans les primaires républicaines. Il était intervenu le 21 mars devant le forum annuel du comité des relations israélo-américaines, puis il était passé au crible du Washington Post puis, le 26 mars, du New York Times.

    Or, ce qu'il dit ne convient pas à la gauche la plus intelligente du monde.

    Donald Trump en effet tient un discours qui revient à la tradition isolationniste de son parti, celle qui prévalait jusqu'aux années 1950, époque où l'Amérique a jugé nécessaire, au-delà des affrontements entre les deux partis, d'intervenir dans le monde entier contre les illusions de Yalta et contre la menace soviétique, face à laquelle l'Otan a défendu l'ouest de l'Europe.

    Aujourd'hui les choses ont changé et une part croissante du peuple américain semble se préoccuper par priorité des intérêts des États-Unis eux-mêmes. Voici ce que dit Trump sur ce point. "L’OTAN nous coûte une fortune. Oui, nous protégeons l’Europe mais nous dépensons beaucoup d’argent (..) Le concept est bon mais pas aussi bon qu’il était quand il a commencé à évoluer". Il observe que les États-Unis vivent à crédit et ne peuvent plus offrir les mêmes garanties à ses Alliés.

    Chose assez extraordinaire, la gauche ainsi que tous ceux pour qui les États-Unis interviennent trop, trouvent maintenant qu'ils auraient tort de ne plus le faire. Ce ne serait plus de jeu. GW Bush reviens !, semblent-ils supplier, tout est pardonné. Oui nous avons la gauche la plus intelligente du monde.

    http://www.insolent.fr/2016/03/quattend-la-gauche-francaise-de-donald-trump-.html

  • Alaska, État de Washington : Sanders écrase Hillary Clinton

    Bien mauvaise semaine pour Hillary Clinton : les 22 et 26 mars, elle perd six primaires sur sept. Irritant supplémentaire : lorsqu’il gagne, Sanders le fait avec de fortes marges : 67 % (les démocrates expatriés), 73 % (État de Washington), 75 % (Hawaï), 78 % (Utah), 79 % (Idaho), 82 % (Alaska).

    Coincée dans une boutique électorale désertée par les clientèles blanches, jeunes et masculines, Hillary Clinton garde pied sur un banc composé de féministes vieillissantes et des fidèles de son mari : les Afro-Américains (surtout du Sud), auxquels elle a su rajouter les hispanophones (âgés) tout en renforçant son contingent musulman.

    Formée à l’école politique du clientélisme, vivant loin du réel depuis plus de 20 ans, parmi gardes du corps, jets privés et limousines blindées, dans une bulle alimentée aux infrastructures et pléthoriques financements de la fondation Clinton, devenue coqueluche du Tout-Davos, ayant amassé un trésor de guerre pour sa campagne, Hillary Clinton devint « maîtresse de l’Univers », héroïne du bûcher des vanités de l’establishment, ne prévoyant pas que le jeune-vieux Sanders serait aussi coriace, la privant de l’électorat jeune et blanc du camp démocrate, ainsi que d’une grande portion de l’électorat indépendant.

    Elle n’avait pas prévu, en fait, qu’il lui faudrait rendre des comptes sur « sa politique internationale » lorsqu’elle fut secrétaire d’État, avec le fiasco libyen et son plan de déstabilisation de la Syrie, qui ont fait d’elle la marraine de facto du califat islamique.

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  • Pakistan : un attentat suicide fait plus de 60 morts dans un parc où des chrétiens fêtaient Pâques

    Au moins 65 personnes sont mortes, dimanche 27 mars, lors d’un attentat suicide qui a touché la ville de Lahore dans l’est du Pakistan. Près de 340 autres ont été blessées par l’explosion qui a touché un parc très fréquenté où des chrétiens célébraient Pâques. 

    « Le kamikaze a réussi à entrer dans le parc et s’est fait exploser près de l’aire de jeux pour enfants, où ils faisaient de la balançoire. C’est pour cela que la plupart des victimes sont des enfants et des femmes », a déclaré un haut responsable administratif de la ville de Lahore, Mohammad Usman. « C’était une explosion très forte et des explosifs très puissants ont été utilisés », a détaillé pour sa part un responsable de police, Haider Ashraf. « Le parc était bondé », a-t-il ajouté, soulignant que des billes métalliques ont été retrouvées sur place.

    La responsabilité de l’attentat a été revendiquée par les taliban de la faction Jamaat-ul-Ahrar qui précisent avoir « ciblé les chrétiens ». Au Pakistan, des groupes islamistes armés ciblent parfois la minorité chrétienne qui représente environ 2 % de la population de ce pays majoritairement musulman sunnite de 200 millions d’habitants. Au cours des dernières années, des églises ont ainsi été la cible d’attaques à Lahore, qui est aussi le fief du premier ministre, Nawaz Sharif.

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pakistan-un-attentat-suicide-fait

  • Comment la France contourne l’embargo sur les ventes d’armes à destination de l’Arabie saoudite

    Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et d’autres pays devraient suspendre toutes les ventes d’armes à destination de l’Arabie saoudite tant que ce pays ne met pas fin à ses frappes aériennes illégales au Yémen, et n’enquête pas de façon crédible sur les allégations de violations du droit de la guerre commises, a déclaré Human Rights Watch.

    Depuis le 26 mars 2015, une coalition de neuf pays arabes mène des opérations militaires contre le groupe armé composé de forces houthistes et procède à des frappes aériennes indiscriminées et disproportionnées. Les frappes aériennes se sont poursuivies malgré l’annonce en mars 2016 d’un nouveau cessez-le-feu. La coalition a systématiquement négligé d’enquêter sur les allégations de violations commises comme l’exigent les lois de la guerre. L’Arabie saoudite est à la tête de la coalition, les décisions de ciblage ayant été prises au ministère de la Défense saoudien à Riyad.

    « Depuis près d’un an, les gouvernements qui fournissent des armes à l’Arabie saoudite ignorent ou minimisent les preuves irréfutables selon lesquelles les frappes aériennes de la coalition ont fait des centaines de victimes au Yémen », a déclaré Philippe Bolopion, directeur adjoint du plaidoyer au niveau mondial. « En continuant à vendre des armes à un pays qui commet des violations sans faire grand-chose pour empêcher ces abus, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France risquent d’être complices d’actes illégaux entraînant la mort de nombreux civils ».

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    Des organisations non gouvernementales et les Nations Unies ont enquêté et signalé de nombreuses frappes aériennes illégales menées par la coalition. Human Rights Watch, Crisis Action, Amnesty International et d’autres groupes internationaux et yéménites ont publié une déclaration commune appelant à la cessation des ventes et des transferts de toutes les armes et les équipements militaires aux parties en conflit au Yémen où « il y a un risque important que ces armes soient utilisées … pour commettre ou faciliter de graves violations du droit humanitaire international ou du droit international des droits humains ». Human Rights Watch a examiné 36 frappes aériennes illégales, certaines pouvant peut-être s’apparenter à des crimes de guerre, qui ont tué au moins 550 civils, ainsi que 15 attaques impliquant des armes à sous-munitions interdites à l’échelon international. Le groupe d’experts de l’ONU sur le Yémen instauré par la résolution 2140 (2013) du Conseil de sécurité dans un rapport rendu public le 26 janvier 2016 a « documenté 119 sorties de la coalition relatives à des violations  » des lois de la guerre.

    L’Arabie saoudite n’a pas répondu aux courriers de Human Rights Watch exposant en détail les violations apparentes commises par la coalition et demandant des éclaircissements sur la cible intentionnellement visée par ces attaques. L’Arabie saoudite a réussi à faire pression sur le Conseil des droits de l’homme de l’ONU afin de l’empêcher de créer un mécanisme d’enquête international indépendant.

    En septembre 2014, les houthistes, un groupe issu des Zaidi Shia originaires du Yémen du Nord également connu sous le nom d’Ansar Allah, ont pris le contrôle de la capitale du Yémen, Sanaa. En janvier 2015, ils ont évincé le président Abdu Rabu Mansour Hadi et son gouvernement. Les houthistes, de concert avec les forces demeurées loyales à l’ancien président Ali Abdullah Saleh, se sont alors propagés vers le sud, menaçant de prendre la ville portuaire d’Aden. Le 26 mars, la coalition menée par l’Arabie saoudite composée du Bahreïn, du Koweït, du Qatar, des Émirats arabes unis, de l’Égypte, de la Jordanie, du Maroc et du Soudan, a entamé une campagne de bombardements aériens contre les forces houthistes et leurs alliés.

    Au moins 3 200 civils ont perdu la vie et 5 700 ont été blessés depuis le début des opérations militaires menées par la coalition, 60 pour cent d’entre eux lors de frappes aériennes selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). Le blocus naval imposé par la coalition au Yémen a contribué à une immense crise humanitaire qui a conduit 80 pour cent de la population de ce pays appauvri dans un besoin d’assistance et de protection humanitaire.

    Le groupe d’experts de l’ONU a établi que « le ciblage des civils par la coalition au travers des frappes aériennes, soit par le bombardement des quartiers résidentiels, soit en considérant l’ensemble des villes de Sa‘dah et de Maran situées dans le nord du Yémen comme des cibles militaires, constitue une grave violation des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution. Dans certains cas, le groupe d’experts a établi que de tels manquements avaient été conduits de manière généralisée et systématique ». Les attaques délibérées, indiscriminées et disproportionnées perpétrées contre des civils constituent de graves violations des lois de la guerre auxquelles toutes les parties belligérantes sont tenues de se conformer.

    Le groupe d’experts de l’ONU a déclaré que les attaques qu’il avait constatées comprenaient des attaques contre des « camps de personnes et de réfugiés déplacés à l’intérieur de leur propre pays, des rassemblements de civils — notamment des mariages — des véhicules civils — dont des bus — des zones résidentielles civiles, des établissements médicaux, des écoles, des mosquées, des marchés, des usines et des entrepôts alimentaires et autres infrastructures civils essentielles comme l’aéroport de Sana’a, le port de Hudaydah et des axes de transit routier intérieurs ». Des habitants fouillent les décombres de maisons détruites lors d’une frappe aérienne trois jours auparavant dans la ville de Yareem. Le bombardement a fait au moins 16 morts parmi les civils.

    Des habitants fouillent les décombres de maisons détruites lors d’une frappe aérienne trois jours auparavant dans la ville de Yareem. Le bombardement a fait au moins 16 morts parmi les civils.

    Les 36 frappes aériennes illégales documentées par Human Rights Watch englobent des attaques menées contre des écoles, des hôpitaux et des lieux d’habitation sans la moindre preuve de leur utilisation à des fins militaires. Human Rights Watch a recueilli les noms de plus de 550 civils qui ont perdu la vie lors de ces 36 attaques. Amnesty International a étudié 26 frappes supplémentaires qui semblent avoir enfreint les lois de la guerre. Mwatana, l’une des grandes organisations de défense des droits humains au Yémen, a publié un rapport en décembre qui met en évidence 29 autres frappes aériennes illégales commises dans tout le Yémen de mars à octobre.

    En outre, Human Rights Watch et Amnesty International ont documenté des cas de civils victimes d’armes à sous-munitions interdites par le droit international utilisées sur ou à proximité des villes et des villages. Des armes à sous-munitions ont été utilisées en de nombreux endroits dans au moins cinq des 21 gouvernorats du Yémen : Amran, Hajja, Hodaida, Saada et Sanaa. La coalition a utilisé au moins six sortes d’armes à sous-munitions, trois sous la forme de bombes larguées par avion et trois sous la forme de roquettes tirées depuis le sol. Human Rights Watch a demandé l’arrêt immédiat de toute utilisation des armes à sous-munitions et a enjoint les membres de la coalition à adhérer à la Convention des Nations Unies sur les armes à sous-munitions.

    Malgré les nombreux rapports crédibles sur les graves violations des lois de la guerre, la coalition menée par l’Arabie saoudite n’a pris aucune mesure manifeste ni pour limiter les méfaits causés aux civils dans le cadre des opérations aériennes ni pour enquêter sur les incidents précédents et mettre leurs auteurs devant leurs responsabilités. Tant que de telles mesures n’ont pas été prises, les gouvernements ne devraient pas fournir d’armes au chef de file de la coalition.

    Le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, Phillip Hammond, et d’autres hauts responsables britanniques n’ont eu de cesse de répéter que les forces de la coalition n’ont en rien enfreint les lois de la guerre. Le 2 février, un important comité multipartite composé de députés britanniques a envoyé une lettre au Secrétaire au Développement international Justine Greening, appelant à la suspension immédiate des ventes d’armes du Royaume-Uni à l’Arabie Saoudite et à la tenue d’une enquête internationale indépendante sur la campagne militaire menée par la coalition au Yémen.

    Le 25 février, le Parlement européen a adopté une résolution demandant à la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécuritéFederica Mogherini de «  lancer une initiative visant à imposer un embargo sur les armes de l’UE contre l’Arabie saoudite ». Le 17 février, le parlement néerlandais a voté l’imposition d’un embargo et l’interdiction de toute exportation d’armes vers l’Arabie saoudite.

    Le 31 janvier, la coalition a annoncé la création d’un comité pour promouvoir le respect des lois de la guerre par la coalition. Toutefois, le porte-parole militaire de la coalition a précisé que l’objectif du comité n’était pas d’enquêter sur les allégations de violations.

    Human Rights Watch a de plus documenté de graves violations des lois de la guerre perpétrées par les forces houthistes et leurs alliés, notamment le pilonnage indiscriminé des villes, les disparitions forcées et l’utilisation des mines antipersonnel interdites au plan international. Human Rights Watch soutient l’adoption d’une mesure interdisant la vente ou la fourniture aux forces houthistes d’armes qui seraient susceptibles d’être utilisées illégalement, notamment des roquettes non guidées de type « Grad » ou des mines antipersonnel.

    « Combien d’autres frappes aériennes devront encore blesser ou tuer des civils avant que les pays qui fournissent des avions et bombes à la coalition cessent enfin de le faire ? » a demandé Philippe Bolopion.

    En vertu du droit international, les États-Unis sont parties au conflit armé au Yémen. Le lieutenant-général Charles Brown, commandant du Commandement central de l’armée de l’air américaine a déclaré que l’armée américaine a déployé du personnel dédié en faveur de la cellule des opérations et de planification commune afin d’aider à « coordonner les activités ». La participation des États-Unis aux opérations militaires telles que le conseil sur les décisions de ciblage et le ravitaillement en vol lors des bombardements aériens peut rendre les forces américaines conjointement responsables des violations graves des lois de la guerre commises par les forces de la coalition. En qualité de partie au conflit, les États-Unis sont eux-mêmes obligés d’enquêter sur les attaques illégales qui auraient été perpétrées et auxquelles ils auraient participé.

    Le gouvernement britannique a déclaré que son personnel en Arabie saoudite n’est pas impliqué dans l’organisation des frappes. Il a ajouté qu’il ne mène ni ne dirige d’opérations au Yémen et qu’il ne participe pas non plus au choix des cibles. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a indiqué que le déploiement du personnel britannique vise à « offrir conseil, soutien et formation » aux militaires d’Arabie saoudite sur les lois de la guerre.

    En juillet 2015, le Département américain de la Défense a approuvé la vente d’un certain nombre d’armes à l’Arabie saoudite, notamment celle de 600 missiles Patriot pour un montant de 5,4 milliards de dollars américains et une transaction de 500 millions de dollars américains correspondant à la vente d’un million de munitions, grenades à main et autres articles destinés à l’armée saoudienne. Selon l’examen mené par le Congrès américain, entre mai et septembre, les États-Unis ont vendu pour 7,8 milliards de dollars américains d’armes à l’Arabie saoudite.

    En octobre, le gouvernement américain a approuvé la vente à l’Arabie saoudite de quatre navires de combat Lockheed Littoral Combat Ships pour un montant de 11,25 milliards de dollars américains. En novembre, les États-Unis ont conclu une vente d’armes avec l’Arabie saoudite s’élevant à 1,29 milliard de dollars américains correspondant à plus de 10 000 munitions air-surface de pointe, notamment des bombes guidées par laser, des bombes antibunker et des bombes d’usage général MK84, toutes trois utilisées au Yémen.

    Selon l’organisation Campaign Against Arms Trade (CAAT) basée à Londres, le gouvernement britannique a approuvé la vente de matériel militaire pour 2,8 milliards de livres sterling britanniques à l’Arabie saoudite entre janvier et septembre 2015. Ces armes incluent des bombes à guidage laser Paveway IV pesant 500 livres. Le Royaume-Uni est en cours de négociations avec les Émirats arabes unis pour une transaction s’élevant à 1 milliard de livres sterling.

    Un rapport du gouvernement espagnol datant de juin 2015 a indiqué que l’Espagne avait autorisé huit licences d’exportations d’armes à destination de l’Arabie Saoudite au premier semestre de l’année pour un montant de 28,9 millions de dollars. En février 2016, les médias espagnols ont signalé que l’entreprise publique de construction navale Navantia était sur le point de signer un contrat de 3,3 milliards de dollars avec l’Arabie saoudite pour la construction de cinq frégates de type Avante 2200 destinées à la marine saoudienne.

    En juillet 2015, l’Arabie saoudite aurait signé des accords avec la France pour 12 milliards de dollars, dont 500 millions de dollars correspondant à la vente de 23 hélicoptères Airbus H145. Le Royaume devrait également commander 30 navires de patrouille d’ici fin 2016 aux termes de l’accord. Reuters a fait savoir que l’Arabie saoudite vient aussi d’entrer en phase de négociation exclusive avec le groupe français Thales pour acheter des satellites-espions et du matériel de télécommunications pour des « milliards d’euros ».

    Lire la suite de l’article sur geopolintel.fr

    Source: egaliteetreconciliation.fr

    http://www.altermedia.info/france-belgique/egalitereconciliation/comment-la-france-contourne-lembargo-sur-les-ventes-darmes-a-destination-de-larabie-saoudite_156613.html#more-156613

  • Palmyre entièrement libérée

    Après de violents combats menés par des unités de l’armée arabe syrienne et les groupes de la Défense populaires contre l’Etat Islamique, l’armée arabe syrienne a rétabli dimanche matin la sécurité et la stabilité dans la ville antique de Palmyre, inscrite sur la liste de l’UNESCO du patrimoine mondial.

    Les autorités militaires syriennes ont annoncé que la ville de Palmyre est complètement vide de terroristes de Daech, et que l’armée arabe syrienne s’est emparée de toute de la ville, dont la cité antique et l’aéroport. Les unités de génie ont commencé immédiatement les opérations de ratissage de la ville, où des centaines de mines et d’engins explosifs ont été plantées par les terroristes de l’Etat Islamique entre les monuments antiques, les maisons des civils et les vergers qui entourent la ville.

    Les unités de l’armée et les groupes de la défense populaires ont traqué les islamistes, tuant et blessant un grand nombre parmi eux.

    Les deux armées de l’air, syrienne et russe, avaient effectué des sorties aériennes intensives contre les terroristes dudit réseau, qui avaient pris la fuite vers les axes Palmyre-Sukhna, Palmyre- la 3ème station, Palmyre-Toueinan et Rassafa-Tabqa à Raqa”, ont expliqué les autorités militaires syriennes.

    Ces sorties aériennes ont notamment détruit des véhicules et blindés de l’Etat Islamique. Plus de 450 combattants de l’Etat Islamique, dont des mercenaires étrangers qui s’étaient infiltrés dans la ville à partir des deux gouvernorats de Raqa et Deir Ezzor et des frontières irakiennes, ont été tués au cours des combats.

    Des unités de l’armée, en collaboration avec les groupes de la défense populaire, ont aussi repris le contrôle des deux points 850 et 849 en direction de Hazem Thani et du point 876 en direction du mont Rmeila au nord-ouest de Qaryateine dans la banlieue sud-est de Homs.

    Par ailleurs, une unité de l’armée a déjoué une tentative d’infiltration d’un groupe terroriste de “Daech” en direction de Touloul Nizami dans la périphérie du gisement de Chaër dans la banlieue-est de Homs.

    http://www.medias-presse.info/palmyre-entierement-liberee/51855

  • La planète ne tient que par l’endettement et la planche à billets

    De Mylène Troszczynski, député européen du groupe ENL (FN), sur Boulevard Voltaire :

    "[...] Depuis la crise de 2008, dite des subprimes, la planète ne tient que parce que les principaux États (États-Unis, Chine, Japon, Grande-Bretagne et les principaux pays de la zone euro) se sont lourdement endettés et aussi parce qu’ils ont mis les taux à zéro et qu’ils ont fait marcher « la planche à billets », pudiquement appelée « politique de Quantitative Easing ». Ces politiques étatiques monétaires, d’inspiration keynésienne, n’ont pas réussi à relancer la croissance économique réelle. Dans toutes les zones du monde, la croissance ralentit dangereusement pour se rapprocher d’une croissance quasi nulle. On a même entendu parler de risque de récession planétaire au forum de Davos.

    Le monde est une bulle de crédit qui ne demande qu’à éclater.

    Effondrement industriel, explosion de la dette et du chômage : depuis le premier choc pétrolier, notre pays décline. Ce déclin s’accélère. Aux Trente Glorieuses (1945-1973), où notre croissance oscillait entre 4 et 6 %, avaient succédé les Trente Piteuses (1974-2007), où elle atteignait entre 1 et 3 %. Depuis 2008 (les Trente Calamiteuses), notre croissance nulle fait exploser notre chômage et nos dettes. Comment cela peut-il finir ? Pour l’État français, comme pour de nombreux États, cela pourrait se terminer par un défaut de paiement de l’État français qui cumule un chômage de masse, des déficits publics depuis 43 ans, alors qu’il a une des fiscalités les plus lourdes du monde et des déficits commerciaux gigantesques…"

    Michel Janva