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international - Page 799

  • Proche-Orient : l’hémorragie des chrétiens

    Lu dans Christianophobie Hebdo :

    "En Irak, on comptait environ 1,5 million de chrétiens en 2003, soit un peu plus de 6% de la population du pays; ils consti­tuaient, en 1947, 12 % de la population estimée alors à 4,7 mil­lions d’habitants. En 1987, on en comptait 1,4 million, soit 8 % de la population. Après la guerre en Irak, on estime que le nom­bre des chrétiens est tombé à 450000 en 2013. Des estimations le situent à 200000 suite au début des attaques de l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant].

    Près d’un tiers des chrétiens syriens, soit environ 600 000, n’ont pas eu d’autre choix que de fuir le pays, chassés par les groupes extrémistes comme Al­Nosra ou l’EIIL. [...]

    Le Liban connaît une forte émigration de chrétiens depuis plu­ sieurs générations [...]. On compte plus de Libanais vivant hors du Liban (entre 8,6 et 14 millions) que dans le pays (4,3 millions) et la majorité de la diaspora libanaise se compose de chrétiens. [...] Les chrétiens libanais sont encore importants et constituent entre 35 et 40 % de la population."

    Michel Janva

  • La « Liaison 16 » : l’armée française à la botte du Pentagone

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Dans un article intitulé « Forfaiture et dissidence », publié en ligne par notre excellent confrère Politique Magazine, Mathieu Epinay, pseudonyme d’un collectif de spécialistes des questions de Défense, revient sur le fiasco de la « Liaison 16 »

    La liaison 16 (L16) est le standard de liaison de données tactiques de l’OTAN pour l’échange d’informations entre unités militaires alliées, présentes sur un même champ de bataille. Pour Mathieu Epinay « La L 16 a été adoptée, en 1995, en violation des règles de programmation militaire par une génération d’officiers issue de mai 68. Conçue pour la guerre froide, archaïque sur les plans technique et conceptuel, elle est verrouillée par le Pentagone qui la contrôle et la modifie à son gré. Notre armée a juste le droit de payer les mises à jour d’un système qui mine la souveraineté opérationnelle de nos forces !» Par ailleurs, si l’armée française partage l’ensemble de ses données via la L16, contrôlée par les États Unis, ces derniers se gardent bien de lui confier leurs données sensibles. Leurs F22 entre autres, n’en sont pas équipés…

    Un sujet trop ésotérique pour inquiéter les politiques ?
    Mais il est explosif pour l’appareil d’État, étant donné les sommes mises en jeu et l’éminence des décideurs… Mathieu Epinay parle ainsi d’un « fiasco d’un demi milliard d’euros, d’un chantier ayant monopolisé les services techniques de l’Armée pendant des années, et de 10 ans de retard dans le domaine ultra sensible des liaisons de données tactiques ». En décembre dernier, le patron français des opérations aériennes déplorait nos difficultés de coordination avec les aviations russe et syrienne, relevant que l’absence de fiabilité de la L16, je cite : « Met en jeu la sécurité de nos équipages ».

    Une dissidence s’est malgré tout fait jour au sein de l’Armée
    Hélas, trop peu nombreuse. « Quant à ceux qui avaient compris les enjeux, relève Mathieu Epinay, beaucoup, par appétit de carrière, ont préféré se taire ». En 2012, le député Jacques Bompard posait à l’Assemblée une question écrite sur la L16. Elle est restée sans réponse…

    http://fr.novopress.info/

  • Le jeu mortel du roi Salmane

    Aujourd’hui les choses sont tragiquement simples dans l’Orient compliqué. L’Arabie saoudite entend pallier le caractère volage de l’alliance américaine en maintenant l’ombre d’un conflit éthnico-religieux (persiannité chiite contre arabisé sunnite) sur des intérêts bien matériels.

    La haine de la grande Perse est aussi commune à bien des peuples arabes que leur détestation des anciens Ottomans. La hantise de la radicalité chiite lors de la révolution islamique est encore très présente dans les pétromonarchies du Golfe. L'Arabie Séoudite sait très bien qu'elle peut facilement jouer sur cette peur auprès des pays qui sont ses clients et dont elle a subventionné la loyauté depuis les années 1980, en comptant sur l'immense réseau de corruption mis en place par les Séouds et particulièrement par le prince Bandar, ancien maître des services de sécurité et par l'actuel roi Salmane.

    L'Arabie a disparu à la fin du XIXe siècle dans les querelles de pouvoir et elle a été refondée par Ibn Séoud (1876-1953). Un pacte unit le pouvoir séculier des Séouds au pouvoir religieux des descendants idéologiques du « salafisme ». De ce pacte est né ce que l'Occident appelle Wahhabisme. Dans cette interprétation de l'islam, les actes du pouvoir politique sont validés par les docteurs de la Loi et les souverains s'engagent à propager la vraie foi musulmane. C'est cette forme originale de séparation entre le religieux et le politique qui explique l'absence de jugement sur l'alliance avec l'Occident impie. Ibn Séoud laissa le pays en indivision à ses 50 fils et leurs descendants à travers un exécutif collégial : le Conseil de famille. Mais les petits princes sont aujourd'hui près de 30 000. Le système arrive à son terme.

    C'est d'ailleurs sur cette idée que s'élabore le projet du roi Salmane. Il a commencé par écarter l'un des prétendants à sa propre succession pour mettre son fils, âgé d'à peine une trentaine d'années, en position d'en finir avec la gérontocratie saoudienne (il est en troisième position). La haine anti-chiite à la fois à l'extérieur (Iran) mais surtout en interne, pourrait permettre au plan de se dérouler sans accro.

    À vrai dire, il y a un paramètre que les Séouds ont mésestimé. Ils ont toujours cru que l'argent maintiendrait la fidélité de l'allié américain qui tente depuis au moins 2001 (rapport Cheney) de défaire sa dépendance au pétrole. Les sommes folles dépensées pour empêcher l'accord avec l'Iran n'ont servi à rien. L'Amérique a son propre agenda énergétique qui passe par Téhéran pour pouvoir contenir Pékin.

    L'Arabie Séoudite veut la guerre

    Salmane joue sur l'impact du retour en force de l'Arabie Séoudite face à la longue décennie de relative indolence de la diplomatie du roi Abdallah. Il ne s'agit pas de flatter un sentiment national qui n'existe pas, mais de convaincre les clans que le clan de Salmane est le seul garant possible de leur richesse. Pour ce faire il cherche une confrontation de petite ampleur avec l'Iran en massacrant les minorités chiites du Yémen et en tuant un dignitaire religieux chiite sur son sol. La Monarchie de Riyad sait que les mercenaires qu'elle a engagés ne peuvent défier l'Iran mais elle table sur le fait que le spectacle des Perses chiites honnis aux portes de la Mecque peut valoir à l'Arabie Saoudite de pouvoir mener une coalition et donc de surplomber les autres États sunnites.

    En parallèle, il fallait tenter de ramener l'allié américain à de meilleurs sentiments. L'Arabie Séoudite a donc lancé la guerre commerciale sur le pétrole. Cela avait marché en 1985 à la demande des États-Unis pour affaiblir les rentrées de devises de l'Union soviétique. Cette fois l'enjeu de la baisse des cours est double. Il s'agit à la fois de détruire l'industrie du pétrole de schiste américain et d'affaiblir l'Iran. L'affaiblissement de la Russie, du Venezuela et de l'Algérie ne sont que des conséquences collatérales qui peuvent arranger l'Arabie Séoudite en fragilisant les plus grandes réserves de pétrole lourd au monde (Venezuela) et un adversaire (La Russie) mais ces dommages collatéraux ne sont pas recherchés pour eux-mêmes.

    Ce faisant, le roi Salmane, a enclenché une course contre le temps, qu'il risque bien de perdre. L'Amérique n'a, semble-t-il pas cédé. Ses généraux ont dissuadé les politiques de vouloir la chute de Bachar. Son industrie du pétrole de schiste s'est adaptée au prix de lourdes pertes. L'Iran a tenu car la vie sous contraintes extérieures fortes n'effraie, pas un pays qui a été sous les sanctions internationales pendant plus de trente ans. L'Iran peut même elle aussi jouer à inonder le marché pour éprouver la résistance des Saoudiens. Devant leur marginalisation inéluctable, la tentation doit être forte pour les Saoudiens de renverser la table.

    Nous sommes sur la corde raide entre une force de la déconstruction que l'Arabie Séoudite incarne volontairement ou non, c'est-à-dire une force qui veut se jouer des peuples, des nations et des frontières, et une force stabilisatrice iranienne qui a fait le deuil depuis longtemps de la Révolution. Espérons que d'autres puissances régionales entendent l'appel à la stabilité, la paix se fera à ce prix.

    André Ringwald

    monde&vie 3 février 2016

  • Syrie : la bataille d’Alep et les mensonges de nos journalistes

    Alain Corvez, ancien conseiller du général commandant la Force des Nations unies déployée au Sud-Liban (FINUL), ancien conseiller en relations internationales au ministère des Affaires étrangères. Actuellement conseiller en stratégie internationale.

    ♦ Guerre sans complexe de l’Occident contre l’information et la conscience politique.

    L’accumulation des mensonges éhontés par lesquels les journalistes de nos principales chaines télé et de nos grands journaux nous racontent les actuelles opérations militaires en Syrie.


    L’accumulation des mensonges éhontés par lesquels les journalistes de nos principales chaines télé et de nos grands journaux nous racontent les actuelles opérations militaires en Syrie – qui pourraient marquer un virage majeur dans le cours de cette guerre qui ensanglante le pays depuis cinq ans – est véritablement indigne et scandaleuse. Un sommet a été atteint récemment avec la description faite de la bataille d’Alep.

    La grande ville industrielle située au nord de la Syrie a toujours été la capitale économique du pays. En 2012, Alep a été attaquée par des groupes djihadistes de diverses tendances, en grande partie constitués de djihadistes et de mercenaires étrangers, qui ont réussi à l’encercler presque complètement, à occuper certains quartiers périphériques où se trouvent différentes usines et centrales électriques et hydrauliques, et à s’infiltrer dans plusieurs quartiers du centre-ville. Les habitants n’ont absolument pas collaboré à l’attaque, et en ont subi au contraire toutes les conséquences. En fait, les usines ont été démantelées par les djihadistes, lesquels reçoivent continuellement des renforts… et des armes en provenance de la Turquie toute proche. Les équipements des usines ont tous été revendus en Turquie, avec évidemment la complicité des autorités d’Ankara.

    Mais face à la résistance opposée par la ville, rendue possible par d’incertaines voies de ravitaillement au sud-est du centre-ville maintenues ouvertes tant bien que mal par l’armée, les djihadistes, appuyés par des miliciens de l’État islamique (EI) aussi appelé Daesh provenant de l’Est, de Raqqa, ont décidé de couper l’eau et l’électricité aux assiégés tout en bombardant les quartiers du centre-ville à l’aide de mortiers, et en harcelant les habitants par des attentats sanglants menés à l’aide – entre autres – de voitures piégées (le plus meurtrier a touché l’université et provoqué a mort de dizaines d’étudiants). Sur l’ensemble de ces faits, nous avons les témoignages répétés des évêques des communautés chrétiennes d’Alep, qui racontent également avoir fait creuser des puits pour essayer de soulager les souffrances de la population assoiffée, des témoignages que les journalistes ne pouvaient pas ignorer, même s’ils n’avaient pas forcément envie de faire confiance aux informations détaillées fournies par l’agence syrienne SANA ou par les différentes sources russes (Sputnik) ou libanaises (Al-Manar).

    La contre-offensive de l’armée syrienne déclenchée au cours des derniers mois de 2015 avec l’appui de l’aviation russe vise avant tout à « mettre fin » au siège de la ville. L’armée a donc progressé « depuis le centre-ville vers les localités voisines » pour éloigner les assaillants. Au nord-est, elle a libéré la grande base militaire de Kuweiri, située à presque 25 km du centre et assiégée depuis plus de trois ans, en repoussant les miliciens de Daesh vers l’Euphrate. Au nord-ouest, deux autres villes situées à 40 km d’Alep ont également été libérées, elles étaient assiégées depuis 2012 par les djihadistes d’al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaïda) et leurs alliés d’Harar al-Sham et de l’Armée syrienne libre (ASL). L’agence SANA a diffusé les images des foules en liesse accueillant l’armée « libératrice ». Et vers le sud-ouest également, l’armée avance pour rouvrir les routes vers les provinces d’Homs et de Hama, et permettre un meilleur afflux de ravitaillement de la population en biens de première nécessité.

    Mais voilà, les mots utilisés par nos journalistes aux ordres disent exactement le contraire de la réalité, pour leur plus grande honte. D’après eux (et selon les directives qu’ils reçoivent), ce serait l’armée nationale qui «avancerait vers Alep » pour la « reconquérir », comme si la ville était aux mains des rebelles et des mercenaires étrangers, et non assiégée depuis plus de trois ans par les djihadistes. Selon eux, les habitants d’Alep fuiraient la ville, terrorisés par les bombardements russes.

    En réalité, à l’intérieur du périmètre d’Alep, il n’y a plus de combats. Les groupes de djihadistes et de mercenaires qui s’étaient infiltrés en ville ont été isolés et ont comme seule perspective celle de se rendre ou bien de conclure un accord avec le gouvernement comme celui qui a permis aux djihadistes encerclés dans un quartier isolé de Homs d’être accompagnés à la frontière turque dans des autobus fournis par le gouvernement.

    Le front se trouve désormais beaucoup plus au nord d’Alep, à seulement 20 km de la frontière turque (information du 7 février). L’armée nationale entend bien atteindre la ville frontalière d’A’zaz pour bloquer le ravitaillement permanent en armes et en mercenaires étrangers qui continuent d’affluer de la Turquie.

    Dans d’autres régions de la Syrie comme l’extrême sud de la province de Deraa également, l’armée repousse les djihadistes vers la Jordanie (qui est en train d’abandonner prudemment son attitude hostile envers la Syrie), tandis que la bande frontalière avec la Turquie située au nord de la province de Lattaquié (où un avion russe fut traîtreusement abattu par un missile turc) est désormais sous le contrôle de l’armée de Bachar el-Assad, qui bloque ainsi l’infiltration de nouveaux mercenaires.

    Face à ce revirement majeur dans la guerre syrienne, nos journalistes qui pendant toutes ces années ont refusé de parler de la faim et de la soif des civils piégés à Alep et se sont tus sur les conditions de vie dramatiques qui les ont obligés à quitter la ville et à devenir des réfugiés, changent du tout au tout et parlent maintenant abondamment des civils qui fuient les zones de combat.

    Faisant écho à la propagande et aux requêtes de ces deux criminels que sont le président turc Erdogan et son Premier ministre Davutoğlu – qui sont les principaux responsables du massacre syrien, avec les Saoudiens et les États-Unis –, ils demandent maintenant la « fin des bombardements russes ». Mais cette ferveur pseudo-humanitaire est simplement due au fait que les mercenaires au service du néo-colonialisme et de l’impérialisme occidental et des monarchies obscurantistes du Golfe sont en train de perdre la guerre, et que la Syrie, aidée par la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais, se révèle être un os bien plus coriace que prévu. Quand les peuples résistent vraiment, c’est vrai que « l’impérialisme n’est qu’un tigre de papier ».

    Alain Corvez
    Conseiller en stratégie internationale, 11/02/2016

    http://www.polemia.com/syrie-la-bataille-dalep-et-les-mensonges-de-nos-journalistes/

  • La Syrie et le gaz du Qatar

    L’avocat Robert Kennedy junior, neveu de l’ancien président américain John F. Kennedy, a révélé dans un article pour le magazine Politico les véritables causes de la guerre en Syrie.

    La racine du conflit armé en Syrie, provient en grande partie du refus du président syrien Bachar al-Assad du passage d’un pipeline de gaz du Qatar vers l’Europe.

    « La décision américaine. d’organiser une campagne contre Bachar al-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie.

    Ce projet aurait veillé à ce que les pays arabes du Golfe aient un avantage décisif sur les marchés mondiaux de gaz et aurait renforcé le Qatar, un proche allié de Washington dans la région."

    Le président syrien Bachar al-Assad, a rejeté le projet au motif que cela nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l’Europe. Un an plus tard, Al-Assad a commencé à négocier avec l’Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l’Iran vers le Liban et le pays perse serait devenu un des plus grands fournisseurs de gaz vers l’Europe.

    Immédiatement après le refus du projet initial, les agences de renseignement américaines, Le Qatar, l’Arabie Saoudite et le régime israélien ont commencé à financer la soi-disant opposition syrienne et à préparer une révolte pour renverser le gouvernement syrien.

    Dans cet objectif, la CIA a transféré six millions de dollars à la télévision britannique Barada dans le but de préparer des reportages en faveur du renversement du président syrien. La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de (l’ancienne) Union Soviétique dans la région. Pendant ce temps, les Etats-Unis poursuivent leur soutien financier, logistique et militaire aux groupes d’opposition armés, qui ont échoué à renverser le gouvernement syrien, malgré cinq années de guerre. Les États-Unis essayent même d’obtenir la levée des sanctions qui empêchent l’envoi d’armes anti-aériennes au territoire syrien dans le but de renforcer le front de groupes armés qui luttent contre l’armée arabe syrienne."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/la-syrie-et-le-gaz-du-qatar.html

  • JT du Vendredi 26 février 2016 : Société / Un salon de l’agriculture sur fond de crise

  • Cuvée Pierre Petrus, le retour

    En vrac, voici les dernières vidéos qui incitent à l’amour et au rapprochement entre les peuples, triées de la plus récente à la plus ancienne. Comme d’habitude, le but étant de partager AU MAXIMUM ces vidéos, partout où vous le pouvez. Ca serait très gentil :)

    Au passage, j’en profite aussi pour dire qu’une deuxième chaîne YouTube vient d’ouvrir ici. C’est plus trollesque, mais les vidéos sont beaucoup moins travaillées. Donc, c’est une question de goût.

    Dernier point. Merci à tous ceux qui m’aident concernant la diffusion, vous ne pouvez pas savoir à quel point vous me rendez service. La diffusion de masse c’est vraiment LE truc que je ne peux pas faire sans vous. Donc, du fond du cœur, merci sincèrement pour votre implication et surtout je compte sur vous pour poursuivre ce travail de titan !

    A bientôt !

    Pierre Petrus

    https://pierrepetrus.wordpress.com/

  • Privatisation: la tactique Atlantiste pour attaquer la Russie

    Ex: http://www.histoiretsociete.wordpress.com

    Source : CounterPunch

    Par PAUL CRAIG ROBERTS – MICHAEL HUDSON

    Il y a deux ans, des officiels russes discutaient de plans d’action pour privatiser un groupe d’entreprises nationales dirigées par le producteur de pétrole Rosneft, la banque VTB, Aeroflot, et Russian Railways. L’objectif de départ était de moderniser la gestion de ces sociétés, et aussi d’inciter les oligarques à commencer à ramener leurs capitaux expatriés depuis deux décennies pour les investir dans l’économie russe. La participation étrangère était sollicitée dans les cas où le transfert de technologie et les techniques de gestion pouvaient aider l’économie.

    Toutefois, les perspectives économiques russes se sont détériorées, à mesure que les États-Unis poussaient les gouvernements de l’Ouest à imposer des sanctions économiques contre la Russie et que les prix du pétrole baissaient. Cela a rendu l’économie russe moins attractive pour les investisseurs étrangers. Dès lors la vente de ces sociétés aujourd’hui rapporterait des montants bien inférieurs à ce qu’ils auraient pu représenter en 2014.

    Entre-temps, la combinaison d’une hausse du déficit budgétaire intérieur et du déficit de la balance des paiements a donné aux défenseurs de la privatisation un argument pour pousser davantage aux ventes. Le défaut dans leur logique est leur hypothèse néolibérale selon laquelle la Russie ne peut pas seulement monétiser son déficit, mais a besoin pour survivre de liquider plus d’éléments majeurs de son patrimoine. Nous mettons en garde la Russie d’être assez crédule pour accepter ce dangereux argument néolibéral. La privatisation n’aidera pas à la ré-industrialisation de l’économie russe, mais aggravera sa transformation en une économie rentière dont les profits seront extraits au bénéfice de propriétaires étrangers.

    Pour s’en assurer, le président Poutine a mis en place le 1er février un ensemble de modalités dont le but est d’empêcher les nouvelles privatisations d’être aussi désastreuses que les ventes réalisées sous l’ère Eltsine. Cette fois les biens ne seront pas vendus en dessous du prix du marché, mais devront refléter la réelle valeur potentielle. Les firmes vendues resteront sous la juridiction russe, et ne seront pas gérées par des propriétaires étrangers. Les étrangers ont été invités à participer, mais les sociétés devront rester soumises aux lois et réglementations russes, y compris les restrictions concernant le maintien de leurs capitaux en Russie.

    De plus, les firmes destinées à être privatisées ne peuvent être achetées grâce à un emprunt auprès d’une banque publique nationale. L’objectif est d’obtenir de “l’argent comptant” des rachats – idéalement de devises étrangères détenues par des oligarques de Londres et d’ailleurs.
    Poutine a judicieusement écarté de la vente la plus grande banque de Russie, Sberbank, qui détient la plupart des comptes épargne de la nation. Les activités bancaires doivent évidemment rester largement un service public, et cela parce que la capacité de création monétaire par le crédit est un monopole naturel et de caractère intrinsèquement public.
    Malgré ces protections ajoutées par le président Poutine, il y a de sérieuses raisons de ne pas poursuivre avec ces privatisations récemment annoncées. Ces raisons vont au-delà du fait qu’elles seraient vendues en période de récession économique résultant des sanctions économiques de l’Ouest et de la chute du prix du pétrole.

    Le prétexte cité par les officiels russes pour vendre ces sociétés à l’heure actuelle est le financement du déficit du budget intérieur. Ce prétexte montre que la Russie ne s’est toujours pas remise du désastreux mythe de l’Ouest atlantiste selon lequel la Russie doit dépendre des banques étrangères et des porteurs d’obligations pour créer de l’argent, comme si la banque centrale russe n’était pas capable de monétiser elle-même son déficit budgétaire.

    La monétisation des déficits budgétaires est précisément ce que le gouvernement des États-Unis a fait, et ce que les banques centrales de l’Ouest ont fait dans l’ère post-Seconde Guerre mondiale. La monétisation de la dette est une pratique courante à l’Ouest. Les gouvernements peuvent aider à relancer l’économie en imprimant de la monnaie au lieu d’endetter leur pays auprès de créanciers privés qui drainent les fonds du secteur public via le paiement des intérêts aux créanciers privés.
    Il n’y a pas de raison valable de recueillir des fonds de banques privées pour fournir au gouvernement de l’argent lorsqu’une banque centrale peut créer le même argent sans avoir à payer les intérêts de prêts.

    Néanmoins, il a été inculqué aux économistes russes la croyance occidentale selon laquelle seules les banques commerciales devraient créer de l’argent et que les gouvernements devraient vendre des obligations portant intérêt dans le but de recueillir des fonds. La fausse croyance selon laquelle seules les banques privées devraient créer de l’argent via des prêts mène le gouvernement russe sur le même chemin qui a conduit l’Euro-zone dans une impasse économique.

    En privatisant la création monétaire par le crédit, l’Europe a fait passer la planification économique des mains des gouvernements démocratiquement élus vers celles du secteur bancaire.
    La Russie n’a pas besoin d’accepter cette philosophie économique pro-rentière qui saigne un pays de ses revenus publics. Les néolibéraux l’ont promu non pas pour aider la Russie, mais pour mettre la Russie à genoux.

    Essentiellement, ces russes alliés de l’Ouest – “intégrationnistes atlantistes” – qui veulent que la Russie sacrifie sa souveraineté pour l’intégration dans l’empire occidental utilisent les sciences économiques néolibérales pour prendre au piège Poutine et ouvrir une brèche dans le contrôle qu’a la Russie sur sa propre économie, rétablie par Poutine après les années Eltsine où la Russie était pillée par les intérêts étrangers.

    Malgré quelques succès dans la réduction du pouvoir des oligarques résultant des privatisations d’Eltsine, le gouvernement russe a besoin de conserver les entreprises nationales comme pouvoir économique compensateur. La raison pour laquelle les gouvernements gèrent les réseaux de chemins de fer et les autres infrastructures fondamentales est de baisser le coût de la vie et celui de faire des affaires. Le but poursuivi par les propriétaires privés, au contraire, est d’augmenter les prix aussi haut qu’ils le peuvent. Cela est appelé “appropriation de la rente”. Les propriétaires privés dressent des postes de péage pour élever les coûts des services d’infrastructure qui ont été privatisés. Ceci est l’opposé de ce que les économistes classiques entendent par “libre marché”.

    Il est question d’un marché qui a été conclu avec les oligarques. Les oligarques deviendront actionnaires dans des sociétés publiques avec l’argent des précédentes privatisations qu’ils ont caché à l’étranger, et obtiendront une autre “affaire du siècle” lorsque l’économie russe aura suffisamment récupéré pour permettre que d’autres gains excessifs soient faits.
    Le problème est que plus le pouvoir économique passe du gouvernement au contrôle du secteur privé, moins le gouvernement a de pouvoir compensateur face aux intérêts privés. Sous cet angle, aucune privatisation ne devrait être permise à l’heure actuelle.

    Des étrangers devraient encore moins être autorisés à acquérir des biens nationaux russes. Afin de recevoir un unique paiement en monnaie étrangère, le gouvernement russe remettra aux étrangers des sources de revenus futurs qui peuvent, et qui vont, être extraites de Russie et envoyées à l’étranger. Ce “rapatriement” des dividendes se produira même si la gestion et le contrôle restent géographiquement en Russie.

    Vendre des biens publics en échange d’un paiement unique est ce que le gouvernement de la ville de Chicago a fait lorsqu’il a vendu contre un paiement unique les 75 ans de source de revenus de ses parcmètres. Le gouvernement de Chicago a obtenu de l’argent pour l’équivalent d’une année en abandonnant 75 ans de revenus. En sacrifiant les revenus publics, le gouvernement de Chicago empêchait les biens immobiliers et le patrimoine privé d’être taxés et permettait par la même occasion aux banques d’investissement de Wall Street de se faire une fortune.

    Cela suscitat également un tollé public contre ce cadeau. Les nouveaux acheteurs augmentèrent brusquement les tarifs des stationnements de rue et poursuivirent le gouvernement de Chicago en dommages et intérêts lorsque la ville ferma les rues lors de parades publiques et pendant les vacances, en ce que cela “interférait” avec la rente d’exploitation des parcmètres. Au lieu d’aider Chicago, cela aida à pousser la ville vers la banqueroute. Il ne faut pas s’étonner que les atlantistes aimeraient voir la Russie subir le même sort.

    Utiliser la privatisation pour couvrir à court terme un problème de budget crée un plus grand problème à long terme. Les profits des sociétés russes s’écouleraient en dehors du pays, réduisant le taux de change du rouble. Si les profits sont payés en rouble, les roubles pourraient être dopés par le marché de change étranger et échangés contre des dollars. Cela déprécierait le taux de change du rouble et augmenterait la valeur d’échange du dollar. En effet, autoriser les étrangers à acquérir les biens nationaux russes aide les étrangers à spéculer contre le rouble russe.

    Bien sûr, les nouveaux propriétaires russes des biens privatisés pourraient aussi envoyer leurs profits à l’étranger. Mais au moins le gouvernement russe réalise que les propriétaires soumis à la juridiction russe sont plus facilement réglementés que ne le sont les propriétaires qui sont capables de contrôler les sociétés depuis l’étranger et de garder leurs fonds de roulement à Londres ou dans d’autres centres bancaires étrangers (tous soumis au levier diplomatique américain et aux sanctions de la nouvelle guerre froide).

    A la racine de la discussion sur la privatisation devrait se trouver la question de ce qu’est l’argent et de la raison pour laquelle il devrait être créé par des banques privées plutôt que par des banques centrales. Le gouvernement russe devrait financer le déficit de son budget grâce à la banque centrale qui créerait l’argent nécessaire, tout comme les USA et le Royaume-Uni le font. Il n’est pas nécessaire au gouvernement russe d’abandonner pour toujours des sources de revenus futures simplement pour couvrir le déficit d’une année. Ceci est le chemin qui conduit à l’appauvrissement et à la perte d’indépendance économique et politique.

    La globalisation a été inventée comme un outil de l’empire américain. La Russie devrait se protéger contre la globalisation, et non s’y ouvrir. La privatisation est le moyen pour diminuer la souveraineté économique et maximiser les profits en augmentant les prix.
    Tout comme les ONG financées par l’Occident qui officient en Russie sont la cinquième colonne qui opère contre les intérêts nationaux russes, les économistes néolibéraux de Russie font de même, qu’ils le réalisent ou non. La Russie n’échappera pas aux manipulations de l’Occident tant que son économie ne sera pas hermétique aux tentatives occidentales de reformatage de l’économie russe dans l’intérêt de Washington et non dans celui de la Russie.

    Source : CounterPunch, le 08/02/2016

    Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Daech, inventé par Israël, créé par les USA

    L’imbroglio du Moyen-Orient devient de plus en plus lisible si on le regarde avec l’œil des israélo-américains.  Les deux pays Israël et États-Unis jouent là-bas un jeu où chacun se cache derrière l’autre mais opère pour le même but. La création de Daech par les USA ne fait plus de doute pour tous ceux qui se renseignent, certaines personnalités américaines ayant eux-mêmes révélées le pot aux roses. L’entrainement en Jordanie et l’armement de ce terrorisme est avéré. Le bombardement de Daesh par les américains est fait parcimonieusement et souvent après avoir averti par tract de l’imminence d’une attaque. C’est ainsi que Ramadi est tombé sans coût férir, Daesh prévenu était parti. Le commandement a été de plus récupéré en hélicoptère pour une destination… inconnue. Le fait que l’EI s’implante en Libye n’est pas étranger à tout cela. Il ne faut pas s’étonner que Daesh dispose d’un armement moderne et lourd tout d’un coup et nargue pendant quatre ans une coalition des plus grandes armées du monde. Sans l’aval et l’aide de la plus puissante armée du monde, ceci ne pouvait pas se produire. Israël est partie prenante de ce conflit et a tissé des liens avec l’Arabie Saoudite pourvoyeuse de fonds. Ses avions attaquent les positions syriennes dans le Golan.  Il pactise avec le sunnisme, récupère et soigne les blessés de Daesh. Sa stratégie est toujours orientée contre l’Iran mais il apparaît qu’il participe à une autre action de grande envergure contre l’Europe.

    Des déclarations de certains rabbins sont révélatrices du fait que Daesh travaille pour Israël. Le flux migratoire et l’exportation du djihadisme sur l’Europe sert les intérêts d’Israël et plus précisément les tenants du Nouvel Ordre Mondial, largement influencé par les grands banquiers et lobbies juifs-américains. Le voile se déchire pour ceux qui veulent bien observer sans se laisser influencer par les médias occidentaux « mainstream ».

    Les propos de Valls, lors de la commémoration de la mort d’Yitzhak Rabin, sont d’ailleurs révélateurs : « La France et Israël sont deux nations sœurs ». Mais qu’est-ce qui nous rapproche tant ? Quand Valls parle d’antisémitisme à ce propos, alors que Y. Rabin a été assassiné par un juif extrémiste, il détourne sciemment la vérité. On sait les liens étroits de Valls avec le CRIF. Il s’agit d’une offensive des politiques français et de leurs laquais pour criminaliser l’antisionisme par association avec l’antisémitisme afin de cacher les actions sionistes inavouables comme le révèlent les déclarations ahurissantes de plusieurs rabbins qui vous expliquent dans le détail le plan kabbaliste de domination mondiale. Le fait que ces déclarations deviennent publiques montrent que leurs actions sont en cours et qu’ils n’ont plus peur des conséquences. Ils se permettent même de dire que la situation géopolitique actuelle coïncide parfaitement avec leurs prophéties, même s’ils se sont trompés une bonne trentaine de fois, en ayant annoncé l’arrivée du Machiah, le Messie des juifs.

    Les peuples, et en particulier le nôtre, sont abêtis par 50 ans d’abrutissement scolaire ainsi que par l’arme de destruction télévisuelle. La puissance de ceux qui contrôlent le monde est telle et notre ignorance de leurs actions est si grande que le complot mondial pour une ère nouvelle aux contours dessinés par eux peut se dérouler en toute impunité. Si vous regardez le monde à travers ce prisme, vous prendrez conscience de ce qui se passe réellement et dont on ne vous parle jamais. Tous les grands évènements planétaires sont influencés et orientés vers une nouvelle vision du monde par une oligarchie dont la puissance n’a jamais atteint un tel niveau dans l’histoire du monde. Sa puissance financière et militaire, met la guerre et la science à ses ordres. Cette dernière lui permet même de façonner les hommes, de les détruire, de les transformer, de les rendre dépendants, amorphes, téléguidés. Nous en reparlerons prochainement. 

    Deux nations veulent contrôler le monde

    Mais en réalité elles n’en font qu’une 

    Dans le même but ! 

    Claude Trouvé 

    Coordination MPF du Languedoc-Roussillon

    http://www.altermedia.info/france-belgique/