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international - Page 846

  • L’avènement de la démocratie en Syrie est-il l’objectif principal ?

    Le Figaro le rappelait hier,  «Nicolas Sarkozy le répète dans ses meetings », «les Républicains sont engagés dans une guerre à mort avec le FN», reprenant là au mot prés la déclaration,  l’anathème lancé contre le Mouvement national par la secte du Grand Orient il y a plus de vingt ans…  «Guerre à mort» que livrent aussi en Syrie les miliciens islamistes au  régime laïque qui,  fort de l’appui renforcé de Moscou,  est parvenu ces dernières semaines à desserrer l’étau djihadiste  sur plusieurs fronts à l’intérieur du pays. Les   frappes aériennes russes menées contre le Front al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda) et l’Etat islamique (EI) semblent efficaces… Pourtant, celles-ci  ont été  dénoncées unanimement par  les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, s’alignant sur Washington,  au motif totalement hypocrite  qu’elles seraient susceptibles de prolonger le conflit et d’aggraver la situation humanitaire! Ce qui ne serait donc  pas le cas des frappes de la France et des  Etats-Unis ? Frappes yankees qui ne sont d’ailleurs  pas toujours chirurgicales  et bien ciblées hélas, comme en atteste une nouvelle fois la bavure qu’a été le  bombardement  par l’US Air Force la semaine dernière  de  l’hôpital de MSF (Médecins sans frontières) de Kunduz en Afghanistan.

    Les Etats-Unis ont parachuté dimanche en Syrie   des dizaines de tonnes de  munitions et d’armements  à des rebelles dits « modérés »  censés combattre à la fois les fanatiques islamistes  et les troupes légalistes de Bachar el-Assad.  Vendredi,   le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a  précisé que  Washington  fournirait désormais  des équipements et des armes à des groupes sélectionnés de l’opposition syrienne. Or, c’est justement là que le bât blesse. Le site du journal  libanais L’Orient-Le Jour  y a consacré un long article,  les Américains «ont commencé à entraîner, en mai dernier, des rebelles modérés,  dans le cadre du  programme Train and Equip Program,  « avec l’objectif d’en former jusqu’à 5.400 par an. »

      « Appelées les Nouvelles Forces syriennes (NFS) par le Centcom (US Central Command), ces recrues n’ont toutefois pas répondu aux attentes occidentales (…).  Échec cuisant , embarrassant ,  fiasco … Autant de termes fréquemment utilisés pour qualifier le programme américain d’entraînement des rebelles syriens modérés, annoncé en 2014 et pour lequel un budget de plus de 500 millions de dollars était prévu. Sur les milliers de candidats promis, un peu plus d’une petite centaine de combattants – soit deux  promotions  de 54 et 70 personnes – ont répondu aux critères américains et réussi leur formation au cours du  Train and Equip Program »… qui ont tous depuis fait défection, abandonné  le matériel fourni aux  égorgeurs islamistes,  ou ont été tués.

    «David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut français d’analyse stratégique (IFAS) à Paris et rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques» explique, comme d’autres spécialistes, les raisons de cet échec : «la difficulté de ce programme, c’est tout simplement sa sélectivité. (…) Et c’est toujours le même problème qui n’est pas résolu, à savoir  est-ce qu’il y a des interlocuteurs fiables sur le terrain et qui seraient susceptibles de constituer une alternative à la fois à Bachar el-Assad, et aux groupes djihadistes?  Et pour l’instant la réponse est non, puisque (ce programme) est un fiasco total. On pourrait résumer le manque d’interlocuteur fiable par la formule suivante: « recherche rebelles modérés désespérément.»

    La Russie elle, à l’instar de nombreux observateurs sérieux,   estime  que les modérés en Syrie  se trouvent  surtout dans le camp de soutiens au régime syrien actuel, que la priorité est de consolider le pouvoir en place en Syrie  face au terrorisme djihadiste.  Dans les faits et comme l’a dit Marine, « certains voient d’un mauvais œil cette intervention (de la Russie en Syrie, NDLR) parce que Vladimir Poutine fait ce que nous aurions dû faire il y a déjà un certain nombre d’années ».

    Le Bulletin d’André Noël,  le souligne, «les capitales occidentales et les gazettes s’étonnent de la force de feu sans précédent déployée par la Russie en Syrie et en recherchent la raison… Le coup de force russe laisse l’OTAN sans voix , titre Le Figaro. Réponse : parce que Poutine a déclaré la guerre à l’Etat islamique et qu’en conséquence, il lui fait …la guerre mais pas à moitié car la guerre, ou on la fait ou on ne la fait pas : pas de demi-mesure en la matière! L’étonnement de la coalition occidentale vient de ce qu’elle a aussi déclaré la guerre aux islamistes mais sans aller jusqu’au bout de cette logique guerrière (…).»

    « Deux ans de bombardements ciblés  n’ont pas empêché (les) troupes de tueurs (islamistes) de progresser et de conquérir de nouveaux territoires. La Russie, elle, est décidée à y mettre le paquet. On dit qu’elle frappe surtout les  démocrates, opposants à Bachar El-Assad. Ce n’est pas prouvé mais, même si cela était, la conviction des Russes est que, si Assad tombe, ce ne seront pas les démocrates qui prendront le pouvoir mais les islamistes, les premiers faisant, de fait, le jeu de daech. L’objectif de remplacer un dictateur par un démocrate n’a jamais été atteint par les Occidentaux, ni en Libye, ni en Irak. Cela ne marcherait pas davantage en Syrie. »

    Mais l’avènement de la démocratie  en Syrie est-il  vraiment  l’objectif  principal ?   Comme l’a   noté Bruno Gollnisch,  des  moyens financiers très importants et  une colossale offensive médiatique ont été déployés depuis mars 2011 par le Nouvel ordre mondial, ses alliés européens et des pétromonarchies, pour faire chuter la Syrie.

    Le propos a  souvent été rapporté, il figure dans le livre The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur) paru en septembre  2002,  de Michael Ledeen, un neocon appartenant à cette coterie soutenant alors  Georges W. Bush : « D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite. … Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire.»

    Susciter le chaos,  diviser pour régner sont des stratégies vieilles comme le monde. Comme  Henry Kissinger avant lui, le géopoliticien  Zbigniew Brzezinski a théorisé dés le début  des années 90 un soutien à l’islamisme, de la   Turquie à l’Afghanistan  pour  fragiliser la Russie et l’Europe,  le morcellement  des Etats du Proche et du Moyen-Orient remplacés par des mini-califats  contrôlés  par Washington.

    Un plan qui rejoint les réflexions  d’un ancien fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères israélien, Oded Yinon, telles qu’exprimées dés 1982 dans une publication parue  dans le cadre de « l’Organisation sioniste mondiale » (World Zionist Organisation).

    «Le Moyen-Orient affirmait M. Yinon,  ne pourra pas survivre dans ses structures actuelles sans passer par des transformations révolutionnaires (…). Il s’agit ni plus ni moins de favoriser la dislocation des pays musulmans. » Il était ainsi  prévu  de partager l’Irak en trois blocs (chiite, sunnite et kurde) et  de pulvériser l’Etat syrien en plusieurs entités. Dans la même veine signalons encore le   rapport rédigé en 1996 par le  Prince des ténèbres , Richard Perle, intitulé A clean break: a new strategy for securing the realm. Ce document, véritable catalogue de déstabilisation des pays musulmans fut présenté à Benjamin Netanyahu dans le cadre d’un think tank israélien : The Institute for advanced strategic and political issues.

    Ce qui ne veut pas dire  que cette stratégie  là,  pas plus que  les cogitations de MM.  Kissinger et Brzezinski,  soient suivies à la lettre par le gouvernement actuel de l’Etat hébreu ou des Etats-Unis. Différentes options sont sur la table et l’on trouve notamment à Washington des partisans  du maintien d’Assad.  Mais au-delà des vicissitudes,  des ajustements, des imprévus,  la situation actuelle  donne cependant  la troublante impression  d’un plan d’ensemble qui fait écho et donne corps  aux propos précités.  Et qui  expliquerait (en partie) l’actuelle campagne de diabolisation dont la Russie  est victime.

    http://gollnisch.com/2015/10/13/lavenement-de-la-democratie-en-syrie-est-il-lobjectif-principal/

  • Regard sur l’actu #19 : La France rance, pays de salauds !

    La discrimination: un vice français

    Horreur ! Une nouvelle étude sur les discriminations à l’embauche vient de paraître et confirme ce que l’on pressentait : les Français sont racistes. Les salauds ! En effet, avec un titre comme « En France, Mohammed a quatre fois moins de chances d'être recruté que Michel », on peut s’attendre au pire…Les chiffres sont éloquents : « un candidat perçu comme musulman pratiquant a deux fois moins de chances d'être convoqué en entretien qu'un catholique pratiquant (10,4% contre 20,8%). L'écart est encore plus grand si l'on isole les hommes: 4,7% contre 17,9%, du simple au quadruple. » Les plus discriminés seraient les hommes musulmans pratiquants, allez savoir pourquoi… Mystère et boules de shit ! Ne pensez cependant pas que le vieux fond antisémite des Français ait disparu : « Ces discriminations frappent aussi les juifs pratiquants, mais moins. Leurs chances d'être convoqués sont inférieures de 24% à celles des catholiques. » Le couperet tombe enfin : les musulmans "sont beaucoup plus discriminés" par rapport aux catholiques en France "que ne le sont les Afro-Américains par rapport aux Blancs aux Etats-Unis." Remettons les choses en ordre : les Etats-Unis sont minés par une discrimination positive qui défavorise systématiquement les Blancs. Mais la France n’est pas en reste et de nombreux emplois sont, de fait, réservés à tout ce qui présente un faciès exotique. Ces secteurs d’activité ont-ils été pris en compte dans cette étude ? Poser la question, c’est y répondre. Replaçons toutefois les choses dans leur contexte : face à la montée du FN et aux problèmes posés par l’immigration en général, le système politico-médiatique relance une offensive générale contre le « racisme ». Si vous avez le temps, allez verser une larme en regardant ce reportage de France 2, sorti simultanément à l’étude précitée. L’on vous y prouvera à quel point les patrons vichystes rendent la vie impossible à leurs employés de couleur. Et c’est triste ! Qu’ils sachent, ces esclavagistes modernes, qu’ils risquent jusqu’à 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende s’ils persistent dans leurs amalgames !

    Les Français sont des salauds

    Pour combattre le racisme, rien de mieux que la diversité imposée, foi de Cazeneuve ! Ce grand serviteur de l’Etat et de la France compte bien vous faire bénéficier de l’arrivée des « réfugiés » jusque dans vos campagnes. "A partir d'aujourd'hui (le 8 octobre), ces réfugiés seront répartis dans des logements en zones non tendues grâce à la mobilisation des collectivités locales, c'est-à-dire là où il n'y a pas de tensions sur le logement, dans les campagnes". Voici le programme pour l’instant : la Haute-Marne, la Haute-Loire, la Champagne-Ardennes, puis le sud de la France. Ils y seront bien installés, n’en doutez point. Grâce à la baisse de vos APL, le gouvernement va en effet économiser (ce sera bien la première fois !) 225 millions d’euros en 2016 et 314 millions en 2017… Pour mieux les utiliser dans de nouveaux projets porteurs d’espoir : 150 millions pour construire de nouveaux HLM et 120 millions « pour renforcer les capacités d'accueil des réfugiés ». Espérons, avec Cazeneuve, Hollande et compagnie, que ces mesures décideront enfin les Français à réaliser que les « nouveaux Montaigne », pour reprendre notre ami Francis Huster, sont une chance pour la France. Quoique, si la loi pouvait les y forcer, ce ne serait pas de refus car ce peuple de bigots et d’égoïstes est indécrottable ! Un récent sondage de l’Ifop nous apprend en effet que :

    -67 % des Français « souhaitent réserver les allocations familiales et les aides au logement aux ressortissants de l'Union européenne. »

    - 61 % des personnes interrogées « souhaitent la suppression de l'aide médicale d'État (AME), qui permet aux immigrés clandestins de bénéficier de soins médicaux gratuits en France. »

    - 43 % des sondés approuvent « le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a construit un mur le long de la frontière avec la Serbie, pour empêcher le passage des migrants. »

    - 83% d’entre eux désirent « l'expulsion systématique, à l'issue de leur peine, des étrangers condamnés pour des crimes et délits »

    - 82% souhaitent «  un renforcement des critères d'obtention de la nationalité française pour mieux respecter le principe d'assimilation. »

    Convenons-en : il faut agir. Et vite ! Étrangement, plus la France se colore, plus le "racisme" explose... Pourquoi ? Mystère. 

    Notre citadelle : la République

    François Hollande, avec sa détermination habituelle, ne s’en cache pas. Pour lui, la France, c’est la « multiplicité ». Encore un nouveau concept ! Mais, écoutons-le plutôt car son lyrisme assimilationniste frôle parfois le sublime lorsqu’il évoque notre pays : "La France n'est pas une identité figée dans le marbre, elle n'est pas une nostalgie qu'il faudrait conserver, un corps vieilli avec un sourire fatigué, la France est une espérance (...), la France est un renouvellement permanent et une volonté de participer pleinement à la construction du monde". Quelle émotion ! Les sentiments doivent cependant s’effacer devant l’urgence de la tâche! Le temps est effectivement compté avant que le nazisme ne revienne en Europe. L'affaire Morano a tellement ébranlé le pays que l'heure n'est plus aux mots! « Le gouvernement présentera "d'ici à la fin de l'année" un texte pour faire de "toute inspiration raciste ou antisémite" une "circonstance aggravante pour une infraction" » et ce quel qu’en soit l’auteur ajoute-t-on sans rire ! « La République ne connaît pas de races ni de couleurs de peau. Elle ne reconnaît pas de communautés. » continue le chef de l’Etat… Pas de communautés ? Réellement ? Et qu’en est-il des communautés juive et musulmane dont on nous rabâche les oreilles à longueur de temps ? La seule communauté non reconnue par la Ripoublique française est blanche et européenne. Aux autres, on a déroulé le tapis rouge depuis des décennies mais le double discours prétend qu’elles n’existent pas. Comme les races… Quoi qu’il en soit, le gouvernement va encore une fois renforcer l’arsenal juridique contre le « racisme » vu qu’il ne peut plus faire que ça, engoncé dans son impuissance et dans son fanatisme droit-de-l’-hommiste. Ne perdez pas espoir : « En France, il y a une ressource qui est la République » nous rappelle le scootériste. Nous voilà rassurés comme des victimes de récidivistes !

    « Nous permettez-vous de vous garder en prison ? »

    La question devrait être posée aux dits récidivistes car c’est sans surprise que nous découvrons que « 236 personnes incarcérées, à qui une permission de sortie a été accordée, ne sont jamais revenues en prison depuis janvier 2015. C'est donc 236 évasions qui ont eu lieu depuis janvier dernier, soit une par jour. » Tranquille la vie, on comprend que la prison inquiète assez peu la racaille… qui, en général, n’y va que pour peu de temps (quand on a eu la sévérité insupportable de l’y envoyer, ce qui devient rare et constitue une discrimination certaine). Pourquoi se barrer en plus ? On peut fumer des joints, téléphoner ou aller sur facebook en toute quiétude.

    Vous l'ignoriez ? « Toute permission de sortie est potentiellement sujette à l'évasion. Rien de plus simple pour un détenu de ne pas revenir après un rendez-vous à l'hôpital, un enterrement ou un rendez-vous administratif : la majorité n'ont pas besoin de se jouer des gardiens de prison puisqu'ils vont et viennent librement, sans policier sur leurs talons, ou même un bracelet électronique. » Pas grave, de temps à autre un récidiviste se fait un peu remarquer comme celui qui, fraîchement évadé, a tiré sur un policier de la BAC à Saint-Ouen. Mais on va éviter de faire l’amalgame si vous le voulez bien. Même quand on clame haut et fort qu’on va s’évader de prison, personne ne réagit. Cette affaire en témoigne : le Juge d’application des peines n’ayant pas voulu stigmatiser un dealer récidiviste.

    Attention toutefois à ceux qui voudraient jouer les filles de l’air à l’avenir ! Valls et Taubira sont sur l’affaire et bien décidés à agir ! Tremblez ! Comment ils vont s’y prendre ? On ne sait pas, les effectifs étant insuffisants partout pour tenter quoi que ce soit. « Aucun des deux ministres n'a […] évoqué le port de bracelets électroniques systématique pour les détenus en permission de sortie. » Trop logique probablement.

    Pauvres ? Endettés ? Harcelés ? Ils l’ont voulu !

    Laissons cependant ces problèmes annexes que sont la sécurité publique ou la situation économique du pays pour nous recentrer sur les vrais problèmes : le racisme, l’antisémitisme et les discriminations qui rongent la France. Sans compter la sécurité sur la route, l’autre obsession du gouvernement. Ce dernier n’a d’ailleurs pas hésité à cacher la baisse significative de la mortalité sur les routes en septembre (-17,4% tout de même) afin de  justifier de nouvelles mesures répressives à l’égard d’automobilistes plus surveillés en France que les futurs terroristes ou que les dealers récidivistes.

    Les Français s’enfoncent dans la pauvreté ? On s’en fout, ils sont racistes. D’après une récente étude, « 11,4 millions de Français disposent de moins de 10 euros par mois une fois qu’ils ont payé leurs dépenses courantes (impôts, loyer, gaz/électricité, téléphone) ». Cela représente tout de même près de 6 millions de ménages chez ceux-qui-vont-se-faire-remplacer ! De plus, on apprend que l’épargne est quasiment inexistante et que les difficultés pour atteindre le mois suivant sont énormes pour la moitié de la population. Mais là n’est pas le plus inquiétant : « Près de quatre Français sur dix ne tiendraient même pas un mois sur leurs réserves en cas de chute de revenu, et un sur cinq même pas une semaine. » Une seule manière de surmonter la crise : accueillir un ou plusieurs migrants chez vous. Surtout si vous êtes une femme !

    Et la dette publique dans tout ça ? Est-elle plus ou moins importante pour la santé de la France que le racisme qui sévit ? Pas certain vu que les gouvernements successifs se font un plaisir de la creuser cette dette. Mais qu’est-elle donc? Définition : « L'ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques. Elle représente donc la dette de l'État, ainsi que celles des collectivités territoriales et des organismes de Sécurité sociale. C'est l'ensemble des emprunts contractés par ces trois sous-secteurs. La dette de l'État en constitue la plus grosse part (1632,8 milliards d'euros à fin 2014) »

    Vous aimez les chiffres ? La dette publique s’élève à « 2105,4 milliards d'euros au 30 juin, soit l'équivalent de 97,6% du produit intérieur brut (PIB). » Voici ce qu’on peut lire dans Le Figaro :

    « L'année 2014 a signé un record hautement symbolique pour la France: la dette publique de notre pays a dépassé la barre des 2000 milliards d'euros. Elle a doublé en l'espace de 12 ans et quadruplé en seulement 22 ans. Depuis 1978, elle a été multipliée par 27! Ainsi la dette publique française équivaut presque à une année de richesse créée dans l'Hexagone: le taux de dette sur le PIB atteindra 96,3% à la fin de l'année selon les dernières estimations du gouvernement. Du jamais-vu. Jusqu'au milieu des années 1980, ce taux ne dépassait pas les 30%. Notons que depuis 2014, la tendance est à la stabilisation du taux de la dette publique sur le PIB. »

    Plus aucun budget en équilibre depuis 1975 ! Belle performance ! Encore faut-il rappeler que ça a été une volonté de l’Etat français de se retrouver enchaîné de la sorte. Sous la présidence de Pompidou, ancien de chez Rothschild, et alors que Valéry Giscard d’Estaing était ministre des finances fut votée la fameuse loi du 3 janvier 1973 dite « loi Rothschild ». Celle-ci a délibérément enchaîné la France à la finance internationale en empêchant l’Etat d’emprunter à la Banque de France comme c’était le cas auparavant. Ces prêts étaient sans intérêts. La France a donc décidé elle-même d’abolir sa souveraineté en se forçant à emprunter, avec intérêts, aux banques privées. Voilà la cause de notre asservissement à cette dette qui a été permise par des traîtres et qui n’a fait qu’exploser en 40 ans à cause d’autres traîtres qui n’ont rien fait pour inverser la vapeur.

    Ce sont ces traîtres qui sont la principale cause du délitement de notre pays à tous niveaux. Les exemples pris dans cet article n’en sont, vous le savez bien, qu’un très maigre aperçu. Si les dieux le veulent, notre justice sera impitoyable envers eux et ils paieront enfin.

    Rüdiger/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Colosimo : comment Poutine est devenu roi du grand échiquier international

    Jean-François Colosimo a accordé un entretien-fleuve à FigaroVox au sujet de l’influence grandissante du président russe, Vladimir Poutine, sur la scène internationale. Celle-ci s’inscrit selon lui dans l’histoire multi-séculaire de la Russie.

     

    LE FIGARO. - Sur le dossier syrien, de fortes tensions entre les États-Unis et Russie se font sentir. Vladimir Poutine semble avoir pris la main. Est-ce un des signes du grand retour de la Russie sur la scène internationale ?

    Jean-François COLOSIMO. - L’action que mène Vladimir Poutine en Syrie récapitule à la fois sa politique et sa personne. Elle correspond tout d’abord à sa représentation géopolitique du monde. Poutine est résolument « westphalien » : il défend le système traditionnel, constitué de nations souveraines où ce sont les États qui valent et non pas les régimes politiques, les organisations non-gouvernementales ou les institutions supranationales. En soutenant le pouvoir de Bachar Al-Assad qu’il juge être le seul « légitime », il défend cette conception de l’ordre international qu’il considère, de surcroît, protectrice de ses propres intérêts.

    Mais il est aussi l’héritier d’une doctrine diplomatique. Précisément, celle qui a été promue par les tsars puis par les Soviets depuis l’entrée de plain-pied de Moscou sur la scène méditerranéenne et orientale. Dès le XVIIIe siècle, à coups de guerres et de traités avec l’Empire ottoman, Catherine II « la Grande » s’est ouvert un accès vers les mers chaudes, via la Crimée et le Caucase, afin de désenclaver la Russie et de lui faire retrouver son berceau byzantin. Cet élément essentiel de politique extérieure s’est naturellement justifié de la protection des chrétiens d’Orient considérés comme un levier d’influence. L’URSS a d’autant plus facilement pris le relais que les orthodoxes du Levant ont été parmi les fondateurs et les animateurs du panarabisme, avec ce que cela a pu impliquer chez eux d’idéologie progressiste les rapprochant du socialisme. La proximité et la solidarité sont donc anciennes avec le baasisme syrien qui est issu de ce mouvement. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Colosimo-comment-Poutine-est

  • Syrie : un rapport du MIT devrait conduire Laurent Fabius devant la CPI à La Haye et devant la Haute Cour en France

    Il n’est pas question ici de dire que la Russie et Poutine sont des anges, des amoureux de la liberté… Il est juste question de donner une autre version des faits, une version qui ne soit pas celle de la caste politico-journalistique française qui s’est tant de fois illustrée dans sa manipulation et ses mensonges. 
    Une étude du MIT, le prestigieux Massachussets Institute of Technology, publiée le 14 janvier dernier, affirme que le massacre chimique du 21 août 2013 sur la Goutha orientale syrienne, a été perpétré depuis une zone rebelle. Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l’ONU et spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages prouve que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des « centaines » de photos et de vidéos d’ogive, de restes de roquettes, d’impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet. Cela leur a permis d’établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l’endroit d’où ils ont été tirés. 
    Et c’est notamment la question de la portée des missiles qui apparaît primordiale. Les missiles utilisés semblent être des Grad, une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l’imprécision est assez importante. Cette analyse est partagée par Ake Sellström, l’inspecteur en chef de l’ONU en Syrie. 
    Ce chiffre de 2 à 5 km remet totalement en cause le rapport américain, dont John Kerry, le secrétaire d’état américain, a fait la pierre angulaire de la politique américaine. C’est la nouvelle fiole de Colin Pauwels brandit à la veille de l’attaque sur l’Irak. Ce rapport met en effet, l’origine de l’attaque au cœur de la zone encore contrôlée par le régime légal de Syrie, à plus de… dix kilomètres. C’est donc techniquement impossible. 
    Le rapport des services secrets français était encore plus grossier et plus ignoble, car il publiait des photos montrant des cadavres d’enfants. Enfants qui se sont révélés être ceux de fidèles alaouites du régime de Bachar-Al Assad, enlevés à Lattaquié et assassinés par les amis de Laurent Fabius. Sans le coup de maître de la diplomatie russe, et l’intelligence du pouvoir syrien qui accepta immédiatement de confier ses armes chimiques à l’ONU, la Hollandie menait l’Europe dans une nouvelle guerre, illégale au regard du Droit International, et rasait son ancien protectorat sous les bombes. Les avions de l’armée de l’air avaient déjà décollé, quand les USA ont sifflé a fin de la partie…

  • Syrie : L’action de la Russie rebat les cartes sur le front

    Les frappes aériennes russes sur les positions de l’État islamique ne faiblissent pas. On parle de 63 positions touchées au cours des dernières 24 h. Il s’agirait notamment d’un poste de commandement, de quatre camps d’entraînement et de sept dépôts de munitions. L’armée russe indique une panique croissante dans les rangs des islamistes, d’après des échanges radio interceptés.

    Les États-Unis semblent quant à eux reculer 
    Les frappes russes et les succès au sol qu’elles ont permis ont révélé le manque de progrès de la coalition américaine. L’administration américaine a donc mis fin vendredi à son programme de formation d’une nouvelle force rebelle pour combattre l’État islamique en Syrie. Les 500 millions de dollars prévus pour cette opération vont finalement financer armes et munitions pour les groupes déjà existants. Les commandants rebelles seront préalablement repérés et les largages devraient commencer incessamment.

    Pendant ce temps la présence américaine recule dans le Golfe persique
    Pour la première fois depuis 2007, les États-Unis ne disposent plus de porte-avions dans la région. L’USS Theodore Roosevelt a quitté le Golfe persique vendredi. Le bâtiment qui compte 5 000 hommes et 65 avions de combat rentre à sa base, officiellement pour maintenance. Cette mesure présentée comme temporaire est également le fruit de coupes budgétaires.

    nouvelles frappes russes, province #Hama: le régime #syrie-n ( avec Hezbollah) reprend du terrain aux rebelles: OSDHhttps://t.co/k0xLUDWIyj

    — Sophie Golstein (@FreeBEEz) October 12, 2015

     

     

     

    http://fr.novopress.info/

  • L'afflux de réfugiés en Allemagne, aubaine pour la droite populiste

    Donnée morte à l'été, la droite populiste allemande renaît de ses cendres à la faveur des inquiétudes suscitées dans le pays par l'afflux de centaines de milliers de réfugiés, et rêve d'enfin s'ancrer dans le paysage politique.

    "Bien sûr que ça les renforce, mais ce n'est pas mécanique", observe Hajo Funke, politologue à l'Université libre de Berlin, pour qui la droite populiste profite des difficultés de gestion de l'accueil et des discours "alarmistes" des politiques ou des médias.

    La politique de la porte ouverte menée par la chancelière Angela Merkel, d'abord soutenue par l'opinion, divise son camp et suscite des doutes croissants: selon deux sondages récents, 51% des Allemands ont "peur" de l'afflux de réfugiés et autant jugent "ingérable" l'ampleur du phénomène.

    Sorti des oubliettes près d'un an après sa naissance, le 20 octobre 2014, le mouvement Pegida offre de nouveau le spectacle de milliers de personnes déroulant chaque lundi leurs calicots face aux touristes éberlués, dans leur fief de Dresde (est), pour dénoncer l'"invasion" de migrants.

    Le parti "Alternative für Deutschland" (AfD), créé en 2013 sur une ligne initialement anti-euro, organise de son côté ses propres manifestations anti-réfugiés, tout aussi virulentes, comme à Erfurt (est) où 8.000 personnes ont défilé mercredi.

    - Plainte contre Merkel -

    Parallèlement, l'AfD grignote du terrain dans les sondages et montait cette semaine à 7% d'intentions de vote, au-dessus des 5% requis pour entrer au Bundestag, avec des pointes à 9% en Bavière (sud) et 12% en ex-RDA.

    Absente des médias lorsqu'une vague de solidarité pro-réfugiés déferlait sur l'Allemagne, la présidente d'AfD Frauke Petry a réclamé vendredi un "arrêt immédiat" de l'immigration. Son parti a lui annoncé le dépôt d'une plainte pour "traite d'êtres humains" contre Mme Merkel.

    Cette initiative doit amener "les citoyens à se poser la question de savoir si l'immigration incontrôlée est dans leur intérêt", selon un porte-parole du parti, Christian Lüth.

    Cette renaissance populiste est d'autant plus spectaculaire que l'AfD et Pegida, en vedette l'hiver dernier lorsque le premier culminait à 10% d'intentions de vote et que le second mobilisait 25.000 personnes à Dresde, ont connu un déclin brutal.

    Peu d'observateurs donnaient à Pegida la moindre chance de survivre à deux épreuves successives: la révélation de photos de son leader Lutz Bachmann grimé en Hitler et de propos xénophobes de cet ancien braqueur, puis le départ fin janvier des dirigeants les plus modérés.

    Début juillet, l'AfD voyait à son tour se déchirer le courant conservateur-libéral et celui, nettement plus à droite, porté par les représentants du parti en ex-RDA. Le triomphe des derniers a fait imploser la formation et plonger les intentions de vote.

    - "Tabou de principe" -

    Au-delà de l'histoire tourmentée des deux mouvements, le contexte allemand invite à la prudence, tant le populisme en vogue dans le reste de l'Europe se heurte ici à un "tabou de principe" en raison du passé nazi, soulignait Nele Wissmann, du Comité d'études des relations franco-allemandes, dans une étude fin septembre.

    La dernière percée populiste remonte à celle des Republikaner au début des années 1990, sur fond d'afflux de réfugiés alors venus d'ex-Yougoslavie. Mais le durcissement de la loi allemande sur l'asile en 1993, combiné à la mise sous surveillance du parti par le renseignement intérieur, avait vite brisé son élan.

    Malgré le "solide potentiel" de l'AfD, selon Timo Lochocki, du German Marshall Fund, elle ne pourra se contenter d'exploiter la "formule gagnante", mêlant rhétorique anti-élites et défense de la nation en danger, qui a permis l'ascension du Front national français ou du UKIP britannique.

    Il lui faut "éviter d'être assimilée à l'extrême droite" car cela "saperait ses chances de se forger une large base électorale", explique le chercheur dans une note.

    Pour Nele Wissmann, la "concurrence" que se livrent l'AfD et Pegida constitue un obstacle supplémentaire: loin de fusionner, les deux mouvements comptent aligner des candidats aux cinq scrutins régionaux de l'an prochain, avant les élections fédérales de 2017.

    source : Le Parisien ::  lien

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuuuuZVppkecIGEysS.shtml

  • Irreal politik

    Real politik : être contre. Tel est l’un des principaux critères du bien-penser. Il s’accompagne d’ordinaire de la condamnation de la politique gaullienne. Par une fine dialectique, le refus hautain de la real politik se fit au nom de la réalité qui convenait à la classe dirigeante : celle d’une France toute petite, qui avait vécu « au-dessus de ses moyens ».

     

    Valéry Giscard d’Estaing lança cette thématique ; elle fut reprise par une gauche qui voulait recycler son internationalisme et son pacifisme dans l’Europe des traités. La gent socialiste broda sur « l’Etat modeste », les droits de l’homme, le droit d’ingérence humanitaire contre « l’égoïsme national » – sans oublier « l’Europe qui doit parler d’une seule voix ». C’est cet assemblage de sous-produits idéologiques qui tient lieu de doctrine dans les relations avec l’étranger. L’oligarchie française s’est imprégnée de la religiosité étatsunienne, de la « guerre morale » du Bien contre le Mal, en vue de la démocratie par l’économie de marché. L’échec est total : les conséquences de l’irreal politik ont été cent fois pires que les froids compromis de la real politik.

    Après l’opposition à la croisade américaine en Irak clairement exprimée par Jacques Chirac et Dominique de Villepin en 2003, les gouvernements français n’ont plus rien empêché et ont fini par tout admettre. Le dénigrement de la Russie est une activité officielle. Après avoir stupidement participé à la « guerre morale » pour le Kosovo, la France n’a plus eu de politique dans les Balkans livrés aux potentats locaux, aux proconsuls occidentaux et à la corruption endémique. Nous venons d’abandonner l’Afghanistan à son épouvantable sort. Avec l’Arabie saoudite et le Qatar, les principes moraux et démocratiques ont été sacrifiés sans l’ombre d’un scrupule à des accords commerciaux rentables et à des pactes infâmes dont les historiens nous livreront le détail. En Syrie, François Hollande et Laurent Fabius ont levé l’étendard de la lutte contre le despotisme et fourni des armes au Front al-Nosra, succursale d’Al-Qaida, contre le dictateur de Damas. Lorsque le projet de frappes sur Damas a été bloqué par le vote du Congrès des Etats-Unis, des interrogations majeures auraient dû surgir. Tel n’a pas été le cas. L’aviation française bombarde Daech en Irak de manière supplétive et sans effets marquants. Nous décidons de bombardements en Syrie, au mépris du droit international, tout en continuant de militer pour le départ de Bachar el-Assad ; François Hollande ne voit pas que les Etats-Unis vont s’entendre avec la Russie et s’accommoder du régime syrien faute de solution alternative. [.....]

    La suite sur le blog de Bertrand Renouvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Irreal-politik