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De l’abbé Grégoire à Jean-Luc Mélenchon, les accointances d’une partie de la gauche avec l’antisémitisme ainsi que sa complaisance envers la violence terroriste s’inscrivent dans une longue tradition, rappelle Michel Onfray dans un texte sans concession paru dans le Figaro Magazine.
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Source : Le Figaro Magazine 21/10/2023
Article publié en mars 2015 dans la revue Synthèse nationale (n°39, mars avril 2015) et, apparemment, toujours d'actualité :
Guirec Sèvres
Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.
Les musulmans oseront-ils protester, en France, contre la barbarie islamiste du Hamas ? Oseront-il se désolidariser de la haine qui se déverse sur les juifs indésirables ? Force est d’observer le phénomène inverse. La rue arabe est même appelée par le Hezbollah, ce mercredi, à participer à un « jour de colère sans précédent », après le bombardement d’un hôpital de Gaza mardi soir (200 morts). Le Hamas a immédiatement désigné Israël comme responsable de ce tir contre des civils, accusation reprise dans la foulée par la l’extrême gauche française dévouée à la cause islamiste et à sa « résistance ».
« S’ils ne vous évitent pas, s’ils ne vous offrent pas leur soumission et ne cessent de vous combattre, emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez. » (Coran, sourate 4, verset 91)
Nos confrères de Boulevard Voltaire viennent d’épingler le ci-devant Pierre Plottu, journaleux “chargé de l’extrême droite” à la Pravda wokiste et islamo-gauchiste, autrement dit à Libération, le journal des bien-pensants.
Pourquoi tirer à vue sur ce pauvre Plottu ? Tout simplement parce que sa recension de l’égorgement du professeur d’Arras, Dominique BERNARD, relève de l’aveuglement idéologique le plus abject.
Une foule compacte, des pancartes hostiles à Israël, des appels à « l’Intifada » et, soudain, une prière de rue. Ce 18 octobre, devant le 10 Downing Street, résidence du Premier ministre britannique à Londres, des centaines de manifestants pro-Palestine se sont donné rendez-vous pour protester contre l’action armée d’Israël. Parmi les slogans lancés par la foule, certains vont jusqu’à accuser Israël de « commettre un génocide » contre le peuple palestinien. Au même moment, à Berlin, une manifestation aux couleurs de la Palestine dégénère dans la violence. Des poubelles sont mises en travers de la route, des pierres et des engins pyrotechniques sont jetés en direction des forces de l’ordre… au total, 65 policiers sont blessés. En France, l’interdiction des manifestations en soutien à la Palestine, souvent vues comme des manifestations pro-Hamas, prise par Gérald Darmanin vient d’être retoquée par le Conseil d’État. Désormais, il revient au préfet de se prononcer au cas par cas. Le conflit israélo-palestinien, qui se déroule pourtant à des milliers de kilomètres, rencontre un triste écho sur notre continent. Tags antisémites, apologie du Hamas, menaces contre la communauté juive… sont autant de conséquences d’une immigration qui n’a jamais été intégrée.
Les guerres à Gaza et en Ukraine font sauter les clivages à gauche comme à droite.
Xavier Moreau, Damien Rieu (Reconquête), Yanis Dalouche (LFI), Greg Tabibian et Mike Borowski s’affrontent dans ce Bistro Libertés très très mouvementé que dirige Eric Morillot de main de maître.Au programme de cet épisode :