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islamisme - Page 379

  • Les services de renseignements se préparent à une attaque à la voiture piégée

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    "D’après les informations de Valeurs actuelles, la menace terroriste est montée d’un cran ces derniers jours en France. Les services de renseignements se préparent à plusieurs scénarios d’attaques. L’État islamique, qui dispose de plusieurs camps d’entraînement en Europe (notamment dans les Balkans) est en train de former des commandos qui pourraient mener des attentats suicide avec un nouveau mode opératoire provoquant un maximum de dégâts. En utilisant des outils numériques à la pointe de la technologie, l’organisation terroriste est aujourd’hui prête à envoyer des convois de véhicules en opération suicide : une première voiture, au blindage renforcé, conduite à distance et chargée d’explosifs aurait pour objectif de faire un maximum de dégâts, suivie d’un second véhicule transportant des djihadistes chargés de tuer le plus grand nombre de civils. Et enfin, un troisième véhicule dont la mission est de “terminer le travail” et de récupérer les commandos.

    Parmi les cibles privilégiées par l’organisation terroriste pour faire ces “bains de sang”, des églises remplies de fidèles le dimanche, des écoles, des centres commerciaux et des lieux touristiques. Les services de police et de gendarmerie s’attendent à des attaques multiples, à plusieurs endroits du territoire français au même moment, dont le seul objectif est d’ « essayer de mettre la France à genoux », comme le confie un haut fonctionnaire de la Place Beauvau.

    Autre crainte des services : des opérations de type “cheval de Troie” avec des migrants qui pourraient se servir de leur présence dans des camps en France pour s’organiser, s’entraîner et passer à l’acte en un temps record, au nez et à la barbe de la police et de la gendarmerie. Pour cette raison, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a décidé en urgence la création d’antennes du GIGN dans plusieurs villes de province et a renforcé l’organisation et la décentralisation des unités du Raid. Les unités d’élite de la police et de la gendarmerie se préparent à faire face à tout type d’attaque et « s’attendent à l’inattendu », comme l’écrivait il y a quelques jours Europol dans un rapport. Déjà hier, de manière inédite, le Raid est intervenu dans le camp de migrants de Grande-Synthe, dans le Nord, où une fusillade a éclaté. Ce matin, ce sont six lycées parisiens qui ont été fermés après la réception d’appels anonymes faisant état d’une attaque d’un commando muni « de bombes et de fusils d’assaut kalachnikov pour faire un maximum de victimes. » La menace est prise en compte avec la plus grande gravité au plus haut sommet de l’État, qui s’attend au pire."

    Un homme avec deux armes et un Coran a été arrêté jeudi dans un hôtel du parc d'attractions Disneyland Paris (Seine-et-Marne).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alep 2016 : Vivre avec les derniers chrétiens

    Un reportage au plus près du terrain dans la ville d’Alep, assiégée par les sicaires de l’Etat Islamique. Les derniers chrétiens présents survivent dans des conditions difficiles avec le soutien d’ONG (Croix Rouge, SOS Chrétiens d’Orient). Un excellent document de nos confrères de Boulevard Voltaire.

  • L'Assemblée du Conseil de l'Europe reconnait que l'Etat islamique a commis un génocide sur les minorités en Irak

    L'Assemblée du Conseil de l'Europe reconnait, ce 27 janvier, que l'Etat islamique a commis un génocide sur les minorités en Irak. La campagne pour la reconnaissance du génocide se poursuit, pour obtenir cette même reconnaissance par le Parlement européen le 4 février. Une pétition a été initiée par l’ECLJ avec Grégor Puppinck, qui explique :

    "Le 3 février 2016, le Parlement européen va débattre du « Massacre systématique des minorités religieuses par le groupe "État islamique" ». A cette occasion, des parlementaires vont demander au Parlement et à l’Union européenne de reconnaître que les crimes commis par « l’Etat islamique » sont constitutifs d’un « génocide ». Néanmoins, lors d’un récent débat sur ce texte, le Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Fréderica Mogherini, a refusé d’employer la qualification de génocide.

    Le génocide a pourtant une définition précise en droit international. Il s’agit de crimes « commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». C’est l’intention spécifique de détruire un groupe en tout ou partie qui distingue le crime de génocide du crime contre l’humanité. Il est évident que c’est bien d’un génocide dont sont victimes les Chrétiens et les Yézidis iraquiens.

    Ce n’est pas seulement le Pape François qui dénonce ce génocide, mais aussi le Président du Congrès Juif Mondial, Ronald S. Lauder, ou encore l’ancien procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo. Un récent rapport du Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a détaillé les atrocités commises par « l’Etat islamique ». La France et les institutions européennes n’ont pourtant pas encore eu le courage de qualifier ces crimes de génocide.

    Le droit international prévoit que sont punissables non seulement l’exécution en tant que telle de ce crime, mais aussi « l’entente en vue de commettre le génocide, l'incitation directe et publique, la tentative et la complicité ». Ainsi, tout individu, organisation ou État, où qu’ils se trouvent – y compris en Europe, dès lors qu’ils incitent publiquement à ces crimes ou en sont les complices, devraient aussi être poursuivis pénalement pour crime de génocide.

    La reconnaissance d’un génocide impose aux États et à la communauté internationale l’obligation d’agir, pour prévenir le génocide autant que possible, pour défendre les communautés attaquées et pour juger et punir les responsables. Reconnaître le génocide, est donc la première étape fondamentale pour obtenir l’action de la communauté internationale.

    Quelques gouvernements et parlements européens ont déjà reconnu ce génocide ; il est temps que la France et les institutions européennes le reconnaissent aussi.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/lassembl%C3%A9e-du-conseil-de-leurope-reconnait-que-letat-islamique-a-commis-un-g%C3%A9nocide-sur-les-minorit%C3%A9.html

    Une pétition en ce sens a été initiée par le Centre Européen pour le Droit et la Justice, une organisation non gouvernementale accréditée auprès des Nations Unies."

  • Printemps arabes: la fin de l'angélisme occidental?

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Philippe Migault, cueilli sur Sputnik et consacré au bilan des "printemps arabes" cinq ans après...

    Philippe Migault est directeur de recherche à l'Institut de Relations Internationales et stratégiques (IRIS).

    Printemps arabes : la fin de l’angélisme occidental ?

    Alors que l’on célébrait hier les cinq ans de la fuite de Zine el-Abidine Ben Ali vers l’Arabie Saoudite, le bilan des Printemps Arabes est sinistre. La démocratie n’a triomphé nulle part. Le chaos du Maghreb, des Proche et Moyen-Orient, gagne maintenant l’Europe.

    Tout avait pourtant bien commencé. « La révolution du jasmin », formule niaise que l'on croirait tout droit sortie d'une chanson de Patrick Bruel, était censée ouvrir une ère nouvelle. L'élan démocratique du peuple tunisien, nous assurait-on, n'allait pas manquer de susciter l'espoir dans l'ensemble du monde arabo-musulman. Suivant la théorie des dominos, les dictatures tomberaient les unes après les autres, laissant place à la volonté des peuples. Le modernisme triompherait et la femme, sur toute la rive sud de la Méditerranée, pourrait enfin parler d'égale à égal à l'homme. Dans ce climat d'euphorie romantique, toute personne émettant des réserves était bien entendu mise à l'index. Les raisons d'être sceptique, pessimiste, ne manquaient pas pourtant.

    En premier lieu parce que la démocratie n'a jamais pu s'imposer où que ce soit dans le monde musulman. Ce n'est pas d'ailleurs nécessairement du fait de l'Islam. La Tunisie d'Habib Bourguiba, évoquée avec nostalgie dans le contexte de la révolution tunisienne, se résume au règne sans partage d'un homme à la piété très relative trente années durant sur le même pays. Le statut de commandeur des croyants d'Hassan II n'explique pas seul la dureté dont il a fait preuve. Cet homme d'Etat n'allait pas chercher ses motivations dans le Coran. Quant à Houari Boumediene, son socialisme, son militarisme, adjoints à l'ADN totalitaire du FLN, sont bien plus responsables de la chape de plomb qui s'est abattue sur l'Algérie que l'Islam. Au-delà du Maghreb, il suffit d'évoquer Kadhafi, Nasser, la dynastie el-Assad, Saddam, les monarchies du Golfe…pour se rendre compte que de Gibraltar au Golfe Persique la seule constante est la dictature. Laïc, nationaliste, socialiste ou wahhabite, qu'importe: l'ordre brutal et le fait du prince sont la règle. Mais tout cela va précisément changer, nous assurait-on. Balayant les despotes, le souffle révolutionnaire allait imposer les idées des Lumières, les valeurs occidentales.

    Les pessimistes insistaient cependant. Sans avoir aucune sympathie pour Kadhafi ou el-Assad, il leur semblait évident que les Islamistes de tout poil, Frères Musulmans, Salafistes « quiétistes » ou terroristes, étaient en embuscade, prêts à confisquer la révolution à leur profit, dès que les dictateurs seraient tombés. Mauvais prophètes, Islamophobes, racistes…ils eurent droit à tous les qualificatifs les plus sympathiques. Ces gens qui ont le chic pour ne jamais aller dans le sens de l'histoire!

    Chaussant les bottes de George Bush Jr., la France et le Royaume-Uni décidèrent de donner un coup de pouce au « printemps » libyen, livrèrent des armes aux séides d'Al Qaïda pour faire triompher le « Printemps » syrien. Si les révolutionnaires n'étaient pas capables de l'emporter seuls, il fallait impérativement les aider pour empêcher la répression de s'abattre sur eux, nous disait-on. Dans une vision à la limite de l'eschatologie il fallait intervenir, faire la guerre, user de notre « droit d'ingérence » pour que le bien l'emporte sur le mal. Demain sur les tombeaux, les blés seront plus beaux…

    Les « Occidentaux » ont perdu. Perdu sur toute la ligne. Mohammed VI n'est pas plus démocrate que ne l'était son père. L'Algérie tremble à l'idée de la crise de succession qui risque de s'ouvrir à la mort de Bouteflika, pantin pathétique dont la survie, à l'instar de celle de Tito en son temps, semble le seul frein au réveil des passions. La démocratie tunisienne semble plus que jamais en sursis. La Libye est un Etat failli, par les côtes desquelles transite vers l'Europe toute la misère de l'Afrique. Toute honte bue, nous vendons des Rafale au Maréchal Al-Sissi, auteur d'un putsch en bonne et due forme, lui livrant les Mistral que nous avons refusé de vendre à la Russie, pourtant bien plus démocratique. La guerre se déchaîne au Yémen, tandis que nous livrons des armes à tour de bras aux Saoudiens et aux Qatari. Les morts, en Syrie, se chiffrent en centaines de milliers. Et le chaos, que nous avons contribué par notre interventionnisme à étendre, gagne maintenant nos pays par le biais des vagues migratoires que les « Printemps arabes », nos « printemps arabes » ont rendu possibles.

    Il est aisé de dire que l'Europe ne doit pas se transformer en forteresse. Facile d'affirmer que la France et les autres nations de l'UE ne doivent pas se replier sur elles « comme une grande Suisse ». C'est pourtant la seule ligne de conduite qui vaille face au terrorisme. Nous pouvons emporter tous les succès tactiques que nous voulons au Mali ou au Machrek. C'est en France, par le renseignement, les perquisitions, l'action massive des forces de l'ordre et des soldats, avec un mandat et des missions ad hoc, que nous remporterons la bataille.

    Le repli, c'est aussi la seule ligne qui vaille face à l'immigration massive, vecteur de l'obscurantisme musulman. Car ce n'est pas parce que l'Islam n'est pas systématiquement responsable de l'échec démocratique dans l'arc des crises qu'il est pour autant compatible avec la démocratie. Entre Charia et Etat légal à la française il n'est pas de cohabitation possible. Ceux qui se proclament « Charlie » peuvent bien mettre sur le même pied tous les monothéismes, force est de s'en tenir aux faits: cela fait longtemps sur notre sol que le catholicisme, en dehors de la manif' pour tous, qui n'a tué personne, a renoncé à toute incursion sérieuse, en tout cas violente, dans la sphère temporelle. Ceux qui ont assassiné les enfants juifs de Toulouse, les clients de l'hypercasher, les bons vivants du Bataclan et des terrasses parisiennes, se réclament tous a contrario de la même foi, de la même doctrine, prétendant dicter sa loi et diviser les hommes en deux catégories, les croyants et les Dhimmi, les maîtres et les esclaves. Les Français, effarés par ce qui s'est passé à Paris, mais aussi à Cologne et dans d'autres villes allemandes commencent à le comprendre.

    L'immigration de masse nord-africaine et levantine, corollaire de notre diplomatie irresponsable, va peut-être, enfin, dissiper l'angélisme occidental et notamment français. Encore que tout soit fait pour faire taire ceux qui, ayant eu raison trop tôt, sont maintenant écoutés lorsqu'ils s'expriment, ce qui, pour les tenants du « vivre ensemble » à tout prix et de la dissolution de la nation, ne les rend que plus infréquentables.

    Philippe Migault (Sputnik, 15 janvier 2016)
  • L’état d’urgence borné ?

    Après avoir laissé entendre qu’il pourrait durer aussi longtemps que la menace de l’État islamique, Valls a tenu à préciser que l’état d’urgence serait nécessairement « borné ». Venant de lui… pourtant, il peine à convaincre.

    On appelle ça un ballon d’essai. Lors d’une interview à la BBC, Valls a répondu « Jusqu’à ce qu’on puisse, évidemment, en finir avec Daech » à la journaliste qui lui demandait si l’état d’urgence pouvait durer « éternellement ». Si le propos n’avait pas suscité trop de réactions, il aurait tenté de pousser le bouchon un peu plus loin…
    Heureusement, c’est une levée de boucliers qui a accueilli les propos du Premier ministre, l’ancienne ministre écologiste Cécile Duflot y voyant par exemple « la fin de l’état de droit ». Il faut dire que l’inscription de ce régime exceptionnel dans la Constitution et sa prolongation programmée suscitent bien des craintes, alors que le pouvoir est aux abois et pourrait être tenté de détourner les pouvoirs qu’il lui donne pour défendre l’ordre « républicain » (c’est-à-dire leurs intérêts politiciens et leur idéologie, par opposition à la démocratie, terme qu’ils n’emploient plus, et pas par hasard).

    Aussi, alors le « président » Hollande a officialisé sa volonté de prolonger jusqu’à fin mai l’état d’urgence instauré en France, Valls a tenu à préciser qu’il restera un « régime d’exception » qui sera « nécessairement borné dans le temps ». Il a aussi soutenu l’amendement consistant à mettre dans la Constitution le contrôle parlementaire de l’application de l’état d’urgence.

    Pour autant, le Premier ministre a pris soin de ne prendre aucun engagement quant à la durée dudit état d’exception, se laissant une grande porte ouverte en déclarant que « Personne ne peut préjuger des événements à venir et nous voyons bien l’état de la menace avec la diffusion de la vidéo de l’État islamique, de Daech. » Il s’est aussi montré plus que réservé sur l’éventuelle interdiction, dans la Constitution, de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République pendant l’état d’urgence. Donc selon lui, l’assemblée pourrait contrôler l’application de l’état d’urgence… sous la menace d’une éventuelle dissolution. Visiblement, Valls pense à l’avenir et à se laisser les mains aussi libres que possible… Déjà que comme Premier ministre, il fait frémir, comme président de a République…

    C.D.

    http://fr.novopress.info/

  • Les médias suédois commencent aussi à dire la vérité sur les crimes des immigrés illégaux :

    La police suédoise avertit que la gare Centrale de Stockholm était devenue dangereuse depuis son occupation par des dizaines d’enfants — SDF marocains.

    Des gangs d’adolescents immigrés répandent la terreur dans le centre de la capitale suédoise, volent, molestent les filles et s’en prennent aux agents de sécurité, toujours selon la police de Stockholm. Ces immigrants illégaux, dont certains n’ont que neuf ans, errent dans le centre de Stockholm nuit et jour et refusent l’aide fournie par les autorités suédoises.
    La Suède a connu une augmentation dramatique d’arrivée de mineurs marocains seuls qui demandent l’asile dont beaucoup fuguent des logements sociaux pour vivre dans les rues de la capitale. La police de Stockholm estime qu’au moins 200 enfants SDF marocains gravitent dans les environs de la gare principale : « Ces jeunes sont un énorme problème pour nous. Ils volent des trucs partout et se moquent des gardes de sécurité », a déclaré un policier au quotidien SVT.

    Ils agressent sexuellement les filles en les touchant entre leurs jambes et les giflent si elles protestent. Tous les policiers le savent. Je ne laisserais jamais mes enfants aller à la gare Centrale. Aucun policier ne le ferait.

    Ces gangs sont constitués d’orphelins qui ont grandi dans les rues de Casablanca et Tanger au Maroc, où les autorités estiment qu’il y a environ 800 000 enfants sans-abri. Ils ont tous demandé l’asile en Suède comme mineurs non accompagnés, mais leurs jeunesses troublées les rendent méfiants vis-à-vis des adultes et ils sont difficilement contrôlables.
    Le gouvernement suédois a annoncé hier la tenue de réunions avec les autorités marocaines pour reconnaître que les gangs d’enfants SDF sont un « problème commun ». Le ministre de l’Intérieur Anders Ygeman a déclaré hier que la Suède travaille pour renvoyer ces enfants dans leur pays d’origine.
    « Nous sommes d’accord pour admettre qu’il s’agit d’un problème commun à résoudre, et que nous avons tous besoin de trouver des moyens d’identifier ces jeunes et d’organiser leur rapatriement dans de bonnes conditions », a déclaré M. Ygeman suite à une réunion avec les représentants du Maroc.

    Au même moment, une jeune fille bénévole a été mortellement poignardée par un immigré de quinze ans dans un centre d’accueil. Alexandra Mezher, une jeune chrétienne d’origine libanaise de 22 ans, a été attaquée par un adolescent à son lieu de travail, un centre de logement pour enfants réfugiés non accompagnés dans Mölndal, près de Göteborg et est décédée plus tard à l’hôpital.
    Les premières constatations signalent qu’Alexandra travaillait seule cette nuit quand elle a été attaquée alors que d’après le règlement interne le personnel doit intervenir par paires. Mlle Mezher, diplômée en psychologie du Blekinge Institute of Technology à Karlskrona, aurait été avait l’intention de retourner à l’Université pour faire une maîtrise en sciences sociales.

    Sur le compte Facebook de Miss Mezher, un message sur sa foi : « les super héros portent une cape, mais le mien porte une croix ».

    La cousine de Mlle Mezher a déclaré aux médias suédois : « c’est horrible, elle était une personne qui voulait faire le bien, qui voulait être bonne. Et puis elle est tuée alors qu’elle faisait son travail. Nous avons beaucoup pleuré. C’était une personne agréable, chaleureuse et heureuse. »
    Elle a ajouté :

    C’est faute des politiciens suédois si elle est morte.

    Les policiers ont découvert un couteau sur les lieux et un adolescent a depuis été arrêté sous l’inculpation de meurtre. La police suédoise a aussi salué aujourd’hui l’intervention des autres enfants vivant dans le refuge, après qu’ils aient maîtrisé le tueur.
    « Deux garçons l’ont retenu. C’est une très courageuse intervention. Il aurait pu blesser quelqu’un d’autre, ils l’en ont empêché », a déclaré le porte-parole de la police Peter Adlersson à l’Expressen.
    L’incident vient s’ajouter à de nombreuses tensions liées à l’immigration en Suède, avec un certain nombre de jeunes filles révélant qu’elles ont été agressées sexuellement par de jeunes demandeurs d’asile à une piscine à Stockholm. Ce centre d’asile pour jeunes immigrés avait déjà provoqué des troubles à Molndal, sur la côte ouest de la Suède.

    Des groupes surveillance de quartier se sont formés pour empêcher les adolescentes d’être harcelées sexuellement sur leur chemin depuis les trains de banlieue de Göteborg. Des parents ont également refusé d’avoir leurs enfants dans les mêmes classes que les immigrants et la police a exigé davantage de ressources pour faire face à la montée des violences apparemment liées à la crise de migrants.
    Le porte-parole de la police Thomas Fuxborg a déclaré que l’agresseur était un jeune homme qui vivait au centre et a confirmé son arrestation sous l’inculpation de meurtre. Il n’a pas donné de détails sur la nationalité du suspect et a ajouté que le motif n’était pas encore clair. Mölndal est dans le voisinage de Göteborg et avec 63 000 habitants a accueilli plus de 4 000 enfants réfugiés non accompagnés en 2015.

    En 2014, le conseil municipal a reçu 276 millions de SEK (30 Millions d’Euros) d’argent public pour offrir des logements à ces mineurs non accompagnés. L’accroissement brutal du nombre de ces immigrés mineurs a conduit à une escalade des tensions dans la région, certains résidents affirmant que les jeunes femmes ne se sentent plus en sûreté en prenant le train le soir.

    Selon l’Agence suédoise des Migrations, le nombre de menaces et d’incidents violents dans des centres de réfugiés a plus que doublé entre 2014 et 2015. En 2014, il y a eu 148 incidents et en 2015 ce nombre a grimpé à 322. Pendant ce temps, les incendies criminels ciblant les abris ont également augmenté, au moins une vingtaine de centres furent réduits en cendres ou endommagés l’an dernier.
    M. Fuxborg a déclaré : « ces problèmes deviennent de plus en plus fréquents. Nous avons affaire à des incidents comme ceux-ci depuis l’arrivée de tant de réfugiés de l’étranger. Nous sommes obligés de faire face à de nombreuses perturbations dans les centres d’asile et cela bloque d’importantes ressources policières. Ce n’était pas le cas il y a six mois et cela veut dire que nous ne serons pas en mesure de répondre aussi efficacement dans d’autres domaines. »

    Les contrôles aux frontières depuis le 4 janvier sont aussi renforcés après les attaques terroristes en novembre à Paris. L’ancienne représentante syndicale de la police Lena Nitz a déclaré à TT :

    il est évident que la situation des migrants est une rude épreuve. Il est aussi devenu clair que la situation est complètement insoutenable.

    Ces demandes d’effectifs supplémentaires se voient aussi dans toute l’Europe dont certains pays expriment leurs doutes quant à leur capacité à intégrer dans la société ces nouveaux immigrés. Comme le reste de l’Europe, la Suède se débat dans la plus grande crise de migration du continent depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce pays de 9,8 millions d’habitants a reçu plus de 160 000 demandeurs d’asile en 2015.

    La presse commence aussi à signaler qu’un certain nombre de jeunes filles ont apparemment été agressées sexuellement par de jeunes hommes demandeurs d’asile dans une piscine publique au centre de Stockholm.
    Là encore, les auteurs présumés de ces faits sont tous des « mineurs non accompagnés » — arrivés en Suède sans un parent ou un tuteur.
    Quatre cas impliquent des filles de moins de 18 ans et toutes les agressions ont eu lieu dans les piscines ou dans les vestiaires, à Eriksdalsbadet dans Stockholm, ces trois dernières semaines.

    Sources : Mail on line/Expressen

    http://fr.novopress.info/197485/les-medias-suedois-commencent-dire-verite-les-crimes-immigres-illegaux/#more-197485

  • État d’urgence, c’est le bon mot…et le bon remède ?

    Spécialiste es extrême droite, Valérie Igounet a pondu un article, mis en ligne hier sur son blogue  «derrière le front », hébergé sur le site de France TV info, qui ne s’embarrasse pas de subtilités. Intitulé «Gollnisch-Soral même combat?», sa lecture révèle une  analyse pauvrette, biaisée, partiale et réchauffée de cette  historienne-militante. Pour résumer son propos,  elle explique  l’invitation faite à Bruno par une antenne d’E&R à Reims à tenir une  conférence le 21 janvier, comme la conséquence d’un même tropisme négationniste et/ou antisémite. Ben voyons, mais c’est bien sûr!  Faute d’arguments sérieux et  crédibles, on entend interdire tout débat, on  lâche les mots qui tuent, on atteint directement le point Godwin  à l’appui d’une thèse inique qui vise à semer la zizanie entre frontistes: le FN abriterait encore en son sein des «vipères lubriques » dont Marine devrait urgemment se débarrasser pour prouver sa sincérité républicaine. La ficelle est un peu grosse Mme Igounet !  

    Tout aussi absurde, odieux et déplacé, l’antenne CGT  de Bourgogne et Franche-Comté est montée au créneau pour s’indigner de la nomination de  Conseillers régionaux  FN au sein des Conseils d’administration de 28 lycées. Dans un communiqué,  le syndicat cornaqué par les  communistes a affirmé  «que le FN n’est pas un parti comme les autres (heureusement !, NDLR) et qu’il constitue une grave menace pour la démocratie et le monde du travail ». « (Les idées du FN) n’ont rien à faire dans des établissements de l’Education nationale où les personnels s’efforcent de faire vivre les valeurs d’égalité, de solidarité et de fraternité et le vivre-ensemble » (sic). C’est d’ailleurs au nom du vivre-ensemble que la CGT défend, comme le Medef ,  la régularisation des  clandestins, et la poursuite de l’immigration, armée de réserve  du capital…

    On rappellera aussi  que cette fraternelle  vigilance cégétiste ne s’est jamais manifestée pour dénoncer publiquement la pénétration dans les entreprises, notamment celles du service public, de revendications  communautaristes, ethnico-religieuses, principalement islamistes…au nom du vivre-ensemble là aussi ?

    Avec un parti communiste relégué aux oubliettes par les électeurs, des employés Français qui sont les moins syndiqués du monde occidental  et une CGT qui garde sa capacité de nuisance mais au nombre d’adhérents historiquement bas,  le communiqué de la centrale s’apparente à un petit coup de com qui ne coûte pas cher.  Poudre aux yeux, encore et  toujours, que  Florian Philippot a perçu dans la volonté de prolonger l’état d’urgence –« jusqu’à ce qu’on puisse se débarrasser  de l’Etat islamique »  a confié Manuel Valls à la BBC !- au moins pendant trois mois comme l’envisageFrançois Hollande. « L’état d’urgence, c’est une mesure ponctuelle par définition. Sinon c’est de la com», a estimé le vice-président du Front National sur Radio Classique.

    François Hollande «fait de la com, il ne fait plus que de la com. Aucune mesure de fond n’est prise: ni rétablissement des frontières nationales, ni fermeture des mosquées radicales, ni renvoi des imams étrangers radicaux, ni lutte contre le communautarisme qui est le terreau de tout cela» a-t-il ajouté.

    Il est vrai que la France a surtout  besoin dans sa lutte contre la menace  islamo-fondamentaliste d’un gouvernement prenant des mesures politiques fortes, concrètes, et  doté d’outils efficaces, avec les  moyens financiers afférents, dans sa lutte contre les menées subversives et terroristes.

    Or, selon de nombreux spécialistes, la création de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur) entérinée par  Sarkozy sous son quinquennat en 2008,  et à laquelle s’est substituée  en 2014  la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), aurait profondément  entravé la collecte (vitale) d’informations.  Pour parler clairement,  la disparition-fusion  de la direction de la Surveillance du territoire (DST) et de la direction centrale des Renseignements généraux (RG), dans le but avoué d’une meilleure synergie, d’éviter «la guerre des services»,  n’aurait pas été bénéfique pour la sécurité de nos compatriotes.

    D’une polémique l’autre, François Margolin et Lemine Ould Salem se sont émus, rapporteL’express,  du souhait d’un «fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, siégeant à la commission de classification du centre national du cinéma (CNC) », d’entraver la diffusion de leur  documentaire, Salafistes. «Entre images inédites et interviews de prédicateurs extrémistes, ce film démonte les rouages de la machine de mort djihadiste.»

    Ce fonctionnaire  «y a vu une apologie du terrorisme. Il a réclamé l’interdiction totale du documentaire -impossible car illégale-, éventuellement une interdiction aux spectateurs de moins de 18 ans.»  « Nous nous attendions à tout sauf à cela», « que l’on nous accuse de faire le jeu du terrorisme me paraît invraisemblable…» affirmait  M. Margolin . Fleur Pellerin a finalement  annoncé en début d’après-midi  que  Salafistes  serait bien interdit  aux mineurs.

    «Cette controverse est bien dans l’air du temps: confuse » jugeait encore cet article. « Le 9 janvier  Manuel Valls, affirme : Il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer (le terrorisme), c’est déjà vouloir un peu excuser. Plus récemment, les autorités ont envisagé d’interdire toute conférence ou débat consacré à l’islamisme radical, au salafisme et au djihadisme. Comme si le fait d’évoquer ces sujets contribuait à les renforcer… Comme si le silence et l’ignorance pouvaient faire office de rempart, de protection. » En effet !

    Dans Le Monde, le réalisateur de Shoah, Claude Lanzmann,  qui « prépare un film sur la Corée du Nord co-produit entre autres par François Margolin», a fait part de son indignation devant cette censure. Avant même que le ministre de la Culture prenne sa décision, il espérait que Mme Pellerin  «tranche pour la liberté»… et  effectuait un parallèle (bien hasardeux) avec « la dernière interdiction d’un film (datant)  de 1962, pendant la guerre d’Algérie, quand la police parisienne jetait dans la Seine les manifestants du FLN ».

    «De fait, notait encore l’Express,  la polémique pollue la sortie de Salafistes: si la menace de censure lui offre un écho international, plusieurs salles ont choisi de renoncer à le projeter. De fait, le documentaire ne va être diffusé, pour le moment, que dans cinq salles: deux à Paris, une en banlieue et deux en province. »

    Il est aussi assez simple de comprendre que c’est bien l’incapacité  de l’Etat  de  protéger d’éventuelles menaces toutes  les salles de cinéma de France, de Navarre (et de banlieues)  qui auraient été susceptibles  de diffuser ce documentaire, qui a incité à cette mesure de censure.  Et ce, au-delà même du degré de violences des images  ou des propos  qu’il contient… et du maintien ou non  de l’état d’urgence dans une France  désarmée par ceux qui avaient en charge de veiller à sa sécurité. Cela aussi devrait faire réfléchir les Français.  

    http://gollnisch.com/2016/01/27/etat-durgence-cest-le-bon-motet-le-bon-remede/

  • « Salafistes » : le gouvernement veut censurer un documentaire dénonçant l’islamisme radical

    Trois ans de tournage pour approcher au plus près la vérité du djihadisme. C’est ce que propose « Salafistes », un documentaire qui risque bien d’être censuré par le gouvernement… pour apologie du terrorisme.

     

    C’est un documentaire dépouillé, sans voix off pour expliquer où est le bien et où est le mal. Le sujet ? Le djihadisme et la charia au Mali, à Tombouctou au printemps 2012, avant l’intervention française, puis en Mauritanie, près des idéologues du salafisme, en Tunisie au cœur du discours des extrémistes du groupe Ansar al Charia.

    Prenant des risques énormes, les reporters se sont plongés dans cet univers dangereux et en rapportent les propos des thuriféraires de l’islam radical, sans voile.

    De l’avis de ceux qui ont assisté à sa projection en festival, aucune ambiguïté sur le propos : la cruauté des intervenants et des pratiques, l’obscurantisme des djihadistes, tout cela est montré sans fard et sans qu’il soit besoin de sous-titres à l’usage des c… et des mal-comprenants.

    Pourtant, un obscur fonctionnaire du ministère de l’intérieur, range « Salafistes » dans la catégorie « apologie du terrorisme ». Il a failli être complètement censuré, puis, devant le tollé suscité, serait « seulement » interdit aux moins de 18 ans. Cela reviendrait à tuer le film dont les distributeurs ne se presseraient pas au portillon pour le présenter. Il ne pourrait plus être diffusé par la télévision alors qu’il a été réalisé en collaboration avec France 3 et Canal +.

    Bref, il semble qu’une fois de plus la vérité dérange. Seule Fleur Pellerin, ministre de la Culture, pourrait trancher en faveur du film, avant sa sortie prévue demain. Autant dire, au vu du discernement de la dame, que ce n’est pas gagné.

    C.D.

  • Merkel, Facebook et l’épuration numérique

    Le Léviathan Facebook a accouché d’un nouveau monstre dans un grand silence. Baptisé OCCI (Online Civil Courage Initiative/Initiative de courage civil en ligne). Entendez par là : encouragement de la délation des propos xénophobes sur le réseau social. Il a vu le jour à Berlin le 18 janvier dernier lors d’une conférence de presse où Sheryl Sandberg, directrice opérationnelle du groupe, a fermement rappelé que « Facebook n’est pas un lieu pour la diffusion de propos racistes ou d’appels à la violence ». Dans le viseur, non pas seulement les « discours de haine » mais toute forme de dissidence avec la politique migratoire allemande.
    En septembre 2015, alors que l’Allemagne procédait à l’accueil anarchique de plus d’un million de clandestins, la chancelière avait lancé une croisade antiraciste sur Internet, activement soutenue par le ministre de la Justice Heiko Maas pour qui les réseaux sociaux ne devaient pas « devenir une fête foraine pour l’extrême droite ». Les procureurs de Hambourg avaient accentué la pression en novembre en ouvrant une enquête contre plusieurs dirigeants de Facebook pour avoir facilité l’incitation à la haine en ne supprimant que trop rarement (ou trop tardivement) les messages hostiles à la politique migratoire.

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