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l'emploi - Page 40

  • Roumanie… et monomanie euromondialiste

    drapeau-europeen-300x198.jpgDans son éditorial des  échos en date du 27 décembre (« le moteur cassé du commerce mondial »),  Jean-Marc  Vittori pronostique que « la mondialisation ne va pas tirer la croissance ». « Les entreprises écrit-il,  reviennent d’une logique de mondialisation qu’elles avaient poussée à l’extrême. Elles veulent désormais se rapprocher de leurs clients et réduire la fragilité de leurs chaînes d’approvisionnement devenues trop sensibles aux aléas climatiques ou politiques. Demain, elles voudront exploiter à plein les possibilités offertes par les nouvelles formes d’automatisation et diminuer des transports décidément trop polluants. Dans ce nouveau monde où la mondialisation ne tirera plus la croissance, les cartes vont être redistribuées. La Chine sait depuis longtemps compter sur ses propres forces. L’Amérique de Trump s’illusionne en rêvant à sa grandeur passée. L’Europe, elle, a un excédent courant colossal. Sa croissance dépend largement de ses ventes à l’étranger. Elle devra faire un énorme effort d’adaptation. Il n’est pas sûr que ses dirigeants en aient conscience. » L’Europe, ou du moins  la caste européiste qui parle en son nom,  a en tout cas conscience qu’elle joue son avenir :  l’idéologie transfrontièriste,  libre échangiste, mondialiste qui lui sert de mauvaise  boussole ne fait plus recette, y compris sur le plan électoral. Une Union européenne dont la présidence tournante de son Conseil  est assurée  depuis le 1er janvier par la Roumanie,   pour la première fois depuis son adhésion en  2007. L’Afp le rapporte factuellement, «  la Roumanie a vu ses relations avec Bruxelles se détériorer fortement ces derniers mois sur fond de réformes controversées du système judiciaire initiées par le Parti social-démocrate (PSD). » Le PSD fut vainqueur des  législatives de 2016 mais  partage désormais le pouvoir dans le cadre d’une cohabitation ardue avec  ses alliés et le   président de centre droit  du parti PNL, le très européiste  Klaus Iohannis, membre de la   très réduite minorité d’origine allemande (60 000 personnes)  vivant encore en Roumanie.

     Bucarest est  dans la ligne de mire de l’UE pour son souhait  de « faire passer rapidement un décret d’amnistie qui pourrait bénéficier aux responsables politiques ayant des démêlés avec la justice. Un tel projet marquerait le franchissement d’une ligne rouge, prévient-on de source européenne. » «Le gouvernement PSD a commencé à faire pression sur les autorités judiciaires et anticorruption roumaines d’une manière qui rappelle ses homologues en Pologne et Hongrie, deux autres pays très critiques envers le fonctionnement de l’UE, affirme le chercheur Luka Oreskovic, dans une note du think tank European Council on Foreign Relations (ECFR). » ECFR qui n’hésite pas ici  à manier l’amalgame bancal…certes un procédé courant de cette influente officine mondialiste que l’on ne présente plus.

    Fin décembre,  les ministres Teodor Meleșcanu et George Ciamba, dans une déclaration commune mise en ligne notamment sur le site de l’ambassade de Roumanie,  ont cependant fait étalage de leurs bons sentiments et de leurs bonnes disposition vis-à-vis de Bruxelles : « nous réitérons notre soutien constant pour le développement et le renforcement du projet européen.  (…). Le renforcement d’une Europe plus sûre par plus de cohésion entre les pays membres représente ainsi le point de départ pour la mise en œuvre des politiques nécessaires pour gérer les nouveaux défis en matière de sécurité et pour la continuation du renforcement du rôle mondial de l’UE (…).»

    Une lourde langue de bois qui n’effacera pas les propos très durs du  président de la Commission européenne,  Jean-Claude Juncker, rapportés dans les médias, suite à son  entretien paru samedi dans le quotidien allemand die Welt:  « le gouvernement de Bucarest n’a pas encore pleinement compris ce que signifie présider les pays de l’UE. L’action prudente exige aussi la volonté d’être à l’écoute des autres et la ferme volonté de mettre ses propres préoccupations au second plan. J’ai quelques doutes à ce sujet, a-t-il poursuivi. Il a également émis des réserves quant à la capacité de la Roumanie, confrontée à de vives tensions politiques nationales, à apparaître comme une unité compacte en Europe (…).  Cela fait plusieurs mois, précise l’Afp,  que les institutions européennes sont devenues la cible de la majorité de gauche au pouvoir en Roumanie qui n’a de cesse de dénoncer une Union inique déniant au pays le droit d’avoir ses propres opinions, selon les termes du chef du PSD, Liviu Dragnea.» 

    Il est néanmoins évident que le PSD, membre du Parti socialiste européen et de l’Internationale  socialiste, traîne une solide et justifiée  réputation de corruption.  Il fut et reste d’ailleurs, via la création lors de la chute du bloc communiste en 1989 du Front de salut national,  dont l’actuel PSD est issu, un  parti refuge pour  les  cadres du  Parti communiste roumain (PCR). Un PCR  particulièrement malfaisant, pilier et bras armé du terrible  régime Ceaucescu qui oppressa la population de ce pays de langue  latine d’Europe centrale. Roumanie  qui a une place à part dans le cœur de nombreux Français, une terre de haute culture, patrie  d’Eliade, de Cioran, de Ionesco, de Parvulesco… et du père de notre chère Marie-Christine Arnautu !  Un communisme qui a laissé ce pays de 20 millions d’habitants totalement  exsangue et qui est aujourd’hui encore un des plus pauvres  d’Europe.

    Pour autant, le PSD bénéficie parfois du soutien de la puissante église orthodoxe  qui fit front commun avec le PSD en 2017 lors du referendum (qui mobilisa très peu les Roumains)  qui rejeta le mariage homosexuel. Un PSD qui  n’hésite pas à exalter la fibre nationale roumaine pour s’assurer un soutien populaire, comme le firent d’ailleurs en leur  temps à des fins démagogiques le PCR et Ceaucescu, voire à développer par le biais de certains de ses dirigeants  un discours   chauvin, outrancier vis-à vis du voisin hongrois. Hongrie qui jouissait d’une quasi indépendance  au sein de l’empire austro-hongrois  et  que le traité de Trianon de 1920 dépouilla des deux tiers de son territoire et priva de trois millions d’habitants.  Dépeçage qui se fit largement au profit de  la Roumanie qui compte une minorité magyare (hongroise) comprise  entre 1,2 et deux millions d’âmes, selon les décomptes, principalement enTransylvanie et dans le pays sicule.

    Sur le site eurolibertés, le journaliste Raoul Weiss,  désormais persona non grata en Roumanie, très critique vis-à-vis d’une large partie de la classe politique roumaine, évoque aussi le cas  de  « la commissaire européenne Corina Crețu, amie personnelle de George Soros, qui maintient une porosité de l’aile gauche  du PSD vers  l’aile gauche  du mouvement #rezist -créé au début des manifestations anticorruption en février 2017, NDLR . Une personnalité qui « aide à se faire une idée assez précise de la Roumanie qu’enfanterait un retour au pouvoir de l’ancien premier-ministre (et contre-candidat malheureux de Iohannis aux dernières présidentielles) Victor Ponta, dont le mouvement Pro România en cours de constitution se veut un  PSD non-corrompu et pro-européen  – voire une arrivée au pouvoir de Corina Crețu elle-même, dont certains chuchotent qu’elle pourrait être le candidat de Pro România aux présidentielles : autre masque, même système

    L’ombre de Soros plane aussi, rapporte Sputnik, sur les institutions européennes, lequel utiliserait ses lobbies pour mieux les contrôler. Le site voit  la main du milliardaire mondialiste derrière « les accusations  qui  visent le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), l’espagnol Pedro Agramunt  en Catalogne (où) la crise institutionnelle est instrumentalisée notamment  par des ONG de défense des droits de l’Homme l‘European Stability Initiative (ESI) et l’lndependent Diplomacy. Une  organisation  à laquelle l’exécutif régional de Barcelone a fait appel pour internationaliser le mouvement indépendantiste catalan,  (lequel ) a des intérêts politiques complètement opposés à ceux de Pedro Agramunt, membre du Parti Populaire et défenseur de la Constitution espagnole dans la crise catalane. » Bref, « Gérald Knaus, directeur de l’ESI — un lobby financé par George Soros et se présentant comme une ONG- et proche de Nicholas Whyte, un homme à la tête d’une autre organisation financée par Soros et travaillant pour les indépendantistes catalans que M. Agramunt combat, accusent le sénateur espagnol de corruption après que ce dernier ait proposé d’obliger les lobbies actifs à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à se déclarer. »

    « Sans se prononcer sur la culpabilité de Pedro Agramunt dans son affaire de corruption, conclut l’article de Sputnik, force est de constater que la thèse qu’il avance pour sa défense est solide. Les éléments de preuve qu’il a récoltés — et dont Sputnik a pu vérifier l’authenticité - laissent à penser que le sénateur espagnol a été visé tant parce qu’il cherchait à obliger les lobbys à se déclarer au Conseil de l’Europe qu’à cause de ses opinions politiques opposées à celles défendues par George Soros à travers sa myriade d’ONG et de lobbies. Est-ce pour ce type de comportement que George Soros et ses ONG ont été expulsés de Hongrie et d’Israël et que certains gouvernants, comme l’ex-Premier ministre slovaque, Robert Fico, ou l’ex-Premier ministre slovène, Miro Cerar, se sont publiquement opposés au milliardaire, juste avant de tomber?» C’est en tout cas aussi, constate  Bruno Gollnisch, pour la  grande latitude laissée  par les instances européistes, souvent par complicité-proximité idéologique, à des officines foncièrement anti européennes (au sens noble du terme),  comme celles que promeut et finance un George Soros que cette Europe bruxelloise est rejetée par les Européens.

    https://gollnisch.com/2019/01/03/roumanie-et-monomanie-euromondialiste/

  • Muriel Pénicaud préfère les “réfugiés” aux Gilets Jaunes

    Tout le monde a encore en tête la façon sèche et intraitable avec laquelle Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a abordé dès novembre les revendications des Gilets Jaunes.

    Mais Muriel Pénicaud sait se montrer généreuse quand elle le veut. Surtout avec les immigrés et autres “réfugiés”. Encore une politicienne qui incarne le préférence étrangère.


    Le 1er octobre 2018, Muriel Pénicaud, annonçait un appel à projets à hauteur de 15 millions d’euros pour aider à l’insertion des “réfugiés” et notamment à leur trouver un emploi. Les chômeurs français apprécieront.

    Présenté comme un volet du Plan Investissement Compétence, il s’agissait d’un nouvel appel à projets pour l’intégration professionnelle des bénéficiaires d’une protection internationale et des demandeurs d’asile de plus de 6 mois, à la recherche d’un emploi ou d’une formation professionnelle.

    Le ministre du Travail appelait les structures d’insertion et de formation des réfugiés en France à candidater pour bénéficier d’aides financières, à hauteur d’une enveloppe globale de 15 millions d’euros.

    https://www.medias-presse.info/muriel-penicaud-prefere-les-refugies-aux-gilets-jaunes/102744/

  • Londres présente son projet immigration

    migrants1-600x338.jpg

     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Londres présente ce 19 décembre un livre blanc sur le système d’immigration qui aura cours après le Brexit.

    Cette mesure est le résultat de réflexions lors du référendum sur le Brexit de 2016. Elle mettra fin à la libre circulation des immigrés au Royaume-Uni, suite à la décision des Britanniques de « reprendre le contrôle des frontières », notamment par l’obtention plus compliquée de visa pour les étrangers.

    Cette démarche aurait pour but d’inciter les entreprises britanniques « à se tourner en priorité vers la main d’œuvre nationale » Les critères de l’immigration seront les compétences et l’expertise que les gens peuvent apporter.

    Le but est de ramener le solde migratoire à un niveau « viable », de le réduire à moins de 100 000 par an contre 280 000 en 2017.

    https://fr.novopress.info/

  • Préférence nationale

    allegorie-de-la-france-bis.jpgFord Aquitaine Industries (FAI) a annoncé cette semaine  sa décision  de ne pas accepter  la vente de son  site fabrication de boîtes de vitesse de   Blanquefort (Gironde) au  belge  Punch, son « acquéreur potentiel.» Le groupe automobile américain a donc décidé l’arrêt de la production fin août 2019, assorti d’un « plan social complet » qui laissera sur le carreau 850 salariés. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est dit « trahi » par la décision de Ford, alors qu’il s’était «personnellement engagé pour sauver le site. » D’une trahison l’autre, Bruno Gollnisch rappelle que  celle-ci  est  plus largement le fait des politiques de désindustrialisation menées conjointement par la gauche et la droite bruxelloises. Selon l’Insee, ce sont 27.300 entreprises industrielles qui  ont disparu entre 2006 et 2015 et 530 000 salariés… au nom des impératifs de la mondialisation inéluctable  et obligatoire  qui expliquent  la révolte des gilets jaunes.

    Gilets jaunes accusés implicitement par certains  médias d’être indirectement responsables de la mort d’un  touriste thaïlandais, Anupong Suebsamarn, assassiné mardi soir par  Chérif Chekatt – lui-même abattu hier par la police dans le quartier pluriel du Neudorf –  au motif  que « lui et son épouse souhaitaient visiter Paris, mais les manifestations des Gilets jaunes les en auraient dissuadés …» .

    Le cas du multirécidiviste et binational franco-algérien  Chekatt (sur lequel le criminologue Xavier Raufer a fait part d’informations pour le moins dérangeantes)   pose une nouvelle fois dramatiquement la question de l’immigration. Celle-ci a été évoquée par Emmanuel Macron dans le cadre du débat national qu’il a annoncé lors de sa dernière allocution télévisée… mais  ce thème a été  escamoté finalement par Edouard Philippe. Immigration, y compris illégale, encouragée au plus haut niveau  comme l’atteste la décision du Conseil constitutionnel du 6 juillet dernier, présidé par Laurent Fabius, de reconnaître « la fraternité comme un principe constitutionnel. Cela signifie que l’aide au séjour et à la circulation des migrants bénéficie désormais d’exemptions pénales élargies (…). »

    Ce qui a permis rapporte encore Le Figaro, « une véritable victoire pour les défenseurs des migrants. » Ainsi « L’agriculteur militant Cédric Herrou, poursuivi pour aide à l’immigration clandestine, a vu sa condamnation être annulée par la Cour de Cassation ce mercredi. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire devait examiner le pourvoi du producteur d’olives bio originaire de Nice (Alpes-Maritimes), mais aussi celui de Pierre-Alain Mannoni, chercheur à la faculté de Nice-Sophia-Antipolis. Cette décision est une grande victoire, selon leur avocat Patrice Spinosi qui salue la reconnaissance d’une exception humanitaire qui doit conduire à la relaxe» des deux hommes. »

    Autre humaniste revendiqué, le maire de Nice Christian Estrosi n’en poursuit pas moins l’objectif de se faire réélire. Le LR macroniste a donc voulu ne pas se couper des exigences sécuritaires des Niçois en annonçant  mercredi qu’il allait  « demander clairement au préfet des Alpes-Maritimes de bien vouloir me donner la liste des fichés S. Il y a une circulaire qui dit aux préfets de bien vouloir informer les maires. Pour l’instant, je n’ai pas réussi à l’obtenir, mais vu les circonstances, (…) je souhaite que la circulaire du 13 novembre (signé par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner)   soit appliquée », afin  de « pouvoir suivre, grâce au logiciel de reconnaissance faciale dont est équipé notre centre de supervision urbain, toutes les allées et venues des individus en question , à condition d’en obtenir l’autorisation de l’État.»

    Faut-il compter sur des faux-durs du calibre de M. Estrosi, partisan de la poursuite de l’immigration, pour combattre en amont le phénomène de la radicalisation d’une partie de la communauté musulmane? Directeur  de campagne adjoint pour les élections européennes du RN, le Niçois et  conseiller régional de PACA  Philippe Vardon, attire l’attention depuis des années sur le double-langage du maire de Nice. En janvier dernier, il rappelait que Christian Estrosi  a « ressorti son projet de grande mosquée dans la plaine du Var. Comble de la fourberie, pour mieux défendre son opposition à (la  mosquée  En-Nour)  il entend mettre à disposition un terrain municipal de 3000m2, pour y installer une mosquée de 1000m2 et même une dalle destinée à être utilisée pour l’abattage halal. Cette mosquée serait codirigée par les islamistes de l’UOIF, avec lesquels Christian Estrosi entretient des relations de proximité connues. En-Nour semble bien être là pour durer, et puisque la municipalité a désormais promis cet autre édifice dans le plaine du Var, ce sera donc à terme deux grandes mosquées radicales que nous aurons à Nice Ouest ! Les Niçois peuvent remercier Christian Estrosi…»

    Les  mantras progressistes des docteur Morphine de l’établissement perdent en tout cas chaque jour  davantage de leur efficacité.  L’impératif d’une politique de  préférence , de priorité nationale  au sens large fait son chemin!  Nous en voulons pour preuve le sondage sur les élections européennes réalisé par l’ Ifop pour le quotidien L’Opinion.  Le  Rassemblement national creuserait l’écart avec  24 % des suffrages (+ 4 points par rapport au mois d’ octobre) , devant  les listes LREM (18%, – 2 points par rapport à octobre), LR (11% , -2 pts  en un mois) et  LFI  (9%, -1). Suivent les listes DLF et EELV (8% chacune), PS ( 4,5%), Générations (3,5%),  UDI (3%,), PC (2,5%,),  Jean Lassalle(2,5%), Florian Philippot ( 1%) et Jean Asselineau (0,5%). Encourageant.

    https://gollnisch.com/2018/12/14/preference-nationale-2/

  • [vidéo] L’islam radical dans le monde du travail

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    Philippe Lobjois, auteur de “La guerre secrète – L’islamisme radical dans le monde du travail” (Editions Fayard), était l’invité d’André Bercoff

  • Crise survenue à Renault : appel à une Assemblée Générale et candidature au Conseil d’Administration

    logo-renault-300x200.jpgDéclaration de Bruno Gollnisch

    La situation créée par l’arrestation au Japon de Monsieur Carlos Ghosn, PDG de Renault et Nissan, et son remplacement annoncé à la tête de ce deuxième groupe requiert des mesures d’urgence.

    Je suis un modeste actionnaire de cette société, ayant cru devoir placer quelques économies dans le financement de l’industrie française, et notamment dans cette entreprise, fleuron de ce qu’il nous en reste. Mes 50 actions Renault, achetées il y a plusieurs années pour un total de 2953 € ne m’ont rien rapporté, et n’en valent plus aujourd’hui que 1836.
    Mais là n’est pas le problème. Ce qui compte, c’est que ce statut me donne le droit de dire qu’il est temps, dans cette société comme dans bien d’autres du CAC 40, que les petits actionnaires soient enfin représentés dans la direction de ces groupes.

    En conséquence, je demande que soit tenue d’urgence une Assemblée Générale, convoquée selon les modalités des articles 22 et 26 des statuts de Renault SAS. En outre, je déclare que je suis candidat au Conseil d’Administration de la société Renault, et même, en tant que de besoin, à la présidence de cette société, s’il ne se présente pas d’autres candidats capables de défendre à la fois les intérêts de l’emploi en France, des salariés et des actionnaires.

    Cette annonce pourra surprendre ; je pense cependant avoir autant de titres à faire valoir que les habituels fonctionnaires émoulus de l’E.N.A., amis du pouvoir politique, et placés à la tête de fleurons de notre économie, sans toujours que leurs compétences soient couronnées de succès, c’est le moins que l’on puisse dire.

    Docteur en droit, diplômé des Sciences politiques, je connais, comme ancien avocat international, le monde des affaires (et notamment ses contentieux). J’ai acquis une vaste expérience des milieux politiques et de leur fonctionnement au cours de 32 années de mandat parlementaire, auquel je renoncerais naturellement si ma candidature était acceptée. Je suis actuellement membre de la Commission des Transports du Parlement européen. Je connais personnellement de hauts dirigeants du Japon, pays dont je maîtrise la langue, la culture, les usages, et le droit, ce qui est un atout considérable pour la suite des relations entre Renault d’une part, Nissan et Mitsubishi de l’autre. Certes, je n’ai pas de compétence en matière d’ingénierie, mais c’est le cas de beaucoup d’autres dirigeants, y compris de la plupart des administrateurs actuels, et je suis disposé à m’entourer des meilleures expertises dans ce domaine.

    Attaché à la présomption d’innocence, je ne me prononcerai aucunement sur la culpabilité éventuelle de M. Ghosn. En revanche, si j’étais placé par la confiance des actionnaires à la tête de cette entreprise, je me situerais immédiatement, en tant que « cost killer » d’un nouveau genre : je proposerais aussitôt à l’Assemblée Générale, dont les récentes décisions n’ont pas été respectées, la réduction des trois quarts de la rétribution anormalement élevée du président. Et j’indexerais définitivement les revenus des dirigeants sur deux indices :

    1. la progression des revenus de tous les employés,
    2. le cours de l’action.

    Proportionner les revenus de chacun à leur apport dans l’entreprise est la première condition de la coopération de tous à la réussite commune.

    https://gollnisch.com/2018/11/21/renault-assemblee-generale/

  • La France, ce pays pauvre – Journal du jeudi 8 novembre 2018

    Politique / La France, ce pays pauvre
    Le rapport annuel du Secours Catholique interpelle sur la montée de la pauvreté dans le pays. Les femmes isolées et les plus de cinquante ans sont de plus en plus exposés.

    Economie / Emploi des jeunes : la mobilité à marche forcée
    Une situation économique terne, un marché de l’emploi en berne… face aux difficultés rencontrées, les travailleurs et tout particulièrement les jeunes, sont amenés à changer d’emploi ou même de métier !

    International / Qatar : le blocus heureux

    Patrimoine / Benfeld : patrimoine en danger 
    Benfeld, symbole du patrimoine en péril. Alors que la petite commune alsacienne est connue pour sa richesse patrimoniale, la municipalité a engagé des travaux en centre-ville et menace de détruire deux maisons anciennes.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Le gouvernement veut supprimer une partie de la fonction publique

    Le Premier ministre Édouard Philippe a réuni lundi le 2ème comité interministériel de transformation de l’action publique. A cette occasion, il a défini plusieurs axes pour, entre autres, modifier en profondeur la fonction publique.

    L’objectif semble être de respecter l’engagement du candidat Macron de supprimer 50 000 postes dans la fonction publique d’Etat, sans parler des 70 000 postes à supprimer dans la fonction publique territoriale.

    Pour arriver à des diminutions d’effectifs, les départs d’agents non-remplacés vont nécessairement devoir s’accélérer. Le gouvernement visera prioritairement les missions qu’il n’estimera pas prioritaires. Mais il est resté flou sur les missions qui seront supprimées : on sait par exemple que le fisc refusera les paiements d’impôts en espèces ou encore que la taxe d’habitation sera supprimée, mais cela ne suffira pas à supprimer 50 000 fonctionnaires.

    Les départs de fonctionnaires pourront être consécutifs à des départs en retraite ou – et c’est ce qui est nouveau – découler d’un plan de départ volontaire.

    Des mesures incitatives financières et en termes de formation et de reconversion devraient être mises en place. Les fonctionnaires en question bénéficieront ainsi d’une prime de départ de pas moins de 24 mois de traitement et des allocations chômage. Autrement dit, les meilleurs éléments risquent de partir pour le privé, tandis que les moins bons resteront bien au chaud dans leur administration. Ce sera aussi un moyen de mettre les fonctionnaires âgés en pré-retraite – pratique que les gouvernants ne manquent pourtant jamais de critiquer dans le secteur privé !

    Il y aurait aussi la possibilité étendue de recruter des fonctionnaires hors statut ?

    Oui, le gouvernement veut permettre aux administrations de gérer leurs effectifs avec souplesse en généralisant la possibilité de recruter des contractuels sans passer par le système du concours et donc du statut.

    A cette fin, l’exécutif veut étendre les exceptions autorisant l’emploi de contractuels sur des postes permanents, notamment pour les tâches administratives par exemple.

    La dernière piste serait la rémunération au mérite pour tous avec « indicateurs d’efficacité »

    Mais rien ne démontre que ces mesures permettront de réduire les coûts salariaux de l’Etat ou de gagner en qualité de la main d’œuvre.

    Il est en effet fort à craindre que ces recettes à forte connotation idéologique et libérale n’auront pas d’effet significatif sur la performance de l’action publique. Il risque surtout d’y avoir davantage de clientélisme dans la fonction publique. Quant au service rendu aux usagers, il risque de se dégrader compte tenu des missions supprimées et de la diminution des moyens humains et matériels consacrés à l’action de l’Etat.

    https://www.radiocourtoisie.fr/2018/10/31/bulletin-de-reinformation-du-31-octobre-2018/

  • Chômage : Non ! On n'a pas tout essayé.

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    Jean-François Touzé,
    Membre de la Direction du Parti de la France
    François Hollande avait fait de l'inversion de la courbe du chômage la condition sine qua non d’une candidature à sa réélection à la Présidence de la République. On sait ce qu'il en advint.
    Emmanuel Macron, quant à lui, promettait solennellement, il y a un peu plus d'un an, de faire passer le chômage sous la barre des 7 %. C'est bien mal parti…
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A (sans activité) a, en effet, augmenté de 16 400 personnes au troisième trimestre, pour atteindre 3,7 millions, selon les chiffres trimestriels publiés jeudi par le ministère du Travail. Au deuxième trimestre, la hausse avait déjà été de 0,1 %.
    Certes, sur l'année, la tendance reste à la baisse (-1 %). Mais il ne faut voir là que l'effet mécanique du vieillissement de la population et de la réduction conjointe du nombre d'actifs. Au total, si l'on tient également compte des personnes qui ont une activité réduite (catégories B et C) et celles qui ne sont pas tenues de chercher un emploi (catégories D et E), le nombre d'inscrits s'établit à 6,6 millions de personnes. Ces mauvais résultats ne sont pas une surprise. Ils résultent du tassement de la croissance économique qui a progressé de seulement 0,2 % au premier et deuxième trimestre. Ce phénomène s'est fait sentir sur le nombre de créations nettes d'emplois dans les secteurs public et privé, qui a atteint 12 500 entre avril et juin, selon les derniers chiffres de l'Insee publiés en septembre. Soit quatre fois moins qu'au premier trimestre. Et l'institut officiel table sur un ralentissement conséquent de l'emploi sur l'ensemble de l'année, avec seulement 129 000 créations nettes, contre 342 000 en 2017.
    Signe particulièrement inquiétant de la dégradation de la situation, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis un an ou plus a augmenté de 1,1 % entre juillet et septembre et de… 6,4 % sur l'année, se chiffrant à 2,8 millions de personnes. Autre point alarmant : le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie B, qui exercent une activité réduite de courte durée (78 heures ou moins par mois), a progressé de 2,1 % au troisième trimestre et de 2,7 % sur l'année, en France métropolitaine.
    On le voit, le macron-libéralisme ne fonctionne pas mieux que le socialo-capitalo-laisser-faire de ses prédécesseurs.
    Nous sommes toujours dans le même renoncement et la même persistance dans l'aveuglement qui unit Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et maintenant Macron qui, n'en doutons pas, ne tardera pas à renouer avec les vieilles ficelles du « traitement social du chômage ».
    Pour le Parti de la France, seule une politique économique volontaire alliant réindustrialisation(plus encore que ses prédécesseurs, Macron a abandonné l’industrie française au triste sort de la néantisation), préférence nationale à l'embauche, priorité aux produits français et européens, protections douanières continentales, réduction drastique des dépenses non régaliennes (et hors santé publique) de l'État permettant la baisse des impôts, des taxes et des charges, elle-même induisant le retour à la compétitivité pour nos entreprises et la relance de la consommation par la hausse du pouvoir d'achat des ménages, sera en mesure d’opérer un retour de la France vers le plein-emploi.
    En 1993, Mitterrand affirmait « Contre le chômage, on a tout essayé »… Non ! Pas la voie nationale.

  • Le vrai problème pour l’entreprise, c’est la réforme de l’Etat

    Le vrai problème pour l’entreprise, c’est la réforme de l’Etat

    Jeudi 18 octobre se tenait la 16e opération « J’aime ma boîte ». A l’origine de cette journée festive lancée sous Jacques Chirac, Sophie de Menthon, la présidente d’Ethic, pour Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance. Extrait d’un entretien qu’elle consacre à Minute :

    […] Lorsqu’un inspecteur du travail se présente dans votre entreprise et sort tout de suite son carnet à procès-verbaux parce que l’extincteur n’est pas à l’endroit où il devrait être, on est très loin du « droit à l’erreur » adopté l’été dernier par le Parlement, mais qui s’avère une vaste blague quand vous vous retrouvez face à l’administration. Il y a un abyme, ou plutôt un mur, semblable au Mur de Berlin, entre ce que le chef de l’Etat voulait et la réalité. Avec le Code du travail tel qu’il est, vous pouvez coincer n’importe quelle boîte aujourd’hui.

    Il faut le simplifier ?

    Ne me parlez pas de simplification : dès qu’ils se mettent à simplifier, ils vous sortent dix pages de plus ! Commençons par arrêter les effets de seuil, qui sont notre spécialité, et diminuons les strates de la fonction publique, dont le statut doit évoluer.

    C’est-à-dire ?

    Je l’ai dit au président de la République cet été : il faut, de façon urgente, dire quelles sont les missions régaliennes de l’Etat. Il fut un temps où une mission de l’Etat consistait à faire des sandwiches dans le TGV ! Aujourd’hui, peut-on m’expliquer pourquoi, pour tondre la pelouse de la préfecture, il faut être fonctionnaire ? Pourquoi le gars qui tond la pelouse de la préfecture doit-il avoir un statut à vie ? Voyons ce qui relève des missions régaliennes et ce qui n’en relève pas, et qui peut être délégué au privé.

    Quel rapport avec la santé des entreprises ?

    Le rapport est que le vrai problème pour l’entreprise, c’est la réforme de l’Etat. Dans un sondage que j’avais fait réaliser auprès des chefs d’entreprise, il leur avait été demandé ce qu’ils voulaient pour leur boîte. Massivement, ils ont répondu que ce qu’ils voulaient, c’est la réforme de l’Etat. Qui paye les fonctionnaires, le train de vie de l’Etat, qui se heurte à lui et à eux, sinon les entreprises ? Il ne s’agit pas du tout de priver les Français d’un service au public ; il s’agit de redonner au privé ce qui peut lui être donné. D’une part parce que c’est bon pour l’emploi, d’autre part parce que dès qu’il y a mise en concurrence, les choses sont mieux faites. Dans le même temps, bien sûr, il faudra en profiter pour revaloriser les fonctionnaires, et revoir les systèmes de primes et de promotions. Les fonctionnaires aussi aiment leur boîte, et même légèrement plus que dans le privé ; certains participent à notre opération, notamment dans les hôpitaux, mais doivent se cacher de leur encadrement. Il y a tout un travail à mener dans ce domaine où s’exprime un sentiment d’être reconnu comme une entreprise.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-vrai-probleme-pour-lentreprise-cest-la-reforme-de-letat/