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l'emploi - Page 43

  • Une industrie française désormais sans munitions…

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    Bruno Le Maire salue le sauvetage d’une centaine d’emplois à la suite de la reprise de Manurhin, implantée à Mulhouse depuis 1919, par un groupe des Émirats arabes unis.

    C’est le tribunal de grande instance de Mulhouse qui a donné cette pépite aux émirs, alors qu’il y avait d’autres candidats à la reprise, dont un Français, un Belge et un Slovaque.

    EDIC, le groupe émirati en question, va injecter 10 millions en capital, puis 35 millions pour les investissements nécessaires. Mais EDIC ne reprend pas le passif. 45 millions, ce n’est pourtant pas « la mer à boire », c’est le prix d’un international de football !

    Manurhin, c’était le fabricant des flingues des policiers français. Manurhin, c’était devenu un nom commun pour désigner les armes des policiers, comme Frigidaire pour nos réfrigérateurs. Le « top du top » en marketing quand le nom d’une marque devient un nom commun. Seulement, les policiers français ne sont plus équipés de Manurhin depuis belle lurette.

    Alors, l’affaire a cédé son activité « armes de poing » pour se concentrer sur celle de machines à fabriquer des munitions. Elle est le numéro 1 mondial de ce secteur d’activité, 100 % de son chiffre d’affaires est réalisé à l’export. Cette belle pépite a un savoir-faire rare et un carnet de commandes de 100 millions.

    Les responsables de ce massacre, qui sont-ils ?

    Certainement pas les actionnaires alsaciens qui ont maintenu « à bout de bras » cette belle affaire qui, aux dires du PDG, a formé tout un tas de jeunes capables de garder ce beau know-how. D’après la direction, les responsables, ce sont tout simplement les banques qui ont coupé tout crédit et qui ont refusé tout nouveau financement (en raison, murmure-t-on, de la présence de cet actionnaire slovaque), ce qui a précipité le déclin de l’entreprise faute de… munitions financières !

    Une entreprise tellement belle que les émirs se sont précipités pour faire une offre alléchante. Ils vont tranquillement « pomper » notre expertise en matière de fabrication de machines à produire des munitions. Avec la bénédiction de Bruno Le Maire, qui devient, décidément, le grand spécialiste du « bradage » de nos rares fleurons industriels (voir STX France) et qui « se félicite » de voir des emplois rester en France, alors que les navires sont passés sous pavillon étranger.

    Et Manu, il fait quoi ?

    Rhin.

    C’est vrai que les armes à feu, c’est son « pote » Benalla qui est un grand spécialiste, et que les munitions de petit calibre ne sont pas considérées comme faisant partie de la souveraineté nationale.

    Patrick Robert

    http://www.bvoltaire.fr/une-industrie-francaise-desormais-sans-munitions/

  • Les Herbiers, la réussite du pays réel

    Il existe une France périphérique qui réussit : Les Herbiers, en Vendée ou quand enracinement et valeurs familiales riment avec dynamisme et compétitivité.

    Par François La Choûe

    Samedi 8 mai 2018, finale de la coupe de France. L’opposition est « allégorique », selon Philippe de Villiers, entre le club vendéen des Herbiers et le PSG « Le terroir contre le Qatar ». Le budget du club amateur est 270 fois inférieur à celui de l'écurie parisienne. C'est David contre Goliath, Cathelineau contre Kléber, la Province contre Paris, la France périphérique contre la métropole mondialisée.

    Pourtant, Les Herbiers n’ont rien du trou perdu gangrené par le désespoir bien au contraire. Le taux de chômage est à 5%, l'un des plus bas de France. Si le nom de cette commune de 16 000 habitants au cœur du Bocage est désormais associé au ballon rond, son histoire est ancienne. Le Puy du Fou voisin en témoigne. La commune est dominée par le Mont des Alouettes, 232 mètres d'altitude. Deux moulins illustrent le passé agraire mais aussi militaire de ce coin de bocage marqué par l'insurrection catholique et royale. Une chapelle rend hommage au « peuple de géants » de 1793. Ici, les paysans observaient les mouvements bleus et communiquaient entre eux grâce aux ailes des moulins. En 1926, 60 000 personnes s'y sont massées pour écouter Léon Daudet. Un héritage conservateur que semble illustrer la famille politique du maire, Véronique Besse (MPF).

    Mais c'est bien le dynamisme présent de la société herbretaise qui suscite l'admiration. À première vue, rien ne prédispose la ville à une réussite économique de premier plan. Pas de ressources naturelles, pas de grand axe ferroviaire ou fluvial. Pas de littoral non plus la mer est à près de 100 kilomètres de là.

    Et pourtant, Les Herbiers sont au centre d'un tissu fertile d'entreprises, oscillant entre grandes marques bien connues des Français (Fleury-Michon, Sodebo), sociétés de pointe (le fabricant nautique Jeanneau, filiale du groupe Beneteau) et PME familiales en tous genres, dans le transport, la forge, l'agro-alimentaire. Vous avez forcément consommé vendéen récemment. Le pays, doux et calme, est devenu la terre promise des sièges sociaux, des entrepôts et des usines. L'industrie, c'est près de 45% de l’activité économique locale, une performance remarquable pour cette terre rurale située aux confins occidentaux d'une nation désormais abonnée au secteur tertiaire.

    Ce sont les valeurs qui marchent

    Les facteurs de cette réussite ? Une détermination politique, à l’échelle départementale, suscitant le désenclavement routier. L aménagement stratégique de zones propices à des activités diverses - les Vendéopôles - parsemant le territoire départemental. Le pari vendéen ? la contagion du succès dans des espaces dynamiques. L'administration de Philippe de Villiers, qui habite d'ailleurs aux Herbiers, fut au cœur de cette réussite. Et puis, il y a l'aventure culturelle et collective du Puy du Fou, dont le rayonnement est lui aussi facteur d'emplois directs et indirects dans le Bocage.

    Surtout, il existe un ressort intime, le fameux « esprit vendéen », fait d'humilité et de ténacité, d’audace aussi. Le sentiment d'abandon d'une population opprimée par l'État en 1793 a accouché, par-delà les générations, d'une volonté de « prise en main » et de dynamisme. Un sursaut de vie après le déluge de mort. L'idéal du self-made man ? Ce n'est pas non plus celui de l'entrepreneur vendéen, qui est le produit d'un héritage, d'une identité, d'un enracinement. Ici, les patrons louent les « valeurs familiales » en famille, on est davantage passionné par le développement humain des entreprises que parles dividendes, les délocalisations ou les cotations en bourse. Un esprit qui réussit en football comme au travail, comme l'affirme Véronique Besse « en Vendée, aux Herbiers, nous avons l'esprit d'équipe et le goût du challenge. À la vendéenne, nous jouons collectif. On relève des défis ensemble… et on réussit ensemble ! »

    Esprit de communauté ? Capitalisme non libéral ? Réunion des patrons et salariés autour du bien commun de l'entreprise ? Il y a de cela. Mais il y a un revers de la médaille dans l'ancien bastion villiériste, épargné par la crise et dont le dynamisme attire de nouveaux travailleurs, on a voté pour Macron à 82% au second tour ! Sic transit gloria mundi. Le Bocage serait-il devenu l'avant-garde de la « start-up nation » ?

    « En même temps », Les Herbiers sont un double antidote. Contre la fatalité, d'abord la France périphérique n'est pas vouée à la marginalité des perdants de l'Histoire. Surtout, le sursaut herbretais, familial et local, fait pièce aux fables mondialistes. Veut-on nous faire croire que le salut de l’économie française passe par l'avènement d'une société liquide et atomisée ? Les Vendéens nous rappellent au contraire la vieille leçon c'est en chérissant la terre, protégée par les haies bocagères, que l'on en récolte les fruits.

    monde&vie  31 mai 2018

  • Une Europe qui réindustrialise le continent

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    Source Ligne Droite cliquez ici

    L’ultralibéralisme international, en soumettant les économies européennes à une concurrence sauvage, a provoqué un phénomène de désindustrialisation du continent facteur d’appauvrissement et de chômage. Ligne droite, qui entend s’opposer à la poursuite de ce processus mortifère, considère qu’après avoir instauré une régulation des échanges à ses frontières, l’Europe doit mener une politique volontariste de réindustrialisation passant par la relocalisation des usines et la constitution d’au moins un grand groupe européen par secteur.

    La concurrence économique sauvage provoque la désindustrialisation de l’Europe

    Depuis l’ouverture de ses frontières extérieures, l’Europe a en effet connu un processus continu de désindustrialisation au profit des puissances économiques émergentes. La Chine, par exemple, est ainsi devenue, selon la formule consacrée, l’atelier du monde. Un phénomène qui a entraîné le démantèlement de secteurs entiers de notre industrie comme la sidérurgie ou le textile et cela sans la moindre contrepartie. Car aucune division internationale du travail n’a donné aux pays européens le moindre avantage, même pas dans le domaine des hautes technologies que des pays émergents maîtrisent parfaitement bien, eux aussi. Dès lors, le processus de désindustrialisation s’est poursuivi avec les conséquences dramatiques que l’on connaît : appauvrissement, chômage de masse, mais aussi perte progressive des compétences et du savoir-faire accumulé dans chaque métier pendant des décennies.

    Pour une régulation des échanges commerciaux

    Certes, un pays comme l’Allemagne a réussi à contrer la logique implacable de la mondialisation en se spécialisant et en misant sur la qualité, mais par définition cette stratégie d’exception ne peut fonctionner que si elle n’est pas généralisée. Aussi n’y a-t-il il pas d’échappatoires : si l’organisation bruxelloise poursuit la politique ultralibérale menée actuellement, notre continent continuera de perdre son industrie. C’est pourquoi Ligne droite est favorable à la mise en œuvre d’une régulation des échanges commerciaux aux frontières extérieures de l’Union européenne afin de rétablir la loyauté de la concurrence en mettant un terme au dumping social, écologique et monétaire.

    Une stratégie volontariste de réindustrialisation

    Forte de cet atout, l’Europe puissance devra réorienter et dynamiser la politique industrielle de l’Union actuellement totalement contre-productive. Bruxelles, qui ne mène aucune action volontariste d’aide au développement industriel, s’efforce en effet, au nom de ses principes libéraux, d’empêcher les États membres de conduire une telle politique à leur niveau. La Commission fait ainsi la chasse aux aides étatiques apportées aux entreprises et mène une action antitrust qui a déjà rendu impossible dans le passé la constitution de grands groupes européens, précipitant de la sorte le rachat des entreprises concernées par des étrangers extra-européens.

    Dans le cadre de l’Europe puissance, préconisée par ailleurs par Ligne droite, c’est donc une politique radicalement inverse qui doit être menée sous la forme d’une stratégie volontariste de réindustrialisation.

    Favoriser les relocalisations

    D’abord, il conviendra d’exploiter les conséquences bénéfiques de la régulation des échanges. L’instauration d’écluses douanières aux frontières de l’Union incitera en effet beaucoup de chefs d’entreprise à envisager le retour sur le sol européen de leur outil de production. Ayant perdu, avec la mise en place des droits de douane à l’entrée dans l’Union, l’avantage que leur procurait la délocalisation, ils seront nombreux à se laisser séduire par une relocalisation. Celle-ci leur permettra en effet de rapprocher les lieux de production des lieux de consommation, de diminuer les délais de livraison et de réduire les coûts de transport. L’Europe puissance devra alors amplifier ce phénomène de retour en aidant les entreprises à se relocaliser, en multipliant les sites d’implantation et en favorisant le financement de ces transferts.

    Notons en incidente que l’Europe devra s’efforcer de freiner, de gêner, voire d’empêcher les investissements chinois sur la route de la soie. Notre continent n’a rien à gagner d’une amélioration des moyens de transport terrestres entre la Chine et l’Europe.

    Créer de grands groupes industriels européens

    Le deuxième axe du processus de réindustrialisation de l’Europe doit viser la constitution dans chaque secteur d’au moins un grand groupe européen de dimension mondiale capable de s’imposer dans la concurrence internationale. Le modèle en est bien sûr Airbus ou Arianespace dont la réussite est incontestable et qui montre que, lorsqu’elle le veut, l’Europe peut parfaitement créer une dynamique industrielle indépendante. À cet égard, notre continent dispose de bons atouts déjà opérationnels dans le secteur automobile, dans celui du BTP, de l’eau ou de l’agroalimentaire notamment. Mais des progrès importants devront être réalisés dans bien d’autres domaines et surtout dans le secteur du numérique aujourd’hui totalement monopolisé par les Américains. Aucun secteur, surtout s’il est stratégique, ne doit en effet être abandonné par l’Europe et celle-ci doit donc multiplier les initiatives comme le font les Chinois qui développent avec succès des concurrents directs à Google ou à Amazon.

    Se doter des moyens d’une grande politique industrielle

    Cette grande politique nécessitera l’installation, auprès des autorités politiques de l’Union, d’un état-major industriel chargé de concevoir et de mettre en œuvre cette stratégie secteur par secteur. Il devra être doté de puissants moyens juridiques et financiers et notamment d’un fonds d’investissement à créer à l’échelle de l’Europe. Par ailleurs, la préférence européenne devra pouvoir être mise en place systématiquement lors des restructurations industrielles afin que les entreprises à vendre soient rachetées par des Européens et non par des étrangers au continent. Des dispositions juridiques devront enfin être adoptées à l’échelle de l’Union pour s’assurer que les grands groupes européens demeurent sous le contrôle européen et restent loyaux à l’égard de l’Union européenne, notamment sur le plan fiscal et sur celui des lieux d’implantation.

    L’Europe reste, de par ses ingénieurs, ses scientifiques, ses gestionnaires et la qualité de sa main-d’œuvre, une terre d’exception sur le plan industriel. Elle doit remobiliser tous ses moyens pour développer son potentiel dans un esprit de patriotisme économique européen.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La France au travail ?

    Le billet de Patrick Parment

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    Une récente étude de BPIFrance (Banque publique d’investissement) montre que 41% des entreprises françaises de moins de 250 salariés rencontrent d’importantes difficultés de recrutement. Et cela est particulièrement vrai pour les secteurs de la réparation automobile, de la fabrication de biens intermédiaires et des transports. Cri d’alarme du président de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), « on ne trouve plus personne pour aller travailler ». Et ce malgré un taux de chômage élevé. Pôle emploi estime ce déficit dans une fourchette de 220 000 à 330 000 emplois non pourvus. A titre d’exemple, trois métiers sont déclarés quasi sinistrés : les couvreurs et plombiers-zingueurs, les chaudronniers et les carrossiers automobile. On notera que le salaire n’est pas en cause car ces métiers, comme bien d’autres d’ailleurs, sont plutôt bien rémunérés, largement au-delà du Smic.

    Comme le souligne Patrick Liebus, patron de la Capeb, « on a plus de 3,5 millions de chômeurs dans ce pays et on n’arrive pas à pourvoir ces postes ». Il y a plusieurs raisons à cela. On peut citer l’Education nationale évidemment qui peine à revaloriser les filières professionnelles mais, plus vrai encore, qui a bradé un baccalauréat qui génère au final plus de chômeurs que de diplômés. Mais elle n’est pas la seule en cause. Il y a ce climat délétère dans lequel la gauche comme la droite réunies nous font baigner depuis des décennies qui amène les jeunes à imaginer un avenir en forme de « Stars Académy » plutôt que d’aller au charbon comme nos pères qui ont forgé ce pays à force de sueur et de sang.  Le paradoxe ne manque pas de sel quand on sait que c’est la gauche qui a dévalorisé le travail et encensé l’actionnaire boursier. Merci monsieur Fabius.

    Mais surtout, cela met à mal cette idée issue du pur gauchisme socialisant que face à une population française vieillissante, l’immigration extra-européenne était une chance pour la France. La démonstration se fait de jour en jour que l’immigration loin d’être une chance pèse, entre autres, d’un poids majeur sur nos finances publiques notamment en matière d’allocations, d’aides diverses et variées et surtout d’insécurité. On ne manquera pas non plus de remercier le Medef, ce patronat avide de travailleurs bons marché et principal pousse au crime dans cette affaire.  Car, il s’agit bien de ces 10 millions d’individus issus du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou du sous-continent indien dont on parle et qui handicapent ce pays au détriment des vrais travailleurs - et pour combien de temps encore ? - Gaulois. Entendez par là tous les dolichocéphales qui vont de Brest à l’Oural, de Gibraltar à Narvik !

    Allez, bonnes vacances quand même. Profitez-en, les "emmerdes" reprennent en septembre.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Macron réunit les grands patrons pour qu’ils s’engagent à recruter les « jeunes des quartiers difficiles »

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    Emmanuel Macron a réuni mardi à l’Élysée les patrons des cent plus grandes entreprises françaises pour les appeler à renforcer les embauches des « jeunes » dans les « quartiers en difficulté ».

    Fier de lui, Macron a annoncé que les 30.000 offres de stages de classe de 3e promises dans son discours sur la politique de la ville en mai étaient déjà trouvées pour être proposées aux jeunes – mais lesquels ? – l’an prochain.

    15.000 stages seront proposés dans les services de l’État, et 15.000 autres dans les entreprises, dont 1.500 pour BNP-Paribas, 600 pour Accor et 1.300 pour la fédération du Bâtiment Travaux publics.

    « Un pays ne peut pas réussir quand seuls quelques uns réussissent », a affirmé Emmanuel Macron en concluant cette réunion intitulée « La France, une chance. Les entreprises s’engagent ».

    « L’Etat ne peut pas tout, les entreprises doivent s’engager », a répondu Patrick Pouyanné, PDG de Total, dans une parfaite harmonie de discours de « vivre ensemble ».

    Les patrons de Kering, BNP-Paribas, Accor, L’Oréal, Danone et Pernod étaient notamment présents, ainsi que ceux de plusieurs entreprises étrangères implantées en France, dont Zara, Novartis ou Coca-Cola.

    Emmanuel Macron a déclaré « tenir beaucoup » au testing, qui sera mené dans 40 des 120 plus grandes entreprises en septembre pour vérifier l’absence de discrimination à l’embauche. La seule discrimination autorisée et même souhaitée par l’Etat étant la « discrimination positive » qui se fait au détriment des Français de souche.

    http://www.medias-presse.info/macron-reunit-les-grands-patrons-pour-quils-sengagent-a-recruter-les-jeunes-des-quartiers-difficiles/95082/

  • Macron et Pénicaud s’attaquent à nouveau à l’indemnisation des chômeurs

    Syndicats et patronat avaient signé un nouvel accord en février dernier sur l’assurance chômage. Alors que celle-ci se renégocie tous les trois ans, Macron et son gouvernement n’en ont que faire et poussent à ce que de nouvelles négociations s’ouvrent et aboutissent d’ici le printemps 2019. De fait, Murielle Pénicaud a auto-amendé son texte. Le but ? Essayer de faire passer ce qui n’est pas passé en février et de rajouter une escroquerie en plus.

    Sous couvert de lutter contre la précarité, le gouvernement précarise toujours plus

    Pénicaud dans son amendement, explique que « le gouvernement demandera aux partenaires sociaux de négocier une nouvelle convention d’assurance chômage, afin de mieux lutter contre la précarité et d’inciter les demandeurs d’emploi au retour à l’emploi ». Le président des riches en défenseur des pauvres et à l’avant-garde de la lutte contre la précarité ? Bien évidemment, il y a anguille sous roche. Cette fois, il est question de prolonger les droits aux chômages mais pour supprimer l’Allocation de solidarité spécifique qui permet d’avoir un revenu après avoir épuisé ses droits aux chômages et qui permettait de cotiser pour la retraite.

    Lire la suite sur ça doit se savoir

  • Le déclin industriel de l’Europe vu par le recrutement

    Jadis usine du monde, l’Europe a depuis longtemps cédé à l’Asie ce titre. Entre 2008 et 2017, des emplois se sont créés dans les pays d’Europe, mais la plupart au bénéfice du secteur tertiaire, dont l’utilisé est parfois toute relative, le plus souvent virtuelle car inquantifiable, comme le prouve le petit exemple que je donne souvent à mes élèves : « secteur primaire : un gars avec une pioche qui extrait le minerai de cuivre dabs une mine. Secteur secondaire : un gars avec un casque qui fabrique du fil électrique et des lingots de cuivre dans une usine. Secteur tertiaire : un gars en costume-cravate qui spécule sur les cours du cuivre dans une banque. ». Voici quel secteur à le plus embauché en 10 ans dans les divers pays d’Europe (Union Européenne, sauf Malte et Chypre + AELE) :

    – Santé humaine et action sociale : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Norvège, Portugal, Slovénie et Suisse.

    – Administration et service d’accompagnement : Bulgarie, Lituanie, Pays-Bas.

    – Administration publique, défense et sécurité sociale : Hongrie, Slovaquie.

    – Hébergement et service d’alimentation : Grèce, Islande.

    – Personnel de maison : Italie.

    – Personnel scientifique et technique : Lettonie, Luxembourg, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Suède.

    – Education : Croatie, Danemark.

    – Information et communication : Estonie.

    – Produits manufacturés : Tchéquie.

    Hristo XIEP

  • SOCIALES EN ITALIE. ET PUBLIC SÉNAT FAIT LE COUP DU MÉPRIS

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    On a pu assister avant hier, sur LCP, à une séance de torture inquisitoriale et de mauvaise foi d’Éric Ciotti par un peloton de journalistes de cette chaîne. Le but, sur un ton agressif et primaire, était de faire dire à M. Ciotti qu’il approuvait l’extrême droite italienne et, donc, qu’il était lui aussi d’extrême droite – sous-entendu, un « danger-pour-la-démocratie-et-heureusement-que-la-gauche-veille ». Minable, agressif, sommaire, rabâché et creux. Qui va, un jour, enfin, définir l’extrême droite ? Et quand va-t-on cesser de schématiser et proscrire des idées politiques dans un débat supposé démocratique où l’on devrait librement et calmement exposer ses idées pour donner une vraie information aux citoyens ? De plus fort dans l’entretien entre la chaîne du Sénat avec un élu de la nation, responsable politique.

    Or, voici que, ce mardi matin, on apprend que le gouvernement italien, si décrié, vient au secours des classes moyennes et inférieures en adoptant des mesures pour favoriser l’emploi. Cette nuit, le Conseil des ministres a adopté un décret-loi introduisant des mesures urgentes pour la « dignité des travailleurs et des entreprises » : il s’agit de rendre plus difficiles les licenciements et de sanctionner les entreprises subventionnées par l’État qui délocaliseraient. Elles devront alors rembourser de deux à quatre fois le montant de la subvention. Ce qu’aucun gouvernement, de gauche ou de droite, n’a su faire jusqu’au bout en France.

    Le communiqué officiel du gouvernement annonce aussi la « limitation de l’utilisation des contrats à durée déterminée » (désormais plafonnés à deux ans au lieu de trois) ; et les indemnités fixées par le juge lors d’un licenciement fautif seront également augmentées de moitié.

    Le Mouvement 5 étoiles (M5S) avait fait de ces mesures (ainsi que du rétablissement des retraites, en cours d’étude) son thème majeur de campagne électorale. Une partie du patronat italien a réaffirmé son hostilité à de telles mesures suspectées de décourager les embauches. Nous verrons, d’ici au maximum trois mois (début septembre), si les deux assemblées ratifient ce texte ou le modifient.

    Quand on ne sait plus penser et qu’on se contente de répéter en chorus des slogans : on taxe le gouvernement italien, suivi par 75 % de la population, tantôt de « populiste », tantôt d’extrémiste ou d’anti-européen… En attendant la suite, qui ne sera pas forcément facile, ce gouvernement italien avance, alors qu’ici, En Marche ! recule dans les sondages. Et, comble de l’impolitesse, ce gouvernement italien prend les mesures sociales promises dans le programme de gouvernement… Ainsi, l’idée d’écouter les demandes des peuples, pour plus de liberté, pour le plein respect du consensus sur l’équilibre sociologique et culturel de la nation, pour le respect des travailleurs et la sauvegarde de l’emploi, serait donc extrémiste ?

    http://www.bvoltaire.fr/avanti-italia-grandes-reformes-sociales-en-italie-et-au-fond-a-lextreme-gauche-pres-du-radiateur-public-senat/

  • Le protectionnisme de Trump inquiète les industriels français

    La croissance de l’activité dans le secteur manufacturier a ralenti en France en juin et a connu sa plus faible cadence de progression depuis février 2017, selon les économistes du cabinet Markit.

    L’embellie était de courte durée. Selon le dernier communiqué du cabinet Markit publié ce lundi, la croissance de l’industrie manufacturière française a connu un nouveau ralentissement au mois de juin après déjà plusieurs mois de baisse consécutifs. Ce coup de frein intervient alors que le climat d’inquiétude sur les barrières douanières et leur impact économique ne cesse de prendre de l’ampleur chez les chefs d’entreprise. Par ailleurs, les différentes prévisions établies par l’Insee et la Banque de France pour 2018 annoncent un vrai ralentissement de l’activité en France. Les économistes des deux organismes anticipent respectivement une croissance de 1,7% et 1,8% en 2018 contre 2,3% en 2017.

    (…)

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