
Voilà onze ans, la mise en coupe réglée du consommateur et du contribuable français commença avec l’insolite TARTAM (tarif réglementé transitoire d’ajustement du marché) permettant aux professionnels éligibles repentis de revenir au tarif régulé (ou réglementé) seulement majoré de 10 à 23 %, après avoir subi jusqu’à 70 % d’augmentation, avec la concurrence libre et non faussée à laquelle ils eurent seuls accès, dès 2004. Cerise institutionnelle sur le gâteau, ils obtinrent de jouir d’un tel privilège sans changer de fournisseurs « alternatifs », ce qui obligea l’État à compenser les pertes de ces derniers, sur le dos des autres clients, prioritairement domestiques, et fit dire au Canard enchaîné que la notion « d’éligibilité » s’apparente au privilège donné au boursicoteur de demander à Bercy de lui rembourser l’argent qu’il a retiré de la Caisse d’épargne pour spéculer sur le CAC 40.





