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IVG: RÉFLEXIONS SUR LES PROPOS DU DOCTEUR ROCHAMBEAU
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A visage découvert
Dans notre conception de la laïcité à la française, seul l’Etat est sommé de respecter la neutralité religieuse, les citoyens étant libres de pratiquer leur culte et plus généralement de s’habiller comme ils le souhaitent. Pour autant, la loi du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Un principe rappelé notamment sur le site officiel de l’administration française, ce qui interdit de facto le port du voile intégral islamique (burqa) dans la rue. Une mesure nécessaire mais qui ne résout en rien, sur le fond, les problèmes de désintégration culturelle de notre société. L’Afp nous apprenait que 67 % des 36% électeurs inscrits qui se sont rendus hier aux urnes dans le canton suisse de Saint-Gall « ont voté en faveur d’une interdiction de la burqa dans l’espace public de leur région. Une réglementation déjà en vigueur depuis juillet 2016 dans le Tessin voisin. » Une votation citoyenne (referendum initiative populaire) qui a confirmé, au grand désespoir des Verts et de la Jeunesse socialiste helvétiques, un texte déjà adopté par le parlement régional. « Le Conseil central islamique suisse a qualifié dimanche cette mesure d’islamophobe. » Islamophobie dont ferait preuve l’opposition nationale selon certains de ses adversaires, lesquels ne reculent décidément devant rien. «Je croyais avoir eu droit à tout » rapportait ainsi Marine le 20 septembre, «eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la justice me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! » Commentaire de Bruno Gollnisch: «Les malades ici ne sont pas là où on les cherche… »
Malade Yann Moix ? Le ministre de de l’Intérieur Gérard Collomb, qui soit dit en passant, sait parfaitement que les porteuses de burqa en France sont très rarement verbalisées dans les quartiers musulmans, de crainte de déclencher des émeutes, a condamné la dernière sortie en date de cet écrivain et essayiste. Connu pour son engagement militant de longue date contre l’opposition nationale, M. Moix, dont les faits et gestes sont toujours relayés complaisamment sur le site La régle du jeu de son ami BHL, peine à rebondir médiatiquement. Du moins depuis qu’il a quitté son poste de chroniqueur dans l’émission de Laurent Ruquier le samedi soir sur France 2. Sur le plateau de l’émission Les terriens du samedi sur C8, il a trouvé matière à faire parler de lui. Alors que le journaliste Frédéric Ploquin présentait son livre La peur a changé de camp, sur les difficultés et les dangers croissants du métier de de policier, Yann Moix a déclaré: «Vous venez dire ici que les policiers ont peur (…), que vous chiez dans votre froc. » «La peur au ventre, vous n’avez pas les couilles d’aller dans des endroits dangereux. »
M Moix devrait pourtant connaître toutes les limites qui sont imposées aux policiers par l’idéologie laxiste-progressiste-multiculturaliste-immigrationniste et par un pouvoir politique qui entravent parfois grandement, voire souvent, leur capacité d’action. Leur courage personnel, leur probité, leur sens du devoir ne sont certainement pas en cause.
Le commandant Patrice Ribeiro du syndicat Synergie, à l’instar de beaucoup de ses collègues, n’a pas manqué de réagir rapporte l’Afp: « La diarrhée verbale haineuse de ce bobo (M. Moix, NDLR) qui baigne dans le luxe et l’argent est ignominieuse et indécente. » « Chaque jour des milliers de policiers, qui gagnent 10 ou 20 fois moins que ce plumitif de salon, risquent, exposent leur intégrité physique dans des quartiers dont ce monsieur ne sait même pas où ils se trouvent sur une carte de France et où vivent des gens qui sont pris en otage par les voyous», a-t-il ajouté.
Une réalité que n’ignore pas Nicolas-Dupont Aigan qui annonçait hier lors du discours de clôture du congrès de son parti Debout La France ( DLF), au Cirque d’Hiver, à Paris, sa candidature aux élections européennes de 2019. Cette décision de faire cavalier seul, au moment ou nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à s’apercevoir de l’impasse mortelle de l’euromondialisme et du multiculturalisme, a été actée par Marine. « On avait une fenêtre de tir historique, rien politiquement ne nous sépare. L’alliance est un long travail. » a-t-elle observé tout en réaffirmant hier, lors de la Fête du Drapeau à Mantes-La-Ville, l’objectif tout à fait réaliste du Rassemblement National d’arriver en tête des prochaines élections européennes.
Au nom d’une certaine logique, cohérence et efficacité politique, il était certes possible d’espérer quel’homme qui a su briser le tabou des tabous, en soutenant avec panache Marine Le Pen au lendemain du premier tour de la présidentielle, accepte de nouveau notre main tendue. Crédité de 6% des intentions de vote, contre 21% pour la liste RN dans un tout récent sondage, l’alliance proposée par Marine à M. Dupont-Aignan dans le cadre des élections de mai prochain aurait certainement eu pour effet d’enclencher une dynamique, d’augmenter les chances du camp national, patriote et souverainiste de creuser l’écart avec la liste euromondialiste de LREM.
Une question européenne qui taraude aussi sans surprise la gauche britannique. Lors du congrès du parti travailliste (labour) cette fin de semaine à Liverpool, son dirigeant, Jeremy Corbyn s’est prononcé contre la tenue d’un second référendum sur le Brexit, hypothèse plébiscitée en revanche par la très grosse majorité des adhérents de ce parti. Cependant précise l’Afp, « un vote sur un nouveau référendum serait organisé avant la fin du congrès travailliste mercredi, mais (M. Corbyn) a souligné que la question qui serait soumise aux militants n’avait pas encore été définie. Je respecterai ce qui sera décidé au cours de ce congrès » a-t-il dit.
« (M Corbyn) a rappelé dimanche sur la BBC que 40% des électeurs du Labour avaient voté en faveur du Brexit au référendum de juin 2016» , tandis que « plusieurs députés et figures du parti travailliste, dont le maire de Londres Sadiq Khan, ont déjà pris position en faveur d’une nouvelle consultation, pour laquelle milite également la confédération syndicale TUC.»
Jeremy Corbyn lui-même, mettait en garde il y a deux ans contre la « catastrophe » que serait une sortie de l’Angleterre de l’UE, à laquelle les électeurs issus de l’immigration non européenne sont très majoritairement opposés. En juin 2016, une semaine avant le vote sur le Brexit, Le Point donnait la parole à Tony Travers, « spécialiste du Grand Londres », selon lequel « l’immigration est la vraie thématique de ce référendum, la capitale anglaise, foncièrement anti-Brexit, allie immigration et prospérité. Londres a toutes les caractéristiques du maintien dans l’Union européenne : une population jeune, très éduquée, en majorité aisée. De plus, 40 % de la population est née à l’étranger et 40 % n’est pas blanche. À sa manière, le nouveau maire, Sadiq Khan, illustre par excellence cette ville-monde.» Bref , notions nous: bobos+ City+ immigration de peuplement+ idéologie multiculturaliste= adhésion à Bruxelles. CQFD…
Ce soutien électoral que le parti travailliste trouve dans les quartiers pluriels, dont bénéficie pareillement chez nous les partis de gauche et/ou pro-bruxellois, de LFI à LREM, serait aussi la cause, selon certains commentateurs, des accusations d’antisémitisme portées contre des cadres du parti travailliste. Il sont soupçonnés de vouloir flatter les bas-instincts d’une partie de l’électorat musulman. Toujours selon l’Afp, « Jeremy Corbyn a reconnu en août que sa formation avait un réel problème d’antisémitisme et assuré que sa priorité était de rétablir la confiance avec la communauté juive. La crise a été alimentée par la réticence du parti à adopter la définition complète de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA), de crainte que cela ne l’empêche de critiquer la politique israélienne.» Ladite définition rapportait Libération, a finalement était validée début septembre « par le National Executive Committee (NEC), l’instance dirigeante du Labour ; une « définition complète de l’antisémitisme – avec les onze exemples qui l’accompagnent – telle que définie par l’IHRA. L’adoption s’accompagne d’un communiqué indiquant que cette décision ne diminuera d’aucune façon la liberté d’expression sur Israël ou les droits des Palestiniens. »
L’assimilation entre critiques de l’Etat israélien et antisémitisme, antisionisme et antijudaïsme est l’objet de moult colloques, rapports et cogitations au sein d’une gauche tiraillée entre ses différentes clientèles. L’antisionisme, le soutien au peuple palestinien sont historiquement des marqueurs forts à l’extrême-gauche. Ils s’inscrivent plus globalement dans le cadre d’un tiers-mondisme, d’une hostilité à l’impérialisme occidental dont l’Etat d’Israël et ses colons seraient un exemple et une émanation. Il apparaît en tout cas assez évident que le vœu de judiciariser, sanctionner, interdire toutes critiques de l’Etat d’Israël reviendrait à alimenter un complotisme ou un antijudaïsme qu’on prétend combattre
Lors du colloque de l’Association (d’extrême-gauche) France-Palestine-Solidatité (AFPS) sur le thème «A-t-on le droit de critiquer la poltique israélienne», organisé en février dernier sous la patronage de la franco-turco-israélienne, Esther Benbassa, sénatrice EELV, certaines exigences de de l’IHRA ont été dénoncées. Entre autres le fait que « Les manifestations de l’antisémitisme peuvent inclure le ciblage de l’Etat d’Israël .» «L’Etat d’Israël est cité à 9 reprises dans ces exemples (énoncés par l’IHRA, NDLR)…». «Il est dangereux, était-il indiqué plus globalement, de prétendre définir un racisme particulier, alors que la loi française réprime de la même manière toute forme de racisme. Un groupe de personnalités françaises ont pris position à la suite du vote du Parlement européen. Cette prise de position est parue dans le journal Libération le 4 juillet 2017 » était-il rappelé.
L’AFPS est un membre actif du Comité européen de coordination pour la Palestine dont le siège est à Bruxelles et qui intervient auprès des instances de l’UE. On le constate une nouvelle fois, ceux à gauche qui dénoncent l’oppression, les atteintes aux droits-de-l’homme; les dénis de souveraineté et d’identité de peuples sous le joug de colonisateurs, ne sont pas choqués plus que cela par les involutions d’une Europe bruxelloise ou le délit d’opinion a été rétablie, ou le droit des peuples autochtones et des citoyens à disposer d’eux-mêmes, à rester eux mêmes, est combattu et ostracisé… avec leur bénédiction. Sans faux-semblant, sans hypocrisie et à visage découvert, c’est bien la mouvance nationale qui défend aujourd’hui partout en Europe les libertés que nous avons reçu en héritage. Et ce n’est pas un des moindre enjeux du scrutin de l’année prochaine que de tout faire pour les rétablir ou les conserver.
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Aide aux migrants : l’Aquarius privé de pavillon
Après Gibraltar, ce sont à présent les autorités maritimes du Panama qui ont retiré leur agrément au navire pour “non-respect” des “procédures juridiques internationales”.
L’Aquarius s’était retrouvé en juin dernier au milieu d’un bras de fer européen avant de pouvoir débarquer des migrants recueillis en Méditerranée.
Pour le ministre italien de l’Intérieur, cette décision ne change rien : les ports italiens restent fermés à l’Aquarius, a fait savoir Matteo Salvini sur Twitter.
Matteo Salvini a par ailleurs indiqué qu’il allait poursuivre tous ceux qui aidaient les trafiquants de migrants.
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Les « fake news » ont représenté moins de 0,1% d’un total de 60 millions de tweets politiques durant l’élection présidentielle de 2017
Loin d’un « tsunami » de fausses nouvelles, les « fake news » ont représenté moins de 0,1% d’un total de 60 millions de tweets politiques passés au crible durant l’élection présidentielle de 2017, et ont surtout été échangées par des twittos affiliés à François Fillon et Marine Le Pen, selon une étude du CNRS et de l’EHESS. (…)
L’autre grand axe d’étude a porté sur les « fake news » ou fausses nouvelles: l’équipe du Politoscope a analysé les tweets relayant sous forme de liens des intox identifiées comme telles par les « décodeurs » du Monde.
Résultat: près de 5.000 tweets ont été détectés, soit moins de 1% du corpus de tweets analysés (0,081%).
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Le maire d’Angers finance les gauchistes
Christophe Béchu, maire ex-LR d’Angers (il a quitté le parti en décembre 2017), a versé 50 000€ à L’Etincelle, une association d'”antifas”, aux méthodes violentes. Cette subvention est dénoncée par une campagne d’affichage que les habitants ont découvert ce matin.
https://www.lesalonbeige.fr/le-maire-dangers-finance-les-gauchistes/
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La sécu désavouée par Jupiter ? fausse bonne nouvelle
L'annonce par le président de la République, qui une fois encore empiète sur le rôle du gouvernement, des quelques dispositions concrètes supposées constituer un plan dit pauvreté, provoque quelques vaguelettes. Le discours d'Emmanuel Macron, le 13 septembre au Musée de l'homme, en effet a pu être perçu comme une nouvelle dérive par rapport aux principes sur lesquels on nous serine que fut construite en 1945 notre magnifique protection sociale.
Dans un article publié le 16 septembre sur le site du Figaro[1], Cécile Crouzel semble s'en inquiéter. Pourtant elle concède que "le virage [aurait été] amorcé dès les années 1970 et accentué par la majorité précédente". Cette imprécision ne doit pas être tenue pour accidentelle. Elle reflète le halo d'incertitude dans lequel on noie ordinairement l'histoire effective de ce système[2] pensé par des gens en décalage total avec l'opinion majoritaire des Français, déjà en 1946.
À quelle réforme "dans les années 1970", par exemple, la rédactrice pense-t-elle ? La grande réforme, pas si brillante que cela, fut opérée par Jean-Marcel Jeanneney, Ministre des Affaires sociales de janvier 1966 à mai 1968, flanqué de son sous-ministre Chirac, en 1967, donc sous la présidence De Gaulle. Elle institutionnalisait et tendait à séparer les trois branches, si différentes mais amalgamées par le système français, de la Famille, de l'Assurance Maladie et de la Retraite. Rappelons que le virage social avait été annoncé en 1966 par le fondateur de la Cinquième république, lequel avait été ulcéré par sa mise en ballottage de décembre 1965 et avait déclaré "j'irai plus loin que leur front populaire".
Dans les "années 1970" [toujours le goût des datations par décennies] on assista plutôt, sous les présidences Pompidou et Giscard, à l'extension, en pagaille, du système monopoliste à l'ensemble des branches et catégories professionnelles. Certaines y échappaient jusque-là, ou même s'y étaient radicalement opposées. Ainsi les Cadres qui avaient bloqué par une grève, en juillet 1946, l'application de la loi Croizat, avaient obtenu la création de l'Agirc en mars 1947, mais la spécificité de leur régime n'a cessé de décliner depuis. Les catégories indépendantes furent à leur tour absorbées dans les régimes dits "alignés" domestiqués par le ministre Barrot dans le gouvernement Barre.
Il est vrai qu'à partir du gouvernement Juppé une nouvelle idée apparut. On imagina de restreindre puis de supprimer définitivement les allocations versées aux ménages les plus aisés en les plaçant sous condition de ressources. Un front commun englobant la droite catholique et la CGT entrava, mais pour un temps seulement, cette volonté d'apparence démagogique mais d'inspiration budgétaire.
Le seul mérite, si l'on ose dire, disons plutôt : la seule novation en la matière, de la nouvelle combinaison gouvernementale et du discours présidentiel, consiste à liquider toute référence assurantielle. L'étatisation jupitérienne ne laisse aucune place ni au libre choix, ni au vote des assurés sociaux. Les syndicats, les caisses, les individus ne sauraient donner même un avis consultatif. Encore moins les cotisants en tant que tels. On redistribue arbitrairement. On ne s'embarrasse plus de démocratie sociale.
Faut-il, dès lors, savamment suivre Mme Crouzel et se demander avec elle si on se situe encore dans une doctrine [attribuée à Bismarck] ou si l'on s'oriente vers un modèle "anglo-saxon", et d'ailleurs lequel ? celui de Beveridge ? celui du NHS anglais ? celui du plan Obama ?
À la vérité, dès le plan Juppé de 1995-1997, la conception initiale, celle d'un monopole géré démocratiquement, avait disparu à 99 %. Restait un dernier petit détail à régler, pour que chacun sache que ce système est géré entre le palais de l'Élysée et les bureaux de Bercy. Tel est le sens de la montée en puissance de la CSG, et de son accouplement futur avec un impôt sur le revenu prélevé à la source. Personne ne s'y trompera plus.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Cet article est intitulé "Sans le dire, Macron s'éloigne du modèle de protection sociale hérité de 1945". Il figure dans l'édition papier datée, comme il se doit, du lendemain 17 septembre.
[2] On ne peut donc que recommander l'ouvrage de Georges Lane "La Sécurité sociale et comment s'en sortir".
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Médine au Bataclan : la France a gagné une bataille, mais elle n’a pas gagné la guerre
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici
Il n’est pas fréquent, pour des militants, de vivre des moments aussi forts que ceux qu’ont connus les animateurs et participants de la conférence de presse, organisée ce vendredi 21 septembre, à Paris, pour demander l’annulation du concert de Médine au Bataclan. Alors que je concluais cette initiative, Patrick Jardin, qui avait quitté la salle quelques minutes pour répondre aux questions des journalistes de TF1, revint à la tribune, et s’excusa de m’interrompre.
Bien sûr, la salle et la tribune applaudirent à tout rompre. Chacun était conscient de l’importance et de la symbolique de cette victoire. Chacun avait compris que si Médine avait pu éructer au Bataclan, cela aurait été un camouflet pour la France, un crachat pour les victimes et leurs familles, et une nouvelle occasion pour les disciples d’Allah d’humilier les Français.
Ce sursaut patriotique a été possible d’abord parce qu’un homme d’exception, Patrick Jardin, a décidé, seul, de se battre, dès le début de cette provocation. Il a appelé la France entière à le soutenir, sans le moindre sectarisme. Il a écrit à tout le monde. Il a demandé à deux reprises à Médine, qui ne lui a jamais répondu, d’annuler, par décence pour la mémoire de sa fille et des autres victimes, sa sordide provocation. Il a lancé un appel, devant le Bataclan, cet été, pour appeler les Français à le soutenir, le 19 octobre et le 20 octobre, pour faire annuler ce concert.
Le journal Présent a apporté sa pierre à l’édifice, comme toujours.
Sachons le dire, les seuls qui ont répondu à son appel sont ceux que les commissaires politiques de la bien-pensance, lèche-babouches professionnels, appellent l’extrême droite, ou la fachosphère, et que nous appelons la Résistance et la réinfosphère. Chacun a amené son savoir-faire, dans le respect de l’autre, sans chercher à tirer la couverture à lui. Génération Identitaire a su mettre une dizaine de militants devant le Bataclan, avec une grande banderole, qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux.
Puis Renaud Camus a mis sa plume et son talent oratoire, à la tête du CNRE, au service de cette bataille. À la rentrée, Richard Roudier, à la tête de la Ligue du midi, a invité Patrick Jardin, qui a renouvelé, dans une vidéo vue par près de 150 000 personnes, son appel à manifester le 19 octobre devant le Bataclan. Le général Piquemal a lancé, lors de cette journée, un mémorable appel aux Français. Et Renaud Camus, toujours lui, a prononcé ce jour un formidable discours.
Du côté politique, même si Laurent Wauquiez et Marine Le Pen se sont émus de la grossière provocation de Médine, il faut admettre qu’une fois encore, seul le Siel, présidé par le conseiller régional IDF Karim Ouchikh, est passé à l’action.
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"Plus d'Avortements, Moins de Gauchistes" | Le Rendez Vous Dissident #9
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Macron : le plongeon
Le baromètre de popularité de l’IFOP publié par le JDD vient de donner son verdict : après un –5 en août, le Président Macron subit un nouveau décrochage de popularité de cinq points en septembre, passant de 34 à 29 %. Comme d’autres instituts de sondage l’avaient constaté, il est, à ce stade de son mandat, presque au même niveau d’impopularité que François Hollande, et très loin derrière Nicolas Sarkozy qui, il y a dix ans, enregistrait toujours 37 % d’opinions favorables. Désormais, 70 % des Français sont mécontents d’Emmanuel Macron. Le Premier ministre Édouard Philippe suit la même pente et perd, lui aussi, six points.
Les causes de cette chute sont connues : affaires Benalla et Nyssen, qui continuent à distiller leur poison, démission de Nicolas Hulot, ralentissement économique, cafouillage sur l’impôt à la source et interrogations sur le pouvoir d’achat et la capacité du Président à changer vraiment les choses.
Le directeur adjoint de l’IFOP constate que le Président ne règne plus que sur son socle du premier tour d’avril 2017. Emmanuel Macron a donc choisi de lancer, dans le même JDD, sa « contre-attaque » sur les questions économiques : il annonce six milliards de baisses d’impôts pour 2019. Comme s’il fallait cela pour contrebalancer cette chute de dix points en deux mois. Aura-t-on droit à quelques milliards de plus si une nouvelle baisse de popularité de quelques points advient à l’automne ?
Après tout, ce qui fait l’unité des électeurs macronistes, c’est une forme de libéralisme économique. C’est le dénominateur commun de son socle. Logique qu’il tente de le souder en lui parlant le seul langage qu’il connaît : la baisse d’impôt. L’entourage du Président assume même ce libéralisme en comparant cet effort à celui de la loi TEPA (travail, emploi et pouvoir d’achat) de Nicolas Sarkozy, comme si l’ancien Président était devenu la nouvelle référence.
En fait, après avoir perdu son vernis de Président différent, Emmanuel Macron est déjà retombé dans les travers et l’impuissance de ses deux prédécesseurs.
D’abord, tout comme François Hollande, par cette annonce d’une baisse de six milliards – au chiffrage, d’ailleurs, contestable -, il tente de faire oublier les hausses d’impôts du début de son quinquennat (CSG, fiscalité indirecte, etc.). On sait que Hollande ne s’en était jamais remis.
Ensuite, plus profondément, et plus étonnamment de sa part, il lie son avenir à la seule question économique et financière. Or, une étude du CEVIPOF publiée par Le Monde sur les sympathisants macronistes indique qu’une forte proportion d’entre eux (de 37 % à 44 %) estiment que l’immigration et l’islam posent problème. Mais, sur ces sujets, le Président a perdu la crédibilité que ses premiers discours lui avaient acquise: sur l’Aquarius, il s’est déconsidéré, et sur l’affaire Médine, il n’a pipé mot.
Les 70 % de Français mécontents d’Emmanuel Macron, et même ses soutiens, ne se nourrissent pas seulement de pouvoir d’achat et de baisse d’impôt. En cette rentrée 2018, il est manifestement en train de perdre sur les deux tableaux : mauvais en matière économique et inconsistant sur les questions d’identité. Une autre version du « en même temps ».
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Une invasion contrôlée et organisée !
Rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles. Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) est chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire. Le général 4 étoiles a expliqué, en ouverture du colloque Geoint, qui s’est tenu à la Société de géographie, à Paris, les 11 et 12 septembre derniers, comment rien du trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français.La DRM, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de renseignement géospatial interarmées). Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.). C’est ainsi que la DRM peut aujourd’hui présenter aux dirigeants français une situation précise de la présence des migrants subsahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des passeurs de migrants. Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée EuNavForMed, lancée en mai dernier.Le Général Gomart a ainsi pu confier lors du colloque que les militaires français ont repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte). Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent. Il les voit également préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable. Avant tout départ en mer les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, explique-t-il, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses immigratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…
Le Geoint est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géolocalisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques », précise le général.L’invasion est donc une affaire qui n’avance pas au hasard.
Voilà, il n’y a aucun mystère. Lorsque les passeurs vont acheter un zodiac au siège du Consulat honoraire de Bodrum, chez Madame le consul Françoise Olcay, les renseignements français le savent… Sans le reportage de France 2, le consul serait toujours en poste. Il est à noter que Madame Olcay a perdu son poste de consul, mais qu’elle continue d’alimenter le trafic vers la France en poursuivant son commerce illégal et que les autorités françaises le savent, de même qu’elles savent que la Turquie délivre de faux passeports, que les capitaineries ferment les yeux etc. etc.
Et si le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, comment ne pourrait-il pas le voir en Europe et plus encore en France ?
Mais qui sait sur qui la surveillance s’exerce en France ?
Sur les opposants à l’immigration ?