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  • COMMISSION EUROPÉENNE : VERS TOUJOURS PLUS D’ARBITRAIRE ET TOUJOURS MOINS DE DÉMOCRATIE !

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    Dans ses propositions présentées le 14 février à propos du prochain budget pluriannuel de l’Union européenne, pour la période 2021-2027, la Commission européenne a confirmé sa volonté de voir le versement des fonds européens conditionné au respect – par les États membres bénéficiaires de ces fonds – de l’État de droit, de l’indépendance de la Justice et des « valeurs européennes ». On s’en doute, et c’est ce que pensent aussi les intéressés, les premiers pays visés sont la Pologne et la Hongrie, mais aussi la Roumanie, également sous la menace d’une procédure de sanction au titre de l’article 7 du traité de l’Union européenne. Ce type de procédure n’ayant aucune chance d’aboutir, conditionner le versement des fonds européens, dont les pays de l’ex-Europe de l’Est bénéficient largement, au respect des « valeurs européennes » serait un moyen d’exercer un chantage financier s’ils s’obstinent, par exemple, à refuser de prendre leurs quotas d’immigrants illégaux.

    Ces pays ne sont, toutefois, pas les seuls visés. Lors d’une rencontre à Bruxelles, le 8 février, avec le ministre des Affaires étrangères polonais, la commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l’Égalité des genres (sic) – la Tchèque Věra Jourová, qui pousse ce projet – a confirmé que les agriculteurs français pourraient être, eux aussi, frappés au portefeuille en cas de victoire du Front national. On se doute, en effet, que, plus encore que le PiS polonais ou le Fidesz hongrois, le FN français serait forcément accusé de violer l’État de droit et de ne pas respecter les « valeurs européennes ». C’est sans doute aussi pour cela que la France d’Emmanuel Macron est favorable à cette proposition de lier le paiement des fonds européens au respect de l’État de droit et des « valeurs européennes ». Ce serait un moyen de dire aux agriculteurs : attention, si vous votez FN, la Commission pourra vous punir en vous privant de subventions agricoles !

    Jacek Czaputowicz, le ministre polonais, a tenté en vain d’expliquer à la commissaire européenne combien cette proposition était absurde. La Pologne, la Hongrie et la Roumanie ont, bien entendu, assuré qu’elles s’y opposeraient. Et il est probable que cette proposition rencontre une opposition plus large encore, car ce serait le triomphe de l’arbitraire des eurocrates contre la démocratie. Qui, en effet, et au nom de quoi, sera habilité à désigner les pays censés ne pas respecter l’État de droit, l’indépendance de leur institution judiciaire et les « valeurs européennes » ? Peut-on raisonnablement imaginer que la Commission puisse remplacer les cours constitutionnelles et les instances supérieures du pouvoir judiciaire des pays membres de l’Union européenne pour décider du respect ou non de l’État de droit par les gouvernements et les Parlements ? Et si un pays refuse de se soumettre et adopte des sanctions en retour, par exemple en décidant de ne plus verser sa contribution au budget européen ou en adoptant des mesures fiscales punitives contre les entreprises des pays de l’Union européenne favorables à la Commission ? En ce qui concerne les pays de l’ancienne Europe de l’Est, on oublie trop souvent que, même en tenant compte des fonds européens, le solde des flux financiers est toujours resté largement favorable aux pays de la vieille Union européenne – France comprise -, notamment en raison de la présence importante de capital étranger dans les pays de l’Est. 

    Non seulement la proposition de la Commission européenne, appuyée par la France, est-elle totalement antidémocratique et contraire à l’État de droit, mais sa mise en œuvre serait suicidaire pour l’Union européenne.

    http://www.bvoltaire.fr/commission-europeenne-vers-toujours-plus-darbitraire-toujours-de-democratie/

  • LGBT et GPA : quand ça explose, ce n'est pas simple...

    6a00d83451619c69e201b8d2db2402970c-800wi.jpgPour promouvoir le commerce des mères porteuses, les médias ont mis en avant l'animateur de télévision Alex Goude qui a "épousé son mari" en 2013. Les deux hommes ont fait concevoir et acheter un enfant via GPA.

    En 2016, on apprenait qu'ils voulaient se faire fabriquer un deuxième enfant. Le 1er enfant né en 2015 avait tout juste 1 an. Tout ceci est raconté sur l'air d'un conte de fées :

    "Le 11 février dernier, Elliot, le fils d'Alex Goude et de son mari Romain, a fêté son premier anniversaire. Papas comblés, les deux hommes confient au magazine Gala être prêts à agrandir leur jolie famille."

    "Père comblé, Alex Goude est également un homme fou amoureux de son époux (ils sont mariés depuis 2013)."

    En 2018, cette union merveilleuse pro GPA que les médias nous vantent depuis 2 ans explose : l'animateur poursuit sa carrière en France, et son ancien compagnon vit désormais aux Etats-Unis. Résultat, le petit garçon de 3 ans n'a pas de mère et il sera trimballé entre la France et les Etats-Unis en fonction de l'agenda des 2 hommes. Comme le souligne l'article "ce n'est pas simple compte tenu des circonstances".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’homme de Davos

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    4170074262.jpgJamais l’homme ne s’est plus révélé tel qu’il est et tel qu’il pense, que dans cette enceinte de la satisfaction mondialiste.

    C’était le mercredi 24 janvier 2018 au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Le Président de la République française venait rendre compte devant le gratin de l’univers de sa mission et de sa vision. Non pas comme les autres chefs d’État qui y expriment les intérêts et les conceptions de leur pays pour faciliter d’éventuels accords ou signifier des désaccords, comme Donald Trump le fit le vendredi suivant, avec sa gouaille habituelle. Non, le chef de l’État français venait délivrer son message, publier sa foi, apporter son témoignage et manifester ainsi son adhésion profonde et –donc- « intelligente » aux normes édictées par la gouvernance mondiale ou, plutôt, par ceux qui prétendent l’exercer. Lui , comprenait ; lui, voyait ; lui, disait et le bien et le mal selon la norme définie par le magistère commun de cette bonne gouvernance.

    Le globish

    Alors, comble de satisfaction,  pour lui, la salle était pleine : tous, ils étaient là ! Tous écoutaient ! Il a été le plus long des intervenants, et quel succès ! À la fin de son intervention, il a eu droit à une « standing ovation ». Et, merveille, se différenciant des chefs d’État qui usent tous par dignité de la langue de leur pays, lui, pour bien montrer qu’il sait aller au-delà de ses étroitesses nationales, il a parlé d’abord anglais : le « globish », si « globish » que le site de l’Élysée n’a pas su le traduire en un français correct.

    Le bon élève, quoi ! Il a dit tout ce que le grand jury rassemblé des prétendus maîtres de l’univers voulait entendre de lui : il a récité sa leçon. Le Français qui dirige la France, a expliqué aux dirigeants du monde, dans l’anglais international du business, qu’il mettait enfin la France au pas de « la mondialisation », la bonne, l’inéluctable, la seule règle des gens doués qui mènent les affaires du monde – ou, du moins, qui se l’imaginent – et il a aligné et répété tous les mots qui ouvrent et flattent les cerveaux de la caste des bienheureux élus pour qui le monde est fait et à qui l’avenir est offert ; il témoignait ainsi  qu’il en faisait partie. Mieux : il en était le chantre et le héros, celui qui porte haut le flambeau et qui montre aux yeux des frères qu’il aura à cœur  d’initier les malheureux perdus dans l’obscurité aux bienfaits de la lumière. « La raison de ma présence ici, c’est un appel  l’action. J’en appelle à tous et à toutes ici, il faut passer à l’action ». C’est énorme, comme disait Léon Daudet, et personne ne le remarque ? Mais quel mépris pour son pays !

    Et, donc, lui, il est passé à l’action : « J’ai dû me battre avec un parti nationaliste. Pourquoi ? Parce que nous étions dans des craintes, dans des peurs vis-à-vis de la mondialisation dans mon propre pays. »

    Alors il faut « éduquer », « former », toujours « de façon efficace ». « Le capital humain »….c’est aujourd’hui « moins de bras » et « plus de cerveaux ». La France est en retard ; elle n’a pas su « changer » ; il faut « accélérer le changement » vers « l’innovation perturbatrice ». Foin de la formation à la connaissance, au jugement, au discernement et au goût : ce qui compte, le changement.

    Figurez-vous que ce « changement », ça s’appelle, chez Macron comme chez ses pareils, « un pilier ». Eh oui, tel est le langage convenu. Autre « pilier », « avoir un système financier compétitif ». Et, là encore, « accélérer » – oui, c’est un pilier ! – répété trois fois ! – « notamment dans les technologies perturbatrices pour renforcer ce modèle ». Et, encore, « troisième pilier » : « l’accélération et la souplesse », « s’adapter au changement », « aider à changer de business model ». « C’est d’aligner la France à l’Allemagne (sic) et à l’Europe du Nord…par un consensus…Et ça , c’est un changement énorme ». Un « pilier », vous dis-je ! « Quatrième pilier de cette stratégie (resic), nous avons décidé d’ériger la France en modèle, en exemple dans la lutte contre le changement(tiens !) climatique ». Et « le cinquième pilier de cette stratégie nationale », « c’est le changement culturel »….Ça fait beaucoup de piliers qui bougent, n’est-ce pas ? Passons sur ces métaphores absurdes : il a simplifié l’administration et réussi à gérer les inégalités. « Voilà la stratégie, c’est une stratégie de cinq ans et nous n’allons pas changer (tiens !) pendant cinq ans, c’est tout. »

    Ah, bon ! Mais voilà « toutes ces réformes » (les piliers, donc, qui sont des changements qui, eux, ne changeront pas), « c’est la stratégie européenne » ; « nous travaillons d’arrache-pied pour que cette stratégie commune se réalise ». « C’est de refondre (sans doute refonder, mais non !) l’Europe »…Une Europe plus forte pour être intégrés (nous) insérés dans le monde, dans la mondialisation de notre planète. Et mon avis, c’est que nous devons redessiner une stratégie sur10 ans…une nouvelle stratégie de puissance européenne…avec davantage d’ambition pour que nous ayons une Europe plus souveraine(la France n’est plus souveraine, seule l’Europe doit l’être…et quelle Europe ?),plus unie et plus démocratique. » Bien sûr, et tout de suite ! Et patati et patata…

    Que faire des pauvres gens ?

    Puis, renversement du discours. Macron passe au français. Et, là c’est pour énoncer les difficultés, « la crise de la mondialisation »… « structurellement de moins en moins juste » : « il y a une concentration sur les 1 % les plus riches ». Alors , « tout se refracture ». « La méthode ne marche pas en non-coopératif et en non-coordonné ». D’où « les approches nationalistes », « la fermeture des frontières » devant « la peur de la globalisation », devant « les défis, les grandes migrations, le terrorisme, les grands changements ». Nécessité donc de « coopérer » pour éviter « la course vers le bas », à la recherche « des avantages comparatifs ». Danger, « danger des grandes peurs séculaires ». Il faut « convaincre les classes moyennesles classes laborieuses (les pauvres idiots !) que la mondialisation est bonne. »

    Pour cela, il convient d’élaborer « une stratégie mondiale » où chacun y mette du sien : rendre communs tous « ces biens publics » que certains se sont trop appropriés ; « ces biens communs sont mondiaux aujourd’hui ». Voilà la tâche qu’il s’assigne pour son pays. Sinon.. « ce seront les nationalistes, les extrêmes qui gagneront ».D’où la nécessité et « le défi » « d’un contrat mondial » : « la question est de savoir si on sait refonder un vrai contrat mondial et un vrai contrat qui n’est pas que celui des gouvernants ». Contrat qui consiste à « investir », « partager », « protéger ». Comment se fait-il que les bénéficiaires du système mondial ne cherchent pas à  l’améliorer pour obtenir « le consensus » ? Il convient de « donner justement plus de place à cette régulation ».

    « Monitoring (eh, oui) donc entre autres fait par le FMI et les grandes instances » pour « une surveillance des réformes nationales »….. « Critérisation(eh, oui) de nos mécanismes pour surveiller la convergence sociale »…Etc, etc… « Pacte mondialinitiatives prises au « One Planet Summit »…Partout, à travers le monde, « redonner du sens à la mondialisation que nous ( !) portons dans ces régions. » « Coopération et multilatéralisme » et non pas « hégémonie » : Ah, ciel, que c’est beau, que c’est beau ! La morale universelle du bon père Kant et de l’abbé de Saint-Pierre ! Car « la réponse se trouve en partie ici dans cette salle…Nous sommes notre propre frontière dans notre propre conscience ! »

    Pas de doute que Donald Trump et Xi Jinping seront convaincus.

    Emmanuel Macron a pris le pouvoir en France avec ce bagage d’idées dans la tête. Il veut la transformer comme on transforme une entreprise de stature internationale ; il prend peu à peu toutes les dispositions en vue de ce changement, en concentrant tous les pouvoirs fiscaux, sociaux, locaux aussi bien que nationaux, politiques et économiques  pour les adapter à ce schéma dont il est inutile de souligner que, pour le moment, il n’est que virtuel. Nul ne sait ce que sera demain. Il a ses affidés, il veut placer ses hommes dans tous les postes de décision ; mais les Français sont dans l’expectative devant des réformes inabouties et des décisions à caractère négatif dont le sens leur échappe complètement.

    Il fait le roi ; mais il n’est pas le roi de France ni des Français ; il est le prince futur de l’Europe qu’il se figure, l’empereur et le pape du monde que son imagination façonne. Il est l’homme de Davos.    

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • La novlangue invente les exilés pour parler des clandestins

    Tout au début on parlait des clandestins, ce qu’ils sont dans la réalité. Ensuite les bien-pensants ont préféré parler, pour mieux cacher la vérité, de « sans-papiers », de « migrants », de « réfugiés », de « demandeurs d’asile »…

    Maintenant le nouveau petit nom qu’ils leur donnent est « exilé » !

    Définition du Larousse pour exilé : se dit de quelqu’un qui est condamné à l’exil ou qui vit en exil ; banni.

    Que ces clandestins quittent leur pays de leur plein gré, qu’ils gardent leur nationalité, qu’ils ne soient en aucune façon bannis de leur pays d’origine, qu’ils soient arrivés illégalement en France, de toutes ces considérations nos immigrationnistes convaincus s’en contre-balancent royalement. Ce qui compte c’est faire pleurer mémé dans sa chaumière et devant sa télé, sur le sort de ces envahisseurs… 

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/la-novlangue-invente-les-exiles-pour-parler-des-clandestins/87657/

  • L'échec de l’Afrique du Sud « post-apartheid »

    De Bernard Lugan :

    6a00d83451619c69e201b8d2dafc04970c-800wi.jpg"En Afrique du Sud, les fins de mandat des présidents se ressemblent : par un coup d’Etat interne à l’ANC, le vice-président Cyril Ramaphosa a évincé le président Jacob Zuma, lequel avait fait de même avec Thabo Mbeki en 2008. En dehors du fait qu’un Venda va remplacer un Zulu, cette révolution de palais ne changera pas grand-chose dans le pays. A un Jacob Zuma lié au gang indien Gupta, va en effet succéder l’ex avocat-syndicaliste Cyril Ramaphosa. Ce dernier a bâti sa colossale fortune dans les conseils d’administration des sociétés minières blanches au sein desquels il fut coopté en échange de son « expertise » syndicale. En réalité, il fut adoubé par le patronat pour contrer les revendications des mineurs noirs dont il fut le représentant avant 1994 !!!

    Le leader révolutionnaire Julius Malema a donc raison de dire qu': « En Afrique du Sud, la situation est pire que sous l’apartheid (et que) la seule chose qui a changé, c’est qu’un gouvernement blanc a été remplacé par un gouvernement de Noirs ». Avec une différence cependant : avant 1994 les Noirs ne mouraient pas de faim, ils étaient gratuitement soignés et éduqués, l’électricité fonctionnait, les pénuries d’eau étaient inconnues et la police faisait son travail…

    La présidence de Jacob Zuma s’est donc achevée dans le désastre. Englué dans plusieurs affaires de corruption, le président sud-africain a été pris la main dans le sac d’une gigantesque entreprise de favoritisme d’Etat au profit de la famille Gupta. Une commission judiciaire fut même désignée pour enquêter sur la gravissime accusation de « State Capture » car ces gangsters affairistes avaient réussi à imposer leur droit de regard sur les nominations officielles, ce qui leur avait permis de placer leurs agents à tous les rouages de décision de l’Etat et des entreprises publiques.

    Ne nous trompons pas d’analyse, car le départ de Jacob Zuma ne va pas permettre d’ouvrir des fontaines laissant couler le lait et le miel. Contrairement à ce qu’écrivent les journalistes, l’affaire Zuma est en effet, et d’abord, la conséquence de l’incurie du parti gouvernemental ANC, l’arbre qui cache la forêt d’un gangstérisme d’Etat. C’est la faillite de l’ANC qui est mise en évidence à travers elle car, entre 1994 et 2018, le mouvement de Nelson Mandela a conduit le pays vers un naufrage qui se mesure en quelques chiffres :

    • Bien que réalisant ¼ du PIB de tout le continent, l’Afrique du Sud est aujourd’hui devenue un des 5 pays « les moins performants » d’Afrique, juste devant les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland.
    • Au mois de mai 2017, l’Afrique du Sud est entrée en récession. Or, en 2000, il fut acté par l’ONU que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dont le principal était le recul de la pauvreté, ne pourraient être atteints sans un minimum de croissance annuelle de 7% durant plusieurs années.
    • Le chômage touche plus de 40% des actifs quand les chiffres officiels sont de 25%
    • Le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994.
    • Un habitant sur trois survit grâce aux aides sociales, le Social Grant.
    • A l’exception de l’agriculture, branche encore contrôlée par les Blancs - mais pour combien de temps? -, tous les secteurs économiques sud-africains sont en recul, à commencer par les industries de main d’œuvre (textile, vêtement, chaussures), qui n’ont pu résister aux importations chinoises. Quant aux secteurs de la mécanique dans lesquels, avant 1994, l’Afrique du Sud produisait la majeure partie des pièces dont ses industries avaient besoin, ils sont moribonds.
    • Même les mines ont sombré. Pertes de production et de revenus, plus coûts d’exploitation en hausse constants, ont eu pour conséquence la fermeture des puits secondaires et la mise à pied de dizaines de milliers de mineurs. Pour maintenir la production, il aurait fallu investir des sommes colossales, mais le climat social, la corruption et l’insécurité ont découragé les investisseurs qui ont préféré faire glisser leurs activités vers des pays moins incertains. L’industrie minière est également pénalisée par les coupures de courant à répétition car la compagnie publique Eskom, littéralement pillée par ses nouveaux dirigeants nommés par l’ANC a, de plus, vécu sur l’héritage laissé par le régime blanc et sans procéder aux investissements indispensables. Résultat : les mines qui représentent aujourd’hui 10% du PIB sud-africain, qui emploient 8% de la population active et qui sont le premier employeur du pays avec 500.000 emplois directs, ont perdu plus de 300.000 emplois depuis 1994.

    Le soit disant héritage négatif de «l 'apartheid » a, des années durant, servi d’excuse aux dirigeants sud-africains. Or, personne ne peut plus nier qu’en 1994, quand le président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela bien incapable de le conquérir par les armes, il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau et la première armée africaine. Force est également de constater que, libérée de l’ « oppression raciste », la « nouvelle Afrique du Sud » fut immédiatement la proie du parti prédateur ANC dont les cadres, aussi incapables que corrompus, eurent comme objectif principal leur propre enrichissement.

    La leçon sud-africaine est donc limpide : en 24 ans de pouvoir sans partage, l’ANC a ruiné un pays prospère, le transformant en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences. Les gogos occidentaux continueront pourtant à se pâmer devant la figure tutélaire de Nelson Mandela, le chef de l’ANC, tout en continuant à avoir « les yeux de Chimène » pour le fantasme de la « nation arc-en-ciel ». Dans les jours qui viennent, tétanisés par leurs certitudes, les « spécialistes » auto-proclamés vont donc disserter à l’infini sur le remplacement du « maffieux » Zuma par le « vertueux » Ramaphosa. « Vertueux » par définition puisqu’il était prétendument l’héritier préféré de « l’icône » Mandela…

    La seule question qui mériterait d’être posée, mais ils ne la poseront pas, ou alors très partiellement, est de savoir comment le nouveau président va pouvoir gérer le naufrage de l’économie sud-africaine, comment il va pouvoir gouverner en étant pris entre des pressions internes et externes contradictoires. Vont en effet se confronter deux plaques tectoniques, celle des milieux d’affaires pro-occidentaux qui ont fait sa fortune et celle des tendances radicales-racialistes lourdes qui constituent le fonds de commerce de l’ANC et des partisans de Julius Malema.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Quadrature du Net publie un guide sur “Internet en libre accès”

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    La Quadrature du Net et le projet de recherche netCommons ont récemment publié un guide pratique intitulé “Internet en libre accès”.

    Ce guide est notamment destiné aux organisations qui fournissent un libre accès à Internet. Face aux zones d’ombre (parfois entretenues par les pouvoirs publics) qui entourent nos droits, c’est à chacune et chacun d’entre nous de les comprendre et de les faire respecter.

    La Quadrature du Net apporte les précisions suivantes :

    Nos droits à la liberté d’expression et à la protection des données ont dernièrement été l’objet de nombreux changements et débats. L’encadrement de la neutralité du Net, des données personnelles et des activités de surveillance, par les récentes lois et jurisprudences européennes, semblent être source de nombreux troubles et confusions. (…) Face aux zones d’ombre (parfois entretenues par les pouvoirs publics) qui entourent nos droits, c’est à chacune et chacun d’entre nous de les comprendre et de les faire respecter.

    Consulter ce guide : https://www.laquadrature.net/fr/guide_internet_libre_acces

    https://fr.novopress.info/

  • EMMANUEL MACRON NE MULTIPLIE PAS LES PAINS MAIS LES PRÉLÈVEMENTS !

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    Les prélèvements obligatoires peuvent augmenter de deux manières différentes : en poids et en nombre. Apparemment, le pouvoir actuel n’a pas renoncé au second procédé.

    Une pierre. Deux maisons. Trois ruines. Quatre fossoyeurs. Un jardin. Des fleurs. Un raton laveur. Une douzaine d’huîtres. Un citron. Un pain. Le célèbre inventaire de Jacques Prévert date de 1946. C’est vieux. Mais toujours d’actualité. Pas en poésie mais en fiscalité. Ce n’est pas l’inventaire des mots mais celui des impôts.

    Au milieu des années 1990, un calendrier avait été imprimé sous forme de boutade. Exit les saints ! Place aux prélèvements de toutes sortes. Taxes. Impôts. Redevances. Contributions. Il y en avait suffisamment pour combler chaque jour. C’est-à-dire au moins 365. Taxe sur le ski de fond. Surtaxe sur les eaux minérales. Redevance d’archéologie préventive. Contribution forfaitaire représentative des frais de réacheminement des étrangers dans leur pays d’origine.

    En mai 1968, l’imagination était au pouvoir. De nos jours, elle se promène dans les couloirs de Bercy. Elle était, hier, sans limite. Elle est, aujourd’hui, en marche ! L’élection d’Emmanuel Macronn’a rien changé à la multiplication, non des pains, mais des prélèvements. L’impôt sur la fortune immobilière a remplacé l’impôt de solidarité sur la fortune. IFI contre ISF. Deux nouvelles contributions exceptionnelles sur l’impôt sur les sociétés des très grandes entreprises ont été instituées. Sans oublier la suite. Une taxe sur le tabac. Une taxe sur les plus-values de ventes de logements HLM. Un prélèvement sur le développement des industries de fabrication de papier. Deux taxes sur l’exploration d’hydrocarbures et de gîtes géothermiques. 

    Huit mois de présidence. Huit nouveaux prélèvements. Emmanuel Macron va-t-il mieux faire que son prédécesseur, qui avait instauré vingt-huit nouveaux impôts entre 2012 et 2013 ? S’il poursuit sa cadence actuelle, le record sera battu. Nous aurons soixante prélèvements supplémentaires d’ici 2022. La coupe sera alors pleine. Elle débordera même. Le locataire de l’Élysée devrait se méfier.

    Les contribuables pourraient avoir envie de lire du Prévert sur son passage. Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Qu’est-ce que c’est que ces hurlements ? Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! C’est la meute des honnêtes gens qui fait la chasse, non à l’enfant, mais au Président.

    Avocat
    Avocat au barreau de Bordeaux, spécialiste en droit fiscal

    Son site

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-ne-multiplie-pains-prelevements/

  • Presse aux ordres : Robert Ménard relaxé

    C'est une bonne nouvelle pour la liberté d'expression :

    "Le maire de Béziers  Robert Ménard (...) poursuivi pour diffamation par le journal Midi Libre et son propriétaire, Jean-Michel Baylet, pour une affiche de 2016 accusant les reporters du quotidien d'être «en laisse», a été relaxé vendredi à Béziers.

    Le quotidien régional et son copropriétaire, alors ministre des Collectivités territoriales au sein du gouvernement du président Hollande, avaient été directement visés par une campagne d'affichage municipal du maire de Béziers (Hérault).

    Sur la photo, un chien tenant dans sa gueule un exemplaire de Midi Libre. Et un slogan: «Tous les jours, l'info en laisse». «A qui appartient Midi Libre?», interrogeait aussi l'affiche: «A J.-M. Baylet, ministre des collectivités territoriales»."

    Ce n'est pas un hasard si la presse écrite est en perte de vitesse...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jérôme Blanchet-Gravel : « le multiculturalisme nous replonge dans un état d’ensauvagement »

    La promesse multiculturelle, véritable totem contemporain, n’a pas fini de faire taire les sceptiques. Alors justement, Radio Sputnik a reçu l’un d’entre eux : Jérôme Blanchet Gravel.

    Notre invité n’a que 28 ans mais, comme nous le savons, “aux âmes bien nées, les livres n’attendent pas le nombre des années”. Son dernier essai, “La face cachée du multiculturalisme”, publié aux éditions du Cerf, est déjà son quatrième.

    Un ouvrage éclairant car contre-intuitif : pour notre invité, le multiculturalisme est présenté comme un progrès mais serait en réalité brutalement réactionnaire.

    https://fr.novopress.info/209622/jerome-blanchet-gravel-le-multiculturalisme-nous-replonge-dans-un-etat-densauvagement/

  • UN MINISTRE BELGE TERRASSE LES FAKE NEWS DE LA GAUCHE

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    Le Monde vient de le qualifier de « Flamand antimigrants »dans son édition du 13 février.

    Theo Francken (N-VA, droite nationaliste flamande), secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, vient de sortir vainqueur du combat qui l’opposait aux organisations droits-de-l’hommistes, hébergeurs de migrants, partis de gauche et d’extrême gauche, médias traditionnels, manifestants professionnels qui, tous, lui vouent une haine profonde.

    C’est que le bulldozer de Lubbeek n’est pas du genre à se laisser impressionner. Avec son allure de catcheur, l’homme aime ferrailler dans l’arène. Et peu lui importe que ses adversaires coalisés dirigent l’opinion. Il a, avec lui, le peuple, y compris du côté wallon, ce qui, pour un nationaliste flamand, n’était pas gagné.

    Depuis peu, Francken doit faire face à une de ces fake news relayées par les médias et partis traditionnels, toujours déconfits quand leur grille de lecture est invalidée par le réel. 

    Selon eux, des migrants soudanais que la Belgique avait renvoyés vers leur pays d’origine auraient subi de mauvais traitements à leur retour. Pendant un temps, le ministre s’est retrouvé en mauvaise posture, acculé, caricaturé sous les traits du nazi, pressé par des demandes de démission, vilipendé dans les manifestations de la gauche radicale.

    Un rapport du Commissariat général belge aux réfugiés et apatrides (CGRA) juge, aujourd’hui, qu’aucune « certitude ou précision » absolue quant à d’éventuelles tortures n’existe. En d’autres termes, circulez, il n’y a rien à voir.

    Personne, pourtant, dans le sérail politico-médiatique, n’a daigné adresser des excuses en bonne et due forme à Theo Francken. D’ailleurs, si aucune preuve n’existe, c’est probablement parce que « l’enquête n’a pas encore été poussée assez loin », selon le député Benoit Hellings. Pour Alexis Deswaef, l’inénarrable président de la Ligue des droits de l’homme, il est désormais évident que les premiers migrants renvoyés n’allaient pas subir de dommages, « mais bien les suivants », quand la pression médiatique sera retombée.

    À entendre, aujourd’hui, se justifier les grandes âmes qui prétendaient mordicus que les Soudanais avaient été torturés, on en vient à penser que la gauche espère aujourd’hui, pour avoir raison, que les migrants en question le soient réellement. Notre humanisme n’est apparemment pas le leur.

    En attendant, un ministre belge vient de terrasser les pourvoyeurs de fake news.

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