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lobby - Page 1174

  • TRUMP, UN AN APRÈS : EST-IL EN TRAIN DE GAGNER ?

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    Le 8 novembre marquera le premier anniversaire de l’élection de Donald Trump. Avant lui, les choses étaient simples : la caste des donateurs lançait la classe politique à la conquête des intouchables (les masses populaires). Avec un plan simple : de la main droite, transformer monde en un marché unique et, de la main gauche, transformer les nations en une masse indifférenciée d’esclaves consentants.

    Arrivée surprise, en 2016, du champion de la télé-réalité, fort de ses six millions de fanatiques (« The Apprentice ») qui lui permirent d’organiser un blitz sur le parti républicain lors des primaires. Un Trump qui, une fois élu, comptait bien capitaliser sur ses soixante-deux millions de voix, tout aussi motivées, pour lancer un groupe médiatique (télévision) localement enraciné, capable de détrôner l’establishment médiatique actuel (source OJIM : Observatoire du journalisme). Pas étonnant, donc, que les médias veuillent sa mort, politique et judiciaire. Question de business, enrobée de tartufferie moraliste…

    C’est là tout le secret de Trump. Pendant que les imbéciles cherchent à prouver qu’il est un nazi du Ku Klux Klan ou qu’il émarge chez Poutine, Trump ne pense qu’à son projet : réaliser un maximum de choses (croissance économique sur fond nationaliste) en un seul mandat de quatre ans, choisir son successeur à la présidentielle de 2020 et faire exploser un parti républicain en divorce avec ses électeurs, avant de se reconvertir au business des médias, version XXIe siècle. Le vrai pouvoir…

    Un pouvoir qu’il exerce déjà partiellement. Menotté, empêché, bloqué, saboté par les caciques républicains, il a prouvé que vouloir, c’est exister, qu’exister, c’est devenir ce que l’on est, par-delà ce bien et ce mal définis par ses adversaires, décryptant la généalogie du politiquement correct, pour enfin renverser les idoles. Il y a quelques mois, le Pr Bruce Hansen (université du Wisconsin) avait ainsi relevé que Trump était un personnage « nietzschéen », se renforçant inlassablement de l’énergie de ses attaquants…

    Car Trump, grâce à Breitbart News, ainsi qu’aux réseaux sociaux, a jusqu’ici survécu à toutes les fatwas lancées sur lui par Soros, McCain et Kristol, menant toutes à une conjuration relayée par le gouvernement sortant et un « État profond » (qui contrôle et les espions et le ministère de la Justice), pour lancer, à partir d’un faux, une cascade d’écoutes et d’enquêtes parlementaires, menant au bouquet final : la nomination d’un procureur spécial pur establishment. Lequel a détourné l’enquête sur les affaires financières du groupe Trump, faute de grive…

    Quant à la presse, elle gobe les mouches et se délecte des attaques de « tonneaux vides » républicains (les sénateurs McCain, Flake, Corker) comme démocrates (les députés Schiff, Watters, et Wilson), tous regrettant un monde qui n’existe plus. Car les États-Unis ont changé, et le paysage politique aussi. Il y a, aujourd’hui, trois « partis » en lice : le parti de Trump, celui de Bernie Sanders et le parti-unique-du-marécage, ce dernier contrôlé par les donateurs et les lobbyistes.

    Comble du comble : le commentateur Mark Steyn relevait, le 25 octobre (sur Fox News), le chapelet de récentes révélations sur les relations de Clinton avec les Russes, et concluait : « Tout le monde était de connivence avec Poutine… sauf Trump ! » Nous y reviendrons bientôt…

    http://www.bvoltaire.fr/trump-an-apres-train-de-gagner/

  • Eric Zemmour : « Laurent Wauquiez va devenir général d’une armée morte »

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    Certes, Laurent Wauquiez devrait être élu à la présidence des Républicains. Mais ceux-ci, qui ont décidé hier d’exclure les Constructifs, n’ont pas pu le faire faute d’avoir atteint le quorum au bureau politique du parti ! Pas très sérieux tout ça mais, pour Eric Zemmour, très révélateur de ce qu’est devenue cette formation, peu digne héritière du mouvement construit par le général de Gaulle.

    L’éditorialiste s’en est gaussé avec férocité ce matin sur RTL :

    « Il était une fois un grand parti politique, un monument de l’Histoire de France. Il y avait eu dans ses rangs des ministres du général de Gaulle, et même des premiers ministres […] Certains avaient été des résistants, parfois des héros. […] Ces hommes-là tutoyaient l’histoire. »

    Et puis…

    « Puis ces géants ont eu des enfants qui, eux-mêmes, ont eu des descendants. Les lois de la génétique politique sont parfois imprévisibles : les géants ont donné des nains. »

    Et d’enchaîner :

    « Les géants se demandaient si la France devait abandonner l’Algérie française, sortir de l’Otan, approuver le traité de Maastricht. Les nains se demandent s’il faut exclure Thierry Solère ou Franck Riester […] Non seulement les Républicains traitent de sujets dérisoires, mais il n’y a plus personne pour les traiter. C’est la double peine. »

    Pour Eric Zemmour, l’opposition entre deux droites irréconciliables – entre ceux qui lorgnent vers le FN et ceux qui sont proches de Macron –, est « un jeu de rôles.

    « Chacun porte un masque avec une mauvaise foi qui n’a d’égale que leur manque de talent. Les Républicains n’ont plus de raison d’être car ils sont dans l’opposition à un pouvoir qui fait la politique qu’ils auraient conduite s’ils avaient gagné. L’électorat de droite l’a d’ailleurs bien compris qui rallie massivement le nouveau président. »

    L’éditorialiste va plus loin et s’en explique :

    « Les Constructifs et leurs alliés ministres en rajoutent en prétendant que leur cible principale, Laurent Wauquiez, va droitiser leur cher et vieux parti, qu’il va enfermer Les Républicains dans un réduit droitier identitaire en oubliant que ce sont eux qui depuis la création de l’UMP, ont enfermé la droite dans un réduit centriste et politiquement correct. »

    Deux droits irréconciliables, vraiment ? Foutaise !

    « Ils théorisent les deux droites irréconciliables alors qu’il devraient parler des deux centres irréconciliables, le centre qui veut aller chez Macron et le centre qui veut rester dans l’opposition. Ils font mine de soupçonner Wauquiez d’abattre la digue qui sépare les Républicains du Front national, ils ont la main sur le cœur, pendant que l’autre main dissimule leur large sourire cynique et goguenard. Ils vouent aux gémonies le groupe Sens commun, émanation politique de la Manif pour tous dont le président a osé évoquer une plate-forme commune avec Marion Maréchal-le Pen – ouh le vilain ! »

    Car au final,

    « Laurent Wauquiez n’osera jamais s’allier avec le Front national, il va taper sur les doigts du président de Sens commun, il va donner tous les gages qu’on voudra. »

    Conclusion d’Eric Zemmour :

    « La semaine prochaine, les Constructifs seront définitivement exclus, Wauquiez sera élu président d’un parti fantôme. Il découvrira alors qu’il est devenu le général… d’une armée morte. »

  • Y aurait-il une éthique de l’information ?

    Bernard Plouvier

    3887457441.jpgOn peut ne pas admirer le racisme endogamique ni le capitalisme de spéculation et reconnaître qu’il y eut des Juifs d’exception : le Qohelet, Jésus de Nazareth, Spinoza, le baron Haussmann, Gershwin et Copland, Heifetz, « Solti »-Stern et Janos Starker... On peut également avoir un penchant pour le journaliste et théoricien de l’information que fut Walter Lippmann (en médaillon, mort en 1974), la star de New Republic, du New York Herald Tribune et de Newsweek.

    Dans son livre de 1922 : Public opinion, devenu la référence d’une foule d’éditorialistes et de directeurs de rédaction, Lippmann soutenait que l’opinion publique est bien davantage façonnée par les émotions que par le raisonnement - Gustave Le Bon l’avait écrit un quart de siècle plus tôt !

    De ce livre, on ne retient généralement que le concept de « manufacture of consent », si l’on préfère le formatage en douceur des opinions publiques de tous pays par les media (presse écrite, radio, cinéma, publicité), soit la variante libérale de la propagande politico-sociale des États totalitaires - à l’époque : l’URSS, le kémalisme et le fascisme naissants, l’islam n’étant pas encore sorti de sa torpeur médiévale et le nazisme n’existant qu’à l’état embryonnaire.

    En pratique, selon Lippmann, si les journalistes doivent informer discrètement les ministres et chefs d’État (et nombreux seront les reporters internationaux à servir de sources à Franklin Delano Roosevelt, de 1933 à 1945) de ce qu’ils ont perçu en pays hostile ou concurrent, le vulgum pecus n’a droit qu’aux informations générales, aux potins et aux scandales, agrémentées de schémas-types de pensée, pour orienter sa réaction aux événements.

    En résumé, l’on filtre parmi la foule d’informations, ce qu’il est bon que les électeurs sachent, sans encombrer leur petit esprit de précisions qu’ils n’ont pas à connaître, singulièrement les soubassements économiques de décisions politiques.

    Lippmann parlait de « barrière entre le public et l’information ». Il avait mal choisi son terme : il s’agissait bien plus de tamiser, de cribler, de filtrer, en un mot de désinformer par défaut. Encore faut-il créditer Lippmann, le cynique, d’une forte dose d’honnêteté : il précisait qu’un journaliste ne doit publier que des informations réelles et vérifiées… d’autres n’auront pas cette éthique.

    Comme l’a précisé le Britannique Richard Tawney (in Equality de 1931), l’exemple des USA et de sa presse n’est probablement pas adapté à la vieille Europe des années trente. Aux USA règne alors « une inégalité économique considérable, mais aussi une égalité sociale considérable »… seul le nazisme créera une société égalitaire entre membres du Volk germanique, mais cette notion n’est pas perçue hors du Reich, pas plus qu’elle ne l’est de nos jours par nombre d’historiens.

    En France, durant ce nouvel avant-guerre, l’inégalité sociale est aussi profonde que l’inégalité des jouissances matérielles. De ce fait, l’information y est pure affaire de bourrage de crânes : presse pacifiste et presse belliciste vont s’opposer vigoureusement, surtout à compter de 1936. Sans la moindre vergogne, journalistes français (et britanniques) n’hésiteront pas à multiplier les bobards, tandis que la presse du IIIe Reich ne ment généralement que par omission, les mensonges intentionnels y étant rares ; c’est, d’ailleurs, ce qui frappe le plus l’historien qui rejette tout apriori.

    Par ailleurs, Lippmann, journaliste parfois aventureux dans ses avis et pronostics de politique étrangère, est un partisan convaincu de la régulation de la production économique par les prix du marché et par la publicité, là-encore avec une dose certaine de cynisme : il ne lui paraît pas nécessaire, pour lancer un produit ou un concept, de chercher l’utilité maximale pour la société, mais il est indispensable de produire toujours plus et à meilleur coût, pour obtenir le plein emploi et accroître la richesse nationale.

    Il organise en août 1938, au Musée Social de Paris, un Colloque, où une trentaine d’économistes et d’universitaires débattent du néo-libéralisme, en un moment où l’économie allemande écrase par ses succès à l’exportation les économies des grandes démocraties, les USA ont replongé dans la dépression économique au second semestre de 1937. On y parle de barrières douanières et de libre-échange, d’union monétaire et d’étalon de référence (presque tout le monde vient d’abandonner l’étalon-or), de réglementation de l’économie par les États.

    Au Colloque Lippmann, s’affrontent Jacques Rueff et Ludwig Mises (qui a quitté, en 1934, l’Autriche ruinée pour la Suisse), tous deux partisans de l’étalon-or, mais le premier tolère une certaine planification étatique, repoussée avec horreur par le second, alors partisan du libéralisme intégral, acceptant tout au plus un encadrement du crédit pour limiter les risques d’inflation grave. Tous deux triompheront, après 1945, mais de façon transitoire (Rueff sous la Ve République gaulliste ; Mises aux USA).

    Tout cela n’est-il que pure érudition historique ? Pas vraiment !

    Semble toujours d’actualité, même de façon brûlante, la notion de désinformation du public, liée à une surinformation de détails croustillants, mais dépourvus de réelle importance (comme les tenues de telle femme de président), masquant une véritable sous-information quant aux véritables maîtres du jeu politico-social et au cynisme absolu de leurs choix.

    La théorie de Lippmann triomphe en permanence et de façon antidémocratique, si l’on admet que le droit à l’information est l’un des critères des régimes démocratiques (avec l’isonomia, la méritocratie et la liberté d’expression… toutes notions assez mal en point dans les sociétés occidentales actuelles).

    Quant à la finalité du fonctionnement de l’économie, à l’intérêt d’un minimum de régulation des marchés par d’honnêtes membres du pouvoir exécutif, à l’établissement d’étalons monétaires fiables (à moins que l’on ne se décide à en revenir au clearing, pour commercer avec les pays à l’économie émergente, donc dénués de devises fortes), tout cela est encore et toujours d’actualité.

    Depuis le XVIIIe siècle, l’on n’en finit pas d’opposer le « laissez faire, laissez aller » à la régulation des économies nationales par le pouvoir exécutif. L’expérience globalo-mondialiste, en cours depuis les années 1980, a ruiné nombre de Nations occidentales. Il serait peut-être temps de réfléchir à d’autres voies et d’éduquer le public, manifestement moins sot que ne le croyait Lippmann, avec sa morgue de surdoué.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Deux Maghrébins sur trois en situation illégale n’ont pas été expulsés

    6a00d83451619c69e201bb09d089c3970d-250wi.jpgMinute a consulté le rapport rendu en juin dernier, portant sur l’année 2016, réalisé par un collectif d’associations d’aide aux immigrés (composé de l’Assfam, du Forum réfugiés, de France Terre d’Asile, de la Cimade, de l’Ordre de Malte et de Solidarité Mayotte). 

    "Sur les 2 684 Algériens expulsables, seulement 925 ont été virés, soit un taux d’éloignement de seulement 34,5 % ! Avec le Maroc, ce taux est de 38,4 % et avec la Tunisie, de 32,4 %. Au total sur les 6 700 représentants de ces trois pays d’Afrique du Nord, seuls 2 349 ont été renvoyés de l’autre côté de la Méditerranée. Cela signifie que deux Maghrébins sur trois en situation illégale n’ont pas été expulsés."

    Parallèlement, la France a délivré 410 000 visas à des Algériens en 2016. L’année 2017 devrait battre tous les records : au 31 août, 417 000 demandes avaient déjà été déposées.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Patrick Gofman remet Hystery Clinton en place sur l'affaire des prédateurs hollywoodiens

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « JE MAINTIENS - LA FRANCE EST COLONISÉE ! »

    À l’initiative de plusieurs personnalités politiques, notamment de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, la plate-forme des « Amoureux de la France » a été lancée mercredi. La vie publique et médiatique est aujourd’hui monopolisée par Macron/Mélenchon. Pour le député de l’Essonne, ce n’est plus possible. Il faut, selon lui, l’union par un programme et par un travail de terrain. C’est un combat de civilisation car Emmanuel Macron est en train de liquider la France.

    Qui sont les amoureux de la France ?

    C’est une initiative collective. Je ne suis pas tout seul.
    Je suis avec Jean-Frédéric Poisson, Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy, Véronique Besse et Jean-Louis Masson, sénateur.
    Cette initiative collective veut faire cesser les divisions de droite, et au-delà pour que les patriotes et les républicains travaillent ensemble, sur le terrain, à un programme commun d’alternance.
    Je ne supporte plus de voir Macron et Mélenchon monopoliser la vie publique et médiatique.
    Des millions d’électeurs ne peuvent pas être ainsi condamnés aux divisions de leurs appareils politiques respectifs.
    Il faut l’union, par un programme et le travail de terrain.

    En d’autres termes, est-ce une « troisième voie » de droite ?

    Je voudrais que tous les amoureux de la France se prennent en main.
    Je pense à tous ceux qui partagent des valeurs communes, qui pensent que le combat culturel, la civilisation et l’identité de notre pays doivent l’emporter sur l’économisme, et qui veulent une économie de marché plus vive et de la solidarité.
    Il peut s’agir de personnes qui votent Front national, Debout la France, chrétien-démocrate, oz ta droite de Robert Ménard ou qui n’ont pas d’appartenances politiques.
    J’en appelle à tous ceux qui ne veulent pas voir liquider la France par Macron et qui ne veulent pas non plus que, lorsque Macron aura fait naufrage, voir Mélenchon arriver au pouvoir.
    Je dis aux électeurs, danger !
    Cette initiative n’est pas un nouveau parti. C’est une plateforme internet destinée à bâtir ce programme commun avec les électeurs. Nos électeurs sont à 90 % d’accord sur les points essentiels.
    Au sommet, monsieur Wauquiez ne veut pas parler à madame Le Pen. Chacun veut repartir dans son couloir. Cela n’a aucun sens.
    Il faut d’abord bâtir le programme commun d’alternance et écouter les Français. En 2020, il sera temps de voir qui incarnera tout cela.

    Vous aviez été choqué en déclarant que la France était en train de disparaître…
    Maintenez-vous vos propos ?

    Oui, je maintiens que la France est colonisée économiquement (grandes entreprises sont bradées), culturellement (langue française en voie de disparition au profit de l’anglais) et migratoirement. Il faut oser dire ce dernier point. Il suffit de se promener dans le pays pour voir notre civilisation et notre exception française en train d’être liquidées par Macron.
    Peut-on face à cela raisonner en termes de « boutique »? Peut-on vraiment se dire : « j’ai mon parti et je serai candidat en 2022 ». C’est cela l’enjeu ?
    C’est la défaite assurée.
    Je veux créer un électro-choc dans l’électorat de droite, et au-delà de la droite des patriotes et des républicains.
    Je veux leur dire que chacun doit apporter sa pierre à l’édifice. Nous devons additionner les talents et travailler pour ce programme.
    Le Front national commence un programme de rénovation, très bien.
    Laurent Wauquiez actualise heureusement la pensée des Républicains, très bien.
    Si ces partis ne travaillent pas ensemble, on n’y arrivera pas.

     

    On dirait une sorte « d’En Marche » de droite…
    Macron vous a-t-il inspiré ?

    Oui, j’avoue avoir été inspiré sur un point.
    Emmanuel Macron a au moins réussi une chose, la recomposition sur un clivage idéologique enfin pertinent.
    Il réunifie les mondialistes, les européistes et les ultras-libéraux dans une coalition.
    Il y a Le Modem, les Républicains En Marche, les Constructifs. Au moins c’est clair. Ils feront d’ailleurs naufrage ensemble parce qu’ils ne traitent pas les problèmes des Français.
    Nous, nous devons faire un peu la même chose dans la démarche. Non pas créer un parti, mais réunir sur un programme commun ceux qui tiennent à la France, à des valeurs et à une civilisation.
    Je pense notamment au monde rural qui disparaît, à l’aménagement du territoire, aux PME, aux artisans et à la question de l’euro qui va bien falloir trancher.
    Les points sur lesquels nous sommes en désaccord, il faut les évacuer car, ils sont accessoires par rapport aux points d’accord.
    Il faut choisir les points d’accord. Je veux forcer les appareils politiques à se parler et à travailler ensemble.

    Vous pourriez travailler par exemple avec Florian Philippot ?
    Vous voyez-vous régulièrement ?

    Je souhaite la bienvenue aux Patriotes de M. Philippot qui veulent participer à nos réunions en province, comme aux Fronts nationaux, comme aux Républicains. En revanche, s’il s’agit uniquement de raisonner en termes d’alliance de partis à partis pour recréer un autre mouvement, ce n’est pas l’objet.
    D’ailleurs monsieur Philippot a fait une démarche de division. Je ne sais pas qui en est le responsable. Je ne veux pas me mêler des affaires entre Marine Le Pen et lui. Mais, je suis convaincu que nous y arriverons par l’union, et pas par la création de partis différents.
    Monsieur Philippot est autant le bienvenu que Robert Ménard et que les autres, mais pas pour un rassemblement de têtes.
    Le but est de voir quels sont les points communs à la base.
    Il ne faut pas laisser Macron dominer la vie politique en ayant choisi son opposition.
    Mélenchon est l’opposition de Sa Majesté.
    Vous remarquerez que les deux personnalités qui prennent 80 % du temps de parole sont en décalage avec 80 % des Français. En effet, 80 % des Français s’intéressent à des thèmes qui tournent autour du contrôle des frontières, du refus des communautarismes, de l’aide au PME, etc.
    Il y a une espèce d’instrumentalisation et de manipulation médiatique gigantesque qui voudrait faire croire aux Français qu’il y a que Macron ou Mélenchon.
    C’est aussi un peu de notre faute puisque nous sommes trop divisés.

    Mais la droite n’est plus divisée….Elle est en lambeaux !

    Vous avez raison !
    Il faut que la droite soit la droite, mais surtout que les patriotes définissent un programme sérieux capable de convaincre les Français.
    Je reviens sur notre initiative qui a cette ambition.
    Cette plate-forme internet contient déjà 300 questions.
    J’invite ceux qui lisent Boulevard Voltaire à y aller et donner leur avis.
    Ils verront les résultats et pourront en parler autour d’eux.
    Je veux que l’immense peuple de droite, et au-delà les patriotes de droite et les patriotes qui n’appartiennent à aucune couleur politique, se réveillent.

    http://www.bvoltaire.fr/maintiens-france-colonisee/

  • Mosquée de Poitiers : la déclaration intégrale de Damien Rieu devant le tribunal

    Damien-Rieu-Mosquée-Poitiers.jpg

    Mosquée-de-Poitiers-Génération-Identitaire-300x111.jpgPoursuivi dans l’affaire de l’occupation du toit de la mosquée de Poitiers en octobre 2012, Damien Rieu s’est présenté, vendredi dernier, cinq ans après les faits, devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Avant de garder le silence, comme il en tout à fait le droit, il a tenu à lire une déclaration, ce que le procédure lui permettait également. Nous publions ci-dessous cette intervention dans son intégralité, accompagnée de notes en bas de page de Novopress.

    « Je vous remercie de m’accorder un temps de parole. J’ai en effet choisi de ne pas répondre à vos questions, non par irrespect à l’égard du Tribunal, mais considérant d’une part que les explications qui vont suivre se suffisent à elles-mêmes, et d’autre part parce que j’estime que ma place n’est pas dans ce tribunal aujourd’hui. 

    Gen1-300x201.jpgJe voudrais tout d’abord vous dire toute ma fierté d’être renvoyé devant le tribunal par les islamistes de l’UOIF, pour avoir participé à l’occupation pacifique du chantier de l’une de leur mosquée, le 20 octobre 2012. Il est important de rappeler que l’UOIF est l’antenne française des Frères musulmans en France, une organisation classée comme terroriste et interdite dans de nombreux pays.

    L’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Boubaker El Hadj Amor, sans doute présent aujourd’hui dans le public, est d’ailleurs le vice-président de cette organisation. (1)

     

    Il est également le directeur de l’IESH, un sulfureux institut de formation des imams qui a reçu le cheik Youssef Al Qaradawi, un dangereux prédicateur islamiste recherché par Interpol et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume-Uni et en France.

    Pour bien situer, Youssef Al Qaradawi légitime les attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homosexuels, la violence contre les femmes et a participé au financement d’Al Qaïda.

    udc_minarets_ge_resultat-250x350.jpgAujourd’hui encore, quand on se rend sur le site internet de l’institut présidé par l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Iesh.orgon trouve son nom inscrit en référence dans l’onglet Conseils et Fatwas. (2)

    Je rappelle également qu’en novembre 2014, l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, également professeur, s’était opposé à la diffusion d’un fascicule par le rectorat sur « la prévention de la radicalisation en milieu scolaire ». J’ai également ici des photos extraites de la page Facebook de la mosquée de Poitiers, où nous pouvons voir des fillettes de 6 ans en hijab (3) et des publicités de conférences avec les prédicateurs Hani Ramadan et Hassan Iquioussen, notamment connus pour ses sorties antisémites et ses propos sur les apostats auquel il faudrait mettre, je cite, 12 balles dans la peau.

    J’invite donc chacun à ne pas se laisser avoir par l’habile vernis de tolérance régulièrement utilisé par Boubaker El Hadj Amor, pour cacher la vraie nature de sa mosquée. 

    Ne soyons pas naïfs : oui la mosquée de Poitiers est radicale, oui les plaignants veulent interdire la critique de l’islamisme.

    Maintenons que nous savons qui est qui, je souhaite revenir sur les faits qui me sont reprochés. Après cinq longues et intenses années d’instruction, il n’en reste que deux :

    Tout d’abord les dégradations.On nous reproche d’avoir déplacé des tapis de prières. Aussi je demande aux plaignants de nous expliquer : que faisaient des tapis de prières sur ce chantier ? Ce chantier était-il utilisé comme une salle de prière annexe en toute illégalité ? C’est probable. Je tiens également à rappeler que ces tapis n’ont d’ailleurs été ni volés ni dégradés : ils ont simplement été déplacés et ont pris l’eau, car il pleuvait ce 20 octobre 2012 à Poitiers.

    Ensuite, concernant les faits d’incitations à la haine, on nous reproche notamment d’avoir utilisé le nom d’un personnage historique (4). Faut-il le retirer des livres d’Histoire au nom du politiquement correct et interdire aux Français de prononcer son nom ? 

    Vous en déciderez.

    Je tiens néanmoins à souligner que le premier à avoir inscrit la mosquée de Poitiers dans cette dimension historique, c’est son imam lui même, qui, pour récolter des fonds pour sa construction, avait fait référence à la symbolique de l’histoire de la ville.

    Je rappelle enfin que cette occupation citoyenne d’un chantier s’est déroulée de manière totalement pacifique, et que les participants réclamaient un référendum sur l’immigration et la construction de mosquée, comme cela a été fait chez nos voisins suisses.

    Alors si la méthode peut paraître un peu cavalière, j’en conviens, et même si depuis, ne faisant plus partie de Génération identitaire, j’ai choisi d’exprimer mes convictions patriotes sur d’autres terrains et avec des méthodes plus conventionnelles, il n’y a objectivement rien dans ce dossier qui puisse nous être reproché aux yeux de la loi, hormis peut être le fait d’avoir eut raison trop tôt. 

    Car si en 2012 la chose était peut être moins évidente, personne ne peut aujourd’hui, en 2017, nier le fait que les problématiques de l’islamisme et de l’immigration soient au cœur des débats de société et des enjeux de sécurité qui préoccupent les Français.

    Si votre tribunal décide de nous condamner, alors il offrira une victoire symbolique à des islamistes radicaux et enverra un signal terrible à toutes les victimes du terrorisme islamiste et à tous ceux qui risquent leur vie pour dénoncer cette menace dans notre pays.

    Un islamisme qui, faut-il le rappeler, a tué des centaines de Français, de Charlie Hebdo au Bataclan, de la promenade des Anglais à Marseille.

    Je finis d’ailleurs cette intervention en demandant au tribunal et au public de bien vouloir respecter une minute de silence en la mémoire de Laura et Maurane, tuées il y a 15 jours par un migrant clandestin islamiste. (5) »

    Damien Rieu

    Notes de Novopress :

    (1) Effectivement présent, il s’est même constitué partie civile à l’audience. Il a confirmé avoir été vice-président de l’UOIF mais a déclaré ne plus l’être.

    (2) L’imam El Hadj Amor a confirmé la présence de Youssef al Qaradawi dans l’organigramme de l’IESH, comme président de son « conseil scientifique », mais a expliqué avec art que celui-ci n’y figurait pas à titre personnel mais en vertu de sa fonction au sein du Conseil européen de la fatwa !

    (3) Là encore, l’imam a confirmé mais a expliqué que ces fillettes étaient ainsi vêtues sur décision de leurs parents, et que d’autres n’étaient pas couvertes.

    (4) Il s’agit bien sûr de Charles Martel. Voir à ce propos le long compte-rendu d’audience publié par l’hebdomadaire Minute dans son numéro de cette semaine.

    (5) Minute de silence qui n’a pas été respectée.

    https://fr.novopress.info/208133/mosquee-poitiers-declaration-integrale-damien-rieu-tribunal/

  • 20 milliards d'euros pour l'UE

    L’Assemblée nationale a voté lundi soir l’augmentation de la contribution française au budget de l’Union européenne, à hauteur de 20,2 milliards d’euros en 2018. C’est un record absolu.

    Le texte a été adopté par 80 voix contre 8. Il y avait donc… 489 absents. 

    Ceux qui ont voté contre sont :

    France Insoumise :

    • Éric Coquerel
    • Alexis Corbière
    • Jean-Luc Mélenchon

    Communiste :

    • André Chassaigne

    FN :

    • Louis Aliot
    • Emmanuelle Ménard
    • Ludovic Pajot

    NI :

    • Marie-France Lorho

    Michel Janva

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  • Glyphosate : le poison indispensable ? - Journal du Mercredi 25 Octobre 2017

  • Tous ces dirigeants communistes ont puisé à Paris leur formation idéologique

    6a00d83451619c69e201b8d2b7840a970c-250wi.pngBernard Antony a publié un martyrologe des crimes du communisme depuis 1917, au milieu d'un étrange silence de notre nomenklatura. Ces plus de cent millions de victimes n’ont, pour ainsi dire, pas existé. Elles n’existent pas, en tout cas, dans le débat public français. Parce que la caste dirigeante de notre pays n’a pas rompu en profondeur avec le totalitarisme marxiste-léniniste. Pour les gens qui nous gouvernent, il y avait des assassinats et des génocides compréhensibles et justifiables. Il faut rappeler que les candidats communistes ont eu des résultats impressionnants aux dernières élections. La complicité de la France avec le communisme international ne date pas d'hier et Bernard Antony le rappelle opportunément dans ce livre :

    "[L]e régime communiste du Kampuchéa démocratique des Khmers rouges, celui de "l'Angora", est le fait de professeurs qui ont étudié en France, ont appartenu au Parti communiste, et professent comme Lénine, comme Trotsky, comme Mao l'admiration pour les Lumières, pour la "grande Révolution française" et pour la mémoire de Robespierre.

    Rappelons au passage qu'avant eux, étaient venus aussi étudier à Paris les futurs dirigeants Jeunes-Turcs, organisateurs du génocide arménien [...]. Ce fut le cas ensuite d'Hô Chi Minh devenant le militant du Parti communiste avant d'être le chef du Komintern pour l'Indochine. Et, comme lui, Chou En Laï et Deng Xiaoping...

    C'est trente ans plus tard, en 1949, qu'arriva Saloth Sâr, le futur Pol-Pot. Et à la même époque, avec comme lui une bourse française, le futur dictateur albanais station-maoïste Enver Hoxha.

    Thierry Wolton rapporte que Saloth Sâr retrouva alors à Paris à la section indochinoise du Parti communiste "français", son compatriote Teng Sary, son futur ministre des Affaires Etrangères qui préparait alors Sciences-Po et qui avait notamment comme ami le communiste, militant anticolonialiste, Jacques Vergès, le futur avocat défenseur des plus grands terroristes, mais aussi l'ancien chef de la Gestapo, Klaus Barbie.

    Ils constituèrent le Cercle marxiste-léniniste de Paris dans lequel on trouve encore Khien Sampan, futur "chef de l'Etat", et Son Sen, futur "ministre de la Défense", titres simplement à usage extérieur du pouvoir de l'Angora.

    N'est-il tout de même pas fascinant, qu'exception faite du nazisme, phénomène principalement allemand, tous ces dirigeants des totalitarismes exterminationnistes ont puisé à Paris leur formation idéologique ? Et rappelons encore que c'est aussi pendant sa vie dans la capitale que Lénine étudia le modèle révolutionnaire de Robespierre."

    Michel Janva

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