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  • I-Média#178 : Esclaves en Libye, les larmes de la manipulation.

  • Objectif : 1000 bénévoles pour la Marche pour la vie

    Le 21 janvier 2018, dans moins de deux mois, nous marcherons pour la vie dans les rues de Paris ! 

    Venez nous aider et faites partie des 1000 bénévoles qui encadreront la Marche au sein des différentes équipes :

    • Accueil : pour orienter les marcheurs, (garçons / filles de plus de 16 ans)
    • Logistique : pour que la Marche puisse avoir lieu, (garçons / filles de plus de 16 ans)
    • Circulation : pour accompagner les marcheurs, (garçons / filles de plus de 16 ans)
    • Sécurité : pour que la Marche se déroule en toute sérénité, (hommes de plus de 18 ans)

    S’inscrire maintenant, c’est faciliter l’organisation : inscrivez-vous et invitez votre famille et vos amis à s’inscrire !

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • BÉRÉNICE LEVET : « J’AI FAIT OBSERVER À MARLÈNE SCHIAPPA QUE SI RÉGRESSION IL Y AVAIT, C’ÉTAIT BIEN EN RAISON DE L’INTRODUCTION, SUR NOTRE SOL, DE MŒURS ÉTRANGÈRES AUX NÔTRES ! »

    « Personne ne veut aborder la question qui fâche, ou que si elle doit être abordée, il faut absolument la noyer, la relativiser, la généraliser… »

    Bérénice Levet, vous êtes philosophe et vous étiez invitée face à Marlène Schiappa dans l’émission « L’Info du vrai » du 22 novembre, présentée par Yves Calvi. Il y était question de la régression de l’égalité entre les filles et les garçons, en France, dès l’école primaire…Une passe d’armes a frappé le téléspectateur. Pouvez-vous nous raconter ?

    L’émission portait sur les suites de la campagne contre le harcèlement et les agressions sexuelles, le risque de voir les choses tourner à la déclaration de guerre contre les hommes – enjeu majeur et totalement nié par la secrétaire d’État – et le rôle que l’école pouvait jouer afin de prévenir et guérir ce destin apparemment fatal des femmes, à en croire la croisade actuelle, d’être la victime de l’autre sexe. Le reportage dans une école primaire alors diffusé n’appuyait guère la thèse d’une régression de l’égalité, tout au contraire. « Les petites filles ne se laissent pas faire », disait la journaliste. Et les enfants interrogés témoignaient d’un humour, d’une distance dont nos belles âmes militantes sont totalement dépourvues. Une petite fille racontait, par exemple : « Les garçons disent parfois qu’on ne sert à rien mais tout de suite après, ils rigolent. »

    Lorsqu’on est revenu en studio, pour ma part, j’ai relevé ce point, et surtout je me suis impatientée de ce qu’on continue à peindre la réalité comme si les années 1970 n’étaient pas passées par là. Les garçons et les filles, depuis ces années-là, grandissent dans une atmosphère de parfaite égalité, ce qui ne signifie pas nécessairement d’indifférenciation sexuelle. Là est, me semble-t-il, la confusion qui alimente cette campagne de lutte contre le harcèlement et les agressions. L’enjeu est d’abord la criminalisation des hommes qui s’obstinent à voir des femmes dans les femmes et à n’y être pas indifférents, mais c’est une autre question.

    Pour me contredire et appuyer la thèse d’une régression de l’égalité, Marlène Schippa invoqua des cas empruntés à son expérience municipale précédente. Ainsi avait-elle été sollicitée par une directrice d’école qui se trouvait démunie face à des familles qui interdisaient à leurs petits garçons de donner la main à leurs camarades filles au motif qu’elles étaient impures. La secrétaire d’État cita également le cas, de plus en plus fréquent, de petites filles de sept ou huit ans que leurs parents excluent d’envoyer à la piscine, au nom de l’interdit de montrer son corps devant des petits garçons. J’ai alors fait observer, afin de la contraindre à nommer les choses, que si régression il y avait, si refus de la mixité des sexes il y avait, c’était bien en raison de l’introduction, sur notre sol, de mœurs étrangères aux nôtres.

    Elle s’est d’abord dérobé et m’a objecté que « la Manif pour tous n’avait pas une vision progressiste de la place de la femme » et Marine Le Pen n’aurait pas « particulièrement soutenu le droit à l’IVG » – confondant, au passage, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen, la première ne s’étant pas prononcée, me semble-t-il, contre le droit à l’avortement. Mais Yves Calvi avait entendu mon objection et m’a relayée. Il lui a demandé sans détour si les cas qu’elle avait mentionnés concernaient des familles musulmanes. Elle a bien été obligée de le reconnaître, mais en préférant parler de « familles radicalisées », de « familles salafistes ».

    On peut reconnaître à Yves Calvi le mériter d’avoir fait son boulot de journaliste en mettant les pieds dans le plat et en poussant Marlène Schiappa dans ses retranchements… mais il a fallu que vous l’y aidiez un peu ! 

    Reconnaissons en effet à Yves Calvi de ne s’être pas lui-même complu dans le déni. Je lui en sais gré. Toutefois, sans vouloir me donner le beau rôle, je ne pense pas que, de lui-même, il l’aurait conduite à nommer les choses. Mais il est pleinement conscient de la tentative de dérobade de la secrétaire d’État : « Il s’agissait de familles musulmanes » mais, constate-t-il, « vous ne l’avez pas dit. » 

    On a le sentiment que personne ne veut aborder la question qui fâche, ou que si elle doit être abordée, il faut absolument la noyer, la relativiser, la généraliser… jusqu’à la perdre de vue, en somme ! C’est bien ce qu’a fait Marlène Schiappa en évoquant les familles de la Manif pour tous, comme si elles étaient comparables aux familles salafistes.  

    Naturellement qu’on se refuse à regarder le réel en face et qu’on pratique la politique du deux poids deux mesures. La jubilation, l’ivresse que suscite cette campagne contre le harcèlement et les agressions viennent en très grande partie de ce qu’il s’agit d’incriminer et de criminaliser les hommes blancs hétérosexuels. Quelle aubaine que cette campagne pour ceux qui, précisément, veulent détourner leur regard des inégalités et de la domination bien réelles que subissent les femmes sous l’emprise des mœurs musulmanes dans les territoires perdus de la République et de la nation !

    Que concluait, il y a quelques semaines encore, Marlène Schiappa de sa traversée dans le quartier de La Chapelle-Pajol en réponse au collectif de femmes qui s’était formé afin d’alerter sur le harcèlement, les insultes, les agressions dont elles faisaient l’objet de la part de migrants ? Que tout allait très bien, « les lois de la République protègent les femmes, elles s’appliquent à toute heure et en tout lieu ».

    C’est pourquoi ce néo-féminisme doit être vivement dénoncé. Ces militantes sont totalement absentes des terrains où il conviendrait de porter le fer, dans ces enclaves ayant fait sécession d’avec nos mœurs, nos lois, nos principes, dont le principe de l’égalité et, précieux entre tous, celui de la mixité des sexes. Les femmes qui se dressent vaillamment contre leur assujettissement s’y retrouvent bien seules. On aimerait, cependant, les voir aux côtés de Nadia Remadna, la présidente de la Brigade des mères à Sevran, pour ne prendre qu’un exemple.

    Et c’est dans l’indifférence parfaite qu’elles peuvent apprendre qu’en plein cœur de Paris, dans le XIe arrondissement, il est des boulangeries où les hommes sont systématiquement servis avant les femmes, ainsi que le rapportait, parmi d’autres exemples tout aussi édifiants, Géraldine Smith dans son essai Rue Jean-Pierre Timbaud. Une vie de famille entre barbus et bobos.

    Lorsqu’il s’est agi des viols de Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre 2015, on les cherchait en vain. Et pour cause : les agresseurs étaient musulmans. Entre deux maux – la violence faite aux femmes et la crainte de se rendre suspect d’islamophobie, de faire le jeu du Front national -, les égéries (hommes et femmes) du néo-féminisme n’hésitent pas un instant. Elles sacrifient les femmes. La barbarie peut croître, leur conscience est sauve : elles restent du côté de ceux qu’elles ont définitivement rangés dans le camp des opprimés, des reprouvés, des damnés de la terre. Qu’on se souvienne de Caroline De Haas, si sonore aujourd’hui, de Clémentine Autain…

    Propos recueillis par Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/jai-observer-a-marlene-schiappa-regression-y-avait-cetait-bien-raison-de-lintroduction-sol-de-moeurs-etrangeres-aux-notres/

  • NOS UNIVERSITÉS SONT ISLAMISÉES : EN DEHORS DE CÉLINE PINA, QUI OSERA LE DÉNONCER ?

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    Les musulmans ont compris que la conquête politique se gagne d’abord par les batailles idéologiques.

    « Pourquoi l’université est une cible privilégiée des islamistes et de leurs faux-nez, les Indigènes de la République ? », s’interroge ingénument, sur son blog, l’élue socialiste de la région Île-de-France, Céline Pina, par ailleurs auteur, en 2016, d’un brûlot remarqué intitulé Silence coupable et éloquemment sous-titré « Islamistes : ils ne sont grands que parce que nos élites sont à genoux ». Sa dénonciation d’un Salon de la femme musulmane à Pontoise l’avait sortie de l’anonymat puisqu’elle avait dû endurer les griefs bilieux des responsables de son parti.

    Et la même de répondre : « Si l’Université est aussi massivement investie, c’est pour la même raison que Tariq Ramadan, qui n’est pas universitaire, se présente comme professeur à Oxford : le titre universitaire notabilise, renforce et donne autorité autant à l’homme qu’à l’idéologie. C’est une arme de légitimation massive », ajoutant que « c’est ainsi que pour crédibiliser leur idéologie, la hisser à la hauteur d’un savoir et lui donner les apparences de la science, les islamistes tentent de noyauter le monde universitaire ».

    C’est un fait éminemment constatable que, depuis une vingtaine d’années, nombre d’universités en France sont progressivement investies par un islam à visage voilé. Les modus operandi sont divers, de la petite association étudiante à vocation cultuelle dont on finit par découvrir qu’elle abrite une salle de prière clandestine – comme ce fut le cas, il y a quelques années, à l’IUT de Saint-Denis – à l’intégration, au sein des équipes pédagogiques, de maîtres de conférences dont, pour certains profils, un observateur avisé se demanderait, perplexe – mais finalement peu dupe –, comment l’impétrant a-t-il pu décrocher et sa thèse et sa qualification par le Conseil national des universités (CNU) et son poste au sein de l’université ?

    Le phénomène n’est pas seulement local, puisque le ministère de l’Enseignement supérieur, qui est seul habilité à délivrer les diplômes autant qu’à certifier les formations dispensées au sein des universités, doit faire face à la concurrence effrénée et pullulante des instituts mahométans privés de formation (tels l’Institut européen des sciences humaines, émanation des Frères musulmans, l’Institut d’études islamiques de Paris, l’Institut international des sciences islamiques, l’Institut méditerranéen d’études musulmanes d’Aix-en-Provence ou encore l’Institut Avicenne des sciences humaines basé à Lille). 

    Résultat : l’État se laisse tranquillement déborder, faible de sa résignation comme de son aboulie. Un DU de finance islamique finira par ouvrir à Paris-Dauphine en 2010 quand, un an auparavant, l’Institut européen des sciences humaines de Saint-Denis précité avait obtenu, par arrêté du recteur d’académie de Créteil, la reconnaissance de ses formations initiales en langue arabe et en théologie musulmane.

    Le phénomène n’est pas seulement national puisqu’en Suisse, l’université de Fribourg accueille un Centre suisse pour l’islam et la sociét et que l’Institut d’études de la culture et de la religion musulmanes a été créé au sein de l’université Goethe de Francfort, portant ainsi à cinq (avec Erlangen-Nuremberg, Tübingen, Osnabrück et Münster) le nombre d’universités allemandes dispensant des cours de théologie islamique.

    Pendant ce temps, comme une bombe explosant en silence, les Étudiants musulmans de France (EMF) viennent de décrocher leur premier siège au sein du conseil d’administration de l’université de Lille. Une victoire idéologique incontestable pour ces islamistes à peine pubères qui ne craignent pas de s’afficher aux côtés des racistes anti-blancs des Indigènes de la Républiques, d’apporter leur soutien au Secours islamique de France ou aux anti-islamophobes du CCIF jusqu’à même faire partie, encore récemment, du bureau national de l’UOIF.

    Une chose est certaine : les musulmans ont compris que la conquête politique se gagne d’abord par les batailles idéologiques. La porosité intellectuelle de l’université française permet ce gramscisme islamique.

     Docteur en droit, journaliste et essayiste
  • Fatigués d'être hystérisés ?

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    N'êtes-vous pas fatigués d'être hystérisés ? C'est Maxime Tandonnet dans le Figaro qui a qualifié de la sorte le résultat des immenses et incessantes campagnes de conditionnement auxquelles les médias sont convenus de nous soumettre présentement. De façon parfaitement coordonnée, uniforme et massive, telles les armes de destruction qu'était censé posséder Saddam Hussein et que, lui, ne possédait pas. 

    Il ne s'agit plus de nous inculquer une doctrine politique, ni de nous enrôler dans le sillage d'un quelconque parti - unique le cas échéant. Les partis, déjà moribonds avant lui, ont été heureusement balayés, dégagés, par Macron ; et les idéologies politiques semblent avoir été remisées au musée des doctrines mortes. 

    Non, il s'agit désormais de nos vies privées, personnelles et sociales.  

    Il y a tout en haut de l'échelle liberticide des campagnes médiatiques en action l'obsession du « genre » ; arbitraire obsession car, hormis les minorités de tous types qui aspirent à obtenir pour leurs déviances le statut de norme, jamais, depuis sans-doute les origines de l'humanité, les garçons et les filles de par la nature et la naissance, n'ont eu grand mal à se reconnaître pour tels et à opérer entre eux ce genre de rapprochements par lesquels les sociétés se fondent et se perpétuent. Les modes opératoires ne sont pas pour eux très longtemps mystérieux et s'exécutent depuis des siècles de siècles sans grand effort de psychologie. Aujourd'hui, à l'inverse, selon la doxa le père dit à l'enfant : « tu seras une femme, mon fils. » 

    Qu'importe que la théorie du genre, sous ses diverses extrapolations soit ou non formellement enseignée à l'école ? Elle y est diffuse, omniprésente, dominante, non vraiment dans l'esprit des gens normaux comme vous et moi, mais parce qu'elle est continûment présente dans tous les moyens de communication de masse, ce qu'on appelait en un temps déjà ancien sous influence marxiste-léniniste, les mass-médias, qui finissent aujourd’hui par envahir l'air ambiant social. 

    Alors il y a, sans rire, un secrétariat d'Etat chargé de l'égalité homme-femme ; il y a la folie de l'écriture inclusive, qui n'est qu'un défi au bon sens ; il y a l'infâme hashtag Balance ton porc dont on ne sait dire lequel des trois vocables qui le composent est le plus vulgaire, le plus avilissant ; il y a la perpétuelle dénonciation des violences faites aux femmes, la chasse au harcèlement sexuel, l'élaboration de lois ad hoc. Etc.  Demain les hommes ainsi stigmatisés à raison du comportement dégoûtant de quelques-uns d'entre eux sortiront-ils encore dans la rue sans honte ? Oseront-ils s'y montrer ? Ce n'est pas sûr.  

    Samedi dernier, sur le plateau d'On n'est pas couché, Alain Finkielkraut, en rupture avec ces exagérations, ces vulgarités ou ces folies, a rappelé avec nostalgie à des harpies féministes qui n'ont pas peur des Beurs, que la galanterie est une des traditions françaises. Et, questionné sur l'écriture inclusive, destinée à soi-disant féminiser la langue, il saisit l'occasion pour adresser au journal Le Monde une demande en forme de sommation qui, tout à la fois, fait sourire et fait mouche : puisque Le Monde s'en est déclaré chaud partisan, qu'il publie désormais ses articles en écriture inclusive ! Finkelkraut a ajouté que l'ex grand quotidien du soir - devenu, selon lui, une feuille de choux qui ne se consacre plus qu'à de la propagande - y perdrait tous ses lecteurs et qu'on en serait ainsi débarrassés.  

    Il arrive que l'excès, l'exagération finissent par agacer. Cela semble être le cas des campagnes féministes que les médias relaient et amplifient sans limites. A preuve, les éloges et le soutien inattendus de Yann Moix et Christine Angot envers Alain Finkelkraut lors de ce passage à ONPC que nous venons d'évoquer. Il en est ressorti satisfait. Et nous aussi. 

    Tout n'est donc peut-être pas permis en France. Pas encore. Il faut se hâter ...  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien ci-dessous

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • L'industrie française sacrifiée sur l'autel de l'Europe

    Les fusions Siemens-Alcatel et STX - Fincantieri, révèlent le manque flagrant de vision industrielle d'Emmanuel Macron. Mais ces deux cas dessinent la politique européenne en la matière. Loin de favoriser l’émergence de nouveaux champions, elle risque de leur mettre des bâtons dans les roues.

    « Avec cette opération, on ne construit pas un champion européen, mais un champion allemand », s'insurgeait le cacique LR Xavier Bertrand à propos de la fusion des activités ferroviaires d'Alstom et de son rival allemand Siemens.

    On « assiste à la braderie des intérêts français aux profits d'intérêts étrangers », renchérissait, lapidaire, Jacques Myard. L'ex-député connaît le dossier, puisqu'il avait demandé en 2014 la création d'une commission d'enquête parlementaire au moment de la cession de la branche énergie d'Alstom à l'américain General Electric, par - déjà - Emmanuel Macron.

    Pour lui, l'affaire est claire en cédant 70% du chiffre d'affaires d'Alstom aux Américains, Macron a affaibli l'entreprise... avant de l'achever sur l'autel de ses « utopies européennes. » « Est-ce la relation franco-allemande qui a dicté cette fusion ? », s'interroge de son côté Xavier Bertrand.

    La question mérite d'être posée, tant les conditions de ce « rapprochement entre égaux » pose question. Alors que le français a un carnet de commandes bien plus fourni (34,8 milliards contre 7,8 milliards d'euros), c'est l'allemand qui prend contrôle de l'ensemble, avec 50 % des parts. Tout ça pour la création d'un « Airbus du rail », un beau slogan qui aurait supposé un équilibre entre les partenaires. Il est vrai que les perspectives du marché ferroviaire sont mauvaises, avec peut-être 30 % de baisse d'ici 2020 et une concurrence accrue, notamment du chinois CRRC ou du canadien Bombardier.

    Mais plutôt qu'une politique à la gribouille, entre achats de TGV inutiles, refus d'acheter les titres Alstom détenus par Bouygues, histoire d'empocher des centaines de millions de plus-value et peser sur la stratégie du groupe et vente d'Alstom à Siemens, une vision industrielle aurait été salutaire.

    Seulement, voilà, Macron n'en a pas, l'industrie ne l'intéresse pas, alors que Merkel, si. Dans ces conditions, pourquoi ne pas céder l'un de nos derniers fleurons (enfin ce qu'il en reste) pour amadouer la chancelière en vue de ses grands projets fédéralistes européens, à base de Défense ou de budget communs ? Il est en effet frappant de constater que c'est le jour même de son discours à la Sorbonne, vantant l'Europe et le couple franco-allemand qu'a été signée la cession d'Alstom.

    Le manque de vision industrielle et l'utopie européenne de Macron se retrouvent ailleurs. Si le gouvernement a provisoirement nationalisé STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, ce n'était en effet que reculer pour mieux sauter. La décision a été prise pour préserver cet outil « stratégique », après l'échec des négociations avec l'italien Fincantieri. Là encore, le gouvernement ambitionne de créer... un Airbus naval. Le compromis trouvé est un modèle de tartufferie, puisque Fincantieri détient maintenant 50 % de STX, plus 1 % « prêté » par l'État français pour douze ans. Mais avec un droit de veto français pour les décisions stratégiques, le naval s'en tire mieux que le ferroviaire. On ne saurait dire si c'est en rapport avec l'importance respective de chaque domaine ou si plus simplement, Macron est fort avec les faibles et faible avec les forts.

    Le dogme libéral de PEU contre les champions européens

    En arrière-plan se dessine une alliance entre Naval Group (l'ex-DCNS basée notamment à Lorient), STX France et Fincantieri. Cerise sur le gâteau, la sortie de crise s'accompagne d'un accord de coopération militaire entre la France et l'Italie, une brique de plus dans le projet de Défense européenne chère au Roitelet-Soleil. Première étape envisagée un pétrolier ravitailleur commun aux deux marines.

    Reste que dans un cas comme dans l'autre, la Commission européenne va devoir donner son aval, ce qui n'est pas évident. En effet, l’UE se caractérise par une absence totale de politique industrielle le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) ne la mentionne que dans un unique article, qui indique que toute action pour l'industrie ne saurait porter atteinte à la concurrence.

    Un dogme libéral qui a empêché plus d'une fois l'émergence d'acteurs industriels majeurs. Ainsi, en 2016, la Commission européenne a-t-elle empêché le mariage d'Airbus et d'Ariane par crainte de créer un numéro un mondial qui écrase les concurrents américains, russes et chinois. Siemens-Alcatel se retrouvant pratiquement seul sur le marché des locomotives, des trains à grande vitesse ou des tramways, STX - Fincantieri se retrouvant aussi en position dominante sur certains secteurs, risquent de voir leurs ambitions contrecarrées par Bruxelles. Margrethe Vestager, commissaire à la Concurrence, pourrait ainsi ne permettre ces rapprochements que sous réserve de définir leur « marché géographique pertinent » respectif.

    En clair, ces entreprises seraient libres d'aller se frotter à la concurrence dans le monde sous réserve d'une plus grande ouverture du marché européen aux Chinois, Américains ou Japonais. Une bataille dans laquelle les pays européens les plus industrialisés, à commencer par l'Allemagne, auraient logiquement les meilleurs atouts pour s'en sortir.

    Richard Dalleau monde&vie 19 octobre 2017

  • NON, L’UNION EUROPÉENNE N’EST PAS L’EUROPE…

    La civilisation européenne est la synthèse de l’héritage des Grecs, des Romains et des chrétiens.

    Le légitime rejet que doit nous inspirer ce monstre technocratique et mondialiste qu’est l’Union européenne ne doit pas pour autant nous amener à jeter le bébé avec l’eau du bain… Ce serait tout aussi inconséquent que d’arrêter de croire en la France sous prétexte qu’elle est gouvernée par une oligarchie qui dessert ses intérêts.

    En réalité, il existe deux visions de l’Europe radicalement antinomiques.

    D’un côté, une Europe transatlantique et marchande : celle-ci n’est qu’un marchepied vers le gouvernement mondial. Elle est prête à s’ouvrir à tous vents – y compris à la Turquie face à qui l’unité européenne s’est construite – et renie son identité culturelle et spirituelle.
    À l’inverse, il existe une Europe civilisation. Celle-ci correspond à une réalité historique, géographique, culturelle et spirituelle. Elle est digne d’être défendue au même titre que la France et les patries charnelles que sont nos provinces historiques.
    Le premier texte dans lequel on trouve le mot Europe est un texte d’Hésiode qui date du VIIIe siècle avant Jésus-Christ. L’auteur évoque « ceux qui vivent dans le riche Péloponnèse, et ceux de l’Europe et tous ceux des îles baignées par les vagues ». Hérodote, le premier des vrais historiens, dit que les Grecs « divisent la terre en trois parties, Europe, Asie, Libye (aujourd’hui Afrique) ». Quant au terme d’Européens, il apparaît pour la première fois dans la chronique d’un auteur anonyme qui y décrit la bataille de Poitiers (732) dans laquelle les « Européens ont réussi à repousser une attaque des musulmans sur leur territoire ».
    Paul Valéry s’attellera à donner une définition de l’Europe : « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise aux disciplines et à l’esprit des Grecs. »
    Et plus tard Jean-Paul II pour qui l’Europe, ce sont « des peuples celtiques, germaniques, scandinaves…, façonnés par l’héritage antique surtout romain, et sur lesquels s’est greffé le christianisme ».
    Ainsi, selon une opinion générale, la civilisation européenne est la synthèse de l’héritage des Grecs, des Romains et des chrétiens.
    Quant à l’unité européenne, si la chrétienté a façonné une unité culturelle et spirituelle, les rares moments où l’Europe a été unie dans l’Histoire, en tant qu’entité civilisationnelle et politique, l’ont été dans des conditions d’adversité essentiellement face à l’islam : Poitiers, les croisades, la Reconquista, Vienne, Lépante. Et aucune nation seule n’aurait fait le poids face à ces invasions redoutables. Il s’ensuit que cette unité européenne était et est toujours une question de survie.
    La donne n’a aujourd’hui pas changé. Sauf que l’Europe ne sait plus désigner l’ennemi et, surtout, elle est face à un ennemi intérieur plus redoutable encore : son propre doute, son manque de courage, son nihilisme, le refus d’assumer son histoire. Le vers est dans le fruit.
    La question essentielle qui se pose aujourd’hui n’est donc pas avant tout juridique mais existentielle. Il s’agit d’une question de survie. Pour survivre, les peuples d’Europe doivent savoir d’où ils viennent pour puiser dans leur histoire, le courage pour affronter les défis qui mettent en péril son existence même. 
    Comme le disait Soljenitsyne, « aucun armement, si grand soit-il, ne viendra en aide en Occident tant que celui-ci n’aura pas surmonté sa perte de volonté. Pour se défendre, il faut être prêt à mourir, et cela n’existe qu’en petite quantité au sein d’une société élevée dans le culte du bien-être terrestre ».

     Avocat Vice président du SIEL
  • Incroyable fake news : les « quinze identitaires interpellés » étaient des antifas !

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    30/11/2017 – FRANCE (NOVOpress) : C’est une « fake news » de premier ordre qui s’est répandue depuis Paris dans toute l’Europe… Samedi dernier, un grand nombre de médias ont annoncé que « quinze identitaires » avaient été interpellés pour possession d’armes à l’occasion de la manifestation interdite « Face aux islamistes : Défendons l’Europe ! » Ce fut le cas de journaux allemands et autrichiens à grande audience (Spiegel et Standard) mais aussi de journaux français comme L’Obs, Le Monde expliquant :

    « Ces interpellations ont eu lieu “différents endroits“ de la capitale, a précisé la préfecture de police : “Quelques-uns ont été interpellés après être rentrés dans une librairie“ anarchiste proche de la place de la République, a précisé une source policière. “Il n’y a pas eu de casse“, a-t-elle ajouté. »

    C’est toujours ça…

    « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », écrit Génération identitaire dans un communiqué : « Le mal est fait et l’essentiel du lectorat passera à côté. » Car dès dimanche, Génération identitaire avait demandé aux médias propageant cette « fake news » de rectifier les faits, « demandes adressées aux médias concernés preuves à l’appui ». Car« bien entendu, aucun de nos membres n’a été arrêté ce jour-là pour quelque motif que ce soit ».

    A l’origine de la propagation du bobard : l’Agence France Presse ! L’AFP a en effet titré sa dépêche : « Manifestation de Génération Identitaire interdite à Paris : 15 gardes à vue pour port d’arme ». Ce qui était  « suffisamment (volontairement?) flou, écrit l’organisation, pour laisser penser que ce sont des membres de Génération Identitaire qui étaient concernés ».

     Comment «L’Obs», l’AFP, le «Spiegel» et le «Standard» ont confondu militants de Génération identitaire... et d’extrême gauche http://bit.ly/2hYtP3g 

    Comment «L’Obs», l’AFP, le «Spiegel» et le «Standard» ont confondu militants de Génération identi...

    Le site américain Breitbart accuse le «Spiegel» et le «Standard» de propager des fake news. Une mauvaise traduction semble être à l'origine de l'intox.

    liberation.fr

    https://fr.novopress.info/208630/incroyable-fake-news-les-quinze-identitaires-interpelles-etaient-des-antifas/

  • Prédation sexuelle à l'UNEF - Journal du Jeudi 30 Novembre 2017

  • Voici la carte du grand remplacement qui n'existe pas

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    L'étude estime à 53% le taux de musulmans parmi les migrants arrivés en Europe entre 2010 et 2016. Pour la France, Pew Research Center estime que les musulmans représentent actuellement 8,8 % de la population – une légère hausse comparée aux 7,5 % de sa précédente étude, en 2011. En fonction de l’importance de l’immigration, l’étude prévoit un chiffre compris entre 12,7 et 18 % en 2050, soit un nombre total de musulmans allant de 8,6 à 13,2 millions dans l’Hexagone.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html