Samedi dernier, Sébastien Béraud, cet agriculteur qui n’a pas sa langue en poche, tenait un discours sur la mobilisation paysanne trahie par les syndicats.
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Samedi dernier, Sébastien Béraud, cet agriculteur qui n’a pas sa langue en poche, tenait un discours sur la mobilisation paysanne trahie par les syndicats.
Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire, rédacteur en chef de la revue de géopolitique Conflits, est l’auteur de l’ouvrage Le déclin d’un monde, que nous avions évoqué. Il évoque l’illusion européenne, cet aveuglement que nous avons entretenu depuis 1945 en voulant croire qu’il n’y avait plus de guerre sur le territoire européen :
C’était pourtant complètement faux : il y a eu la guerre dans les Balkans, en Irlande du Nord, ainsi que des attentats continuels de l’ETA contre les populations espagnoles, etc. À cause de cette illusion, le déclenchement de la guerre en Ukraine a été un véritable choc. Un réveil aussi violent fait toujours mal. L’illusion, c’est un peu comme la dette : on espère toujours qu’on n’aura pas à la payer. Pourtant, elle existe. Ce déni de réalité cause des drames. La perte de confiance entre les générations, notamment en France, est l’un d’entre eux. Les jeunes générations d’aujourd’hui reprochent aux générations précédentes d’avoir refusé de voir la réalité telle qu’elle était et d’avoir par conséquent manqué d’agir, notamment en termes de sécurité.
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Cette semaine, je voulais partager avec vous quelques réflexions concernant la crise agricole que nous venons de vivre et que nous croyons terminée, alors que nous n’en sommes qu’au tout début.
Cette crise va inévitablement ressurgir à très courte échéance, car, en réalité, cela va devenir un combat existentiel pour nos agriculteurs, français bien évidemment, mais aussi et surtout européens. S’ils ne font rien, ils vont disparaître, et les gros aussi, ceux qui se pensent à l’abri, sont aussi devenus de trop et « inutiles » dans le monde prévu sans eux.
Un bel exemple de l’alliance entre de haut-fonctionnaires français imbus de leur personne et la dictature technocratique de l’Union européenne bruxelloise. Tout ce dont il faudrait que la France se débarrasse :
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« Le peuple slovaque a simplement besoin de réponses sur la vaccination, sur ce qu’elle était réellement. Pourquoi divers vaccins expérimentaux ont-ils été administrés sans aucun test ? », demande le Premier ministre Robert Fico.Dans un discours prononcé devant le Parlement européen cette semaine, le Premier ministre slovaque Robert Fico a annoncé que la Slovaquie allait lancer une enquête sur le « cirque du COVID » lié au déploiement du vaccin et aux mesures de riposte à la pandémie.
Dites-moi : existe-t-il un visage de grand-mère plus juste que celui-ci dans toute la société occidentale ? Ne semble-t-il pas irradier des éons de sagesse globale, de bonté maternelle, de soins généreux, d’attention et de guérison, et même d’un soupçon d’amusement dans la nurserie. L’essence rectifiée de la beauté, de la fertilité, de la vitalité et de la vertu teutonnes … le sourire aimant de celle qui donne la vie, caressant l’humanité comme un zéphyr printanier traversant la forêt vierge de Schwarzwald par un matin de juin ?
C’est exactement pour cette raison qu’Ursula von der Leyen a été élue présidente de la Commission européenne et qu’elle a été envoyée à la tête du Forum économique mondial (WEF) cette semaine, dans son discours d’ouverture devant les grands de ce monde réunis à Davos, en plein mois de janvier. C’est une chose quand un gobelin cadavérique comme Yuval Noah Harari vous dit de manger des insectes, et c’en est une autre quand Oma Ursula vous dit Keine Sorge, Kinder. Alles ist gut / Ne vous inquiétez pas, les enfants. Tout va bien.
L’ombre de l’intellectuel suédois, Andreas Malm, né en 1977, plane sur le sulfureux mouvement des Soulèvements de la Terre. Affrontements des forces de l’ordre à Sainte-Soline, dégradations sur le chantier de l’autoroute A69 ou simplement dégonflement de pneus de SUV : quand le temps presse, Andreas Malm revendique une certaine violence légitime. Mais qui est l’éminence grise derrière les Soulèvement de la Terre et ses méthodes. Éléments de réponse avec Paul Derey, auditeur de la deuxième promotion de l’école de journalisme d’« Éléments », qui appelle à réfléchir aux procédés qui ont fait le succès des Soulèvements de la Terre et auxquels le Conseil d’État n’a rien trouvé à redire.
90 % des Français soutiennent les agriculteurs dans leur mouvement, et ils font partie des professions préférées des Français en temps normal.
Cela explique sans doute la compréhension (relative) du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à leur égard.
Le 25 janvier sur TF1, il disait comprendre « le coup de sang légitime » de personnes qui « travaillent » et justifiait les consignes données aux préfets : « Est-ce que les agriculteurs s’en prennent aux policiers et aux gendarmes ? Est-ce qu’ils s’en prennent aux bâtiments publics ? Est-ce qu’ils mettent le feu aux bâtiments publics ? Ce n’est pas le cas. [...] on ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS. »
Sur les instruments indirects de la puissance politique américaine : « USAID », « Freedom House » et « National Endowment for Democracy »
Pour répandre la « démocratie libérale » dans le monde et, simultanément, pour étayer leur position hégémonique, les États-Unis ne se contentent pas de faire des guerres mais se servent aussi d’un bon nombre d’organisations et d’institutions. Parmi celles-ci, il y en a une, l’United States Agency for International Development, ou, en abrégé « USAID », qui occupe une place particulièrement importante. Les activités de cette agence indépendante, dont le siège se trouve dans l’immeuble Ronald Reagan à Washington, ne se limitent pas aux seules régions habituelles, qui ont besoin d’une aide au développement, comme, par ex., pour construire des routes ou des hôpitaux. Elle soutient aussi, comme elle le signale elle-même, « les objectifs de la politique extérieure américaine en apportant une aide aux partenaires locaux des États-Unis, afin de pouvoir rétablir dans les pays cibles ravagés par la guerre la paix et la démocratie ». Son objectif principal semble être de favoriser des « changements politiques » dans des pays récalcitrants, qui refusent de suivre l’exemple de « la Cité lumineuse sur la colline », c’est-à-dire les États-Unis, comme ils aiment à se décrire eux-mêmes. Car, comme l’affirme tout de go la ministre américaine des affaires étrangères Hillary Clinton, avec un sentiment de supériorité bien yankee, « le monde a besoin d’une direction ».