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La bourgmestre de Molenbeek préfère-t-elle les islamistes aux identitaires ?
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Établissements scolaires hors contrat : un signe de défiance envers l’école publique
Les écoles hors contrat, confessionnelles ou non (environ 1.300 dont 300 confessionnelles), continuent leur extension.
Si le Code de l’éducation précise que « l’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six et seize ans », il prévoit aussi que cette instruction peut être donnée dans des établissements privés ou dans les familles, à certaines conditions. Parmi les écoles privées, les écoles hors contrat, confessionnelles ou non (environ 1.300 dont 300 confessionnelles), continuent leur extension.Des inspections doivent, en principe, y être effectuées pour vérifier que l’enseignement dispensé n’est pas contraire à la morale, à la Constitution, ni aux lois, ou que les impératifs de salubrité et d’hygiène sont respectés. Selon Le Figaro du 29 mars, des inspections menées en novembre et décembre 2015 dans une vingtaine d’établissements hors contrat, dont la moitié musulmans, auraient révélé « la pauvreté pédagogique » des enseignements dans quelques écoles. Dans le collimateur : des établissements musulmans soupçonnés de contribuer à la radicalisation.
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Quand Juppé découvre les Frères musulmans, par Ivan Rioufol
Alain Juppé aurait-il cessé d’être naïf à propos de l’islam politique ? Lui qui a dit vouloir faire de la lutte contre l’islamophobie « un point de clivage pour son camp » a pris le risque d’apparaître à son tour « islamophobe », en affichant ses distances avec Tariq Ramadan. L’idéologue islamiste, antisioniste et antifrançais (voir mon blog du 8 février) a tenu une conférence sur… « les clefs du vivre ensemble », samedi soir à Bordeaux : une imposture qui est une constante chez ces loups déguisés en agneaux. Ils se réclament de l’« antiracisme » et de « l’islam citoyen » pour faire oublier la nature de leur doctrine conquérante et intolérante. « Tariq Ramadan n’est pas le bienvenu », avait préalablement déclaré le maire de Bordeaux, tout en reconnaissant n’avoir pas les moyens juridiques d’empêcher sa venue. « Il n’a jamais véritablement condamné les auteurs des attentat, dont les connections avec les Frères musulmans sont connues », avait-il notamment expliqué. Une accusation dénoncée par Ramadan, qui a fustigé une « France sous occupation », sans préciser, pour lui, la nature de l’occupant. Pour sa part, le journaliste Edwy Plenel a fait connaître par tweet, samedi, sa défense de son ami, en dénonçant une « excommunication politicienne qui déshonore la France ». On peut reconnaître à Plenel d’assumer la pleine collaboration de l’extrême gauche avec l’idéologie islamiste, d’essence totalitaire.
Il faut évidemment se féliciter du sursaut, bien que tardif, de Juppé. En 2011, alors ministre des Affaires étrangères, il assurait avoir rencontré en Egpypte des Frères musulmans sympathiques. « Plusieurs d’entre eux m’ont fait part de leur vision d’un islam libéral et respectueux de la démocrate », avait-il été jusqu’à dire dans un aveuglement ahurissant, avant que le peuple ne chasse ses tyrans. Reste au candidat à la primaire des Républicains à aller au bout de sa lucidité, lui qui défend l’abandon de l’assimilation et le recours aux accommodements raisonnables avec l’islam.
Les Frères musulmans, qui militent pour le rétablissement du califat et l’islamisation des musulmans européens, sont un danger pour la démocratie. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les propos antisémites, sexistes et homophobes de leur leader, le théologien Youssef al-Qaradawi. Cet incendiaire a été l’invité de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), et c’est l’Union mondiale des savants musulmans (UMSM), que dirige al-Qaradawi, que vient d’intégrer Ramadan. Or c’est un proche des Frères musulmans et de l’UOIF, l’iman de Bordeaux Tareq Oubrou, que soutient Juppé qui lui a même décerné la Légion d’honneur. Oubrou est-il vraiment l’imam exemplaire ? Parce que Juppé s’est si souvent trompé, il est permis de douter de son jugement sur cet homme qui, il y a quelques années, avait déclaré sur une vidéo encore accessible : « Le califat est une obligation. » La dissimulation et le mensonge sont des armes que s’autorisent les islamistes.
Texte paru le 28 mars 2016 sur le blog d’Ivan Rioufol
http://fr.novopress.info/199906/juppe-decouvre-les-freres-musulmans-ivan-rioufol/
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La faillite inéluctable de l’État français
Extraits d'un article de H16 :
"La distribution d’aides sociales tous azimuts, qui a jusqu’alors permis d’acheter une paix sociale vérolée mais relativement efficace, sera probablement un des deux éléments clés qui précipitera la faillite complète de tout l’Etat français. Dans ces aides sociales, le Revenu de solidarité active (RSA) joue sans mal le premier rôle.
Bien sûr, ce RSA n’a pas grand-chose à voir avec la candide proposition de revenu générique et cosmique que j’évoquais dans un récent article ; force est cependant de constater que le petit pécule social est distribué à un nombre grandissant de citoyens français, au point d’attendre les 2,5 millions de foyers bénéficiaires. En poussant un peu, à ce rythme, tout le monde va bientôt y avoir droit…
Ce n’est pas anodin. Outre l’explosion du nombre de bénéficiaires (qui représente 71% de plus qu’à sa création en 2009), plus structurelle puisque liée à l’augmentation de la population concernée, d’abord métropolitaine puis finalement française tout court, on note aussi une augmentation conjoncturelle directement en phase avec la massification du chômage dont la France n’arrive toujours pas à s’extraire, en dépit des petits coups de mollets flasques du capitaine de pédalo.
Ce n’est pas bon signe. Cette augmentation du RSA, intrinsèquement, montre clairement la paupérisation grandissante de pans entiers de la population du pays. Ceci implique directement qu’une part croissante des Français se retrouve avec d’énormes difficultés pour terminer le mois, ce qui plonge toute une partie de la population dans la précarité, entraînant des impacts en termes de croissance ou de PIB, certes, mais aussi de façon moins triviale en termes de moral des ménages, de santé publique, bref, de cohésion globale du fameux « tissus social » que le socialisme hexagonal s’est employé à tisser à sa façon, avec du scotch, de la colle, du fil de chanvre et beaucoup de rapiéçages.
Ce n’est pas sans conséquences, car, de façon moins directe, cela signifie aussi une augmentation pernicieuse des difficultés de trésorerie des départements français. Eh oui, on l’oublie un peu vite lorsqu’on prend connaissance de ces chiffres nationaux désastreux, mais le RSA est une affaire locale, départementale même. Et comme ce sont les départements qui se chargent de cette distribution, chaque augmentation du RSA (en quantité et en qualité) entraîne de nouvelles tensions dans leurs budgets.
En juin dernier, je notais les couinements de plus en plus forts de quelques uns de ces départements, acculés à la quasi-faillite devant l’explosion de leurs dépenses sociales. En janvier, je revenais à la charge en remarquant qu’une dizaine d’entre eux poussaient des râles d’agonie, dès le début d’année, sentant déjà leur trésorerie épuisée par le stress du RSA. Il faut dire que, dans tous les cas, ces départements slalomaient avec brio autour de leurs dépenses pour en formuler de trop microscopiques réductions.
Or, indépendamment de l’état déplorable des finances de quelques départements, la situation actuelle est catastrophique. Malgré des contorsions aussi comiques que grotesques de la stagiaire actuellement Ministre du Chômage, personne n’est dupe de la tendance prise durablement par les chiffres du chômage : cela continue d’augmenter furieusement. Et cette augmentation se traduit mécaniquement par un accroissement du nombre de bénéficiaires du RSA. Autrement dit, les ennuis actuels des départements vont s’aggraver.
Il y a pire." [suite sur le blog de l'auteur]
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Dominiek Lootens-Stael (député Vlaams Belang) : « Le pouvoir a toujours été du côté de ces “nouveaux Belges” »
PARIS (NOVOpress) : Dans un entretien à l’hebdomadaire Minute,Dominiek Lootens-Stael, unique député du Vlaams Belang au Parlement régional de Bruxelles, revient sur la responsabilité des élus socialistes dans l’islamisation de Bruxelles et des communes voisines. Extrait.
Minute : Il y a vraiment autant d’étrangers que ça à Molenbeek ?
Dominiek Lootens-Stael : Honnêtement, aujourd’hui, dans le vieux Molenbeek, il n’y a que des étrangers.
En 1991, sur le parvis Saint-Jean-Baptiste, il y avait encore un bistrot européen. Après les émeutes de Molenbeek et de Forest (une autre commune de l’agglomération bruxelloise, Ndlr), cette année-là, les propriétaires du bistrot ont été chassés. C’est désormais une banque qui occupe les lieux : la Chaabibank, du Maroc ! Il n’y a plus rien pour les Molenbeekois de souche. Ils ont été chassés de leur quartier, parfois même de façon organisée.
Le pouvoir politique a toujours été du côté de ces « nouveaux Belges ». Il n’y avait guère que le Vlaams Blok, aujourd’hui Vlaams Belang, pour les aider. Ce qui n’est pas facile quand on est dans l’opposition.
Molenbeek n’est d’ailleurs pas la seule commune concernée. Cette situation se retrouve dans toutes les villes gérées par le Parti socialiste : Anderlecht, Saint-Gilles, Forest, etc. Dans toutes ces communes, il y a une forte immigration et une forte criminalité.
Après ces attentats, sentez-vous une prise de conscience chez les Belges ?
Une prise de conscience ? Dans la population, j’en ai vraiment l’impression. On le constate d’ailleurs au siège du Vlaams Belang, où nous recevons beaucoup de contacts. Je pense que beaucoup de gens vont se réveiller. L’autre jour, un journaliste m’a dit que nous allions « recueillir les fruits » de cette situation. Je lui ai répondu que pour moi, il était surtout très désagréable d’avoir eu raison trop tôt.
En revanche, je ne vois pas de changement dans la classe politique. Au Parlement de Bruxelles, nous avons eu une minute de silence, puis nous avons eu… les mêmes discours qu’après les attentats de Paris. Dans un mois, tout le monde aura tout oublié… jusqu’aux prochains attentats. Cette fois c’était Bruxelles, après Londres, Madrid, Paris, etc. Pendant ce temps, la politique continue…
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Fukushima 5 ans après: Info ou intox
us interrogeant sur l'évolution de l'accident nucléaire de Fukushima, nous sommes tombés sur l'article que nous publions ci-après et qui nous semble intéressant. Nous nous étonnons cependant du décalage entre les informations diffusées et les conséquences habituelles de ce genre d'accidents nucléaires.Nous laissons nos lecteurs se faire une opinion, tout en précisant que nous restons septique devant le jeu à somme nul qui nous est présenté.
Les résultats les plus récents sur l’accident de la centrale de Fukushima-Daiichidu Comité Scientifique des Nations-Unies pour l’Étude des Effets des Rayonnement Ionisants (sigle anglais UNSCEAR1) concluent que :- « Aucun décès, aucune maladie grave ayant un lien avec des radiations n’a été observé parmi les travailleurs et l’ensemble de la population à la suite de l’accident de Fukushima »
- « Aucune conséquence perceptible des radiations n’est à prévoir parmi le public exposé ou ses descendants ».
Le document de base est l’Annexe Scientifique du Volume I du Rapport de l’UNSCEAR (300 pages). Il est l’œuvre de plus de 80 experts de 18 pays, et a été approuvé par l’Assemblée Générale des Nations Unies fin 2013. Il est disponible en ligne en anglais. Il fut discuté lors de la soixantième session de l’UNSCEAR, tenue à Vienne du 27 au 31 mai 2013 qui a réuni environ 150 spécialistes de 27 pays, en présence d’observateurs d’organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de son Agence Internationale de Recherche sur le Cancer, ainsi que l’Organisation Mondiale de Météorologie(OMM).
Fin 2015, l’Assemblée Générale des Nations Unies a approuvé une résolution dans laquelle elle se félicite de la compétence et de l’impartialité du Comité et a demandé que les résultats de ses travaux soient diffusés dans le public.
Outre les principales conclusions énoncées ci-dessus, le rapport traite en détail des risques possibles. Pour la leucémie et les jeunes enfants, il indique :
« Considérant les expositions et les risques, ainsi que l’importance du groupe concerné, aucune augmentation [des cas de leucémie] ne sera susceptible d’être décelée » (p.79 §177).
Même conclusion pour les cancers du poumon et ceux de la thyroïde dans la population concernée : leur nombre ne sera pas affecté de façon suffisante pour que l’effet de l’accident apparaisse.
Vingt-trois types de cancers ont été examinés pour parvenir à cette même conclusion : pas d’impact prévisible à attendre de l’accident de Fukushima.
Cela ne signifie pas que des accidents du travail (chutes…) ou des accidents cardiaques ne soient pas survenus pendant l’irruption du tsunami dans la centrale ou durant les travaux ultérieurs, mais les quelques décès correspondants n’ont pas de rapport avec le fait que la centrale de Fukushima-Daiichi soit nucléaire.
Malgré des hypothèses de travail pessimistes, les conclusions de l’UNSCEAR sont que « l’accident de Fukushima n’a fait aucune victime, décès ou malade, du fait des radiations émises, et que dans l’avenir, les conséquences de ces mêmes radiations seront trop faibles pour être discernables ».
L’Organisation Mondiale de la Santé, dont des représentants ont contribué au Rapport de l’UNSCEAR, concluait dès début 20132 :Les résultats présentés suggèrent que les augmentations de cas de maladies humaines attribuables à l’exposition supplémentaire aux rayonnements due à l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima sont probablement au-dessous des niveaux détectables.
Suivi de l’étude : le « White paper » de l’UNSCEAR de 2015.
« Le Comité déclare que les conclusions de son Rapport 2013 restent valables et, de plus, qu’elles sont largement confirmées par les nouvelles informations publiées depuis.
En particulier, le taux de détection important de nodules, kystes et cancers de la thyroïde sont le résultat de la multiplication des examens suite à cet accident et de la plus grande finesse de recherche du matériel utilisé, et pas de l’exposition aux radiations suite à l’accident nucléaire3. »
Les informations supplémentaires recueillies depuis le Rapport 2013 du Comité,confirment donc l’absence de décès, ou de malades qui auraient pu être causés par les radiations liées à l’accident de Fukushima, ainsi que d’absence probable d’effets discernables dans l’avenir.
Des résultats largement ignorés.
L’écart est stupéfiant entre les conclusions rassurantes du Comité des Nations Unies sur les conséquences de Fukushima et les descriptions apocalyptiques de cet accident véhiculées par les médias dans le public.
Les conclusions du Comité ont pourtant été rendues publiques. Le Rapport 2013 a fait l’objet d’une présentation à la presse mondiale4 à Vienne le 2 avril 2014. La couverture médiatique qui a suivi a été faible, y compris en France, à l’exception par exemple des Échos qui ouvrirent leurs colonnes à Jean Marc Jancovici.
En 2016, cinq ans après l’accident, la situation n’a pas changé. Les derniers résultats de l’UNSCEAR (Fukushima White Paper 2015) ont fait l’objet d’un communiqué de presse5 des Nations Unies le 22 octobre 2015, mais il est resté largement ignoré. En particulier, les conclusions sur l’absence d’effets de l’accident nucléaire sur les cancers de la thyroïde n’a pratiquement pas été repris.
Les conclusions l’UNSCEAR, dans son Rapport de 2013, et confirmées en 2015, sont toujours largement ignorées du public.
Le peu d’intérêt médiatique pour les travaux du Comité des Nations Unies, approuvés par l’Assemblée Générale des Nations unies, donne la part belle aux descriptions apocalyptiques des effets des radiations par des antinucléaires dogmatiques.
Faire peur est certainement plus vendeur que de rassurer… ou d’avouer avoir dit des bêtises pendant des années !
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Cet article s’appuie largement sur le n°61 de la Lettre Géopolitique de Electricité du 20 mars 2016- UNSCEAR : United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation. Le Comité scientifique de l’ONU sur les conséquences des émissions radioactives est un organisme international né en 1955 à la suite de la résolution 913 (X) de l’Assemblée générale des Nations unies et auquel participe 27 états. image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
- Organisation Mondiale de la Santé-Rapport sur les risques pour la santé de l’accident nucléaire de Fukushima-28 février 2013 image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
- § 75, p.19 du « Fukushima White Paper 2015 » image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
- Communiqué de presse des Nations Unies, UNIS/OUS/237 image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
- Press release-UNIS/OUS/309. image: https://s.w.org/images/core/emoji/72x72/21a9.png
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850 000 euros pour se droguer à Paris
Le Conseil de Paris a voté aujourd'huil'attribution d'une subvention de 850 000 euros qui permettra d'ouvrir à l'automne à l'hôpital Lariboisière (Xe arrondissement) la première salle de consommation à moindre risque (SCMR), ou "salle de shoot", de la capitale. Cette salle comprenant un accueil, une salle d'attente et de consommation, sera aménagée sur 450 m2 dans l'enceinte même de l'hôpital. Elle pourra accueillir 200 personnes par jour.
La subvention d'investissement a été votée par la majorité PS avec l'UDI-MoDem. Le groupe Les Républicains a voté contre.
Sera-t-il indiqué devant l'entrée, "Se droguer tue" en gros avec une photo d'un toxico victime d'une overdose, sur le modèle des paquets de cigarettes ?
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Pierre Hillard : « Le plan mondialiste de remodelage des frontières du Moyen-Orient ». (19/03/2016)
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Réforme du collège : les manuels de la résistance
Jean-Paul Brighelli, vent debout contre la réforme du collège imposée par les idéologues, présente ce qu'il appelle les "manuels de la résistance" :
"Les manuels nouveaux suivront donc une logique « curriculaire » – un mot qui commence mal, et qui signifie que, désormais, il n'y aura plus de livre « par année », mais par cycle de trois ans. Au collège, les sixièmes partageront leurs manuels avec les CM1 et CM2, puis viendra un livre 5e/4e/3e. Le tout écrit en orthographe rectifiée. Et ne croyez pas qu'ils soient trois fois plus épais : en pratique, un volume couvrira trois ans en autant de pages qu'un volume jadis (cette année encore) couvrait neuf mois. En fait, NVB espère que les enseignants transmettront (le mot déjà est banni) trois fois moins de connaissances – ce que s'emploient à prescrire les nouveaux programmes. Elle espère que les enfants en sauront trois fois moins – c'est cela, combattre l'élitisme !
Quelques équipes de rédacteurs, qui avaient dirigé, depuis des années, des collections largement plébiscitées par les enseignants, ont refusé de se plier aux diktats conjugués du ministre et des maisons d'édition qui lui lèchent les bottes. Ainsi, l'équipe des meilleurs manuels de français de collège aujourd'hui disponibles, celle qui a inventé il y a sept ans déjà Terre des lettres chez Nathan, a refusé de suivre la logique cucurriculaire, si je puis dire, et signe pour septembre prochain deux manuels de sixième et de cinquième qui ne prennent pas les élèves pour des crétins, refusent la logique des « cycles » et des « compétences » (un autre mot qui commence mal), refusent de limiter les conjugaisons à l'usage de la troisième personne, de remplacer COD et COI par « compléments du verbe », et de transformer la littérature, via des textes « pour enfants » d'une débilité profonde, en exercices de communication mâtinés de moraline, comme aurait dit Nietzsche.
Je ne fais que recopier les termes de mails adressés par les auteurs aux responsables de Nathan – qui se sont empressés de ne pas répondre. Une panne informatique, probablement. En tout cas, du jamais-vu depuis 7 ans qu'ils travaillent ensemble. C'est peu honorable.
Bref, Terre des lettres est le meilleur manuel de français – vous savez, cette discipline que l'on tend à remplacer peu à peu par l'étude des « langues et cultures d'origine », afin, bien sûr, de ne pas aiguiser les communautarismes. Exigez que les enseignants de vos enfants l'adoptent ! Vous pouvez le faire ! Vous en saurez toujours plus que les béni-oui-oui qui prétendent imposer une réforme que 80 % des profs refusent, sans compter le Sénat et l'Académie française, pour ne pas parler des pseudo-z-intellectuels brocardés par Mme Vallaud-Belkacem et dont je dois faire partie.[...]
Avec quels livres travailler ?
Ces chroniques critiquent trop souvent sans offrir de solution. Là, elle est à portée de main : la collection initiée par Anne-Christine Denéchère, Catherine Hars, Véronique Marchais et Claire-Hélène Pinon est remarquable – en tous points comparable aux manuels du primaire lancés par le Grip (Groupe de réflexion interdisciplinaire sur les programmes), dont j'ai parlé plusieurs fois, qui apprennent véritablement aux enfants à lire, écrire, compter et calculer. En fait, les uns et les autres leur donnent les armes pour entrer dans notre culture, ce qui leur évitera, adolescents, de se plier aux incultures à la mode et aux djihadismes qui vont avec."[...]
Ceux de nos lecteurs qui connaissent ce fameux manuel Terre des lettres [feuilleter ici le manuel de 5e] ainsi que les manuels du Grip pourront nous dire s'il convient ou non de partager l'enthousiasme de Brighelli. Il semble que pour l'apprentissage de la lecture, le Grip fasse appel à une méthode syllabique (ou combinatoire), ce qui est plutôt bon signe.
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La société surveillée pour une décadence à perpétuité
Plus le temps passe, plus les contremaîtres en place des décideurs de l'ombre doivent déployer des trésors d'imagination pour sauvegarder les apparences d'une pratique du pouvoir conforme aux principes de transparence et de démocraties sur lesquels il repose officiellement. Il faut dire que nombre de ces principes peuvent à l'occasion servir de caution à certaines reculades, à certaines défaillances, aux effets de la décadence qu'ils ont produit. Nous allons voir que, sur ce point, notre gouvernement s'est encore affreusement illustré...
La réforme pénale en cours
Mais le Système sait aussi s'asseoir sur les principes fondamentaux qu'il glorifie habituellement pour verrouiller Tordre établi dans le but de protéger l'oligarchie en place. Ainsi, à côté de la propagande énorme orchestrée pour démonétiser tous les acteurs qui remettent en cause la politique mondiale et tous les discours qui dévoilent les manipulations des forces étrangères (la France aujourd'hui n'étant défendue par personne ; où l'on peut parler d'indigénat ou de gouvernement fantoche) après avoir inventé la notion de conspirationnisme destinée à salir tous les individus sincères qui entendent connaître la vérité, à côté de cette propagande, nous voyons s'exercer une répression toujours plus forte contre les rares rebelles-opposants au N.O.M. que le pouvoir a décidé de tuer systématiquement dans l'oeuf. La récente réforme pénale votée par nos chers députés au nom de la lutte contre le terrorisme et dans cette atmosphère de danger permanent propice à la mise en place impérieuse de nouvelles mesures, servira aussi et, peut-être, en premier lieu, à neutraliser par le biais d'un harcèlement incessant et perpétuel les groupes nationalistes ou considérés comme tels, et tous les journalistes scrupuleux d'origine diverse qualifiés de conspirationnistes dans le but évident de Les persécuter. Certes, les députés ont voté mercredi 2 mars et jeudi 3 mars dans leur hémicycle, où tout schlingue la binationalité, des mesurettes censées combattre le terrorisme de Daesh et consorts. La réclusion criminelle à perpétuité qui passe de 22 ans à 30 ans n'est pas une mesure absurde mais insignifiante. 8 ans de plus, c'est d'ailleurs 8 ans de "martyre" supplémentaire sur un plan strictement marketing. Sinon, les fanatiques sont imperméables à ce genre de comptabilité et à ces petites questions d'ordre quantitative. Il a été également décidé de donner le pouvoir à la police de retenir 4 heures un ou plusieurs individus patibulaires à la suite d'un contrôle d'identité. A-t-on le droit, sans être conspirationniste, de penser que ce nouveau pouvoir pourra servir à enquiquiner les nationalistes gênants, bien plus que les terroristes qui se font sauter la ceinture n'importe où ? Un petit patriote arrêté 3 ou 4 fois alors qu'il va chercher ses bambins à l'école, ça peut détruire une famille. Et puis, que feront les agents républicains durant 4 heures avec leur suspect louche ? Rien. Les Djihadistes ont les guibolles qui vacillent ! Davantage depuis qu'ils ont appris que, de retour de Syrie ou d'Irak où ils auront guerroyé, les combattants musulmans devront se soumettre à un contrôle administratif. l'Etat républicain l'exigera ! Les députés donnent en outre le droit aux fonctionnaires de l'ordre de tirer sur les terroristes mais attention, s'ils sont sûrs et certains qu'ils sont bel et bien des terroristes et non de vulgaires sérial killers ou des membres du grand banditisme ; il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes ! On ne peut cela dit s'empêcher de croire que la police se sentait tout de même autorisée, à neutraliser dans la rue un homme tirant des rafales dans le tas et sur des gosses...
Avec cette réforme, les douaniers pourront par ailleurs utiliser de fausses identités pour enquêter sur Internet. Quels genres de terroristes vont-ils traquer ainsi ?
Les députés se donnent de l'importance sur un sujet qui exigerait certainement davantage de sérieux et de réflexion. Certaines grappes de députés, certaines petites vedettes de la députation, se font de la publicité en déposant des amendements. La démocrassouille dans ses œuvres. D'une manière générale, ces dispositions offrent des pouvoirs élargis à la police, même en dehors de l'état d'urgence, et échappent au contrôle du juge judiciaire et relèvent de la juridiction administrative.
L'arbre du terrorisme, la jungle de la délinquance
En catimini, le gouvernement a profité de cette réforme pénale, de cette loi Cazeneuve-Urvoas un peu fourre-tout, pour introduire, ajouter, son article 27 sexies à la version initiale. Un article qui revient à prendre en compte la surpopulation carcérale dans l'octroi des réductions supplémentaires de peines pour les détenus. Pour l'anecdote on doit à Colette Capdevielle, rapporteur socialiste du texte à l'Assemblée, l'origine de l'article qu'elle présente ainsi : « Le présent article, issu de l'adoption par la commission des lois d'un amendement de votre rapporteur, reconnaît un nouveau critère d'appréciation au juge de l'application des peines chargé d'apprécier les efforts de réinsertion pour l'octroi des réduction supplémentaires de peine au condamné. Il permet de prendre en compte l'impact sur ce dernier des conditions matérielles de détention et du taux d'occupation de l'établissement pénitentiaire. » Selon Eric Ciotti, très présent dans les débats, cet article constitue un véritable cavalier législatif, en clair un article clandestin qui avait déjà été censuré par le Conseil constitutionnel le 13 août 2015. Il faut vraiment que les prisons soient aujourd'hui pleines à craquer pour que le gouvernement en arrive à cette folie. Ne nous mentons pas, cette folie est initiale. Elle consiste à croire que l'égalité vaut mieux que la sécurité et la justice. Elle consiste à croire que cette égalité résout par magie les problèmes là où elle est appliquée. Ou, plutôt, qu'il n'y a « plus rien à voir », là où elle est appliquée. Une égalité qui permet de justifier n'importe quoi ou de déplacer le débat sur son terrain pour éluder un vrai scandale.
Comme nous le voyons, l'article 27 qui s'appuie sur un numerus clausus carcéral permettrait d'institutionaliser (déjà une pratique dans les faits) les remises de peine en fonction des places disponibles dans les prisons. D'où la mise en place du mécanisme suivant : plus on incarcère des délinquants nouveaux, plus on affranchit d'anciens délinquants, plus il y a de criminalité, plus on affranchit, en plus grande quantité encore, les criminels. Quid de la construction de nouveaux établissements pénitentiaires ? Cette réforme pénale ne s'y intéresse pas ; elle ne s'intéresse, en rien, à la délinquance quotidienne qui s'est enracinée dans la société et dont la croissance de demain (infinie) est acceptée et cachée au grand public via des statistiques truquées, remodelables à l'infini ou à la forme constamment mouvante. C'est à l'aune de cette mécanique comprise des caïds d'Hexagonie qu'il faut apprécier les nouvelles pratiques en matière criminelle, en particulier la "jambisation" qui consiste à pulvériser un membre inférieur d'un concurrent avec deux ou trois balles. Une pratique aujourd'hui banalisée parce qu'elle est peu coûteuse en risques et notamment en nombre de mois de prison en cas d'arrestation. Les coups, blessures, et même homicides "involontaires" sont devenus si nombreux en France (et sur tout son territoire, pas seulement en Seine-Saint-Denis et à Marseille) qu'il est devenu extrêment rentable de les pratiquer. Le prix à payer, quand il y a un prix, est devenu dérisoire par rapport au gain emporté. Et plus le prix est dérisoire, plus la violence s'amplifie, et plus la violence s'amplifie, plus le prix est dérisoire suivant la mécanique des fluides de l'univers carcéral. Plus la violence est lourde, plus la délinquance prolifère, plus les malfaiteurs sont impunis. C'est clair et la seule réaction normale qu'il faut avoir devant ce phénomène est un cri de colère ! L'ire devant le scandale des femmes et des gosses violés demain par centaine de milliers adoubé par toute la classe politique. Georges Fenech pour Les Républicains (qui portent décidément bien leur nom) n'a pas hurlé dans son Assemblée de mort. Ce sombre animal s'est juste demandé si l'article 27 sexies n'était pas, par ses modalités d'application, une possible source d'inégalité qui désavantagerait les détenus emprisonnés dans des établissements non surpeuplés. Ceux-là devant purger mécaniquement une peine plus longue que les prisonniers évoluant dans des maisons d'arrêt surpeuplées qu'il faut régulièrement vidanger. Ainsi, pour Fenech, le problème ne réside pas dans le fait que des tailladeurs de carotides et autres barbares puissent impunément ensanglanter nos villes et nos campagnes mais que le barbare de Lyon écope d'une peine plus lourde que celui de Saint-Ouen. Soyons certains, n'est-ce pas, que les grands dealers de crack de la région parisienne soient aussi bien lotis que leurs collègues du sud qui jouissent du soleil, en plus...
L'article 27 qui sera peut-être retoqué est de toute façon le symbole de cette mascarade sécuritaire qui ne sert qu'à serrer de près les opposants au régime tout en divertissant les Français pour les empêcher de prendre la mesure de l'effroyable phénomène délinquant qui touche la France. Le gouvernement agit de manière à normaliser en le banalisant un très haut niveau de néo-barbarie chez nous. Finalement, seuls les actes terroristes doivent être considérés comme inacceptables alors que la croissance du nombre de viols, d'agressions, de meurtres, de vols, de trafics, n'est pas jugé pathologique par le Système. Il est même légitime de se demander si certains types de délinquance ne sont pas tout simplement favorisés dans notre pays, et en Europe d'une manière générale. Les crimes sexuels se répandent, les pires horreurs se multiplient et deviennent quotidiennes mais que font les autorités ? Hé bien, elles communiquent un jour par an sur les "frotteurs" qui pullulent dans les transports publics... Mais que font-elles réellement contre la rage sexuelle qui a envahi tous les espaces de notre société ? Hé bien, elles agissent dans le sens contraire de sa résolution. En premier lieu en favorisant tous azimuts le développement de la pornographie.
La destruction des dernières digues de leur légitimité
Aussi choquant que cette volonté acharnée d'imposer un numerus clausus carcéral, le projet du nouveau ministre de la culture, Audrey Azoulay, voulant "libéraliser" davantage les classifications des productions cinématographiques, bref, faire baisser drastiquement le nombre de films interdits au moins de 12 ans, au moins de 16 ans et classés X. Le prétexte de cette entreprise ? Les actions de l'association Promouvoir dirigée par André Bonnet qui enquiquinerait la commission de classification avec ses actions en justice ! Pour conforter les avis de la commission, Azoulay entend ainsi banaliser les actes sexuels dans les films susceptibles d'être regardés par des enfants, qui se précipiteront dessus s'ils ne sont pas scrupuleusement surveillés par leurs parents. La réaction d'André Bonnet a été immédiate : « La lecture du rapport sur la classification des films remis et son accueil par le ministre de la Culture fait éclater au grand jour la volonté explicite du gouvernement de favoriser par la loi l'accès des mineurs à la violence et à la pornographie », a-t-il écrit dans un communiqué avant de s'alarmer d'une « incroyable dérive ». À noter que sur les radios publiques, le projet d'Audrey Azoulay était commenté comme une mesure nécessaire qui respecterait la société d'aujourd'hui libérée en quelque sorte des carcans moraux. Sur une station privée, nous avons entendu dans notre auto un bouffon-animateur qualifier les opposants d'Azoulay de « vieux c... ». Et puisque la pornographie se trouve partout sur Internet en accès libre et que les enfants y accèdent sans problème (ils n'ont même plus à certifier leur prétendue majorité pour entrer dans ces sites), on entend les bonnes consciences dire que la censure (qui concerne aussi la violence gratuite ou son apologie) n'a plus de raison d'être en ces matières. Dernièrement les hérauts de la liberté d'expression, comme ils disent, ont plaidé afin que des associations comme Promouvoir n'aient plus les moyens d'agir, ne serait-ce que d'une manière symbolique, sur le réel. À les écouter, l'existence même de ces derniers vigilants en tant que groupes organisés devrait être complètement éludée par le média ploutocratique. Et ne plus avoir le pouvoir de saisir la justice pour classifier des films qui constitueraient selon eux des œuvres artistiques qu'il serait scandaleux de censurer sous notre régime démocratique. Parmi ces défenseurs de la liberté d'expression (qui ne concerne que la pornographie sous cette république qui persécute ses opposants ; la pornographie étant pour elle un moyen de s'exprimer et d'affirmer son identité si l’on peut dire. Autant dire qu'elle ne va pas se bâillonner elle-même), l’on trouve l'avocat spécialiste en droit de la propriété intellectuelle qui s'est opposé à plusieurs reprises à Promouvoir dans les tribunaux, Emmanuel Pierrat. Pour ce dernier interviewé dans Le Figaro la semaine dernière, les gens qui se plaignent de la teneur des films attaqués ne sont pas seulement des grincheux mais des intégristes qui se mêlent « de ce qui ne les regarde pas ». Un peu comme les révisionnistes qui se mêlent de l'historiographie officielle en somme... Mais Pierrat avance un second argument très intéressant. Postulant que les films tendant vers le porno attirent les spectateurs et téléspectateurs, il affirme sans sourciller que TF1 n'achète pas les films qui sont interdits au moins de 16 ans parce qu'elle ne peut les diffuser en prime time ! Aussi, si l’on comprend bien, il faut des films violents et pleins de sexes (pour faire de l'audimat) mais toujours estampillés grand public, et hop, l'affaire est dans le sac. En filigrane sont visibles les véritables intérêts de ce secteur d'activité qui se sert du porno et de ce qui peut choquer les enfants pour sidérer ces derniers et leurs parents abrutis. Attirer des cervelles, les conditionner pour qu'elles soient sensibles aux messages publicitaires (c'est bien un patron de TF1 qui avait ainsi, en son temps, résumé le job de la chaîne), telles sont les missions élémentaires des diffuseurs et de leurs défenseurs. Le renouvellement de la population de violeurs en série est plus qu'assuré, tout comme la poursuite infernale de la traite des blanches légalisée ou clandestine. Et l'Etat de protéger le buisness et de minimiser de toutes ses forces la réalité de ses conséquences morbides.
François-Xavier ROCHETTE. Rivarol du 17 mars 2016