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lobby - Page 1571

  • Mensonge de François Hollande (Vidéo) à propos du gouffre financier de la non-livraison des Mistrals à la Russie

    Dans un article paru lundi dernier 10 août, nous annoncions que le total de la facture des Mistrals allait s’alourdir encore durant des années en raison de la résonance désastreuse de cette rupture de contrat au moment de sa livraison, et qu’autour de cette affaire l’Elysée ne cesse de mentir pour faire avaler la pilule très très salée aux Français. Hollande annonçait avec hauteur, il y a quelques jours, comme le montre la vidéo ci-dessous, que la facture s’élèverait à moins de 1,2 milliards, précisant que la Russie n’exigerait, ni aggios, ni dédommagement de ses sommes immobilisée et de son temps et ses efforts mobilisés, allant même jusqu’à préciser que « la France n’aura aucun frais supplémentaire lié à la rupture de ce contrat. » 

    François Hollande : , «Aucune difficulté à trouver preneur pour ces bateaux», « la France n’aura aucun frais supplémentaire lié à la rupture de ce contrat. »

    «La France n’aura à verser aucune pénalité, la France n’aura aucun frais supplémentaire lié à la rupture de ce contrat», a souligné le 6 août le chef de l’Etat.

    Or «la facture de la vente annulée devrait dépasser 2 milliards d’euros», assurait hier, le Canard Enchainé , qui fait:

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  • Tel Aviv sur Seine : la valse des intérêts et des allégeances

    D’emblée, on pourrait tomber naïvement dans ce panneau estival, scandale médiatique de subsistance pour une presse toujours aux abois au mois d’août. On pourrait croire, dans la même torpeur politique, que cette affaire ne fait que démontrer une tension sur le conflit israélo-palestinien chez nos élites politiques françaises. Il y a, en réalité, un double enseignement à retenir de cet esclandre.

    À l’origine, la seule légitime réaction qu’il eût pu exister aurait été celle consistant à protester contre un des signes les plus tristes de l’époque : la fête absolue, le règne de l’Homo festivus, cher au génial Philippe Muray. En effet, pourquoi entrer dans de tels quiproquos géopolitiques alors que la volonté première d’Anne Hidalgo, digne héritière de Bertrand Delanoë, était de faire triompher la tolérance, en tongs et autour de quelques verres ? Charlie, charlots de tous les quartiers de Paris, réunis dans l’ambiance gay-friendly si chère à nos bourgeois contemporains de la capitale. Le premier symbole était celui de l’ouverture, élément récurrent de novlangue portant bien son nom, tant on y tombe facilement et avec la plus belle des servilités. Or, depuis les réactions de nos politiciens en shorts, le débat a changé de dimension.

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  • La Cinquième colonne de Washington en Russie et en Chine

    Il a fallu deux décennies à la Russie et à la Chine pour comprendre que les organisations pour la démocratie et les droits humains opérant au sein de leurs pays étaient des organisations subversives fondées par le Département d’État et une collection d’institutions américaines privées organisées par Washington. Le but véritable de ces organisations non gouvernementales (ONG) est de faire progresser l’hégémonie de Washington en déstabilisant les deux pays capables de résister à l’hégémonie US.

    La cinquième colonne de Washington a monté des Révolutions de Couleur dans les anciennes provinces russes, comme la Géorgie, le lieu de naissance de Joseph Staline, et l’Ukraine, une province russe depuis des siècles.

    Lorsque Vladimir Poutine a été élu la dernière fois, Washington a été en mesure d’utiliser ses cinquièmes colonnes pour déverser des milliers de protestataires dans les rues de Moscou qui affirmaient que Poutine avait volé l’élection. Cette propagande américaine n’a pas eu d’effet sur la Russie, où les citoyens soutiennent leur président à 89%. Les autres 11% consistent presque entièrement en des Russes qui croient que Poutine est trop mou à l’égard de l’agression occidentale. Cette minorité soutient également Poutine. Ils veulent seulement qu’il soit plus rigoureux. Le pourcentage actuel de la population que Washington a été capable de transformer en agents de la trahison est seulement de 2% à 3%. Ces traîtres sont les Occidentaux, les intégrationnistes atlantistes, qui veulent que leur pays devienne un état vassal de l’Amérique en échange d’argent. Argent pour eux, évidemment.

    Mais la capacité de Washington à mettre sa cinquième colonne dans les rues de Moscou a eu un effet sur les Américains et les Européens insouciants et désinformés. De nombreux Occidentaux croient aujourd’hui que Poutine a volé son élection et a l’intention d’utiliser son mandat pour reconstruire l’Empire soviétique et écraser l’Ouest. Non qu’écraser l’Ouest soit difficile à faire. L’Ouest s’est peu ou prou déjà écrasé lui-même.

    La Chine, obsédée par le projet de devenir riche, a été une cible facile pour Washington. La Fondation Rockefeller soutient des professeurs chinois pro-américains dans les universités. Des sociétés états-uniennes opérant en Chine créent des Conseils d’administration superflus dans lesquels les membres des familles de la classe politique au pouvoir sont nommés et rémunérés à coups de jetons de présence élevés. Cela compromet la loyauté de la classe dirigeante chinoise.

    Espérant avoir compromis la classe dirigeante chinoise avec de l’argent, Washington a ensuite lancé ses ONG de Hong-Kong dans des manifestations, espérant que celles-ci gagneraient la Chine et que la classe dominante, achetée avec de l’argent américain, serait lente à voir le danger.

    La Russie et la Chine ont fini par comprendre. Il est étrange que les gouvernements des deux pays que Washington considère comme des menaces aient été si longtemps tellement tolérants à l’égard d’ONG financées par l’étranger. La tolérance russe et chinoise envers la Cinquième colonne de Washington doit avoir beaucoup encouragé les néoconservateurs américains, poussant ainsi le monde plus près d’un conflit.

    Mais comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin. Le Saker rapporte que la Chine a fini par agir pour se protéger de la subversion de Washington.

    Nous, les Américains, avons besoin d’être humbles, et non arrogants. Nous avons besoin de reconnaître que le mode de vie américain, à part pour les 1% privilégiés, décline sur le long terme et cela depuis deux décennies. Si la vie sur la terre doit continuer, les Américains ont besoin de comprendre que ce n’est pas la Russie et la Chine, pas plus que ce n’étaient Saddam Hussein, Kadhafi, Assad, le Yémen, le Pakistan et la Somalie qui sont des menaces pour les États-Unis. La menace réside entièrement dans l’idéologie néoconservatrice complètement dingue de l’hégémonie de Washington sur le monde et sur le peuple américain.

    Ce but arrogant [le suprématisme fasciste, NdT] pousse les États-Unis et leurs États vassaux à la guerre nucléaire.

    Si les Américains se réveillaient, seraient-ils en mesure de faire quelque chose à propos de leur gouvernement dévoyé hors-contrôle? Est-ce que les Européens, qui ont expérimenté les résultats dévastateurs de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, sont capables de comprendre que les dommages causés à l’Europe dans ces guerres sont minuscules comparés aux dommages d’une guerre nucléaire?

    Si l’Union européenne était un gouvernement intelligent et indépendant, elle interdirait absolument à chacun de ses pays membres d’héberger une base anti-missile ou toute autre base militaire n’importe où à proximité des frontières de la Russie.

    Les groupes de pression d’Europe de l’Est présents à Washington veulent prendre leur revanche sur l’Union soviétique, une entité qui n’existe plus parmi nous. Leur haine s’est déplacée sur la Russie. La Russie n’a rien fait sinon avoir omis de lire la doctrine Wolfowitz et de réaliser que Washington tente de gouverner le monde, ce qui nécessite de l’emporter sur la Russie et la Chine.

    Paul Craig Roberts

    notes Traduit par le Saker francophone

    source Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFAuZykFVtHMPUyXC.shtml

  • Crise de l'élevage ?... crise de civilisation

    L'été 2015 aura été marqué par les actions des éleveurs. Caravane du Tour de France perturbée, blocage des centrales d'achats de supermarchés, et des installations industrielles (Lactalis ou abattoirs Bigard…), sans oublier le lisier déversé devant la permanence d'une députée de la Manche, le mouvement ne cesse de prendre de la vigueur et même de la violence.

    Cette violence est celle du désespoir. Si l’on en croit les chiffres de la FNSEA, le revenu d'un agriculteur est aujourd'hui de mille euros par mois. Encore s'agit-il d'une moyenne. Pour beaucoup de jeunes agriculteurs, déduction faite des remboursements d'emprunts et des charges d'exploitation, il reste à peine de quoi faire vivre la famille. Une situation difficilement tolérable, surtout lorsqu'on a investi toute son énergie, voire toute sa passion. Nicolas Le Borgne, le jeune exploitant qui avait pris à partie Xavier Beulin, patron de la FNSEA à Saint Brieuc, le 2 juillet dernier, a déclaré dans une interview au Télégramme (16 juillet) : « J’ai peur qu'on s'épuise, lâche-t-il. En septembre, il sera trop tard pour beaucoup. Des faillites auront déjà eu lieu. Moi, si je dois déposer le bilan, je n'aurai pas assez d'une vie de salarié pour rembourser mes dettes. »

    Principale mise en cause, la grande distribution est plus que jamais accusée d'exercer une pression constante sur les prix. Elle n'est d'ailleurs pas la seule. Les géants de l'agroalimentaire, qu'il s'agisse des groupes laitiers ou des transformateurs de viande bovine ou porcine (sans oublier la volaille) sont aussi pointés du doigt pour leur responsabilité dans la dégradation du marché. Dans les deux cas, il s'agit d'une logique économique devenue folle qui étrangle les producteurs.

    Sur la sellette, on trouve également les politiques incapables de gérer la crise, et pour cause : les caisses sont vides et c'est aujourd'hui Bruxelles qui exerce le vrai pouvoir. Machine à fabriquer des normes, l'administration européenne est aujourd'hui soumise au dogme de la libre concurrence et ce ne sont pas les bonnes intentions de la nouvelle Politique agricole commune (applicable depuis 2015) qui pèseront vraiment face aux menaces du Traité transatlantique de libre-échange (TTIP). L'exemple de la suppression des quotas laitiers en avril dernier, avec ses conséquences sur les prix du lait résonne comme un triste avertissement.

    La fin d'un cycle

    Mais derrière ces causes conjoncturelles, à court et moyen terme, la crise actuelle possède des racines plus profondes. Cela est visible dès que l'on réfléchit à la violence des actions des éleveurs. Cette violence possède des racines relativement anciennes. Il suffit de se souvenir des années 1960 avec la création de la Société d'intérêt collectif agricole (Sica) de Saint Pol de Léon et des luttes qui l'ont accompagnée, luttes qui culmineront avec l'occupation de la sous-préfecture de Morlaix, le 8 juin 1961. Ce jour-là, les paysans bretons ont su faire plier l'Etat central.

    L'épisode de Morlaix a aussi une valeur symbolique : il officialise la mutation radicale de l'agriculture bretonne, et celles des régions avoisinantes, ces régions où la protestation est aujourd'hui la plus déterminée.

    L'exemple breton est d'ailleurs le plus éclairant Jusque dans les années 1950, l'agriculture bretonne reste encore marquée par son archaïsme. Souvent fortement débitrice de ses origines vivrières, elle se contente d'exploitations familiales de faible superficie, élevant des races locales à modeste rendement telles que la fameuse bretonne pie-noire. L'agro-alimentaire se limite alors aux conserveries et à quelques biscuiteries, elles aussi marquées par un capitalisme familial. L'ancienne civilisation paysanne vit alors ses dernières heures, ensevelie dans un rejet universel.

    Les fameuses Trente glorieuses voient la fin du vieux modèle. Le paysan breton, las de sa pauvreté, découvre alors que la terre peut rapporter de l'argent. La pie-noire laisse la place à la Prim'Holstein, grande productrice de lait maigre, tandis que l'on abat les haies et que l'on arase les talus, trop gênant pour les machines agricoles modernes. De même, on va construire des poulaillers et des porcheries géantes pour fournir une industrie agroalimentaire en pleine expansion.

    Le nouveau modèle dédaigneusement qualifié aujourd'hui de "productiviste" satisfait tout le monde, à commencer par les paysans qui se pensent alors en chefs d'entreprise, tandis que la modernité pénètre les campagnes avec la télévision et le téléphone, sans oublier l'automobile. Du reste, l'explosion bretonne sera regardée comme un modèle en Normandie, dans le Maine ou en Anjou. Il faut attendre une trentaine d'années pour s'apercevoir que ce modèle présente de sérieuses limites, à commencer par les dangers qu'il fait courir à l'environnement. On découvre la pollution des nitrates, et les dégâts des engrais chimiques.

    Economiquement, le nouveau modèle agricole est victime de son succès. On produit trop et mal. Par un effet bien connu, les prix baissent tandis que les banques agricoles ne cessent d'encourager les investissements financés par des emprunts toujours plus nombreux. De leur côté, les acheteurs traditionnels, entreprises agroalimentaires et grande distribution (dont certains fleurons comme Leclerc ou Intermarché sont d'origine bretonne) sont happés par la mondialisation naissante. Il ne s'agit plus de nourrir la population mais de réaliser le maximum de profits. Le drame actuel n'est que le résultat de la révolution agricole des années 1960.

    Rendre aux éleveurs leur dignité et des conditions de vie décente est possible. Mais cela implique de briser un cycle qui est aussi celui d'une modernité devenue démente

     

    Jean-Michel Diard Monde&Vie

  • Les vraies raisons de la guerre en Ukraine - Erwan Castel et Alain Benajam - Meta TV 1/3

  • France Inter : François Rollin renvoyé. Pas assez «bien-pensant» pour Patrick Cohen ?

    François Rollin, qui était en charge d’un billet hebdomadaire dans la matinale de Patrick Cohen, sur France Inter, vient d’être évincé. Le chroniqueur explique comment il a appris la nouvelle et pourquoi il estime avoir perdu sa place.

    Pain de Campagne par François Rollin (France Culture – émission du 13/09/2011)

    Mais je crains de n’être pas assez bien-pensant pour lui.Je ne suis pas l’homme de l’indignation sur commande, je ne vomis pas dès qu’on prononce le nom de Marine Le Pen, je ne dénonce pas à chaque seconde le harcèlement policier dans les banlieues, je n’agite pas à chaque instant le spectre de l’amalgame et de la stigmatisation… d’autres font ça bien mieux que moi, et s’inscrivent ainsi mieux dans le moule.

    Après une année tout à fait paisible durant laquelle je n’ai eu que des retours agréables et flatteurs de la hiérarchie, on m’a appris que je ne convenais plus à la matinale de France Inter animée par Patrick Cohen.

    Et on a attendu une bonne dizaine de jours après la dernière émission pour m’en faire part.

    Les raisons qui ont été avancées étaient risibles (ce sont les mêmes qu’un de mes zélés collaborateurs a postées dans un message Facebook, que j’ai fait supprimer lorsque j’en ai eu connaissance, afin de ne pas jeter d’huile sur le feu) : que je copiais François Morel, en moins bien et en moins drôle et que ça n’avait pas la qualité et la portée d’une Nicole Ferroni. [...]

    Dans mon cas, il est difficile de savoir qui est à l’origine de la décision. Quelque chose me dit que Laurence Bloch n’a fait que relayer une décision de Patrick Cohen, lequel ne m’a, étrangement, pas dit ni écrit le moindre mot.

    C’est un brillantissime commentateur, un journaliste très sérieux, et j’ai été ravi de travailler pour sa Matinale. [...]

    source

    via Fdesouche.com

    http://partinationalfrancais.hautetfort.com/

  • Familles sacrifiées aux idéaux républicains

    Communiqué de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères :

    "François Hollande ne voyait-il pas dans chaque enfant manifestant contre le mariage pour tous un brigand, comme les colonnes infernales de Turreau voyaient dans chaque vendéen, un monstre à supprimer. Volonté de casser ce qui marche, ce qui a fait la réussite économique de la France, a-t-il déjà si vite oublié les Trente Glorieuses qui ont fait la France, succombe-t-il aux sirènes écologistes qui demandent une dépopulation, aura-t-il d'ailleurs l'audace lors du sommet COP21 sur le climat de se vanter d'avoir détruit la politique familiale française. Ou alors, explication plus proche d'une psychanalyse de bazar garde-t-il un si mauvais souvenir du couple qu'il a formé, avec Ségolène Royal et leurs quatre enfants, où ils ont constitué selon ses critères une famille nombreuse "friquée" susceptible de voir leurs allocations familiales divisées par quatre ainsi qu’un quotient familial ne dépassant pas 1,508 euros par demi-part ? Et il a cédé, ça c'est bien certain, aux pressions des technocrates bruxellois qui ne supportaient plus que la France continue à ne pas soumettre les allocations à des conditions de ressources. Cette haine de la famille est violente, elle est d'autant plus inquiétante qu'elle est totalement idéologique et qu'elle ne s'arrêtera vraisemblablement pas avant d'avoir totalement mis la famille à genoux tranche par tranche au gré de chaque vote de budget. Et pendant ce temps, les allocations de rentrée scolaire majorées de 25% vont être versées, si certains reportages de télévision vont montrer des enfants achetant de coûteuses fournitures avec leurs parents, ce qui fera accuser ces derniers d'irresponsabilité, il faut reconnaître que cette allocation, en ce temps où toutes les autres allocations sont bloquées, peut être utilisée pour acheter un appareil électroménager par exemple ou, pourquoi pas, pour commencer à payer l’école privée. Car le nœud du problème est bien là : l'école privée hors contrat surtout mais sous contrat aussi. Voilà l’ennemi ! François Hollande a compris une chose, et c'est peut-être la seule qu'il ait bien comprise de tout son quinquennat : pour abattre l'école privée, en ces temps où il ne se passe pas une semaine sans qu'une nouvelle école hors-contrat n'éclose, il faut supprimer les allocations familiales et c'est pour cela qu'il est revenu sur ses promesses de ne pas toucher à l'universalité des allocations familiales. C'est vraisemblablement pour cela qu'été 2014, le nouveau gouvernement sous l'impulsion de Manuel Valls prévoit ce que Jacques Attali demande depuis six ans dans son livre sur 314 décisions pour sauver (ou "enterrer" ?) la France : la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Et les familles les touchées vont être les familles aisées avec beaucoup d'enfants donc catholiques donc bien sûr à abattre en premier. C'est évidemment sur elles que s'abat le plus fort la haine du gouvernement. On estime à environ 80 000 foyers avec nombreux enfants pour lesquelles les réformes fiscales successives, baisse tous les ans du plafond de la demi-part du quotient familial, puis la modulation des allocations familiales vont entraîner des pertes considérables à partir de juillet 2015. L'immobilier, les loisirs, le tourisme vont être très affectés. Qu’importe car l'école privée le sera aussi : ces familles-là doivent en quelque sorte être "guillotinées" les premières au nom de l'idéal républicain pour l'exemple en quelque sorte.

    Quel profit pour les finances de l'Etat? Faible c'est bien plus le symbole qui compte. 2,4 milliards d'économie d'impôts par an depuis 2014, 0,5 milliards d'euros en 2015, 1 milliard par an à partir de 2016 pour la modulation des allocations familiales. Quant à l'économie induite par le rétrécissement trois à deux ans du congé parental, elle n'est pas publiée puisqu'officiellement il s'agirait de "partager" ce dernier entre le père et la mère, mais en pratique peu d'hommes pourront s'arrêter de travailler et d'ailleurs les français rejettent cette mesure de façon écrasante à 80% de personnes interrogées.

    Et pendant ce temps où passe l'argent public? La rupture du contrat livrant les mistrals Vladivostok et Sébastopol à la Russie va coûter au contribuable français entre 1,5 et 2 milliards d'euros. Il faut encore payer leur stockage à Saint-Nazaire depuis 2011, la dérussification des bâtiments ; soit environ 300 000 millions d'euros. Le plus difficile à chiffrer est l'impact de l'embargo des produits alimentaires notamment dans la crise porcine qui a secoué la France, car cette dernière livrait aux russes 4% de sa production porcine en 2013.

    Autre type de gaspillages, celui des éco-portiques : le coût d'un démontage de portique s'élève à 130 000 euros. A ce jour dix-neuf ont été dégradés ou détruits préventivement. Voici encore plus de 2 milliards d'euros de gâcher. Mais quelques mois avant les élections régionales, l'idée d'un éco-transit transfrontalier se fait jour.

    Comme, on peut le constater le but de la modulation des allocations familiales est plus idéologique que financière. Pendant ce temps, la gabegie des pouvoirs publics continue."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment Sarkozy a sauvé la chaîne LGBT Pink TV

    Georges-Marc Benamou a été conseiller de Nicolas Sarkozy pour la culture juste après son accession à l’Élysé. Il en parle dans un  essai  paru chez Fayard : "Comédie-Française". Il raconte sur France Info comment "une chaine homosexuelle été sauvée sur un simple coup de fil" :

    Le journaliste : Vous racontez qu'au dessus du Ministre des Finances, il y a un "super Ministre des Finances auculte" qui a un bureau à l’Élysée, c'est François Pérol. Vous racontez le pouvoir qu'il a sur un coup de fil.

    GMB : Oui, pour sauver une chaine homosexuelle. Je lui passe un coup de fil, il me dit "d'accord, c'est bon"

    Le journaliste : Est-ce que c'est légal, ça ? On passe un coup de fil, et bing ! il y a de l'argent qui tombe ?!?

    GMB : Tout le monde n'a pas la chance d'avoir des relations comme ce garçon qui dirigeait une chaine homosexuelle...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les associations communautaristes islamiques s’en prennent à Julien Sanchez

    Julien Sanchez, maire Front national de Beaucaire (Gard), a été cité à comparaître mercredi par des commerçants musulmans qui s’estiment discriminés par deux arrêtés municipaux. Juridiquement, un arrêté municipal est une décision administrative unilatérale prise par le maire. Le maire a notamment des compétences de police municipale. Les deux arrêtés visés, dans le recours pour excès de pouvoir des commerçants susmentionnés, concernent spécifiquement ce domaine.
    Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, au sein du Conseil français du culte musulman, a déclaré que « les mesures prises par ce maire visent à asphyxier l’activité économique de ces commerçants, en raison de leur appartenance à la religion musulmane ». De quelles mesures parle-t-on ici ? Rien que de très classiques restrictions à l’exercice du commerce, la nuit en centre-ville. Le premier arrêté interdit l’ouverture des épiceries, primeurs et commerces de distribution, entre 23 h 00 et 8 h 00 dans une partie du centre-ville. Le second arrêté interdit à tous les commerces de travailler entre 2 h 00 et 5 h 00 dans deux rues spécifiques. Ces mesures sont d’une banalité confondante, et nombreux sont les maires à prendre de tels arrêtés de police municipale dans leur commune.

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