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lobby - Page 1573

  • Le maire Républicain de La Roche-sur-Yon finance le lobby LGBT

    Lu dans Minute :

    M"En 2014, à la veille des élections municipales, Luc Bouard, alors prétendant UMP à la mairie de La Roche-sur-Yon, avait refusé de signer la charte de la Manif pour tous. À peine un an plus tard, on comprend mieux pourquoi…

    [...] Il y a quelques jours, le 7 août exactement, le centre LGBT de Vendée diffusait ce message sur les réseaux sociaux : « Le Centre LGBT de Vendée est fier de vous annoncer que son combat a enfin payé et que nous bénéficions d’un local au Pôle associatif de la Roche-sur-Yon » ! Le Pôle associatif ? Un bâtiment municipal, situé en plein centre de La Roche et qui accueille des associations locales aussi diverses que les Anciens de la 2eDB ou les passionnés de l’Aéroclub yonnais modélisme. Ce sont donc bien Luc Bouard et ses élus qui offrent gracieusement, avec l’argent des Yonnais, son local au centre LGBT. L’inauguration est prévue le 25 septembre prochain. Cette installation dans un bâtiment municipal était d’ailleurs annoncée dans un document du centre LGBT, que nous avons pu nous procurer. On pouvait y lire que « suite à nos démarches auprès de la mairie de la Roche-sur-Yon, le Centre LGBT de Vendée va prochainement bénéficier d’un local situé au Pôle associatif, ce qui lui permettra, ainsi qu’à Contact, David et Jonathan et Gay’Titudes, d’organiser des permanences d’accueil. L’installation est prévue dans le courant de l’été et l’inauguration fin septembre, nous y convierons la presse et les élus » ! Le maire lui-même avait confié à la presse, en mai dernier : « Une chose est certaine, c'est que nous sommes à l'écoute des membres de LGBT pour trouver des solutions à chaque fois que c'est nécessaire » ! Pour une fois qu’un élu tient ses promesses… Et pourtant, à La Roche, le lobby homosexuel ne pèse rien, ni électoralement, ni numériquement. « Nous comptons aujourd’hui 25 adhésions individuelles et quatre adhésions pour les associations » peut-on lire dans leur rapport d’activité ! Les soirées « café homo » ne rassemblent pas plus de 20 personnes par mois ! [...]"

    Début juin, Maud Doat, membre active de LMPT, avait démissionné du conseil municipal.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • René Frydman : il faut diminuer le nombre d'avortements

    Cette semaine, France Info a rediffusé un entretien avec René Frydman, le "père" du premier bébé éprouvette en France. Dans cet entretien :

    • il redit son opposition absolue à la GPA
    • il souhaite que la France diminue le nombre d'avortements, qui sont "des demandes jamais souhaités ni souhaitables".

    Michel Janva

  • Les altermondialistes sont les premiers à se prononcer en faveur d’une libre circulation des populations et d’une dissolution des identités et souverainetés nationales

    Ce qu’on appelle aujourd’hui « l’altermondialisme » s’est imposé au lendemain du premier Forum social mondial tenu en janvier 2001 à Porto Alegre. C’est un mouvement fondamentalement hétérogène, où l’on trouve aussi bien des marxistes, des sociaux-démocrates, des libertaires, des « postmodernistes », des « citoyens du monde », des éco-féministes, des rescapés de toutes les formes de gauchisme, ou tout simplement des casseurs. Ce qui est révélateur, c’est que la plupart de ces mouvances altermondialistes se sont prononcées contre l’idée même de « démondialisation ». Dans une tribune publiée le 6 juin 2011 surMediapart (« La démondialisation, un concept superficiel et simpliste »), plusieurs membres du conseil scientifique d’Attac se sont ainsi déclarés « inquiets de la fortune rencontrée par la démondialisation ». 
         Les antimondialistes d’hier se sont donc très vite mués en « altermondialistes », c’est-à-dire en partisans d’une « autre mondialisation ». Qu’ils en tiennent pour une « mondialisation alternative », une « mondialisation citoyenne », une « mondialisation plus humaine » ou encore une « mondialisation coopération » (Susan George), ils se sont de ce seul fait placés, dans leur grande majorité, dans une optique réformiste qui les condamne à ne pas voir le caractère systémique de la mondialisation. 
         Sur le plan économique, beaucoup croient ainsi possible d’en revenir à la régulation keynéso-fordiste et d’amender le capitalisme (par une taxe sur les transactions spéculatives, la suppression des paradis fiscaux, etc.), sans se soucier de le supprimer. Nostalgiques des « Trente Glorieuses », ils combattent la dictature des multinationales, mais ne remettent pas en cause la libre concurrence et le libre marché qui l’ont engendrée. Ils rêvent d’un capitalisme qui sera à nouveau régulé par l’État. Loin de mettre en cause la toute-puissance de l’économie, dont ils ne perçoivent pas l’essence, ils dénoncent la « mondialisation néolibérale », sans voir que cette expression n’est qu’un pléonasme. Comme l’essentiel de leur critique de l’économie libérale continue de s’inscrire dans le registre économique, ils ne remettent pas en cause la logique du marché, mais se bornent à prétendre en corriger les effets pervers a posteriori. Ils restent partisans du productivisme et du « développement ». Confondant régulièrement protectionnisme et autarcie, écluse et barrage, ils sont les premiers à se prononcer en faveur d’une libre circulation des populations et d’une dissolution des identités et souverainetés nationales. Ils militent, en d’autres termes, pour une « régulation politique » des marchés financiers, sans voir que la logique d’une telle régulation reste attachée au cadre de l’État national qu’ils entendent « dépasser ». 
    Alain de Benoist, Le Traité Transatlantique et autres menaces

  • Sanctions contre la Russie et embargo. Qui sont les cocus de l’histoire ?

    Au bistro de la toile

    - Eh ! Victor, t'as pas cherché sur « Le bon coin » ? Parait qu'il y a une annonce : « A vendre deux bateaux de guerre. État neuf. Prix intéressant. Visibles Saint-Nazaire. Faire offre M. François Hollande – Palais de l’Élysée – Paris (France) ».

    - Tu rigoles, Loulle. Mais on en est presque là... Ces barlus, on les a remboursé aux Russes. 1,2 milliard. Pour les revendre, il faudra les « dérussifier », c’est-à-dire supprimer tous les systèmes de communication, les Russes ne tenant pas que l'on connaisse leurs modes de transmission, il faudra aussi refaire toutes les indications marquées en écriture cyrillique, etc. etc. Ça va coûter encore quelques dizaines de millions. Puis, tant qu'on ne les a pas refourgués, il faut les garder en état, les surveiller, payer les taxes de quais. Toutes ces bricoles coûtent 1 million par jour ! Voilà où mènent l'alignement servile de notre amiral de pédalos sur les diktats étazuniens. Sans compter l'image désastreuse de la France en tant que fournisseur de belles machines à tuer ! Quant aux Etatzuniens, ils rigolent bien : ils éliminent ainsi un concurrent sur le juteux marché mondial des armements, tout en construisant, eux, en Russie, une usine d'assemblage d'hélicoptères militaires ! Qui c'est les cocus de l'histoire ?

     

    - Bof. Pas tellement : François a été invité d'honneur par ce grand démocrate de président égyptien à qui il a fourgué quelques Rafales...

    - Mouais... Seront-ils payés un jour ? Mais ce n'est pas tout Loulle. L'attitude de caniche obéissant de François par rapport à Obama dans l'affaire des Mistral se paie aussi, en retour, de l'embargo russe sur les produits agroalimentaires européens, et en ce qui nous intéresse, français.

    - D'où les manifestations des agriculteurs et des éleveurs qui ne décolèrent pas...

    - Exactement. Le plan d'urgence adopté dans la panique par le gouvernement coûtera autant que le remboursement des Mistral ! Ce qui double déjà la mise. Il faut savoir que les exportations de produits à base de barbaque ont dégringolé de façon abyssale. Pareil pour les produits laitiers notamment les fromages ainsi que les fruits et légumes. Cette dégringolade n'est pas uniquement due à l'arrêt des importations directes russes, mais en limitant les capacités d'exportation d'autres pays européens, l'embargo les pousse à écouler une grande partie de leur production sur le marché européen qui est alors saturé, avec pour conséquence la chute des prix. Et les grandes surfaces qui profitent de cette aubaine pour se gaver en achetant de la barbaque allemande ou polonaise et des fruits et légumes espagnols...

     
     

    - Et voilà les tracteurs dans les rues, et voilà des tonnes de fumiers devant les préfectures et les grandes surfaces, et voilà des « contrôles » FNSEA aux frontières, balançant de la bonne nourriture par terre alors que d'autres crèvent de faim.

    - D'ailleurs, une des premières revendications des agriculteurs et éleveurs en colère, c'est l'arrêt des sanctions contre la Russie qui ont provoqué en retour l'embargo russe sur les produits agroalimentaires en provenance de l'Union européenne. Parce qu'il n'y a pas que nous qui morflons. Un institut autrichien d'études économiques, le WIFO, estime que les sanctions contre la Russie entraîneront des pertes de 106 milliards pour l'économie européenne et la suppression de 2,5 millions d'emplois dans l'U.E. Selon cet institut, « C'est l'Allemagne qui sera la plus touchée par les retombées des sanctions européennes et les contre-sanctions russes. 500.000 personnes licenciées et l'économie allemande perdra 29,9 milliards d'euros. En Pologne et en Italie, 302.000 et 300.000 personnes respectivement seront licenciées. Toutefois, les dommages causés à l'économie ne seront pas les mêmes  : 16,3 milliards d'euros pour la Pologne contre 5,4 milliards pour l'Italie. » On n'est donc pas les plus à plaindre. Et puis, les autorités russes profitent de l'embargo pour développer leurs secteurs laitiers et d'élevage, si bien que ces marchés ne se rouvriront jamais.

    - Tout ça pour obéir aux diktats étazuniens de casser tout rapprochement entre l'Union européenne et la Russie avec le fallacieux prétexte de l'Ukraine...

     Illustration : merci à Chimulus

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sanctions-contre-la-russie-et-170585

  • Encore un peu de fêta dans la salade grecque !

    L’accord survenu, après bien des atermoiements, le lundi 13 juillet au matin, aura notamment vu les parties en présence accepter qu'il puisse être rediscuté de la question de la dette grecque, de ses échéances et de ses intérêts. Sans qu'on soit bien sûr, tant le discours finit par être flou, de la réalité de ce dont sont convenus, sur ce point précis, le premier ministre grec Alexis Tsipras et ses partenaires - ou plutôt ses créanciers.

    Alors que plus personne ne semblait attendre quoi que ce soit, et que la presse, dans sa grande universalité, s’inquiétait généralement de « l'impuissance de l’Europe », ce 13 janvier, le président du Conseil européen Donald Tusk annonçait avec un certain soulagement : « A l'unanimité, le sommet le la zone euro a trouvé un accord. Tout est prêt pour un programme du Mécanisme européen de stabilité destiné à la Grèce avec des réformes sérieuses et un soutien financier. »

    Laconique, ce texte n'en dit pas moins tout ce qui est nécessaire pour savoir où en est la Grèce face à ses partenaires européens et créanciers internationaux. On sait que, avant de parvenir à cet accord, les présidents de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, de la Banque Centrale européenne Mario Draghi, de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, et la directrice générale du FMI Christine Lagarde, ont étudié de près les propositions grecques, rassemblées dans un document de treize pages intitulé Actions prioritaires et engagements.

    Le FMI face à Bruxelles

    La question de la dette grecque a, selon les échos qu'on a pu en avoir et les déclarations qui ont été faites, été particulièrement débattue, du fait notamment d'un désaccord entre les Américains et Bruxelles - ou, pour être plus précis, entre le FMI et la zone euro.

    Deux femmes ont particulièrement été à la manœuvre dans cette dispute : Christine Lagarde et Angela Merkel. La première, pour le FMI, et donc pour les Américains qui craignaient de voir Alexis Tsipras céder aux sirènes sonnantes et trébuchantes du président russe Vladimir Poutine, assurait qu'« une restructuration de la dette est selon nous nécessaire dans le cas de la Grèce afin qu'elle ait une dette viable ». La viabilité étant, de fait, le seul moyen d'espérer récupérer tout ou partie de son argent, mais surtout d'éviter le Grexit qui, outre qu'il annihilerait tout espoir de retour pécuniaire, risquait de précipiter la Grèce dans la sphère d'influence de la Russie.

    La difficulté était de parvenir à convaincre Bruxelles, et surtout Berlin, dont le discours de fermeté et de vertu fait, depuis des années, et malgré des entorses répétées, la loi économique dans la zone euro. Angela Merkel affirmait haut et fort qu'il était donc « hors de question » d'envisager une décote classique dans le dossier grec.

    La rectitude économique allemande

    Il est vrai que la situation n'est pas si facile pour la chancelière allemande. Une nette majorité des députés de son parti la CDU se trouvait d'accord avec le vice-chancelier Sigmar Gabriel, par ailleurs président fédéral du SPD, pour refuser tout nouveau plan de sauvetage de la Grèce. Une position stricte qui a manifestement le soutien de l'opinion publique allemande. Ce qui fait que l'accord désormais obtenu, s'il renforce la position européenne d'Angela Merkel, risque à rebours de l'affaiblir chez elle.

    Pour faire court, Alexis Tsipras vient donc de sauver son pays du défaut de paiement par une restructuration - ou un reprofilage comme dit François Hollande - de sa dette, sous la condition d'en accepter une nouvelle. 84 milliards sur trois ans.

    Si l'opération n'est pas très saine pour Athènes, il n'est pas sûr qu'elle soit bien meilleure pour l'Europe. l'euro n'en finit plus déjouer au yo-yo, avec, tout de même, une nette tendance baissière.

     

    Hugues Dalric monde & vie  23 juillet 2015 

  • Le fiasco absolu de la diplomatie française au Proche-Orient

    Depuis quatre ans, la France est à la pointe des pays qui appellent à un « changement de régime » en Syrie et se refusent à tout compromis avec le régime des mollahs iraniens, suspect de vouloir se doter de l’arme atomique afin de « rayer Israël de la carte ». Cela s’est traduit par une série de positions intraitables contre ces deux pays, dont il est temps d’évaluer aujourd’hui la pertinence, à la lumière des évolutions régionales et internationales les plus récentes.

    Retour sur quelques dates clés : le 23 novembre 2011, le gouvernement français est le second État à reconnaître les rebelles du Conseil national syrien comme seule instance représentative du peuple syrien ; le 28 mai 2012, il est le premier à expulser l’ambassadeur de Syrie en France, en réponse au massacre de Houla. Le 17 août 2012, à l’occasion d’une visite dans un camp de réfugiés à la frontière syro-turque, Laurent Fabius déclare qu’« el-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre » ; le 25 août 2013, suite à une attaque chimique de grande ampleur dans la banlieue de Damas, le même Fabius déclare : « Les indications sont totalement convergentes sur l’étendue du massacre et la responsabilité écrasante du régime » ; le 10 novembre 2013, le gouvernement français fait capoter un premier accord sur le nucléaire iranien, en posant à l’Iran des conditions inacceptables ; le 20 janvier 2014, le gouvernement français pèse encore de tout son poids pour s’opposer à la participation de l’Iran à la conférence de paix sur la Syrie dite de Genève 2.

    Or, à l’été 2015, nous sommes obligés de prendre acte de ce que la fameuse phrase de Mahmoud Ahmadinejad appelant à « rayer Israël de la carte » n’a jamais été prononcée, le Premier ministre iranien ayant évoqué tout au plus la nécessité d’un changement de régime. À ce jour, seuls sept pays ont reconnu le Conseil national syrien, et surtout pas les insurgés. Il est avéré que le massacre de Houla, le 25 mai 2012, était une opération sous faux drapeau perpétrée par des djihadistes ; que la frontière turque sert depuis mars 2011 de zone de transit d’armes pour les rebelles ; et de nombreux rapports pointent du doigt la responsabilité de la dissidence wahhabite dans l’attaque à l’arme chimique de la Ghouta le 21 août 2013.

    L’accord conclu le 14 juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien permet la levée progressive des sanctions et la reprise des relations commerciales avec la France… contrainte à un piteux rétropédalage dans l’espoir de recueillir, pour ses entreprises, quelques bribes d’un marché hier perdu. En conséquence, l’exclusion de l’Iran de pourparlers pour un règlement politique de la crise syrienne apparaît aujourd’hui comme impensable, surtout avec l’expansion de l’État islamique en Syrie et en Irak. Au demeurant, l’intransigeance de la France envers la Syrie et l’Iran contraste de façon choquante avec sa mansuétude envers les crimes contre l’humanité perpétrés périodiquement par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

    Force est donc de constater que la diplomatie française au Proche-Orient, ces quatre dernières années, mérite un zéro pointé. Non seulement Laurent Fabius & Cie se sont trompés sur toute la ligne, mais ils ont gravement décrédibilisé notre diplomatie en humiliant inutilement des interlocuteurs majeurs tels que l’Iran et en se faisant les promoteurs d’expéditions punitives en Libye puis en Syrie sur la base d’informations et de massacres manipulés.

    De telles « erreurs d’appréciation » dans un véritable État de droit eussent dû être sanctionnées par une Haute Cour de justice. Pourtant M. Fabius ne craint pas d’affronter le courroux de l’opinion publique en se rendant à Téhéran où il s’est rendu tristement célèbre par le scandale du sang contaminé (300 Iraniens en ont été victimes et jamais indemnisés), à l’époque où il était Premier ministre. Si, en France, tout le monde semble avoir oublié ce douloureux épisode, en Iran, la mémoire à ce sujet reste vive. Un passif qui, en principe, eût dû écarter définitivement Laurent Fabius de toute responsabilité de premier plan. Un bilan accablant largement confirmé par ses fonctions à la tête de la diplomatie française depuis mai 2012, quelles que soient les flatteries médiatiques dont on l’entoure assidûment.

    François Belliot,

    Sur Boulevard Voltaire

    http://la-dissidence.org/2015/08/08/le-fiasco-absolu-de-la-diplomatie-francaise-au-proche-orient/

  • Message du Mouvement pour la Remigration

    Cher(e)s ami(e)s,

    Le Mouvement pour la Remigration accélère son organisation. Nous avons pour objectif d’avoir des groupes organisés dans les trente plus grandes villes de France à la fin de l’année. Nous y aiderez-vous ?

    ​Ne restez plus passif car ce qui se joue dans les mois et années à venir c'est la mort de notre peuple, la fin de nos droits sur nos terres et l’effacement de notre civilisation.

    Ils comptent sur votre passivité, je compte sur votre sursaut. Il n’y a que les combats que nous ne livrons pas qui sont perdus d’avance. 

    A bientôt !

    Laurent OZON

    Président du Mouvement pour la Remigration

    QGRemigration : 4 mail du Maréchal Leclerc, 41100 Vendôme - France

    Tél. +33 (0) 254 826 912 (pas encore de standard, privilégiez les échanges écrits).

    Prochain site : mouvementpourlaremigration.fr

    Twitter : @mouvremigration et @QGRemigration

    Facebook :facebook.com/mouvementpourlaremigration

    http://partinationalfrancais.hautetfort.com/

  • Mario Draghi, pyromane chez Goldman Sachs et pompier à la BCE

    Avant de donner des leçons de vertu aux Grecs, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, fut le vice-président pour l'Europe de la banque Goldman Sachs... à l'époque où celle-ci aida la Grèce à truquer ses comptes.

    Le banquier de l'Europe, Mario Draghi, qui se trouve au cœur des négociations sur l'avenir de la Grèce, est-il le mieux placé pour exhorter les Grecs à pratiquer une politique d'austérité ? Il fut, de 2002 à 2005, vice-président pour l'Europe de la puissante banque d'affaires américaine Goldman Sachs, qui aida à la même époque le gouvernement grec du socialiste Costas Simitis à dissimuler le déficit et la dette de son pays pour pouvoir remplir les critères de Maastricht, condition de son entrée dans l'euro. Par la suite, Draghi a prétendu ne s'être occupé, à cette époque, que du secteur privé et avoir tout ignoré des activités de sa banque en Grèce un alibi d'autant plus difficile à croire qu'il était alors chargé des pays souverains.

    Goldman Sachs avait conseillé à l'Etat grec, pour maquiller ses comptes, d'une part, d'anticiper des recettes futures (taxes d'aéroport, redevances d'autoroute...) et, d'autre part, de recourir à un produit financier complexe, appelé « swap de devises », grâce auquel la banque put prêter à la Grèce tout en présentant ce prêt, dans les comptes de l'Etat, comme une simple opération de trésorerie.

    Ces montages permirent à la Grèce de réduire fictivement son taux d'endettement, et à Goldman Sachs d'empocher quelques centaines de millions d'euros au passage. Ils n'auraient évidemment pas pu être réalisés sans le concours du gouvernement grec, et de la banque centrale de ce pays. Elle était gouvernée, à cette époque, par un certain Lucas Papadémos, que son implication active dans cette combine n'empêcha pas, par la suite, de devenir premier ministre de la Grèce, chargé par la « troïka » ( BCE, Commission européenne et FMI) d'appliquer une politique de rigueur.

    Mais les manœuvres de Goldman Sachs se sont poursuivies bien après le départ de Mario Draghi de cette banque.

    Jouer contre la Grèce tout en la conseillant

    À la fin de l'année 2009, confronté à une situation difficile, notamment en raison de l'augmentation des taux d'intérêts sur la dette grecque, le gouvernement grec décide d'emprunter et, à cette fin, s'adresse aux banques d'affaires, parmi lesquelles figure une fois encore en bonne place Goldman Sachs. Les banques s'emploient à rassurer les acteurs du marché et 8 milliards d'euros d'emprunts grecs sont émis, à un taux très élevé, donc très attirant.

    Dans le cadre de cette nouvelle opération Goldman Sachs conseille alors à ses clients (fonds d'investissements - « hedge funds » fonds de pension, banques...), d'acquérir des « Crédit default swaps » (CDS). Ces produits financiers dangereux, dont l'application massive au crédit immobilier avait contribué à provoquer en 2008 la crise des subprimes aux Etats-Uni sont une sorte d'assurance sur le risque que l’Etat grec ne fasse défaut et ne rembourse pas si dettes , mais ce sont aussi des instruments ( spéculation, dont la valeur augmente avec l'importance présumée du risque. En l'occurrence Goldman Sachs a été accusée d'avoir spéculé contre la Grèce au moment même où elle vende - très cher - ses conseils à son gouvernement Elle est également suspectée - on ne prête qu'aux riches.. - d'avoir laissé se répandre dans presse une rumeur selon laquelle la Chine aura refusé d'acheter 25 milliards de dette grecque car elle jugeait l'opération trop risquée. Cet fausse information provoqua en 2010 un nouveau bond des taux d'intérêts sur la dette du pays et une augmentation de la valeur des CDS conséquences évidemment rentables pour le banquier...

    Certes, « la Firme » et ses hommes ne sont pas les seuls acteurs de la crise grecque, dans laquelle les instances européennes et plus encore les gouvernements successifs grecs portent aussi une lourde responsabilité. Mais il est tout de même insolite - c'est un euphémisme - d'avoir choisi, pour éteindre l'incendie, un capitaine de pompiers qui fut un des chefs des pyromanes. Et quand Mario Draghi sermonne les Grecs en leur reprochant leur peu d'empressement à se serrer la ceinture, l'on est fondé à lui dire  « Pas vous ! Pas ça ! »

     

    Hervé Bizien monde & vie  23 juillet 2015

  • Terrorisme : le vrai danger

    Une seule forme de racisme, en France, s'exprime en toute liberté et impunité : le racisme antiflic.

    Le dommage en est aggravé par une situation de menace terroriste qui requiert la cohésion de la société aux côtés de ceux qui défendent nos libertés sur le terrain.

    On apprenait, en effet, le 8 août le renvoi en correctionnelle de 8 militants d'extrême gauche, accusés dans une sombre affaire de sabotages de lignes TGV en 2008. Personnalité centrale du groupe, Julien Coupat est soupçonné par la police d'avoir corédigé en 2007 un petit essai intitulé "L'Insurrection qui vient". Il dément formellement cette participation. Son éditeur déclare imperturbable : "Julien n'a jamais fait partie du comité d'auteurs, qui m'a demandé un anonymat que je respecte. Le pointer ainsi du doigt est une pure construction policière participant à l'intoxication générale de l'opinion publique".

    Or, cette affaire douteuse, se trouve diversement interprétée, évidemment, selon qu'on se réfère au "Monde" ou au "Figaro". Mais elle va donner l'occasion à tous les professionnels du dénigrement des forces de l'ordre de se déchaîner contre la DCRI, ce service clef dans la lutte contre le terrorisme étant entaché aux yeux des socialistes de son acte de naissance sous le quinquennat précédent.

    Car tout le dossier dont on imagine qu'il peut alimenter une certaine chronique renvoie à la fois à ce type d'énigmes et de faux-semblant.

    D'un côté on observe des policiers de la DCRI. Nouvelle organisation, elle était apparue l'année même des attentats, pour fusionner les anciens Renseignements généraux et la DST. Or, pour des raisons que l'on ignore les affirmations de ces policiers paraissent assez fragiles face à une défense combative et pugnace. Elle est soutenue par des journalistes braqués contre toutes les formes de répression. Maladroitement, les policiers sont amenés à rester barricadés derrière le Secret Défense, ce qui autorise toutes les suppositions. Une pièce de la procédure semble pourtant rocambolesque : une nuée de policiers aurait ainsi suivi la Mercédès du couple de Julien Coupat, qui ne se serait rendu compte de rien, la nuit du sabotage, qui ne nie pas avoir été sur les lieux, niant seulement sa participation aux faits…

    Le système de défense adopté par les gauchistes et leurs avocats consiste à faire déclarer illégales les procédures de l'enquête, une balise ayant été placé "illégalement" sur le véhicule. La défense déposera plusieurs plaintes qui aboutiront à l’ouverture d’une instruction pour "atteinte au secret des correspondances" et "atteinte à l’intimité de la vie privée." On aurait en effet découvert dès avril 2008 au Magasin général de Tarnac un dispositif d’écoutes. Ce type de défense permet parfois sans doute de ne pas être condamné, mais cela ne rend pas les accusés moins suspects.

    De l'autre côté en effet les gauchistes du groupe, rattaché à la mouvance dite anarchiste-autonome, multiplient des déclarations qui ressemblent fort à des fanfaronnades, légitimant, à leur tour, les soupçons du parquet. Dans la nuit du 7 au 8 novembre, le couple de Julien Coupat et sa compagne Yildune Lévy justifie sa proximité de l’une des lignes, dans un village perdu de Seine-et-Marne, fort éloigné du village de Tarnac en Corrèze, par un très convaincant : "On a fait l’amour dans la voiture, comme plein de jeunes."  (1)⇓ Ouais. Ils sont quand même un peu plus âgés que Roméo et Juliette.

    Le parquet souhaitait que l'on parle d'entreprise terroriste. "La finalité terroriste du groupuscule ne saurait être nuancée par l’absence de victimes humaines". Car l’article 421-1 du code pénal dispose que "les atteintes aux biens" constituent des actes de terrorisme, dès lors qu’elles ont "pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur." Or, le livre "L'Insurrection qui vient" est très explicite quant à cet objectif.

    Cependant la juge d'instruction spécialisée en a décidé autrement et elle a écarté l'hypothèse.

    On se demande quand même dans tout cela qui tient le rôle des pieds nickelés. Car un point à souligner c'est aussi que "l'entreprise terroriste" qu'on a cherché à décrire n'a guère abîmé que quelques caténaires de la SNCF. Reconnaissons que l'Europe a connu pire.

    Reconnaissons aussi que le vrai terrorisme auquel la France doit faire face est d'une autre nature : mais le racisme antiflic que l'on va voir déployer, une fois de plus, pourrait fort bien faciliter la tâche des assassins islamistes, dont l'extrême gauche, une certaine presse et une certaine avocasserie se trouvent une fois de plus les alliées, au moins objectives.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde.fr en ligne le 7 mai 2015
  • Les pratiques abusives de l'Aide Sociale à l'Enfance

    Ces derniers jours a été soulevé un problème qui a fait peu de bruit et qui pourtant est préoccupant : celui du placement abusif d'enfants autistes par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).

    127 associations se sont regroupées pour établir un communiqué (pdf) mettant en garde contre les procédés de l'ASE. Le communiqué cite le cas d'une mère qui risque de se voir retirer ses 3 enfants atteints de Troubles Envahissants du Développement (une forme d'autisme) par le Conseil départemental de l'Isère, alors que le médecin coordonnateur du centre de ressources autisme a établi pour eux un diagnostic d'autisme. Un diagnostic aussitôt contredit par le conseil départemental, dont les psychologues préfèrent attribuer les troubles des enfants au comportement de la mère, qui selon eux, induirait un "syndrome de Münchhausen par procuration". Le juge, d’après le communiqué, nie les diagnostics et la mère est accusée de provoquer les troubles de ses enfants pour«toucher les allocations handicap» et «attirer l’attention sur elle».

    En juillet 2015, l'association Autisme France a établi un rapport accablant (pdf) pour dénoncer les placements abusifs dont se rend coupable l'ASE. Et cite les dysfonctionnements suivants :

    " les services sociaux des départements sont des zones de non-droit,  où l’on peut s’acharner contre des victimes innocentes, dont la défense est parfois impossible, sans contrôle. Les personnels n’y ont pas vraiment de formation adaptée, le handicap n’y est pas connu, l’autisme y relève encore souvent d’une vision psychanalytique de comptoir, on peut y accuser sans preuves des mères de pathologies inventées de toutes pièces, avec la complicité de l’appareil judiciaire, et des experts qu’il nomme.[...]

    Qu’on ne soit même pas capable dans ce pays de savoir combien d’enfants handicapés sont dans les services des ASE est proprement scandaleux. Personne n’a rien fait. On continue à menacer et terroriser des familles, à leur retirer leurs enfants, dans l’arbitraire le plus total. Cela s’appelle une dictature.[...] Pourquoi n’a-t-on jamais auditionné d’associations d’usagers du champ du handicap, et surtout de l’autisme ?" [...]

    Les signalements proviennent des différents services de santé de l'Etat, mais aussi de dénonciations, et les familles les plus touchées sont celles concernant des mères élevant seules leurs enfants. C'est en France que l'on trouve le plus grand nombre d'enfants en situation de handicap, placés en-dehors du cercle familial : 143 000, un nombre sans commune mesure avec les autres pays d'Europe. C'est le plus souvent la mère qui est mise en cause : son comportement à l'égard de ses enfants handicapés est passé au crible de la psychanalyse, et les troubles de ses enfants sont régulièrement attribués à un défaut d'éducation. Le fameux "syndrome de Münchhausen par procuration" grâce auquel la mère induirait les troubles de ses enfants n'existe qu'en France ou presque : seuls 277 cas avérés dans le monde sont officiellement répertoriés ! Le rapport d'Autisme France vaut la peine d'être exploré.

    Alors, totalitaire, l'Etat français ?

    Marie Bethanie