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lobby - Page 1570

  • Par idéologie, l’Insee a menti sur ses chiffres de l’immigration en France !

    L’Insee publiait vendredi son enquête chiffrée de l’immigration en France. Les résultats sont sans appel : entre 2004 et 2012, 200.000 immigrés sont arrivés chaque année en moyenne, soit environ l’équivalent de la population de la ville de Rennes. Au total, entre 2004 et 2012, c’est donc 1,6 million d’immigrés qui sont arrivés en France soit deux fois l’équivalent de la population de la ville de Marseille, deuxième ville la plus peuplée de France !

    46 % du reste de l’immigration est intra‑européenne. L’Afrique représente 30 % des flux migratoires qui arrivent en France.

    Cependant, l’enquête de l’Insee ne prend pas en compte les estimations de l’immigration illégale, ni les personnes qui résident en France pendant moins de douze mois. Une enquête, donc, qui ne traduit pas toutes les réalités de l’immigration. En France aujourd’hui, on estime que les chiffres de l’immigration illégale sont quasiment identiques à ceux de l’immigration légale soit en tout 400 000 immigrés nouveaux par an, et 3,6 millions en 10 ans. Bien entendu sur ces 3,6 millions nombre d’entre eux ont donné naissance à des enfants, qui eux-mêmes ne sont pas comptés dans les chiffres de l’INSEE.

    Les Français passifs hier concernant l’immigration sont aujourd’hui abasourdis par les chiffres réels et se plaignent au quotidien de l’envahissement du pays. La hausse significative du taux de criminalité et de la délinquance accrue, des actes d’incivilités des immigrés et l’hygiène déplorable constaté partout en France, mais aussi les trafics en tout genre dont la drogue en est devenu le fléau, du vandalisme, des voitures brûlées, sans parler du racisme anti chrétiens, anti Juifs et anti blanc, les prières de rue, le nombre croissant de constructions de mosquées financés par l’Etat au mépris de la loi sur la laïcité et des échoppes de kebab et magasins halal qui poussent plus vite que des champignons !!!

    Quand on parle de « Grand Remplacement », ce n’est pas une lubie de notre part, ou une vision complotiste mais bien une réalité politique.

    source : lagauchematuer :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuFAZEVEkucFiSmzVb.shtml

  • De l’Afrique du Sud à la Caroline du Sud, les Blancs, cernés, se battent pour leur survie

    Ces pages consacrées aux tentatives désespérées des plus lucides parmi les Blancs d'Afrique du Sud d'échapper à l'insondable chaos dans lequel leur pays a sombré, n'étaient pas achevées quand ont résonné à travers le monde les coups de feu de Charleston. Or le geste de Dylann Roof est loin d'être étranger à l'Afrique Australe. D'abord parce que le blouson qu'il arbore sur de nombreuses photos porte en réduction un drapeau afrikaner et celui de la Rhodésie. Egalement parce qu'il est rapidement apparu que depuis plusieurs mois le jeune homme avait créé un site Internet sur lequel il diffusait des photos de lui-même et les textes de ce qui est devenu son "Manifeste" Ce site portait une dénomination sans ambiguïté : < lastrhodesian.com >. Pour beaucoup l'expérience rhodésienne, qui ne dura que 14 ans, de 1965 à 1979,aura été la dernière étincelle d'une civilisation européenne en pleine déroute. 80 000 Blancs, cernés de toutes parts, confrontés à une guérilla menée par des dizaines de milliers d'adversaires soutenus par le monde entier, l'Afrique du Sud exceptée, montrèrent ce que le courage, la détermination et l'esprit d'entreprise étaient capables de faire face à la lâcheté, la pusillanimité et l'abdication. Il ne fait pas de doute qu'en plaçant son action criminelle sous les auspices d'une virgule de l'Histoire dont plus personne ne se souvient, il se lançait à lui-même un défi inaccessible. Sans doute importait-il que dans ce dossier sur l'incertitude plus que jamais dramatique à laquelle sont confrontés les Afrikaners de souligner que dans le parcours sanglant qui a mené Dylann Roof au-delà de son destin il y a ces dizaines de milliers de Blancs Sud-Africains massacrés. Pour lesquels des millions de Blancs dans le monde saignent. Et portent en eux une colère inextinguible envers les peuples qui participent à ces pogromes. Notre ami sud-africain Mike Smith (Mike Smith's political Commentary) pose quelques questions intéressantes sur Dylann Roof et sur la fusillade de l'Eglise Evangélique de Charleston. Il trouve en tout cas étrange la diffusion dans le monde entier de son blouson adomé de drapeaux rhodésiens et afrikaners. Lesquels, pour le commun des mortels, dont le cerveau est bourré de bobards médiatiques, sont des représentations lucifériennes du racisme et de la barbarie blanche, à un moment précisément où l'Afrique du Sud plongée dans un chaos inextricable, est le théâtre de réactions identitaires blanches inattendues. Or celles-ci avaient-elles besoin d'un supplément de haine médiatique reprise à tira vers la planète à vitesse électronique ?

    Cela dit, en une sorte de contrepoint aux média haineux qui tentaient d'ajouter F abjection à l'horreur en montrant toute l'obscénité des racistes blancs n'hésitant pas à s'attaquer à une assemblée de prêcheurs réunis dans la maison de Dieu, Mike rappela un autre massacre perpétré le 25 juillet 1993, en Afrique du Sud. Ce jour-là quatre héros de la libération africaine appartenant à l'Azanian People's Liberation Army (APLA) mitraillaient une assistance de fidèles Blancs, dans une Eglise blanche d'un quartier Blanc du Cap, Kenilworth. Arrosant la foule au fusil d'assaut R4 et avec des grenades garnies de clous. La tuerie eût été décuplée si l'un des participants, Charl Van Wyk, armé d'un pistolet, n'avait fait feu sur les assaillants en blessant un et mettant les autres en fuite. Leur projet en effet était de faire sauter l'église dans laquelle se pressait un millier de fidèles. Il y eut 11 morts et 58 blesses. Les terroristes n'en étaient d'ailleurs pas à leur coup d'essai ayant déjà à leur tableau de chasse au moins trois autres attaques de civils Blancs et 13 morts. En tout l'APLA est créditée de 22 morts et de 120 blessés graves. Une majorité des terroristes de cette organisation furent intégrés dans l'armée sud-africaine. Les criminels furent tous amnistiés par la Commission Vérité et Réconciliation du curé Toutou, la même mafia qui maintient toujours derrière les barreaux depuis 22 ans Clive Derby-Lewis et Janusz Walus. Lesquels n'avaient fait qu'abattre le secrétaire du Parti Communiste, Chris Hani, action ponctuelle qui visait un ancien chef de l'organisation terroriste Umkhonto We Sizwe, créée par Mandela. On peut douter que Dylann Roof soit libéré dans les 5 ans, lui ! On rappellera à cette occasion les commentaires dont les membres de la Commission osèrent accompagner leur décision d'accorder l'amnistie aux terroristes : « l'acte lui-même consistant sur les ordres de l'APLA/PAC à attaquer spécifiquement des cibles civiles fut une grave violation des droits humains et de la loi humanitaire interne ». Etaler ainsi son racisme en ne donnant pas plus d'importance à des victimes sous prétexte qu'elles sont Blanches est d'un cynisme d'autant plus intolérable que cette Commission Vérité et Réconciliation est considérée comme un modèle de Justice Internationale par la tyrannie mondiale orwelienne qui domine notre temps.

     

    Jim REEVES. Rivarol du 25juin 2015

  • La liberté a un prix. La soumission aussi

    Malgré ses déclarations lénifiantes, l’équipe Hollande/Valls n’a pas pu dissimuler le coût de la non-livraison des navires Mistral à la Russie. D’abord estimée à moins d’un milliard d’euros, la perte pour l’État français sera sans doute supérieure à deux milliards (incluant les coûts indirects, l’entretien des navires et des pénalités diverses). À cela s’ajoute le préjudice en termes d’image pour les entreprises françaises impliquées dans ce fiasco (DCNS, Safran et Thales). En effet, le contrat a été unilatéralement rompu par Paris dans le cadre des sanctions économiques décidées par les États-Unis et mises en place par les satellites du bloc atlantique.

     

    Cette affaire des Mistral rappelle un principe élémentaire de géopolitique : la soumission à un empire est coûteuse symboliquement (perte de prestige), politiquement (renoncement à sa souveraineté) et surtout économiquement (contribution financière des vassaux). Cette ponction des périphéries dominées par le centre dominant se retrouve fréquemment dans l’Histoire. Par exemple, au Ve siècle av. J.-C., Athènes exigeait de ses « alliés » de la ligue de Délos le paiement d’un lourd tribut (le phoros). Cette manne a largement financé la flotte athénienne, mais aussi la construction de l’Acropole et les coûteuses institutions démocratiques.

    En se soumettant à l’empire américain, nos dirigeants ont choisi (en notre nom) de payer régulièrement (avec nos impôts) un tribut, non sous la forme obsolète du phoros, mais en assumant les coûts exorbitants du système euro-atlantique : contribution nette à l’Union européenne (7 milliards d’euros chaque année), renflouement de la monnaie unique (70 milliards, sans compter le 3e plan de « sauvetage » de la Grèce en préparation), amende prohibitive de la BNP (9 milliards), conséquences de l’embargo russe sur l’agroalimentaire, prise en charge de la guerre catastrophique en Libye… La politique internationale menée par l’État UMPS/RPS est plombée par des décisions ruineuses et parfaitement contraires à nos intérêts nationaux. Sous la dictée de Washington et de Bruxelles, François Hollande (comme son prédécesseur) dilapide l’argent des contribuables dans des opérations néfastes pour notre pays.

    L’insoumission géopolitique (que l’ont peut assimiler au souverainisme) a, elle aussi, un prix, que certains croient préférable de payer. Par exemple, Vladimir Poutine savait pertinemment qu’en s’opposant à l’« OTANisation » forcée de l’Ukraine, il déclencherait les foudres de l’empire américain. Il a néanmoins défendu les intérêts de la Russie, en faisant valoir ses droits historiques sur la Crimée. Depuis, l’économie russe subit un embargo et les médias occidentaux se déchaînent contre le Kremlin. La population russe a vu de nombreux produits alimentaires disparaître des rayons (du moins dans les circuits officiels). Les sanctions aggravent une situation économique déjà tendue (notamment liée à la baisse des cours du pétrole).

    Dans le jeu néfaste des rétorsions mutuelles entre l’Union européenne et la Russie, il y a des perdants des deux côtés : l’agriculteur français comme le modeste citoyen russe paient les pots cassés de l’impérialisme américain. Dans le cas de la France, il s’agit du prix de la soumission. Notre pays, prisonnier de l’Union européenne et réintégré dans le commandement intégré de l’OTAN, s’acquitte de sa contribution à l’empire. Poutine, quant à lui, assume sa politique de non-alignement en faveur d’un monde multipolaire. Français et Russes paient chacun, à leur manière, la facture de l’embargo. Cependant, les perspectives géopolitiques et les finalités divergent radicalement : l’État français négocie sa vassalisation, alors que la Russie défend son indépendance.

    Gilles Ardinat

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFAZukZZlGUGFJrbu.shtml

  • Contrôle de la PAC : est-ce vraiment le moment de contrôler les agriculteurs ?

    L’agriculture est un secteur d’excellence en France. La valeur des Hommes, des Terres qu’ils façonnent, cultivent et aiment nous est enviée voire parfois contestée par le monde entier. Cependant l’agriculture française doit trouver un soutien fort de tous élus afin de continuer son développement : il en va de notre indépendance et de la préservation de leur talent.

    Récolte des céréales pendant la sécheresse en région Ile de France. Le 15/07/03 Paul Delort/ Le Figaro

    Comme l’ensemble des entrepreneurs français, les agriculteurs s’élèvent régulièrement contre l’incroyable appétit de règles, procédures, ou de normes qui travaille l’administration française.

    Or d’après certains éleveurs ainsi que la Coordination rurale, les Directions Départementales des Territoires et de la Mer commenceraient à planifier les contrôles liés à la Politique Agricole Commune avec les professionnels. Or cela tombe lors de la période la plus chargée pour les éleveurs, période rendue d’autant plus difficile par l’épisode caniculaire. La Coordination ajoute une revendication légitime de pédagogie à l’égard des éleveurs alors que la réforme de la PAC voulue par l’Union Européenne et Stéphane Le Foll recèle de complexités.

    Brebie-agneau-rRappelons que d’après la chambre d’agriculture ce sont par exemple 500 tonnes d’agneau qui sont produites chaque année dans notre département.
    Le groupe de la Ligue du Sud au Conseil Départemental de Vaucluse s’engage à toujours être aux côtés des paysans et des agriculteurs de notre territoire.

    Face aux lourdeurs administratives nous invitons la préfecture de Vaucluse à faciliter le lien entre la Direction Départementale des Territoires et les agriculteurs.

    http://www.liguedusud.fr/

  • Mondialisme et Nouvel Ordre Mondial

    Voici un siècle, l’empire Victorien, le plus vaste empire de l’Histoire, dominait déjà le monde. Par leurs alliances avec les familles de l’élite wasp (White, Anglo-saxon, Protestant), les élites dirigeantes britanniques de cet empire favorisèrent l’émergence des États-Unis sur la scène mondiale, entrés délibérément en guerre en 1898 contre l’Espagne après l’explosion (très suspecte) du cuirassé américainMaine dans le port de La Havane. Alors déjà, les dirigeants des États-Unis camouflaient leur cynique soif d’hégémonie et leurs brutales ambitions impériales derrière un discours qui instrumentalisait en les magnifiant, la Démocratie, la Liberté et le Droit, comme les principes humanitaires, ainsi que le rappelle Henry Kissinger dans son dernier ouvrage intitulé Diplomatie.

    Début du nouvel empire mondial : la création de la banque centrale en 1913

    Ce sont ces mêmes élites anglo-saxonnes qui, après avoir organisé la panique monétaire de 1907 aux États-Unis (comme le révèle le pris Nobel Milton Friedman), jetèrent les bases de leur nouvel empire mondial en imposant à l’opinion publique en 1913 la création de la banque centrale des États-Unis, le Federal Reserve System, dont elles conservent toujours depuis lors le contrôle étroit. Elles créèrent en outre à cette même époque, sur les modèles de laRound Table et de la Fabian Society de l’empire Victorien, de nombreuses organisations, réunissant discrètement les personnes des milieux financiers, politiques, médiatiques, industriels, syndicaux, intellectuels et universitaires, les plus puissantes de la planète : elles fondèrent ainsi entr’autres, sous la houlette du “colonel” Edward Mandel House, mentor du Président Woodrow Wilson, le Council of Foreign Relations (CFR) à New-York, et le Royal Institut of International Affairs (Chattam House) à Londres, qui essaimèrent par la suite en d’autres organisations similaires dans bien d’autres pays.

    À l’issue du premier conflit mondial, c’est encore la “diplomatie” des États-Unis qui imposa largement aux états européens les nouveaux découpages des empires centraux vaincus, abrités derrière les fameux “quatorze points”, attribués, pour les innombrables naïfs, au Président W.Wilson. Un quart de siècle plus tard, le CFR et le RIIAA ont pu à nouveau exercer leurs influences lors du partage de l’Europe et du monde qui a prévalu lors des conférences de Yalta et de Postdam, après l’écrasement des puissances de l’Axe. Les ouvrages du professeur américain Caroll Quigley (cf. par ex. Tragedy and Hope ou The Anglo-American Establishment) auquel le Président Bill Clinton a rendu publiquement hommage lors de son allocution d’investiture, font désormais autorité sur le sujet.

    Bien que toujours inconnu du grand public, le CFR de New-York, associé à son homologue britannique, le RIIA de Londres, continue de gérer depuis les premières décennies du siècle le destin et la vie politique des États-Unis, et prétend à présent régenter le monde entier en imposant son Nouvel Ordre Mondial, conforme aux conceptions, et surtout aux intérêts et à la soif de puissance de leurs chefs. Ces organisations ont du reste, depuis une trentaine d’années, essaimé en de multiples cercles “externes” transnationaux, dont certains, tels le Groupe Bilderberg (en 1954), la Commission Trilatérale (en 1973) ou le Forum de Davos (en 1978), commencent désormais à être connues du grand public, les médias n’acceptant que maintenant seulement, d’en parler peu à peu à l’occasion.

    Dans son allocution inaugurale à la session de juin 1991 du Bilderberg Group, en effet, M. David Rockefeller, président de la Chase Manhattan Bank, fils du grand John Davison Rockefeller, l’un des fondateurs du CFR, que lui, son fils, préside aujourd’hui, lui-même fondateur et actuel président de la Commission Trilatérale, n’accueillait-il pas ainsi à Baden-Baden les personnalités venues du monde entier participer aux travaux :

    « Nous remercions le Washington Post, le New-York Times, Time Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans… Il eut été impossible pour nous de développer notre place mondiale si nous avions été l’objet d’une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est aujourd’hui vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles… »

    Des champions du malthusianisme

    Soulignons en passant que les Rockefeller, père et fils, se sont par ailleurs, depuis au moins les années 1930, constitués les champions du malthusianisme mondial, et de la lutte contre la fécondité humaine. À la suite des recherches qu’ils ont financées avec persévérance, ce sont leurs firmes qui possèdent aujourd’hui les premiers brevets des pilules contraceptives à œstrogènes, ainsi que ceux des premiers stérilets abortifs. Leurs immenses richesses et les multiples fondations privées exemptées d’impôts, dont le Population Council, qu’ils ont créées aux États-Unis, leur ont en outre permis d’exercer depuis les années 1950 dans ce domaine, un véritable magistère sur les organisations internationales, en particulier sur le système des Nations Unies. Cette influence prend aujourd’hui tout son sens en Europe, dont les peuples sous-féconds sont désormais largement engagés depuis 25 ans dans un processus cumulatif mortel d’implosion démographique qui renverse leurs pyramides des âges.

    Tous ces groupes, dont les dirigeants aujourd’hui déterminent déjà largement de facto les affaires mondiales, tentent d’unir leurs efforts pour imposer maintenant à tous les peuples du monde l’émergence et la construction de jure d’un gouvernement mondial qui se substitue aux nations, et spécialement aux états nations historiques, appelés à être dissous, qui subsistent encore. Et les textes des traités européens récents imposés aux opinions publiques européennes, tels l’Acte Unique (1986), le traité de Maastricht (1992) et celui d’Amsterdam (1998), prennent alors tout leur sens sous cet éclairage, en constituant l’étape décisive de la quête de cet objectif : Un gouvernement mondial devant très vite disposer d’une monnaie mondiale (l’euro, déjà presque à parité avec le dollar, étant appelé à fusionner avant dix ans dans une monnaie unique transatlantique), et d’une police mondiale dévolue à l’OTAN, bras armé des maîtres mondialistes, qui s’essaie aujourd’hui à son nouveau rôle en détruisant la Serbie, alliée traditionnelle de la France, pour imposer par la force et la terreur le Nouvel Ordre Mondial des Rockefeller & Co. aux peuples récalcitrants.

    Même si les opinions publiques en sont toujours tenues dans l’ignorance, cet état de chose des affaires du monde n’est plus, bien sûr, au-delà des cercles des initiés, totalement inconnu d’un public averti. Ainsi Le Figaro a-t-il fait écho récemment dans sa page “Opinions” à des positions qui faisaient des allusions précises sur ce sujet : le 30 mars 1999, l’historien Dominique Venner y publiait un court article sur la guerre à la Serbie sous le titre éloquent : « Qui commande le monde ? » ; mais surtout le 18 janvier 1999, dans un article intitulé « Vers une Europe américaine, Amsterdam est l’aboutissement d’une politique hégémonique destinée à faire disparaître les nations européennes », l’ancien Ambassadeur de France Albert Chambon, révélait le dessous des cartes du traité d’Amsterdam en impliquant directement l’action du CFR et de la Trilatérale.

    Il est particulièrement révélateur d’observer que, en réponse à l’article de M. l’Ambassadeur Albert Chambon qui brisait ainsi l’Omerta en révélant dans la grande presse à l’opinion française le rôle moteur du CFR et de la Trilatéraledans l’élaboration du traité d’Amsterdam, ce fut le polono-américain, Zbigniew Brzezinski, conseiller de M. David Rockefeller et de plusieurs présidents des États-Unis, qui s’est senti tenu de publier dans les mêmes colonnes duFigaro, le 26 janvier 1999, un article intitulé : « Défense de la Trilatérale. Il n’y a aucun “complot” ». Or c’est ce même personnage qui, quelques mois plus tard, à la une du journal Le Monde du samedi 17 avril 1999, sous le titre « Guerre totale contre Milosevic ! » (expression employée pour la première fois par Joseph Goebbels), rapportait avec arrogance les dernières consignes des vrais dirigeants, en rappelant le Président de la République française, Jacques Chirac, et son Premier Ministre, Lionel Jospin, ainsi que les dirigeants français, à la fidélité à leurs obligations, après près d’un mois de bombardements aériens de l’OTAN sur la Serbie.

    Les drames, les atrocités et les crimes de guerre en tous genres qui ont accompagné la dislocation de l’ex-Yougoslavie depuis 1991, en Bosnie serbo-musulmane, en Kraïna et Slavonie serbo-croates d’abord, et qui sévissent aujourd’hui auKosovo albano-serbe, masquent utilement aux opinions publiques des “grandes démocraties” occidentales les véritables enjeux géopolitiques de ces événements, enjeux qui visent en réalité l’avenir de l’indépendance et de la liberté en Europe face aux diktats des dirigeants mondialistes américains et à leurs appétits de puissance.

    L'avertissement d'Attali à la France

    Depuis deux ans déjà pourtant, nous en étions, nous Français, solennellement avertis : alors que M. Felix Rohatyn, l’un des dirigeants du Groupe Lazard Brothers de New-York, et l’un des gestionnaires de fonds les plus puissants sur leStock Exchange de New-York, acceptait de s’éloigner de ses bureaux de Manhattan pour remplacer l’Ambassadeur des États-Unis à Paris, Mme Pamela Harriman, qui venait tout juste de décéder subitement, M. Jacques Attali, lui-même très proche du groupe Lazard et de M. Felix Rohatyn, ancien conseiller (et sherpa) du Président français, François Mitterrand, aujourd’hui dirigeant d’un cabinet de conseil international financé par le groupe Lazard, venait de signer un article fracassant dans le journal Le Monde du 4 mars 1997 sous le titre « Géopolitique de l’immigration ». Lui aussi, avec arrogance, fidèle écho des volontés des “cénacles” supérieurs, mettait ainsi sévèrement en garde les responsables français :

    « Si la France et l’Europe décidaient de s’affirmer comme un club chrétien, elles devraient se préparer à l’affrontement avec un milliard d’hommes, à une véritable “guerre de civilisations”. Avec, en prime, en France, une guerre civile. Car la France, en raison de ses choix géopolitiques antérieurs, est une nation musulmane : l’Islam est la religion de plus de deux millions de citoyens français et du tiers des immigrés sur son sol ».

    M. Attali tenait soigneusement cependant le lecteur de son article du Monde dans l’ignorance de la contribution essentielle qu’il venait d’apporter, sous le titre « For a New Political Order », au numéro “special winter” 1996 que la revue américaine Time Magazine venait de consacrer quelques mois auparavant à l’Europe et à son avenir. Il y exposait, avec condescendance, les vues mondiales et mégalomanes pour les 50 prochaines années des vrais dirigeants des affaires du monde, son article, paru ensuite dans Le Monde à l’usage des seuls lecteurs français, apparaissant dès lors n’être plus qu’une simple application localisée et provinciale de l’exposé général du grand dessein et du grand œuvre des nouveaux maîtres du monde. Parmi ces aperçus admirables et impératifs, on relèvera sous la plume de M. Attali la stricte obligation américaine faite aux états membres de l’Union Européenne d’intégrer dans un avenir très proche la Turquie, alliée stratégique des États-Unis, comme membre à part entière de l’Union, obligation dont, du reste, le président de la République, M. Jacques Chirac, qui s’en était, depuis quelques années déjà, constitué le champion, apparaît aujourd’hui le premier et le plus zélé porte-parole en Europe.

    Comme l’expose du reste sans détour, avec un cynisme ingénu, M. Zbigniew Brzezinski, en page 68 de son livre, publié en France en 1997 sous le titre Le grand échiquier : l’Amérique et le reste du monde, livre que tous les citoyens des pays européens se devraient d’avoir lu méticuleusement et de méditer, quand il identifie les conditions du maintien pour le prochain demi-siècle de l’hégémonie mondiale à laquelle les États-Unis sont aujourd’hui parvenus :

    « Cette approche géopolitique n’a de sens qu’autant qu’elle sert les intérêts de l’Amérique, c’est-à-dire, à court terme, le maintien de son statut de superpuissance planétaire et, à long terme, l’évolution vers une coopération mondiale institutionnalisée (1). (…) Les 3 grands impératifs géostratégiques se résumeraient ainsi : éviter les collusions entre vassaux et les maintenir dans l’état de dépendance que justifie leur sécurité ; cultiver la docilité des sujets protégés ; empêcher les barbares de former des alliances offensives ».

    1. Bien évidemment dominée par les actuels dirigeants mondialistes anglo-américains du CFR et du RIIA (commentaire de l'auteur de cet article)

    On peut mesurer à quel point les sacro-saints principes de Démocratie, des Droits de l’Homme et autres Droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, ainsi que les fondements solennels de la Charte des Nations Unies sont ici oubliés, voire niés, car devenus alors par trop inopportuns.

    Couper l'Europe des richesses de la Russie-Sibérie et chasser les Européens de leurs positions africaines

    En réalité l’hégémonie américaine n’a pu s’établir au XXe siècle, et ne peut se perpétuer à l’avenir, qu’en coupant délibérément l’Europe, principal réservoir mondial des ressources humaines culturelles, scientifiques et techniques, des gigantesques réservoirs mondiaux de matières premières que constituent la Russie-Sibérie d’une part, et l’Afrique d’autre part, toutes deux géographiquement limitrophes ou proches de l’Europe.

    Historiquement, ce sont les deux premiers conflits mondiaux, qui, en plongeant la Russie dans la paralysie du communisme, puis en séparant l’Europe par le rideau de fer, la coupant ainsi des richesses de l’Est, ont assis la domination des États-Unis sur notre continent au cours de ce siècle. On mesure ici ce que l’hégémonie américaine actuelle doit à l’instauration du communisme et aux deux guerres mondiales.

    Le soutien des États-Unis à la décolonisation d’après guerre, qui plonge aujourd’hui le continent africain dans le marasme et les guerres ethniques, le financement qu’ils ont assuré au FLN algérien dans leur lutte contre la France dans les années 50, leurs menées actuelles en Afrique Centrale et Australe, illustre bien leur souci constant de chasser l’Europe de ses positions africaines, pour la couper de ces réservoirs de matières premières.

    Cependant l’effondrement interne du communisme à l’Est, et la désagrégation récente de l’empire soviétique, en dépit des efforts désespérés de la diplomatie du Président américain Georges Bush et de son allié le Président Mikhaïl Gorbatchev, constitue désormais une menace, de nature à remettre en cause à terme la suprématie actuelle des dirigeants des États-Unis sur le monde, et susceptible de ruiner, lors même qu’ils semblent enfin accessibles, leurs rêves mondialistes.

    Le livre, paru il y a deux ans sous la signature d’Alexandre del Valle, Islamisme et États-Unis, une alliance contre l’Europe, (et, devrait-on ajouter, contre la Russie) jette une lumière crue sur la stratégie de rechange, engagée déjà depuis une vingtaine d’années par les dirigeants mondialistes américains pour faire face à ce nouvel état de chose. Il constate que, de l’Irak à l’Afghanistan, en passant par l’Iran et le Pakistan, ainsi que dans d’autres pays musulmans, en particulier en Afrique du Nord, la politique et la diplomatie américaines, sous couvert des menées de l’Arabie Saoudite, leur protégée, s’ingénient à susciter et à promouvoir délibérément les régimes islamiques les plus rétrogrades, faciles à contrôler par la corruption de leurs dirigeants impliqués dans les trafics internationaux de drogues, et à détruire les régimes laïques de ces pays fondés sur l’idée nationale, excitant ainsi potentiellement les islams les plus extrémistes contre les chrétientés européennes et slaves, dont ils sont géographiquement proches. Appelée, bien sûr, à gagner les pays musulmans d’Afrique, cette hostilité potentielle est de nature à couper un peu plus l’Europe des richesses naturelles de l’Afrique.

    Mitterrand avait vu juste : l'Amérique nous mène une guerre à mort

    Dans un livre paru la même année, Le Syndrome de l’ortolan, où il explicitait la stratégie médiatique d’aveuglement des opinions publiques européennes, Arnaud-Aaron Upinsky rappelait opportunément cette citation impressionnante, tirée d’un entretien du Président François Mitterrand accordé au journaliste Georges Marc Benamou :

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts. Apparemment (…) Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant, une guerre à mort. (…) Les Américains voulaient envoyer les Turcs bombarder les Serbes » (Le dernier Mitterrand, 1995).

    Dans la traduction française de son livre Le choc des civilisations, paru également la même année, le professeur américain Samuel P. Huntington insistait, quant à lui, longuement sur les opportunités géopolitiques qu’offre le clivage historique et culturel qui sépare la chrétienté européenne entre les peuples slaves et orthodoxes d’une part, et les pays catholiques et protestants d’autre part.

    La destruction de la Serbie était préparée depuis longtemps

    Dès lors s’éclaire la stratégie des cénacles mondialistes américains et leurs intentions dans les Balkans. Mme Madeleine Albright, leur porte-parole dans le gouvernement Clinton, tchèque d’origine et très liée à M. Brzezinski, exige impérieusement aujourd’hui de la part de leurs affidés européens, la destruction de la Serbie, planifiée déjà depuis plusieurs années à Washington, qui fait obstacle à la réalisation de leurs plans, destruction de la Serbie par l’Union Européenne et l’OTAN qui leur permettrait d’un seul coup d’atteindre plusieurs objectifs !

    En effet, la destruction délibérée de la Serbie sous les bombes de l’OTAN, suivie de l’engagement des contingents européens sur le sol serbe, programmé sans doute pour l’été prochain, au moment où les populations des “grandes démocraties” gagnent les plages de leurs vacances annuelles, anesthésiant ainsi les opinions publiques occidentales, permettrait d’abord de creuser un fossé irrémédiable entre les peuples slaves et orthodoxes d’une part et ceux de l’Europe occidentale d’autre part, coupant en particulier la France des alliés traditionnels de sa diplomatie à l’Est. En outre, ce fossé rétablirait la coupure que le communisme avait autrefois établie en Europe, qui interdisait à celle-ci l’accès aux richesses de l’empire Russe.

    La destruction impitoyable de la Serbie devrait en outre servir d’exemple pour dissuader les peuples européens de toutes velléités de retour à leur ancienne indépendance nationale, au moment où se parachève l’Union Européenne fédérale, sous protectorat des États-Unis, base décisive de la construction du rêve mondialiste de leurs dirigeants.

    Les dirigeants américains veulent ré-islamiser les Balkans

    L’écrasement de la Serbie aurait en outre pour effet d’abaisser la Grèce dans la région, et de lever l’obstacle grec à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.

    Comme le dénonce, avec autant d’obstination que de pertinence, le Général Pierre-Marie Gallois, auquel le Général De Gaulle avait naguère confié le soin d’élaborer la doctrine d’emploi de la force de dissuasion française, auteur des deux livres Le sang du pétrole (tome I : L’Irak ; tome II : La Bosnie), et qui a préfacé Islamisme et États-Unis, les dirigeants américains veulent ré-islamiser les Balkans. Les accords de Dayton leur ont déjà permis d’établir en Bosnie, après en avoir largement chassé les Serbes, la première République Islamique en Europe, dirigée par le fondamentaliste musulman Itzec Begovics. La destruction de la Serbie leur permettra de réaliser prochainement une grande Albanie islamique, placée sous leur protectorat, et sur le territoire de laquelle, comme chez leur protégée musulmane du Golfe, l’Arabie Saoudite, ils pourront disposer de larges bases militaires navales et terrestres permanentes, y installant, comme en Arabie Saoudite, du matériel lourd, et des troupes à demeure.

    Ces républiques islamiques, ainsi installées dans les Balkans, deviendraient les “clientes” naturelles de la Turquie, prochain membre, de par la volonté américaine, de l’Union Européenne, le reste des Balkans restant sous influence allemande, l’ensemble de la zone, ainsi que les alliés privilégiés turcs et allemands des États-Unis, demeurant sous le contrôle de ces derniers au sein de l’Union Européenne.

    Neutraliser définitivement la Russie

    Cette présence Turco-islamique au cœur de l’Europe, étroitement sous contrôle des dirigeants mondialistes des États-Unis, garantirait à ces derniers la pérennité de leur suprématie mondiale pour le prochain demi-siècle : De nature, en effet, à maîtriser l’incertitude Russe, que, dans son livre, M. Brzezinski appelle “le trou noir”, en neutralisant définitivement la Russie, cette installation de son ennemi historique et culturel turc sur ses frontières du Sud-Ouest, complèterait son encerclement au sud par les républiques musulmanes turcophones, où les diplomaties américaine et israélienne, attirées par la richesse de leur sous-sol et de leur position stratégique, sont déjà très actives.

    De plus, la Turquie, devenue état membre de l’Union, pourrait très vite peser d’un poids décisif sur la politique migratoire et sur l’ouverture des frontières européennes aux mondes musulmans des proche et moyen Orient et d’Afrique, alors même que les effectifs des populations de la chrétienté européenne et du monde orthodoxe ont déjà amorcé leur déclin. Après plus de 25 ans d’une fécondité toujours plus éloignée du seuil de remplacement des générations, ces populations européennes autochtones, à présent en cours de vieillissement rapide, se sont ainsi engagées en effet dans un processus d’implosion démographique bientôt irréversible. Elles ont déjà largement entamé le renversement de leurs pyramides des âges appelé à s’accélérer au cours des trois prochaines décennies. Au cours de la même période, de Dakar à Alma-Ata, les jeunes populations musulmanes, proches de l’Europe et de la Russie, vont au contraire connaître l’apogée de leur croissance démographique en doublant leurs effectifs.

    Persévérance de la croisade malthusienne

    Les dirigeants mondialistes des États-Unis, qui, par la persévérance de leur croisade malthusienne depuis une cinquantaine d’années, ont poussé les peuples européens dans ce processus d’implosion démographique en passe de devenir maintenant incontrôlable, tirent à présent un parti cynique de cette nouvelle donne géostratégique, parfaitement prévisible, qui bouleverse le face à face entre les chrétientés européennes et slaves et les mondes musulmans d’Afrique et du Moyen Orient, en accompagnant aujourd’hui délibérément l’islamisation rapide de l’Europe et de la Russie au cours du premier tiers du siècle qui s’ouvre, pour tenter de la canaliser au mieux de leurs intérêts et de leurs projets.

    Ce nouvel état de chose garantissant à ces dirigeants, pour plus d’une génération encore, la maîtrise sans partage des affaires du monde, est de nature à leur ouvrir la perspective prochaine de réaliser enfin leur rêve d’imposer à tous les peuples du monde un gouvernement mondial dont ils pourraient espérer conserver le contrôle au cours du siècle qui s’ouvre, sous réserve de parvenir à convaincre rapidement les dirigeants de la Chine et de l’Inde de s’y associer. Du moins est-ce là la vision générale de ces dirigeants mondialiste, telle qu’elle ressort de la lecture des livres et articles récents de leurs principaux porte-parole.

    ► Philippe Bourcier de Carbon, Nouvelles de Synergies Européennes n°54, 2002.

    ◘ L'auteur : Démographe, ancien auditeur de l’IHEDN, président du Comité d’honneur de La Voix des Français(Renaissance 95).

    http://www.archiveseroe.eu/recent/33

  • Les races humaines : Rétablir la vérité en 10 points

    Voici un vade-mecum en 10 points sur les races humaines.

    Erreur

    1. La division de l’espèce homo sapiens en races est un fait d’observation élémentaire que la science confirme et précise.
    2. Il y a 5 races : caucasoïde, mongoloïde, congoïde, capoïde, australoïde (termes de Carleton Coon).
    3. La couleur de la peau est secondaire. Il y a 3 races noires : congoïde, capoïde, australoïde. Les Indiens sont des caucasoïdes.
    4. Les gènes commandent le mental autant que le physique. C’est vrai en particulier de ceux qui déterminent la race.
    5. La race, composante du fonds génétique, est à la base de l’identité d’un peuple.
    6. Les races ne sont pas égales, car l’égalité n’est pas dans la nature.
    7. L’individu ne se réduit pas à sa race. Il est d’abord lui-même.
    8. Contre l’évidence, le lyssenkisme, instrument du cosmopolitisme, nie les différences de race et de sexe.
    9. « La France est un pays de race blanche » (de Gaulle) : de race caucasoïde.
    10. La mélanisation de la France, explosion de la population de race congoïde, est plus grave que l’islamisation.

    Henry de Lesquen*

    notes

    * Président du Club de l’Horloge depuis 1985, et de Radio Courtoisie depuis 2007. Elève de l’École polytechnique (1968-1971) et de l’École nationale d’administration (promotion Simone Weil, 1971-1974).

    sourceMetamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuFAypuEuptDPOBDNL.shtml

  • La France aime les djihadistes : elle les garde !

    Frustrés de ne pouvoir rejoindre les théâtres d'opération en Syrie ou en Irak, ces individus présenteront un risque fort de passage à l'acte en France.

     

    Face à l’effroyable progression de l’État islamique et à l’indéniable séduction qu’il opère auprès de certains jeunes Français, le gouvernement a eu une idée.

    Non pas une réponse ferme et lucide, telle que la fermeture des mosquées salafistes ou le démantèlement de l’économie souterraine qui permet à de nombreux quartiers de vivre en dehors des lois de la République et de financer des activités terroristes. Pas davantage une réponse diplomatique qui verrait la France s’affranchir enfin de son hostilité à Bachar el-Assad et suggérer la formation d’une coalition régionale pour « buter les terroristes de Daech jusque dans les chiottes ».

    Non, en France, nous n’avons pas Poutine ; nous avons Cazeneuve. Cazeneuve qui, bien qu’étant l’un des rares ministres compétents de l’actuel gouvernement, n’est pas homme à renverser la table. Plus un adepte tatillon de mesurettes administratives qu’un combattant que requerrait pourtant la situation présente.

    Lire la suite

  • L’art contemporain et la titrisation du néant

    L’art contemporain ne serait-il pas aujourd’hui déjà la valeur fantôme d’un marché de zombies ?

    A l’heure où se tient la Fiac, à Paris, comment se porte le marché de l’art contemporain ? On peut constater qu’au cours des deux années écoulées, il a mieux résisté que lors du précédent krach de 1990. La leçon avait été retenue… Les collectionneurs d’art contemporain rationalisèrent dès lors leur spéculation en imitant les financiers et leur création de produits sécurisés « scientifiquement ». Ils s’organisèrent et fabriquèrent leurs « artistes spéculatifs » en réseau. Les acquéreurs, cooptés parmi les « too rich to fall », devaient désormais être entièrement propriétaires de l’oeuvre, afin de ne pas devoir être affectés par les crises. Par ailleurs, le réseau engloba, dans une sorte de trust, tous les stades de la valorisation de l’oeuvre : galeries, médias, institutions muséales, salles des ventes mondiales…

    En 2008, si le marché de l’art contemporain ne s’écroule pas comme en 1990, il perd cependant 75 % de sa valeur. A partir de mars 2009, on constate une remontée, suivant ainsi l’amélioration du marché financier. Dès le printemps, s’affirme une gestion rigoureuse de la crise de l’art contemporain par les maisons de vente. Christie’s et Sotheby’s en particulier, grâce à leur place hégémonique et stratégique dans l’International, fabriquent les événements du marché avec une stratégie très étudiée et en maîtrisent avec précision la communication.

    En observant la vente récente à New York et à Londres de la collection Lehman, on remarque les méthodes habituelles : estimations très basses des oeuvres par rapport à la cotation des années précédentes afin d’être vendues « au-dessus de l’estimation haute », citation des ventes positives, omissions des ventes négatives, diversions, comme la provocation de l’artiste-performer Geoffroy Raymond.

    Que se passe-t-il exactement ? L’art contemporain ne serait-il pas aujourd’hui déjà la valeur fantôme d’un marché de zombies ? Par ailleurs, sa valeur ne serait-elle pas aujourd’hui réduite aux services qu’il rend ? Vecteur de visibilité, moyen de communication efficace dans l’International, support de marques, occasion de rencontres régulières d’un milieu d’affaires mondialisé, facilités monétaires ? Dans ce cas, il ne disparaîtra que remplacé par un autre support.

    On observe aussi la démonétisation de l’art contemporain. Le public comprend jour après jour un peu mieux sa nature hybride : il n’est pas une avant-garde de plus mais un système de pouvoir doublé d’un produit financier.

    Le fait est que Murakami dans la Galerie des Glaces à Versailles en 2010 pose plus de problèmes que Jeff Koons en 2008. Il n’échappe plus au grand public que « l’élite » culturelle et administrative française n’arrive pas à avancer un seul argument qui tienne pour justifier une certaine privatisation de Versailles.

    Viendra le moment, mais n’est-il pas déjà là, où un mégacollectionneur, possédant le réseau le plus complet comprenant en particulier une salle des ventes internationale, doublée des services d’un Etat, aura la tentation de « tirer les marrons du feu » avant qu’ils ne brûlent.

    Mais en 2010, il fera cela de nuit et masqué. Il vendra dans la foulée de chaque événement prestigieux, comme à Versailles, ses produits dérivés toxiques. Mais personne ne saura que c’est lui. Les collectionneurs sauront qu’ils sont ruinés, mais bien plus tard !

    Aude de Kerros Les Echos 22/10/2010

     

    L’art de la titrisation culturelle

    Puis Aude de Kerros dans Les Echos : la « titrisation culturelle » va bon train. La titrisation consiste initialement à noyer des produits financiers toxiques au milieu de produits sûrs : c’est une des pratiques du mercantilisme mondial qui a engendré la Crise de 2008. Elle se pratique aussi dans l’Art Financier, à tous les niveaux : Versailles, valeur sûre, se voit farci en Koons et Murakami ; les collections nationales, comme l’or de la Banque de France, sont la garantie des œuvres contemporaines (proposées à la vente par ailleurs) : Koons ou Murakami vaudraient autant que le joyaux de l’histoire séculaire d‘un peuple, ils créeraient le patrimoine du futur…

    Mais la titrisation se joue aussi à l’échelon d’une galerie, comme le révélait la visite de la Fiac ou de ses émules. Une galerie expose un beau Soulages des années 50, par exemple, soit il n’est pas à vendre, soit il vaut très très cher (il faut le conserver pour rééditer ce genre d’opération). Mais à côté ou pas très loin, on expose un second couteau de l’Abstraction lyrique, une œuvre moyenne, même époque, même mouvance, mais avec un prix beaucoup plus abordable. L’astuce consiste à mettre en appétit l’acheteur avec une pièce maîtresse pour qu’il se rabatte sur ce qu’on veut lui fourguer… Beaubourg expose régulièrement Jean Prouvé : normal, cet architecte, ingénieur et designer présida le jury du concours international qui choisit…. l’architecture du Centre Pompidou. La Monnaie de Paris vient de lui rendre hommage et Prouvé a également une exposition à l’Hôtel de Ville de Boulogne, ajoutons à ce tir groupé, la Maison Ferembal remontée aux Tuileries, le temps de la Fiac. Or l’événement de la rentrée, l’arrivée du roi new-yorkais du marché de l’art international, Larry Gagosian, débute comme par hasard… avec une expo Prouvé (en association avec la galerie Seguin) au 4, rue de Ponthieu. Là, dans le nouveau White Cube du maître du Financial Art, on ne s’étonnera pas de trouver le plus ennuyeux, le plus standard, de l’industrieux et industriel Prouvé. Les plus belles pièces sont en musée… avis aux cobayes de la titrisation culturelle !

    On s’étonnera en revanche de voir le catalogue de l’autre exposition d’ouverture de Gagosian, celle de Twombly, rédigé par Mme Marie-Laure Bernadac, par ailleurs conservateur chargée de l’Art contemporain au Louvre. Il y a 25 ans, on chapitrait les élèves de l’Ecole du Louvre : il est strictement défendu à un conservateur, agent de l‘Etat, d’avoir une activité liée au privé, au commercial. Ceci afin d’éviter les conflits d’intérêt… Au fait, cette loi (fort sage) a-t-elle été abrogée ? Un poste confortable dans le giron de l’Etat, qui permet d’abriter des activités lucratives, la titrisation de la culture a pignon sur rue (de Ponthieu).

    Christine Sourgins,, Historienne de l’Art
    www.magistro.fr
    Aude de Kerros – Christine Sourgins

    http://www.polemia.com/lart-contemporain-et-la-titrisation-du-neant/

  • La main invisible des États-Unis

    Sur les instruments indirects de la puissance politique américaine : « USAID », « Freedom House » et « National Endowment for Democracy »

    Pour répandre la « démocratie libérale » dans le monde et, simultanément, pour étayer leur position hégémonique, les États-Unis ne se contentent pas de faire des guerres mais se servent aussi d’un bon nombre d’organisations et d’institutions. Parmi celles-ci, il y en a une, l’United States Agency for International Development, ou, en abrégé « USAID », qui occupe une place particulièrement importante. Les activités de cette agence indépendante, dont le siège se trouve dans l’immeuble Ronald Reagan à Washington, ne se limitent pas aux seules régions habituelles, qui ont besoin d’une aide au développement, comme, par ex., pour construire des routes ou des hôpitaux. Elle soutient aussi, comme elle le signale elle-même, « les objectifs de la politique extérieure américaine en apportant une aide aux partenaires locaux des États-Unis, afin de pouvoir rétablir dans les pays cibles ravagés par la guerre la paix et la démocratie ». Son objectif principal semble être de favoriser des « changements politiques » dans des pays récalcitrants, qui refusent de suivre l’exemple de « la Cité lumineuse sur la colline », c’est-à-dire les États-Unis, comme ils aiment à se décrire eux-mêmes. Car, comme l’affirme tout de go la ministre américaine des affaires étrangères Hillary Clinton, avec un sentiment de supériorité bien yankee, « le monde a besoin d’une direction ».

    Les choses ont le mérite d’être claires : le renforcement constant de la position hégémonique est le leitmotiv permanent de la politique étrangère des États-Unis, indépendamment du fait que le président en place est un démocrate ou un républicain. Il n’y a de différences que dans la manière de faire valoir les intérêts américains : si les républicains, comme sous la présidence de George W. Bush, recourent à des moyens généralement militaires (la guerre contre l’Irak l’a prouvé de manière emblématique), les démocrates cherchent à agir de manière plus douce sur l’échiquier international, en camouflant plus habilement leurs intentions.

    Quand il s’agit de maintenir et d’étendre le rôle hégémonique de l’Amérique dans le monde, alors les États-Unis n’hésitent pas à débourser des sommes d’argent considérables. En cette année 2009, le budget de l’USAID s’élève à quelque 54 milliards de dollars. L’organisation consacre dans ce contexte des sommes énormes, des dizaines voire des centaines de millions de dollars, à des États qui ne sont pas, à proprement parler, des pays en voie de développement. Ainsi, le Kosovo recevra en cette année 2010 une centaine de millions de dollars pour garantir son indépendance, qu’il a proclamée unilatéralement voici 2 ans contre la Serbie. Car, c’est, paraît-il, un « défi urgent », de mettre sur pied, dans cette province sécessionniste de la Serbie méridionale, des structures administratives en état de fonctionner, cas c’est une condition essentielle « pour intégrer le Kosovo dans les structures ouest-européennes et transatlantiques ». De même, devront aussi être tôt ou tard intégrés dans les « structures transatlantiques », c’est-à-dire dans l’OTAN, des pays comme la Bosnie-Herzégovine et même la Serbie, l’alliée traditionnelle de la Russie dans les Balkans, contre laquelle le pacte militaire animé par Washington avait déclenché une guerre en 1999.

    L’USAID soutient également des organisations américaines non étatiques dont les objectifs sont tournés vers l’extérieur et qui se donnent pour but de répandre la « démocratie libérale ». Parmi celles-ci, nous avons avant tout la National Endowment for Democracy (NED), fondée en 1983 par le Président Ronald Reagan. La NED a reçu récemment 100 millions de dollars. Cette « fondation pour la démocratie » se présente elle-même comme « animée par la croyance que la paix est un objectif humain qui peut se réaliser par le développement d’institutions, de procédés et de valeurs démocratiques » mais, en réalité, elle est un volet civil et pratique du service secret américain actif en dehors des États-Unis, la CIA. En effet, la NED a été fondée quand les services ont appris que beaucoup de groupes d’opposition en dehors des États-Unis d’Amérique, que la CIA avait soutenu activement, étaient tombés en discrédit lorsqu’on avait appris le rôle des services américains dans leur émergence et développement. Il y a quelques années à peine, un ancien directeur de la NED, Allen Weinstein, reconnaissait sans circonlocutions inutiles : « Beaucoup d’actions que nous menons actuellement, la CIA les faisait en secret il y a 25 ans ».

    Les activités actuelles de la NED sont tout à la fois remarquables et surprenantes : dans les années 80 du XXe siècle, le gros des activités de l’organisation était dirigé vers l’Amérique centrale, où le mouvement sandiniste, étiqueté « marxiste », recrutait des adeptes bien au-delà du Nicaragua ; depuis la fin de la guerre froide, le gros des activités s’est déplacé vers l’Europe orientale, avec, pour mission, d’inclure dans la sphère d’influence américaine les États qui s’étaient débarrassé du joug communiste soviétique. Ainsi, la NED a été partie prenante quand il s’est agi de lancer une campagne internationale contre le premier ministre slovaque Vladimir Meciar, considéré comme « nationaliste ». Ensuite, la NED a participé aux troubles qui ont agité la Serbie, la Géorgie et l’Ukraine.

    Le 7 décembre 2004, à la veille de la « révolution orange » à Kiev, Ron Paul, député républicain à la Chambre des représentants, déclare devant la commission des relations internationales de cette même chambre : « Il est établi qu’une forte somme en dollars, payés par la contribuable américain, s’en est allée en Ukraine, pour soutenir l’un des candidats (ndlr : l’actuel président ukrainien Victor Iouchtchenko). Posons-nous dès lors la question : que ressentirions-nous si la gouvernement chinois essayait de soutenir l’un des candidats à la présidence aux États-Unis ? Un tel financement étranger serait considéré à juste titre comme illégal. Or c’est justement ce que nous faisons à l’étranger. Mais ce que nous ne savons pas, c’est le montant exact de la somme, prélevée sur nos deniers publics, qui s’en est allée pour influencer le résultat final du scrutin en Ukraine ».

    L’Ukraine cependant demeure la cible principale des activités de la NED sur le continent européen. L’USAID, organisation américaine destinée à l’aide au développement, maintient son point de vue : il faut créer une Ukraine démocratique, prospère et sûre qui « pourra alors être entièrement intégrée dans la communauté euro-atlantique ». L’hégémonie américaine en Europe s’étendrait alors jusqu’aux frontières de la Russie. Ensuite, il faut aussi retourner la « Serbie récalcitrante » et faire de Belgrade une capitale sagement soumise aux volontés américaines.

    Pour atteindre cet objectif, le National Democratic Institute (NDI) a obtenu le soutien de l’USAID afin de soutenir les « partis politiques favorables aux réformes », comme on peut le lire sur internet, de façon à « augmenter leurs chances lors d’élections ». par « favorables aux réformes », on entend toutes les forces politiques prêtes à soumettre tous les intérêts nationaux légitimes de la Serbie aux ukases de Washington et de l’eurocratie bruxelloise. Dans ce cadre, ces forces politiques, pour bénéficier de la générosité américaine doivent reconnaître notamment l’indépendance du Kosovo. Dans cette province sécessionniste, Washington entretient depuis 1999 une base militaire gigantesque de 386 hectares, le « Camp Bondsteel », destiné à devenir l’un des principaux points d’appui des forces américaines dans le Sud-Est de l’Europe.

    Le NDI est une organisation proche du parti démocrate, qui « entend procurer aux dirigeants civils et politiques une aide au développement des valeurs, pratiques et institutions démocratiques ». La présidente de cette organisation n’est personne d’autre que Madeleine Albright, qui était ministre des affaires étrangères aux États-Unis lorsque l’OTAN menait la guerre contre la Serbie.

    Depuis des années déjà, le point focal sur lequel se concentrent les multiples organisations propagandistes et lobbies américains, c’est la Russie. Alors qu’au moment de l’effondrement de l’Union Soviétique, il s’agissait principalement de former une nouvelle « élite » pro-occidentale, aujourd’hui, il s’agit plutôt de lutter contre des « tendances autoritaires ». Car la situation s’est modifiée depuis les « temps bénis » de la présidence de Boris Eltsine ; Moscou a retrouvé confiance en elle-même et s’est redonné une politique étrangère active. Les Russes entendent récupérer leur sphère d’influence perdue en Europe orientale et en Asie centrale et ne plus abandonner ces régions sans résister. Ce dynamisme contrecarre bien entendu les projets de Washington de vouloir dominer sans partage la masse continentale eurasiatique.

    Conséquence de cette nouvelle confrontation Est/Ouest : dans les publications de tous ces organismes américains, qui font semblant de vouloir répandre la paix et la démocratie dans le monde, on trouve à foison des tirades très hostiles à l’endroit de la Russie, comme nous le montre, par ex., un rapport de la Freedom House. Cet organisme, financé aux deux tiers par l’État américain, a été fondé en 1941 et, parmi ses membres fondateurs, nous trouvons notamment Eleanor Roosevelt, épouse du Président Franklin Delano Roosevelt, franc-maçon de haut grade. En mars 2003, la Freedom House, qui coopère également avec la fondation Open Society du milliardaire George Soros, a soutenu l’attaque américaine contre l’Irak. Dans une déclaration de la Freedom House, on peut lire : « Du fond du cœur nous espérons que cet effort de guerre, où sont engagé les forces armées américaines, connaîtra un bon aboutissement et que la tyrannie de Saddam Hussein tombera avec un minimum de pertes en vies humaines ».

    Dans un rapport de la Freedom House daté de juin 2009 et intitulé significativement « Russie – capitalisme sélectif et cleptocratie », la Russie est dépeinte comme un croquemitaine qui oppresse ses citoyens et constitue un danger croissant pour la paix dans le monde. Ce rapport critique le fait « que le Kremlin s’immisce partout dans les anciennes républiques de l’ex-URSS, dans leurs affaires intérieures et financières, dans leurs approvisionnements énergétiques et dans leurs communications stratégiques ». Le rapport ne mentionne pas, bien entendu, que les États-Unis font exactement la même chose !

    La NED, en effet, soutient toute une série d’ONG russes, dont beaucoup, comme par hasard, s’activent dans la région septentrionale du Caucase, talon d’Achille de l’actuelle Fédération de Russie. Ainsi, au début de l’année, le Caucasus Institute Foundation (CIF) a reçu des subsides pour un total de 49.000 dollars ; quant au Comité tchétchène de sauvegarde nationale, il a reçu 75.000 dollars ; la Société pour l’amitié russo-tchétchène, elle, a dû se contenter de 25.000 dollars. Les services russes de sécurité reprochent à ces organisations soutenues par les États-Unis d’exciter encore davantage les esprits dans une région comme le Caucase du Nord, où la situation est déjà explosive ; l’objectif, ici, est d’obliger la Russie à mobiliser toutes ses ressources dans la pacification de son flanc sud.

    La nouvelle politique étrangère de la Russie du tandem Medvedev/Poutine et la renaissance de la conscience géopolitique russe qui l’accompagne dérangent Washington mais il a plus dérangeant encore : la Russie, en dressant des barrières administratives contre les ONG financées et soutenues par l’étranger, impose de ce fait un verrou solide aux immixtions américaines. L’américanosphère riposte dès lors sur le front de la propagande : depuis des années, les écrits de laFreedom House dénoncent le soi-disant ressac en Russie des libertés démocratiques et prêchent pour que celle-ci soit dorénavant rangée dans la catégorie des « États voyous ». Très récemment, à la mi-janvier 2010, on peut lire dans un des rapports de la Freedom House : « Des États autoritaires comme l’Iran, la Russie, le Venezuela et le Vietnam ont renforcé récemment leur arsenal répressif ». En 2008, la Freedom House avait comparé l’état de la démocratie en Russie avec celui de la Libye et de la Corée du Nord ».

    ► Bernhard Tomaschitz (article paru dans zur Zeit n°3/2010, Vienne ; tr. fr. : RS).

    http://www.archiveseroe.eu/recent/30

  • Michel Onfray : pourquoi est-ce qu’on fait la loi au Mali ; chez Kadhafi ! ...au prétexte que ça serait les droits de l’homme qui nous animeraient ! pourquoi [alors] on intervient pas au Pakistan, au Qatar ou en Israel ?!

    Michel Onfray chez Jean-Jacques Bourdin 1/2

    Michel Onfray : vers une soralisation dans le politiquement non correct ?!

    ... l'interview commence bien :
    Bourdin :
    le Qatar soutient quand meme l'idéal terroriste !?
    Onfray :
    oui

     

    (le Qatar si chouchouté par nos élites politiques, médiatiqes et sportives : on croit rêver en entendant ça !)

     

    En tout cas il balance ses bazookas tous azimuths ; bien pire que le Hamas !
    ... venant d’un intellectuel français très médiatisé, qui se dit sioniste, son cas est remarquable !
    ... cette vidéo, qui n’a pas depuis plus de deux ans reçu de véritable réponse de la part de notre intelligentsia politiquement correcte, qu’elle se dise de gauche, de droite, chrétienne, musulmane ou encore sioniste ou franc-maçonne ;
    cette intelligentsia est pure vacuité au plan de l’intellect sociétal français et ne garde son pouvoir "sur les esprits", que par le jeu de magouilles et autres combinaisons politiques de notre démocratie censément représentative !

     

    Un best Bourdin/Onfray à ne pas manquer !

     

    Attendons la suite :

     

    future soralisation (dans le politiquement non correct) de Michel Onfray ? c’est le débat que je propose !
     

    http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/michel-onfray-pourquoi-est-ce-qu-50650