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lobby - Page 1593

  • La défaite de la Grèce, la défaite de l’Europe

    Les dirigeants de la zone euro ont imposé un accord aux conditions encore plus dures, presque punitif, aux Grecs. Mais la défaite d’Alexis Tsipras résonne comme une défaite pour toute la zone euro.

     

    Jamais, dans le jargon européen, le terme de « compromis » n’aura semblé si peu adapté. « L’accord » atteint au petit matin du 13 juillet entre la Grèce et le reste de la zone euro a désormais des allures de déroute pour le gouvernement grec. Une déroute qui a un sens pour le reste de l’avenir de la zone euro.

    Erreur stratégique

    Avant d’en venir aux conséquences, il faut expliquer cette défaite d’Athènes. Le gouvernement grec avait accepté jeudi soir le plan des créanciers présenté le 26 juin. Un plan déjà extrêmement difficile à accepter pour la majorité parlementaire grecque. Cette dernière s’était d’ailleurs fissurée vendredi soir dans le vote à la Vouli, le parlement grec. Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, pouvait cependant alors prétendre pouvoir arracher un accord sur la dette comme « compensation. » Malheureusement pour lui, les créanciers ont alors immédiatement compris le message : l’exécutif grec craignait davantage la sortie du pays de la zone euro que l’abandon de son propre programme. On aurait pu s’en douter dès le 22 juin lorsqu’Athènes avait déjà présenté un plan d’austérité. Mais le « non » au référendum avait été une contre-offensive qui, compte tenu du résultat, pouvait donner un mandat implicite au premier ministre pour réaliser le Grexit. Il n’en a pas jugé ainsi. En grande partie parce qu’il a commis l’erreur de ne pas le préparer.

    La curée

    Dès lors, la position grecque était extrêmement fragile. En effet, pour un petit pays aussi affaibli et endetté que la Grèce, la seule force dans les négociations était la menace de la sortie de la zone euro. Menace que, sans doute, il fallait éviter de mettre en oeuvre si c’était possible, mais qu’il fallait brandir assez sérieusement pour faire douter le camp d’en face. Dès lors que cette menace était levée, Athènes n’avait aucun moyen de pression. La position grecque s’était alors entièrement découverte. Et les créanciers ont pu, sans crainte d’une rupture, augmenter leurs exigences. Pour cela, le moyen était fort simple : il suffisait de menacer la Grèce d’une sortie de la zone euro. Comme cette dernière n’en voulait à aucun prix, il était simple de lui faire accepter d’autres conditions et d’annuler ainsi une partie des succès obtenus durant six mois de négociations, notamment le retour des « revues » de la troïka, l’instauration du travail du dimanche et la mise en place d’un fonds de 50 milliards d’euros issus des privatisations pour recapitaliser les banques, rembourser la dette et faire des investissements productifs. Et pour bien faire comprendre à la Grèce qu’elle devait filer droit cette semaine et voter les « réformes » souhaitées, le premier ministre néerlandais Mark Rutte a prévenu que le « Grexit n’était pas encore exclu. [.....]

    La suite sur La Tribune.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-defaite-de-la-Grece-la-defaite

  • Un défilé "normal", sous les huées

    Les interpellations préventives n'y ont rien fait...

     

    François Hollande a défilé, une fois de plus, sous les huées :

     

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  • CES MULTINATIONALES QUI FINANCENT LA DÉCADENCE : LISTES DES TRUSTS QUI ONT FAIT PRESSION SUR LA COUR SUPRÊME

    La Cour suprême américaine – du moins sa fraction juive anti-américaine – a voté en faveur de l’ouverture du mariage aux paires de déviants sexuels, signifiant de facto la fin du mariage par la dénaturation de son essence même. Si ce vote n’est pas surprenant de la part des ennemis de l’ordre naturel et de l’Europe, il est également l’aboutissement d’une intense campagne médiatique, politique et financière menée par un lobby très puissant.

    Ainsi, 379 multinationales et autres groupes financiers ont officiellement fait pression auprès des juges pour obtenir un jugement favorable, cassant les décisions d’interdictions des parodies de mariages entre déviants. La plupart des grandes compagnies qui favorisent parfois depuis des décennies la mondialisation, la malbouffe et les pires pratiques alimentaires, voire la diffusion de produits connus comme des poisons, des établissements financiers connus pour leurs pratiques criminelles, ont répondu présent pour cette campagne. Citons Coca Cola et Pepsi Co, Starbucks, Walt Disney Cie, Esthée Lauder Cie, Levi Strauss, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Barclays, JPMorgan, HSBC, American Express, Orbitz, Bloomberg, CBS, Facebook, Google, Microsoft, Appel, Amazon, eBay, Delta Airlines ou encore Air Products, la compagnie où s’est déroulée le meurtre sauvage d’Hervé Cornara par un criminel étranger.

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    Voici la liste de ces trusts et organisations patronales :

    A.L. Nella & Company, LLP, CPAs

    A.T. Kearney

    Aardema Whitelaw, PLLC

    Acacia Home LLC

    Accenture

    Aetna Inc.

    Air Products and Chemicals, Inc.

    AJ Leo Electric and Solar

    Akamai Technologies, Inc.

    Alaska Airlines

    Alcoa Inc.

    Amazon Services Inc.

    Amazon.com, Inc.

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  • Les évêques du Nigéria dénoncent la propagande LGBT imposée par les autorités occidentales

    Quelques jours après l’imposition du « mariage » homosexuel à tous les Etats américains par la Cour suprême des Etats-Unis, la conférence des évêques catholiques du Nigeria a réaffirmé, dans un communiqué, sa défense du mariage traditionnel. Les évêques y notent une « récente augmentation de l’activisme LGBT », et critiquent la récente décision de la Cour suprême, tout comme les autres actions légales menées ailleurs dans le monde. Le communiqué des évêques cite notamment le référendum sur le « mariage » homosexuel en Irlande, dénonçant la « propagande » du lobby gay.

    Les évêques du Nigéria craignent que ces décisions n’aient tendance « à provoquer un changement notable et rapide de l’opinion publique sur la nature et la signification du mariage et de la famille comme on les a connus pendant des millénaires ».

    Les évêques africains avaient déjà pris un rôle plus actif et plus visible dans les relations publiques catholiques après le Synode extraordinaire sur la Famille qui s’est tenu au Vatican à l’automne dernier. Ils avaient alors refusé d’être bafoués par des discours progressistes. Le cardinal Allemand Walter Kasper s’était ouvertement moqué des évêques africains, qui constituaient un bloc conservateur lors du Synode, en leur expliquant qu’ils n’avaient pas à dire aux autres évêques ce qu’ils devaient faire.

    Des évêques africains et européens comptent résister aux progressistes lors du prochain Synode 
    Ces évêques africains ont déjà rencontré un groupe d’évêques européens pour constituer un front solide en vue du prochain Synode sur la Famille qui se tiendra en octobre prochain, pour terminer le travail commencé l’année dernière.

    Dans leur communiqué, les évêques réaffirment que le mariage est « l’union sacrée d’un homme et d’une femme », qui forme le cœur de la famille, « cellule de base, fondamentale, de notre civilisation ». Ils promettent également d’« éviter les pressions et de protéger les Nigérians contre l’influence croissante et dangereuse de la propagande LGBT ».

    En face d’une « propagation persistante et continue et de la mondialisation du mode de vie homosexuel et de l’effort qui est fait pour redéfinir le mariage » qui vient « spécialement du monde occidental », les évêques ont appelé leurs responsables politiques à être « circonspects ».

    Un discours catholique en somme, et pourtant trop rare en Occident.

    Source

    http://www.contre-info.com/les-eveques-du-nigeria-denoncent-la-propagande-lgbt-imposee-par-les-autorites-occidentales#more-38720

  • Au journal Le Monde, on aime les migrants… de loin !

    Au Monde, on réagit vivement quand un prétendu volontaire du GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés) les appelle à la rescousse afin d'accueillir dans leurs locaux « 43 migrants en situation de détresse »...

    Elles sont vingt-cinq personnes à avoir pris leurs quartiers dans cette ferme abandonnée – la ferme Cochard — appartenant à l’État, à Villefontaine, dans l’Isère. Et pourtant, il y a un an, ces familles avaient été déboutées de leur droit d’asile, décision qui aurait dû conduire à leur expulsion dans leur pays d’origine, la République d’Albanie étant inscrite par l’OFPRA sur la liste des pays sûrs. En raison « d’institutions démocratiques dont le fonctionnement régulier a été rétabli » (…), et pour ses « réformes de la législation pénale et civile (…) de nature à renforcer la protection des libertés fondamentales ».

    Mais que pèsent les textes de loi face à un « collectif » de belles âmes grâce à qui ces « ouvriers ou ces maçons » ont « rénové » les lieux en question, où la vie, depuis décembre 2014, s’écoule collégialement, et où s’exprime « fièrement, fermement, la solidarité contre la légalité » ? « Sans titre de séjour, les voilà jardiniers », à bichonner le potager, s’ébaudit le journaliste.

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  • Restrictions d’eau pour les agriculteurs : STOP au deux poids, deux mesures !

     

    Tandis que les racailles gaspillent des milliers de mètres cubes d’eau, les agriculteurs et les particuliers sont rationnés. Cherchez l’erreur…

    Pendant la période de canicule qui a touché la France début juillet, des racailles issues pour une majorité d’entre eux de l’immigration, (dénommées « jeunes » dans les quelques médias « mainstream » qui ont relayé les faits) ont vandalisé des milliers de bouches d’incendie en France, principalement dans les « cités sensibles » de la banlieue parisienne, mais pas que… La presse s’est faite l’écho d’incidents répétés dans la métropole lilloise, en Seine Saint-Denis, dans le Val d’Oise ou dans la région lyonnaise, pour ne citer que quelques exemples.

    Le site « FDeSouche » a comptabilisé les actes de vandalisme de bouches incendies en France :
    Quelques jours plus tard, on apprend que la population française, et principalement les agriculteurs, est soumise à des restrictions d’eau liées à la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois sur une grande partie de l’Hexagone.

    Un rapide calcul permet de constater que les 30 000 000 de litres d’eau gaspillés rien que dans la métropole Lilloise auraient permis à raison de 10 litres d’eau par m², d’arroser 300 hectares de cultures …

    STOP à la culture de l’excuse du genre « “Ils ne font rien de mal, ils ne cassent pas de voitures… ils s’amusent avec l’eau ” (voir ci-dessous) !

    Comme d’habitude, en plus de payer les milliards d’euros dépensés en pure perte dans les banlieues, les Français et en particulier les agriculteurs vont se trouver privés d’eau pour assurer leurs récoltes, c’est à-dire le fruit de leur travail… Pendant ce temps-là, la racaille s’amuse… en gaspillant l’eau et en caillassant les forces de l’ordre

    Stop à cette racaille ! Agriculteurs, Français, réveillez-vous !

    Aux élections Régionales, renversez la Table ! Dites haut et fort : « On est chez nous ! Les Français d’abord ! »

    Franck GUIOT

    http://fr.novopress.info/

  • Jean-Pierre Le Goff : « L'Europe est devenue une utopie de substitution »

    Pour le sociologue Jean- Pierre Le Goff, la crise grecque a révélé les faiblesses de l'Union européenne. Il considère que cette dernière a sacrifié la culture et la politique à la seule économie.

    La crise grecque a plongé l'Europe dans l'angoisse. Vivons-nous une crise européenne ?

    JEAN-PIERRE LE GOFF. - Sans nul doute, même si ce n'est pas la première. La façon dont on traite la crise grecque me paraît symptomatique de la façon de faire de la politique au coup par coup, en parant tant bien que mal au plus pressé, dans une optique étroitement économiste, avec une inflation de communication et de commentaires qui tournent en boucle et finissent par décourager l'envie même d'y voir clair et de penser qu'il pourrait en être autrement. Il s'agit de comprendre, par-delà la crise grecque actuelle et l'urgence, pourquoi et comment on en est arrivé là, pour en tirer des leçons qui ne soient pas seulement de circonstances.

    Comment expliquez le désamour entre les peuples dont témoignent de nombreux référendums (France, Hollande, Irlande, Grèce…) et la construction européenne ?

    L'association des peuples à la construction de l'Union est problématique. Le fait de faire revoter les peuples à un an d'intervalle, au Danemark pour le référendum sur le traité de Maastricht, en Irlande pour le traité de Nice puis celui de Lisbonne, a donné l'image d'une Union européenne construite à marche forcée, résultant de «oui» obtenus à l'arraché après des tractations. Après le rejet français du traité constitutionnel en 2005, Nicolas Sarkozy a signé deux ans plus tard le traité de Lisbonne, considéré par beaucoup comme une reprise alambiquée du traité constitutionnel. Il est vrai que Nicolas Sarkozy s'était clairement engagé dans sa campagne et que ce traité fut approuvé par le Congrès. Il n'empêche: cette façon de faire n'a pas, pour le moins, contribué à rapprocher le peuple de l'Union. Quant à François Hollande, contrairement à ses promesses de campagne, il n'a pas renégocié le traité budgétaire européen et sa capacité de «synthèse» n'a pas trompé grand monde. Sur le plan économique, une question simple mérite d'être posée: pourquoi a-t-on intégré d'emblée dans la zone euro des pays aux économies si hétérogènes? Comment a-t-on pu intégrer la Grèce, alors que l'on savait que son État avait, pour le moins, quelques difficultés à prélever l'impôt et qu'il truquait les comptes? Aujourd'hui, on se plaint de l'attitude du gouvernement grec en disant qu'il ne joue pas le jeu, oui, mais pourquoi a-t-on accepté qu'il entre dans la zone euro? Et comment peut-on passer si vite d'un discours catastrophique sur le Grexit à la reconnaissance qu'une sorte de la Grèce de l'euro est envisageable? J'attends des politiques qu'ils s'expliquent clairement sur ces questions. C'est une condition de leur crédibilité.

    Quelles sont, selon vous, les causes d'une telle «marche forcée» ?

    Elles ne sont pas, à mon sens, d'ordre essentiellement économique. Une partie des élites s'est lancée dans une fuite en avant en faisant de l'Europe une sorte d'utopie de substitution au nationalisme et au socialisme anciens, dans un moment historique particulier: après la chute du mur de Berlin, certains ont pu croire à une «fin de l'histoire», à l'entrée dans un monde pacifié régi par l'éthique des droits de l'homme et les lois du marché. La construction de l'Union européenne s'est affirmée sous cette modalité, à tel point qu'elle semblait capable de s'élargir sans contours bien précis. N'oublions pas au demeurant qu'à un moment l'intégration de la Turquie semblait pour certains hommes politiques aller de soi. La primauté donnée au libéralisme économique accompagné d'un discours général et généreux sur les «valeurs» qui s'apparentent à de bons sentiments me paraît symptomatique de la difficulté des pays européens à se réinsérer dans l'histoire et à peser significativement dans les affaires du monde. Aujourd'hui, pour une partie de la population, l'Europe n'est pas perçue comme une protection et une «chance», mais comme une sorte de cheval de Troie de la mondialisation débridée, animée par une bureaucratie tatillonne émettant des directives et des règlements à n'en plus finir et des discours idéologiques correspondant au nouvel air du temps, notamment dans les domaines culturel et des mœurs. On peut trouver que cette appréciation méconnaît certaines décisions européennes, mais on ne peut la caractériser sommairement de «populiste», en renvoyant une partie de la population dans le camp de la démagogie de l'extrême droite ou de l'extrême gauche.

    Comment restaurer le sentiment d'appartenance et de fierté européenne ?

    Je ne crois pas que l'Europe puisse prendre sens pour les différents peuples si on leur demande d'emblée d'oublier leur appartenance nationale ou de se considérer en position de surplomb vis-à-vis d'elle, comme tend à le faire une partie des élites et des administrateurs de l'Union européenne. Qu'on le veuille ou non, la nation demeure une référence identitaire centrale et le cadre premier de l'expression démocratique ; l'histoire n'avance pas sans les peuples. Un projet politique national me paraît inséparable d'une certaine vision de l'Europe et toute décision importante doit associer pas à pas les peuples et leurs représentants élus. C'est une des leçons qu'il est grand temps de tirer de la crise grecque. Reste une question essentielle qui déborde le champ de compétences des politiques: celui de l'héritage culturel qui nous spécifie par rapport au reste du monde. La construction de l'Union européenne repose sur un paradoxe: elle intervient dans un moment où des sociétés démocratiques européennes ne savent plus d'où elles viennent ni où elles vont. Après des années d'histoire pénitentielle qui nous désarment face à ceux qui veulent nous détruire, il importe de faire valoir clairement nos acquis civilisationnels qui ne se limitent pas à la liberté et aux droits individuels. Faute de ces deux conditions, politiques et culturelles, l'Europe demeurera une sorte de grand marché et de «démocratie providentielle» plutôt mal en point, avec en prime le statut d'un territoire de villégiature pour touristes du monde entier, admirant le patrimoine d'une civilisation moribonde.

    notes

    Jean-Pierre Le Goff, né en 1949, est philosophe de formation, écrivain et sociologue au CNRS. Ses ouvrages portent , sur les évolutions problématiques de la société françaises, notamment les paradoxes de Mai 68 et le gauchisme culturel. Son dernier livre La Fin du village. Une histoire française est paru chez Gallimard en 2012.

    * Dernier ouvrage paru: «La Fin du village. Une histoire française», Paris, Gallimard, 2012, 592 p., 26 €.

    Source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFyyVAFpZvVKSEkBK.shtml

  • "Ils veulent sauver l'euro jusqu'au dernier Grec vivant"

    L'expression, employée en... 2011 par l'économiste Marc de Scitivaux, l'un des premiers à avoir anticipé les conséquences financières de la crise du subprime, peut s'appliquer à l'accord européen conclu avec la Grèce - un accord qui non seulement ne rend pas sa dette plus soutenable, mais lui fait perdre une partie de sa souveraineté :

    "La Grèce a jusqu'à mercredi soir pour légiférer sur une liste d'«actions prioritaires» qui bouscule toutes les lignes rouges dressées par Athènes depuis cinq mois. Généralisation d'une TVA alourdie et refonte du coûteux système de retraite, bien sûr. Mais aussi limitation de la souveraineté budgétaire: il s'agit, précisent les dix-neuf, «d'introduire des réductions quasi automatiques des dépenses en cas de dérapage» par rapport aux objectifs d'excédent.

    Une fois ces lois passées à la Vouli et le feu vert impératif donné par le Bundestag et cinq autres parlements (Autriche, Estonie, Finlande, Pays-Bas et Slovaquie), la discussion effective du plan de sauvetage pourra débuter. Alexis Tsipras, figure de proue de l'extrême gauche européenne, devra alors avaler d'autres couleuvres: la poursuite du mandat du FMI au-delà du printemps 2016, l'introduction de procédures de licenciement collectif inédites en Grèce, le «réexamen rigoureux» du pouvoir syndical et des négociations collectives [ndlt : et la légalisation du travail le dimanche].

    Politiquement, les mains du premier ministre, ou de son successeur, seraient liées pour trois ans. Le gouvernement «devra consulter les institutions (créancières) et convenir avec elles de tout projet législatif» lié au plan de redressement, et ce «avant de le soumettre à la consultation publique ou au Parlement», insistent les dix-neuf. Plus de référendum, donc. La Grèce perd une partie de sa souveraineté. La troïka, officiellement réinstallée d'un même trait à Athènes, obtient des pouvoirs qui s'apparentent à ceux d'un régent."

    La mesure censée apporter de l'oxygène à la Grèce ne règlera rien. Athènes devra en effet mettre en place un fonds de privatisation dont l'objectif sera d'engranger 50 milliards d'euros : la moitié ira aux banques, et seulement un quart au service de la dette et un quart aux investissements. En attendant, la Grèce continuera d'être rachetée morceau par morceau par des intérêts étrangers, dans des proportions bien plus importantes que par le passé. Voilà ce qu'elle a déjà perdu (pour 7,7 milliards €, une paille à côté des 50 milliards qu'elle doit maintenant trouver) :

    "Après la victoire de Syriza en janvier, plusieurs ministres avaient annoncé l’arrêt de certaines privatisations, notamment celle du Port du Pirée au grand dam des Chinois qui gèrent déjà l’un des ports de marchandises. Mais Alexis Tsipras a tranché en faveur des privatisations, à l’exclusion de celles concernant les sociétés de l’eau ou de l’énergie.

    Les principales privatisations en cours sont celles de la compagnie de chemin de fer, Trainose, des ports du Pirée et de Salonique, ainsi que plusieurs marinas.

    Depuis 2011, Taiped a mené à bien une vingtaine d’opérations. La plus importante est celle de la concession de quatorze aéroports régionaux accordée en novembre 2014 à une entreprise allemande, Fraport, associée à une société grecque, pour un montant total de 1,2 milliard d’euros. C’est la plus grosse privatisation réalisée à ce jour.

    La vente du site de l’ancien aéroport d’Athènes, Hellenikon, un immense terrain laissé à l’abandon depuis 2004, en bord de mer, a été confié à l’une des principales grandes familles grecques, les Latsis, associée à un fonds chinois et un fonds d’Abou Dhabi, pour 900 millions d’euros. L’affaire a suscité des polémiques car le bien avait été évalué à plus de 3 milliards d’euros.

    La société de jeux, l’OPAP, a été cédée à un consortium gréco-tchèque, Emma Delta."

    Voilà quelques jours, Nigel Farage conseillait à Alexis Tsipras de quitter, la tête haute, la zone euro :

     

    Marc Scitivaux, doué pour les prédictions donc, ne disait rien d'autre en 2011, face au chef économiste de Goldman Sachs (la banque qui a non seulement aidé la Grèce à camoufler sa dette, mais a spéculé sur son dos par la suite) :

     

    Le ministre grec des Finances était prêt à prendre le contrôle de la banque de Grèce et appliquer une décote sur les obligations grecques pour obtenir un accord plus favorable, quitte à diriger le pays vers une sortie de la zone euro. Avec Angela Merkel et François Hollande, Alexis Tsipras a choisi l'euro. Pour combien de temps ? Le terme "Europe" nous vient certes de la Grèce, mais aussi celui de "chaos".

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Météo : Un business au beau fixe

    Elle dicte notre façon de nous vêtir le matin, conditionne nos sorties et peut gâcher nos congés : la météo fait la pluie et le beau temps dans notre existence, en particulier durant les vacances. L’engouement des Français pour les prévisions météorologiques est spectaculaire: c’est l’une des applications les plus consultées sur smartphone.

    On supporte difficilement aujourd’hui une averse surprise sur la plage ou lors d’une balade à vélo… Certains font leurs propres prévisions en s’offrant une station météo individuelle, d’autres choisissent leur camping ou leur lieu de vacances en fonction des garanties de remboursement offertes en cas de pluie.

    Autrefois, Météo France occupait seule le terrain, mais aujourd’hui, des start-up ont fait de la météo une activité lucrative, en développant ce qu’elles appellent la “business intelligence climatique”.

    Elles proposent leurs services aux entreprises météo-dépendantes (fabricants de glaces, de boissons, jardineries, clubs de vacances…) afin qu’elles puissent ajuster leur offre saisonnière. En France, 25% du PIB serait lié aux conditions météo. Enquête sur la science du beau temps… pour éviter la dépression durant ses vacances.

    http://fortune.fdesouche.com/