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  • « Islamophobes », islamophiles, mêmes résultats

    À la suite des tueries de janvier, on a vu les officiels mener campagne contre l’« islamophobie », méconnaissant totalement le sens du suffixe « -phobe » (et son dérivé phobie).

    Or « -phobe », c’est le grec φόβος (fuite par peur, déroute ; en général, terreur, effroi). Par exemple, la xénophobie, c’est d’abord la peur irraisonnée, maladive de ce qui est étranger, et spécialement de personnes venues d’un autre pays ; il peut en découler de l’hostilité, voire de la haine envers les étrangers. Mais à proprement parler, la haine se dit μῖσος en grec, d’où misogynie (haine des femmes), misanthropie (haine des humains)… L’islamophobie n’est donc pas la haine des musulmans mais la peur de l’islam, tandis que le grec φίλος (ami, aimé, cher, agréable) permet de nommer islamophile celui qui aime l’islam, et tend à le favoriser.

    Or, la lecture du Coran, facile à trouver sur Internet, montre vite que Mahomet n’a pas essayé de faire aimer sa nouvelle religion, mais à faire peur à ceux qui la refuseraient, et a fortiori la combattraient. Trois passages en exemple :

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  • La « diversité » à l’œuvre : agressions en série dans les transports en commun

     Une énième agression s’est produite en date du 13 février 2015 dans une rame du RER B, à Gif-sur-Yvette, dans le département de l’Essonne.

    Une dame de 46 ans, excédée par les agissements de « deux jeunes » qui s’amusaient avec les portes du RER, est intervenue. Elle a très vite été prise à partie par les deux « jeunes », qui l’ont copieusement insultée.

    Une courageuse étudiante, ayant vu la scène, s’est interposée pour lui venir en aide. Mal lui en en a pris : elle s’est retrouvée projetée au sol par les deux agresseurs, rouée de coups de pieds, et ses effets personnels volés.

    Cette agression n’a fait l’objet que d’un petit article (en version payante) dans Le Parisien (édition de l’Essonne) du 19 février 2015, soit presque une semaine après les faits…

    Comme souvent, les médias qui critiquaient les rondes citoyennes initiées par Génération Identitaire et appréciées des usagers se sont montrés beaucoup moins bavards pour relayer ce fait divers, pourtant emblématique d’une situation intenable à laquelle les Français sont confrontés chaque jour. Selon un sondage mené par M6 au moment des Tournées de Sécurisation des transports par Génération Identitaire, 62 % des auditeurs de M6 étaient favorables à ces tournées citoyennes :

    Pour trouver une solution à un problème, il convient de pouvoir nommer ce problème. Entre la négation du racisme anti-Blancs et l’apologie d’un « vivre ensemble » qui n’existe pas, mais qui tient lieu de credo pour la caste politico-médiatique, les jalons destinés à museler l’opinion publique sont nombreux. Il revient également aux autorités – notamment à la Justice – de se mobiliser de façon urgente pour protéger l’ensemble des citoyens, sans quoi la seule réponse que ces derniers pourront apporter sera l’autodéfense et l’application d’une justice citoyenne, sans doute plus sévère que celle des juges “rouges” et de Christiane Taubira. Faut-il en arriver là ?

    Il appartient désormais aux citoyens d’agir dans les urnes en votant massivement pour les candidats du Front National, mais aussi sur le terrain en ayant un comportement de « citoyen vigilant ». La peur doit changer de camp, maintenant !

    Franck Guiot pour Novopress

    http://fr.novopress.info/

  • La proportionnelle à l'Assemblée, qu'est-ce que ça changerait ?

     L'UMP s'inquiète de l'éventualité d'une modification du mode de scrutin des législatives, que François Hollande pourrait être tenté de proposer.

    A mi-mandat, le président François Hollande, qui s'exprime jeudi 5 novembre à la télévision, pourrait être tenté de relancer une réforme qui figurait dans ses engagements de campagne : l'introduction d'une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale.

    La proposition suscite déjà des réactions contrastées, mais aussi des interrogations sur sa mise en œuvre et ses conséquences.

    Le scrutin majoritaire favorise les grands partis

    En France, les députés sont élus dans 577 circonscriptions au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Au premier tour, tous les partis peuvent être représentés, mais ne seront retenus pour le second tour que les candidats qui ont réuni plus de 12,5 % des inscrits. Ce système favorise les grands partis (UMP, PS). Les autres ne parviennent à faire élire des députés que s'ils négocient des alliances ou s'ils sont très solidement implantés.

    L'objectif est de constituer une majorité solide et disciplinée à l'Assemblée nationale. Ce mode de scrutin a d'ailleurs été introduit en 1958 par le général de Gaulle pour mettre fin à l'instabilité politique de la IVe République. Il présente un défaut majeur : certains partis qui « pèsent » dans l'électorat peuvent être sous-représentés parmi les députés. C'est le cas du Front national.

    Introduire une représentation plus « juste »

    Le scrutin proportionnel, à l'inverse, consiste à répartir les sièges en fonction des pourcentages de voix obtenus par les différents partis (avec en général un seuil de représentativité fixé à 5 % des voix). En vigueur pour les élections régionales et européennes, il semble plus conforme aux votes des citoyens et favorise la parité, puisque les listes font alterner hommes et femmes.

    Sans surprise, la proportionnelle est réclamée par les petits partis, des écologistes aux communistes en passant par l'extrême droite. Le FN, qui se targue d'être devenu le « premier parti de France » après les européennes (avec 24 eurodéputés sur 77), estime injuste de n'avoir que 2 députés sur 577 à l'Assemblée nationale.

    Un engagement de campagne de François Hollande

    Traditionnellement, la gauche est plutôt favorable à ce système considéré comme plus représentatif. L'introduction d' « une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale » est l'engagement n°48 du candidat François Hollande en 2012.

    Dans un entretien au Monde, en août 2014, le président avait confirmé cette proposition, en y introduisant une condition : J'y suis prêt si une majorité peut s'accorder sur cette orientation, avec une réduction du nombre de parlementaires. »

    Si le sénateur François Rebsamen avait plaidé pour cette réforme au début de l'année, certaines voix se font plus prudentes. Ainsi, le député Olivier Faure, porte-parole du PS, s'inquiète dans Le Figaro des risques d' « émiettement » et d' « instabilité » du système.

    Un « casus belli » pour l'UMP… mais une proposition défendue par Sarkozy

    Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a exprimé mardi 4 novembre son « opposition totale » à l'introduction de la proportionnelle, une « manipulation politique » qui constituerait un « casus belli » entre la majorité socialiste et l'opposition. Ce rejet farouche s'inscrit dans la ligne de la droite gaulliste, attachée au système majoritaire de la Ve République. Il peut être renforcé par des considérations plus pragmatiques : le mode de scrutin actuel risque d'être très favorable à l'UMP aux prochaines législatives, alors que la proportionnelle diluerait une « vague bleue » au profit du FN.

    Mais le sujet ne fait pas l'unanimité au sein de la droite. En 2007, le futur président, Nicolas Sarkozy, proposait « d'introduire un peu de proportionnelle ». L'idée, lancée lors d'un meeting d'entre-deux tours, visait sans doute à séduire l'électorat FN ou centriste. Elle n'a jamais été mise en pratique durant son mandat. Ce qui n'a pas empêché Nicolas Sarkozy de la ressortir des tiroirs en 2012.

    L'expérience avortée de 1986

    Si les opposants brandissent les risques d'instabilité et d'émiettement de la majorité, l'autre chiffon rouge est celui d'une vague d'extrême droite à l'Assemblée. La proportionnelle intégrale, qui figurait parmi les 110 propositions du président Mitterrand, a été mise en œuvre pour la première fois en 1986.

    Qualifiée par l'opposition de manipulation électorale, elle avait permis d'atténuer la victoire de la droite et d'assurer la réélection de plusieurs barons du PS, mais avait surtout fait entrer 35 députés FN dans l'Hémicycle, un traumatisme politique à l'époque. La droite au pouvoir était immédiatement revenue au système antérieur, qui n'a jamais été modifié depuis.

    Une proportionnelle limitée « entre 10 et 20 % » des sièges

    Prudent, François Hollande ne propose pas de revenir au système créé sous Mitterrand et se contente d'« une part » de proportionnelle aux législatives. « Cela permet de faire plaisir à quelques alliés, notamment aux écologistes, qui ne sont pas bien implantés dans les territoires, sans enlever les vertus du scrutin majoritaire qui favorise les grands partis », explique Didier Mauss, professeur de droit constitutionnel à l'université d'Aix-Marseille.

    Le rapport Jospin sur la modernisation de la vie politique, remis en novembre 2012, proposait d'instaurer 10 % de proportionnelle. Le président de l'UDI évoque « entre 10 et 20 % ».

    Comme l'Assemblée ne peut compter plus de 577 députés (un nombre qui pourrait être revu à la baisse), cela représenterait entre 58 et 116 sièges. Sachant que le FN avait remporté 13,6 % des suffrages en 2012, ce système aurait pu lui octroyer entre 8 et 15 députés. Pas de quoi constituer un groupe politique.

    Un système compliqué, voire inconstitutionnel

    Pour « libérer » des sièges à pourvoir à la proportionnelle, il faudrait en passer par un redécoupage des circonscriptions électorales, pas très populaire parmi les élus qui défendent leur fief. Le rapport Jospin proposait qu'au premier tour, chaque électeur dispose de deux voix, l'une pour le scrutin proportionnel national ou interrégional, l'autre pour le scrutin majoritaire par circonscription.

    En Allemagne, les élus du Bundestag sont élus selon une formule complexe, qui attribue environ la moitié des sièges à la majorité dans des territoires, et l'autre moitié à la proportionnelle. En vertu de systèmes de « mandats supplémentaires », le total de députés n'est alors connu qu'à l'issue du vote.

    Au niveau législatif, nul besoin de passer par le référendum ou la loi organique. Une loi ordinaire suffit à modifier le mode de scrutin et le découpage des circonscriptions.

    En revanche, un système électoral introduisant 10 % de proportionnelle pourrait s'avérer illégal. « Nous ne sommes pas d'accord entre constitutionnalistes pour savoir si on peut avoir deux types de députés, certains élus dans un département, d'autres au niveau national, explique Didier Mauss. Ce serait de la folie de risquer la censure constitutionnelle et de prendre une claque sur une réforme majeure de politique pure. »

    Anne-Aël Durand

    source : Le Monde :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EukuFlAVpFdybSKoxa.shtml

  • Pas d'amalgame aux Etats-Unis non plus

    Barack Obama vient de se livrer à un grand numéro de "pas d'amalgame". Le président américain s'est laissé aller, comme Jacques Chirac en son temps pour la France, à évoquer l'implication de générations de musulmans dans la construction des Etats-Unis depuis ses origines... alors que les musulmans (2,6 millions) représentent moins de 1% de la population totale.

    Mais ce qui a le plus choqué les Américains sont ses propos sur le terrorisme auquel il n'a pas voulu accoler les qualificatifs "musulman" ou "islamiste" :

    "Aucune religion n'est responsable du terrorisme. Ce sont les personnes qui sont responsables des violences et du terrorisme (...) Nous ne sommes pas en guerre contre l'islam mais contre des personnes qui  ont perverti l'islam (...)" source

    "Al-Qaïda et le groupe Etat islamique recherchent désespérément une légitimité. Ils tentent de se dépeindre comme des leaders religieux et ils diffusent l’idée que l’Occident est en guerre contre l’islam.  Nous ne devons jamais accepter les principes qu’ils mettent en avant, et nous devons leur refuser la légitimité qu’ils recherchent. Ce ne sont pas des leaders religieux, ce sont des terroristes !" source

    Accusé d'islamophilie par certains (voir aussi ce post), Obama se retrouve en première page du quotidien New York Post vient de faire la une suivante : "terreur islamique, je ne vois vraiment pas"

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    Philippe Carhon

  • Vers un procès dans l’affaire du « mur des cons » ?

    Nouveau rebondissement dans l’affaire du « mur des cons ». La présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), Françoise Martres, a été renvoyée en procès jeudi 19 février pour injure publique par la juge d’instruction. Les réquisitions du parquet de Paris concluaient pourtant au non-lieu, estimant notamment que les faits étaient prescrits.

     

    Cela ne signifie pas pour autant qu’un procès aura effectivement lieu. Immédiatement après cette annonce, le parquet a en effet annoncé faire appel du renvoi de Françoise Martres. La tenue d’un procès sera donc suspendue à cette décision en appel. De son côté, François Martres a fait savoir qu’elle tiendrait une conférence de presse vendredi à 15 heures.

    L’INDÉPENDANCE DES MAGISTRATS MISE EN CAUSE

    Révélé en avril 2013 par le site Atlantico, ce panneau situé à l’intérieur des locaux du Syndicat de la magistrature, sur lequel étaient collées les images de plusieurs personnalités, avait déclenché un tollé de protestations. Tels Brice Hortefeux et Nadine Morano, les responsables visés par le « mur des cons » étaient essentiellement des personnalités de droite. Figuraient aussi le magistrat Philippe Courroye, le criminologue Alain Bauer, les intellectuels Alain Minc ou Jacques Attali.

    Des responsables du Front national et de l’UMP s’étaient emparés du sujet pour relancer la polémique sur l’indépendance des magistrats. Ces derniers avaient pour leur part dénoncé l’instrumentalisation de l’affaire pour jeter le discrédit sur les juges.[...]

    La suite sur le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vers-un-proces-dans-l-affaire-du

  • Vladimir Poutine “On m’a répondu à Bruxelles : ‘Allez vous faire foutre’”

    Jean-Pierre Chevènement était l’invité d’Europe 1, jeudi 12 février 2015. Il répondait aux questions de Patrick Roger, Catherine Nay, Olivier Duhamel et Serge July.

    Je me suis rendu en Russie, au début du mois de mai 2014, pour rencontrer Vladimir Poutine, à la demande de François Hollande, avec une lettre de sa part que j’ai transmise à Vladimir Poutine. Nous avons eu un long entretien, en tête à tête.

    Poutine m’a dit qu’il était allé en janvier 2014 à Bruxelles, pour demander à voir M. Barrosso, et puis d’autres, et on lui a répondu : « Mais cette affaire ne vous regarde pas ». Et je vais vous rapporter quelque chose qui vous surprendra, ce qu’on lui a répondu, c’est : « Allez vous faire foutre ! ».

    http://fr.novopress.info/

  • Les torts que nous avons faits au peuple syrien sont une honte à porter au crédit de Fabius

    Le député Jacques Bompard est interrogé dans L'Action Française 2000. Extrait :

    "vous demandez une commission d’enquête sur le soutien de la France aux rebelles syriens. N’y a-t-il pas assez à faire chez nous ?

    Une_2903Laissez-moi vous dire que les torts que nous avons faits au peuple syrien sont une honte à porter au crédit de Laurent Fabius. J’ai suivi avec attention ce dos- sier, et les spécialistes comme les Syriens s’accordent à dire que nous avons soutenu le pire au Levant. Quand je dis le pire, j’avance que,par idéologie, nous nous sommes laissés aveugler par les dehors laïques d’une opposition syrienne qui, sur le terrain, massacre et viole tous les principes du droit international. D’ ailleurs, les chrétiens syriens sont presque unanimement du côté de Bachar el-Assad. Mais on n’évoque les chrétiens d’ Orient que lorsque leurs positionnements politiques satisfont Monsieur Fabius. Près de deux mille Français sont partis faire le djihad en Syrie. À leur retour, ils sont autant de métastases dans notre société, des métastases prêtes à agir. Et ce n’est pas une séquence vidéo qui les soignera de leur fanatisme. Les Français ont le droit de savoir à quoi leurs impôts ont servi en Syrie. Je suis convaincu que le gouvernement socialiste n’en a pas la moindre envie."

    Michel Janva

  • Charpie Hebdo ou les limites de la liberté de la presse !

    charlie-hebdo-jeune-16-ans-interpellation-apologie-du-terrorismeSi l’affaire Charlie Hebdo nous a bien appris une chose, c’est qu’en République française, cette belle démocratie, on peut rire de tout… enfin presque !

    Julien Saint-Guillaume, directeur de la rédaction du « Connard » s’est vu opposer, par lettre recommandée, le lancement d’un nouveau titre, baptisé Charpie Hebdo. Un pastiche de Charlie Hebdo peu apprécié visiblement par l’avocat du journal, Richard Malka.

    « Dans ce contexte, le titre Charpie Hebdo évoque évidemment de manière directe ces événements et les victimes, ce qui nous semble parfaitement indécent, étant précisé qu’il ne saurait revêtir un quelconque caractère humoristique, dépassant largement ‘les lois du genre’ de l’humour satirique acceptable », argumente Me Malka.

    Il y a donc une humour satirique acceptable et un humour satirique inacceptable ? Heureux de le savoir ! Mais alors, sans vouloir faire de mauvais esprit ( quoique ! ), Me Malka, la limite, vous la mettez où exactement ?

    S’attaquer gratuitement à un représentant religieux tel que le pape par des dessins immondes et avilissants c’est de la satire acceptable donc ? Mais faire de même pour un journal satirique ça ne l’est plus parce que …? Vous la sentez au moins l’ironie de la situation ?

    En somme, question cohérence et honnêteté intellectuelle on repassera !

    Source : Metronews

    http://www.contre-info.com/

  • Libye : qui présentera "l'addition" à MM. Sarkozy, Juppé et BHL?

    Communiqué de Bernard Lugan :

    Sipa-ap-3101445-jpg_2728437_652x284"Au mois de mars 2011, à l'issue d'une campagne médiatique d'une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d'entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant.

    Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973 au Conseil de Sécurité de l'ONU, ce qui permit d'ouvrir les hostilités. Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2h30 au dessus de la Libye. L'incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano-libyenne, venait de débuter.

    Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu'une intervention internationale paraît aujourd'hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses. A l'époque, l'Elysée avança l'argument d'une action humanitaire destinée à "sauver la population de Benghazi". Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu'en entrant en guerre en Libye: " l'objectif de l'OTAN était d'assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint ".

    Quoiqu'il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre "pour la démocratie et les droits de l'homme", est catastrophique :

    -Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d'une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l'Europe.

    -Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes.Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l'ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.

    -L'Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l'Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu'avec Boko Haram un second front islamiste s'est ouvert sur leurs frontières.

    -Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes.Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe...d'où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu'ils vont créer des cellules "dormantes" au sein de l' "espace Schengen".

    Face à ce désastre, comme s'ils étaient étrangers au chaos qu'ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l'Etat français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions..."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html