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lobby - Page 1695

  • Grand Paris : trois ans de travail pour rien ?

    La Métropole du Grand Paris qui sortira des débats de l’Assemblée Nationale sera «light». Un compromis minimal. Patrick Devedjian n’y voit plus qu’une nouvelle couche au millefeuille sans aucun pouvoir stratégique et Emmanuelle Cosse déplore la grande victoire de l’égoïsme municipal. Mais Philippe Laurent y voit la reconnaissance du rôle des maires qui vont la construire d’ici 2020. S’ils arrivent à convaincre l’Etat d’arrêter de tout vouloir contrôler....

    « La métropole c'est de la norme, de la péréquation et un peu d'aménagement de logements. Rien qui fasse rêver. Rien qui justifie que l'on soit 348 élus pour faire cela

    Le constat de Patrick Devedjian, président du syndicat d'élus Paris Métropole, est assez terrible : même si l'on ajoute un peu de développement économique, la Métropole qui sortira des débats de l'Assemblée nationale et qui reprendra le texte de Paris Métropole voté après les municipales et la victoire de l'UMP, est extrêmement light. Elle n'est qu'un simple EPCI (établissement public de coopération intercommunal) absolument pas un outil stratégique de développement et d'organisation. Les élus UMP, le PC et, pour des raisons différentes, la Mairie de Paris ont tout fait ces dernières semaines pour affaiblir l'édifice métropolitain et privilégier le niveau d'en dessous, les territoires, qui, eux, ne sont dangereux pour personne et préservent toutes les situations acquises; Chaque fois Manuel Valls a d'ailleurs arbitré au profit de Paris contre la Métropole.

    Au final, une simple intercommunalité

    Ceux qui espéraient en faire le bras armé de la reconquête face au Grand Londres ont déchanté : elle n'aura ni les moyens financiers ni les moyens politiques de travailler sur l'attractivité du Grand Paris. Ceux qui pensaient qu'elle aurait une compétence économique forte, surtout depuis que Gérard Collomb a fait passer un amendement en ce sens au Sénat, vont devoir aussi un peu en rabattre. François Hollande a tout fusillé en annonçant la création d'une Agence Nationale du développement économique pour, essentiellement, s'occuper des territoires les moins favorisés. Alors que l'Etat devrait donner pouvoirs et compétences aux Régions et aux Métropoles, il recentralise. Il est bien sûr tout à fait possible que cette Agence ne voit jamais le jour tant elle mécontente de monde ; mais elle lance un message fortement jacobin. Dans la foulée de celui sur l'aménagement urbain. 

    La Métropole du Grand Paris a en effet pu penser avoir son mot à dire sur la construction et l'aménagement du territoire ; mais Manuel Valls a lancé Grand Paris Aménagement et confié à son patron, Thierry Lajoie la responsabilité des OIN sur le Grand Paris. L'Etat va prendre en mains lui-même les stratégies de logement et d'aménagement. Nul ne remet en cause le talent de Thierry Lajoie, mais les élus savent qu'il va vouloir de très grandes OIN et qu'assez rapidement, il coordonnera le travail de la plupart des grands établissements d'aménagement de la petite couronne. Une stratégie parfaitement justifiable, mais qui indique très clairement que l'Etat pense que, dans le Grand Paris, s'il ne fait pas les choses lui-même rien ne se fait.

    « L'égoïsme municipal a de beaux jours devant lui »

    Il faut dire qu'on ne peut lui donner toujours tort sur la question. Il n'est qu'à avoir la question du logement. «L'égoïsme municipal en matière de logement a de beaux jours devant lui. Les maires ne veulent pas avoir de vision globale de l'habitat » estime Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV et, surtout, en charge des politiques de l'habitat au Conseil régional d'Ile de France :

    «J'ai arrêté de me soucier des débats au Parlement, c'est trop énervant. La Métropole ne se fera jamais si elle est uniquement portée par les maires. J'en arrive même à me demander si l'Etat ne devrait pas reprendre en main la politique de l'habitat en Ile-de-France et en PACA !"

    C'est le règne du chacun pour soi en Ile de France ». Jean Paul Huchon la soutient : « personne n'a voulu d'autorité régionale du logement et comme la Métropole est reprise en main par des élus hostiles à la péréquation et à une vision métropolitaine du logement, ce n'est pas un bon signe ». Jean Paul Huchon n'a jamais été un farouche partisan de la métropole, mais en matière de logement c'est sa vision de l'Ile de France qui a fixé l'objectif de 70 000 logements par an. On n'en est même pas à la moitié.

    « La Métropole ne pouvait pas être un truc flamboyant »

    Avec un gouvernement qui ne veut rien déléguer à des maires pas toujours raisonnables, on ne peut pas avoir une métropole forte. Beaucoup pensent qu'on a perdu trois ans ? Philippe Laurent, le maire UDI de Sceaux et secrétaire général de l'Association des Maires de France, admet :

    «C'est vrai qu'il y a beaucoup trop de temps perdu, mais ce n'est pas forcément grave. La Métropole se fera en marchant, l'important c'était de reconnaitre enfin le rôle central des maires car ce sont eux qui décident en fin de compte. Les OIN sont un mal nécessaire, car nous avons du mal à nous accorder sur l'urbanisme. Mais sur le reste on y arrivera. Le danger, le grand danger pour la Métropole est qu'elle soit dirigée par des fonctionnaires d'Etat et pas des territoriaux. Si la fonction publique d'Etat en prend le contrôle, la Métropole sera comme la Région, une copie conforme et en plus petit de l'Etat, loin des réalités des territoires. Aucun intérêt. Sur tout le reste on y arrivera, aussi bien sur les questions financières que sur le logement. On y arrive toujours. L'erreur a été de croire que la Métropole pouvait être un truc flamboyant. Le flamboyant c'est Paris, c'est Paris qu'il faut vendre dans le monde, et la Métropole est un instrument »

    La Tribune :: lien via http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukukVEppAnOhiZaJX.shtml

  • Le recul de la délinquance c’est… pas pour tout de suite !

    Vous n’êtes sûrement pas sans savoir les événements qui ont eu lieu en banlieue de Marseille le 9 février dernier, mais en voici un bref rappel : dans la cité de La Castellane, au nord de la ville, un premier échange de tirs est signalé. Le directeur de la police Pierre-Marie Bourniquel se rend sur place avec quelques hommes pour maîtriser la fusillade. Qu’à cela ne tienne, les tireurs à la kalachnikov tentent en vain de tirer sur la voiture de police.

    Quatre Kosovars sont alors mis en garde à vue, et la police ne tarde pas à trouver sept kalachnikovs et plusieurs kilos de cannabis dans leur appartement, sans oublier, à proximité, une BMW faussement immatriculée dans laquelle se trouvaient 2 fusils à pompe, plus de 300 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles.

    Cependant, la sueur retrouvée sur les combinaisons des tireurs ne correspond pas à l’ADN des quatre premiers interpellés. Ces hommes faisaient simplement office de « nourrices » : ils gardaient la planque d’armes pour les deux tireurs qui sont, semble-t-il, quant à eux partis à Paris.

    Une banale petite affaire de délinquance ?
    Eh bien c’est visiblement ce qu’a également pensé la « justice » française, qui a libéré les quatre Kosovars vendredi dernier sans retenir aucune charge !

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  • La politique américaine en Ukraine va-t-elle entraîner une nouvelle guerre froide ?

    Au cœur du glacial hiver russe de l‘année 1990, le très républicain et très texan secrétaire d’état américain James Baker a fait à Moscou une bien étonnante promesse.

    Présent au Kremlin, il a juré la main sur le cœur pendant une discussion avec Mikhaïl Gorbatchev, que l’Alliance militaire occidentale ne s’étendrait pas vers l’est si Moscou acceptait que l’Allemagne réunifiée intègre l’Otan.

    Plus largement, cela voulait dire que les occidentaux ne chercheraient pas à profiter de la dissolution du pacte de Varsovie, et du retrait des troupes soviétiques d’Europe centrale. Ceci fut confirmé par le ministre des affaires étrangères allemand qui s’adressait à son homologue soviétique, Edouard Chevardnadze.

    Plus tard c’est Bill Clinton lui-même qui raconta dans un ouvrage qu’il avait écrit qu’en 1997, Boris Eltsine lui avait demandé de limiter une éventuelle extension de l’OTAN aux anciens membres du pacte de Varsovie mais d’en exclure les états de l’ex-Union Soviétique, comme les pays Baltes et l’Ukraine.

    Alors que la nouvelle Russie était promise à l’effondrement, le sursaut russe avant le chaos s’est traduit par l’élection d’un inconnu: Vladimir Poutine. Pendant les 15 années suivantes, (de 2000 à nos jours) il s’est attaché à rétablir non seulement l’ordre et la stabilité intérieure mais aussi à préserver autant que possible la complexe relation qui existe entre Moscou et ses marches depuis l’effondrement de l’Union Soviétique.

    Etrange naïveté postsoviétique, les Russes en général sont restés longtemps médusés en constatant que les élites américaine ne tenaient absolument pas leur parole, et que la promesse: « L’OTAN ne s’étendra pas à l’Est », qui résonnait encore à leurs oreilles, n’avait aucune valeur. Bien au contraire, la pression américaine n’a fait que s’accentuer.

    Il y a eu tout d’abord le bombardement de l’allié serbe en 1999 et l’adhésion à L’OTAN des Polonais, des Tchèques et des Hongrois la même année. Puis la création d’une force de réaction rapide à Prague en 2002 suivie en 2004 d’une vague d’extension de l’OTAN a 7 états supplémentaires: l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie, amenant ainsi l’Otan aux frontières russes.

    N’oublions pas la mise en place qui se poursuit en Pologne, de missiles américains soit disant installés là pour intercepter des missiles intercontinentaux qui pourraient être lancés par l’axe du mal (Iran — Corée du Nord).

    Dans le même temps, d’étranges révolutions démocratiques managées par des ONG américaines se sont produites sur les marches russes, en Ukraine et en Géorgie. Dans le cas de la Géorgie, la situation a débouché sur des opérations militaires. La Russie et l’Ouest se sont affrontés dans une guerre indirecte et asymétrique, par l’intermédiaire d’un état fusible interposé.

    En 2009 c’est la France, via Nicolas Sarkozy qui opère son retour dans le commandement intégré de l’OTAN, fermant ainsi la fenêtre historique qui avait été ouverte en 1966 par le Général de Gaulle et achevant ainsi la mainmise de l’OTAN sur l’Europe.

    L’emprise de l’OTAN s’est en effet fortement accentuée sur l’Europe, il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas en être conscient. L’Amérique est plus unilatéraliste que jamais, les décisions de l’Union Européenne sont de plus en plus alignées sur les décisions de Washington, c’est ce que constatent et ressentent les élites russes, qui voient que la Russie est progressivement cernée par des pays qui abritent des bases de l’OTAN.

    La politique extérieure de la Russie s’attache pour sa part à faire émerger un monde multipolaire. Dans ce contexte, les évènements qui secouent l’Ukraine prennent une importance particulière, et ne peuvent que détériorer gravement les relations entre l’Ouest et la Russie.

    En novembre 2013, un député ukrainien du nom d’Oleg Tsarev, lors d’un discours à la Rada ukrainienne (l’assemblée nationale locale) dénonce clairement l’implication directe de l’Amérique dans la préparation d’un coup d’Etat et le déclenchement d’une guerre civile en Ukraine.

    Selon lui, ce ne sera pas une révolution de couleur « pacifique » comme en 2004 mais bel et bien une opération sanglante visant à faire de l’Ukraine une zone d’affrontement entre la Russie et l’Ouest dominé par l’OTAN. Oleg Tsarev sera après ce discours brutalement agressé pendant que sa tête et celle de ses proches seront mises à prix par l’un des oligarques qui ont émergé après les évènements du Maïdan de Kiev.

    18 mois plus tard on ne pourra que constater la justesse des propos d’Oleg Tsarev alors que l’Ukraine plonge dans une guerre civile dont on se demande bien comment elle va en sortir, et alors qu’OTAN et Russie s’y affrontent de nouveau en sous-main et de façon indirecte, comme ils l’ont fait en 2008 en Géorgie, mais d’une manière beaucoup plus radicale cette fois-ci.

    Sur ce point on peut clairement réaliser que les élites russes ne se sont pas trompées: l’accord d’association de l’UE à l’Ukraine visait bien à accélérer l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN pour permettre à la coalition d’achever la réalisation d’un axe Berlin-Varsovie-Kiev, nouvelle colonne vertébrale de l’OTAN au sein du continent. 

    Les Occidentaux ont beaucoup de mal à percevoir que le printemps russe de 2014 en Crimée est un miroir du printemps allemand au moment de la réunification. Les manifestants qui ont traversé le mur les 9 et 10 novembre 1989 n’étaient sans doute pas si différents de ceux qui ont chanté à Sébastopol le 18 mars 2014 lors du retour de la Crimée au sein de la Fédération de Russie. Comme en Allemagne, il y avait bien sur l’espoir d’un avenir meilleur, mais aussi et surtout le retour au sein de la patrie historique.

    A la pression militaire déclenchée par l’ingérence occidentale en Ukraine s’est ajoutée une guerre économique visant à étouffer la Russie financièrement et économiquement, en profitant de la baisse du pétrole ou par l’escalade malsaine des sanctions. Ce n’est pas une surprise, la Russie opère donc en retour de grandes manœuvres de ré-réorientation économiques et stratégiques qui l’éloignent encore plus d’une Europe de l’Ouest toujours plus dominée par l’OTAN.

    Un divorce total est donc en train d’émerger, qui risque de replonger le monde dans une quasi guerre froide et de scinder à nouveau l’hémisphère nord en deux blocs. Cette fois-ci le mur ne serait pas au cœur de l’Allemagne mais vraisemblablement quelque part au cœur de l’Ukraine.

    http://alexandrelatsa.ru/2015/02/la-politique-americaine-en-ukraine-va-t-elle-entrainer-une-nouvelle-guerre-froide/

  • "Les chrétiens, ces oubliés de la république"

    D'Ivan Rioufol :

    "La profanation, mardi, d’une trentaine de tombes du cimetière catholique de Tracy-sur-Mer (Calvados) ne verra pas la république se déplacer. Manuel Valls s’est contenté de son compte twitter pour dire son "sentiment de dégoût et d’indignation". "Assez !", a écrit le premier ministre, en référence à la profanation de 250 tombes du cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin) qui a suscité la venue de François Hollande, mardi. L’indifférence portée aux catholiques n’est évidemment pas une nouveauté. Elle se lit jusque dans la Loi Macron, prétexte à une crise politique au sein de la gauche déboussolée et sans repères. Samedi, en catimini, l’Assemblée nationale a en effet adopté un amendement, déposé par la députée socialiste de La Réunion, Ericka Bareigts, autorisant à remplacer les jours fériés liés aux fêtes chrétiennes par des "jours fériés locaux", dans les départements et régions d’outre-mer. En clair, le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint pourraient disparaître au profit de fêtes religieuses exigées par des minorités. Cet amendement, qui poursuit la mise à l’encan du dimanche férié, est une autre expression du mépris dans lequel le catholicisme est tenu. Dimanche, dans un communiqué publié après l’égorgement en Libye de 21 chrétiens coptes par des djihadistes de l’Etat islamique, l’Elysée s’est contenté de "condamner avec la plus grande fermeté l’assassinat sauvage de 21 ressortissants libyens", sans mentionner leur religion : une omission volontaire, révélatrice de la crise d’identité qui traverse la société et ses élites. Mais comment la nation peut-elle prétendre intégrer et donner du sens si elle n’ose rappeler ses propres racines, judéo-chrétiennes en l’occurrence ?

    L’oubli de soi est le mal dont la république doit se guérir, si elle entend s’affirmer dans son autorité ébranlée par l’islam radical et son communautarisme. La honte que montre la France officielle à s’affirmer comme héritière d’une culture millénaire est une faiblesse propice aux tables rases. L’Oeuvre d’Orient a raison de s’indigner de la prudence élyséenne. Hier, selon La Croix de ce mercredi, elle a dit son "souhait que l’appartenance religieuse chrétienne des victimes (syriennes) ne soit pas escamotée" et que "la France présente ses condoléances au patriarche copte". Pour sa part, le porte-parole des évêques de France, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, a dénoncé, mardi, "une attaque forte contre la religion catholique" dans l’amendement à la loi Macron . "Nous ne pouvons l’accepter (…) Il est illusoire en effet de penser que cela resterait  demain à l’outre-mer". Il est heureux de voir ainsi l’Eglise cesser de tendre l’autre joue. D'autant que l’islam politique, en quête de toujours plus de visibilité, attend la première occasion pour s’imposer dans le calendrier. Mais c’est d’abord à la gauche au pouvoir de mesurer les conséquences de son indifférence pour la mémoire catholique, en pleine vitalité comme l’a montré La Manif pour Tous. Lundi, sur RTL, le premier ministre a jugé très justement qu’il fallait "comprendre notre propre histoire, d’où nous venons, nos valeurs, notre identité (…) Oui, il  faut apprendre à aimer, lucidement, mais à aimer ce que nous sommes et d’où nous venons". Mais alors, pourquoi le pouvoir s’obstine-t-il à faire l’inverse ?"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pour Michèle Delaunay, les cimetières catholiques n’existent pas

    L’ancien ministre socialiste est au cœur d’une polémique sur les réseaux sociaux.En effet, alors qu’un internaute relavait qu’il y a « en France 434 profanations dans les cimetières catholiques par an », la fille de l’ancien préfet et député de la deuxième circonscription de Gironde lui a répondu qu’il « n’y a pas de cimetières catholiques » en France, rajoutant « ce sont des cimetières républicains et non dédiés à une confession » !

     

    Selon une étude du journal le Monde du 29 novembre 2011 : « Le nombre de profanation de lieux de culte et de cimetières est passé de 304 en 2008 à 621 en 2010. Les faits concernent majoritairement des lieux chrétiens (308 églises et 214 cimetières en 2010, des chiffres en augmentation de 33 % par rapport à 2009) puis les lieux musulmans (50 mosquées et 7 cimetières, +216%) et les lieux juifs (30 synagogues et 12 cimetières, -36% après une hausse spectaculaire entre 2008 et 2009) ».

    Vus sur Infos Bordeaux

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-Michele-Delaunay-les

  • Racisme anti-Blanc et terrorisme, par Gérald Pichon

    Gérald Pichon est l’auteur de « Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas », sorti il y a maintenant deux ans.

    Lorsque les médias évoquent les motivations des terroristes comme Khaled Kelkal ou des frères Kouachi, ils parlent évidemment de cette volonté d’importer le djihad (« guerre sainte ») sur le sol européen.

    Pourtant, il manque un élément essentiel dans leur motivation criminelle, c’est la haine raciale du Blanc/Français de souche.

    Délinquance + racisme anti blanc + islamisme = Terroristes djihadistes

     Les parcours des terroristes islamiste ayant sévi en France ces trente dernières années sont quasi-similaires : de jeunes délinquants, pur produit de la culture banlieue (rap anti-français) et de l’éducation nationale (discours victimaires), ayant connu l’islam en prison avant de basculer dans le terrorisme.

    La haine du Blanc/Français de souche est donc bel et bien présente dans le passage à l’acte. Le visage pâle qui était considéré comme un « beauf raciste » dans la cité, avant de devenir un « colonisateur-esclavagiste» et pour eux désormais après leur conversion, un « croisé » ou « un occidental dégénéré ».

    Déclarations des terroristes ou témoignages sur les Blancs/Français de souche :

     

    Fouad Ali Saleh dit « Ali le Tunisien » est l’organisateur présumé de quinze attentats qui font au total 13 morts et 303 blessés à Paris de décembre 1985 à septembre 1986 :

    « L’Occident grouille de “Blancs infects”, les chrétiens, acharnés depuis plus d’un millénaire à “déchirer le Coran dans le cœur des musulmans”, sont par définition les“ vecteurs du mensonge” »

    Me Jacques Chanson, avocat de SOS-Attentats, excédé par son attitude méprisante lui demande “de ne pas rire devant les victimes, de ne pas se comporter comme un petit fou et un crétin”. Plus rapide qu’une mitraillette, il riposte avant d’être expulsé :“C’est toi le crétin, fils de porc, sale Blanc… Tu crois me faire peur ! Je vais revenir et te cracher au visage.” Fouad Salah devant la cour d’assises de Paris Exaltations contrôlées Le Monde 06/04/1992

    « L’Occident sera sanctionné sans pitié jusqu’à l’extermination du dernier Européen de la planète, judéo-chrétien, gréco-romain blanc et occidental » 

    Khaled Kelkal  terroriste islamiste algérien membre du Groupe islamique armé (GIA) et le principal responsable de la vague d’attentats commise en France à l’été 1995

    « J’avais les capacités de réussir, mais j’avais pas ma place, parce que je me disais:l’intégration totale, c’est impossible; oublier ma culture, manger du porc, je ne peux pas. »

    « Pour moi, les Occidentaux, ils ont aucun respect. (…) Jamais je pourrais sortir avec une femme, je l’amène chez moi et je l’embrasse devant mes parents, ça serait impossible. Le mec qui baise sa femme devant ses parents, c’est de la liberté ? Non, c’est un manque de respect. Il y en a même qui regardent des films pornographiques avec leurs parents. C’est une honte. (…) Pour moi, musulman, la religion chrétienne, c’est une fausse religion, parce que tous les ans vous avez une nouvelle version de la Bible.» (Libération)

    Safir Bghiouia, 25 ans, abattu par le GIPN de Marseille et son complice voulaient «tuer des flics» en septembre 2001. « Au lance-roquettes, ils ont carbonisé une voiture de police, pris pour cible le commissariat de la ville héraultaise [Bézier], tiré sur un fonctionnaire de l’identité judiciaire. Puis abattu Jean Faret, chef de cabinet du maire de Béziers, à l’arme automatique. » (Libération)

    « Devant les locaux de l’hôtel de police, où la mère du forcené est interrogée, un homme se présente comme le beau-frère du meurtrier. Il se dit “fier” de Safir, abattu par les hommes du GIPN. Il désigne une petite fille qui l’accompagne : C’est sa sœur. Elle aussi, elle est fière de son frère. L’homme essaie d’expliquer les motivations de Bghioua : “C’est idéologique. Vous comprenez ? Vous vous souvenez de Khaled Kelkal ? C’est la même chose. Il a fait ça parce qu’il ne supportait plus la vie à La Devèze [le quartier où il vivait], le regard des autres, le racisme.” »

    Les frères Kouachiles auteurs de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo ayant eu lieu le 7 janvier 2015 à Paris et ayant entraîné la mort de 12 personnes.

    « Saïd et Chérif disent : “Nous, les Algériens.” (…) Les frères Kouachi, “rebeus” revendiqués, “n’aimaient pas beaucoup les Français en théorieIls ne portaient pas les Blancs dans leur cœur, ça, c’est sûr”. » (Le Monde du 10 février 2015)

    « enchaîne les aventures sexuelles avec les filles du foyer, déteste “les Gaulois”(les Français de souche) et le fait savoir en affichant un dédain silencieux vis-à-vis des éducateurs qui tentent de l’aider malgré lui. (…) “il ne portait pas trop les blancs dans son cœur non plus”, se souvient Pierre. » (Le Matin)

    http://fr.novopress.info/182602/racisme-anti-blanc-terrorisme-gerald-pichon/

  • Grandes Gueules : les auditeurs ne sont pas dupes

    Extrait d'un article de Présent :

    7465338-11505401"Au milieu d’une actualité particulièrement chargée en massacres, attentats, enlèvements et autres décapitations commis au nom d’Allah, RMC a réussi le tour de force d’organiser vendredi dernier son célèbre talk-show en direct de la mosquée de Bordeaux, avec l’intention à peine déguisée de convaincre ses auditeurs que l’islam est une « religion de paix et d’amour ». Mais, manque de chance pour la radio, ceux-ci sont moins bêtes qu’elle ne le pense.

    Pour l’occasion et en bons dhimmis, Marschall et Truchot, ainsi que leurs « GG » du jour Pascal Perri, Jacques Maillot et Marie-Anne Soubré, devaient bien sûr présenter l’émission en chaussettes : l’une des conditions fixées par l’imam, avec l’obligation également de « surveiller leur langage »(...) Aussi, et comme l’on pouvait s’y attendre, l’émission censée traiter des « grandes questions liées à l’islam en France » n’aura-t-elle été qu’un rabâchage du discours officiel dissociant djihadistes et « vrais musulmans ».

    Present-chardMoment fort du programme : l’intervention de l’imam Tariq Oubrou, qui confia avoir invité les GG dans sa mosquée « pour une raison essentiellement pédagogique ». Et pédagogie il y eut : Marschall et Truchot écoutèrent gentiment l’imam proche des Frères musulmans expliquer que l’islam est une religion de paix, qu’il doit certes entamer une réforme, mais que cela prendra du temps… (...)

    Le hic, c’est que beaucoup de gens ne « marchent » plus. Comme cet auditeur qui reprocha très justement à Marschall et Truchot de ne présenter que « les bons côtés de l’islam ». Ou encore ces centaines d’internautes qui, dès l’annonce de l’émission par RMC, dénoncèrent la démarche scandaleuse de la radio. Et, depuis, les auditeurs ne décolèrent pas sur les réseaux sociaux. Certains confiant leur dégoût et leur colère. D’autres annonçant qu’ils écouteront dorénavant Europe 1, ou appelant à boycotter RMC.

    Philippe Carhon

  • [Tribune] Qui est extrémiste ? (Remettons la réalité en place)

    Nous aimons un pays et ses âmes, nous osons déclamer et réclamer une identité dont nous sommes fiers comme nos aïeux le firent en toute liberté à travers les siècles. C’est qu’au regard de son histoire, à la richesse de ses écrivains, de ses architectes, de ses médecins, de ses scientifiques, de ses insurrections, de son rôle phare, la France peut se contempler dans sa psyché et en rougir d’orgueil somme toute immodeste, mais mérité. Nous sommes heureux d’être français et voulons la pérennité en nos terres.

    Nos opposants politiques, idéologiques n’ont trouvé comme arguments que l’indignation et la classification d’extrémistes devant cette légitimité. L’émotion indignée ne saurait être un argument, à peine un chantage affectif, une impossibilité de répondre à la raison. Ils ressentent, les pauvres oisillons frileux, nous ressentons aussi, bien pensons maintenant. Nous serions extrémistes, nous, devant notre déportation des banlieues de France, l’agression constante des nôtres dans l’indifférence politique, associative et médiatique, la violence inouïe qu’une idéologie mondialiste apporte à notre praxis. Allons, nous nous tenons debout et dignes dans le respect de la loi et de la démocratie, quel extrémisme ? Que vont-ils inventer dans leur surenchère sémantique demain : terroristes ?

    Alors, contemplons ces dits modérés. Ils vendent des morceaux de terre de France à une clientèle internationale. Ils laissent venir une immigration de masse dans un pays asphyxié par le chômage, d’immenses soucis immobiliers et économiques sans tenir compte de la détresse de la population de souche. Ils ont gommé quasiment toute trace de sources culturelles françaises dans la chanson, la littérature, les arts. Ils ont rallié l’OTAN nous faisant perdre l’indépendance d’une armée de plus en plus démunie en hommes et moyens.

    Ils ont promu l’avortement tout en favorisant l’importation de populations exogènes pour palier soit disant à un problème de retraites. Ils ont détruit et ringardisé la famille, à moins qu’elle ne soit homosexuelle et aille faire son marché GPA/PMA dans les comptoirs d’Indes et autres usines à bébés. Ils n’ont de cesse de hiérarchiser ceux qui vivent en France en mettant tout au bas de la pyramide la population naturelle. Ils laissent des voyous saccager le quartier du Trocadéro impunément, mais sont intransigeants avec des manifestants pacifiques venus en famille dire leur mécontentement devant la loi Taubira. Loin de résoudre les immenses problèmes de délinquance et de criminalité, ils les encouragent par des lois qui n’ont plus rien de répressives. Ils n’ont eu de cesse de ternir l’image du Français et d’enjoliver celle de l’étranger. Comme modération, on a vu mieux ou plus exactement dans l’histoire des civilisations, nous n’avons jamais vu pire.

     

    Et ces grands destructeurs seraient le parangon de la modération, eux qui ne font que des lois sociétales tendant à ne plus laisser le citoyen rire, penser, aimer, manger comme il l’entend ? Et nous attachés à la liberté individuelle, à la bonne vie puisque attachés traditionnellement à la France, nous serions des extrémistes ?

    Allons, en réalité, on ne trouvera chez nous que la volonté indéfectible de ne pas laisser notre peuple victime d’un génocide, que de protéger notre famille en pères et mères responsables, que de nous défendre comme d’autres le firent jadis devant les invasions et pillages.

    Nous ne demandons pas le droit d’être qui nous serait refusé, nous le prenons puisque nous sommes. Nous sommes dans notre région, notre pays et notre continent.

    Nous sommes identitaires.

    Ludovic Lefebvre.

    http://fr.novopress.info/182622/tribune-extremiste-remettons-realite-en-place/

  • Le lobby sioniste en action, par Nick Griffin

    Comment les neoconservateurs américains ont fait pression sur les partis nationalistes britanniques pour les convertir au sionisme – Traduction E&R

     


    Nick Griffin révèle une tentative de corruption… par ERTV

     

    Nick Griffin, homme politique britannique et leader du British National Party (BNP), a été député au Parlement européen de 2009 à 2014. Dans cette allocution de janvier 2013, il révèle comment, en 2007, les officines néoconservatrices étasuniennes ont fait pression sur les nationalistes britanniques pour leur demander deux choses : qu’ils attaquent l’islam et cessent de critiquer le système bancaire…

    Source: Egalité et Réconciliation

  • Civitas dénonce le coup de force du gouvernement pour adopter la loi Macron, « antisociale, anti-famille et anti-chrétienne »

    L’Institut Civitas réagit à la décision de Manuel Valls de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour adopter la loi Macron sans la soumettre au vote de l’Assemblée nationale.

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    Loi Macron : coup de force pour une loi antisociale, anti-famille et anti-chrétienne
    Recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la loi Macron, voilà le choix du gouvernement pour passer outre le rejet quasiment assuré de cette loi par l’Assemblée nationale.
     
    Le tandem Hollande-Valls ne survit que par le coup de force.
     
    Notons qu’à l’UMP, des gens comme Thierry Mariani et Hervé Mariton, le grand ami de la Manif pour Tous, avaient annoncé leur intention de voter pour la loi Macron.
     
    Qu’est-ce que la loi Macron, du nom du ministre issu de la banque Rothschild ?
     
    A notre niveau, nous retiendrons que la loi Macron “pour la croissance et l’activité”
    - étend le travail le dimanche et la nuit;
    - permet de supprimer les fêtes catholiques de la liste des jours fériés dans les départements et régions d’Outre-mer pour les remplacer par des “jours fériés locaux”.
     
    Le dimanche, jour du Seigneur, est aussi l’un des rares moments qui permet à la famille de se retrouver. Le gouvernement socialiste et la Haute Finance s’associent pour affaiblir le caractère religieux du dimanche ainsi que pour arracher aux familles ce dernier moment de cohésion et y substituer un matérialisme athéiste.
     
    De même, le gouvernement socialiste entame en Outre-mer un processus offensif volontairement antichrétien en encourageant à mettre fin à l’aspect férié du lundi de Pâques, du jeudi de l’Ascension, du lundi de Pentecôte, de l’Assomption, de la Toussaint et même de Noël. Et pourquoi cette réforme qui affecte l’Outre-mer tarderait-elle à s’imposer également en Métropole où différentes diasporas et confessions réclament leurs propres jours fériés ? Tout cela s’apparente aux propos de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, considérant qu’évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est “faire une relecture historique frelatée” qui a “rendu la France peu à peu nauséeuse”. Le même Cazeneuve qui, il y a quelques semaines, recevait très officiellement à déjeuner les représentants des différentes obédiences maçonniques.
     
    La république maçonnique est à l’œuvre, toujours prompte à profiter de chaque occasion pour accentuer la déchristianisation de la France.
    “Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise”, avait prévenu Vincent Peillon dans son livre Une religion pour la République.
     
    Allons-nous laisser faire ?
     
    Alain Escada,
    président de Civitas