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lobby - Page 1806

  • Mikhaïl Khodorkovski : le joker de la CIA contre la Russie

    Ex: http://www.gfaye.com

    Les médias occidentaux font actuellement de ce personnage peu clair un héros, une icône virginale, symbole de la résistance contre la ”dictature” de Poutine. En réalité, c’est un pion dans la stratégie de l’administration de Washington pour affaiblir et subvertir la Russie. Retour sur le parcours d’un imposteur.

    Le faux martyr

    Mikhaïl Borissovitch Khodorkovski était jadis le tout puissant PDG milliardaire de la compagnie pétrolière post-soviétique Ioukos. Il fut jugé, condamné et emprisonné pour fraude fiscale. Immédiatement, tous les médias occidentaux ont raconté que c’était un procès politique et que ce nouveau Soljenitsyne avait été envoyé au « goulag » parce qu’il faisait partie de l’opposition ”libérale” à Vladimir Poutine. Argument sans preuves et ridicule, fabriqué par la propagande de la CIA : en effet, bien d’autres ”oligarques” ploutocrates corrompus et fraudeurs ont été incarcérés alors qu’ils ne faisaient pas de politique et, d’autre part, des centaines de personnalités russes, des opposants politiques à Poutine, vivent tranquillement et parlent librement sans jamais avoir étés inquiétés par la justice. De plus, en quoi, M. Poutine, qui a été élu à deux reprises par une majorité écrasante de son peuple (”par fraude !” dit, bien sûr, la propagande) aurait-il besoin de faire incarcérer ses opposants ? Si M.B. Khodorkhoski s’était présenté à la présidentielle, il n’aurait même pas obtenu 5% des voix.

    M. Poutine a, par l’équivalent de notre droit de grâce présidentiel, fait libérer Khodorkovski avant les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi. On a, bien sûr, répété partout que c’était un cynique moyen d’apparaître humain et magnanime pour éviter le boycott des Jeux. Où sont les  preuves  de ces allégations ? Une fois libéré,  M. Khodorkovski se lance, avec  l’aide de ses amis américains, dans une violente campagne internationale contre Poutine, contre son propre pays, la Russie et sa nouvelle politique de renaissance identitaire, d’indépendance et de puissance.

    Entretemps, la crise ukrainienne a commencé. Provoquée par Washington et une UE aux ordres, elle vise à museler la Russie en relançant la guerre froide et, à terme, à renverser le régime de Poutine – et tout autre régime patriotique et populaire qui lui succéderait – au profit d’un régime de type  ”eltsinien” entièrement soumis à Washington, c’est-à-dire ”démocratique occidental”. Neutraliser la renaissance russe est l’objectif principal – et normal – des dirigeants US. On choisit donc Khodorkovski, collaborateur des intérêts américains, comme l’emblème de la ”résistance russe” à Poutine et candidat de la CIA à sa succession.

    L’agitateur intrigant

    M. Khodorkoski multiplie les conférences aux USA ; il est l’invité des galas de l’ONG Freedom House, filiale de la CIA, qui le payent très largement. Il a obtenu des entretiens au State Department  (Ministère des Affaires étrangères), il a été reçu à la Maison-Blanche et au Congrès. Il est devenu la coqueluche de tout le lobby washingtonien anti-Poutine. Les USA seraient-il sa nouvelle patrie ?

    Quelles sont les idées de M. Khodorkovski et qu’il répand dans tous les médias américains et européens, avec une extraordinaire prétention à faire parler de lui ? Tout d’abord, que le régime de Poutine est une dictature qui opprimerait le peuple russe CQFD ; ensuite qu’il menace la sécurité de l’Occident et du monde et qu’il risque de provoquer une Troisième guerre mondiale. (Au fait, M. Khodorkovski n’a pas pensé à la menace extraterrestre ?)

    Outre ses conférences aux États-Unis, M. Khodorkovski  se rend en Ukraine pour prêcher la bonne parole contre la Russie actuelle de Poutine. Il se présente, ne doutant pas de son génie et de sa hauteur morale, comme une alternative à Poutine, au Kremlin, à la tête d’une future Russie. Il est entouré d’un service de presse et de relations publiques international. Son organisation ”Russie ouverte” (1) – qui est une antenne de la CIA – mène en Russie une campagne de propagande pour lancer un mouvement d’opposition. Dans ses interviews (en France au Monde et au Figaro), il assène le même discours : le régime actuel, despotique, impérialiste et corrompu, va s’effondrer, donc il faut être prêt ; il qualifie ainsi la popularité de Poutine : « le pouvoir bénéficie aujourd’hui d’un soutien hystérique parce qu’il utilise la carte nationaliste en surfant sur la crise ukrainienne ».

    Inversant la réalité, il prêche, se présentant comme ”patriote” alors qu’il est un agent des desseins de Washington  : «  rompre avec l’Ouest est un pas dangereux pour la Russie qui la couperait de son identité culturelle » : ou bien : « les vrais patriotes russes doivent dire la vérité, la guerre en Ukraine a pour seule motivation de préserver un régime moribond » ; il entend être celui qui «  permettra au peuple de réaliser l’exploit nécessaire pour sauver la Russie ».  Ou bien encore, cette prédiction ridicule : « ceux qui en Occident font semblant de ne pas comprendre l’enjeu de l’Ukraine ont tort. Ils ne veulent pas voir le danger de l’agressivité du régime russe. Mais si vous n’arrêtez pas Poutine, c’est votre propre sécurité qui sera en jeu, demain. » Grosse ficelle : il s’agit de relancer l’esprit de guerre froide en faisant croire à l’opinion qu’il existe une menace militaire russe contre l’Europe !

    Le côté pervers (et l’esprit faux) du discours de MBK est qu’il prétend que la Russie patriote de Poutine est anti-européenne parce qu’elle serait ”anti-occidentale”, alors que c’est exactement l’inverse. Elle est ”anti-occidentale”, parce qu’elle est pro-européenne ! Ce que Khodorkovski appelle l’ ”Occident” n’a rien à voir avec l’Europe historique et enracinée, ni d’ailleurs avec la véritable Amérique profonde ; c’est tout simplement l’atlantisme, l’Union européenne vassale de l’OTAN et de Washington, la civilisation décadente que nous connaissons. La Russie de Poutine est à la fois ”anti-occidentale”, consciente de ses racines européennes et désireuse d’un partenariat global avec l’Europe.

    L’objectif de la subversion

    Le patriotisme russe est ce que déteste le plus M.B. Khodorkovski. On nous le fait passer pour un petit Saint alors qu’il est un joker de l’administration américaine destiné à déstabiliser le pouvoir russe actuel et le remplacer par un régime soumis. Exactement la même stratégie qu’en Ukraine et en Géorgie. Le programme de M. Khodorkovski  est, sous couvert de ”démocratie”, la soumission de la Russie à  l’Occident sous direction de l’OTAN. Khodorkovski est souvent considéré en Russie comme un traître à son pays, un personnage parfaitement méprisable, qui se drape dans la posture de la résistance au ”despote” Poutine et à son bellicisme.

    Saint Khodorkovski est à la tête d’un lobby, piloté depuis les USA, et le but de la CIA est limpide : imposer Khodorkovski, dans les prochaines années, comme une icône, à la fois dans l’opinion russe et sur la scène internationale. Il s’agit de fabriquer un personnage qui s’imposerait comme le nouveau président russe, comme le successeur ”démocratique” de Poutine. Un proconsul, au service des intérêts US, à la tête d’une Russie décapitée. Cette stratégie a peu de chances de réussir. En effet MBK et son lobby sont complètement déconnectés du peuple russe des couches populaires, profondément patriotes et attachées à l’identité, à l’ordre et aux valeurs. MBK n’est en phase idéologique qu’avec une fraction minoritaire de l’opinion russe, une certaine petite bourgeoisie cosmopolite et occidentaliste concentrée à Moscou et dans les grandes villes. De plus, son discours de propagande sur la ”menace”, notamment militaire, que représenterait la nouvelle Russie n’est pas crédible et risque de ne pas passer dans l’opinion occidentale elle-même. Cette dernière, en effet, voit bien que la vraie menace est islamiste.

    Khodorkovski espère qu’il aura un destin national en Russie parce qu’il parie sur l’échec et l’effondrement du régime de Poutine, notamment sur le plan économique. Les sanctions occidentales, voulues par Washington, vont dans ce sens : créer une crise socio-économique en Russie pour y semer le désordre. Et puis sortir le joker Khodorkovski. Cette stratégie, voulue par la CIA et certains milieux du Congrès, a peu de chances de réussir. Mais si elle réussissait, ce serait une très mauvaise nouvelle pour l’Europe.

    (1)  Le terme même de « Russie ouverte » est très significatif d’une certaine idéologie laxiste et décadentiste, dont souffre toute l’Union européenne : ouverture des frontières à tous les flux commerciaux et migratoires, ouverture d’esprit à toutes les doctrines délirantes, abandon de la souveraineté et de l’indépendance, renoncement à l’identité et à la puissance.

    Guillaume Faye

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/10/12/mikhail-khodorkovski-le-joker-de-la-cia-contre-la-russie.html 

  • En liberté surveillée par Pierre PYRMONT

    Au-delà des faits, accablants (grotesques parfois s’ils n’étaient pas toujours terrifiants), dûment recensés, scrutés, c’est une analyse du sécuritarisme, de ce libéralisme ultra dont l’obsession sécuritaire est en définitive un des développements logiques.

    Il y a sa généalogie : le corpus juridique anglo-saxon, son legs puritain autant qu’hygiéniste, l’après 1945 où déjà, l’attelage idéologique porté par l’U.S. Army et l’École de Francfort, sanctionne comme délit ou crime des opinions. Le précédent de la Guerre de Sécession est aussi pertinemment rappelé quand, sur les confédérés vaincus, sur la civilisation sudiste, s’abattirent répression et rééducation.

    Il y a sa stratégie. Stratégie du choc d’abord qui, par des menées d’ensemble, théories sociétales abracadabrantes, novlangue, violences structurelles entretenues, etc., rompt le tissu social, désoriente, perd les âmes et les corps. Stratégie du choc qui prépare à une indéniable stratégie du chaos – chaos provoqué dont il est ensuite excipé (en même temps qu’on en appelle, certes, à la Démocratie, aux Droits de l’Homme, à leur défense) pour la justification et la commission de mesures chaque fois plus liberticides chaque fois plus cœrcitives, (on notera le rapprochement, jusqu’à leur indistinction, de la police et de l’armée, de leurs missions).

    Il y a, et ce n’est pas le moins important, sa symbolique et sa géopolitique (qui s’intriquent et conjoignent) : c’est la thalassocratie anglo-saxonne, déployée en Occident-Mer holistique, ce sont ses qualités hydriques : le fluide, le liquide, le mouvant, le dissolvant.

    — Le liquide : associé à la monnaie, la finance, le marché, soit la banque dont le pouvoir se répand, insaisissable (fluide), partout et nulle part, flux totalitaire; la connectivité panoptique, omniprésente parce que mouvante et instantanée etc.

    — Le dissolvant : associé à la dématérialisation et à la numérisation des échanges et des rapports humains, l’acculturation, le questionnement des invariants anthropologiques, le virtuel internautique, etc.

    Alors que faire ? Qu’opposer ? demande Georges Feltin-Tracol. Il semblerait que le combat politique, pour être désormais totalement opérant, en sus de sa praxis habituelle, dût aussi se refonder sur un reflux symbolique : au mouvant opposer le solide (la terre, l’enracinement, le localisme…); à l’immédiateté et à l’instantanéité achronique opposer la durée, la chronologie, le temps. Il s’agit d’inventer des territoires dissidents (fractionnisme et Base autonome durable de Michel Drac) lesquels, en fait, sont autant d’espaces tellurocratiques où s’affirmerait « un nouvel état d’esprit révolutionnaire et traditionaliste  ».

    En liberté surveillée. Réquisitoire contre un système liberticide est une remarquable synthèse des dérives post-modernes, en France comme à l’étranger, une critique rigoureuse, étayée, dont le ton retrouve en effet, et c’est tant mieux, la vigueur du pamphlet.

    Pierre Pyrmont

    • Georges Feltin-Tracol, En liberté surveillée. Réquisitoire contre un système liberticide, Les bouquins de Synthèse Nationale, 282 p., 23 € (+ 3 € de port), à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, chèque à l’ordre de Synthèse nationale.

    http://www.europemaxima.com/?p=3993

  • Les bébés se révoltent

    BSuite à l'annonce par le gouvernement que 700 millions d’euros d’économies seraient faits sur la branche famille de la sécurité sociale dans le budget 2015, des milliers de parents se sont mobilisés sur Facebook et ont pris le nom de « Bébés Révoltés » avec le soutien de Familles de France.

    Le mercredi 8 octobre, a été créé avec des parents représentants les Bébés Révoltés et deux autres grandes associations (Le Mouvement Mondial des Mères France et l’Union des Familles en Europe) un collectif « Les Bébés Révoltés et leurs Familles ».

    Les premières actions ont déjà démarré dans toute la France : Diffusion d’affichettes chez les gynécologues, les pédiatres, dans les haltes-garderies, les crèches, les boulangeries, les pharmacies,… Courrier à Mme Marisol Tourraine et à plusieurs grands média. Très prochainement, les parents vont être invités à écrire à leur député.

    Mardi, le mouvement a été auditionné par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale à l'heure des arbitrages sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2015.

    Michel Janva

  • La République des censeurs

    Entretien sur radio Courtoisie dans les Chroniques de vieille Europe avec Jean Bricmont pour son livre La République des censeurs, édition de L’Herne.

    De nombreux conflits en France sont « identitaires », par exemple sur l’Islam, le communautarisme, le sionisme et l’anti-sionisme, le racisme-sexisme-homophobie. Un des facteurs qui alimente ces conflits est que la notion de liberté d’expression et la séparation correcte privé-public n’est que très rarement comprise et encore plus rarement défendue. On aboutit à un climat généralisé de dénonciation mutuelle et une montée des antagonismes entre communautés.

     

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Soumettre l’enfant à la toute-puissance de l’École est une forme de totalitarisme !

    Votre souhait de soumettre l’enfant à la toute-puissance de l’école n’est rien d’autre que ce qu’ont fait tous les totalitarismes.   

    Monsieur Denoel, jetez le masque ! Votre article intitulé « Du rôle de la famille dans l’éducation » comporte la définition même du totalitarisme. Étant capable d’écrire, et de vous faire publier sur un site dont la règle est la liberté d’expression, vous avez sans aucun doute la capacité d’aboutir à la même conclusion.

    Votre pensée semble – autant qu’on puisse en juger en un court article – assez relativiste. En clair, vous déniez à quiconque le droit d’inculquer à nos enfants des principes, et semblez considérer que tout enseignement relève de la propagande (l’histoire de France), de la caporalisation (le respect envers l’instituteur) et de l’embrigadement (l’enseignement catholique et la Manif pour tous). Et, comme tout relativisme, le vôtre se mort la queue très rapidement. Toujours cette vieille question qu’on a presque honte de poser : « Est-il vrai que la vérité n’existe pas ? »

    Lire la suite

  • Vidéo – Sanctions européennes contre la Russie : qui commande en Europe ?

    Quand Joe Biden, le vice-président des USA, avoue sans détour que le Président des USA est le véritable décideur dans l’Union Européenne!

    Cette vidéo dévoile aussi le dessous de cartes économiques. Quels sont les intérêts privés sous-jacents qui font monter les enchères à propos de l’Ukraine ?

    Version anglaise sous-titrée en français 

     

    http://medias-presse.info/video-sanction-europeennes-contre-la-russie-qui-commande-a-qui-profite-le-crime/16343

  • Le faux concept liberticide d'islamophobie

    On recevait ce matin des nouvelles, ou plus exactement on découvrait que nous demeurons sans nouvelles de 219 parmi les 276 lycéennes enlevées au Nigeria le 14 avril. En juin les autorités du pays nous ont invités à nous féliciter que 57 étaient parvenues à s'enfuir. Restent donc les autres : plus de 200.

    Responsable du rapt, le citoyen Aboubakar Shekau, chef de l'organisation terroriste Boko Haram, se présente comme un musulman fanatique. En août s'est rallié au néo califat. Or, un adepte de cette religion est supposé ne jamais mentir, – sauf, dans certaines circonstances difficiles, aux infidèles. On peut donc prendre ses affirmations au pied de la lettre. Il promettait de vendre ses petites captives comme épouses ou comme esclaves, ce qui semble dans son langage existentiel vouloir dire à peu près la même chose.

    Pour dire vrai nous savons, ou nous croyons savoir, depuis la lecture de "Coke en stock", jamais démenti depuis 1957 et pas encore censuré, l'essentiel de l'esclavagisme dans les régions du Sahel, celles où précisément s'affrontent les deux Afriques. (1)⇓

    Ah comme il peut paraître commode d'évacuer le débat au nom de la lutte contre l'islamophobie, dont on cherche à faire un délit.

    Pour beaucoup d'Occidentaux la question de l'islamisme et la distinction pudique entre celui-ci, ses déviations radicales ou terroristes, le retour sans honte à l'esclavagisme, et ce que nous appelons la religion mahométane, ne sont certes apparues que tardivement.

    On peut retenir la date tournant de 2001.

    C'est alors que l'engouement pour l'achat d'un exemplaire d'un Coran, lecture vite refermée, se développe chez beaucoup de bien pensants et de faux lettrés. Inutile de dire qu'en quelques années la connaissance du sujet ne s'est pas vraiment approfondie.

    Par exemple il a fallu attendre le milieu de la guerre américaine d'Irak pour que nos dirigeants et nos "informateurs" commencent à se préoccuper de la coupure, pourtant plus que millénaire, entre Chiites et Sunnites. Certains aspects de la guerre Irak-Iran qui avait fait, de 1980 à 1988, soit 15 à 20 ans plus tôt, entre 500 000 et 1 200 000, fourchette bien large des estimations les plus courantes, ne s'expliquent que par ce schisme meurtrier remontant aux premiers califes et peut-être même à la vie de Mahomet.

    Les travaux de Henry Corbin sont publiés en France à la veille de la révolution islamique en Iran. Le premier Tome de son grand œuvre "en Islam iranien" fut imprimé à Paris en 1978. Cette année-là l'ayatollah Khomeiny tissait sa toile à Neauphle-le-Château, sans que nos décideurs lui fassent ombrage. Observons dès lors le décalage total entre le travail savant d'un grand spécialiste et la prise de décisions des gouvernants.

    À l'inverse en effet on peut dire que la recherche sur le sujet n'a jamais été interrompue dans les cercles mieux informés, de toutes tendances, aussi bien chez les catholiques, les chrétiens en général, avec des nuances non négligeables, que chez les rationalistes ou les marxistes, tous éloignés de l'islam pour des raisons très différentes. Il va de soi que l'intérêt des milieux féministes, laïques, policiers, militaires ou judiciaires les recoupe désormais tout en se retranchant trop souvent dans leur spécialité respective. Mais paradoxalement c'est peut-être à partir de leurs approches conflictuelles et concrètes que l'angle d'observation s'élargira.

    Dans un cas comme dans l’autre la question préalable, l'accusation inventée d'islamophobie, qu'on n'opposait ni à Voltaire ni à Montesquieu, est devenue objection paralysante de toute réflexion. Au lieu de professer, comme l'Angleterre d'autrefois, qu'on peut tout acheter aux cannibales excepté la viande, on a convaincu les cercles qui se veulent responsables qu'on doit importer à la fois le pétrole et les modes de pensée des émirs de l'orient.

    L'ignorance de l'Histoire peut sembler stupéfiante. On pourra s'étonner qu'un spécialiste reconnu comme Olivier Roy puisse déclarer que "l’islam politique consiste à construire cette religion comme une idéologie politique"(2)⇓

    Mais justement ! cette "religion" a toujours été construite de la sorte. Le nouveau petit livre de Henri Lammens que nous publions le souligne encore. (3)⇓

    On doit donc se prononcer résolument pour une approche libre et, n'en déplaise aux bons esprits, plus ou moins généraliste de l'islam.

    Elle doit donc se développer librement c'est-à-dire sans préjugé, et surtout pas sur un terrain affectif qui serait supposé arbitrer entre "philie" et "phobie". C'est la vérité qui nous rendra libre, et c'est la liberté qui nous permettra d'aller à sa recherche.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    1.  L'album "Coke en stock" a été publié par Hergé en 1958. On peut encore se le procurer dans toutes les (bonnes) librairies et tous les supermarchés. Les abonnés du journal Tintin avaient pu le lire en feuilleton pendant toute l'année 1957. 
    2.  cf. Libération 4 octobre 2104.
    3.  Il y a maintenant un quart de siècle je découvrais que tout ce que je croyais savoir, jusque-là, sur l'islam était entaché de conformisme et de lecture du Monde. Je suis aujourd'hui reconnaissant au vieil ami qui me fit connaître alors l'œuvre de Henri Lammens que les Éditions du Trident réimpriment ces jours-ci.
  • La gauche morale : hégémonique et minoritaire

    A l'occasion de la sortie du dernier numéro de Causeur intitulé «Gauche : mourir dans la dignité ?», Elisabeth Lévy a accordé un long entretien à FigaroVox. Extraits :

    "Certes, il existe toujours un camp politique qui s'appelle «la gauche», quoi qu'il ne soit pas très en forme. Mais il est intellectuellement et idéologiquement moribond: quel référent peut bien désigner un signifiant revendiqué par Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Pierre Chevènement, Bernard-Henri Lévy et Emmanuel Todd, Jean-Luc Mélenchon et Michel Sapin ? Le mot «gauche» est devenu une sorte de mantra, un totem qu'on s'arrache en jouant à «plus à gauche que moi tu meurs», d'où la traque permanente des imposteurs et hérétiques qui trahissent la «vraie gauche». Mais le mot «chien» ne mord pas et le mot «gauche» ne crée pas de justice. [...]

    Si je m'intéresse à ce que vous appelez la «gauche morale», c'est parce que son pouvoir culturel, et plus encore médiatique, est sans commune mesure avec son poids réel. Le peuple de gauche ou ce qu'il en reste n'aime pas plus que celui de droite les fanfreluches sociétales qui enchantent le bobo de gauche et de droite - qui est conforté par les protestations des ploucs.Hégémonique et minoritaire : la gauche morale a accouché de la gauche rebelle, mot remis au goût du par cesRendez-vous de l'Histoire de Blois. La rébellion, c'est précisément ce qui reste de la révolution à l'âge de l'individu et de Canal +. Ce qui donne le sentiment de vivre dans un asile de fous, c'est qu'aujourd'hui, le rebelle est au pouvoir. Plus il est minoritaire, plus il se sent légitime pour décider ce qu'il convient de penser, plus il est hargneux avec ceux qui ne pensent pas comme lui. Ce rebelle dominant, oxymore qui rappelle les «anarchistes couronnés» d'Antonin Artaud ou les délicieux «mutins de Panurge» de Philippe Muray (upgradés ensuite en «matons de Panurge) - résume le mensonge dans lequel la gauche est engluée : elle cumule les gratifications de la subversion et le confort de l'institution. Ainsi parvient-elle, en dépit de son discrédit croissant, à rester l'arbitre des élégances morales, décider de quels sujets on peut parler et qui peut en parler. Hégémonique et minoritaire, cela finit par poser un problème démocratique, non ? [...]

    En réalité,la gauche d'aujourd'hui n'aime pas les pauvres, elle aime l'Autre, et elle l'aime d'autant mieux qu'elle le croise peu.Résultat: abandon de la nation, abandon du peuple. [...]

    [J]e ne me détermine certainement pas sur les programmes économiques que séparent surtout des différences rhétoriques- même si la rhétorique de gauche («mon ennemi c'est la finance», «qu'ils s'en aillent tous») m'exaspère particulièrement. Mais je ne me sens pas particulièrement «de droite». Tout d'abord, on ne peut pas dire que la santé doctrinale, intellectuelle et politique de la droite soit plus brillante que celle de la gauche. Et elle est, comme elle, un foutoir idéologique. Cependant, il y a une différence fondamentale. Dans le fond, être de gauche, c'est avoir raison. Pour des raisons essentiellement historiques, la droite ne prétend pas incarner le Bien, au contraire, elle a en quelque sorte intégré son infériorité morale. Aussi, quelles que soient ses tares et ses turpitudes, la droite est-elle - spontanément plus pluraliste, moins sectaire, moins fanatique que la gauche."

    Michel Janva

  • Du Grand Remplacement au grand retour : Assises de la Remigration le 15 novembre 2014 à Paris

    Toujours en pointe quand il s’agit d’être un éveilleur de peuple, notamment pour lutter contre le Grand Remplacement qui touche notre peuple, le Bloc identitaire organise les Assises de la Remigration le 15 novembre prochain à Paris (les noms des intervenants et le lieu des Assises seront indiqués prochainement). Le Bloc identitaire a annoncé ces Assises de la Remigration via un communiqué :

    Le Bloc Identitaire a depuis longtemps fait le constat du Grand Remplacement et de ses terribles conséquences – économiques, sociales, culturelles, sanitaires, sécuritaires – pour notre pays. La lutte contre cette terrible substitution de population que subit notre pays, expression concrète de la disparition de notre identité, est même au cœur de notre engagement.

    (…)

    Loin des positionnements, oscillant souvent entre douce utopie et vile lâcheté, prônant l’assimilation massive comme réponse à l’immigration massive ou encore la « réconciliation » avec des immigrés ou descendants d’immigrés qui détestent la France et les Français, le Bloc Identitaire estime qu’une remigration, concertée et planifiée, c’est-à-dire le retour dans leurs pays d’origine d’une grande partie des immigrés et descendants d’immigrés, est la seule option à même de garantir un avenir pacifié à notre pays et de préserver son identité.

    Que cela soit dans la rue à travers actions, manifestations, et campagnes militantes, ou sur le terrain intellectuel avec la production des « 26 mesures pour la remigration » ou encore de nombreux entretiens et interventions médiatiques, les identitaires ont largement travaillé à la conscientisation de nos compatriotes mais aussi à la popularisation de cette solution et son entrée dans le débat public. Il est désormais temps de franchir une nouvelle étape, de fédérer les énergies afin d’imposer la remigration comme le corollaire logique, évident, du refus de l’immigration.

    Vous pensez que la remigration est impossible ? Vous pensez qu’il n’y a jamais eu de remigration dans l’histoire ? Vous pensez encore que les djihadistes et les 16% de « Français » qui les soutiennent ou les supporteurs violents de l’équipe d’Algérie pourront faire demain de bons citoyens ? Laissez-nous vous convaincre de l’inverse ! Vous pensez tout au contraire que les sociétés multiraciales finissent toujours en sociétés multiracistes et nous mènent à la guerre civile ? Vous pensez que la seule solution pour éviter cela est de favoriser et d’organiser le grand retour ? Alors venez renforcer vos arguments et travaillez avec nous à rendre possible ce qui vous apparaît nécessaire !

    http://fr.novopress.info/176701/du-grand-remplacement-au-grand-retour-assises-remigration-15-novembre-2014-paris/