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lobby - Page 1810

  • Le « petit peuple » de souche, méprisé par l’oligarchie et discriminé par rapport aux immigrés

    Thèse : nous assistons à une fracture majeure dans la société française, à la fois sociologique, politique, culturelle et idéologique (et…ethnique) entre deux blocs nouveaux qui ne sont plus ni la gauche ni la droite traditionnelles : un bloc délaissé et défavorisé constitué par les classes populaires de souche, en déshérence et contraintes à une ”émigration intérieure” à la fois géographique et morale ; et un autre bloc constitué par la bourgeoisie ”bobo”, ouverte à la mondialisation, et par les nouvelles populations immigrées en majorité islamiques et largement protégées, en croissance constante. Globalement, l’oligarchie politique et médiatique favorise le second bloc, ce qui est probablement suicidaire. Et le Front National s’impose comme le porte-parole du premier bloc. Réussira-t-il ? 

    Ce bouleversement est analysé dans cet article, en cinq parties : 1) Ridiculiser les classes populaires de souche. 2) L’antipopulisme, idéologie de la haine du peuple de souche. 3) La déportation intérieure des classes populaires de souche. 4) Le calvaire des ”petits Blancs” 5) La guerre des deux France. 

    Ridiculiser les classes populaires de souche.

    L’amuseur Nicolas Canteloup s’est permis sur la station Europe 1 une saillie polémique contre le journaliste Jean-Jacques Bourdin qui interviewe les politiques sur RMC, la station concurrente et détestée. Hors de toute réalité, il sous-entendait que Bourdin et RMC roulaient pour le FN et flattaient le ”populisme” et la vulgarité. ”Radio Bière Foot” et ”Radio Marine Championne” ont été les qualificatifs employés par Canteloup. Bourdin a eu un coup de sang qui se comprend, puisque son émission est une des rares à être non partisane et à donner la parole à tout le monde. Cette affaire est très significative : RMC serait ”vulgaire”, la radio des petites gens, qui pensent mal, qui votent pour Marine Le Pen, bref les Beaufs.

    Déjà, l’expression néologique « les beaufs », inventée par le caricaturiste gauchiste Cabu dans les années 70 dans Charlie–Hebdo, commençait à inaugurer ce mépris de la classe médiatique parisienne de gauche pour les classes populaires ”de souche”, brocardées et ridiculisées. ”Beauf” est la contraction de ”beau-frère”. C’est intéressant, car cela vise les liens inter-masculins des familles nombreuses françaises autochtones des couches modestes, un modèle détesté par les bobos parisiens. Le beauf est caricaturé selon le stéréotype du bonhomme vulgaire, chasseur, raciste, macho, voire aviné. Les innombrables comiques bas de gamme, masculins et féminins, qui encombrent les médias, tous membres de l’oligarchie médiatique, ne cessent de prendre pour cible les valeurs, les références culturelles enracinées et ”ringardes” des couches populaires de souche. L’affaire du ”mariage pour tous” l’a largement démontré. Le petit peuple de souche serait raciste, sexiste, enraciné, bref, ridicule et dépassé. En revanche (énorme contradiction) les immigrés musulmans ne sont pas critiqués quand ils revendiquent leurs traditions médiévales, notamment antiféminines ou leurs mœurs obscurantistes. Cherchez l’erreur.

    Pis encore : les sans dents. Si le rondouillet François Hollande, roi des ”petites blagues”, qui aurait eu une meilleure carrière à la télé chez Drucker qu’à l’Élysée, a employé cette expression condescendante, révélée par sa maîtresse éconduite Valérie Trierweiller, c’est le signe d’un état d’esprit dans la bourgeoisie de gauche : le mépris, à la limite du dégoût, pour le ”petit peuple”, dont les dents ne sont pas impeccables et resplendissantes de blancheur comme celles des stars de la télé. François Hollande a eu beau se fendre dans Le Nouvel Observateur d’une interview affligeante dans laquelle il explique qu’il a consacré toute sa vie au peuple et qu’il vient d’un milieu pauvre et modeste, il n’empêche que ce fieffé menteur est un énarque, apparatchik du PS, qui possède à Mougins (une des communes les plus chères de France) une agréable propriété. François Hollande est devenu l’emblème de cette bourgeoisie parisienne de gauche méprisante envers son propre peuple. Le méprisant est devenu méprisable. 

    L’antipopulisme, idéologie de la haine du peuple de souche

    Il s’agit de discréditer, de déligitimer les classes populaires autochtones. Ceux qui les défendent sont présentés comme des ”populistes”, c’est-à-dire des démagogues fascisants. L’ennemi, c’est le petit peuple de souche. Le concept de ”populisme” a joué un rôle central. Il vise, dans une logique pseudo-démocratique, ou plutôt antidémocratique et oligarchique, à neutraliser l’opinion populaire, détestée par les élites au pouvoir. On a assisté à un bouleversement idéologique et sociologique majeur dans l’imaginaire de la gauche : les classes populaires autochtones, jadis alliées, sont devenues des obstacles, des ennemis. L’invasion migratoire a beaucoup influencé : la bourgeoisie de gauche a joué la carte des immigrés contre les Français de souche des classes moyennes et ouvrières. L’association métapolitique Terra Nova (à la stratégie remarquable), inspiratrice du PS, a théorisé l’idée suivante : la gauche doit se détourner des classes populaires blanches, ”mal pensantes” et se concentrer sur la bourgeoisie progressiste et éclairée et surtout sur la ”nouvelle France” des immigrés, en majorité musulmans. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui ont permis l’élection de François Hollande. D’où le projet du vote des étrangers. Ce bouleversement, noté par certains politologues avec réticence, est fondamental : jadis, globalement, les classes populaires votaient à gauche et la bourgeoisie à droite. Aujourd’hui, on assiste à une inversion.

    Mais ce matraquage antipopuliste reste sans effet sur les classes populaires, qui sont moins imbéciles que ne le croient les propagandistes officiels. Elles voient bien que la manipulation de concepts comme ”démocratie citoyenne” ou ”république” vise à légitimer un pouvoir oligarchique antipopulaire. Les réformes ”sociétales” (mariage homo, théorie du genre, etc.) sont destinées aux bobos ; les réformes ”sociales”, elles, sont uniquement destinées aux immigrés, les classes populaires autochtones en étant exclues de fait, sauf pour les financer. (1) La diabolisation du terme ”populisme” signifie donc que l’opinion du peuple autochtone de souche est devenue illégitime. La démocratie ne signifie plus la volonté du peuple mais celle de l’oligarchie. Tout cela au nom de la morale des Droits de l’homme et du détournement de la notion de ”république”. Comme l’avait bien vu Jean Raspail, c’est la république contre la Nation. La Nation de souche est le pays réel et non pas légal, donc non représentatif aux yeux des dirigeants. 

    Dans les émissions politiques radios et TV, les classes populaires de souche n’ont jamais la parole. On critique beaucoup la Russie de Poutine où les médias seraient aux ordres du pouvoir. Mais en France, plutôt que de dénoncer la paille dans l’œil de l’autre, voyons la poutre dans la nôtre. En France, les grands médias audiovisuels et écrits ne donnent la parole qu’à un cercle très restreint d’intervenants, triés sur le volet. Le système médiatique français n’a rien de ”démocratique” : il est presque entièrement manipulé et circonscrit par la caste politiquement correcte. Mot d’ordre : l’opinion populaire de souche doit être exclue de tous les débats. 

    Les milieux homosexuels parisiens sans aucun problème financiers, les Femen, les faux réfugiés étrangers, les clandestins sans papiers, les récidivistes, etc. bénéficient de tous les soins de l’État français et des médias. Ils sont dans l’air du temps. En revanche, les classes populaires de souche, en particulier non fonctionnaires, ne sont pas dans l’air du temps. Elles peuvent crever en silence. Les trotskistes embourgeoisés du PS détestent le peuple de souche et les méduses de la droite et du centre s’en moquent comme de leur première chemise. 

    La haine de la France profonde et populaire, attachée aux traditions, est donc un des fondamentaux de la classe médiatique et politique au pouvoir. Le même symptôme se retrouve dans d’autres pays d’Europe. Dans leur majorité (pas à 100% évidemment), les médias, les intellectuels, les institutions européennes parlementaires, judiciaires et administratives, les appareils gouvernementaux, bref l’oligarchie antidémocratique qui gouverne (comme en URSS, sous le label ”démocratique”) ne cessent de pencher, sous prétexte, de Droits de l’homme, en faveur de la protection de l’immigré clandestin privilégié et des délinquants en majorité d’origine immigrée. Tout ce qui ressemble à la protection et à la préférence envers les catégories populaires européennes est assimilé au péché populiste, raciste et fasciste. Par une sinistre inversion, l’État de droit ne protège plus le peuple, il le dépouille de ses défenses. Il est implicite, d’autre part, que les classes moyennes autochtones, doivent payer et se taire. Les envahisseurs se ravissent de cette maladie mentale. Et tous les autres pays du monde extra-européen nous regardent en pensant que nous sommes devenus fous. 

    La déportation intérieure des classes populaires de souche

    Dans La France périphérique, comment on a sacrifié les classes populaires (Flammarion), le géographe Christophe Guilluy démontre que 61% de la population française a été reléguées hors des grandes agglomérations ; les classes populaires se concentrent dans les villes petites et moyennes enclavées et dans les espaces ruraux. Comme l’a relevé le sociologue Dominique Lorrain, les ”banlieues sensibles” ne sont nullement abandonnées mais au contraire privilégiées dans d’énormes proportions par les investissements publics – sans aucun résultat en matière de paix sociale. Les mensonges des médias sur les ”quartiers immigrés défavorisés” sont dignes de la propagande soviétique. L’image misérabiliste de banlieues ghettos où seraient parqués des immigrés afro-maghrébins condamnés à la pauvreté est à la fois un fantasme et une propagande. Le revenu moyen dans les banlieues d’immigrés est la plupart du temps de 20% supérieur à celui des zones périphériques ou éloignées où vivent les classes populaires de souche, les ”petits Blancs” ignorés. Abreuvées de subventions, d’allocations, d’aides de toute nature, la Seine Saint Denis ou les banlieues marseillaise, lyonnaise, lilloise, etc. sont, en terme de PIB, beaucoup plus aisées que la Meuse, l’Ariège, le Cantal. Précisons qu’aux aides, payées par les classes moyennes de souche ultra-fiscalisées, s’ajoutent les revenus substantiels des trafics, dont celui de stupéfiants, de moins en moins réprimés. Chiffre sans appel destructeur de légendes : 85% des ménages pauvres (qui gagnent moins de 993€ par mois, soit 60% sous le salaire médian) n’habitent pas dans les ”quartiers sensibles ” immigrés.

    Le cœur des grandes villes, liées à l’économie mondialisée, connaît une ”gentrification” : employés et ouvriers on fui, rebutés par la cherté, laissant la place aux cadres du secteur tertiaire, les ”bobos” partisans de l’ouverture dans tous les domaines. Dans les banlieues adjacentes, vivent les immigrés à qui sont réservés les logements sociaux. Les classes populaires françaises de souche, qui refusent de cohabiter dans les HLM avec ces populations qui les détestent et les rejettent pratiquent progressivement l’émigration intérieure vers les zones périphériques micro-urbaines ou semi-rurales enclavées, sans créations d’emplois, loin des métropoles dynamiques. Ils sont les invisibles, les vrais exclus. 

    À quelque chose, malheur est bon : à cette relégation des classes pauvres de souche, correspond la fin du modèle de l’assimilation et du mélange entre classes populaires françaises et immigrées ; donc une possibilité de préserver, de sanctuariser une identité française et européenne populaire, à la fois contre l’islamisation, le métissage ethno-culturel et le cosmopolitisme. Car la problématique de l’assimilation a changé de nature, s’est inversée : il n’est plus possible, pour des raisons démographiques de nombre, d’assimiler et d’intégrer des immigrés minoritaires à la culture autochtone ; il s’agit d’éviter l’assimilation de l’identité populaire de souche aux nouvelles populations, donc sa destruction définitive.

    Néanmoins, ce phénomène a pour contrepartie la fin de la prospérité et de l’ascension sociale pour les classes populaires autochtones, au bénéfice des immigrés. Selon Christophe Guilluy, précité : « le problème social et politique de la France , c’est que pour la première fois depuis la révolution industrielle, la majeure partie des catégories populaires ne vit plus là où se crée la richesse [...] Les seuls phénomènes d’ascension sociale dans les milieux populaires se constatent dans les catégories immigrées des métropoles. Cadres ou immigrés, tous les habitants des grandes agglomérations tirent bénéfice d’y vivre. [...] Les catégories populaires n’ont plus de perspectives d’ascension sociale ».

    Parfois même, des retraités ou des couples avec enfants fuient dans certaines zones périphériques enclavées, non pas seulement pour des raisons économiques, mais parce que la présence des immigrés y est moins forte ou insignifiante et donc la criminalité basse et l’environnement général (notamment scolaire) meilleur. Il s’agit des ”réfugiés ethniques”, un phénomène qui signe la disparition de l’unité de la France. 

    Les petites villes où se réfugient les classes modestes de souche sont traitées par les autorités centrales de manière inique. Non seulement elles ne bénéficient pas des privilèges des centres des grandes métropoles ni des subventions débordantes des banlieues, mais l’État les dépouille de leurs services publics et de leurs ressources économiques. Comme à Joigny, dans l’Yonne, où les deux tribunaux, la maternité, le service chirurgical de l’AP, la garnison de 400 hommes ont été supprimés. Le ”petit Blanc” est implicitement perçu comme un salaud intrinsèque, un gêneur qui doit se débrouiller.

    Le calvaire des ” petits Blancs”

    La pauvreté, voire la misère pudique des ”petits Blancs” dont personne ne parle, laisse indifférents les bobos amoureux des Beurs-Blacks des banlieues favorisées. Pis encore : non content d’avoir chassé des centres les classes modestes, le pouvoir les poursuit jusque dans leurs refuges des petites villes : il leur impose, par les règles toujours plus dures des logements sociaux obligatoires (réservés aux non-Européens par discrimination ethnique de fait) la présence de ces immigrés qu’ils fuyaient. 

    Contrairement aux immigrés, privilégiés par les oligarchies, et qui se disent par ruse cynique défavorisés et opprimés (technique islamique) afin d’ obtenir toujours plus, les classes modestes de souche se sentent, elles, réellement trahies par leurs dirigeants, délaissées, défavorisées, subtilement discriminées. D’où une possible révolte, qui gronde déjà. Les ”petits Blancs”, on ne les voit jamais à la télé et les médias ne parlent que fort peu de leur vie quotidienne, en comparaison des tonnes de larmes versées sur les ”quartiers défavorisés” où vivent les prétendus exclus. 

    De même, le racisme anti-Blancs, fait objectif qui pourrit la vie des classes populaires qui n’ont pas pu déménager des banlieues, est banni du discours, censuré. Malheur à celui qui l’invoque, comme Copé en a fait l’expérience. Au contraire, on invente un racisme anti immigrés à la fois pour victimiser de fausses victimes et culpabiliser de faux coupables. Subtil langage totalitaire qui retourne la réalité.

    Dans les faits, les logements sociaux (lois SRU) sont attribués selon des critères ethniques et raciaux aux immigrés – Français de papier ou étrangers– Les Français de souche modestes n’en bénéficient pas. Et, de toutes façons, ils ne font pas de demandes pour habiter dans des HLM où ils cohabiteraient avec des populations qu’ils ne supportent pas. Non par racisme contre ces populations, mais parce qu’ils savent bien au quotidien que les vraies victimes du racisme, du harcèlement quotidien, ce sont eux. 

    À côté de la discrimination économique, les classes populaires de souche sont les premières, voire les seules, à affronter et à subir les effets de l’immigration de masse. La bourgeoisie des centres-villes, qui est souvent ”antiraciste”, pro-immigration, qu’elle vote PS ou pour le centre ou la droite, en est globalement préservée. L’immigré(e), c’est surtout la femme de ménage clandestine payée au noir. En revanche, les classes populaires autochtones prennent de plein fouet l’immigration, surtout quand elles n’ont pas les moyens de quitter les quartiers envahis où une cohabitation forcée devient un calvaire : racisme quotidien, criminalité angoissante, présence envahissante de l’islam. Un sentiment de dépossession s’installe. Le ”petit peuple” n’a qu’un seul vrai bien : sa propre patrie. Quand celle-ci l’abandonne et s’effondre sous ses pieds comme un château de sable, il n’a que deux solutions : le désespoir ou la révolte.

    L’oligarchie et les médias victimisent les ”jeunes des banlieues” qui ne sont nullement à plaindre mais au contraire privilégiés ; ils sont totalement indifférents, voire hostiles, aux classes moyennes et modestes de souche. De plus, ils sont tellement amoureux de leurs protégés qu’ils ferment les yeux sur leur antisémitisme obsessionnel, après avoir minimisé le niveau explosif de leur criminalité. De plus, du fait de la discrimination positive en faveur de la ”diversité”, les embauches dans des postes peu ou moyennement qualifiés, notamment celles des grands groupes, pratiquent une préférence ethnique systématique en faveur des immigrés, même étrangers, au détriment des Français de souche. On préfère les laisser au chômage, même avec une qualification supérieure. La grande distribution est en pointe dans cette pratique raciste dissimulée.

    Dépossédés de leur culture, de leurs mœurs par l’alliance de l’oligarchie et de sa clientèle immigrée majoritairement islamisée, les classes populaires de souche ne sont pas seulement chassées de leur habitat traditionnel et défavorisées économiquement ; l’oligarchie veut aussi les ”défranciser”, les ”déseuropéaniser”. Les programmes de l’Éducation nationale bannissent l’Histoire de France et le patriotisme français comme le sentiment européen au profit d’une histoire truquée et réécrite souvent islamophile. Les références ancestrales, mémorielles, autochtones, historiques ou culturelles sont découragées ou interdites. L’immigré (surtout musulman) a droit à sa mémoire, à sa tradition, à ses mœurs. Pas le petit Français (ou Européen) de souche. L’ennemi, c’est l’identité française et européenne des classes populaires. Il faut les déraciner. Il faut les détruire. Il faut ”changer de peuple”, comme le préconise le think tank Terra Nova inspirateur du PS. Un ethnocide soft est en train de se produire. Avec une incroyable perversion maladive et masochiste, puisque les auteurs de ce sabordage sont eux-mêmes, la plupart du temps, Français de souche.

    La guerre des deux France

    La « naissance d’une contre-société » et une « guerre culturelle des deux France » est la prédiction de Christophe Guilluy, précité. (2) En effet, ou bien ces ”invisibles” du pays de souche se cachent dans leurs zones en attendant de disparaître, comme des hérissons apeurés dans leur terrier, ou bien ils s’imposent comme nouvelles classes révolutionnaires. On en eut l’avant goût avec la révolte des ”bonnets rouges” de Bretagne, qui a fait exploser les anciens clivages de classe issus du XIXe siècle : petits salariés précaires du privé, chômeurs, patrons de TPE assommés par les taxes et les charges, agriculteurs, artisans, commerçants prolétarisés. À cette révolte trans-classes, de nature économique, s’ajoute une exaspération contre les privilèges de l’appareil des fonctionnaires, contre l’insécurité et le parasitisme endémique des masses immigrées protégées et excusées, contre le laxisme judiciaire, contre la dégradation de l’Éducation nationale provoquée par l’oligarchie égalitariste (pour les autres) qui met, elle, ses enfants dans le privé payant et élitiste, contre le matraquage fiscal des foyers avec enfants des classes moyennes modestes, contre l’islamisation, etc. Des phénomènes semblables se produisent dans d’autres pays européens, notamment en Grande Bretagne où le déclassement des ”petits Blancs” de la working class est préoccupant.

    Toutes ces révoltes et frustrations hétéroclites peuvent former un cocktail explosif. Le FN peut les fédérer, les démultiplier, les synthétiser, leur donner un sens révolutionnaire. Encore faudrait-il que le FN en ait la volonté et la capacité, si jamais il parvient au pouvoir. Actuellement, c’est le Front National qui regroupe l’électorat de ces classes populaires. L’analyse est complexe : il est vrai que la gauche a essayé de faire monter en puissance, depuis Mitterrand, le FN pour carboniser la droite plan-plan. Mais aujourd’hui, le FN, comme un Golem devenu incontrôlable, risque de dévorer les partis de gauche. Problème : le FN le pourra-t-il ? Aura-t-il la force révolutionnaire, le caractère et la compétence pour accomplir un travail titanesque ? Pas évident. Mais ce qui affole l’oligarchie parisienne de gauche, c’est cette montée du FN qui n’est pas tant perçu comme une parti d’ ”extrême droite” (concept devenu inopérant) que comme le parti du peuple, en particulier du peuple de souche des classes pauvres ou en voie de prolétarisation.

    Cette guerre des deux France, en gestation fœtale, s’apparente à une nouvelle lutte de classes, mais avec une puissante dimension ethnique et culturelle (immigration extra-européenne plus islamisation), ce qui constitue une nouveauté radicale et explosive dans l’histoire de ce pays (3). La ” nouvelle classe” bourgeoise ou ”hyper classe” (parce que liée à l’économie-monde) est objectivement l’alliée des masses immigrées toujours plus islamisées. Avec l’appoint, fragile mais réel, des millions de salariés protégés et privilégiés des fonctions publiques et parapubliques. 

    La situation décrite ici peut donc déboucher sur un processus révolutionnaire, mais sans aucune certitude. Une chose est sûre : l’oligarchie et les bobos seront un jour victimes de leurs protégés immigrés et islamisés. L’avenir n’est écrit nulle part dans les détails, mais une chose est sûre : il va y avoir du sport et toutes les composantes d’une guerre civile sont en train de se mettre en place. La question est : qui va écrire le scénario et quand ?

    Guillaume Faye

    notes

    1. L’énorme paradoxe, c’est que les immigrés musulmans sont, eux aussi, et sur deux points, le mariage homo et la théorie du genre, totalement opposés à l’oligarchie et à l’idéologie dominante. Mais ils s’en moquent. Leur conquête de la France – qui pour la plupart n’est pas leur patrie – ne passe pas par ce genre de combat. 

    2. Cf Interview de CH. Guilluy par Guillaume Perrault, Le Figaro, 12/09/2014 « La France périphérique est devenue une contre société ». 

    3 Cf. ma brochure La nouvelle lutte de classes, Éd. du Lore.

    source : Le blog de Guillaume Faye 

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEEpVkpyFKcVoyJxE.shtml

  • L’antiterrorisme : un prétexte pour nous fliquer toujours plus

    Il ne faut pas se tromper et croire que c’est une bonne chose. Cette loi vise les personnes qualifiées de « terroriste ». Ce terme fourre tout englobera ce que le gouvernement décidera d’y mettre. Ça peut être les égorgeurs de l’Etat Islamique, des écolos un peu belliqueux et des nationalistes trop entreprenants.
    Résumé de cette loi liberticide par Rue89 :

    Le blocage des sites internet

    La loi Cazeneuve traite Internet comme une menace, voire comme une circonstance aggravante. L’apologie du terrorisme a été « sortie » de la loi sur la presse pour être insérée dans le code pénal, ce qui allonge les délais de prescription.

    Punie de cinq ans de prison, elle sera passible de sept ans quand elle a lieu sur Internet, malgré l’opposition du député socialiste Christian Paul. Rien ne justifie une telle différence de traitement.

    Autre nouveauté, les policiers auront le droit d’infiltrer sous pseudonyme des échanges électroniques. Mais l’une des mesures-phares est la neutralisation des sites internet « incitant au terrorisme ou en faisant l’apologie ». Pour cela, on se passera encore d’un juge.

    Lire la suite sur le site de Rue89…

    http://www.contre-info.com/lantiterrorisme-un-pretexte-pour-nous-fliquer-toujours-plus

  • 18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France

    Le projet de loi abolissant la peine capitale, présenté par Robert Badinter, fut adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981.
    Badinter, avocat cosmopolite né en 1928, fut l’artisan majeur de cette petite révolution judiciaire (avec François Mitterrand, dont ce fut l’une des premières mesures), qu’il avait entamée en sauvant de la guillotine Patrick Henry.
    Ce dernier avait assassiné un enfant de 8 ans, qu’il avait kidnappé en demandant une rançon. Son procès s’ouvrit en 1977 et le tueur fut condamné à la prison à vie au lieu de la peine capitale.
    Bien sûr, sa « perpétuité » n’atteint pas son terme et pris fin en 2001 alors que le détenu n’avait que 48 ans.

    La traditionnelle pyramide des peines lourdes fut décapitée avec l’abolition de la peine de mort, qui fut prise contre l’avis majoritaire des Français à l’époque !
    En effet d’après des sondages d’octobre 1981, 62% des Français voulaient le maintien. Telle est la démocratie…

    Aujourd’hui, ce sont des centaines de milliers de bébés qui sont tués dans le ventre de leur mère, de nombreux Français (à qui l’on interdit de s’armer et se défendre) livrés aux criminels, et un degré de barbarie rarement atteint dans ce pays....

    voir sondage ici

    http://www.contre-info.com/il-y-a-30-ans-abolition-de-la-peine-de-mort-en-france#more-14805

  • Plenel, porteur de valises de l’islam

    Voulant par tous les moyens faire accepter l’islam et toujours plus de musulmans aux Français, Plenel ose tout.   

    En 1896, en pleine affaire Dreyfus, Zola publiait un texte « Pour les juifs », quelque temps avant son inoubliable « J’accuse ». Notre Plenel ne pouvait pas faire moins, et sort ce jour « Pour les musulmans ». Pour justifier sa défense de l’islam et de ceux qu’il estime les boucs émissaires de la société française, il nous fait, entre autres, le coup des juifs et celui de l’Algérie.

    Le premier parallèle est sordide. Plenel ose comparer le sort des juifs, sous Vichy, à celui réservé aujourd’hui aux musulmans dans notre pays et en Occident. C’est une relativisation de la barbarie nazie, et signifie que, finalement, Hitler et ses complices n’ont pas été bien méchants. C’est occulter, d’autre part, le fait que c’est au nom de l’islam que se perpétue, ce jour, la haine des juifs, comme on l’a vu récemment à Barbès ou à Sarcelles. Et, n’en déplaise à l’enfumeur de Médiapart, dans nombre de pays musulmans, Mein Kampf demeure le livre le plus vendu. En France, « l’intégralité » des agressions antisémites ne vient pas des militants du FN (quel dommage, n’est-ce pas, Edwy ?), mais de jeunes Maghrébins, comme a dû le reconnaître, les larmes aux yeux, le président de la Licra, au lendemain des crimes de Merah.

    Lire la suite

  • Manuel Valls : "Moi, je crois à la main visible de l’État."

    Hier dans son discours, Manuel Valls a déclaré "Moi, je crois à la main visible de l’État." Le Rouge et le Noir confirme :

    Main visible

    Michel Janva

  • Leur dogme contre les nations

     DRAPEAU AMERICANO EUROPEENLe compte à rebours est il enclenché pour Manuel Valls? Entraîné par François Hollande dans sa chute, de plus en plus carbonisé comme le révèle les sondages, de nombreux observateurs estiment qu’il n’a pas d’autre choix à terme, s’il se veut un destin élyséen, que de quitter Matignon pour ne pas être le Premier ministre essoré de la présidentielle perdue de 2017…Quoi qu’il en soit, les Français ont contemplé d’un œil las et distrait le sketch lamentable du vote, sans surprise avant-hier à l’assemblée, de la « confiance » au gouvernement Valls II. Avec 269 voix (contre 244 et 53 abstentions), le gouvernement récolte des suffrages bien en deçà des 289 voix nécessaires pour obtenir la majorité absolue. Le 8 avril dernier, après sa première déclaration de politique générale, les députés avaient accordé 306 voix à M Valls. Mardi, les moins pitoyables dans cette affaire n’ont pas été les 31 députés baptisés « frondeurs » du PS qui se sont réfugiés dans l’abstention: « ni pour, ni contre, bien au contraire »…

    Quant au député européen UMP Alain Lamassoure, ancien président de la commission des Budgets au Parlement européen, ancien ministre des Affaires européennes et du Budget, il a vendu la mèche de la pseudo-opposition de son camp à l’exécutif socialo-européiste, en expliquant que Valls II était UMP compatible. « Manuel Valls mène la politique que nous aurions dû mener » déclarait ce ténor de  la droite pro-bruxelloise   le 2 septembre. Merci de cet aveu…

    Acculé, Manuel Valls, à l’instar d’un Sarkozy en campagne, a d’ailleurs multiplié les promesses et les annonces, notamment celles d’une baisse d’impôt sur le revenu qui concernerait 6 millions de ménages en 2015, la sortie de l’impôt pour un million de personnes supplémentaires, et l’aumône méprisante faite aux bénéficiaires du minimum vieillesse qui recevraient d’une « prime exceptionnelle »…de quarante euros. Ce coup d’esbrouffe suffira-t-il a éteindre la colère des Français tabassés aussi par les impôts indirects et les charges, victimes de l’euro, du chômage de masse, de la croissance zéro, des délocalisations et de la destruction de nos entreprises au nom de l’idéologie européiste ultra libre-échangiste?

    Manuel Valls n’a pas manqué d’expliquer sa volonté  d’aller quémander à Berlin et à Bruxelles un peu de souplesse et de compréhension, en agitant comme argument le spectre de l’arrivée du FN au pouvoir. Tout en précisant qu’il n’entendait pas libérer la France du carcan euromondialiste.

    Cette agitation des frères ennemis Valls et Hollande est donc condamnée à l’échec. Jacques Sapirdans un article repris le 9 septembre sur le site Polemia n’y allait pas par quatre chemins: « le pouvoir présidentiel va continuer à de déliter à une vitesse accéléré. Les mois qui viennent verront François Hollande abandonné par ses alliés, que ce soit en Europe ou en France. D’ores et déjà, il est tenu pour quantité négligeable par l’Allemagne, méprisé à Londres et considéré comme un valet à Washington. Mais, c’est en France même que les coups les plus durs se préparent. Il verra dans les six mois qui viennent le Parti socialiste passer sous la coupe de ses adversaires, Martine Aubryen tête, et surtout il verra Manuel Valls le trahir. »

    D’ores et déjà affirme Jacques Sapir, « tout soutien à ce gouvernement est un soutien à une politique qui est, chaque jour, plus antisociale et plus destructrice économiquement. Or les frondeurs fascinéspar ce totem appelé Union européenne, « renâclent devant la seule solution qui reste aujourd’hui.Seule une sortie de l’euro et une dépréciation des monnaies de la France mais aussi des pays d’Europe du Sud permettraient d’inverser la situation, de retrouver la croissance et donc les grands équilibresqu’il s’agisse du budget, des comptes sociaux ou de la balance commerciale« . « Une sortie de l’euro redonnerait immédiatement un dynamisme économique à la France qui changerait du tout au tout la situation. L’euro est une vache sacrée, mais c’est dans le cuir des vaches sacrées que l’on taille les chaussures pour qui veut avancer. »

    Vache sacrée qui a de moins en moins d’adeptes, même en Allemagne. Dimanche dernier, Marine Le Pen s’en est félicitée, le parti anti-euro créé en 2013, Alternative für Deutschland(Alternative pour l’Allemagne, AfD) présidé par Bernd Luke, a consolidé sa présence dans les landers. Après son entrée au parlement de Saxe, l’AFD a envoyé le 14 septembre des élus dans les exécutifs de Thuringe (10%) et du Brandebourg (12%).

    Et si « l’immigration est une chance pour la France » comme l’a claironné Manuel Valls mardi devant les députés, le « modéle multiculturaliste » est lui aussi remis en cause partout en Europe par les Européens. Dimanche toujours, le parti Démocrates de Suède (SD) dirigé par Jimmie Åkesson est devenu à l’occasion des élections législatives la troisième force politique de cet Etat scandivane, avec 13 % des voix, (5,7 % en 2010), au terme d’une campagne axée principalement surla nécessité d’inverser les flux migratoires extra-européens.

    Euro, ouverture des frontières à tous les flux d’hommes, de biens et de capitaux…c’est bien la philosophie libre-échangiste qui est aujourd’hui rejetée de manière croissante par les Français et les européens.

    Un libre échangisme mondial qui selon la classe politicienne serait la condition obligatoire de la prospérité économique et sociale. Une libre circulation des marchandises et des flux migratoires qui, de l’aveu des grands prêtres les plus honnêtes de ce culte, nécessite à terme « l’unification des peuples », « l’instauration d’un gouvernement mondial ».

    C’est dans ce contexte que s’inscrit bien sûr les (très opaques) négociations en cours sur le Grand marché transtlantique, le traité de libre échange entre les Etats-Unis et l’UE (TTIP) contre lequel le FN et notamment Bruno Gollnisch, alertent nos compatriotes depuis des années. LaCommission européenne de Jean-Claude Juncker a d’ailleurs annoncé le 10 septembre qu’elle rejetait mercredi l’initiative citoyenne de l’organisation « Stop TTIP » basée en Allemagne, au motif qu’une initiative lui demandant  de ne pas soumettre un acte légal n’est pas admissible…

    Pourtant, selon l’enquête de l’institut américain de recherche PEW publiée mardi aux Etats-Unis et dont Les Echos rendait compte hier sur son site, les Français et les Américains seraient les plus sceptiques « sur les bienfaits économiques du commerce international et des investissements étrangers, tranchant avec l’enthousiasme des pays en développement. »

    Faisant référence au TTIP , l’institut Pew explique que « cette vague de scepticisme pourrait compliquer les efforts actuels des gouvernements visant à approfondir et étendre les marchés mondiaux.« 

    « Seuls 20% des Américains pensent ainsi que le commerce international est créateur d’emplois,Les Français ne sont pas en reste et sont près de 50% à voir le développement du commerce mondial comme un facteur de destruction d’emplois (…). Près d’une majorité d’entre eux (47%) pensent également que l’accélération des échanges commerciaux se traduit parune baisse des salaires. Près de 70% d’entre eux (…) affichent par ailleurs de fortes réserves sur les OPA menées par des entreprises étrangères (…) ».

    Notre ami Thierry Martin le notait  il ya déjà  quelques années , « autrefois fondé sur des accords bilatéraux d’Etat à Etat, le commerce international était fondé par le pragmatisme. Libres d’agir, les nations, pour forger ou préserver leur prospérité, utilisaient tour à tour le libre-échangisme ou le protectionnisme, ou les deux à la fois, en fonction de leurs intérêts ou de ceux de leurs ressortissants ».

    « A cette conception réaliste et naturelle des échanges internationaux a succédé, depuis la seconde guerre mondiale, une conception idéaliste et constructiviste qui fait de l’unification du marché à l’échelle mondiale, par la disparition universelle des barrières douanières, un impératif catégorique, la recette de la croissance économique ».

    « Ainsi se sont mis progressivement en place, par le truchement du multilatéralisme général, les régles et organismes supranationaux chargés d’imposer aux Etats-nations la loi sacrée du libre-échangisme, crédo de toute la classe politique occidentale. Un mécanisme qui, en livrant les économies à la plus sauvage des concurrences, se révèle aujourd’hui pour les Européens comme le plus grand marché de dupes de leur histoire ».

    Et ce d’autant plus, a souvent souligné Bruno Gollnisch,  que les gouvernements européistes font naïvement du libre-échangisme un dogme, une vache sacrée à l’instar de l’euro dirait M.  Sapir, alors que les Etats-Unis de longue date n’y ont jamais vu que le moyen d’assurer leur suprématie économique et/ou politique.

    Il est impératif de changer radicalement de cap en empruntant le chemin de la raison, du retour au réel, prôné par l’opposition nationale. L’avenir de nos nations européennes, et de la France principalement réside certes dans la réhabilitation de sa souveraineté monétaire, mais aussi duprotectionnisme. Non pas la caricature qui en est faite par les Valls, Juppé, Sarkozy, Macron, Bayrou,  et les relais médiatiques des officines euromondialistes qui l’assimilent, avec une réelle perversité mensongère,  à une autarcie digne de l’Albanie de feu Enver Hodja. Non, mais un protectionnisme raisonnable, tempéré par des échanges équilibrés librement consentis d’Etat à Etat.

    Nous allons continuer à l’expliquer inlassablement aux Français.

    http://gollnisch.com/2014/09/18/jeudi-2/

  • France : prison ferme après avoir déposé une tête de porc devant une mosquée

    C’est à peine croyable, cela se passe à Mayotte devant des tribunaux français ! En plus de la prison ferme pour la jeune femme qui a déposé la tête, une peine de prison avec sursis est infligée au conducteur de la voiture ! Sans compter les 16 000€ de dommage et intérêt et les 3000 euros d’amende chacun. Du jamais vu !

    Lu sur7sur7 : Deux femmes de gendarmes ont été condamnées mercredi à neuf mois de prison dont trois ferme pour avoir déposé une tête de porc devant une mosquée à Mayotte, île française de l’Océan indien, un « pari » pris lors d’un réveillon alcoolisé. L’époux d’une des accusées a été condamné à 6 mois de prison avec sursis.

    Les trois accusés, originaires de métropole, n’étaient pas présents à leur procès devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Les faits, remontant à la nuit du nouvel an dernier, avaient beaucoup ému la population mahoraise, musulmane à 90%.

    Après un réveillon très arrosé, le couple était reparti de chez leur hôtesse avec une tête de porc que cette dernière leur avait fournie, pour honorer un pari. C’est la femme qui avait déposé la viande devant la mosquée de la commune de Labattoir, en Petite Terre, son mari conduisant la voiture.

    Les trois personnes étaient poursuivies pour « provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion » ou « complicité ».

    Les trois ont été condamnés à 2 ans de mise à l’épreuve et à indemniser l’association de la mosquée de Labattoir, partie civile, à hauteur de 16.000 euros. En outre, ils devront s’acquitter chacun de 3.000 euros d’amende.

    http://www.contre-info.com/

  • Entretien avec Jean Bricmont sur l'actualité internationale et la liberté d'expression

    Propos recueillis par Alimuddin Usmani

    Ex: http://zejournal.mobi

    Jean Bricmont, essayiste belge et professeur de physique théorique a l’Université catholique de Louvain, était à l’ONU à Genève pour une conférence sur le terrorisme. Nous avons profité de l’occasion pour nous entretenir avec lui sur l’actualité.

    Alimuddin Usmani : Les États-Unis ont annoncé vouloir mener des raids aériens contre l’État islamique en Syrie. Ne craignez-vous pas que ce soit un prétexte pour s’en prendre au pouvoir syrien ?

    Jean Bricmont : Ça je n’en sais rien mais évidemment ni l’État syrien ni la Russie n’acceptent ces frappes. Une fois de plus l’unilatéralisme américain crée des problèmes inutiles. S’ils voulaient vraiment combattre l’ISIS, ils devraient s’allier avec ceux qui le combattent depuis des années, à savoir les représentants de l’État syrien. C’est complètement absurde de refuser de collaborer avec l’État syrien. Les États-Unis le refusent à cause de leur politique antérieure. En agissant ainsi, ils n’arrivent à rien.

    Le gouvernement français fait mine de s’inquiéter du phénomène des djihadistes français qui combattent en Syrie. Or, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait déclaré au début de l’insurrection en Syrie que Bachar el Assad ne mériterait pas d’être sur Terre. Comment jugez-vous cette double éthique ?

    C’est toute la question de l’hypocrisie des puissants en général. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire du monde que ceux-ci commettent des crimes tout en prétendant protéger la vertu. La politique étrangère de la France projette l’idée fictive d’une opposition syrienne modérée. Où est-elle cette opposition syrienne modérée ? Elle est à l’étranger. Sur le terrain, l’opposition syrienne modérée existait peut-être au départ mais elle s’est radicalisée, probablement à cause de la dynamique de la guerre.

    Que pensez-vous de la stratégie du Hezbollah qui consiste à faire alliance avec les chrétiens au Liban et en Syrie ?

    Je suis pour un rassemblement maximal des forces. Cette région a besoin d’alliances interconfessionnelles. Le gouvernement syrien cherche probablement à maintenir une certaine coexistence entre les différentes confessions dans cette région du monde.

    Quelle est selon-vous l’implication du réseau sioniste mondial par rapport à l’émergence de l’ISIS en Iraq et en Syrie ?

    C’est assez compliqué. Au moment de la crise des armes chimiques en 2013, j’avais fait une intervention en anglais à ce propos. Celle-ci montre que la pression aux États-Unis pour intervenir en Syrie, provenant des milieux sionistes, était vraiment massive. Il faut mettre au crédit d’Obama le fait qu’il n’ait pas cédé à ces pressions à ce moment-là.

    Concernant l’ISIS, l’ambassadeur israélien aux États-Unis a exprimé le souhait que l’armée syrienne et les djihadistes s’entre-tuent et qu’il n’y ait aucun vainqueur. C’est très cynique mais je pense que c’est la réalité de la pensée israélienne.

    Ceci dit, je pense que les États n’ont pas de stratégies très claires ou cohérentes, ils réagissent de manière instinctive, en fonction des désirs de leurs leaders. La Guerre menée par Netanyahou était par exemple un désastre. Il ne faut pas imaginer que les États manipulent tout car ils sont incapables de contrôler ce qu’ils font. Vis-à-vis de l’ISIS, je pense que la stratégie d’Israël est celle de la division. François Mauriac disait : « J’aime tellement l’Allemagne que je suis heureux qu’il y en ait deux. » Je pense que les Israéliens aimeraient qu’il y ait cent pays arabes. Le problème c’est que si l’ISIS finissait par gagner la bataille et dominait tout le monde arabe, ce serait une mauvaise chose pour Israël. Ils sont tranquilles tant que c’est un problème localisé. Je ne suis donc pas très sûr qu’ils soient favorables à l’ISIS même s’il n’est pas exclu qu’ils leur donnent un coup de main. Les États-Unis me semblent sincèrement préoccupés par la force de l’ISIS mais ils les ont aidés car leur politique est incohérente.

    Lors de l’émission de Frédéric Taddeï, vous étiez le seul à véritablement défendre la liberté d’expression concernant Dieudonné. Ce déséquilibre vous a-t-il frappé ?

    Je crois qu’il a frappé beaucoup de téléspectateurs et c’est une très bonne chose. Le déséquilibre est partout en France. Dieudonné risque cinq ans de prison pour apologie du terrorisme pour avoir rappelé que des décapitations avaient eu lieu à l’époque coloniale. Il fait de l’ironie en disant que c’est le progrès. C’est un comédien et c’est surréaliste de voir ça comme une apologie du terrorisme, il y a un véritable déséquilibre en matière de liberté d’expression. Charlie Hebdo a tout récemment proposé à Valérie Trierweiler d’épouser Bertrand Cantat. La justice comprend que c’est une plaisanterie et n’inculpe par Charlie Hebdo pour incitation au meurtre. Il y a un déséquilibre total en France car vous pouvez dire tout ce que vous voulez sur les musulmans mais la moindre phrase qui peut être interprétée comme antisémite est l’objet d’une vigilance accrue. De mon point de vue, j’étais très satisfait du résultat de cette émission même si je n’ai évidemment pas pu dire grand-chose. Le seul fait qu’ils aient été obligés de m’interrompre tout le temps exposait leur faiblesse.

    - Source : Jean Bricmont

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/09/14/jean-bricmont-sur-l-actualite-internationale-et-la-liberte-d-expression.html

  • Propagande politique dans une classe de 5e

    Il n'y a pas que la perversion sexuelle qui est banalisée au collège. Il y a aussi de la propagande politique. Benoît Dubiez enseigne l’histoire, la géographie et l’éducation civique au collège Jean-Baptiste de La Quintinie de Noisy-le-Roy (78). Admirateur de Jacques Attali, Gérard Collomb, le maire PS de Lyon, Manuel Valls, il a donné le 9 septembre un devoir à ses élèves de 5e. Minuteraconte les 2 études de cas :

    N"Premier cas: les Unes de « Minute » et de « Valeurs actuelles » sur Najat Vallaud-Belkacem! L’exercice s’intitule: « Un fait d’actualité autour du racisme et de la discrimination ». Ben tiens. Faudrait pas non plus leur expliquer ce qu’est la nationalité à ces minots. C’est très très bien fait. Il y a même le lien pour signer direct la pétition. [...] A 12-13 ans, on ne sait pas forcément qui est Najat Vallaud-Belkacem, mais on sait cliquer et donner ses coordonnées. Ça peut servir… Le « devoir » explique bien les choses. Que Najat n’était pas contente et a cité Pierre Desproges. Que le Parti socialiste a condamné et demandé à ce qu’on soit condamnés. Et que « Minute » est « proche du Front national ». [...]

    Comme c’est un « devoir », il y a des questions, que l’élève peut s’aider à résoudre en cliquant sur le lien qui lui est fourni, celui menant à un article du Huffington Post sur les Unes incriminées (un journal « neutre » dira l’enseignant, omettant juste de dire que ce site est dirigé par Anne Sinclair et que l’article est totalement à charge!). Parmi les questions figure celle-ci: « De quel parti politique tend à se rapprocher le journal “Minute“ ? Que pouvez-vous en déduire? » Là, sur la déduction qu’il faut faire, on serait preneurs du corrigé… On a bien aimé aussi cette autre question: « Quelle association mentionnée dans ce texte combat au quotidien le racisme? » [...]

    Comme cette affaire a fait un peu de bruit – léger par rapport à ce qu’elle va produire maintenant comme onde de choc… –, Benoît Dubiez, interpellé par des parents, est convenu que peut-être, après réflexion et tout bien considéré, cette affaire était-elle «trop fraîche pour être traitée maintenant ». Tel que. Ecrit à l’encre rouge sur le carnet à destination des papas et des mamans. [...]

    [L]e cas n° 2, intitulé « Le racisme peut prendre des formes violentes », raconte le cas d’un aide-soignant d’origine sénégalaise ayant été tabassé et insulté en Dordogne du seul fait qu’il est Noir. Le seul et unique texte fourni aux enfants est d’ailleurs une interview de la victime, Ibrahima Dia… Un procédé peu honnête dans la triple mesure où les accusés nient les faits, où une première audience s’est soldée par une annulation de la procédure pour vice de forme et où une nouvelle instruction a été ouverte dont on ne connaît pas les résultats! [...]"

    Sur son compte twitter, il ne croit pas si bien dire : 


    http://www.
    20minutes.fr/societe/1437395-parents-eleves-trouvent-normal-demander-comptes-enseignants 
    via @20minutes

    Michel Janva