Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1812

  • Le programme subversif du gender

    D'Alexis Aguettant :

    "[...] Pour les yeux avertis, le gender est propulsé dans le monde par deux courants, en apparence opposés, mais objectivement intéressés à l'avènement d'une nouvelle civilisation :

    • un courant freudo-marxiste issu de la pensée d'un certain Herbert Marcuse qui a pénétré et pris le contrôle des réseaux d'experts de l'ONU depuis la chute du mur de Berlin,

    • un courant ultra-matérialiste obsédé par l'argent qui voit dans la technicisation de la procréation une manne qui se compte en milliards, et plus encore...

    Ces deux courants se retrouvent dans un objectif programmatique commun : faire imploser le couple homme-femme dont l'ouverture de la PMA pour toutes les femmes célibataires serait sans nul doute une étape essentielle. Cela amène une critique de fond sur l'orientation actuelle de LMPT qui se focalise sur la GPA alors que la PMA, qui serait d'un accès beaucoup plus facile pour de très nombreuses femmes, ouvre la porte à la mort culturelle du père ce dernier étant analysé par la pensée freudo-marxiste comme un parent répressif (par glissement idéologique c'est une forme de fascisme que porte le père pour cette pensée freudo-marxiste). Il n'est pas à douter que, étant donné la puissance des femmes lesbiennes dans les lobby féministe et LGBT, elles ont su imposer un débat orienté vers la GPA ce qui à, jusqu'à cet instant au moins, focaliser sur un enjeu certes important mais pas central dans le projet gender. Les femmes-lesbiennes qui tiennent les rênes du lobby LGBT de façon évidente, en plus de manipuler LMPT, manipulent aussi les hommes-gays en leur faisant croire qu'elles se battent autant pour la GPA que pour la PMA. Si encore une fois la PMA est essentielle au programme gender, la GPA présente beaucoup moins de caractère impératif pour le court terme et le moyen terme.

    Complot ? Non, puisque tout est écrit.

    Deux pro-gender français bien installés dans le paysage universitaire français déclarent dans des écrits récents la dimension subversive du gender... Mettons donc ici cartes sur table :

    • un certain Sébastien PIMONT met les points sur les « i » en déclarant lors du colloque « Le genre, une question de droit » qui a eu lieu le 24 juin 2010 : « nous espérons que l’analyse en terme de genre jouera une fonction subversive, même si elle est toujours plus que cela : qu’elle aidera à « rendre visible » ce qu’on ignore ou ce qu’on cache, ce qui est impensée. » Ce propos a été tenu, et écrit, dans le cadre d'une présentation introductive faite par Sébastien PIMONT. Ce dernier est aujourd'hui doyen de la Faculté de Droit et d'Economie de Chambéry ce qui donne une idée de la capacité des pro-gender à être, sans les occuper toutes (loin de là), dans les sphères universitaires françaises à des niveaux parfois stratégiques. Lien vers le programme du colloque du 24 juin 2010 et la présentation que Sébastien PIMONT fait de ce colloque : http://www.fac-droit-savoie.fr/uploads/01-Pimont.pdf

    • Proposant une analyse du colloque du 24 juin 2010, une certaine Laure Ortiz déclare : « Quoi qu'il en soit, ces propositions en tant qu'elles sont dérangeantes et subversives ont le mérite de tenir le pari de la revue Jurisprudence et d'ouvrir un immense horizon à la critique du droit. » in page 234 de la revue Droit et Société 80/2012. Accès à toute la note de Laure Ortiz : http://www.reds.msh-paris.fr/publications/revue/html/ds080/ds080-12.htm Madame Ortiz est aujourd'hui, et depuis l'été 2013, présidente de l'association Sciences po-Europe (ESoPA), qui réunit 6 IEP (Aix, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse). Profil complet de madame ORTIZ :http://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/ortiz-laure-559.html

    [Lire la suite]

    Michel Janva

  • Nouvelle attaque contre la famille

    Elle vient du Conseil d'analyse économique (CAE), organisme de conseil au gouvernement, qui propose plusieurs pistes pour réduire les inégalités de salaires entre hommes et femmes, dont les suppressions du quotient conjugal et des bonifications de retraite pour trois enfants.

    Alors que le gouvernement veut à nouveau réformer le congé parental afin qu'il soit pris de manière "équitable" entre le père et la mère, l'étude du CAE soutient l'idée du partage entre les deux parents. Ils préconisent de supprimer le quotient conjugal, qui permet aux couples mariés ou pacsés de faire leur déclaration d'impôt en commun. Sous prétexte que  ce quotient conjugal découragerait le travail des femmes.

    Les bonifications de retraite, offrant une majoration de pension de 10% aux hommes et aux femmes ayant élevé au moins 3 enfants, et qui depuis cette année sont fiscalisées, devraient progressivement être supprimées.

    Pour faire des économies, je propose déjà la suppression du Conseil d'analyse économique ainsi que de tous les organismes étatiques parasites.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/nouvelle-attaque-contre-la-famille.html

  • [Bordeaux] COMMUNIQUE : L’AF bien présente à LMPT - 05/10/14

    Un succès. C’est probablement ce qui définit le mieux cette énième Manif pour tous qui a eu lieu hier après-midi à Bordeaux. Une première. En effet, jamais Bordeaux n’avait vu une telle affluence pour défendre la famille traditionnelle. 30 000 personnes se sont retrouvées place des Quinconces contre la GPA, la PMA et la diffusion sournoise de l’idéologie du gender par la rééducation nationale.

     

    Dans une ambiance chaleureuse, et surtout très jeune, se sont retrouvés Charentais, Gersois, Landais et Basques, Médocains et Aveyronnais. Pas moins d’une vingtaine de départements était représentée hier à Bordeaux. Après plusieurs allocutions, ils ont battu le pavé sur les grands axes de la ville, du cours maréchal Foch, en passant devant la statue de sainte Jeanne d’Arc, jusqu’à la place Gambetta, puis se sont dirigés vers le cours de l’Intendance, le Grand théâtre, les quais avant de retrouver enfin la place des Quinconces où Jean-Baptiste Fayet a conclu la manifestation par un discours. Discours dans lequel nous retenons tout particulièrement la citation intemporelle de Maurras : « la nation est une famille de familles ». 200 manifestants d’extrême gauche s’étaient donnés rendez-vous place de la victoire, reprenant leurs poussiéreux et blasphématoires slogans. Ils ont été facilement mis sous contrôle par le dispositif policier et ses 500 personnels. A noter également, la vingtaine de militants LGBT, il faut le dire, ridicules devant une telle mobilisation.

    L’Action française étudiante bordelaise se félicite de la réussite de cette belle journée. Beaucoup de temps et d’énergie ont été déployés par nos militants : plus de 6000 tracts distribués dans Bordeaux et un service d’ordre constitué de quinze camelots.

    Parmi cette nouvelle génération de manifestants, nos camelots ont reçu félicitations et encouragements. Surtout, la manifestation a été l’occasion de rencontrer de futurs militants !

    L’Action française a défendu, défend et défendra toujours la famille, socle de notre civilisation. Demain nous appartient !

    D’autres photos sur le blog de l’Action Française Etudiante Bordeaux

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bordeaux-COMMUNIQUE-L-AF-bien

  • Catholiques enlevés par des « opposants au régime de Bachar al Assad » en Syrie

    Les catholiques, Hanna Jallouf, curé de Qounya, et  ses paroissiens ont été capturés dans la nuit de dimanche à lundi, au nord-ouest de la Syrie, près de la frontière turque; l’ordre franciscain est sans nouvelles depuis.

    Selon les dépêches d’agences ils ont été capturés en Syrie par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, engagée dans la guerre contre le régime.
    « Nous ne sommes pas en mesure de dire où se trouvent en ce moment le père Hanna et ses paroissiens et, nous n’avons aucune possibilité de contact avec lui ou ses ravisseurs », a déclaré la Maison-mère des Franciscains, dont le siège est situé à Jérusalem.

    Qounya est un village chrétien de la province d’Idlib où le Front al-Nosra et d’autres groupes rebelles combattent l’armée régulière syrienne. Cela se situe le long de la frontière syro-turque, dont l’Etat Islamique est en passe de prendre le contrôle…

    Le Front Al Nosra représenterait-il ce groupe des « opposants modérés » dont personne ne nous prononce le nom, tout en  déclarant les former dans des camps en Arabie Saoudite et peut-être en Géorgie ?

    Après les tchétchènes, les tunisiens, les libyens, les turcs, les saoudiens, les koweïtiens, les européens, les libanais… c’est le tour aujourd’hui des terroristes Daghestanais qui viennent de rejoindre les criminels de Jabhat Al Nosra (Front Al Nosra), lié à Al Qaïda, pour apporter plus de malheur et de destruction au peuple martyr de Syrie.
    Ces hurluberlus, sortis tout droit des cavernes, à la barbe hirsute qui tombe sur la poitrine comme les brosses larges des anciens balais, les sourcils broussailleux, les tenues médiévales ridicules…se sont infiltrés à travers les frontières turques avec la complicité active des islamistes au pouvoir à Ankara. (Source)

    Pendant ce temps les images des combats diffusées sont parfaitement soft, comme si cette guerre si barbare ne faisait aucun mort.

    Emilie Defresne

    http://medias-presse.info/catholiques-enleves-par-des-opposants-au-regime-de-bachar-al-assad-en-syrie/16108

  • Pourquoi échouent-ils face au FN ?

    «Le retour de Sarkozy va faire chuter le FN » voulait croire le député maire de Nice Christian Estrosi sur RTL le 24 septembre. Force est de constater que c’est plutôt l’affaire Bygmalion qui est en passe de faire chuter Sarkozy. Même si celle-ci n’est peut être pas la plus grave de toutes celles dans lequel le nom de l’ex chef de l’Etat est cité. Le Monde le relevait ces dernières heures, «les policiers, qui enquêtent sur le système de financement occulte de la campagne de 2012 par de fausses factures imputées indûment à l’UMP, évoquent désormais l’infraction de  financement illégal de campagne électorale  et non plus seulement d’abus de confiance . Or, selon le code électoral, c’est le candidat lui-même qui serait puni s’il est avéré qu’il a  fait état, dans le compte de campagne ou dans ses annexes, d’éléments comptables sciemment minorés»… Invité de Jean-Pierre Elkabbach, lundi sur Europe 1,  Henri Guaino, député UMP des Yvelines, a laissé percevoir les premiers signes de doute. Refusant de dire que ce retour de l’ex chef de l’Etat avait «bien démarré», rappelant qui’ «(n’était) pas favorable à ce qu’il (Sarkozy, NDLR)  revienne par le parti», l’ancien conseiller de l’Elysée a affirmé que si le mari de Carla Bruni venait à échouer, ce serait « une catastrophe pour la démocratie parce que ce sera une catastrophe pour l’opposition…».

     Marine Le Pen le notait sur France Inter dimanche,  le retour de Nicolas Sarkozy «est clairement un retour raté. Nicolas Sarkozy est le même».  «Surtout, apparaît l’insincérité de l’homme. Les Français n’ont plus envie d’être dirigés par des communicants. Ils veulent du courage et de la droiture. Et Nicolas Sarkozy en manque, pas seulement dans ses idées.»

      Secrétaire départemental du FN 33,  Conseiller municipal de Bordeaux, Jacques Colombier n’a pas été plus tendre avec l’autre prétendant de la droite euromondialiste, à savoir Alain Juppé. Interrogé sur France bleu Gironde hier au lendemain de l’énorme succès de La manif pour tous à Bordeaux à laquelle il participait, l’élu frontiste a expliqué pourquoi il avait quitté symboliquement  le conseil municipal de Bordeaux la semaine dernière. Il entendait réagir aux invectives  du maire de Bordeaux dénonçant  « les idées perverses du FN ».

     «Le candidat aux primaires le dit et le répète de plus en plus souvent dans le cadre de sa campagne a relevé Jacques Colombier, il a même fait de la lutte contre le Front National l’un de ses objectifs. Alors nous lui disons trois choses : d’abord ses propos sont inacceptables, ensuite beaucoup d’autres avant lui s’y sont cassés les dents comme par exemple Nicolas Sarkozy et puis je lui ai rappelé que lui  qui veut donner une image de démocrate qu’il garde la mesure dont il nous parle tant. Tout ça c’est du pipeau, c’est de l’enfumage ! ».

     Enfumage, encore et toujours, qu’illustre la militante-journaliste antinationale Marine Turchi  sur Mediapart. Elle y narre dans le détail comment  les alliés de revers des partis euromondialistes, les éternels idiots utiles et autres jaunes du Medef et des atlanto-bruxellois, en un mot les permanents de la nébuleuse associative et syndicale socialo-trotskyste, veulent repartir en campagne contre le FN. Avec un petit moral est-il expliqué, parce que la jeunesse et le monde ouvrier rejettent massivement l’extrême gauche et  votent national.

     «On va réfléchir à ce qu’on veut mettre en place face au Congrès du FN de novembre, explique Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche, chargé de la lutte contre l’extrême droite. Mais il annonce qu’il n’ir(a) pas défiler bras dessus bras dessous avec le PS pour dire que le rempart à Le Pen, c’est François Hollande. Ce pouvoir joue la menace FN pour demander le rassemblement, Valls nous explique que le FN est aux portes du pouvoir. Cette dimension cynique et tactique me gêne». Pauvre Alexis, pauvre Mélenchon ! Nous leur avions pourtant démontré dés 2011 en quoi  eux et leurs  amis seraient les cocus de François Hollande. C’est bien la peine d’avoir milité à l’OCI pour être aussi naïfs…

     La brave citoyenne Turchi dresse la liste des initiatives de la gauche  contre l’opposition nationale et  patriotique : « les brochures pédagogiques et formations, du réseau syndical antifasciste Visa» sans audience;  « la campagne unitaire  sur l’extrême droite, pour décortiquer les discours du FN » et « outiller les militants », lancée avec un insuccès total en  janvier, par «la CGT, FSU, Solidaire et des syndicats étudiants (l’UNEF et la FIDL)»; la remobilisation (sic) des réseaux anémiques des rares et vieux militants de la LDH «avec la reconstitution, fin 2012, d’un groupe de travail sur l’extrême droite ». Last but not least, on en tremble déjà,  «une Coordination nationale contre l’extrême droite (Conex) a été créée au printemps 2013, composée de Visa, des comités de vigilance, d’anciennes branches locales de Ras l’front, et de collectifs antifascistes comme la Horde » (sic).

     «Ces initiatives aboutiront à une série d’événements, fin novembre, au moment du congrès frontiste : une quatrième session intersyndicale à l’initiative de la Conex ; un rendez-vous national des comités départementaux à Paris, rassemblant toutes les structures signataires de l’appel du Collectif Liberté Égalité Fraternité Pour un avenir solidaire ; l’université d’automne de la LDH ; le lancement de la cellule de veille du PS sur les villes d’extrême droite ». Difficile de faire plus vieillot, ringard, déconnecté du réel…

     Emmanuel Galiero, journaliste politique au Figaro, dressait la semaine dernière le constat de cet échec à enrayer la progression du courant national-populiste en citant  Laurent Bouvet, directeur de l’Observatoire de la vie politique (Ovipol, Fondation Jean Jaurès).

     Si l’extrême gauche ne séduit pas affirme M. Bouvet,  c’est parce qu’ «elle prône la rupture dans ses discours mais uniquement pour renforcer une clientèle électorale composée d’agents publics au sens large. Et elle n’explique jamais comment elle financera l’augmentation d’une dépense publique dont le coût semble déjà très élevé aux usagers, lesquels sont accablés par les impôts et attendent la réforme d’un système qu’ils jugent inefficace. Aussi, l’analyste observe que le protectionnisme de Jean-Luc Mélenchon s’arrête au marché des capitaux, des biens et des services, sans aller jusqu’à l’immigration.»

     Plus largement,  la progression continue du FN «(démontre) l’échec d’une stratégie systématique de condamnation morale défendue, depuis les années 80, par les différents responsables politiques de gauche qui ont très largement fait leur carrière» sur ce thème. « Si leur stratégie consistant à installer un cordon sanitaire autour du FN avait réussi, les esprits ne se seraient pas lepénisés comme ils le disent. Il y a là une contradiction évidente mais aussi le signe d’un échec ».

     « Et si la gauche a échoué, c’est aussi parce qu’elle est apparue comme appartenant à une certaine France d’en haut méprisant celle du bas. Ceux qui considèrent avoir raison parce qu’ils croient détenir la morale, se pensent supérieurs (…).  Marine Le Pen s’est d’ailleurs très bien joué de cela, et sans doute beaucoup mieux que son père, car en s’affirmant du côté des oubliés du Système, elle a incarné le parti qui voulait le combattre.»

     Seul l’embourgeoisement, la notabilisation du FN pourrait lui faire perdre de son attrait  affirme M Bouvet : «entré dans le jeu politique, le FN serait devenu un parti comme les autres avec ses corrompus, ses cumulards, ses dissensions internes… Et cette banalisation aurait certainement limité très fortement sa croissance et divisé les possibilités électorales qu’il a acquises depuis.»

     Nous retrouvons là la difficulté  qui se pose au FN dans sa longue marche vers le pouvoir note Bruno Gollnisch: gagner en crédibilité, en sérieux, en professionnalisme pour gagner en audience ; entrer dans les assemblées, les exécutifs, les mairies, mais ne pas y perdre son âme, ne pas se laisser «digérer» par le Système.

    Etre à la fois capable d’incarner le sérieux d’un Mouvement qui veut se hisser au pouvoir,  sans occulter sa dimension « révolutionnaire », « politiquement incorrect », qui  permet aussi au FN  de séduire une large frange de l’électorat. Etre capable de compromis pour atteindre nos objectifs mais ne jamais sombrer dans la compromission. Une voie étroite mais certainement pas impraticable.

    http://gollnisch.com/2014/10/07/echouent-face-au-fn/

  • Rafles à la Manif pour tous : Cazeneuve, digne successeur de Valls

    Raflés en France en 2014 !

    Elevée dans le giron d’une famille durement touchée par la déportation, j’ai toujours associé le non-droit, en France, au temps de la barbarie nazie. Jamais je n’aurais pu imaginer ce qu’il m’advint ce dimanche à l’issue de la « Manif pour tous »

    Tranquillement assise avec quelques amis à la terrasse d’un café et bavardant avec ceux qui descendaient le boulevard du Montparnasse, occasion de chaleureuses retrouvailles, nous vîmes courir quelques dizaines de jeunes gens et claquer deux ou trois pétards (ils jouaient à « cache-cache », nous dirent-ils plus tard). De part et d’autres de notre café s’agglutinaient plusieurs centaines de CRS. Nous décidâmes donc de rejoindre sagement le métro cinquante mètres plus bas. Nous nous heurtâmes à un mur de CRS. M’approchant de l’un d’eux, je lui demandai si nous pouvions passer. Me repoussant violemment, il me somma de rester dans la nasse. Vu que j’ai plus de 60 ans et quelques cheveux blancs, je fus naturellement sidérée.

    Une centaine de personnes, touristes, habitants du quartier, passants anonymes et de joyeux lycéens coupables tout au plus d’un chahut furent donc peu à peu parqués sur un trottoir du boulevard, encerclés par les robocops imperturbables. Impossible d’avoir une explication, impossible de voir un officier… Un prêtre tenta bien d’aller parlementer. Il fut également repoussé avec violence par un décérébré en uniforme suscitant l’indignation de tous.

    Nous restâmes près de trois heures à attendre. Les jeunes gens entamèrent quelques chants de nos provinces françaises. Nous reprîmes en chœur « Joyeux enfants de la Bourgogne » ou « Le 31 du mois d’août » restaurant la détente nécessaire. Des cars arrivèrent et nous pensâmes devoir aller rejoindre quelques centres d’accueil financés par les contribuables pour s’occuper du grand banditisme. Le prêtre donna sa bénédiction et beaucoup plongèrent à genoux pour la recevoir !...

    Au bout du compte, nous dûmes donner notre identité à quelques OPJ qui n’avaient sans doute rien à faire de mieux en cette fin de dimanche. Il est vrai que Paris est libre de tout voleur ou criminel depuis l’avènement de Monsieur Valls…

    Vous me direz que tout cela n’est rien, mais cela m’amena à me poser la question suivante : « Qu’est-ce qu’une dictature ? » Un avocat de mes amis me rappela les précédentes arrestations arbitraires qui conduisirent l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (résolution 1947/2013) condamnant « l’usage disproportionné des forces de l’ordre face aux manifestations populaires » Il eut l’occasion de questionner un officier de police sur les arrestations arbitraires (c’est-à-dire hors-la-loi) L’officier répondit simplement : « Nous ne sommes pas en dictature ». Mais qu’est-ce qu’alors une société qui ne respecte pas ses propres lois ?

    Je repense à tous ces Français raflés sous l’occupation. Ils ne savaient pas à ce moment, ils ne pouvaient pas imaginer, que cette première arrestation arbitraire les conduirait vers les camps de la mort ou vers une exécution sommaire. Parmi les forces de « l’ordre » de l’époque, il y eut malheureusement des Français qui obéirent aux ordres. Peut-être ne savaient-ils pas non plus quelles seraient les étapes que devraient suivre les pauvres gens qu’ils arrêtaient… Mais ils avaient accepté, au début de cette chaîne infernale, des ordres illégaux !

    Le maréchal Leclerc résumaient le respect du droit en une formule qui hante mon esprit : « On n’est pas tenu d’obéir aux ordres au nom des grandes certitudes » .

    Hommage aux Français d’hier qui surent alors désobéir ; ils risquaient leur vie ! Hommage aux magistrats, policiers, militaires, fonctionnaires qui désobéiront aujourd’hui : Ils ne risquent que leurs carrières !

    Hildegarde

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Rafles-a-la-Manif-pour-tous

  • La réussite de LMPT et l’immonde campagne des jeunes socialistes


    Hier, la Manif pour Tous faisait une nouvelle démonstration de force en réussissant à pousser 500.000 personnes dans la rue, pour la énième fois et malgré l’acharnement parfois décourageant du gouvernement.

    Personne, aucun parti politique, aucun mouvement associatif, aucun syndicat n’avait jamais réussit à mettre autant de monde dans la rue pendant aussi longtemps… De quoi faire largement enrager cette gauche morale dont l’idéologie doit plus aux subventions qu’à la ferveur populaire…

    Jean-Vincent Placé a évidemment trouvé des « connotations de la Seconde Guerre Mondiale », les médias se sont relayés pour minimiser tant que possible cette nouvelle réussite, ces mêmes médias qui saluaient sans limite une manifestation de quelques centaines de musulmans contre l’Etat Islamique la semaine dernière…

    Rien de bien nouveau mais une campagne du Mouvement des Jeunes Socialistes fait parler d’elle depuis hier sur les réseaux sociaux. Scandaleuse, cette série de visuels accuse assez directement la Manif Pour Tous des viols, des violences conjugales ou du suicides de jeunes homosexuels… « S’il avait pu être accompagné à l’école, il vivrait peut-être mieux son homosexualité »« S’il avait appris l’égalité femmes-hommes à l’école, il ne l’aurait peut-être pas frappée » ou encore « S’il avait appris à l’école qu’une femme n’est pas un objet, il ne l’aurait peut-être pas violée »… Le tout flanqué d’une mention « Non à la manif des réacs, oui à l’égalité »…

    Le message est aussi stupide que terriblement injuste sans qu’aucune belle âme de la bien-pensance ne vienne s’offusquer de cet amalgame là…

     

    La réponse est simple, s’il avait appris un jour que la femme était un trésor différent qui le complète parfaitement il ne l’aurait peut-être ni frappée ni violée. S’il avait su qu’il risquait une vraie peine pour une telle horreur non plus d’ailleurs… Pour ce qui est de cet adolescent homosexuel, s’il avait pu pleurer, s’il avait eu le droit d’être triste d’être homosexuel, s’il avait eu des soutiens à l’écoute de sa souffrance et non des idéologues qui la désignent pour lui, peut-être irait-il mieux tout court ?

    Ces attaques incessantes révèlent une chose : la Manif pour Tous a fait de cette loi Taubira un sujet incontournable, la moindre de ses action énerve, agace, mais inquiète sans doute pour que tous les yeux soient ainsi rivés sur elle…

    Il faudrait pour sa part qu’elle reste un immense mouvement populaire qui a mené dans la rue tant de Français et qu’elle ne se laisse pas récupérer par l’UMP, encore une fois seul à l’honneur… Si elle veut continuer à peser, notamment dans les scrutins à venir, il faut simplement formuler une liste claire et précise de ses principes et ne promettre sa voix qu’aux candidats qui les reprendront ainsi, sans craindre la fuite de quelques tièdes opportunistes…

    http://www.contre-info.com/la-reussite-de-lmpt-et-limmonde-campagne-des-jeunes-socialistes#more-34858

  • Les nombreux emplois de Mme Rossignol

    L'UFC-Que Choisir vient de ressortir le dossier de Laurence Rossignol, que l'on soupçonne d'avoir occupé un emploi fictif à la mutuelle étudiante MNEF pendant 18 ans :

    "Aleteia vous en parlait en juin dernier, mais les autres scandales au sein du gouvernement font que l'on reparle actuellement du cas Laurence Rossignol. En effet, l’UFC-Que Choisir, que l'on ne saurait taxer d'organisation partisane ou politique,vient d’épingler la très dogmatique secrétaire d'état à la famille à propos du poste qu’elle est censée avoir jadis occupé au sein de la mutuelle étudiante MNEF pendant pas moins de 18 ans : “Mme Rossignol a toujours dit avoir travaillé à la MNEF, ancêtre de la LMDE, à partir de 1993. Le Monde du 9 avril 2014 parle d’un « passage à la MNEF » dans le portrait qu’il lui consacre. Ce passage a en fait duré 18 ans, de 1993 à 2011, date à laquelle Mme Rossignol est devenue sénatrice”, rapporte le journal en ligne, dénonçant l’appartenance politique comme principal critère de sélection des cadres gestionnaires de la LMDE, en grave difficulté depuis plusieurs années.

    Cette affaire est symptomatique des graves problèmes d’administration - douteuse et chaotique - de la mutuelle. EtLaurence Rossignol n’est pas la seule membre du gouvernement àavoir collaboré avec des mutuelles étudiantes auparavant, Jean-Marie Le Guen et Benoît Hamon ont occupé des postes similaires. Sans oublier les scandales à répétition connus jadis par cette mutuelle étudiante intimement liée au PS, aux MJS et à l'Unef-ID.

    C'est en 1998 que le scandale de la MNEF éclate vraiment dans les médias, dévoilant son lot d'emplois fictifs, de détournements d'argent et de salaires somptuaires. On y croise des noms encore présents au sommet du PS ou du gouvernement aujourd'hui :  Jean-Christophe Cambadélis, Harlem Désir, Benoit Hamon... La MNEF, acculée, est liquidée en 2000 et ressuscite sous un nouveau nom pour se refaire une image. Mais fin 2012, ses dysfonctionnements sont de nouveau cloués au pilori tant par la mission d'information sénatoriale Procaccia-Kerdraon que par l’UFC-Que Choisir, qui dénonce le fonctionnement des mutuelles étudiantes en général, "système aussi défavorable aux étudiants qu’onéreux pour la collectivité".

    Cette fois, l’association de défense des consommateurs a contacté le cabinet de la secrétaire d’État pour avoir quelques précisions sur cet emploi tout sauf ponctuel au sein de la mutuelle. Son cabinet a donc expliqué qu’elle était chargée d’études au sein de la direction Santé et Prévention de la mutuelle, à temps plein jusqu’en 2004, puis à tiers-temps jusqu’en 2011, avec une rémunération de l’ordre de 1 200 € nets par mois, pour un simple tiers-temps. C'est là que les problèmes commencent pour Mme Rossignol :  “la seule trace de son activité que nous ayons trouvée sur Internet est un rapport datant de 2006, poursuit la rédaction de Que Choisir. Il s’agit d’un guide humoristique de 24 pages sur la sexualité des jeunes, où elle est mentionnée comme rédactrice en chef”.

    Et si son cabinet avance que celle-ci a conduit de nombreux autres projets sans pour autant les signer, ce n’est pas l’avis de ses anciens collègues de la LMDE : « Elle est créditée comme rédactrice en chef pour quelques brochures, mais je sais qu’elle ne les a pas écrites parce que c’est moi et des collègues qui les avons faites. Son bureau, pas très loin du mien, était toujours fermé. Les syndicats ont d’ailleurs fini par s’émouvoir de cette situation quand on a commencé à parler de suppressions de postes à la LMDE. La question s’est réglée car elle a démissionné quand elle est devenue sénatrice. »

    Laurence Rossignol nie les faits, certifiant qu’elle travaillait le mardi et le mercredi, comme le rapporte le site du Courrier Picard: “Tout le monde me voyait, j’avais des copines de bureau. Diplômée de droit social, j’étais chargée de la conception et de la réalisation des campagnes de prévention de la mutuelle, ainsi que des enquêtes sur les conditions de vie et de santé des étudiants. Mais c’est toujours comme ça, il y a deux options pour les politiques : soit ils travaillent et on enquête sur leur travail ; soit ils ne travaillent pas et on leur reproche de ne pas travailler. "

     Mais, comme le fait à juste titre remarquer l’équipe de Que ChoisirMme Rossignol cumulait un nombre de fonctions conséquent avant de devenir sénatrice : conseillère municipale d’opposition à Compiègne, vice-présidente du Conseil régional de Picardie chargée de la vie associative, de la jeunesse et de l’économie sociale, mais également secrétaire nationale du PS chargée des droits des femmes, puis de l’environnement. Il semblerait que Mme Rossignol ait été relativement assidue dans ces différents rôles. De quoi s'interroger sur la façon dont elle parvenait à combiner, ou non, toutes ces missions. En cumuler les revenus était sûrement plus aisé... Alors scandale et démission à l'horizon ? Il n'est pas certain que les langues d'anciens de la MNEF se délient au point de l'amener à quitter ses fonctions au sein du gouvernement."
    Quelle femme ! On ne peut être que béat d'admiration devant tant d'amour de l'argent du travail. Du travail des autres, en tout cas. Si tout cela est vérifié, il va de soi que nous attendons sa démission. 

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/les-nombreux-emplois-de-mme-rossignol.html

  • GPA, PMA : Les usines à bébés sont prêtes, à trois heures de la France

    D’un côté, Manuel Valls et François Hollande qui répètent en boucle que la GPA et la PMA resteront interdites en France. De l’autre, des tribunaux contraints d’inscrire à l’état civil des enfants issus de GPA pratiquées à l’étranger, ou encore d’autoriser l’adoption d’un enfant né après une PMA, par la conjointe lesbienne de la mère. Ethique, sens moral et religions sont appelées à la rescousse. Mais au final, tout cela n’est qu’une histoire d’argent, un caprice de riches. En Ukraine, tout est déjà prêt pour produire des bébés à grande échelle.

    "Réduction du printemps, le paquet +succès garanti quantité non-limitée de tentatives+, l’argent est remboursé au cas du résultat négatif : 9900 euros" (sic). Voilà la triste et dure réalité de la GPA (gestation pour autrui), non pas en Inde, non pas au Mali, mais en.. Ukraine, dont la capitale se trouve à trois heures de vol de Paris, pays associé à l’Union Européenne, qui espère en devenir membre en 2020.

    L’orthographe et le style sont approximatifs (la home-page vous accueille avec un immense "Infertilité n’est plus un verdict", sic), mais tout est bel et bien écrit en français sur le site mereporteuse.info qui ne laisse aucun doute sur son but, et les prix y sont mentionnés en euros. Pour 10 000 euros, pardon, pour 9900 euros, offre promotionnelle (quand le prix "normal" est de 12 000 euros), vous pouvez sélectionner la future mère de "votre" enfant sur photo, et lancer la ponte, puisqu’il n’y a pas d’autre nom.

    Ici, aucun doute : le ventre est une usine, l’enfant, un produit comme le soutient Pierre Bergé : "La sélection rigoureuse des donneuses et des mères porteuses (la priorité étant donnée aux jeunes femmes en parfaite santé physique et mentale, n’ayant aucun antécédent familial de maladie génétique) et les techniques du transfert embryonnaire (la culture des embryons étant poussée jusqu’à 5 jours afin d’obtenir des blastocystes) augmentent significativement le taux de réussite".

    Une fois né, quid de ramener le bébé en France, et de faire reconnaître ses parents "adoptifs" par l’état civil ? Pas de souci, le chemin est balisé, jusque dans les couloirs de l’aéroport ! Nouvel extrait d’un des sites commercialisant des bébés sur catalogue :

    "Puisque GPA est légale en Ukraine, on agit en conformité avec la loi. (...) Nos mères porteuses accouchent toutes a la maternité d Etat. Après elles font le document-déclaration chez le notaire (elles refusent ses droits parentaux en honneur des parents biologiques légitimes, selon l’article 123 du Code de famille, (au-dessus vous trouverez la formule en français). Puis, l’état civil ukrainien (...) délivre aux parents l’acte de naissance. Donc la mère porteuse ne figure plus en acte, seulement les parents de l’enfant. Voila comment l’enfant se déclare à votre nom.

    Puis on vous traduit l’acte de naissance en français, et on fait l apostille auprès du Ministère des affaires étrangères à Kiev. Puis vous fixez le rendez-vous a l’ambassade de France a Kiev, et vous y réclamez un laisser-passer pour l enfant. Actuellement, vu l apparition du circulaire de Taubira, l’ambassade donne ce document vite (2-3 semaines maximum entre la date d’accouchement, et votre retour en France).Attention, le laisser-passer est un document qui vous permettra de rentrer légalement en France avec votre bébé, c’est a dire passer la frontière. [....]

    La suite sur fr.news.yahoo.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?GPA-PMA-Les-usines-a-bebes-sont