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lobby - Page 1813

  • Nucléaire : aux abris, ça craque de toutes parts !

    Dans le monde entier, les vieilles centrales arrivent en bout de course. La part du nucléaire dans la production d'énergie diminue. Les industriels de l'atome sont de plus en plus atones, et en viennent à demander de réduire la consommation d'électricité. La décroissance est notre horizon.

    Nous avons régulièrement affirmé dans cette chronique qu'un destin tragique - et bien mérité - attend l'industrie nucléaire : déconfiture, décrépitude, dégénérescence, déliquescence. Il ne s'agit pas de notre part d'un pari, ou d'un hommage, au célèbre docteur Coué, mais simplement de conclusions rationnelles tirées de l'étude de la situation.

         En substance, la majorité des 390 réacteurs encore en service sur la planète a dépassé 30 ans d'âge et chacune de ces antiquités se dégrade plus ou moins rapidement mais de façon continue et inéluctable. Or, au vu de la récente actualité, il n'est d'ailleurs pas impossible que ce processus ait entamé une impressionnante phase d'accélération, illustrée par trois situations édifiantes :

         - trois réacteurs nucléaires belges sur sept sont sur le flanc, et la pénurie menace ;

         - quatre réacteurs nucléaires britanniques ont été arrêtés en urgence par EDF, propriétaire de ces antiquités (achetées à prix d'or en 2008 avec notre argent !) ;

         - la remise en service des réacteurs japonais semble de plus en plus improbable.

    Reprenons dans le calme ces informations inquiétantes (pour ceux qui aiment le nucléaire) et... inquiétantes pour ceux qui n'aiment pas le nucléaire... et craignent d'être irradiés).

    Réacteurs à l'arrêt

    En août 2012, on apprend que les cuves de deux réacteurs nucléaires belges - Doel 3 et Tihange 2 - sont fissurées, et ce depuis leur fabrication... trente ans plus tôt. On appréciera la célérité des limiers de l'atome, prétendus les plus compétents qui soient. Les réacteurs sont arrêtés pendant un an, puis remis en service pendant quelque temps, puis stoppés à nouveau. Aujourd'hui, les "responsables" avouent que la fermeture est probablement définitive, ce qui donne des sueurs froides en pensant aux trente ans de fonctionnement et surtout à la récente remise en service momentanée.

         Cerise sur le gâteau, le réacteur Doel 4 est stoppé depuis début août et pour des mois à la suite d'une grave avarie : ce sont donc trois réacteurs belges sur sept qui sont sur le flanc et qui le seront encore cet hiver : la pénurie menace. Du coup, l'arrêt programmé pour maintenance du réacteur Tihange 1, qui tombait fort mal, va être scindé en deux périodes afin de pouvoir produire au cœur de l'hiver. Et tout ça sans causer de risque (ou du moins de risque supplémentaire), parole de "responsables" !

         On évoque aussi la mise en place d'un câble pour bénéficier de la production électrique d'une centrale à gaz néerlandaise située à 3 km seulement de la frontière, et arrêtée depuis des mois du fait de la faible consommation d'électricité qui sévit au bas pays. Enfin, en dernier recours bien entendu, "une sensibilisation du public pourrait aussi faire partie des mesures mises en place pour faire baisser la consommation électrique" (Agence Belga, 14 août 2014). Bigre, pourquoi pas la décroissance tant qu'on y est ?

         Le même "danger" (nous parlons bien de la décroissance, et non d'une catastrophe nucléaire qui, selon les nucléocrates, ne serait finalement pas si tragique) menace aussi la Grande-Bretagne où EDF détient quinze des seize réacteurs encore en service. En effet, le 11 août, EDF a stoppé en urgence, pour au moins 8 semaines, quatre réacteurs touchés par une inquiétante défaillance (AFP, 11 août 2014). Notons d'ailleurs que, depuis 2006, deux autres réacteurs d'EDF fonctionnent à seulement 70% de leur puissance du fait de problèmes non résolus. Cette situation sidérante doit d'ailleurs se poursuivre jusqu'en 2023, date d'arrêt définitif de ces antiquités boiteuses. Si elles n'explosent pas avant !

         Pour sa part, le Japon a appris à vivre sans nucléaire : ses 48 réacteurs (plus les 6 de Fukushima, qui ont été déclassés et n'existent plus administrativement comme réacteurs nucléaires) sont tous arrêtés depuis pratiquement un an. Les autorités voudraient bien en réactiver quelques-uns mais, voilà, la population n'est pas du tout "compréhensive". Du coup, l'opérateur d'électricité Kepco distribue des coupons de réduction pour que les gens fassent des achats dans les magasins entre 13 heures et 16 heures : il s'agit de réduire les pics de consommation électrique entraînés par une utilisation massive des climatiseurs en début d'après-midi (Le Figaro, 20 juillet 2014). La baisse de la consommation d'électricité passerait donc par... des achats dans les magasins : c'est la "décroissance par la consommation", un curieux concept qui devrait ne pas aboutir à grand-chose de bon...

         D'autres "mauvaises" nouvelles (réjouissances en fait) ont agrémenté l'été : Areva a enregistré une chute vertigineuse de près de 20% après l'annonce de résultats semestriels dégradés accompagnés d'un avertissement sur les comptes 2014 (TradingSat, 1er août 2014). D'autre part, l'Autorité de sûreté nucléaire des USA, la NRC, a commencé à reclasser ses experts dans d'autres industries, prenant acte du déclin net et irréversible du nucléaire américain (Associated press, 21 juillet 2014).

         La part du nucléaire dans l'électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 9% à ce jour, un effondrement stupéfiant que tentent pourtant de nier les atomistes, en particulier en France. Quel courage, quelle lucidité : au bord du gouffre, ils vont encore de l'avant !

    La Décroissance N°112

    http://www.oragesdacier.info/2014/10/nucleaire-aux-abris-ca-craque-de-toutes.html

  • La France résistante

    500 000 manifestants à Paris et plus de 30 000 à Bordeaux selon les organisateurs de la Manif pour tous(respectivement 70 000 et 7500 selon les chiffres tout de même bien bidonnés du ministère de l’Intérieur !), ce nouveau rendez-vous dans la rue des défenseurs de la famille a été hier un très grand succès. Une mobilisation à laquelle le Front National a pris toute sa part en appelant ses sympathisants et électeurs à se joindre aux cortèges. La délégation frontiste avait à sa tête (que ceux que nous n’avons pas vu dans la foule ne nous en veulent pas !) les députés Bruno Gollnisch, Marion Maréchal-Le Pen, Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu, Nicolas Bay,  Aymeric Chauprade, Edouard Ferrand,  Sylvie Goddyn, Bernard Monot, Jean-Luc Schaffhauser, le sénateur  Stéphane Ravier, le député du RBM Gilbert Collard, de nombreux conseillers régionaux… Cette  levée en masse du peuple de France pour préserver le modèle familial traditionnel n’est bien sûr pas du gout des instances et des officines bruxelloises. Un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a d’ailleurs condamné la France pour ne pas avoir reconnu la filiation d’une naissance par mère porteuse (GPA) aux Etats-Unis. Marine Le Pen a proposé hier sur France Inter  que la France, à l’instar de ce que vient de déclarer gouvernement britannique, s’affranchisse de décisions de la CEDH…

     Vincent Trémolet de Villers le notait dimanche sur le site du Figaro commentant cette mobilisation hors norme, «ceux qui se sont arrêtés dans les années 1980 cherchent des lodens ou des forces sombres. C’est faire preuve d’une grande paresse intellectuelle et ne rien comprendre à un phénomène qui traverse toute la société française et dépasse de très loin la Manif pour tous».

     «Une grande partie des Français, est en proie depuis des années (…) à une impression obsédante:celle d’être dépossédé». Une «dépossession» qui s’exprime «dans la vie économique» avec le fiscalisme confiscatoire tandis que «(le) mérite propre (du Français), contrarié par l’omnipotence de l’État d’une part et la mondialisation sauvage de l’autre, ne compte plus guère ».

     Une «dépossession culturelle» également qui «apparaît plus angoissante encore dans la rupture de transmission que ressentent tous les parents qui ont des enfants à l’école (…). Avec la loi Taubira et ses corollaires PMA, GPA, les manifestants pensent, enfin, assister au stade ultime de la dépossession: le basculement anthropologique. La famille, dernier refuge et pilier de la société, est frappée de plein fouet par une vision expérimentale de la reproduction et de l’organisation sociale. Comme si la technique, le marché et l’individualisme s’emparaient du dernier bastion, les enfants, ou plus précisément la génération».

     «Pour exprimer cette impression d’effacement économique, identitaire, culturel, anthropologique» écrit le journaliste du Figaro, «l’essayiste Gaël Brustier parle volontiers de paniques morales. Dans son ouvrage qui caracole en tête des ventes, Éric Zemmour va même jusqu’au Suicide français. Cette angoisse indiscutablement s’exprime avec une force grandissante depuis des années. Dans les urnes avec le coup de tonnerre du référendum de 2005 et la progression continue du Front National, dans les sondages qui témoignent chaque jour un peu plus de l’attente des Français sur la sécurité, l’immigration, l’entreprise, la famille ».

     Zemmour, de nouveau l’homme par qui le scandale arrive avec ce  dernier essai en date  évoqué dans cet article du Figaro. Il y livre une analyse précise, historiquement sourcée, sans concessions ni langue de bois, sur les trahisons dont ont été victimes les Français de la part de leurs « élites ». « Elites » pétries d’idées fausses et molles, qui se sont en outre empressées de se défausser sur une technocratie bruxelloise, par essence antinationale et antidémocratique, du pouvoir et des responsabilités qui leur avaient été confiés par le peuple souverain.

     Le suicide français, c’est dire s’il vise juste, a suscité samedi l’indignation de la  militante antifrontiste Laurence Parisot. L’ex patronne du Médef, qui tient une chronique sur Europe 1, a jugé le livre de Zemmour «scandaleux».  Car «c’est scandaleux de faire ainsi du populisme (sic). (…).  Il a une telle façon de dire c’était mieux avant qu’il entretient une illusion de retour en arrière. Et pour moi c’est une définition du populisme».

     Il est assez piquant de voir Mme Parisot se permettre faire ce type de reproche, elle dont le job consiste précisément à maintenir l’illusion que nous vivons mieux qu’avant, que la voie euromondialiste dans laquelle la France est dramatiquement engagée de force, est la seule solution, qu’il n’y a pas de plan B. Ce qui est bien sûr un mensonge d’une absolue malhonnêteté affirme Bruno Gollnisch.

     Invité, en compagnie notamment de Michel Denisot et Daniel Cohn-Bendit ( !) de l’émission deLaurent Ruquier On est pas couché diffusé samedi soir dans le cadre de la promotion de son livre, Eric Zemmour a été attaqué avec virulence.  

     Aymeric Caron a pris son ton habituel de donneur de leçons en conspuant l’essayiste pour ses propos sur le caractère torrentiel des flux migratoires et les aberrations pédagogistes de  l’éducation nationale  mais s’est fait moucher dans les grandes largeurs. Léa Salamé s’est montrée elle aussi très perturbée par cet attachement de M. Zemmour à l’identité  française et son refus de l’immigration de peuplement –«Pourquoi vous n’assumez pas que vous votez Marine Le Pen ?» (sic) a-t-elle notamment lancé.

     Mais surtout, son ancienne acolyte de l’émission  Ça se dispute a été particulièrement choquée par les attaques de Zemmour dans son livre sur l’ouvrage de l’américain Robert Paxton, La France de Vichy  (1973).  La journaliste y  a décelé  une forme de réhabilitation d’un régime que Paxton décrit comme « le mal absolu » souligne  Zemmour.

     Or,  dans  Le suicide de la France  a-t-il expliqué samedi soir, il conteste l’explication de la « doxa dominante » qui veut que « si l’Etat (Français)  faisait une distinction entre les Français et les étrangers  ça nous menait à Auschwitz. J’explique que c’est faux et beaucoup plus compliqué que cela ». Et de relever cette vérité à savoir que le Maréchal Pétain a sauvé grâce à la préférence nationale 95% des Juifs français. Zemmour a d’ailleurs évoqué les travaux  d’historiens  plus objectifs que Paxton, comme le rabbin franco-israélien Alain Michel (L’étoile et la Francisque , Vichy et la shoah ) ou de  l’intellectuel Robert Aron auteur en 1954 d’un des premiers livres sur Vichy ( Histoire de Vichy 1940-1044 ).

     Non,  le Maréchal Pétain ne fut pas un monstre et un  beau geste mémoriel, de rassemblement, et d’apaisement  serait,  en ce centenaire de la Première guerre mondiale,   d’accéder à sa dernière requête, qui fut de reposer au milieu de ses hommes, à l’ossuaire de Douaumont. Pétain, dont  François Mitterrand faisait fleurir chaque année la tombe à l’Ile d’Yeu, le chef habile, humain,  adoré par ses poilus, avare du sang de ses hommes,  qui mis fin aux assauts meurtriers, aux mutineries, aux « Fusillés pour l’exemple »…

     Philippe Pétain qui devant l’Histoire,   rappelait d’ailleurs Bruno Gollnisch,   « doit avoir la place que mérite la vérité». «La vérité d’un régime corrompu et incapable de dirigeants élus par leFront populaire, qui, dans la catastrophe à laquelle ils ont été incapables de faire face, se sont lamentablement débinés et ont refilé à ce vieillard l’ardoise de leurs erreurs (…).  Il y a des gens de bonne foi qui ont suivi Pétain, il y a des gens de bonne foi qui ont suivi De Gaulle.»

     « Ce dont je suis sûr en tout cas, indiquait-il encore, c’est que les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. »

     «Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. »

     C’est parce qu’ils pointent  les turpitudes et les trahisons de la caste, que le  FN,  les esprits libres, objectifs, non formatés sont  insultés, vilipendés, moqués, voués aux gémonies par les chiens de garde du Système politico-médiatique. Mais c’est aussi la persévérance de l’opposition nationale à crier la vérité qui lui  assure  le soutien d’une frange sans cesse croissante du Peuple Français, de  la France Résistante. 

    http://gollnisch.com/2014/10/06/france-resistante/

  • "Il est temps que nous arrêtions de choisir élection après élection le « moindre mal »"

    Discours de clôture de La Manif Pour Tous à Bordeaux prononcé par le responsable de province Sud Ouest LMPT :

    "Je vais conclure cette après-­midi de façon très courte et en revenant sur un point essentiel. Nous sommes rassemblés ici parce que nous avons tous perçu une injustice flagrante qui nous démontre que, quelle que soit ses croyances, tout homme a inscrit au fond de son coeur une intuition de ce qu’est le Bien et le Mal. Le Bien et le Mal sont des choses objectives et non pas relatives. Nous vivons par ailleurs dans une société où les mots de Bien et de Mal ont peu ou prou disparus. Mais ce n’est pas parce qu’on ne parle plus du Mal qu’il n’existe plus. Le Mal existe depuis que le monde est monde. Il n’en reste pas moins que le Bien et le Mal sont parfois difficiles à discerner. Nous ne pouvons donc que modestement tenter de distinguer le Bien du Mal pour poursuivre l’un et rejeter l’autre.

    Photo 2C’est pour cette raison que ce n’est pas parce qu’une Assemblée Nationale a voté des lois incroyablement transgressives que ces mêmes lois deviennent le Bien. Ces lois, à la vérité, sont le Mal. Même si certains ont cru y discerner le Bien.

    La Nation étant par ailleurs une famille de familles, il est très grave qu’une Assemblée dite Nationale organise la destruction de ce qui la fonde. N’oublions pas que les hommes et les femmes qui composent cette Assemblée Nationale ne sont que de simples représentants, désignés de surcroît par un système qui exclut aujourd’hui plus de la moitié de nos concitoyens de la représentation.

    Albert Camus disait que Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde. Il est donc important de bien nommer les choses. Et si nous n’osons pas nommer le Mal il ne sert à rien de parler de Bien Commun.

    1. Promouvoir auprès de nos enfants des pratiques sexuelles marginales en les qualifiant de normales, c’est les troubler dans leur pudeur et leur intimité. Et c’est faire le mal.
    2. Pratiquer la PMA, c’est créer volontairement un orphelin de père. Et c’est faire le mal.
    3. Pratiquer la GPA, c’est acheter un enfant, c’est créer volontairement un orphelin de mère et c’est exploiter une femme. Et c’est faire le mal.
    Photo 1Le combat que nous menons est donc un combat du Bien contre le Mal. Il est donc temps que nous arrêtions de choisir élection après élection le « moindre mal ».

    Le socle de nos convictions non-­négociables a déjà été entamé depuis bien longtemps. Il est donc l’heure pour nous d’être radicaux dans nos choix, quel qu’en soit le coût, si nous voulons arrêter la lente descente vers le Mal au nom du moindre mal. Le système législatif et judiciaire d’un pays a vocation à dire le Bien et le Mal et à les sanctionner. Le fait­‐il encore aujourd’hui en France ?

    Alors voilà, le combat que nous menons est à la fois simple et titanesque. Titanesque comme l’histoire du monde. Simple comme une marche dans Bordeaux, un dimanche après-­‐midi d’octobre. Simple comme le courage, simple comme un oui, simple comme un non. Titanesque comme les renoncements qu’ils imposent. Arthur Rimbaud disait que le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes. C’est vrai. Affutez donc vos armes spirituelles et préparez-­vous à un combat brutal. Et n’oublions pas que nos adversaires sont nos frères perdus et qu’avant d’être perdus, ils sont d’abord nos frères."

    Michel Janva

  • Les Jeunes socialistes annoncent une contre-offensive

    A défaut de pouvoir réunir quelques dizaines de manifestants dans les rues, les jeunes du PS publient ce communiqué qui fait trembler de peur La Manif Pour Tous  :

    "Les Jeunes Socialiste se mobilisent pour contrer l'offensive réactionnaire de la droite et le rassemblement de la « Manif pour tous ». Quand les membres de la « Manif pour tous » défilent contre l’apprentissage de l’égalité entre les femmes et les hommes à l’école, oublient-ils qu’aujourd’hui une femme sur dix déclare avoir subi des violences conjugales ? Quand les membres de la « Manif pour Tous » manifestent contre l’égalité des droits entre tous les couples, oublient-ils qu’aujourd’hui 30 % des personnes homosexuel-le-s de moins de 25 ans ont tenté de sesuicider ? Les Jeunes Socialistes refusent de céder face à ces mouvements réactionnaires qui combattent l’égalité à l'école.

    Ils ont décidé de lancer une série de visuels sur les réseaux sociaux afin de dénoncer l’état d’esprit rétrograde, discriminatoire, profondément blessant et insultant de la « Manif pour tous » dont le nom devrait plutôt être « Égalité pour personne »."

    Nous avons vu plein de violeurs en puissance cet après-midi et je ne me suis même pas méfié...

    Et est-ce que dans ces visuels nous verrons des fascistes en loden ?

    Nous proposons déjà ce visuel aux jeunes socialistes (oxymore) :

    H

    T

    Michel Janva

  • Le bilan africain de Nicolas Sarkozy – L’Afrique Réelle n°58, Octobre 2014

    George Bush désintégra l’Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l’islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.

    Si George Bush n’a plus d’avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :

    Le bilan africain de Nicolas Sarkozy – L’Afrique Réelle n°58, Octobre 20141) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu’il déclara au colonelKadhafi après qu’il l’eut pourtant reçu avec tous les honneurs (photo ci-contre). Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :

    - Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d’exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?
    - Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d’Etat africains, exigeant au contraire d’une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?
    - Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l’aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?

    2) Le plus irresponsable pour l’avenir de la France est d’avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.

     

    3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d’Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.

    4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l’Afrique n’est, selon lui, pas entrée dans l’histoire, c’est parce qu’elle ne s’est pas soumise au dogme démocratique…

    5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l’abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l’armée française.

    6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région…

    7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d’intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l’uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

    SOMMAIRE :

    Actualité 
    :

    - Algérie : la crise s’aggrave
    - Menaces sur le Cameroun
    - Afrique du Sud : l’Apartheid à rebours

    Economie
    L’Afrique ne décolle pas
     
    Défense
    L’Afrique, un continent qui s’arme
  • Tous au ministère ! Il détient la preuve de la fin du monopole de la sécurité sociale

    Tous au ministère ! Il détient la preuve de la fin du monopole  de la sécurité sociale.

    Au ministère des affaires sociales et de la santé, 14 avenue Duquesne à Paris (7e), le secrétariat du Conseil supérieur de la mutualité  détient un document qui prouve l’abrogation du monopole de la sécurité sociale. Il s’agit de la liste des organismes de sécurité sociale immatriculés en qualité de mutuelles et qui, de ce fait, sont en concurrence avec les assurances privées.

    Le ministère a l’obligation légale de fournir cette liste à tout citoyen qui en fait la demande. Or il fait tout pour échapper à cette obligation, signant du même coup le mensonge officiel qui prétend que le monopole est maintenu.

    Un citoyen, Monsieur R. H., s’est rendu au ministère dont il a fait le siège pendant plus de 5 heures. Voici son récit :

    "Le 5 septembre 2014, je me suis présenté dans les locaux du ministère des affaires sociales et de la santé au 14 avenue Duquesne à Paris (7e). J’ai indiqué que je voulais avoir la liste des organismes inscrits au secrétariat général du Conseil supérieur de la mutualité, ou la consulter.
    On m’a envoyé quelqu’un qui m’a fait des photocopies sur Internet des adresses de la caisse RSI, ce qui n’était pas ce que je demandais.

    J’ai exigé d’avoir cette liste. Ils n’ont pas voulu.

    Arrivé vers 10 h du matin, j’ai maintenu ma présence et, vers 15 h 30, une personne est venue et a refusé de me donner la liste des mutuelles immatriculées. J’ai précisé que je voulais vérifier sur cette liste que les diverses mutuelles ont bien des statuts en règle et répondent aux exigences du code de la mutualité. On m’a répondu qu’il fallait prendre rendez-vous et écrire d’abord.”
     
    L’attitude du ministère est intolérable. Allons tous prendre possession de cette liste libératrice !

    http://francelibre.tumblr.com/post/99007052056/tous-au-ministere-il-detient-la-preuve-de-la-fin-du#.VDI2hyl_tiA

  • Les anti-GPA «de gauche» reçus à la Famille

    Ils n’arborent pas de tee-shirt orné d’une ribambelle rose, sont plutôt connus pour leurs convictions de gauche et ont, pour la plupart, soutenu la loi du mariage pour tous.
     
    Vendredi matin, Laurence Rossignol, la secrétaire d’État à la Famille, reçoit trois de ces opposants à la gestation pour autrui (GPA) : la philosophe Sylviane Agacinski, la spécialiste de l’histoire des femmes et de l’homosexualité féminine Marie-Jo Bonnet et la professeur de droit Marianne Frison-Roche. Toutes trois lui diront leur inquiétude au sujet de la diffusion de la GPA en France après sa condamnation par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), en juin dernier, qui lui reproche de ne pas reconnaître la filiation des enfants nés de mères porteuses à l’étranger.
     
    Cette rencontre est une suite donnée à l’appel lancé en juillet dans Libérationà François Hollande par une soixantaine de personnalités de renom comme l’ancien premier ministre Lionel Jospin, l’ex-président de la Commission européenne Jacques Delors, Bernard Poignant, proche conseiller du président, ou encore Yvette Roudy, ministre des Droits des femmes sous François Mitterrand. Ces anti-GPA « de gauche » organisent donc leur propre front dans un combat dernièrement porté par les troupes de la Manif pour tous.
     
    Rapprochement impossible
     
    Mais, alors que le gouvernement a annoncé qu’il ne ferait pas appel des arrêts de la CEDH pour, selon lui, sécuriser juridiquement les enfants nés d’une mère porteuse, la marge des opposants au « triomphe de l’industrie de l’enfantement sur commande » est étroite. Très virulents, ils ne semblent pas pour autant prêts à baisser la garde.[...]

  • La France doit choisir la liberté !

    Depuis plus de quarante ans, on ne parle que de réformes en France et on ne les fait jamais. Certains cherchent la raison de cette paralysie dans la mauvaise qualité de la classe politique, d’autres dans le refus du changement qui serait la caractéristique des Français, d’autres encore dans l’abstention voulue des médias qui rejettent tout débat qui fâche.

    En réalité, l’explication est beaucoup plus simple. Et beaucoup plus grave. Il n’y a pas de réformes en France parce qu’on ne réforme pas le communisme.

    Le communisme s’est installé en France le 4 octobre 1945. Ce jour-là a paru l’ordonnance instituant la Sécurité sociale. Sachant que l’armée rouge ne pourrait envahir la France car les Américains l’empêcheraient, le parti communiste, qui représentait près du tiers du corps électoral et qui était armé dans de nombreuses régions, a imposé un texte qui garantissait à terme la victoire de sa doctrine dans notre pays.

    Il suffit de lire cette ordonnance pour le comprendre. C’est une véritable déclaration de guerre aux entreprises, dont les dirigeants sont placés sous haute surveillance et menacés de terribles sanctions.

    Soixante-dix ans plus tard, où en sommes-nous ? La Sécurité sociale engloutit les deux tiers des dépenses publiques, les chefs d’entreprise sont écœurés et abandonnent la partie tandis que les entreprises elles-mêmes tombent comme des mouches et que le chômage ne cesse de s’étendre. Et le pays ne survit qu’à coup d’emprunts dont les intérêts ajoutent encore à l’effet de ruine et dont le remboursement prive de tout destin favorable les nouvelles générations.

    La France est ainsi devenue le dernier pays communiste du monde avec Cuba et la Corée du Nord. Ce constat, une majorité de Français le fait. Et pourtant l’opinion s’en tient là, sans tenter d’analyser le mal, d’en discerner la cause et d’en exiger le traitement.

    Personne ne peut mettre en doute le fait que la Sécurité sociale a détruit l’économie du pays et profondément perverti les mentalités. Elle prive les entreprises de leurs moyens de vivre et d’investir, les travailleurs de leur argent et de leurs espoirs de retraite, et fabrique des assistés par millions. Et tout cela en prétendant que sans elle les Français ne seraient pas soignés et finiraient leurs jours dans la rue.

    Or c’est exactement le contraire. La Sécurité sociale en déroute ne cesse de restreindre les droits aux soins et les régimes de retraite sont tous en état de faillite imminente !

    Tout irait bien en France si on rendait leur argent aux Français. Les salaires nets doubleraient, chacun pourrait s’assurer à bon compte pour la maladie et placer une part raisonnable de son revenu dans des fonds garantis qui apporteraient, à l’âge de la retraite, à un salarié gagnant 1500 euros par mois, un capital de plus de 400 000 euros et une pension double de celle qu’il touche actuellement.

    Pour éradiquer le mal qui tue la France, il faut supprimer le monopole de la Sécurité sociale. Le Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), que j’ai fondé et préside, a fait l’essentiel du chemin en imposant aux gouvernements successifs la transposition des dispositions européennes qui autorisent ce choix et en permettant à des dizaines de milliers de Français de le faire.

    Maintenant, il faut passer à la vitesse supérieure et entraîner avec nous la totalité de ceux qui travaillent dans notre pays. C’est un combat de liberté et de prospérité. C’est un combat pour la France !

    Dr Claude Reichman

    Président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS).

    http://francelibre.tumblr.com/post/98763475326/la-france-doit-choisir-la-liberte#.VDGfsSl_tiA

  • #5oct : en direct des manifs [fin du direct]

    "Tous à Paris et Bordeaux contre la GPA, le gender à l'école, le matraquage fiscal anti-famille." 

    Pour finir la journée en beauté : on peut rejoindre les Sentinelles au ministère de la Famille.             

     A 17h30, la Police à Bordeaux annonçait 7500 manifestants (chiffre annoncé par le Nouvel Obs).

     On peut encore voter sur le site du Parisien pour la question : "La Manif pour tous a-t-elle encore un sens ?" http://mobile.leparisien.fr/societe/la-manif-pour-tous-a-t-elle-encore-un-sens-04-10-2014-4187851.php

    18h13 : Albéric Dumont : "Nous retournerons dans la rue si besoin". 

    18h12 : Valeurs actuelles révèle qu'avant d'annoncer son chiffre ridicule de 70 000 personnes, la PPP avait avancé le chiffre à peine moins ridicule de 100 000 personnes. On attend encore les chiffres officiels de Bordeaux, qui ne vont pas tarder à tomber.

    Quand le ridicule ne tue pas ... La PPP annonce 70 000 personnes (chiffre du Figaro). Nous ne sommes pas surpris de ces chiffres ridicules, sans aucun lien avec la réalité. Les médias se relaient pour annoncer que le mouvement s'essouffle, donc, la PPP, aux ordres, doit annoncer des chiffres toujours inférieurs.

    Les "bonus" de la manif :

    Pont de l'Alma :

    A

    Le Père Daniel Ange était dans le cortège

    20141005_164144

    Message d'Anne, de Laval : "Mon handicap ne [m'a pas permis] de me joindre à la manif [...] et je participerai par le biais de la prière."

    Merci Anne, et merci à tous ceux qui, n'ayant pas pu être des nôtres, ont participé par la prière à la réussite de cette mobilisation. ONLR !

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