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lobby - Page 1838

  • Il est temps pour la France de sortir de l’OTAN !

    La France, sur laquelle s’exercent aujourd’hui d’intolérables pressions pour qu’elle ne respecte pas ses engagements de livrer des navires de guerre à la Russie, devrait reprendre sa liberté.

    L’intervention des États-Unis en Irak en 2003 laisse aujourd’hui un pays dont le gouvernement chiite est proche des Iraniens et en guerre avec des extrémistes musulmans sunnites qui occupent le tiers de son sol ainsi qu’une bonne partie de la Syrie. Si on ajoute l’échec total d’Obama dont le discours du Caire, célébré sans mesure par ses thuriféraires, n’a eu pour résultat qu’un champ de ruines de la Libye à l’Afghanistan et au Yémen, il y a là de bonnes raisons de vouloir prendre quelque distance avec une politique confuse, compliquée, ambiguë, voire maladroite. Le soutien aux rebelles syriens auquel la France a failli s’associer alimente une guerre civile atroce dont souffrent particulièrement les chrétiens, en Syrie d’abord puis en Irak, puisque le principal opposant à Bachar el-Assad est cet EIIL, installé à Mossoul désormais, dont le fanatisme et la cruauté défient l’imagination.

    En fait, tout se passe comme si la priorité de l’administration américaine demeurait l’obsession russe plutôt que le terrorisme islamique auquel le président Bush avait déclaré la guerre après le 11 septembre 2001. Il avait été promis, lors de la réunification allemande en octobre 1990, que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est. En 1999, la Hongrie, la Pologne et la République tchèque la rejoignaient. Ces pays ont eu à subir l’occupation soviétique. Leur attitude est compréhensible. En 2004, ce fut le tour des pays baltes. Cette fois, il s’agissait d’États qui avaient pendant longtemps fait partie de la Russie puis de l’URSS, sont frontaliers de la Russie et comprennent de nombreux citoyens russophones.

    Lorsque l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie ont également exprimé le souhait d’adhérer à l’OTAN, alors que leur appartenance à l’Empire russe puis soviétique avait été quasi continue, la Russie a considéré que la politique d’encerclement et d’isolement menée par les États-Unis lui était hostile. Les interventions « occidentales » musclées contre les Serbes (slaves et orthodoxes) en Bosnie et au Kosovo, et le plus souvent en faveur des musulmans, avec le soutien de la Turquie et de l’Arabie saoudite, sont allées dans le même sens avec une participation de la France qui trahissait sa vieille amitié serbe. Or, c’est alors que son objet même devenait moins clair, que les présidents Chirac et Sarkozy réalisaient la réintégration de la France dans l’OTAN ! [...]

    Christian Vanneste

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Il-est-temps-pour-la-France-de

  • 84 milliards : coût budgétaire de l’immigration selon le rapport Posokhow

     

    La Seine-Saint-Denis est l’un des départements où il y a le plus d’immatriculations de véhicule de grosse cylindrée. C’est aussi le département métropolitain qui coûte le plus cher au budget de l’Etat. Mais c’est « les yeux grands fermés » (Michèle Tribalat) que les médias observent l’immigration. Il s’est même trouvé un universitaire lillois pour affirmer que l’immigration rapportait plus qu’elle ne coûtait : sans doute, pour M. Chojnicki, le moyen le plus facile de se faire connaître, à défaut d’être bien… sérieux. Toutes les autres études concluent au contraire à un surcoût budgétaire dû à l’immigration : de 17 milliards dans la dernière étude Jean-Paul Gourévitch (2012) ; de 42 milliards chez Pierre Milloz (1997) dont l’étude ancienne continue de faire référence par sa rigueur méthodologique, de 73 milliards chez Yves-Marie Laulan (2012). Jean-Yves Le Gallou a, lui, évalué à 18 milliards le seul coût d’entrée et d’accueil des 200.000 immigrés supplémentaires annuels (coût en infrastructure notamment).

    Omerta statistique et différences de périmètre d’étude

    Ces écarts de chiffres peuvent légitimement surprendre mais ils s’expliquent de trois façons :

    - d’abord, par l’omerta statistique qui rend l’accès aux données difficile et qui implique de poser des hypothèses ;
    - ensuite, par les définitions retenues pour les populations étudiées ;
    - enfin, par le périmètre des dépenses et des recettes analysé.

    Polémia présente ici le rapport d’André Posokhow, auditeur, consultant, diplômé d’expertise comptable.

    André Posokhow aboutit au chiffre de 84 milliards : l’équivalent du déficit public.
    Ce chiffre, plus élevé que celui d’autres études, s’explique par le caractère global de l’étude :
    André Posokhow prend en compte les secteurs où il y a clairement des surcoûts dus à l’immigration : la police et la justice, par exemple.

    Mais il ne néglige pas pour autant, contrairement à d’autres études moins complètes, les autres secteurs tels que l’éducation ou le logement où il y a, là aussi, des surcoûts mais aussi des coûts tout courts qui doivent être pris en considération. André Posokhow prend en compte l’ensemble des recettes fiscales et sociales dues à l’immigration ; par souci de cohérence, il réimpute aussi à l’immigration un coût moyen des services publics auxquels les immigrés et descendants d’immigrés accèdent proportionnellement aux autres résidents. Le rapport prend aussi en compte, en dépenses comme en recettes, les collectivités territoriales. Au final, le rapport Posokhow fait apparaître un solde recettes/dépenses négatif de 63 milliards.

    Enfin, André Posohow n’oublie pas que sur les trente dernières années l’immigration a contribué au déficit public. Ce déficit public a lui-même coûté au budget de l’Etat en intérêts versés ; intérêts versés qui ont eux-mêmes nourri l’endettement. Au final, André Posokhow estime à 21 milliards les intérêts annuels de la dette en 2013 qui ont pour origine ce déficit.

    C’est ainsi qu’on arrive à un total de 84 milliards : un gisement d’économies considérable dans la perspective du redressement des finances publiques.

    Polémia livre ci-dessous à ses lecteurs la présentation de son étude par André Posokhow, ainsi que le texte intégral de l’étude en PDF. Polémia invite ses lecteurs à faire part de leurs observations. D’autres études suivront : une monographie sur la Seine-Saint-Denis et des analyses plus fines du coût des différentes immigrations selon leur provenance géo-civilisationnelle.
    Polémia

    Présentation par son auteur de l’étude sur le coût net de l’immigration pour les finances publiques de la France

    En novembre 2012, Contribuables associés a publié sa monographie n° 27 sur « L’’immigration en France. Dépenses, recettes, investissements, rentabilité ». Cette étude a été établie par Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, spécialiste de l’Afrique et des migrations. Elle présente un déficit de la balance dépenses/recettes de 8,760Mds€ auquel il est ajouté un montant relevant de l’Aide publique au développement de 3,277Mds€ et des investissements au titre de la politique d’intégration de 5,375Mds€ pour aboutir à un coût net de l’immigration de 17,412Mds€. Or, le même expert affirmait en conclusion de la monographie n° 23 de mars 2010 que « chaque année, l’immigration représente pour les pouvoirs publics un surcroît de dépenses de 30,4 milliards d’euros », soit à peu près le double du déficit de la monographie n° 27 plus récente.

    A peu près au même moment, une équipe universitaire dirigée par Xavier Chojnicki a publié le résultat de recherches sur cette problématique dans un livre L’immigration coûte cher à la France. Qu’en pensent les économistes ?. On peut distinguer deux directions de travail : l’affichage d’un impact budgétaire positif de la population immigrée en 2005, que les auteurs estiment à 3,9Mds€, et l’évaluation des bénéfices prévisionnels de cette immigration grâce aux techniques de la « comptabilité générationnelle ».

    Les yeux grands fermés

    Devant des résultats aussi divergents entre les auteurs et, pour le même auteur, entre deux études publiées à deux ans d’intervalle, la Fondation Polémia a souhaité faire un point objectif du coût annuel pour les finances publiques françaises de l’immigration en France en rappelant l’existence d’études anciennes élaborées par Jacques Bichot et Pierre Milloz il y a plus de dix ans. La difficulté d’un tel travail est qu’il repose sur des hypothèses et des choix par nature souvent discutables. Il n’existe pas dans ce domaine de vérité certaine et des chiffres exacts. En effet, les données chiffrées de l’immigration sont faussées en France par l’insuffisance des instruments statistiques, comme le souligne Madame Tribalat dans son livre Les yeux grands fermés (Denoël, 2010).

    Les yeux grands ouverts

    L’objectif du travail présenté ci-dessous est d’examiner et d’apprécier sur une année, comme le fait la monographie n° 27, la différence qui apparaît entre les recettes et les dépenses annuelles provenant du « stock » des immigrés en France comme peut le souhaiter tout citoyen et contribuable français qui dirait : Je veux et je suis en droit de savoir ce que me coûtera cette année cette immigration intensive qui me perturbe ; quant au très long terme, c’est probablement intéressant mais d’ici 2050 il peut se passer beaucoup de choses et des prévisions élaborées aujourd’hui peuvent être complètement démenties. C’est la raison pour laquelle l’approche est celle d’un pur constat statique des dépenses et des recettes annuelles de l’immigration, y compris, le cas échéant, de celles que J.-P. Gourévitch considère comme des investissementsIl convient, dans la mesure du possible, de tenir compte de tous les coûts et de toutes les recettes budgétaires annuels affectés par l’immigration, comme le logement et l’éducation, et non d’éventuels « surcoûts » marginaux. Enfin, cette étude se place bien au plan des recettes et dépenses budgétaires et non pas du point de vue macroéconomique de la contribution positive ou négative au PIB qui constitue une problématique différente.

    L’étude de Polémia procède tout d’abord à une analyse sommaire de l’écart entre les déficits significatifs des monographies n° 27 et n° 23. Il semble que la raison principale en soit une sous-estimation des recettes de l’immigration en 2010 d’environ 34Mds€.

    Pour comprendre la méthode de l’étude il est précisé que celle-ci suit la démarche de la monographie de 2012 de J.-P. Gourévitch pratiquement point  par point et fait l’objet de commentaires et éventuellement d’appréciations différentes pour évaluer le différentiel entre les dépenses et les recettes de l’immigration.

    Concernant les coûts l’étude a procédé à quatre types de travaux :

    • -écarter la notion de « surcoût » et retenir le coût total réel comme dans le cas du domaine carcéral pour lequel la monographie n’a retenu que le coût de son extension par la construction de nouvelles places de prison à hauteur de 0,040Mds€ alors que le montant du programme carcéral du ministère de la Justice a été de 2,821Mds€ en 2011. Autrement dit, l’immigration ne représenterait que 1,4% du montant du programme carcéral français !
    • -réévaluer en fonction d’informations récentes la base de certaines évaluations qui ont semblé relativement faibles. C’est le cas de la fraude aux prestations sociales et de la fraude fiscale ;
    • -tenir compte de secteurs importants de la dépense publique qui n’ont pas été pris en compte ou, si cela a été fait, d’une manière marginale. C’est le cas principalement du financement de la construction, de l’éducation, des transports qui sont considérés comme affectés par l’immigration. Ce n’est pas le cas de dépenses régaliennes comme la défense ou la diplomatie ou des dépenses de recherche ;
    • -recalculer les coûts, notamment sociaux, en fonction de nouveaux paramètres mais selon des principes semblables à ceux de la monographie.

    En revanche, il n’a pas été tenu compte de l’Aide publique au développement, contrairement à ce qu’a fait la monographie.

    L’étude des coûts débouche sur une augmentation de ceux-ci d’environ 75Mds€.

    D’un autre côté, la prise en compte des recettes fiscales de l’Etat et des collectivités territoriales et des cotisations sociales, recalculées, elles aussi, sur des principes identiques à ceux de la monographie mais en fonction de paramètres sensiblement différents, aboutit à une augmentation du total des recettes d’environ 20Mds€

    Au total, l’excédent des dépenses liées à l’immigration sur les recettes de même nature s’établit pour les finances publiques à environ 63Mds€. A ce montant il apparaît nécessaire de prendre en compte et d’ajouter les intérêts de la dette qui ont pour origine ce déficit qui pèse sur les finances publiques et donc sur la dette, soit 21Mds€, pour aboutir à un déficit final de plus de 84Mds€.

    Il convient de rappeler que dans plusieurs cas de l’étude qui pourraient engager des montants plus significatifs que ceux retenus, ce sont des évaluations modérées qui ont été retenues. Par ailleurs, il n’a été tenu compte que partiellement des dépenses des collectivités locales. L’établissement d’une fourchette haute pourrait aboutir à un déficit pour les finances publiques de près de 100Mds€.

    André Posokhow
    Consultant pour Polémia

    13/05/2013

    On lira l’étude d’André Posokhow dans son intégralité en cliquant ici

    Voir aussi :

    16 milliards d’euros : coût sécuritaire de l’immigration pour le budget français
    Coût de l’immigration : le débat continue 

    Le coût de l’immigration annuelle supplémentaire : 18 milliards d’euros

    http://www.polemia.com/84-milliards-cout-budgetaire-de-limmigration-selon-le-rapport-posokhow/

    * Cet article a été initialement publié le 14/05/2013. C’est l’été : Polémia ralentit ses mises en ligne de nouveaux textes et rediffuse de plus anciens avec un mot d’ordre : “Un été sans tabou”. Voici donc des textes chocs aux antipodes du politiquement correct, des réflexions de fond sans concession et à la rubrique médiathèque, des romans et des essais à redécouvrir.

     

  • Réforme territoriale : les grands féodaux imposent leurs élus

    Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-Président du Front National

    Le vote hier par l’Assemblée nationale du premier volet de la réforme territoriale (carte des régions + nouvelles dispositions électorales) forme un premier aveu sur les motivations mensongères ayant entouré cette réforme.

    En effet, alors qu’il était initialement question de faire des économies sur la réduction du nombre d’élus régionaux, il apparaît au terme des débats que le plafond de 150 élus par grande région a été remplacé par une addition stricte des élus régionaux actuels. De fait, pas un seul siège de conseiller régional ne sera supprimé. Pire, le coût de ces élus pour le contribuable devrait même logiquement augmenter, puisque le traitement de ces derniers dépend de la taille des régions.

    Les grands féodaux qui sont à la manœuvre viennent donc de faire une première démonstration de force.

    Aucune économie ne sera faite sur le nombre d’élus, pas plus qu’il n’y en aura sur les dépenses de fonctionnement ou les transferts de compétences, qui surviendront dans le deuxième volet de la réforme.

    Cette réforme est strictement politique : elle vise à diviser la France en grosses régions, sur le modèle allemand, suivant en cela les injonctions de l’Union européenne.

    L’Etat en sortira extraordinairement affaibli. Les logiques féodales qui, on le voit, s’imposent déjà à l’Assemblée nationale, présideront aux futures politiques mises en œuvre dans nos territoires. Le coût financier pour les Français s’annonce exorbitant, le coût politique pour la France incalculable.

    En voulant faire de la région une simple instance de coordination entre départements, sans élus propres ni structures administratives parallèles, et en voulant renforcer le département dans ses attributions et compétences de proximité, en lien avec l’Etat, le Front National propose une réforme territoriale qui a un vrai sens politique pour la France, et un véritable impact en matière d’économies réalisées.

    http://www.frontnational.com/2014/07/reforme-territoriale-les-grands-feodaux-imposent-leurs-elus/

  • La banque centrale russe frappe fort face aux nouvelles sanctions occidentales

    La banque centrale russe a frappé fort vendredi pour éviter une nouvelle fuite des investisseurs face au durcissement des sanctions occidentales contre Moscou, avec une hausse drastique de taux qui risque de fragiliser davantage son économie.

    A la surprise générale, la Banque de Russie a décidé lors de sa réunion mensuelle de politique monétaire de relever son taux directeur à 8%, contre 7,5% depuis avril. Elle s’est dite prête à aller plus loin “si les risques pesant sur l’inflation persistent“.

    Il s’agit de la troisième fois qu’elle resserre le robinet du crédit depuis mars, sur fond de crise dans l’est de l’Ukraine, où les forces gouvernementales affrontent des rebelles prorusses, et de sanctions occidentales croissantes.

    Les risques inflationnistes se sont renforcés“, a expliqué l’institution, citant notamment “l’aggravation des tensions géopolitiques et ses répercussions potentielles sur l’évolution du taux de change“. Cette décision vise à “créer les conditions en vue d’un recul de l’inflation à 6-6,5% d’ici à la fin de l’année“, a-t-elle précisé, contre 7,8% en juin.

    La hausse des taux constitue “clairement une décision préventive pour limiter les fuites de capitaux avant de possibles nouvelles sanctions“, a commenté l’économiste Neil Shearing, de Capital Economics.

    Au moment du rattachement de la Crimée à la Russie en mars et dans les semaines suivantes, les premières mesures de rétorsion et la menace de sanctions plus sévères avaient provoqué des fuites massives de capitaux de Russie (75 milliards de dollars au premier semestre), faisant plonger le rouble et la Bourse et entraînant par ricochet les prix vers le haut.

    La banque centrale avait alors nettement durci sa politique monétaire pour juguler le phénomène, faisant passer son taux directeur de 5% à 7,5%. Après plusieurs semaines de panique, la situation s’était apaisée, avec l’espoir d’une désescalade.

    Or, la semaine dernière, peu avant le crash du Boeing malaisien dans l’Est de l’Ukraine, de grandes entreprises russes ont été ajoutées dans la liste noire des États-Unis. Visé, le pétrolier Rosneft a assuré vendredi préparer un plan avec ses partenaires occidentaux pour en limiter les effets.

    Les Européens, de leur côté, ont prévenu de futures sanctions économiques limitant notamment l’accès des banques publiques russes, qui financent en grande partie l’économie de leur pays, aux marchés financiers européens.

    La banque centrale réagit au lourd contexte politique et économique“, a commenté Ivan Tchakarov, de la banque américaine Citi. “Même si la hausse des taux d’intérêt va affecter la croissance économique, cette approche orthodoxe devrait permettre d’éviter une contagion et démontrer la détermination de la banque centrale“.

    L’économie russe, en nette perte de vitesse ces dernières années, s’est contractée au premier trimestre et n’a évité la récession que de justesse au deuxième trimestre, selon les estimations du gouvernement.

    La hausse des taux “est une grande surprise: elle pousse vers le haut le coût de l’endettement à un moment où l’économie est très fragile“, a souligné l’économiste Chris Weafer, de Macro Advisory.

    A Moscou, les autorités espèrent pouvoir atteindre une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1% sur l’année (contre 1,3% en 2013 et 3,4% en 2012) malgré les sanctions, la production industrielle ayant bien résisté ces derniers mois.

    La Banque de Russie a elle constaté “une reprise modérée” au deuxième trimestre, avec “une croissance proche de zéro après des chiffres négatifs auparavant“.

    Pour autant, “la demande pour les investissements reste faible avec une faible confiance des entreprises, un accès limité aux financements à la fois sur les marchés internationaux et intérieurs, des bénéfices en recul dans le secteur réel“, a-t-elle noté. “En outre, la consommation ralentit“.

    Jeudi, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé sa prévision de croissance à 0,2% pour 2014 (contre 1,3% auparavant) et 1% pour 2015 (contre 2,3%).

    Même si ces chiffres apparaissent rassurants face aux récentes craintes de récession, ils étaient inimaginables avant la crise de 2008-2009, quand la Russie atteignait des croissances annuelles de plus de 7% en plein boom des cours du pétrole.

    Les sanctions déjà introduites et l’atmosphère d’incertitude ont accentué nettement la défiance des investisseurs, qui peut devenir même sans nouvelles sanctions un facteur d’isolation de la Russie“, a prévenu vendredi le quotidien Vedomosti.

    Bilan

    http://fortune.fdesouche.com/349137-la-banque-centrale-russe-frappe-fort-face-aux-nouvelles-sanctions-occidentales#more-349137

  • Anne-Sophie Leclère, condamnée sur plainte de Walwari, association de Taubira

    Lu dans Minute :

    "[L]’incroyable condamnation d’Anne-Sophie Leclère par le tribunal correctionnel de Cayenne est venue mettre en lumièreWalwari, mouvement fondé par Christiane Taubira. Au procès d’Anne-Sophie Leclère, Walwari s’est porté partie civile et le tribunal lui a accordé 50 000 euros à titre de dommages-intérêts ! Une somme à acquitter conjointement par Anne-Sophie Leclère et par le Front national. [...]

    A quel titre Walwari s’est-il porté partie civile ? Sur quelles bases le tribunal a-t-il estimé que cette constitution de partie civile était recevable ? Mystère guyanais. Les attendus du jugement n’en disent rien. Les statuts de Walwari… non plus ! L’objet de ce mouvement politique guyanais est, entre autres banalités, de « contribuer à développer la responsabilité et la dignité de l’homme ». La possibilité d’ester en justice n’est pas prévue par les statuts… Tout juste est-il mentionné que le secrétaire général de l’organisation « agit et défend en justice le mouvement ». Or Walwari n’était pas en cause dans le photomontage. Walwari, c’est, à l’origine, le mouvement politique de Christiane Taubira-Delannon ainsi qu’elle se faisait appeler, s’étant adjoint le patronyme de son mari, Roland Delannon, rencontré dans les années 1970 alors qu’ils militaient tous deux au Mouvement guyanais de décolonisation (Mo guyde) qu’il avait fondé. [...]

    Taubira n’est pas que la fondatrice – avec son mari – de Walwari comme on l’a lu depuis le jugement contre Anne-Sophie Leclère.Elle en est une des élues. Donc un membre. Ou alors, si elle l’a quitté, Walwari n’est pas au courant. Car à la rubrique « nos élus » de son site, Walwari affiche, sur le plan national, un sénateur, Jean-Etienne Antoinette, par ailleurs maire de Kourou, et « Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice », avec cet ajout : « Elle n’a cessé depuis 1993 de participer pleinement à la vie de ce parti. » Pas au sein de la commission juridique tout de même ? [...]

    Le siège social de Walwari est au 35, rue Schoelcher, à Cayenne. C’est l’adresse de la permanence parlementaire de Christiane Taubira. [...]"

    Michel Janva

  • Les Cristeros de Mossoul (Présent n° 8152)

    Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve (PS) a fait très fort dans le sectarisme républicain de gauche dont les gens de sa famille politique sont coutumiers. Le ministre français, dans un tweet (rapidement retiré) a manifesté sa « solidarité pour les enfants de Gaza, les Chiites de Mossoul et les jeunes Syriens ». Oubliant ou balayant au passage les chrétiens d’Irak. En réponse, l’écrivain Christian Combaz s’est fendu d’une excellente lettre ouverte dans laquelle il le sèche sur place, en beauté.

    Le tweet de Bernard Cazeneuve

    Le tweet de Bernard Cazeneuve

    Lisez-la en entier sur le site Figarovox, elle vaut le coup de clic : « Visiblement quand on est Républicain à votre manière on n’honore que le malheur musulman, servilement, au moment où des milliers de Chrétiens fuient la ville de Mossoul après avoir été placés devant le choix de l’abjuration ou de l’exil ».

    Lire la suite 

  • Internet censuré, liberté en danger

    Les députés ont voté mardi, en commission des Lois, le blocage administratif de sites« faisant l’apologie du terrorisme », et ce, sans intervention de la justice.

    L’Assemblée devra se prononcer en plénière mi-septembre sur l’ensemble du projet de loi de lutte contre le terrorisme.

    Quelques heures avant le vote, une commission spécialisée avait durement contesté le projet du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, en rappellant que « le préalable d’une décision judiciaire apparaît comme un principe essentiel, de nature à respecter l’ensemble des intérêts en présence, lorsque est envisagé le blocage de l’accès à des contenus illicites sur des réseaux numériques ».

    Mais le projet, très cher au cœur de Manuel Valls sera surement validé en septembre.

    Aujourd’hui, comme pour tous les projets de loi concernant les libertés sur Internet (Hadopi, Loppsi 2, Loi de programmation militaire, etc.), des députés de tous bords tentent de s’opposer en vain, à la marche forcée du contrôle d’Internet, priorité de « droite » comme de gauche.

    Libertés en danger

    Reporters sans frontières (RSF), qui n’a pas pour habitude de critiquer la France, n’y va pas de main morte. Dans son communiqué, ils affirment que cela « pourrait engendrer un recul de la liberté d’information puisqu’il (…) prévoit le blocage administratif de sites internet et augmente les mesures de surveillance ».

    A l’heure où certains partent en garde-à-vue pour un tee-shirt Manif Pour Tous pendant que d’autres défilent librement dans nos villes un drapeau du djihad à la main, la lutte contre le terrorisme mériterait d’être bien définie…

    Le terrorisme progresse, des centaines de jeunes « Français » partent faire le djihad en Syrie sans que nos services secrets ne soient capables de les intercepter ou de les surveiller correctement et les terroristes sont les premiers au courant de cette surveillance accrue d’internet. Pas moins malins que les autres, ils ont depuis longtemps opté pour une communication sans internet ni le téléphone (Lire à ce sujet Al Qaida en France, de Samuel Laurent).

    La « sécurité de tous » ne passera pas par le contrôle d’internet, la censure en revanche, oui.

    Et si derrière le mot « terroristes », les seuls opposants politiques étaient visés ?

    http://www.contre-info.com/

  • Nazaréen !

    Communiqué du député Gilbert Collard :

    "En Irak, à Mossoul, en ce moment, dans ce drôle d’été des haines et des guerres, les djihadistes exterminent des chrétiens, nos frères d’âme, seuls au monde dans les vacances de l’imprévisible, et cela en toute impunité, en toute indifférence des consciences, des micros, des caméras, des sermonneurs en onde. C’est ici, un jour ce sera là, il en est ainsi des horreurs qu’on laisse faire et qui sonnent le glas sans qu’on l’entende.

    L’ONU dénonce un crime contre l’humanité ! Quelle humanité ? Elle ne préoccupe personne, c’est une humanité humble, silencieuse, massacrée, persécutée, humiliée : même une partie des chrétiens est en vacances, même les belles âmes habituellement prolixes se taisent, occupées, sans doute, à préparer les indignations de la rentrée, un petit billet par ci, une petite chronique par-là, un bon point ici, un mauvais point là, un fasciste ici, un raciste là. Et les républicains toujours en train de républicaniser que font-ils à l’image de Bernard Cazeneuve le républicain d’office des sacristies médiatiques où il récite ses patenôtres républicains ? Un tweet ainsi rédigé, puis effacé : « Quand on est républicain, on ne distingue pas entre les enfants de Gaza, les chiites de Mossoul et les jeunes syriens. » Et les chrétiens persécutés, les milliers qui fuient Mossoul, le républicain, il s’en moque, il les oublie !

    En application de la charia le « califat » impose des choix inhumains aux chrétiens : partir en abandonnant tout, payer l’impôt des dhimmis, les non-musulmans en pays islamique, les inférieurs, se convertir ou mourir « par le glaive » ! Les stigmates de l’épouvante se répètent, différents selon les victimes, mais toujours les bourreaux ont les mêmes manies, marquer l’autre d’une étoile, d’une lettre, d’un repérage dont le chasseur d’humain a besoin pour loger sa proie. Sur chaque maison de chrétien, les assassins tracent un N pour « Nazaréen ». Les maisons délaissées par les fuyards ou les morts sont saisies par l’État islamique. Cette persécution s’étendrait à la banlieue d’Alep en Syrie et à celle de Bagdad en Irak, occupée par les factions islamiques. Et dire qu’on a tué les tyrans…

    Que faire? Impuissance des droits de l’homme quand l’homme ne compte pas dans le commerce médiatique et commercial. On pourrait au moins crier ! Non, même pas, plus de voix, aphonie des cordes vocales des pendus à la potence des peuples persécutés. Il est où BHL ? Ils sont où les professeurs de morale politique ? Pardon pour ces quelques lignes inutiles, mais que faire ? Que faire ?
    Se taire c’est se terrer. Au moins, crions ! Faisons honte au silence. On tue plus tranquillement avec un silencieux…"

    Michel Janva