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lobby - Page 1836

  • La décadence, c’est maintenant !

    Notre civilisation, comme les précédentes, étant mortelle et comme aucun Charles ne chevauche à l'horizon politique, c'est bien un parfum de lent suicide que nous sentons aujourd'hui.

    Quand on naturalise 200.000 étrangers par an, pour la plupart inassimilables, que ceux-ci imposent voile, halal, prières dans les rues, discriminent les femmes et insultent leurs hôtes, quand ils sèment des paraboles TV aux balcons pour mieux suivre la culture de leurs racines, qu’ils manifestent malgré les interdictions, vandalisent, incendient, partent combattre pour le djihad, fleur de jasmin à la kalachnikov, c’est la France qui devient petit à petit la fille aînée du Prophète.

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  • Les Antigones décryptent la loi-cadre « Egalité Hommes-Femmes »

    Dans le cadre du passage sur la loi-cadre « Egalité Hommes-Femmes », le groupe des Antigones publie un article décryptant les différents aspects du texte, passé à l’Assemblée Nationale il y a quelques jours. Cette analyse mérite d’être lue avec attention, proposant un regard équilibré sur les différents aspects du projet de loi et une étude sur la place qu’y tient l’idéologie du pouvoir en place.

    Lire cet article sur le site des Antigones.

    Critique de la proposition de loi-cadre Egalité Femmes-Hommes

    Le projet de loi-cadre « Égalité Hommes-Femmes » est actuellement en deuxième lecture au Sénat, avec une opposition minime. L’opinion publique en connaît les points les plus médiatisés : réforme du congé parental et droit à l’avortement perçu comme conquête ultime du le combat des femmes pour la libre disposition de leur corps. Il a pourtant une envergure et une ambition bien plus vaste, et touchera à divers titres l’ensemble de nos codes juridiques.

    Un texte d’une telle portée requiert une réflexion globale sur la société et la place des femmes en son sein, en vue du bien de l’ensemble du corps social. Or, ce projet de loi ne répond pas à cette exigence. Hors les quelques mesures concrètes positives et isolées qui y sont formulées, l’on n’y trouve qu’une combinaison d’idéologies et de bricolages visant à réduire la charge de l’État au détriment des familles en difficulté et des femmes en situation de détresse.

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  • Mme Taubira devrait consulter un psy – par Guillaume Faye

     (via le blog de Guillaume Faye)
    Mme la Garde des Sceaux présenterait-elle les symptômes associés de paranoïa et de schizophrénie légères, associés à des bouffées d’autoritarisme et de ressentiment ? Mais aussi d’assouvissement d’une vengeance, qui s’explique par le phénomène de la ”compensation” : compenser un complexe d’infériorité par une posture intolérante et menaçante.

    Mme Taubira (photo) a été blessée par les allusions et jeux de mots douteux, d’ailleurs exagérément médiatisées, la comparant à une ”guenon”.(1) Elle a réagi dans un essai qu’on peut qualifier de brûlot, Paroles de liberté, paru chez Flammarion, où elle livre sa conception de la République, de la liberté et de la démocratie, qui développe des idées très éloignées de ces traditions politiques.

    Paranoïa : elle se prend tout d’abord pour une victime du racisme et pour l’icône du grand combat antiraciste, dont elle serait le symbole, une sorte de Mandela au féminin. Faisant l’apologie de la société multiethnique et multiraciale – donc de l’immigration incontrôlée et de la colonisation de peuplement de la France – elle fustige avec haine le modèle d’une France de souche identitaire « intellectuellement et spirituellement consanguine et donc porteuse d’un terrifiant appauvrissement, de tous les étiolements et affadissements ». Petite musique bien connue de l’ ”immigration, chance pour la France”.

    La passionaria Taubira prêche pour sa chapelle. Tout d’abord, ses éructations contre une société homogène d’origine européenne s’apparentent à du racisme intellectuel anti-Blanc, ce qui n’a pas l’air de gêner cette antiraciste professionnelle. Ensuite pourquoi ne vilipende-t-elle pas les sociétés monoraciales d’Afrique et d’Asie qui ne connaissent pas l’immigration et ignorent cette belle ”diversité” ? Deux poids, deux mesures. Enfin, elle semble ignorer, avec l’aveuglement de sa famille de pensée, que toute société multiculturelle et multiethnique est le terreau du racisme, de la violence et du désordre.

     

    Schizophrénie : assimilant les propos racistes dont elle se prend pour une victime martyrisée aux remugles du colonialisme français de jadis, elle s’estime bestialisée et cite goulument Les Damnés de la Terre de l’idole du marxiste tiers-mondiste Franz Fanon, le penseur des midinettes gauchistes de Mai 68. Pour elle, les Français de souche doivent expier leur crime colonialiste et esclavagiste. Contradiction douloureuse : elle vomit le colonialisme français, mais elle en est la fille. Elle était indépendantiste guyanaise, elle ne l’est plus, évidemment. Pourquoi ? Parce que la France ” de souche”, qu’elle déteste, lui a offert sa carrière sur un plateau. Elle est attirée par ce qu’elle hait secrètement et elle hait secrètement ce qui l’attire. Que serait-elle si elle était simple Guyanaise et si la France ne lui avait pas procuré sa nationalité et inculqué sa culture ? Presque rien. Tous les indépendantistes des DOM-TOM ont fait le même calcul et retourné leur veste. Leur indépendance, ils sont incapables de l’assumer. Mme Taubira, dans son ignorance prétentieuse, oublie aussi que le colonialisme impérial était une idéologie de gauche, entièrement associée à la République.

    Le discours de la calamiteuse Garde des Sceaux est un concentré d’idéologie dominante bien-pensante et de tolérance feinte, fondamentalement répressive et intolérante. Il a des relents néo-totalitaires évidents. Avec ce paradoxe : elle traite d’ « antidémocratiques » les opposant au mariage homosexuel(2) et d’ « antirépublicains » les critiques de la société multiculturaliste et de l‘immigration de peuplement, exigeant contre eux une sévère répression ; mais en même temps, toute sa politique pénale vise à construire l’impunité des délinquants, dont l’origine majoritaire est bien connue, délinquants présentés comme des révoltés et des victimes. Intolérance pour les uns, tolérance pour les autres. Se laissant aller, la passionaria a cette formule où elle jette bas le masque : « cette bataille est essentielle et urgente ; nous la livrerons et nous ne ferons aucun quartier ». Aimable propos pour une Garde des Sceaux censée être impartiale. ”Pas de quartier” : le slogan des pirates.

    Comme tous les Vertueux autoproclamés, dans la lignée de Saint-Just, elle ne s’embarrasse pas de morale Elle est au centre d’une polémique sur les écoutes de Nicolas Sarkozy et de Me Herzog où elle a menti en essayant maladroitement de se rattraper en prétextant une perte de mémoire, puis en suivant une autre tactique qui a fait flop. Elle est impliquée dans une affaire judiciaire concernant une curieuse association. Pas une semaine ne se passe sans que Mme Taubira ne donne le spectacle d’une excitée vindicative qui ne contrôle pas ses nerfs. Chacune de ses apparitions médiatiques ressemble à l’entrée d’une égérie surexcitée dans une pièce de boulevard. Est-il normal qu’une Garde des Sceaux, ministre de la Justice, un poste qui requiert plus que tous un grand équilibre psychologique, une sérénité, une sagesse soit à ce point déséquilibrée et partiale ? Dès qu’elle ouvre la bouche, c’est pour hurler.

    Mme Taubira – et elle l’avoue dans son livre maladroit – a entrepris une ”bataille”, selon ses propres termes, contre la France de souche, fidèle à son histoire et à ses racines. Une bataille qui a des relents doucereusement racistes….Menée au nom du concept de ”république”, une bouteille à la belle étiquette dans laquelle on met le vin qu’on veut, comme jadis les staliniens communiste avec le concept de ”démocratie”.

    Éric Zemmour écrit : « A la lire, on comprend que tous les moyens seront bons : l’indignation de façade, les menaces et les invectives et les mensonges, la culpabilisation forcenée, les campagnes médiatiques de propagande, la destruction de ce qui nous est le plus cher, les mesures liberticides. Ce livre est une déclaration de guerre au peuple français, s’il lui prenait l’envie de redresser la tête et de ne plus subir le joug de ses maîtres bien-pensants. » (Le Figaro, 13/03/2014).

    Peu compétente, imbue d’elle-même, idéologue militante tentée par le fanatisme, se prévalant de ”culture”(3), elle a été nommée à ce poste gouvernemental pour le symbolisme de ses origines ethniques : raisons politiciennes du PS, pour séduire avec démagogie l’électorat de la ”diversité”. Il suffit d’observer toutes les interventions de Mme Taubira, d’étudier ses déclarations, d’observer ses expressions, de lire ses textes pour comprendre que cette femme brillante fonctionne toujours sur un registre d’exaltation, d’agressivité, d’indignation feinte, de frustration d’institutrice colérique.

    Mais ses outrances nuisent à son camp : déséquilibrée, elle déséquilibre sa cause. Vaniteuse, elle croit trop vite à la victoire de ceux dont elle se veut l’égérie. Victime fantasmée, elle ne s’imagine pas comme victime réelle. Mme Taubira est le plus mauvais joker de la gauche. Mais son grand mérite est d’avoir abattu son jeu avant la fin de la partie : elle va réveiller ce qu’elle croyait étouffer. Merci, Madame de ne pas savoir jouer au poker.

    Guillaume Faye

    http://fr.novopress.info/173009/mme-taubira-consulter-psy-guillaume-faye/

  • Dissolution de la Ligue de Défense Juive ?

    L'observatoire national contre l'islamophobie, une composante du Conseil français du culte musulman (CFCM), a demandé la dissolution de la Ligue de défense juive (LDJ), dénonçant une "association extrémiste, raciste et qui pratique la violence".

    Des membres de cette organisation de jeunes activistes juifs se sont violemment affrontés avec des militants propalestiniens le 13 juillet, près de la synagogue de la rue de la Roquette à Paris. Le président de l'Observatoire contre l'islamophobie, Abdallah Zekri, indique :

    "La LDJ est interdite en Israël et aux Etats-Unis, elle crée pas mal de problèmes... Mais les pouvoirs publics ne la dénoncent pas avec force".

    Michel Janva

  • L’impossible bilan des 35 heures dans la fonction publique

    Auditionnée le 23 juillet à l’Assemblée nationale, Marie-Anne Levêque, directrice générale de l’administration et de la fonction publique, n’a pu fournir de bilan actualisé des 35 heures dans la fonction publique. Elle a fait part d’informations très lacunaires sur la base de chiffres datant de 2002-2005.
    “Bilan financier partiel”, “pas actualisé”, “informations très lacunaires”, Marie-Anne Lévêque, la directrice générale de l’administration et de la fonction publique, n’a pas fait semblant lors de son audition par la commission d’enquête parlementaire sur l’impact de la réduction progressive du temps de travail. Faute de données disponibles, elle n’a pu fournir de bilan précis et récent de l’application des 35 heures dans la fonction publique.
    “Aucun dispositif d’évaluation sur la mise en œuvre des 35 heures n’a été mis en place”, a-t-elle admis lors de son exposé d’une heure devant une poignée de députés.
    Appliquée dans le privé en 1998, la réduction du temps de travail portant le régime horaire à 1 600 heures annuelles a été étendue par vagues successives à l’État par décret en 2000, puis à la fonction publique territoriale et à l’hospitalière en 2001. Quatorze ans plus tard, Marie-Anne Levêque, n’a pu fournir que quelques chiffres répertoriés en 2005 portant sur la période 2002-2004.
    Un coût qu’on ne connaîtra jamais
    53 000 emplois ont été créés dans les deux versants État et hospitalière, dont 45 000 pour l’embauche d’infirmières et d’aides-soignants, auxquels se sont ajoutés 3 000 personnels médicaux. Pour la fonction publique territoriale, la “DGAFP ne dispose d’aucune données”, a précisé la directrice générale, qui a rappelé que bien avant la mise en place officielle des RTT, des collectivités avaient signé des accords de réduction du temps de travail en dessous des 35 heures.
    Cette politique a eu un coût. Il est évalué sans grande assurance par la DGAFP à 132 millions d’euros pour l’État et à 1,864 milliard d’euros pour la fonction publique hospitalière. Faute d’outils, “on ne reconstituera jamais le coût des RTT dans l’administration d’État”, a reconnu Marie-Anne Levêque, qui fut cheffe de de service et adjointe au DGAFP entre 2007 et 2011 avant de rejoindre le cabinet de Jean-Marc Ayrault à Matignon.
    Sur un plan plus sociétal, les conséquences des 35 heures dans la fonction publique ont été jugées plutôt positives par la directrice générale. Tous les règlements des ministères ont été revus pour respecter les nouvelles règles sur le temps de travail. L’apparition de la pointeuse, considérée alors comme un “épouvantail” par les syndicats, a permis d’améliorer le contrôle des horaires. Et puis cela a aussi permis de limiter les jours d’absence de courte durée, les agents faisant plutôt le choix de poser une journée de RTT, selon Marie-Anne Lévêque.
    Insee et Cour des comptes

    Mais là encore, “les données sont difficilement quantifiables”, selon elle. Et “parcellaires”, la DGAFP, qui dispose d’une direction de la statistique, ne pouvant s’en remettre qu’aux fiches de paie pour tout ce qui touche aux heures supplémentaires. Les jours d’absence, eux, ne peuvent pas faire l’objet d’extraction.
    Pour en savoir un peu plus sur le temps de travail dans la fonction publique, la DGAFP pioche dans les travaux de l’Insee ou à la Cour des comptes.
    “Un audit serait certainement intéressant”, a indiqué Marie-Anne Levêque, reprenant l’idée de Bernard Pêcheur, auteur d’un rapport remis en novembre 2013 sur l’avenir de la fonction publique. “Cette enquête d’objectivation permettrait de briser certaines représentations sur le temps de travail effectif des fonctionnaires” par rapport au secteur privé, a-t-elle dit.

    Xavier Sidaner

    Acteurs publics :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EupyEuEZEpDWpDQdOw.shtml

  • Emeutiers libérés sans poursuite

    La moitié des personnes gardées à vue après les incidents en marge de la manifestation propalestinienne interdite samedi à Paris ont été libérées sans poursuites.

    41 personnes avaient été placées en garde à vue sur un total de 65 interpellés. 

    • 21 ont bénéficié d'un classement sans suite,
    • 9 étaient toujours en garde à vue aujourd'hui.
    • 2 autres ont vu leur garde à vue levée avec poursuite d'enquête.
    • 2 personnes feront l'objet d'un rappel à la loi
    • 7 devaient être déférées au parquet
      • 2 en vue de comparutions immédiates (pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique et participation à un attroupement)
      • 5 seront jugées ultérieurement (notamment pour organisation d'une manifestation illicite ou port d'arme prohibé).

    Michel Janva

  • Euthanasie-GPA un marchandage "gagnant-gagnant" ?

    Communiqué de Laissez-les-Vivre SOS-Futures mères :

    "Les gesticulations sur la GPA masqueraient-elles la volonté d'imposer l'euthanasie ? Jean LEONETTI, le député sociétal de l'UMP, qui ne se préoccupait jusqu'à présent que de savoir comment il aurait "la peau" de Vincent LAMBERT, s'intéresse brusquement à la GPA. Le voilà qui s'indigne le 23 juin 2014 à l'Assemblée : pas question d'autoriser la GPA et puisque des hommes politiques tant de droite que de gauche dont le sénateur Alain CLAEYS travaille avec le député UMP sur l'euthanasie sont contre pourquoi ne pas déposer dès la rentrée une proposition de loi interdisant strictement cette dernière en France et renforçant les sanctions à l'encontre de ceux qui y ont recours.

    Le gouvernement ne pourrait pas le lui refuser en échange d'une nouvelle loi faisant avancer l'euthanasie, par exemple sous forme de possibilités d'aide à mourir dans certains cas "extrêmes" bien entendu forcément "très limités"! L'urgence économique de l'euthanasie est tellement forte, ainsi que l'ont récemment rappelé les déclarations de la toute nouvelle ministre de la Santé de Lituanie Rimanté SALASEVICIUTE. "L'euthanasie sera le mode de gouvernement des sociétés futures" prédisait dès 1982 Jacques Attali, alors sherpa du Président Mitterrand dans l'ouvrage de Michel SALOMON. Face au défi démographique, les pays européens plongés dans le marasme économique sont de plus en plus confrontés à la tentation de l'euthanasie. En France, plus particulièrement y aurait-il un accord tacite entre une grande partie de la classe politique de droite comme de gauche pour y accéder maintenant assez rapidement quitte à laisser tomber au moins en apparence la GPA. Certaines signatures de l'appel à François HOLLANDE du 14 juillet 2014 lui demandant dans le quotidien "Libération" de résister à la GPA sont à cet égard quelque peu étonnantes. Lionel JOSPIN, qui s'il est l'ex mari de Sylviane AGACINSKI, certes sincérement hostile à la GPA est aussi le fils de Mireille JOSPIN, grande égérie de l'ADMD qui avait mis en scène le 6 décembre 2002 son propre suicide. La plupart des ministres sont très favorables à la GPA mais seraient sans doute prêts à laisser de côté leurs revendications si les circonstances économiques l’exigeaient et ce n’est pas le premier d’entre eux, dont le revirement vis-à-vis de la cause palestinienne en faveur d’Israël a été si spectaculaire, qui en est à un reniement près.

    La reconnaissance de la loi LEONETTI, comprise d’ailleurs sous sa forme maximaliste, assimilant alimentation et hydratation à des traitements ainsi que le Conseil d’Etat l’a interprêté le 14 février 2014 semble constituer, ainsi que l’allégeance à la loi Veil, "le minimum démocratique" auquel tous les chefs des grands partis veulent désormais être soumis sous peine, s’imaginent-ils, de ne plus être fréquentables. Il en sera vraisemblablement de même d’une législation sur l’euthanasie surtout si elle était soutenue, voire présentée par une personnalité politique aussi consensuelle que Jean LEONETTI.

    17 milliards d’euros sont dépensés chaque année pour les personnes âgées et les handicapés. Comme le déplore Jean-Claude MARTINEZ dans "Euthanasie, Stade Suprême du Capitalisme", il est temps pour les gestionnaires qui nous gouvernent d’ouvrir le filon en or des euthanasies possibles. Et cela est beaucoup plus urgent pour l’équilibre budgétaire imposé par l’Union Européenne que la GPA que de toute façon la CEDH arrivera à imposer progressivement et subrepticement. Que la CEDH ait eu à traiter la même semaine (fin juin 2014) à la fois du recours contre le refus d’inscription sur les registres français d’état-civil des enfants conçus par GPA à l’étranger et du référé concernant la décision de mise à mort de Vincent LAMBERT paraît certes être une coïncidence, mais cela a pu suggérer un marchandage facilité par des sondages favorables à l'euthanasie et hostiles à la GPA."

    Michel Janva

  • Juncker est-il vraiment à sa place ?

    Juncker : "Je n’aime pas trop l’industrie de l’armement"

    Une déclaration étonnante du président de la Commission européenne qui qualifie également la Bundeswehr d’"armée d’appoint"... [C’est Merkel, le grand soutien de Juncker, qui va être contente ! NDLR

    Dans un entretien avec la revue trimestrielle Politique internationale, le nouveau président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker fait une sortie étonnante : "Je vais vous faire un aveu : je n’aime pas trop l’industrie de l’armement." Le Luxembourgeois n’y voit qu’un seul intérêt : "J’admets que ses retombées civiles puissent être intéressantes" en citant l’exemple de la Suède, mais, ajoute-t-il, "je regrette qu’il faille compter sur la recherche militaire pour faire progresser les autres secteurs". Nous voici prévenus ! [...]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Juncker-est-il-vraiment-a-sa-place

  • Immigration : les services s'inquiètent

    Lu ici :

    "La prévision des services secrets est que à cause de l’impuissance des hommes politiques  « d’être certains et fiables » à pouvoir maintenir valides les pactes établis entre notre Pays et la Libye, le phénomène va prendre des formes plus structurées. Ce n’est pas tout, le trafic de clandestins et la nécessité de contrôler le territoire à cette fin favorisent le trafic de drogue, d’armes et la contrebande. [...]

    Cet exode pourrait compromettre l’intégration des étrangers en développant l’agrandissement des ghettos « ethniques », et en exposant les migrants à prostitution et travail noir ou à l’enrôlement dans le milieu organisé, intéressée à « intercepter les demandes de quelques entrepreneurs » méridionaux pour le travail dans les champs.

    Finalement l’invasion peut rendre difficile les procédés d’identification des nouveaux venus en permettant de faire entrer dans nos frontières nationales des « criminels ou des terroristes djihadistes. » Nos gouvernants sont avertis."

    Michel Janva

  • L’arnaque de l’éolien : le pillage de la France. – Synthèse (archive janvier 2014)

    Les dix éoliennes de l’île de Miquelon (pourtant très ventée) sont en passe d’être démontées.

    ♦ Une nouvelle passée inaperçue mais révélatrice de l’échec de cette énergie « nouvelle » qui pourrait déboucher sur un scandale : financier, budgétaire, écologique.La bulle de l’éolien va se dégonfler. Polytechnicien, admirateur de Maurice Allais, J. d’Antraigues fait le point pour  Polémia.
    En haut à gauche du début de l’article, il y a deux affiches, l’une pour imprimer l’article, l’autre pour accéder à une version PDF dudit article. Il suffit donc de cliquer sur cette dernière affiche ( adobe-acrobat-pro-logo) pour obtenir une version PDF de la Synthèse et en faire, par exemple, des reproductions.


    Pour des raisons de clarté, le texte qui suit ne cite pas de références, ne cite que très peu de chiffres et ne détaille pas tous les raisonnements. Il est accompagné d’un dossier beaucoup plus complet qui est accessible uniquement sous format PDF : Le dossier.

    Mise à jour des liens vers le dossier (pdf), (4/02/2014).

    Introduction

    Ruineux pour la nation, mais extrêmement profitable pour nombre d’intérêts particuliers, désastreux pour la balance commerciale, destructeur de nos paysages, même pas susceptible de réduire les émissions de CO2, de façon générale bâti uniquement sur des contre-vérités, stérilisateur de tout progrès véritable, le développement massif de l’éolien en France est un scandale d’anthologie.

    Il n’est pas exceptionnel que la  conjonction d’intérêts d’industriels, d’affairistes astucieux, voire de simples escrocs, parvienne  à faire acquérir à grande échelle des produits parfaitement inutiles, souvent grâce à des trésors d’inventivité, d’opportunisme et d’organisation.

    Il n’est pas banal, toutefois, que, au nom de la nécessité de réduire les émissions de CO2, l’implantation massive d’éoliennes ait pu être imposée à l’échelle d’un continent comme un objectif majeur, un véritable tour de passe-passe ayant de plus permis d’évacuer toute considération relative à l’efficacité réelle de cette opération- ainsi d’ailleurs que  toute considération de coût.

    Dans cette affaire, le rôle de la Commission Européenne a été déterminant.

    Cette étude fait en effet apparaître le poids démesuré qu’a pu ainsi acquérir, par son intermédiaire, et avec la complicité active des grands médias, sur un sujet de nature à conditionner pour plusieurs décennies l’organisation de la production d’électricité – et qui la conditionne effectivement depuis une dizaine d’années – une conjonction de mouvements écologistes plus ou moins manipulés, d’un très puissant lobby, et de l’intérêt industriel de certains pays.

    Aujourd’hui, bien que  des signes annonciateurs d’un éclatement de la bulle éolienne se multiplient dans le monde (tandis que, au contraire, le nucléaire redémarre deux ans après Fukushima), l’objectif de faire plus que tripler la puissance installée actuelle d’ici 2020 n’est pourtant pas remis en question.

    Au-delà de ce qui  pourrait n’apparaître que comme un gaspillage d’une ampleur inhabituelle, c’est maintenant, au nom d’une prétendue nécessité d’une très fumeuse « transition énergétique », dont la suppression du tiers du nucléaire et un développement massif de l’éolien sont des éléments clés, la position privilégiée même de la France dans le domaine de la production d’électricité qui est en jeu : l’indépendance nationale, une électricité abondante, bon marché, et qui ne fait que très peu appel aux combustibles fossiles.

    La bulle de l’éolien dans le monde occidental.

    « Les énergies renouvelables doivent prouver à la fois leur insertion environnementale et leur performance économique. Les éoliennes ne franchissent aucune de ces deux conditions ».

    On ne saurait mieux résumer la situation que par cette déclaration, le 31 octobre 2012, de John Hayes, ministre de l’industrie de la Grande Bretagne.

    Plus de vingt ans après son apparition dans quelques pays pilotes voisins (l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne), après une décennie de développement massif dans d’autres pays, dont la France, on dispose aujourd’hui de tout le retour d’expérience nécessaire.

    Partout, au moins dans le monde occidental, l’éolien, qui ne peut absolument plus depuis une bonne dizaine d’années prétendre au statut de technique nouvelle dont il faut aider le lancement, ne subsiste que sous la perfusion d’aides massives : s’il est une opération particulièrement rentable pour les propriétaires d’éoliennes, il n’a toujours pas la moindre perspective de rentabilité intrinsèque.

    Alors qu’il avait été justifié par la nécessité de réduire  les émissions de CO2 (ou, ce qui revient à peu près au même, la consommation de combustibles fossiles), aucun des trois pays cités précédemment n’a obtenu sur ce point de résultats significatifs.

    L’Allemagne et le Danemark ont en outre des électricités parmi les plus chères d’Europe (environ le double de la France). Quant à l’Espagne, elle, pour des raisons économiques, elle a décidé en 2012 un moratoire pour la subvention de nouvelles installations – ce qui les a stoppées net.

    Ce qui limite de façon rédhibitoire l’intérêt de l’éolien, l’électricité n’étant pas stockable aux échelles concernées, c’est son caractère intrinsèquement très fortement fluctuant, y compris sur le court terme. On est aujourd’hui tout à fait en mesure, au vu de l’expérience acquise, d’apprécier ces limites : pour que, dans un pays donné, l’éolien permette d’économiser du combustible fossile, il faut tout d’abord, évidemment, que la part du thermique dans la production d’électricité soit importante, et l’éolien ne permet alors, au prix de coûts supplémentaires – et du mitage du territoire par une prolifération d’éoliennes – que de remplacer une faible partie de ce thermique (au maximum environ 20%, en pratique encore moins : probablement environ 10%°). D’où les résultats décevants des trois pays européens pilotes.

    Si la France diminue la part de son nucléaire, l’électricité nucléaire supprimée sera remplacée par du thermique et, quand le vent souffle, une partie du thermique sera remplacée par de l’éolien. Avec comme résultat un « mix énergétique » pas « vertueux » du tout : en quelque sorte, comme dans le pâté de cheval et d’alouette, on se retrouvera avec un cheval de thermique et une alouette d’éolien.

    L’exploitation des enregistrements des productions éoliennes a en outre permis de constater que, même dans la situation idéale où l’on pourrait, grâce à des réseaux électriques de capacité infinie, globaliser toute la production éolienne de l’Europe occidentale, le lissage ainsi permis (effet « de foisonnement ») ne supprimerait en aucune façon son caractère fondamentalement fluctuant : rien qui soit réellement significatif n’est donc à attendre du développement massif des réseaux que cela impliquerait. Cette étude a aussi montré que, très fâcheusement, en Europe, il n’y a en général pas de vent dans les périodes de grand froid, qui sont aussi les périodes de plus forte consommation.

    Plus rien de significatif n’est en outre à attendre du progrès technologique : on est très proche des rendements théoriques. Aucune réduction du coût n’est à espérer du facteur d’échelle : on est depuis longtemps dans la production de masse, et les seuls gains à attendre sont ceux résultant de la délocalisation de la production (qui est d’ailleurs en cours).

    Le développement massif de l’éolien dans la dernière décennie a donc toutes les caractéristiques d’une bulle – et une bulle finit toujours par crever.

    L’éolien en France : un scandale d’anthologie.

    Quant à la France, il était certain dès le début que l’éolien n’était pas susceptible d’y avoir le moindre intérêt, pour la simple raison que, du fait de l’importance du nucléaire, il n’y avait pour ainsi dire pas, en France continentale, de thermique à remplacer : la production thermique, très faible de toutes façons (10% environ), correspondait en majeure partie à un minimum incompressible, celui résultant des besoin de réguler les fluctuations rapides de la demande d’électricité (ce que ne peut faire le nucléaire).

    Pire encore, l’éolien étant fortement fluctuant sur le court terme (si une éolienne produit en moyenne 23% de sa puissance installée, cette production peut en quelques dizaines de minutes varier de 0 à 100%, ou l’inverse, et il y a en France obligation de l’introduire sur le réseau), il rajoute aux besoins de régulation résultant des variations de la demande d’électricité des besoins de régulation résultant de la variation de sa production, ce qui ne peut qu’augmenter l’appel au thermique.

    Des extensions du parc thermique et du réseau de transport d’électricité sont en outre inévitables pour permettre d’écouler la production d’électricité éolienne et de réguler ses fluctuations, tout cela en gardant le même niveau de sécurité (car l’éolien rajoute des aléas supplémentaires).

    Les fabricants d’éoliennes étant étrangers, l’éolien est en outre particulièrement pauvre en emplois permanents nationaux et désastreux pour la balance commerciale. On ne s’étendra pas ici sur l’évidente dégradation des paysages et les diverses nuisances et atteintes à l’environnement qui en résultent, lesquelles ne sont nullement négligeables.

    L’investissement dans l’éolien, qui permet des rendements garantis sur 15 ans de 20 à 40% après impôt, est par contre une excellente affaire. Il se trouve que de tels taux permettent en outre fort opportunément, tout en laissant aux promoteurs un bénéfice substantiel, de dégager des sommes considérables  pour l’investissement des médias, le lobbying à tous les niveaux politiques et gouvernementaux, l’assistance juridique, ainsi que pour des actions de nature à lever les réticences au niveau local. Avec en prime de voir, dans la presse locale, la mise en service d’un parc éolien saluée comme un geste pour l’humanité.

    Pourtant  les objectifs 2020 pour l’éolien du « Grenelle de l’environnement » 2010, définis en application de la directive 2009/28/CE, correspondent à un quasi quadruplement de la puissance installée (26 GW, au lieu de 7,2 GW fin 2012), et à un prélèvement sur la richesse nationale que l’on peut approximativement évaluer à 67,7 milliards d’euros, dont 12,1 milliards pour les installations réalisées avant fin 2012, et 55,6  milliards pour les installations après 2012. Ces coûts résultent à la fois de celui de l’éolien proprement dit et de la nécessité de construire des lignes électriques et des centrales thermiques supplémentaires.

    Pourtant, alors même que, malgré la divine surprise qu’a été Fukushima pour l’éolien, se multiplient à l’étranger des signes annonciateurs d’un éclatement de la bulle éolienne (d’où de drastiques réductions de surcapacités en cours chez tous les fabricants européens), il n’est absolument pas question de remettre en cause ces objectifs. Le récent livre vert de la Commission Européenne relatif à l’énergie et au climat à l’horizon 2030 ne fait pas apparaître le moindre changement de cap.

    Comment a-t-on donc pu en arriver là ?

    Les facteurs  clés ont été :

    – Le poids essentiel du rôle institutionnel de la Commission européenne, lequel a été gravé dans le marbre, à l’initiative du président Sarkozy, par le traité de Lisbonne. Ce traité a en outre supprimé le droit de veto, seul élément qui aurait pu rester de la souveraineté nationale.

    C’est ainsi que le Parlement français n’a jamais eu à statuer, et n’aura jamais à statuer, non seulement sur l’opportunité réelle de l’éolien, mais aussi sur celle des objectifs quantitatifs fixés par les directives européennes : son rôle est limité à détailler ces objectifs et à permettre leur mise en application.

    Un organisme comme la Cour des Comptes peut certes se poser de multiples questions sur l’éolien, mais ne peut pas non plus remettre en cause les points précédents, ce qui limite singulièrement l’impact potentiel de ses travaux.

    Découlant de directives européennes, qui se situent au sommet de la hiérarchie des textes, l’éolien, pour s’implanter en dépit des très nombreuses oppositions qu’il a rencontrées a pu en outre s’appuyer sur toute la machinerie administrative et judiciaire nationale et européenne (la Cour de Justice de l’Union Européenne jugeant en dernier ressort).

    Très logiquement, il est fait en permanence référence à ces directives par les partisans de l’éolien, ainsi que par tous les grands médias.

    Comment  d’ailleurs pourrait-on simplement les contester? Ne serait ce pas contester la compétence et l’objectivité d’un organisme qui a été investi de façon parfaitement légale de la mission de déterminer, en fonction du seul intérêt général, les grandes politiques de l’Union européenne, et qui dispose effectivement pour cela de services d’étude convenablement dotés ?

    – L’irresponsabilité de fait de cette Commission, en l’absence des deux gardes fous essentiels que sont le sentiment de l’intérêt national et la perspective d’avoir à rendre compte aux populations concernées.

    – Le poids démesuré qu’a ainsi pu acquérir, par son intermédiaire, une conjonction de mouvements écologistes plus ou moins manipulés, de très puissants lobbys, et d’intérêts industriels nationaux.

    En particulier, par un véritable tour de passe-passe, les directives concernées, en ne fixant réellement des objectifs quantitatifs que pour le développement des énergies renouvelables, ont fait de ce développement un objectif en soi, et le seul à prendre effectivement en compte.

    Evacuée, toute considération relative à l’efficacité réelle vis à vis de l’objectif affiché, la réduction des émissions de CO2 : cette dernière n’est plus en fait qu’un prétexte.

    Evacuée aussi, toute considération de coût.

    On est au cœur même de l’escroquerie, et du mécanisme totalitaire sur laquelle elle s’appuie.

    C’est ainsi que, depuis plus d’une décennie, la France, qui devrait être montrée en exemple vis à vis de ces deux critères fondamentaux, est en situation d’accusée, et l’Allemagne, dont les performances sont catastrophiques, en situation de nous donner des leçons. C’est ainsi que l’Allemagne nous est régulièrement présentée comme l’exemple à suivre, et la France comme un cancre laborieux, qui de plus avait commis l’erreur de se fourvoyer dans une voie sans avenir.

    – Le rôle des médias, les intérêts d’actionnaires et d’annonceurs puissants n’ayant guère eu d’ailleurs qu’à exploiter l’ignorance technique, la paresse, et le parti pris écolo-gauchisant de la plupart des journalistes, qui se limitent pour l’essentiel à relayer, aussi énormes soient elles, les contre-vérités délivrées par les directives européennes, l’organisme gouvernemental français qu’est l’ADEME, et les producteurs de renouvelables. Il n’y a pas que de la désinformation passive : l’occultation vis-à-vis du grand public de la situation réelle dans les pays pilotes de l’éolien, et plus généralement de ce qui n’est pas favorable à l’éolien dans le reste du monde, est à peu près systématique. Par exemple qui, parmi les lecteurs, a été informé de la déclaration de John Hayes ? Qui sait que l’Espagne, sous la pression de la crise, a décrété un moratoire sur les installations nouvelles ? Qui sait que 14 000 éoliennes rouillent actuellement aux Etats Unis ?

    Gageons aussi que si l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne avaient obtenu des résultats probants, on en aurait entendu parler !

    Soulignons que, le bon peuple étant tout de même bien conscient du fait qu’on a besoin d’électricité même lorsque le vent ne souffle pas, et ne voyant pas d’un regard très positif la multiplication des éoliennes dans le paysage, il ne s’agit en aucune façon de le persuader des vertus de l’éolien : il s’agit simplement, en cultivant son ignorance, en l’enfumant si nécessaire, de s’assurer de sa passivité.

    – La docilité (et parfois aussi la complicité) du gouvernement français, qui de toutes façons ne peut maîtriser ce qui se passe à Bruxelles, et dont le rôle institutionnel est limité à la mise en œuvre des directives concernées. Il lui restait tout de même la possibilité de retarder, voire d’enterrer, la mise en œuvre des directives concernées, tant elles étaient contraires à l’intérêt national.

    Force est de constater que, si aucun des objectifs fixés en 2001 par l’UE pour 2010 n’a été tenu, ni les gouvernements successifs, ni les deux partis politiques de l’alternance (qui malgré la grogne de quelques députés ont toujours voté ce qu’on leur demandait de voter), n’ont grand-chose à se reprocher : c’est uniquement en bout de chaîne, au niveau local, lorsqu’il a fallu enfin consulter les populations, qu’il y a eu des blocages.

    Et si le pire restait à venir pour la France ?

    - De la crise de l’éolien dans le monde il faut en effet attendre une pression accrue sur la France, qui présente l’intérêt exceptionnel d’être à la fois une cible fort intéressante, qui s’est privée de toute défense institutionnelle, et qui demeure aujourd’hui politiquement captive :

    •  . Le gouvernement français, qui milite pour une plus grande solidarité de l’Allemagne dans le cadre de la défense de l’euro, serait évidemment très mal placé pour se dissocier de sa politique énergétique, qui, axée sur un développement massif des renouvelables, suite à des considérations industrielles et de politique interne qui lui sont propres, est de plus dans le droit fil des directives européennes : l’Allemagne est aujourd’hui parfaitement fondée à considérer que sa démarche s’inscrit dans une démarche communautaire.
    • . Il est en outre électoralement tributaire des écologistes. Il est donc tenu politiquement, tant au plan européen qu’au plan national, ainsi qu’en témoigne d’ailleurs, si besoin en était, les actes uniquement politiques qu’ont été l’annonce de l’objectif d’une réduction à 50% de la part du nucléaire en 2025, et celle de la décision de fermer Fessenheim. Rappelons  que, y compris pour Fessenheim,  le seul motif qui pourrait les justifier, la sécurité, n’a nullement été invoqué (si ce motif était justifié, ce serait d’ailleurs une sortie complète du nucléaire qu’il faudrait viser !), et seul reste en définitive l’argument, tout de même un peu léger, qu’il n’est pas normal que la France ait beaucoup plus de nucléaire que les autres.

    – Il se trouve qu’une analyse un peu attentive montre qu’il est justement stratégique, pour la poursuite du développement massif de l’éolien en France, ainsi d’ailleurs que pour participer à l’écoulement de l’éolien allemand, qu’une part importante du nucléaire français soit remplacé par du thermique, seul capable de suivre les fluctuations de l’éolien.

    En fait, ce qu’il suffit d’obtenir, c’est simplement la suppression d’une partie du nucléaire, car la puissance installée nucléaire supprimée ne pourra de toute façon n’être remplacée que par une puissance installée thermique équivalente (il faut bien qu’il y ait de l’électricité même lorsque le vent ne souffle pas !)

    Rien ne semble réellement arrêté pour le moment.

    On sent bien toutefois que, pour faire passer la suppression de centrales nucléaires, il est fondamental que demeure masquée à l’opinion publique le fait que leur production électrique devra pour l’essentiel être remplacée par de l’électricité d’origine thermique, avec comme conséquences évidentes, même pour l’homme de la rue, une augmentation massive de la consommation de combustible fossile et des émissions de CO2, du coût de l’électricité, et, les combustibles fossiles étant tous importés, d’une réduction considérable de l’indépendance énergétique nationale.

    Les considérations actuelles relatives à la « transition énergétique », qui visent à faire croire que l’on pourrait, grâce aux renouvelables, sortir du nucléaire de façon « propre », sont au cœur d’une véritable stratégie d’enfumage.

    Dire par exemple que l’on pourra remédier à l’intermittence de l’éolien (ou du solaire) par de nouveaux moyens de stockage, ou, en agissant sur la consommation,  par l’utilisation de « réseaux intelligents » (les « smart grids »…), ce n’est pas seulement irréaliste : c’est  un élément de cette stratégie d’enfumage, car il est strictement impossible d’ignorer que les ordres de grandeur  ne peuvent absolument pas y être.

    – Si le contexte institutionnel et politique actuel se maintient, et en l’absence de réaction de rejet de l’opinion publique qui obligerait le gouvernement à décider un moratoire, plus  rien ne s’oppose vraiment, dans la mesure où des investisseurs en feront la demande, à la poursuite de l’implantation massive d’éoliennes en France à concurrence des objectifs 2020 :

    • . L’implantation d’éoliennes est maintenant largement dérèglementée. En droit, il s’agit d’une opération d’intérêt public. Une demande d’implantation (dont l’acceptation vaut aussi obligation pour la nation de faire en sorte que, pendant quinze ans pour l’éolien terrestre, toute l’électricité produite soit achetée à prix garanti et injectée sur le réseau, les conséquences de cette injection devant en outre être assumées), ne peut donc être refusée que pour des motifs biens délimités.
      Au fil des années, et tout particulièrement suite notamment à la récente loi Brottes, la plupart de ces motifs ont été supprimés.
    • . Son financement, qui pour l’essentiel est assuré par le consommateur d’électricité (de façon d’ailleurs largement masquée),  est à peu près totalement neutre vis-à-vis du budget de l’état et de la dette publique : aucun des mécanismes de contrôle et de gestion budgétaire n’est donc susceptible de le remettre en cause. Ce n’aurait pas été le cas si, comme dans le cas de l’Espagne, l’aide avait explicitement résulté de subventions étatiques, dont il a bien fallu reconsidérer l’utilité réelle.
      Rien ne s’oppose donc vraiment à ce que, aux sacrifices imposés aux Français dans le cadre de la politique d’austérité associée à l’euro, continuent à s’ajouter, de façon même accrue, dans le cadre des directives européennes relatives à l’énergie, des sacrifices pour le financement de l’éolien, au seul profit d’intérêts qui ne sont assurément pas ceux de la nation.

    – Il demeure toutefois un obstacle sérieux : l’implantation aux échelles visées de nouvelles éoliennes passe par d’importantes extensions du réseau électrique français.
    Il reste donc pour cela à faire passer leur financement ainsi que les allègements de procédure nécessaires pour qu’elles arrivent à temps (car si le terrain administrativo-juridique est aujourd’hui largement déblayé pour l’installation d’éoliennes, il ne l’est pas pour celle de lignes à très haute tension).

    Ceci est stratégique pour l’éolien, car il y va non seulement de la poursuite de son développement, mais aussi de sa pérennisation.

    Car si la durée de vie d’une éolienne est limitée (une vingtaine d’années), et celle de l’obligation d’achat à prix garanti de l’électricité produite encore plus (15 ans), celle d’une ligne électrique qui n’aurait jamais été construite sans l’introduction de l’éolien ne l’est pas. Après qu’une telle ligne ait été justifiée par la nécessité de prendre en compte des éoliennes pourtant inutiles, parions qu’elle servira de justification, à l’horizon plus tellement lointain où les quinze années seront échues, à leur remplacement par de nouvelles éoliennes tout autant inutiles que les précédentes.

    Actuellement la Commission Européenne met justement  un accent particulier sur  la construction des lignes électriques spécifiquement nécessitées par l’éolien.

    Et si l’on rêvait un peu ?

    Si le gouvernement, en invoquant les difficultés de la France, qui semblent tout de même bien réelles, indiquait qu’il a vraiment d’autres priorités à prendre en compte que la coûteuse poursuite de l’implantation d’éoliennes, pour un bénéfice qui semble pour le moins douteux ?

    S’il décrétait donc, comme l’a fait l’Espagne, un moratoire sur toutes les installations nouvelles?

    S’il se refusait à construire des extensions du réseau électrique uniquement justifiées par une prise en compte de l’éolien, qu’il s’agisse de l’éolien français ou de celui des pays limitrophes?

    S’il autorisait légalement le refus de connexion au réseau d’éoliennes lorsqu’un afflux d’électricité éolienne est estimé poser des problèmes, quitte, pour respecter les engagements pris à l’égard des producteurs, à leur payer l’électricité qu’ils n’ont pas produite (à noter que l’Allemagne a été contrainte de prendre une telle mesure) ?

    S’il faisait remarquer que, le nucléaire ne pouvant être remplacé que par du thermique, sortir du nucléaire n’est pas finalement une bonne idée ?

    Et si, pendant que l’on y est, l’on poussait  le rêve encore un peu plus loin ?

    Dans le domaine de la production d’électricité  la France est encore malgré tout en position d’être totalement maîtresse de sa situation, laquelle est particulièrement privilégiée: indépendance, prix inférieurs de 30% à la moyenne européenne (et environ moitié des prix dans les pays pilotes de l’éolien que sont le Danemark et  l’Allemagne), production à peu près totalement décarbonée, ce qui dans le monde place la France, avec 6 tonnes de CO2 par an et par habitant, en tête de tous les pays développés (10 t pour le Danemark et l’Allemagne).

    Et si donc, tout simplement, le gouvernement indiquait que la France, au nom de son intérêt propre, bien sûr, mais aussi au nom de l’intérêt bien compris du reste du monde, Europe y compris (cela ne responsabiliserait il pas les autres gouvernements ?), se refusait à poursuivre en quoi que ce soit les aberrations actuelles, et ignorerait donc, autant que ce sera nécessaire, les dispositions résultant de l’infernal piège institutionnel dans lequel ses prédécesseurs ont plongé la France, contre pourtant l’avis du peuple français exprimé par référendum le 29 mai 2005?

    Parions qu’il aurait alors l’appui de l’immense majorité de la population française.

    Cette étude ne prend pas en compte le solaire, qui relève de la même philosophie que l’éolien, et qui pose le même type de problèmes. Toutefois, d’une part les intérêts liés au solaire sont beaucoup plus divisés, et moins influents, et d’autre part le solaire produisant  beaucoup moins d’électricité, les problèmes résultant de son injection sur le réseau ne sont pas du même ordre de grandeur.

     J. d’Antraigues

    Voir : Eolien, le dossier