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lobby - Page 1882

  • Leclerc raille le Christ dans le métro parisien

    On savait déjà que les patrons de l’entreprise Leclerc étaient – sans surprise – des mondialistes forcenés (campagne pour l’Euro avant son introduction). Ils font maintenant montre à grand renfort de panneaux publicitaires de leur mépris du Christ et des chrétiens.

    Leclerc affiche son irrespect du christianisme dans le métro parisien

    L’AGRIF communique :
    « L’AGRIF condamne la perversité de la manière avec laquelle l’entreprise Leclerc fait la promotion de ses produits dans le métro parisien. Une fois de plus, on use de la dérision antichrétienne pour nous camper un tableau où l’on voit le Christ attablé et l’inscription : « ok, c’est moi qui coupe le poulet ? ».

     Cela constitue indéniablement une dégradation radicale de l’image de marque « Leclerc », et nous sommes certains que les chrétiens, bafoués dans leurs convictions, sauront en tirer les conclusions qui s’imposent… »

    Pour contacter le service Marketing de Leclerc : 01 49 87 41 55

    Pour contacter la régie publicitaire de la RATP : 01 46 90 52 00 ou sur http://www.mediatransports.com/la-societe/contact/

  • « La ville est en train de mettre en place un observatoire des Transidentités »

    La ville UMP de Bordeaux que gouverne Alain Juppé.

    "De plus, jeudi dernier, Marik Fetouh, adjoint au maire en charge de l'égalité et de la citoyenneté, a reçu toutes les associations de lutte contre les discriminations dont Trans 3.0; dans le cadre du respect des différences. La ville a donc déjà le mérite d'essayer de faire des choses.Les subventions du Conseil Régional et du Conseil Général sont également un plus."

    Qu'en pense Edouard du Parc, élu "LMPT" sur la liste d'Alain Juppé ?

    Michel Janva

  • L’ABCD de l’obscurantisme

    Une tribune de Jean-Marie Salamito, Professeur à la Sorbonne et membre de l’Academia Europaea, à l’annonce de Benoît Hamon sur les expérimentations de l’ABCD Egalité.

    Avec l’ABCD de l’égalité, à l’essai dans une dizaine d’académies, quelques pédagogues officiels s’imaginent abolir les inégalités entre filles et garçons.

    Beau projet, généreuse intention. Mais comment y croire ? Ce manuel regorge de naïvetés et de confusions. Il prétend viser l’égalité des femmes et des hommes, mais il met en œuvre leur indifférenciation.

    Aux psychologues de signaler les risques que cette "expérimentation" fait courir à la construction d’identité sexuelle des jeunes enfants. Aux juristes d’expliquer comment l’État, en s’immisçant à ce point dans l’intimité des tout-petits, bafoue les droits des familles. Je souhaite seulement dire ici que cet ABCD procède d’une méprise sur l’idée même d’éducation.

    Par son obsession de chasser les "stéréotypes de genre" (lesquels ne sont jamais définis), ce projet est plus négatif que positif. Il relève de la répression plutôt que de la formation. Or, la mission des enseignants ne consiste pas à considérer les enfants comme remplis de stéréotypes qu’on aurait le devoir de leur arracher, comme pervertis par des clichés dont il faudrait leur inculquer la honte, comme viciés par des familles dont on devrait les éloigner le plus possible. Va-t-on chercher des idées reçues dans le cerveau des gamins comme on fouillerait dans leurs cheveux pour en retirer des poux ? Non, éduquer, ce n’est ni rééduquer ni éradiquer. Ce n’est ni dresser ni redresser. Le redressement, il y a eu des maisons pour ça.

    Éduquer, c’est faire confiance aux êtres humains, parler à leur intelligence et à leur liberté, reconnaître la force d’attraction du vrai, du bien et du beau, respecter l’élan vers le haut qui existe en chaque personne. Pari optimiste et courageux, fondé sur un humanisme très différent de cet hédonisme forcené auquel la gauche de pouvoir a récemment sacrifié ses idéaux.

    La suite sur Atlantico

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-ABCD-de-l-obscurantisme

  • C’est aussi notre crime !

    "jusqu’à 3000 morts on vous couvre" avait dit en avril le président Obama à son poulain Oleksandr Turtchinov arrivé au pouvoir en février, grâce à la force et la CIA. Mais voilà, lorsque, à la tête de sa meute de soudards du Maïdan, tel un chien de chasse partant récupérer le gibier tiré par son maître, le toutou Turtchinov est tombé sur l’os du Donbass...

    Car voilà 40 % des habitants de l’Ukraine sont russophones et n’ont pas voulu jouer le rôle du gibier offert sur un plateau aux ploutocrates de Bruxelles. Et lorsque les bandéristes (référence à Bandera, collaborateur nazi et référence politique du pouvoir), ede Kiev se sont en tête d’ostraciser stupidement ces populations en interdisant leur langue, leurs centres et médias culturels elles ont réagi immédiatement. Ce fut la Crimée d’abord, qui referma une courte parenthèse ukrainienne de 60 ans et retourna dans le giron de la mère patrie, puis les peuples du Donbass, la région économique la plus importante réclamaient simplement une fédéralisation politique garantissant leur identité...

    En réponse Tourtchinov leur a envoyé chars et avions de combat pour écraser leurs légitimes et naturelles prétentions dans le sang, les métamorphosant les calmes fédéralistes en séparatistes audacieux

    Voilà où nous en sommes après 1 mois d’opération punitive :

    - Des dizaines de civils tués sous les bombardements à Slaviansk, Kramatorsk, Donetsk et maintenant Lugansk depuis le 23 avril 
    - Des dizaines de civils piégés, massacrés puis brûlés à Odessa le 2 mai 
    - Des dizaines de civils mitraillés dans les villes du Donbass par des nervis et des soudards ouvertement néo-nazis (allez sur leur site si vous ne me croyez pas) 
    - Des enfants visés en priorité (avant hier à Slaviansk, ont été bombardés 1 orphelinat, 1 école et 1 jardin d’enfant)

    Ces crimes contre l’humanité et ces crimes de guerre ont pour objectif d’écraser un peuple, de s’emparer de son territoire pour y implanter les intérêts de l’UE et les bases militaires de l’OTAN. Ce n’est pas moi qui le dit ce sont les dirigeants occidentaux eux mêmes !

    Elle s’appelait Inna Koukouroudzka, née le 18 juillet 1966 mariée et mère de Marina et Irina. Le 2 juin 2014, à Lugansk l’Union Européenne a commandité son lâche assassinat

    La suite sur Tradition

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?C-est-aussi-notre-crime

  • Liberté de l'enseignement et doctrine de l'Eglise

    De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    "La polémique déclenchée après l’intervention de l’association Alliance Vita au lycée catholique Gerson soulève de façon inquiétante la question de la liberté d’enseignement de l’Église.

    [...] En diligentant dans la foulée une enquête et une inspection,la mairie de Paris et le ministère de l’Éducation nationale ont fait de la surenchère dans l’intimidation. Car ne nous y trompons pas, derrière cette affaire, c’est la possibilité même de continuer à transmettre la vérité qui est en jeu. Oui, l’avortement est un « crime abominable » selon l’expression même du concile Vatican II (Gaudium et spes, n. 51) qu’a reprise le pape François dans un discours très ferme le 11 avril dernier (1). Oui, la pilule du lendemain peut conduire, selon l’instruction Dignitas personae promulguée par Benoît XVI en 2008, à « l’avortement d’un embryon », et constitue dès lors « un meurtre direct » et « un acte gravement immoral » (Dignitas personae, n. 23 sur les produits interceptifs). 

    Cette tentative de bâillonner l’enseignement moral de l’Église s’inscrit dans une stratégie plus globale, comme en témoigne l’attaque inouïe lancée le 5 février contre le Vatican par le Comité des Nations-Unies sur les droits des enfants. L’intellectuel italien Massimo Introvigne a évoqué à ce sujet une « déclaration de guerre de l’ONU à l’encontre de l’Église ». Dans son rapport officiel, cette commission somme en effet le Saint-Siège d’engager des réformes urgentes, à commencer par supprimer de ses établissements les manuels scolaires contrevenant à l’« égalité de genre », revoir le concept ambigu de « complémentarité naturelle entre l’homme et la femme », « reconsidérer sa position sur l’avortement » en « réécrivant le Code de droit canonique » pour y faire figurer les circonstances dans lesquelles il serait dorénavant permis, garantir aux adolescents scolarisés dans ses écoles un accès à la contraception et aux services de santé reproductive… Pour ces « experts » de l’ONU, l’Église doit impérativement changer son enseignement auprès des jeunes en matière de « doctrine sur l’homosexualité, l’avortement et la contraception ».

    L'enseignement catholique doit vraiment être catholique et ne pas proposer simplement une découverte de la foi... :

    [...] À ce titre, les enjeux scientifiques, éthiques et philosophiques du respect de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à son terme naturel ne devraient pas être relégués par principe à des temps de « catéchisme non obligatoire » mais faire d’abord l’objet d’un enseignement rigoureux (pendant les cours de SVT et philosophie notamment) dispensé par des professeurs « fidèles au message de l’Église, compétents, cohérents, convaincus, maîtres de savoir et de vie ». [...]

    Michel Janva

  • Et si les « antifascistes » cessaient de se tromper de cible ?

    De passage à Hayange, ce week-end, j’ai assisté à un curieux spectacle en trois temps. Dans la matinée, j’ai vu le nouveau maire de cette ville historiquement ouvrière, Fabien Engelmann, au milieu de la population, lors d’une fête « Nature et Jardin », organisée à côté du domaine historique de la famille de Wendel. Je n’ai assisté à aucun échange agressif entre les élus et les participants, au contraire.

    L’après-midi, à la mairie, se tenait un double événement. À l’intérieur se déroulait un mariage. Les futurs époux, leur famille et leurs invités, au nombre de quatre-vingts, étaient obligés, pour entrer, de passer devant une escorte de forces de l’ordre qui leur ouvraient des barrières de protection. En effet, à l’extérieur se déroulait, devant l’hôtel de ville, une manifestation organisée par des anarchistes, contre « l’extrême droite, le fascisme et le capital ». Environ quatre-vingts vaillants « antifascistes », souvent vêtus de noir, cagoulés et en rangers, étaient présents. Les habitants de la ville n’ont reconnu aucun Hayangeois, mais des militants venus de Metz, de Nancy et même de Paris.

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  • Liberté de l'enseignement et doctrine de l'Eglise

    De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    "La polémique déclenchée après l’intervention de l’association Alliance Vita au lycée catholique Gerson soulève de façon inquiétante la question de la liberté d’enseignement de l’Église.

    [...] En diligentant dans la foulée une enquête et une inspection,la mairie de Paris et le ministère de l’Éducation nationale ont fait de la surenchère dans l’intimidation. Car ne nous y trompons pas, derrière cette affaire, c’est la possibilité même de continuer à transmettre la vérité qui est en jeu. Oui, l’avortement est un « crime abominable » selon l’expression même du concile Vatican II (Gaudium et spes, n. 51) qu’a reprise le pape François dans un discours très ferme le 11 avril dernier (1). Oui, la pilule du lendemain peut conduire, selon l’instruction Dignitas personae promulguée par Benoît XVI en 2008, à « l’avortement d’un embryon », et constitue dès lors « un meurtre direct » et « un acte gravement immoral » (Dignitas personae, n. 23 sur les produits interceptifs). 

    Cette tentative de bâillonner l’enseignement moral de l’Église s’inscrit dans une stratégie plus globale, comme en témoigne l’attaque inouïe lancée le 5 février contre le Vatican par le Comité des Nations-Unies sur les droits des enfants. L’intellectuel italien Massimo Introvigne a évoqué à ce sujet une « déclaration de guerre de l’ONU à l’encontre de l’Église ». Dans son rapport officiel, cette commission somme en effet le Saint-Siège d’engager des réformes urgentes, à commencer par supprimer de ses établissements les manuels scolaires contrevenant à l’« égalité de genre », revoir le concept ambigu de « complémentarité naturelle entre l’homme et la femme », « reconsidérer sa position sur l’avortement » en « réécrivant le Code de droit canonique » pour y faire figurer les circonstances dans lesquelles il serait dorénavant permis, garantir aux adolescents scolarisés dans ses écoles un accès à la contraception et aux services de santé reproductive… Pour ces « experts » de l’ONU, l’Église doit impérativement changer son enseignement auprès des jeunes en matière de « doctrine sur l’homosexualité, l’avortement et la contraception ».

    L'enseignement catholique doit vraiment être catholique et ne pas proposer simplement une découverte de la foi... :

    [...] À ce titre, les enjeux scientifiques, éthiques et philosophiques du respect de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à son terme naturel ne devraient pas être relégués par principe à des temps de « catéchisme non obligatoire » mais faire d’abord l’objet d’un enseignement rigoureux (pendant les cours de SVT et philosophie notamment) dispensé par des professeurs « fidèles au message de l’Église, compétents, cohérents, convaincus, maîtres de savoir et de vie ». [...]

    Michel Janva

  • Et si Bruxelles cessait de racketter la France ?

    Cette administration dénuée de bons sens ferait mieux de s’occuper des frontières du continent, ouvertes aux quatre vents.   

    Selon les informations révélées par Le Parisien du 4 juin 2014, la France est sous la menace d’un litige avec Bruxelles portant sur une somme qui pourrait atteindre un total de 3,6 milliards d’euros. La somme, plus que conséquente, concerne les subventions européennes versées aux agriculteurs français pour la période s’étalant entre 2008 et 2012. Les règles de la politique agricole commune prévoient que les aides indûment versées à un État membre, par erreur ou frauduleusement, doivent être remboursées.

    En règle générale, ce « refus d’apurement » porte sur des sommes de plusieurs dizaines de millions d’euros. Le record fut atteint en 2010, la France ayant dû rembourser 172,46 millions d’euros. Les montants, pour lors non communiqués, des remboursements à verser pour les années 2014 et 2015 sont évalués entre 406 millions et 1,8 milliard d’euros par an ! C’est énorme, et problématique dans la situation de crise majeure où nous vivons. Bruxelles reproche à la France d’avoir mal mesuré les surfaces des exploitations agricoles du territoire, et surtout de ne pas avoir mis à jour les registres des parcelles. Les conséquences pour l’État pourraient être graves, car on imagine mal que le ministère de l’Agriculture ait provisionné un montant aussi inhabituel. En outre, et fort heureusement, les refus d’apurement ne seront pas demandés aux bénéficiaires. Nos agriculteurs ne risquent donc rien sur ce plan-là.

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  • Les nouveaux chiots de garde

    Imaginez la scène, devant votre journal télévisé préféré : « François Hollande en tête avec 31,3% ; Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly dans un mouchoir de poche avec 25% chacun ; Nicolas Sarkozy culmine à 3,44% - dix fois moins que son adversaire socialiste, mais au-dessus de Jacques Cheminade (1,72%) ; Marine Le Pen fait l’unanimité contre elle avec 0% !». 

         Ces scores – invraisemblables dans la vraie vie – ne sortent pas d’un canular de gauchiste ou d’un cauchemar de srkozyste. Ce sont les principaux résultats d’une simulation de vote organisée le 18 avril 2012 par l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ), pour le premier tour de l’élection présidentielle. Avec le score de Philippe Poutou (1,72%), la gauche et l’exrême gauche y ont accaparé 85% des suffrages des apprentis journalistes. Seul François Bayrou, avec 8,62% des voix, correspondait approximativement à son poids dans la vie réelle (9,13%). Une expérience caricaturale et sans portée effective, croyez-vous ? Pas si sûr. 

    Une autre école de journalisme, le Celsa, affilié à l’université Paris-Sorbonne, a également organisé un vote. Résultats : 37,5% pour Hollande, 25% pour Mélenchon, 4,2% pour Eva Joly et autant pour Philippe Poutou. Un confortable total de 71% pour la gauche et l’extrême gauche. Nicolas Sarkozy et François Bayrou (chacun 12,5% des voix) se partagent le reste avec Nicolas Dupont-Aignan (4,5%). Marine Le Pen qui, dans la réalité, a été soutenue par un électeur sur cinq, n’obtient – là encore – pas une seule voix. 

         Un dernier exemple ? Au Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, haut lieu de la fabrique des « petits soldats du journalisme », la même simulation pour le premier tour a donné un résultat encore plus ahurissant : aucun candidat de droite n’a obtenu le moindre suffrage ! Pour le dire autrement, la gauche et l’extrême gauche ont récolté 100% des voix dans cette école d’où sortent, depuis des années, les responsables des plus grandes rédactions. 

         Ce décalage avec le vote de la population explique peut-être pourquoi, d’après une étude TNS-Sofres de janvier 2012, plus d’un Français sur deux ne fait pas confiance aux médias et encore moins aux journalistes qui y travaillent ! Journaliste dissident, Eric Brunet n’y va pas par quatre chemins : il explique sur Boulevard Voltaire que « l’immense majorité des 36 300 cartes de presse de notre pays pense à gauche [...] Ce sont des journalistes discrets et ‘objectifs’, des reporters de radio ou de télévision, des localiers de la presse régionale, des enquêteurs, des correspondants, des interviewers, des reporters d’images, des documentaristes... Des femmes et des hommes de gauche, qui estiment faire leur métier honnêtement mais dont l’écrasante supériorité arithmétique constitue à elle seule une entrave à la liberté d’information. Chaque matin, réitérée des milliers de fois, leur vision du monde s’imprime dans les consciences. Ils sont l’Information. Ils accomplissent paisiblement et bourgeoisement leur petit ouvrage, avec le sentiment du travail bien fait, nous reprochant même de parler trop haut. Ils sont tout et nous ne sommes rien. Le journalisme est un territoire occupé de la gauche. » 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/

  • 42 économistes vont se parachuter sur l’Elysée pour sauver Hollande !

    D’après ce que je crois comprendre, le président Hollande ne semble pas donner satisfaction aux Français qui l’ont élu. Jamais un président de la Vème République n’a été aussi impopulaire, et les socialistes du coup se ramassent raclée électorale après raclée électorale. Voilà qui n’est guère surprenant quand on sait que le président Mitterrand avait toujours refusé de faire de monsieur Hollande un ministre, tant il le jugeait incompétent.
    Après tout, et comme le disait Chateaubriand, « l’ambition dont on n’a pas les talents est criminelle. » A l’évidence, monsieur Hollande n’a pas les capacités requises pour être président, et cela, tout le monde au parti socialiste le savait.
    Voilà qui n’a cependant pas empêché une série tout à fait remarquable d’Oints du Seigneur, tous compagnons de route du PS ou du PC depuis toujours (voir la liste ci-dessous), de nous adjurer de voter pour un homme dont ils savaient tous qu’il était incompétent, et je veux parler bien sûr du fameux appel des « Economistes pour François Hollande », paru dans Le Monde en avril 2012.
    Cet appel commençait par « Nous sommes économistes », ce qui était déjà un abus sémantique. Un professeur d’économie n’est pas un économiste. Ils étaient en faittous professeurs d’économie, payés par nos impôts, et aucun d’entre eux n’a jamaistravaillé dans le secteur privé.
    Un professeur d’économie n’est pas plus un économiste qu’un professeur de philosophie n’est automatiquement un philosophe. Il y a la même différence entre un professeur de musique au lycée et un concertiste qu’entre un professeur d’économie et un économiste. Le premier vit d’une rente, le deuxième de ses prises de risque.
    Ensuite, affirmer d’emblée que « nous sommes économistes », c’est faire appel à l’argument d’autorité : « Croyez moi, disent ils au bon peuple, parce que moi je sais puisque j’ai fait des études », dont Thomas d’Aquin disait qu’il était irrecevable dans un débat. Il revient en effet à dire au peuple: « Faites-nous confiance parce que nous, nous savons, et que vous, vous ne savez pas », ce qui veut dire que la démocratie n’est pas une solution et que seule la technocratie fonctionne, comme l’URSS l’a amplement démontré.
    C’est ce genre de raisonnement qui donne envie aux Français de voter Front national. 

    Dès le départ donc, le texte était profondément vicié. La fin de la lettre n’était guère meilleure, et je ne peux pas m’empêcher de citer in extenso la conclusion de cette pétition, tant elle était remarquable. La voici :
    « Pour toutes ces raisons, nous appelons à voter pour François Hollande. François Hollande a présenté un agenda de réformes qui dessinent à nos yeux la voie souhaitable. La crédibilité, l’ambition et la cohérence sont de son côté.»
    Deux ans après, on ne peut s’empêcher de sourire, voire de rire aux éclats devant tant de prescience et d’intelligence.

    Mais qui étaient ces génies profonds ? En voici la liste :
    Philippe Aghion (Harvard), Michel Aglietta (Paris-X Nanterre), Yann Algan(Sciences Po Paris), Rémi Bazillier (université d’Orleans), Maya Beauvallet(Telecom Paristech), François Bélorgey (Irest), Françoise Benhamou (Paris-XIII), Eric Brousseau (Paris-Dauphine, Institut universitaire européen), Julia Cagé(Harvard), André Cartapanis (IEP Aix-en-Provence), Gilbert Cette (Université de la Méditerranée), Thomas Chalumeau (Sciences Po Paris), Mireille Chiroleu Assouline (Paris-I), Daniel Cohen (Ecole normale supérieure), Elie Cohen(Sciences Po Paris), Brigitte Dormont (Paris-Dauphine), Bernard Gazier(Paris-I), Jean Imbs (Ecole d’économie de Paris, CNRS), Marc Fleurbaey(Princeton, Collège d’études mondiales), Samuel Fraiberger (New York University), André Gauron, Jérôme Gautié (Paris-I), Patrice Geoffron (Paris-Dauphine), Tristan Klein, Jacques Le Cacheux (université de Pau et des Pays de l’Adour), Jean-Hervé Lorenzi (Paris-Dauphine), Philippe Martin (Sciences Po Paris), Jacques Mistral (Harvard Kennedy School), El Mouhoub Mouhoud(Paris-Dauphine), Pierre-Alain Muet (fondateur du Conseil d’analyse économique, député socialiste, et membre de l’équipe de campagne de François Hollande), Fabrice Murtin (Sciences Po Paris), Dominique Namur (Paris-XIII),Romain Perez (Paris-I), Thomas Philippon (New York University), Thomas Piketty (EEP et EHESS), Michel Rainelli (université Nice-Sophia-Antipolis) Lionel Ragot,(Université d’Evry-Val-d’Essonne), Romain Rancière (EEP),Katheline Schubert (Paris-I), Laurence Tubiana (Sciences Po Paris, Columbia), Joëlle Toledano (Supélec), Dominique Villemot.
    Comme le lecteur peut le remarquer, et comme je l’ai déjà dit, il n’y a que des professeurs, et aucun de ces « économistes » n’a jamais travaillé dans le secteur privé ni exercé la moindre responsabilité opérationnelle. Je conseille au lecteur de lire cette liste attentivement, tant il est rare de voir une telle assemblée de gens soi-disant éminents qui se sont trompés aussi lourdement. Voilà qui devrait les vacciner contre toute tentation technocratique.
    En fait, il est très utile dans la vie de repérer les gens qui se trompent sur tout et tout le temps. Mais il est rare de voir une liste toute faite fournie par les incompétents eux mêmes.
    A conserver donc.
    Aucun de ces oints du Seigneur n’a jamais vu une entreprise de près ou de loin, et cela est assez typique d’une certaine classe intellectuelle.
    Quand j’étais jeune, l’une des grandes maisons de Wall Street spécialisée dans la gestion obligataire avait fait passer une annonce pour embaucher un économiste, et elle reçut de nombreuses réponses de candidats ayant fait les plus brillantes études à Harvard, au MIT à Princeton.
    Réflexion faite, tous les candidats refusèrent le poste car il fallait gérer un portefeuille obligataire en s’appuyant sur les résultats de sa propre recherche. Tous ces « économistes » fuirent en courant, aucun ne voulut prendre le risque de se coltiner au marché et à la réalité. Les économistes français, signataires de cette lettre, font partie, à mon humble avis, de cette même catégorie de gens qui ont fait de bonnes études, ce qui leur donne droit à une rente de situation qu’ils n’ont aucune envie de mettre en danger.
    La concurrence ce n’est pas pour eux. Eux ils ont droit à une chaire, d’où ils peuvent s’exprimer pour enseigner au peuple le Beau, le Vrai et surtout le Moral. Et bien sûr, ils comptent sur le pouvoir politique pour maximiser leur rente… et soutenir le Pouvoir est un faible prix à payer pour s’assurer de la pérennité de la rente. La vieille alliance du Trône et de l’Autel. Cela s’appelle une cléricature et non pas une élite.
    Mais la vraie question que je me pose est la suivante. Leur grand homme est attaqué comme peu d’hommes politiques l’ont été depuis cinquante ans, et aucun d’entre eux ne vient à son secours. Où sont ils ?
    La Légion sauta sur Dien Bien Phu pour prêter main forte à ses amis, alors même qu’ils savaient tous que la bataille était perdue et qu’ils allaient y laisser leur peau, et ils étaient tous volontaires. Apparemment, la notion d’honneur chez les intellectuels de gauche et à la Légion n’est pas la même, ce qui ne surprendra personne.
    Pour moi, qu’ils se soient trompés n’est pas très grave. Je me suis souvent trompé moi même et je n’en suis pas mort. En revanche, qu’ils abandonnent leur champion alors qu’il est en danger, voilà qui est impardonnable.

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/post/87851550801/42-economistes-vont-se-parachuter-sur-lelysee-pour#.U5COSJR_sks