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lobby - Page 1992

  • “Libération” : nouveau Café de Flore, l’aveu. Un journal influent mais sans lecteur et donc non viable

    Certains ne pleureront pas la fin de Libération. Il y a des sans-cœurs partout. Ce journal est, depuis sa naissance, un organe de combat politique autant que d’information et même beaucoup plus. Mais il est vrai qu’on ne peut se réjouir totalement de la disparition d’un journal même si les journalistes de Libération n’ont jamais pleuré sur les difficultés d’une presse d’opinion hostile aux leurs.

    Libération était-il encore un vrai journal ?

    Certes, du coté du Café de Flore où, comme tout le monde le sait et comme on le chante « il y avait déjà des folles », pour le reste le quotidien national avait disparu de nombreux kiosques de province. En revanche, il continue à faire la pluie et le beau temps, et comme le note dans son « horreur médiatique », Jean-François Kahn, la presse audiovisuelle est serve vis à vis de Libé. Les journalistes des radios et télés y traitent les sujets de Libé du matin au soir dans la ligne Libé et gauchisent ainsi les journaux télévisés. Une influence disproportionnée et par rapport à ceux qui pensent le contraire, un pouvoir de nuisance exagérée. Car on n’est pas obligé d’acheter Libération et d’ailleurs personne ne l’achète, mais on n’y échappe pas malgré tout par les relais audiovisuels.

    Les nouveaux actionnaires l’ont compris. Ils veulent garder l’influence politique en sabordant le journal de papier qui coûte et ne rapporte pas grand chose. Pour des journalistes, même branchés, c’est inacceptable. Réunis dimanche 9 février en assemblée générale, ils ont repoussé à l’unanimité l’idée d’arrêter le travail et décidé d’utiliser l’édition de lundi de Libération (image en Une) comme une « arme » pour combattre le projet de leurs actionnaires.

    « Nous voulons nous exprimer, nous faire connaître, répondre à ceux qui nous font un procès en archaïsme. C’est aussi une bataille de communication », a déclaré un salarié sous le couvert de l’anonymat, pour réclamer le départ des dirigeants Philippe Nicolas et Nicolas Demorand. Vendredi soir, les salariés de Libération avaient découvert dans un mail le projet surprise des actionnaires de transformer le journal en réseau social et son siège en espace culturel. En réaction, la rédaction s’est emparée de la « une » de samedi en titrant en grands caractères « Nous sommes un journal », et pas un restaurant ni un incubateur de start-up.

    “Notre projet est la seule solution viable pour Libération” répliquent les actionnaires. Si les salariés refusent, Libération n’a pas d’avenir”, avertit Bruno Ledoux, gros actionnaire du journal, sur son projet de le transformer en réseau social et son siège en espace culturel. Un conflit majeur s’annonce, rue Béranger à Paris, entre actionnaires et salariés. Et le mail envoyé par Bruno Ledoux, qui détient 26% de Libé, aux autres actionnaires et au président du directoire Nicolas Demorand vient jeter de l’huile sur le feu. “Je veux rendre ringards tous ces esprits étriqués et tirer un coup d’avance, un coup cash, où tout est dit, y compris le projet sur l’immeuble [...], a écrit le principal actionnaire du quotidien. Je pense qu’il faut prendre [...] à témoin tous les Français, qui raquent pour ces mecs, pour que tout le monde comprenne bien l’enjeu qui se joue actuellement… D’un côté, la faillite, de l’autre côté, une autre vision…..

    Dans un texte mis en ligne sur le site vendredi soir, les actionnaires actuels – les hommes d’affaires Bruno Ledoux, Edouard de Rothschild et le groupe italien Ersel – ont pour la première fois précisé leurs intentions vis-à-vis du journal aux ventes en chute libre et financièrement en péril. Ce projet, écrivent-ils, pourrait fournir à Libération « de très forts relais de croissance ». « C’est la seule solution viable, avertit Bruno Ledoux, actionnaire à 26 % et propriétaire de l’immeuble loué par le journal. Si les salariés refusent, Libération n’a pas d’avenir ».

    Les actionnaires estiment que le déménagement du journal est « inéluctable » mais réfléchissent, avec le designer Philippe Starck, à transformer les 4 500 m2 du siège du journal, situé rue Béranger, à Paris, en « un espace culturel et de conférence comportant un plateau télé, un studio radio, une newsroom digitale, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up ».

    Ce « lieu d’échange ouvert et accessible à tous, journalistes, artistes, écrivains, philosophes, politiques, designers » serait « entièrement dédié à Libération et à son univers » dans l’esprit d’un « Flore du XXIe siècle, carrefour de toutes les tendances politiques, économiques, ou culturelles » en misant sur « la puissance de la marque Libération ». Ainsi Libération reconnait ce qu’il est, un organe d’influence politique plus qu’un journal. Crève le journal si l’influence demeure.

    Ce qui se passe à Libération doit donc interpeller tous les journalistes de presse écrite, pas seulement nationale et pas seulement quotidienne, sans pour autant verser des larmes de crocodiles.

    Jean Ansar

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/156215/liberation-nouveau-cafe-flore-laveu-journal-influent-lecteur-donc-viable/#more-156215

  • Novlangue socialiste, les précieuses ridicules

    Selon l’indice annuel du classement établi par Reporters sans frontières (RSF), sur la liberté d’information dans le monde, les atteintes à celle-ci ont encore progressé en 2013. Si la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège  figurent  encore sur le podium des bons élèves, la situation de la France est jugée « inquiétante » et elle  perd une place dans ce classement  pour se trouver à la 39éme place, loin  devant les  Etats-Unis  à la 46e, qui en perdent  13. RSF pointe  « la chasse aux sources et aux lanceurs d’alerte » en 2013  au pays de l’oncle Sam  (traque contre  Edward Snowden, condamnation du soldat Bradley Manning à 35 ans de prison pour avoir transmis de nombreux documents à WikiLeaks…). La France  est épinglée notamment pour la  « la décision prise par la justice française de faire retirer les enregistrements de l’affaire Bettencourt des publications de Mediapart ». Bruno Gollnisch constate surtout que  le principal problème dont souffre  les «grands» médias français n’est pas tant dans les pressions dont ils pourraient être victimes de la part du pouvoir politique, la « censure » ou « l’autocensure » des journalistes,  que de la connivence idéologique avec celui-ci. Le règne de  cette  pense unique, dominante, dans l’exposé de tous les  grands sujets qui engagent l’avenir de la France et des Français.  

    Dans le documentaire  Les nouveaux  chiens de garde,  dont nous nous  étions fait l’écho sur ce blog,  cette connivence là, était-il expliqué, découle aussi de la proximité sociologique des «milieux journalistiques et politiques». Elle participe de ce   développement d’un « journalisme de révérence »,  d’une « pensée de marché », de cette  « prédisposition des journalistes à accompagner les choix économiques et sociaux de la classe dominante », de la Caste acquise au mondialisme. Une Caste qui se complaît dans  l’emploi de concepts flous, un langage élitaire chargé de dissimiler ou d’atténuer des vœux, des situations  et des propositions qui révulsent les Français.

     Nous le rappelions aussi dernièrement, les luttes politiques sont des luttes sémantiques, expliquait déjà Bruno Gollnisch dans une tribune libre publiée dans Le Figaro en juin  1996. Celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain, à livrer un combat inégal. 

     Les exemples sont nombreux de cette cuistrerie langagière de «nos» élites mise au service de le leurs menées proprement subversives.  Dans son rapport «Refonder la politique d’intégration » (2013),  les crânes d’œufs progressistes  indiquaient  leur  vœu de « construire un en-commun.». «Il s’agira donc, désormais, de faire France en reconnaissant la richesse des identités multiples. » Ou encore  qu’«Il faut changer de paradigme, proposer une nouvelle forme d’action publique, pour produire des possibles à l’intersection des valeurs de la République et du respect des gens eux-mêmes et de leurs capacités à coproduire de l’action publique.»

     Ce même consternant rapport assénait que  «L’histoire enseignée se réfère à des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes mâles, blancs et hétérosexuels. Il y a donc un enjeu fort à faire évoluer le panthéon des figures censées incarner les grands mouvements, les époques et les dynamiques plurielles de la société.»  Même phraséologie pompeuse pour affirmer que  «L’enjeu est  de rendre possible l’identification à une communauté politique plurielle, c’est-à-dire une communauté concrètement caractérisée par des identités diverses et hétérogènes – que ce soit en raison d’une histoire faite d’immigration, de colonisation ou tout simplement et plus généralement de la pluralité des identités sociales et politiques et des croyances morales qui traversent la société – mais néanmoins capable de s’identifier positivement à un Nous. Ce que nous nommerons un Nous inclusif et solidaire.» On se pince pour le croire !

     Un sabir délirant utilisé ad nauseam pour faire passer la pilule des avancées sociétales concoctées par une gauche du même tonneau. Ainsi en est-il  de la  proposition de loi déposée au Sénat par cinq sénateurs socialistes en  juillet dernier.  Celle-ci  avait pour objet d’ «ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou sociale».  Infertilité sociale…Difficile de faire plus ridicule pour  constater cette évidence physiologique selon laquelle deux papas ou deux mamans sont dans l’impossibilité de procréer.

     Les termes « être enceinte »,  «femme enceinte » sont-ils aussi des gros mots pour  la gauche ? Apparemment oui  à la lecture  du Projet de loi pour l’égalité entre les hommes et les femmes, de septembre 2013 qui évacuait les termes, les  remplaçant par celui de  « collaboratrice libérale (qui)  en état de grossesse médicalement constatée a le droit de suspendre sa collaboration.»

     Relevons encore que   l’appellation théorie du genre étant « grillée «  auprès des Français et rejetée massivement, le ministre du droit des femmes, la très prosélyte  Najat Vallaud-Belkacem l’a remplacée  par stéréotypes sexuels.  Un «élément de langage» qu’elle essaye d’imposer, sans rencontrer généralement trop de résistance,  dans les médias…

     Dans un  entretien accordé au Figaro au  printemps dernier, l’académicien,  historien d’art et ancien conservateur Jean Clair s’indignait  de la « novlangue ahurissante » utilisée par le « rapport sur l’intégration »  évoqué plus haut. Il  notait plus largement  que « l’état dépressif » de notre pays  « se lit dans le déclin de la langue. La langue, c’est le raisonnement, la logique. La grammaire c’est Dieu (…) sans cette rigueur de la syntaxe et des mots, on dit n’importe quoi ».

     Ce « langage maniéré,  précieux et stupide des administrations d’Etat », « cet avilissement de la langue, un Klemperer, l’auteur de La  langue du troisième Reich n’aurait jamais osé penser qu’elle se répandrait au XXI ème siècle dans le langage d’une nation républicaine. PMA et GPA tout comme hier IVG sont de ces euphémismes qui dissimulent leur barbarie sous le voile de l’efficacité technologique (…) ». Et Jean Clair s’inquiétant de cette « marchandisation du vivant », de la « location des  ventres » rappelait que « la  langue maternelle, ça signifie aussi quelque chose  qui n’est pas réductible à la location d’un ventre.  La location par une pauvre femme de ses entrailles –avec tous les abus qu’on imagine-, serait-ce moins grave que la location au client, contre paiement d’une passe de son vagin ? ».  Les  précieuses ridicules de la gauche  ont  déjà répondu à cette question.

    http://gollnisch.com/2014/02/13/novlangue-socialiste-les-precieuses-ridicules/

  • La PMA apporte davantage de problèmes que de bénéfices

    La science vient encore confirmer la position de l'Eglise sur la PMA (Dignitas personae n°12). C’est le constat qui émerge des différentes recherches scientifiques, la dernière ayant été publiée dans le British Medical Journal, l'une des revues médico-scientifiques les plus fiables du monde :

    "De 1978 à nos jours, on estime environ  à 5 millions le nombre d'enfants nés dans le monde par le biais de la procréation assistée. Mais ces dernières années – pouvait-on lire le 5 février dernier sur ​​Tempi.it - 30% de toutes les demandes de fécondation, présentées et acceptées, émanent de personnes ayant des problèmes d’ « infertilité inexpliquée » et la plupart de ces couples conçoivent naturellement «avant de débuter les cycles ». C'est pour cette raison que les auteurs de la recherche se demandent si dans certains cas, les coûts économiques et psychologiques des traitements ne dépassent pas les «bénéfices » et si la fécondation ne serait pas administrée « sans nécessité ».

    PIls mettent en cause un facteur précis : « La fécondation s’est développée dans de nombreuses régions du monde en tant qu'industrie qui génère du profit ( ... ), qui ne s’embête pas à faire des analyses à long terme sur la santé des mères et des enfants. Cela est vrai non seulement pour les cliniques privées, mais aussi pour les institutions académiques, qui ont obtenu des gains économiques substantiels ».

    La suite de cette étude ajoute que «les enfants sains conçus par voie de fécondation sont plus susceptibles que les enfants conçus naturellement de souffrir d'hypertension artérielle, d’obésité, de niveaux anormaux de glucose et de dysfonctionnements vasculaires ». Le « manque de volonté » d’aborder ces questions, selon les spécialistes, « est en train d’entraver le progrès de la fécondation ».

    Qu’en est-il de la naissance ? Lorsque l’on fait ce choix, il y a un risque de graves complications qui est deux fois supérieur à la conception normale. Parmi ces complications, l'accouchement prématuré, le faible poids à la naissance ou pire, la mort du fœtus ou le décès néonatal. Cette affirmation provient d'une autre recherche – commentée sur le journal La Stampa du 14 Janvier - émanant de chercheurs du University’s Robinson Institute qui ont comparé les résultats de plus de 300 000 naissances en Australie du Sud, pour une période de dix-sept ans environ. Parmi elles, plus de 4300 résultaient de la procréation médicalement assistée.

    Même dans la phase de croissance du bébé, la procréation assistée présente de grands risques. On constate en effet un risque accru de cancer chez les enfants nés grâce aux diverses techniques utilisées pour stimuler les grossesses. En témoigne une vaste étude systématique effectuée par des chercheurs du Danish Cancer Society Research Center de Copenhague, sous la direction du Dr Marie Hargreave et rapportée sur Italiasalute.it .
    L’analyse comporte l’étude de 25 cas, dont le rapport est publié sur ​​Fertility and Sterility. Les données montrent que les enfants nés après un traitement de fécondation assistée présentent un risque 33 % plus élevé de développer une tumeur pédiatrique, avec une nette tendance aux tumeurs hématologiques (59 % de plus) et du système nerveux central (88 % de plus)."

    Ceci sans parler du taux d'échec de la PMA (environ 75-80%), des embryons surnuméraires mis au congélateur, de l'eugénisme inhérent à cette méthode...

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La science contre le gender : des structures cérébrales spécifiques entre hommes et femmes

    12/02/2014 – CAMBRIDGE (NOVOpress) - Une équipe de chercheurs de Cambridge vienne de publier dans le prestigieux magazine Neuroscience and Biobehavioral Reviews les résultats d’une méta-étude portant sur la recherche des structures des cerveaux de ces 20 dernières années.

    Ils ont testé les volumes et répartition cérébrales par sexe à partir d’études publiées en 1990 et 2013, soit 126 articles portant sur des enfants jusqu’à à des personnes de 80 ans. Ils ont constaté qu’en moyenne les hommes avaient des cerveaux plus volumineux de 8 à 13% que les femmes mais répartis de manière inégale selon les emplacements tels que matière grise, matière blanche, cerebrum etc.

    Plus spécifiquement les hommes ont des volumes supérieurs et une plus grande densité de tissus sur l’hippocampe, cortex insulaire, le putamen et le lobe droit…..

    De leur côté les femmes ont des cerveaux plus développés sur le lobe frontal et droit. « Ces résultats montrent une asymétrie lié au sexe dans le développement du cerveau, souligne Amber Ruigrok, qui a conduit cette partie de l’étude. Pour la première fois nous avons pu compiler un volume de données important et établir qu’il existe des différences structures entre les cerveaux des hommes et des femmes. Cela ne doit plus être ignoré en neuroscience et en particulier dans les traitements de conditions  psychiatriques. »

    Le Professeur Suckling ajoute que « ces différences dans le système limbique explique les ratios inégaux en pathologies telles que autisme, schizophrénie et dépression selon le sexe des individus ». La science va-t-elle mettre un terme aux délires des partisans de la “théorie du genre” ?

    Source : Neuroscience and Biobehavioral Reviews

    http://fr.novopress.info/156199/science-contre-gender-structures-cerebrales-specifiques-hommes-femmes/

  • L’Europe : « Y a-t-il une vie après la mort ? »

    Les experts de l’OCDE ont rendu le 11 février public le rapport consacré aux principaux aspects de la crise depuis 2007. Les économistes avouent dans le document intitulé « Post mortem » avoir sous-estimé l’ampleur de la crise.

     

    De ce fait, leurs pronostics concernant le relèvement économique des 4 pays membres de l’OCDE : essentiellement européens étaient exagérés. De l’avis des scientifiques et des experts, il est prématuré de constater l’élimination des conséquences de la crise.

    Les aveux sincères des experts de l’institution internationale des plus prestigieuses font penser à une douche froide sur le fond des déclarations optimistes concernant la sortie de l’Europe, en particulier de l’eurozone, de la crise et le début de l’essor économique. L’expert allemand en vue dans le domaine des finances Michael Brückner a averti sur le portail « EU-Infothek » qu’après les élections au Parlement Européen l’Europe aura un « réveil méchant ». Les leaders européens saisissent, selon Brückner, toute occasion pour désarçonner les eurosceptiques qui ont, de l’avis de plusieurs experts, les chances de gagner. Ensuite tous les problèmes liés aux conséquences de la crise qui n’est pas réglée surgiront à nouveau, dit pour conclure Michael Brückner.

    L’analyste principal du groupe financier russe « Brokercreditservice » Maxim Cheine signale toute une série de problèmes qui ne permettent pas faire de déclarations optimistes au sujet du règlement de la crise dans les pays d’Europe unie.

    « Il n’y a pas actuellement d’une nouvelle vague de crise financière ou budgétaire, dit l’expert. L’économie se relèvera graduellement. Or, les indices ne le confirment pas : tout indice est inférieur au pronostic. L’Allemagne se tient, il est vrai, à part. New York n’est pas, dit-on, l’Amérique, Moscou n’est pas la Russie et l’Allemagne n’est pas l’eurozone ». Un faible cours de change de l’euro ferait, peut-être, le jeu de l’économie européenne. »

    Les experts poursuivent les débats acharnés concernant cette dernière thèse. L’écrivaine allemande Ulrike Herrmann, auteur du livre Der Sieg des Kapitals (La victoire du capital) a fait part d’une opinion curieuse sur la crise :

    « On signale toujours la « crise européenne ». Or, il y en a des crises différentes. Premièrement, c’est le problème de la dette en Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal et, probablement, en Slovénie. La seconde crise réside dans le fait que la Banque centrale européen achetant les obligations « problématiques » n’agit pas comme une banque normale. Troisièmement, c’est la crise de la concurrence, la plupart des pays de l’eurozone ne parvenant pas à faire concurrence à l’Allemagne. Quatrièmement, la crise de l’administration : les politiciens ont fait ces dernières années l’immense quantité de fautes. »

    Une question s’impose : quel réveil attend donc l’Europe après les élections en mai ? Qui a dit, d’ailleurs, qu’elle s’est endormie d’un sommeil convalescent ?

    http://francelibre.tumblr.com/post/76466338056/leurope-y-a-t-il-une-vie-apres-la-mort#.Uvx-ePYsRXY

  • Pressions continues contre les Femen

    Dans la suite des différentes initiatives destinées à faire interdire ce groupuscule extrémiste et violent et à retirer le timbre scandaleux, un groupe Facebook «Pour le retrait du timbre Femen» a été monté et une pétition en ligne sur CitizenGo demandant le retrait du timbre au président du groupe La Poste, Philippe Whal, a déjà récolté près de 18000 signatures.

    Michel Janva

  • L’Euro et Arnaud Montebourg

    Arnaud Monterbourg a fait ce dimanche 9 février une déclaration importante au journal les Échos, dans une interview qui est sur le site internet des Echos[1]. Il y déclare en particulier :

    « Comme ministre de l’Industrie, je considère que l’euro est sorti de ses clous par une surévaluation qui est devenue problématique aux yeux de tous pour nos entreprises.

    Entre 2012 et 2013, il s’est apprécié de plus de 10 % face au dollar et de plus de 40 % face au yen ».

    Les propos qu’a tenus le Ministre du Redressement Productif (i.e. de l’Industrie) apportent un saisissant contraste avec ceux Pierre Moscovici, dans l’émission Mots Croisés du lundi 3 février. Visiblement, mettre l’Euro en cause, souligner sa responsabilité dans la crise que nous connaissons, n’est plus un tabou, ni un propos qui autorise le ministre de l’économie et des finances à vous qualifier d’extrême droite, encore qu’il faille s’attendre à tout de Pierre Moscovici… Plus sérieusement, les propos d’Arnaud Montebourg sont justes, mais la solution qu’il préconise est boiteuse, ce qui ne fait que souligner le problème de positionnement politique qui est le sien.

    Des propos justifiés [...]

    Jacques Sapir - La suite sur RussEurope

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Euro-et-Arnaud-Montebourg

  • La destruction sociale et ceux qui la combattent

    140205

     

    À l'époque de Gorbatchev, paraissait en langue française un intéressant journal appelé "Les Nouvelles de Moscou". Les réflexions de cette époque pleine d'espoirs mériteraient sans doute d'être revisitées. L'une d'entre elles, fort simple, me revient souvent à l'esprit : il est toujours plus long de faire pousser un arbre que de l'abattre. On n'assiste pas au même processus. On peut répondre à cela, en remarquant, qu'en s'y prenant convenablement, de préférence dans le jardin de la France et à la sainte Catherine, on est surpris au bout d'une dizaine d'années, des prospérités de ses plantations.

     

    La frénésie de destruction sociale, la "déconstruction sociétale" à laquelle s'attache le pouvoir actuel, ne s'exerce sans doute pas avec la même violence terroriste que le bolchévisme russe ou que la révolution jacobine. "Sensuel et sans férocité", du moins en apparence, le régime radical socialiste au retour duquel travaille depuis toujours François Hollande, provoque cependant des dégâts durables. Et si les choses durent ainsi, jusqu'en 2017 voire au-delà, il sera bien difficile aux habitants de l'Hexagone de remonter la pente douce sur laquelle leurs gouvernants les ont fait dégringoler.

     

    Énvisageons ici le devenir des forces qui s'y opposent vraiment, des espoirs qu'elles suscitent, des perspectives qu'elles contiennent.

     

    Jusqu'au 2 février, jusqu'aux deux immenses rassemblements de Paris et de Lyon, les commentateurs agréés pouvaient penser que le mouvement exprimé en 2013 sous le nom de "Manif pour tous" allait mourir dans l'échec. Certains ne se privaient pas de le démontrer par A + B. Le pronostic s'étayait en fonction de très vieilles équations rationnelles : changement de porte-parole, scission entre trois rassemblements échelonnés sur moins d'un mois, pollution inquiétante par les éléments le plus extrêmes et les plus hétéroclites.

     

    Tout cela ne pouvait, a priori, selon les données empiriques des uns, et en vertus des idées reçues des autres, qu'aboutir à un essoufflement. Dressé en vue d'une seule course, le cheval devait retourner à l'écurie. Le mouvement n'avait été programmé que contre une seule loi. Celle-ci se trouve désormais votée, promulguée, entérinée par le petit comité que l'on appelle les Sages. Le fronton du conseil constitutionnel est orné d'un sphinx. D'assez vilaine facture, commandé en 1972 à un sculpteur catalan, cet animal mythique est supposé tout savoir. Les infaillibles se sont prononcés, la cause est réglée. La triste parodie matrimoniale à laquelle se sont livrés l'année écoulée 7 000 couples insolites est devenue loi de l'État. La société doit s'incliner.

     

    N'oublions jamais le vertige jacobin. La république française pouvant se targuer désormais d'avoir dépassé, sur les chemins de la puissance, le parlement de Westminster, elle peut enfin "tout faire" même "changer un homme en femme". Prométhée n'est plus enchaîné.

     

    L'ivresse secrète des déconstructeurs, un moment victorieux, se mesure aujourd'hui à leur déception d'après-boire. Gueule de bois de ceux qui déplorent le coup d'arrêt que le chef de l'État a été contraint de donner aux élaborations suivantes.

     

    Car avec la gauche, on doit le savoir, quoiqu'elle en dise, on doit toujours s'attendre à un projet supplémentaire. Pause tactique, parfois. Renoncement stratégique, jamais.

     

    Et c'est conscient de cela, que le mouvement de rejet, venu du fond séculaire d'un très vieux peuple, non seulement n'a pas capitulé, mais s'est développé.

     

    M. Valls se trompe lui-même cependant en assimilant le concept de "la manif pour tous" à celui du Tea Party américain. Les deux types de rassemblement représentent en fait, techniquement, à peu près exactement le contraire l'un de l'autre.

     

    Le seul point commun tient aux ravages que la défection droitière provoque sur l'échiquier électoral des États-Unis et celle dont le ministre de l'Intérieur rêve actuellement de renouveler, 30 ans après sa découverte par Mitterrand, pour sauver sa propre coalition minoritaire en voix : on appelle cette manœuvre l'effet de triangulation.

     

    Ce petit calcul ne repose que sur une dimension de pure tambouille politicienne. Or, on doit constater l'absence de tels calculs dans les mouvements qui se sont développés depuis 2013. Seule la première porte parole de la contestation, dont on ne contestera ni les mérites passés, ni le talent médiatique, avait évoqué une hypothèse de participation aux joutes municipales. Sur ce point elle a été désavouée.

     

    Rentrant en septembre de vacances heureuses, je notais le grand espoir inattendu que représentait l'été dernier cette floraison des veilleurs, déjouant, nuit après nuit, sans violence ni provocation, les mesquines persécutions d'une police dévoyée de ses véritables tâches. Au bout du compte il me semble possible d'espérer voir croître cette jeune pousse, d'une façon beaucoup plus solide et durable que ne le pensent ses adversaires. Je ne puis la comparer raisonnablement, et je lui souhaite une carrière analogue à celle des deux grands mouvements conservateurs d'occident, trop mal connus en France. Le premier est apparu en Grande Bretagne dans les années 1832-1837, sous l'influence de la Jeune Angleterre(1)⇓ Sous cette influence s'organise le parti conservateur actuellement au pouvoir avec David Cameron. Le second, beaucoup plus récent, à transformé le paysage intellectuel nord-américain à partir de la création en 1955 de National Review, sous l'influence de gens comme James Burnham et William Buckley.

     

    Le point commun de ces conservateurs est d'avoir développé leur conscience civique à partir de l'horreur que leur inspira, au XIXe siècle la révolution française. La portée de cet événement avait été parfaitement comprise dès les journées des 5-6 octobre 1789 par Edmund Burke. (2)⇓ Le mouvement conservateur américain est apparu au milieu du XXe siècle en réaction à la complaisance des dirigeants de Washington vis-à-vis du communisme. Il représente aujourd'hui la force agissante du parti républicain.

     

    En ce XXIe siècle commençant, on peut et on doit espérer en France, non pas un simple sursaut mais une prise de conscience aussi profonde du mal que fait l'influence croisée du marxisme et du jacobinisme, destructeurs de la société par le levier de l'État supposé la protéger. Un tel mouvement n'avancera ni dans la violence ni dans l'anarchie, ne s'affiliera à aucune impasse programmée par la classe politique. Nul ne peut aujourd'hui prévoir comment la source jaillira, l'important est de mesurer ce qu'elle représente d'espérance.

     

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/02/la-destruction-sociale-et-ceux-qui-la-combattent.html

     

    Apostilles

     

    1 - c'est ce contexte que décrit Disraëli dans son grand roman "Coningsby".

    2 - cf. la lettre qu'il écrit à son fils le 10 octobre 1789. Ses fameuses et prophétiques "Réflexions" datent de 1790

  • Liberté de la presse : la France descend à la 39e place sur 180

    Paris chute encore dans le classement de Reporters sans frontières et se place derrière le Costa Rica, la Namibie, le Ghana, la Slovénie ou le Salvador.

    Dernier exemple en date : Valls souhaite connaitre les sources d'un journaliste du Figaro.

    Michel Janva

  • Un stalinisme décomplexé

    "Français de souche" : pourquoi Naïma Charaï attaque Alain Finkielkraut

    La présidente de l’agence nationale Acsé (cohésion sociale et égalité des chances), et conseillère régionale d’Aquitaine a saisi le CSA pour des propos tenus par le philosophe sur France 2

     

    Alain Finkielkraut en a été "abasourdi". Telle a été sa réaction dans le Figaro à l’annonce de la saisie du CSA vendredi dernier par Mehdi Ouraoui, ancien directeur de cabinet d’Harlem Désir, et surtout Naïma Charaï, présidente de l’agence nationale Acsé (Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) qui dépend du ministère de la Ville, également conseillère régionale d’Aquitaine. Ces deux membres du conseil national du Parti socialiste se sont émus des propos d’Alain Finkielkraut dans l’émission "Des paroles et des actes" diffusée jeudi 6 février sur France 2. [...]

    La suite sur Sud-Ouest

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-stalinisme-decomplexe