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lobby - Page 2004

  • Maintenons l’unité de la France : refusons la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires !

    Entrée en vigueur le 1er mars 1998, la Charte européenne des langues régionales et minoritaires est une initiative du Conseil de l’Europe.

    Aujourd’hui, mardi 28 janvier, l’Assemblée se prononce, par scrutin public, sur la proposition de loi constitutionnelle visant à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

    Elaborée à partir d’un texte proposé par la Conférence permanente des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe, la charte a été adoptée par le Comité des ministres du Conseil le 25 juin 1992.

    L’objectif de la Charte est essentiellement d’ordre culturel : elle vise à protéger et à promouvoir les langues régionales ou minoritaires en tant "qu’aspect menacé du patrimoine culturel européen" et à favoriser leur "emploi dans la vie publique et privée". Par la ratification, les Parties s’engagent à respecter toutes les langues régionales ou minoritaires existant sur leur territoire.

    Lionel Jospin, alors Premier ministre de la troisième cohabitation, a signé la Charte en 1999, mais le Conseil constitutionnel a rendu un avis défavorable, arguant que la Charte comporte des dispositions susceptibles de remettre en cause les principes d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français. De ce fait, la France n’a, à ce jour, toujours pas procédé à la ratification.

    Nicolas Sarkozy, qui flattait les mêmes revendications, les avait lui aussi déçues en se gardant bien de ratifier la Charte, se contentant, lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, d’introduire dans la Constitution l’article 75-1 disposant que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ».

    Car le principal objectif — très concret — de ces revendications minoritaires est de faire reconnaître constitutionnellement que les particuliers peuvent se prévaloir, dans leurs relations avec les institutions, les services et les administrations, d’un droit à l’usage d’une autre langue que le français. Ce que permettrait la ratification de la Charte qui oblige l’État signataire « à reconnaître un droit à pratiquer une langue autre que le français non seulement dans la vie privée, mais également dans la vie publique ». Procès, mariages, permis de conduire et de construire, déclaration d’impôts, dossier de chômage, etc. : tous les actes et démarches de la vie publique devraient alors pouvoir se faire dans la langue de son choix. Ce qui implique que l’administration soit en mesure d’y répondre en se « bilinguisant », des formulaires aux guichets.

    L’enjeu véritable n’est en réalité pas tant de sauver ou de défendre la dignité de langues régionales qui, pour beaucoup, sont des dialectes locaux unifiés ou recréés artificiellement, et guère plus parlés, que de garantir nombre d’emplois publics à leurs rares locuteurs et ainsi de créer pour nombre d’enragés anti-français des rentes de fonctionnaires payés par l’État jacobin… Le gouvernement Ayrault avait estimé dans un premier temps, en enterrant la promesse n°56 du candidat François Hollande, que ceux-là ne seraient guère productifs et que leur coût financier n’était pas opportun en ces temps de rigueur… . Il a peut-être changé d’avis. S’agirait-il désormais de donner un os à ronger aux Bonnets rouges bretons ou de satisfaire les revendications communautaristes qui sont le fil rouge des rapports commandés par ce même gouvernement sur l’ « inclusion sociale » des immigrés ...dont l’adoption des préconisations conduirait à désintégrer la France ? Il convient en tout cas de s’opposer à cette mesure voulue par une Europe qui ne cherche qu’à dissoudre les nations historiques, à l’exception notable de cinq nations germaniques du nord de l’Europe continentale.

    Les associations de promotion du français, pour leur part, favorables au respect et même à l’appui public dus au riche patrimoine linguistique de la France, se sont opposées à ce que les régionales et minoritaires aient, sur tout ou partie du territoire français, un quelconque statut de langues officielles et à ce qu’elles y deviennent principales langues d’enseignement au détriment de la langue du Royaume, de la République, de l’unité de la Nation.

    Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien ambassadeur - L’AF 2878

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Maintenons-l-unite-de-la-France

  • Soutenez Béatrice Bourges [Addendum : menace policière]

    0Depuis hier soir, la police a reçu l'ordre d'empêcher Béatrice Bourges, et une autre personne venue se joindre à son jeûne pour la France, de poursuivre leur action. Entraves à la liberté de déplacement, pressions psychologiques, privation de sommeil ont été leur lot pendant toute la soirée et la nuit.

    Cette situation est intolérable !

    Malgré cela, elles ont toutes deux rejoint ce matin la Place Edouard Hériot, à proximité immédiate de l'Assemblée Nationale, où elles entendent rester toute la journée. Les députés sont aujourd'hui dans l'hémicycle. Ils doivent intervenir !

    Nous vous demandons dès maintenant d'envoyer un courriel (adresse ici) ou même d'appeler au téléphone (standard téléphonique : 01 40 63 60 00, puis demander à parler à l'assistant parlementaire de votre député) pour enjoindre votre député de sortir du Palais Bourbon aujourd'hui et aller rencontrer Béatrice Bourges, pour parler avec elle et entendre le message qu'elle adresse, à travers son jeûne, à la représentation nationale.
    Il y a URGENCE. Le gouvernement cherche à étouffer la voix des Français en colère. Merci de votre mobilisation immédiate auprès de votre député.
    L'équipe de Jour de Colère
    Vous pouvez aussi appeler l'attention de la presse sur ce qui se passe aujourd'hui à Paris, digne de Kiev et bientôt de Damas. Envoyez un courriel aux rédactions, commentez les articles qui parlent de notre action (retrouver la liste en tapant "Béatrice Bourges" sur Google news). Faites aussi pression sur les journalistes. Merci.

    Addendum : La police a prévenu qu’à 13h30 la tolérance cesserait et que tout le monde serait évacué de la place Herriot. Il n'y a pourtant qu'un petit groupe de 5 personnes.

    Michel Janva

  • Halte à l’impérialisme démocratique, par Jean Bonnevey

    Syrie – Centrafrique – Ukraine : la stratégie des bons sentiments.

    Il n’y a pas de révolution spontanée. La conférence de Genève prouve que la guerre civile syrienne est bien une guerre internationale. La reprise des émeutes en Ukraine montre l’extrémisme des manifestants sans nier la répression du régime. L’élection d’une femme à la présidence à Bangui ne gomme pas les racines religieuses et ethniques d’un bourbier africain.

    Dans chacun de ces conflits, l’occident atlantique a décrété le bien et le mal par rapport au dogme démocratique. Il se condamne à être partial et à n’avoir qu’une compréhension partielle des problèmes. Partout on reproduit les erreurs inexpiables du Rwanda ou de l’Irak et on ne tire leçon de rien. 

    Il aura fallu des mois à la communauté internationale pour convaincre la Coalition nationale syrienne (CNS), principal conglomérat de l’opposition syrienne à l’étranger, de se retrouver dans la même pièce que le régime syrien.
    Genève 2 est avant tout une tentative pour l’ONU et les grandes puissances de masquer leur incapacité à enrayer la descente aux enfers de la Syrie depuis près de trois ans. L’opposition très divisée au régime d’Assad veut obtenir un départ du pouvoir qu’il refuse et l’un des participants régional majeur du conflit, l’Iran, est exclu, ce qui est objectivement une erreur.

    Si les débats entre le régime syrien et l’opposition se dérouleront à huis clos à partir de vendredi, la séance d’ouverture de la conférence de paix sur la Syrie, baptisée Genève II, a permis de donner une idée plus précise de l’empoignade à venir. Et ceux qui spéculaient sur la bonne volonté de Damas pour négocier un transfert du pouvoir à une autorité de transition sont désormais fixés.

    En position de force sur le terrain face à une rébellion en proie à de graves querelles intestines, 1400 morts dans une guerre interne [des jihadistes] en un mois, le chef de la diplomatie syrienne a rejeté tout départ de Bachar el-Assad. En réponse au secrétaire d’État américain John Kerry, qui venait de rappeler que le président syrien ne ferait pas partie d’un gouvernement de transition, Walid Mouallem a répondu vertement : «Monsieur Kerry, personne au monde n’a le droit de conférer ou de retirer la légitimité à un président [...], sauf les Syriens eux-mêmes». Qui peut dire le contraire.

    En Ukraine, le gouvernement qui pensait avoir repris la main a commis une erreur. En promulguant la loi contre les rassemblements, il n’a fait que provoquer une radicalisation. Aujourd’hui, il est beaucoup plus difficile de maîtriser cette contestation du régime.

    De son côté, l’opposition est dépassée par la radicalisation du mouvement. Ils pensaient passer par la voie légale pour trouver une issue à la crise, mais ils se demandent s’ils ne vont pas être obligés de suivre les manifestants dans leur mouvement. C’est la légitimité du pouvoir qui est mise en cause, alors que Viktor Ianoukovitch vise clairement la réélection, notamment avec la signature des accords avec la Russie. La Russie est en fait l’objectif des occidentaux avec une volonté de diaboliser Poutine avant les Jeux Olympiques de Sotchi.

    Quand au Centrafrique, une femme est élue à la présidence pour la joie des journalistes femmes et féministes, dont acte, mais cela ne résoudra pas le fond du problème. Il est ailleurs. Dans ce pays, où la France est intervenue le 5 décembre, «nous avons sous-estimé l’état de haine et l’esprit revanchard, l’esprit de représailles», a admis le ministre français Le Drian. «Il y a un mandat des Nations unies qui prévoit en particulier que les forces africaines de la Misca se renforcent pour arriver à 6.000 militaires», a rappelé M. Le Drian. «Elles sont en train de se constituer, même si ça a pris un peu de temps, et je pense qu’avec l’arrivée des soldats rwandais et des soldats du Burundi, on aura là une force significative», a dit le ministre.

    Dans chaque cas les forces auto-proclamées du bien sous-estiment la haine des autres et font donc des analyses fausses aux conséquences terrifiantes pour les populations concernées. L’impérialisme démocratique est peut-être démocratique, mais c’est avant tout un impérialisme et le pire qui soit, celui de l idéologie au mépris des réalités.

    Jean Bonnevey

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/154207/halte-limperialisme-democratique-jean-bonnevey/#more-154207

  • Accueil de Najat Vallaud Belkacem à Château-Thierry

    Elle venait prêcher la bonne parole à des invités triés sur le volet, et à tous les lycéens de Château-Thierry, qui avaient congé pour la circonstance... Devant la porte de la salle de conférence où elle est arrivée entourée d'une bonne escorte policière, une vingtaine de militants LMPT étaient réunis avec drapeaux, pancartes et banderoles LMPT, en criant des slogans.

     

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    Michel Janva

  • « Egalité républicaine » : le fils du ministre FM Le Drian propulsé à un très haut poste à 29 ans

    Thomas Le Drian, 29 ans, fils de Jean-Yves, le ministre franc-maçon de la Défense, a déjà une belle carrière.
    Diplômé de l’ISC Paris, une école de commerce pas spécialement exceptionnelle, le jeune homme a été nommé début janvier «chargé de mission auprès du Président du Directoire» André Yché au sein de la Société nationale immobilière (SNI).

     Cette filiale de la Caisse des dépôts (CDC), qui gère 275 000 logements sociaux ou intermédiaires, est le premier bailleur social de France.
    Une nomination qui paraît disproportionnée au regard du maigre CV de Thomas Le Drian.

    Ce dernier appartient même au comité exécutif de la SNI, comme le précise son site internetun «Comex» qui ne comprend que 13 membres. Selon Libération, «des hauts cadres de la société, autrement plus expérimentés, n’en font pas partie (…). Certains se disent « un peu effarés »».
    Thomas Le Drian a également été nommé directeur du contrôle interne et du contrôle de gestion de la filiale de la SNI, Efidis, une entreprise sociale pour l’habitat francilien qui gère 48 800 logements !

    http://www.contre-info.com/egalite-republicaine-le-fils-du-ministre-fm-le-drian-propulse-a-un-tres-haut-poste-a-29-ans

  • Pourquoi Jour De Colère est un succès politique

    Communiqué du Jour de Colère :

    "Le Jour de Colère est un succès, et en premier lieu un succès politique, car il a posé publiquement la seule question qui intéresse aujourd’hui plus de 80% des Français, qui désapprouvent l’action de François Hollande à la tête de l’Etat. Cette question a aujourd’hui sa réponse : la mise en œuvre de l’article 68 de la constitution donne pouvoir au parlement, réuni en Haute Cour de justice, d’engager la procédure de destitution du Président de la République.

    Cette disposition constitutionnelle soulève à la fois des espoirs et des interrogations. Espoirs pour le peuple, interrogations pour la représentation nationale. En effet, le dernier baromètre CEVIPOF du 13 janvier 2014 a révélé que 87% des français ne font plus confiance à leurs élus. Or la constitution prévoit que c’est à eux, députés et sénateurs, qu’est confiée la responsabilité de mettre en œuvre la procédure de destitution.

    La France vit donc aujourd’hui une crise politique extrêmement grave, où les citoyens désavouent massivement à la fois le chef de l’Etat et la classe politique. Le Jour de Colère adresse son ultimatum  à cette minorité, protégée et complice, de droite comme de gauche : soit elle respecte le peuple souverain et met en jeu, de ce fait, ses privilèges et ses avantages, soit elle refuse de l’écouter et creuse alors plus profondément le fossé qui la sépare des électeurs. Les élus seront-ils responsables ou autistes ?

    Pour les aider à faire ce choix, Béatrice Bourges se tient depuis hier soir à proximité de l’Assemblée Nationale afin de leur expliquer la responsabilité qui pèse sur eux au nom du peuple français. Elle a a été rejointe aujourd’hui dans son jeûne par une autre militante du Jour de Colère, qui a décidé faire entendre ce message à ses côtés. Le sens de ce jeûne est d’obtenir de la représentation parlementaire qu’elle réponde à l’appel. Il suffit pour cela que des élus fassent preuve de responsabilité et abordent avec résolution la saisine que le peuple leur demande. Le Jour de Colère va lancer une pétition en ce sens.

    Dans bien des pays, l’intervention des citoyens pour contrôler le travail des élus est une réalité. En 2003, le Gouverneur de Californie a été chassé de son poste par un vote sanction des californiens. Dix ans plus tard, le pouvoir socialiste semble préférer l’insurrection… en Ukraine. Le Ministre des Affaires Etrangères a apporté son soutien aux émeutiers de Kiev. 

    En fera-t-il autant pour les Français en colère ?

    C’est précisément cette politique du « deux poids-deux mesures » que les français ne supportent plus : la taxation des PME, mais la gabegie de l’Etat, le racket fiscal des ménages, mais l’entretien des maîtresses présidentielles sur les fonds publics, les rafles policières pour délit d’opinion, mais l’impunité des délinquants…

    Pour éviter que la situation ne s’aggrave, François Hollande doit partir."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Jour de colère. Les marrons chauffent

    Le jour de colère a bien eu lieu. Ils étaient 17 000 manifestants selon la police, 120 000 selon les organisateurs. L’absence de consigne spécifique d’encadrement a permis à chacun de se présenter sans fard, sans faux semblants.

    Les opposants, du moins les plus enragés d’entre eux, sont apparus tels qu’ils sont, et on a vu défiler côte à côte des associations de contribuables, des délégations professionnelles, des opposants au mariage homosexuel, des groupes d’action catholique, des royalistes, des nationalistes, des identitaires, des partisans de Dieudonné, et une foule immense d’individus isolés, agglomérés, pour la circonstance, à un groupe.

    L’avantage des grandes foules est que la plus petite association a l’impression d’y jouer un rôle majeur dans le déroulement de l’histoire et, quoiqu’elle ne représente pas même cent personnes, elle se sent pousser des ailes. En somme, tout devient possible.

    Mais peut-on durablement faire du combat contre François Hollande un objectif politique rassembleur ? Que reproche-t-on à François Hollande ? D’avoir augmenté les impôts jusqu’aux limites du supportable, d’avoir permis le mariage et l’adoption par des personnes homosexuelles, d’avoir détricoté un peu plus la famille, promu les études de genre à l’école et affaibli les armées ?

    Fort bien. Dans ce cas souvenons-nous que Nicolas Sarkozy promettait l’union civile des personnes homosexuelles dans ses programmes de 2007 et 2012. N’oublions pas que Xavier Darcos, ministre de Nicolas Sarkozy, a introduit les études de genre dans les programmes de sciences naturelles. Rappelons-nous que ce même Président de la République a supprimé 56 000 postes dans les armées à l’issue du livre blanc de 2008, amoindri la présence française en Afrique pour la renforcer au Proche-Orient auprès des Américains, a très largement contribué à augmenter les impôts sans réduire drastiquement la dépense publique. N’oublions pas qu’il était favorable également à un statut légal du beau-parent et à une simplification du divorce en faisant passer les couples devant le greffe pour régler l’affaire en deux temps trois mouvements. [...]

    Gabriel Privat - La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jour-de-colere-Les-marrons

  • 7 cars de CRS pour Béatrice Bourges [Addendum : Béatrice Bourges expulsée]

    Toujours au Mur de la Paix, Béatrice Bourges a reçu la visite... de 7 fourgonnettes de police. Il y en a qui n'ont que cela à faire.

    BElle répond au Figaro :

    Une grève de la faim pour demander la destitution du président de la République, n'est-ce pas un peu excessif?

    Je pense que la France le vaut bien. Moi je me bats vraiment pour mon pays, car je pense qu'on est en train de tuer l'âme de nos enfants. Cela fait un an que l'on proteste et qu'on ne nous écoute pas. Que puis-je faire de plus que donner ma personne ? Ce sera dur mais cela prouvera qui je suis et qui sont les gens qui m'entourent.

    Je m'appuie sur quelque chose d'ultra non-violent et d'ultra-légitime. Deux mois et demi avant les élections, j'aimerais savoir si les députés, comme certains le disent souvent, souhaitent vraiment le départ de François Hollande. Je leur offre sur un plateau d'argent la possibilité de montrer leur loyauté: l'article 68 de la Constitution autorise les élus des deux assemblés à engager une procédure de destitution du président de la République pour «manquement grave» à l'exercice de ses fonctions. Si je n'avais pas fait ce geste, les députés n'auraient rien tenté. Là une vie non-violente est en jeu. [...]

    Avec mon jeûne, je voudrais prouver que la colère, ce n'est pas la violence. On nous a traités d'extrémistes, on a trouvé que j'étais radicale. Aujourd'hui je pars avec mes armes à moi, des armes spirituelles. Le jeûne spirituel, c'est une arme extrêmement puissante."

    0Le mur de la paix surveillé toute la nuit pour empêcher de planter la tente :

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    2suite sur le SalonBeige

  • La police barbouze a cherché l'incident

    Un témoin raconte la scène hier soir vers 18h :

     

    "Quittant difficilement la manif par l'avenue de Villars, à hauteur du 12, au travers d'un barrage filtrant de CRS et gendarmes, j'ai vu et entendu un commandant arriver vers ce barrage et dire à ses hommes :"allez maintenant on y va !". Incroyable, car a ce moment, les intervenants étaient toujours en train de témoigner au micro et la foule les écoutait calmement.

    Mais au même moment j'ai vu un groupe d'hommes en noir sans signes distinctifs, passer "amicalement"ce barrage policier, arriver au contact de la foule et se retourner pour attaquer fictivement les CRS..."

     

    Si Valls condamne les violences, il peut s'en prendre à sa propre police. A moins que ce soit lui-même qui ait donné ces instruction.

     

    Un autre lecteur me signale que ces provocations étaient bien programmées :

     

    "En effet, au début de la manif, place de la Bastille, il y a eu plusieurs fouilles de personnes qui arrivaient sur place, par des CRS. Sur quels critères pourquoi ceux-ci et non pas ceux-là, je ne sais pas. Comme je demandais au CRS, pourquoi ces fouilles, il m'a été répondu que cette manifestation était "très hétéroclite... et qu'il me conseillait de quitter rapidement la manif, une fois que celle-ci serait terminée. Je n'ai pas compris tout de suite ce que cela voulait dire mais, rétrospectivement, il m'apparait que les CRS savaient, à 14h30, qu'il se passerait quelque chose, à la fin de manif. Pourquoi m'avoir prévenu ? C'est une autre question."

    Michel Janva