lobby - Page 2027
-
Vallaud-Belkacem ou l'extrême légèreté de l'être, par Éric MUTH
La marocaine Vallaud-Belkacem se dit " choquée " à la limitation de l'avortement en Espagne. Je dirais que son attitude est plutôt choquante, bénéficiant de la double nationalité et, étant restée conseillère du roi du Maroc, naturellement elle n'ira jamais proposer l'avortement dans son pays de peur de se faire emprisonner.L'humain n'est pas sa tasse de thé et elle n'a qu'un droit : celui de se taire.Cette ministre fait de la politique juste pour la gloire sans aucune moralité ni conduite. Elle ferait mieux de s'occuper des vraies femmes à l'étranger, celles qui sont soumises au dictat des hommes dans son pays au nom d'une religion. Comment ne pas être choquée par l'IVG à 14 semaines et plus ?¢Étant adepte de la « théorie du genre », tout lui est permis. C'est une opportuniste comme tous ses amis au gouvernement y compris le Président de la république. Au lieu d'idéaliser la Femme, la porte-parole du gouvernement la condamne à n'être qu'un objet de plus. Tuer des enfants n'est sûrement pas son problème, de même que sa compagne Taubira avec son « mariage sauvage ».L'avortement n'est pas un droit, le mariage gay ne sera jamais une Loi. -
Le djihad de France
Le phénomène inquiète, paraît-il, les principaux responsables de l’anti-terrorisme. Ils sont de plus en plus nombreux, en France, à rejoindre, sur le terrain et en guerre, les rangs des djihadistes. On évoque désormais des centaines de cas d'hommes, voire de jeunes garçons, musulmans d'origine ou de conversion, qui ont franchi le pas.
Deux exemples - parmi combien d'autres ? - défrayent actuellement la chronique. Celui de cette Toulousaine qui pleure aujourd'hui deux fils, Nicolas et Jean-Daniel, convertis l'un après l'autre, l'un par l'autre, à l'islam et qui ont ensuite, sans qu'on se penche vraiment sur le phénomène, « basculé » dans l'islam radical. Avant d'aller se faire tuer quelque part en Syrie.
Le phénomène n'est pas rare. Manuel Valls exposait cependant, peu après son arrivée à l'Intérieur, la difficulté de le cerner quand il s'agit de « Français convertis, de Français musulmans ». Manque de signes distinctifs, peut-être ?
Mais à Strasbourg, où se situe l'autre exemple d'actualité, ce sont des jeunes d'origines maghrébine et turque qui sont en cause. Il n'y a donc pas là, M. le ministre, à connaître la même difficulté. Sauf, peut-être, celle que pourrait créer l'appareil politico-médiatico-judiciaire...
À Toulouse, Dominique Bons, la pauvre mère éplorée, a appris la mort de son second fils Nicolas - pardon ! il se nommait lui-même désormais Abou Abdel Rahman - par un SMS reçu le 2 janvier dernier.
L'étonnement
Un « grand choc » pour cette mère qui n'a rien vu venir, rien compris. « Au début, il y a eu une conversion à l'islam », explique-t-elle. Avant d'ajouter : « Ça c'est pas vraiment grave. (...) C'est la suite qui est grave et ça, on le voit pas arriver. » Mais c'est peut-être à partir de sa conversion qu'il faudrait essayer de comprendre, non ?
Ensuite, c'est la filière habituelle - trop peut-être ? Comme des dizaines, des centaines d'autres, dont un sur cinq est un converti, ils ont rejoint, en cachant la réalité à leurs parents (d'autant plus facilement que ceux-ci sont divorcés), l'une des filières (afghane, irakienne, tchétchène...) existantes. De là, un camp d'entraînement, quelque part en Irak, sans doute. Puis le théâtre du combat, et de la gloire d'Allah.
Les deux frères sont morts. Mais ils ne sont pas seuls. En 2007 déjà, on y avait démantelé une filière djihadiste pour l'Irak. Il y en a donc plusieurs rien qu'à Toulouse ? C'est aussi le théâtre d'opération de Mohamed Merah.
Car tous ne partent pas. Ou tous ne meurent pas, et peuvent revenir...
Des pistes connues ?
Manuel Valls se veut précis. D'ampleur « inégalée », le phénomène peut se chiffrer, du moins, semble-t-il, en ce qui concerne la Syrie. Plus de 200 sont « dans le pays », quelque 80 « en transit », 15 sont déjà morts, et « 100 voudraient s'y rendre ». C'est même le ministre de l'Intérieur qui évoque, le 17 décembre, devant la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale, la « crainte de leur retour ».
Il peut les chiffrer, et puis c'est tout ? Il y a ceux qui sont partis. Mais ceux qui sont encore là, les « 100 [qui] voudraient s'y rendre » ? Mais il est vrai que, avec Dieudonné, Manuel Valls a déjà fort à faire !
Même scénario à Strasbourg - à la longue, ça doit donc pouvoir se repérer. Même départ de quatorze garçons, sous des prétextes mensongers. Même ignorance des parents qui, aujourd'hui angoissés, disent n'avoir rien vu venir. Leurs garçons sont, bien sûr, de gentils garçons, à peine un peu connus des services de police pour quelques-uns. Et même cela n'empêche pas ces garçons de se radicaliser et de partir au djihad, comme tant d'autres, sans que personne n'en prenne conscience.
À Strasbourg, comme à Toulouse, une cellule islamique a également été démantelée. Plus récemment, en 2012. Là encore, pas de puce à l'oreille ?
Mais peut-être que, au-delà du risque que le politiquement correct pourrait faire naître si on envisageait de trop s'y intéresser, la question pourrait-elle aussi troubler les promenades que notre bon François Hollande aime à faire en pays arabes. En terres d'islam...
Olivier Mirande monde & vie 14 janvier 2014 -
Des journalistes soumis et serviles qui font honte à leur profession !
Coup de gueule d'un blogueur lu ici :
"On voit bien, en regardant ce décor de théâtre d’ancien régime digne de Disneyland, que ces “conférences de presse” présidentiellles ne sont qu’une vaste mise en scène destinée non pas à “informer” mais à faire estampiller “média” une simple propagande officielle récitée au pupitre. Tout est organisé pour congeler la parole comme en Corée du Nord : il y a un Président, rigide derrière son pupitre conçu pour dominer l’espace. Il y a le carré monolithique de ministres déférents et au garde à vous. Il y a d’autres personnes — que je me refuse à appeler des “journalistes” car ils n’ont pas le courage de poser des questions — qui sont “accrédités” à l’Élysée, donc déjà suspects à mes yeux. Et il y a enfin un “préposé officiel au micro-baladeur” qui ne va solliciter que les bonnes questions sans autoriser le moindre droit de suite !
C’est finalement Alain Barluet qui, dans un tardif sursaut d’honneur, lâche la vérité : près d’une heure après avoir posé sa question sur Valérie Trierweiler, il dit sur Twitter ce qui aurait du faire la “Une” de tous les médias le lendemain :
Les “journalistes” Français n’ont pas le droit de poser de questions embarrassantes. Ils sont aux ordres, complaisants, déférents, obéissants, obséquieux, prosternés, soumis ! Ils sont de la classe des journalistes courbés et reconnaissants parce que subventionnés. Ils ne sont pas seulement le déshonneur de la profession : il ne font pas honneur à la France et la Presse internationale les couvre d’ailleurs à juste titre de ses quolibets (...)" -
La Manif pour tous appelle à des rassemblements le 2 février
Le collectif tenait ce matin (15 janvier) une conférence de presse, donnant lieu à une dépêche AFP reprise dans de nombreux quotidiens :
"[...] la Manif pour tous appelle à manifester le 2 février à Paris et Lyon contre la PMA, la GPA et le projet de loi famille, a annoncé sa présidente mercredi. «C’est une manifestation d’avertissement», a dit Ludovine de la Rochère au cours d’une conférence de presse, contre la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA) que demande, selon elle, «le lobby LGBT» (lesbiennes, gays, bi- et transsexuels). «Comme il y a peu d’enfants à adopter, il y a une demande de plus en plus forte de PMA et de GPA. Nous sommes opposés à ce projet, car nous défendons l’intérêt supérieur de l’enfant», a dit la présidente du collectif.
A Paris, La Manif pour tous donne rendez-vous le 2 février à 13 heures place du 18-Juin-1940 pour manifester. A Lyon, le rendez-vous est fixé place Bellecour à 14 heures.
Des appels à manifester ont aussi été lancés ce jour-là à Rome, Madrid, Varsovie, Bruxelles et Bucarest par des organisations proches de la Manif pour tous.
Le projet de loi sur la famille que prépare le gouvernement ne traitera ni de l’élargissement de la PMA aux couples de lesbiennes ni de la gestation pour autrui, interdite en France. «Mais nous préférons prévenir. Des ministres, et François Hollande, ont exprimé leur souhait d’ouvrir la PMA aux couples de femmes», assure Ludovine de la Rochère. Le collectif s’est dit «inquiet» du projet de loi sur la famille, précisant qu’il était contre la création d’un statut de beau-parent et celle d’une «prémajorité» à 16 ans, deux mesures discutées. [...]"
-
La théorie du genre expulsée de Norvège : le paradoxe de l'égalité des genres.
-
Le lobby homo avec leurs alliés socialistes,communistes et antifas tentent d’empêcher Civitas de parler à Toulouse (hier soir)
Mercredi 15 janvier 2014
Ce soir Alain Escada, président de l’Institut Civitas, doit tenir une conférence à Toulouse à la salle Barcelone à 20h30. De nombreuses associations: Act-Up, Homosexualité et Socialisme, Stop Homophobie, Arc en Ciel, Planning familial, antifas, organisation communiste marxiste-léniniste, la CNT, Griselidis (association de prostituées) , Strass (syndicat de prostituées), Good as you (LGBT) ont dans un premier temps appelé à un rassemblement contre ce qu’elles appellent un « meeting » de Civitas. Elles ont toutes fait marcher leurs réseaux. Elles se sont données rendez-vous à 19h à la station de métro: Compans Caffarelli.
17h30
Les événements se sont précipités ces dernières heures puisque cela s’est transformé en manifestation qui a été déclarée et autorisée en préfecture. Les manifestants ont bien l’intention de se diriger vers la salle Barcelone. Cette dernière devrait être protégée par un barrage de CRS, qui seront nombreux. La manifestation commençant à 19h et la conférence à 20h30, il ne va pas sans dire que cela sera difficile aux personnes, voulant se rendre à la conférence, d’avoir accès à la salle.
Ces associations se posent en victime d’intimidations mais ce sont elles qui cherchent à intimider.
20h
Pour l’instant, la situation est floue et personne ne sait comment va se passer la suite des événements. On remarquera que ces associations ont oublié leurs divergences pour former une coagulation d’un autre genre.
Défenseurs de la famille à Toulouse, c’est le moment de montrer votre soutien et votre détermination face aux intimidations !
20h40 :
Le public accède difficilement à la salle de conférence, au compte-goutte. Un détour est imposé pour raison de sécurité par la rue Armand Duportal. Certaines personnes sortant du métro et souhaitant assister à la conférence sont obligées de traverser les hordes des manifestants « antis ».
-
Consensus scientifique autour du réchauffisme ? Pas si sûr
Lu sur Liberté Politique :
""Peut-on vraiment être climato-sceptique aujourd’hui?" C’est la question posée par Guillaume Emin sur le site Ecologiehumaine.eu L’auteur parle de « l’obscurantisme » dont seraient atteints ceux qui refusent le « solide consensus » scientifique sur ce sujet. Répondons à cette accusation si peu… scientifique par une autre question : comment peut-on dénoncer des consensus aussi mensongers comme celui portant sur les cellules souches embryonnaires, et ne pas s’interroger sur l’éthique du pseudo-consensus entourant la responsabilité humaine du réchauffement climatique ? Les écologistes chrétiens doivent pour leur part lever cette ambiguïté. [...]
Ainsi, l’INSERM affiche sur son site une pétition de principe sur une hypothétique vision consensuelle de la communauté scientifique : « Ces dernières décennies ont vu les recherches sur les cellules souches embryonnaires (ES) se développer considérablement. En effet, ces cellules ne cessent de susciter l’intérêt des chercheurs, notamment pour leur immense potentiel thérapeutique. »
La recherche embryonnaire : un mensonge mondial
Ce genre d’optimisme incantatoire ferait l’objet d’un consensus apparent des chercheurs du monde entier qui affirment que le miracle de la thérapie génique embryonnaire est pour demain. Tous les médias n’arrêtent pas de le répéter en boucle.
L’Académie pontificale des Sciences, la Fondation Jérôme-Lejeune ou VITA en France savent depuis longtemps que ces cellules indifférenciées ont la propriété de se multiplier, à l’infini, en cellules identiques à elles-mêmes et ont donc un grand potentiel cancérigène, bien supérieur à celui des cellules souches adultes.
Seuls les organes bien informés et proches des mouvements sensibilisés par « l’écologie humaine » savent pertinemment qu’il s’agit d’un mensonge éhonté. Ils sont maintenant un peu plus entendus. Pourquoi ? Parce que leur souci de la culture de vie les a incités à s’investir dans une recherche concurrente — les cellules souche adulte — sans danger, éthiquement irréprochable et… qui obtient des résultats.
Consensus ne donc rime pas nécessairement avec veritas ! [...]"
-
Des sénateurs dénoncent l’hypocrisie gouvernementale sur la GPA
Communiqué du sénateur Bruno Retailleau :
"Aujourd’hui, des sociétés étrangères agissent en toute illégalité sur le territoire français en proposant à des couples des contrats de gestation pour autrui. C’est notamment le cas de l’entreprise américaine Extraordinary Conception, mise en cause par une plainte déposée par l’association des juristes pour l’enfance, que nous soutenons dans leur démarche.
Il s’agit de faits scandaleux et illégaux :
- Scandaleux parce qu’il s’agit d’une dérive grave dont les premières victimes sont les femmes et les enfants, réduits à l’état de simples marchandises.
- Illégaux parce que la GPA est formellement interdite en France, par le Code Civil (article 16-7) et par le Code Pénal (article 227-12). L’état du droit est très clair et pourtant, c’est l’état de fait qui prévaut : ces sociétés étrangères ne sont pas inquiétées alors même qu’elles violent les lois de la République.
Pire, leurs agissements sont aujourd’hui facilités par l’hypocrisie gouvernementale sur la GPA : d’un côté, le Gouvernement affirme que son instauration n’est pas envisagée. Et de l’autre, il facilite le recours à de telles pratiques : c’est la circulaire Taubira sur l’obtention du certificat de nationalité française pour les enfants nés de GPA.
Nous exigeons du Gouvernement qu’il prouve par les actes son opposition à la GPA :
- En adressant une circulaire aux Parquets pour rappeler que ceux qui organisent cette pratique illégale doivent être sanctionnés.
- En inscrivant noir sur blanc dans la future loi Familles son refus de la GPA, au nom des droits de l’enfant.
- En insérant dans la Constitution le principe d’indisponibilité du corps humain.
Le Gouvernement doit adresser un message clair à tous ceux qui font commerce du corps de la femme et de l’enfant avec la GPA."
-
Pourquoi appeler à une 4e manifestation le 8 février ?
Vivien Hoch, vice-président de Chrétienté-Solidarité et responsable communication de l’AGRIF, qui organise la manifestation du 8 février réclamant la dissolution des Femen, répond à Novopress. Extraits :
Quels motifs pourraient justifier la dissolution des Femen ?
"(...) [Leurs] violences ne sont pas seulement symboliques, puisqu’elles ont clairement organisé des actes de violence en réunion contre Civitas, ou les surveillants de Notre-Dame… De fait, elles agissent selon une discrimination fondée sur une religion, que d’ailleurs personne ne protège, hormis, justement, l’AGRIF, ou encore l’Observatoire de la Christianophobie. Elles sont proprement racistes anti-chrétiennes. Pourquoi utiliser le terme « raciste » ? Parce qu’on ne peut condamner ces hystériques que sur le domaine pénal du racisme. C’est dans ce domaine que l’AGRIF peut intervenir devant les tribunaux, et les faire condamner."
Pourquoi avoir choisi la manifestation aux autres outils disponibles ?
"De nombreuses manifestations sont prévues ces prochaines semaines, de la Marche pour la vie (19 janvier), à la Manif pour tous (2 février), en passant par le Jour de colère (26 janvier). Il faut que la dynamique de la colère et du sursaut ne se tarisse pas, et continue, de manière tendue, à faire pression massivement contre les délires complètement décadents du pouvoir.
Cette manifestation a également pour but de faire pression sur les pouvoirs publics, et de servir de soutien à la remise en main propre des dizaines de milliers de signatures de nos différentes pétitions à Manuel Valls."
Certains détracteurs vous reprochent de médiatiser malgré vous les Femen ?
"(...) Devons-nous rester silencieux et soumis devant les atteintes répétées à ce droit fondamental au respect de ce que nous avons de plus cher, ou avons-nous en conscience, le droit et le devoir de nous manifester et de clamer notre droit au respect ?
L’autre raison tient au mode de communication des Femen elles-mêmes : elles ne parient que sur notre silence et notre soumission. D’ailleurs, l’Église est restée souvent bien silencieuse face aux agressions répétées des Femen (mais de moins en moins, il faut le remarquer). Ces dernières ne demandent que ça. Parce qu’elles ont la classe médiatique avec elles, (...), passant sous silence la violence sidérante de leurs modes d’actions."Ne doit-on pas, au nom d’une liberté d’expression totale, laisser s’exprimer les Femen ?
"Les Femen s’expriment-elles ? Peut-on considérer que leurs attentats, leur violence et leurs beuglements rentrent dans l’ordre de la libre expression citoyenne ? Considérez-vous, comme NKM, que la dernière profanation de la Madeleine (car en fait il y en a eu deux) est un simple « happening » ? (...)
D’autre part, comment [Manuel Valls peut-il] mobiliser tout l’appareil d’État lorsqu’une mosquée ou une synagogue est touchée, et rester dans l’indifférence totale vis-à-vis des dégradations régulières envers les symboles, les lieux de cultes et les monuments chrétiens ? Son dernier communiqué est à ce titre révélateur : il y condamne les actes antimusulmans et antisémites, mais pas les actes antichrétiens ! C’est pourquoi l’AGRIF lui intente un procès pour provocation à la haine raciale." -
Vie publique, vie privée à l’Elysée: la belle hypocrisie des médias français
« Les médias s’imposent une magistrale cure de silence »
Conforme à sa volonté de dénoncer le comportement des grands médias, Polémia a relevé sur le site de Renaud Revel une analyse plutôt bon enfant, mais néanmoins précise, sur les modes d’information de quelques grands du journalisme face au vaudeville de la rue du cirque.
Polémia.
Médiapart indique sur son site que l’appartement du 8e arrondissement de Paris, utilisé secrètement par François Hollande pour ses rencontres supposées et non démenties, avec l’actrice Julie Gayet, serait au nom d’un certain Michel Ferracci, un homme « soupçonné de liens avec le grand banditisme corse. Son ex-épouse, l’actrice Emmanuelle Hauck, qui prêtait cet appartement, était devenue la compagne de François Masini, assassiné le 31 mai 2013 en Corse, également soupçonné d’être lié au gang de la Brise de Mer », poursuit le même site d’information.
Voilà donc une Love Affair qui prend un tour pour le moins rocambolesque. Et il n’en faudra pas beaucoup plus pour que cet épisode prenne également un tour politique : sauf à être d’une incompétence crasse, on peine en effet à croire que les services du ministère de l’Intérieur n’aient pas vérifié et n’aient pas su à qui appartenait cette garçonnière ! Et si c’est le cas, pourquoi avoir laissé François Hollande s’évanouir à moto dans la nature, en direction d’un appartement dont le propriétaire serait une figure du grand banditisme?
Nous sommes en plein roman, en plein théâtre de Boulevard. Et les médias s’imposent une magistrale cure de silence.
Autre spectacle confondant, en effet, l’attitude des médias
Car dans une démocratie mature, il va sans dire que l’enquête aurait déjà été faite. Et que chacun, à l’instar de Médiapart, aurait fait son job.
Quel est donc ce pays qui voit ainsi la plupart des médias écrits et audiovisuels se retrancher derrière l’argument sublime et inaudible du respect de la vie privée pour ne traiter que du bout des lèvres une affaire dont on fait pourtant l’exégèse dans toutes les rédactions de France et de Navarre depuis 72 heures !
Arborant l’éthique en bandoulière, ce sont pourtant les mêmes qui se jetaient avec gourmandise, il y a quelques années de cela, sur les affaires Clinton, Cécilia Sarkozy et autres Carla Bruni, – et j’en oublie, avant de passer au laminoir l’intimité d’un DSK voué aux gémonies et jeté en pâture !
BFM TV
Cette chaîne qui nous a pourtant habitué à jouer de la grosse caisse, au moindre pet de lapin, s’est ainsi joliment illustrée en faisant le minimum. En fait, on m’indique que la consigne serait venue du sommet de la station. Surtout, ne pas froisser l’Élysée et son locataire, qui ont déjà la chaine dans le nez. Et ce au moment où le CSA réfléchit à installer LCI sur la TNT : une initiative combattue depuis des mois par le patron de Next Radio, maison-mère de BFM-TV, Alain Weill.
Ceci expliquant cela…
Autre prudence de mise, celle de France 2
Alors que dès jeudi soir Gilles Bouleau et TF1 ouvraient le 20 heures sur l’affaire en question, David Pujadas et La 2, consacraient l’essentiel du journal au conflit de la Redoute et à l’affaire Dieudonné, les deux principaux sujets de ce JT. Le climat polaire entre l’Élysée et la maison France Télévisions est-il en cause ? Ou drapée dans un code de déontologie réécrit pour l’occasion, la direction de l’information de France 2 aurait décidé de faire une exception pour le chef de l’État ? Et ce au moment où la presse européenne a les yeux rivés sur notre pays à travers cette croustillante affaire.
Quant à Laurent Delahousse, (compatissant car récemment paparazzé par Voici, photographié en galante compagnie), il n’a pas cru utile de faire mention ce week-end du scoop de Closer.
Que dire aussi de Libération, dont la survie dépend pour grande partie des subsides de l’État :
Là encore, l’affaire a été traitée à minima.
L’annonce de l’hospitalisation de Valérie Trierweiler ne fait qu’alourdir le climat autour d’une séquence qui dépasse largement le strict cadre de la vie privée. Parce que l’Elysée est l’épicentre de la vie politique du pays, l’intimité du chef de l’État est en effet l’affaire de tous; ce dernier a donc une obligation de transparence.
L’Élysée, le lieu lui-même, n’est pas un sanctuaire, et moins encore la Cour du roi Louis XIV. La profession est d’autant plus faux-cul dans cette affaire qu’elle s’en ira guetter mardi, avec jubilation, la moindre petite phrase, la plus petite allusion d’un François Hollande, lequel sera passé à la question lors de sa conférence de presse.
Oui cette affaire n’est pas un fait majeur, je vous l’accorde. Oui, les français ont d’autres préoccupations que les marivaudages de François Hollande. Mais la presse a également un devoir d’information et d’explication : quel que soit le sujet. Et d’autant plus quand il s’agit du Premier des français. Dans une démocratie, tout geste d’autocensure est un manquement. C’est la responsabilité des médias que d’éclairer le citoyen. Refermer le couvercle sur cette Love Affair c’est prêter le flanc à la critique, c’est donner du grain à moudre à une opinion qui n’a de cesse de critiquer des médias en permanence accusés de collusion avec les pouvoirs, économiques et politiques, soupçonnés de protéger les uns, d’accabler les autres, stipendiés pour entretenir des liens de consanguinité avec la classe politique et ses dirigeants.
Renaud Revel Immédiats – Le blog de Renaud Revel, 12/01/2014
http://www.polemia.com/vie-publique-vie-privee-a-lelysee-la-belle-hypocrisie-des-medias-francais-2/