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lobby - Page 2085

  • Vers le centenaire de la Première hécatombe mondialiste du Capital conquérant : de la commémoration mensongère à la manipulation spectacliste...

    Texte rédigé par Francis Cousin, auteur de L'être contre l'avoir

    Août 1914-Novembre 1918:
    Consécration sanglante de la première boucherie capitaliste mondiale !

    Novembre 2013-Août 2014:
    Dé-voilement accompli du chaos spectaculaire de la dictature démocratique de la marchandise !


     « La Commune ne fut pas une révolution contre une forme quelconque de pouvoir d'État, légitime, constitutionnelle, républicaine ou impériale...Elle fut une révolution contre l'État comme tel, contre cet avorton monstrueux de la société ». Marx, Adresse sur la Commune, 1871

    « La guerre mondiale a placé la société devant l'alternative suivante : ou bien maintien du capitalisme, avec de nouvelles guerres et un rapide effondrement dans le chaos et l'anarchie ou bien abolition de l'exploitation capitaliste ». Rosa Luxemburg, Que Veut la Ligue Spartakiste ?

    Lorsque François Hollande simple VRP OTANISTE de la province hexagonale du gouvernement du spectacle mondial déclare depuis l'Elysée au début novembre 2013 que « cent ans plus tard, il nous revient d'aborder dans un esprit de réconciliation cette douloureuse question des fusillés », il convient de se souvenir, d'une part, que les sectes gouvernementalistes de la gauche du Capital ont, depuis les journées de juin 1848, toujours été à la pointe des massacres de l'ouvrier séditieux et, d'autre part, que c'est bien Albert Thomas, ministre socialiste de l'armement en 1916-1917, qui fut le grand organisateur de l'exploitation ouvrière en temps de guerre pendant que les Sembat, Blum et Cachin ne cessaient de promouvoir le théâtre d'intérêts de la "défense nationale" du négoce à tous crins.

    Quand le locataire de l'Elysée, simple marionnette pitoyable de la machination financière circulante, semble regretter que les perturbateurs et les mutins d'hier aient pu être fusillés alors que cela eut lieu avec la bénédiction de la nomenklatura ministérielle socialiste d'alors, celui-ci fait simplement acte de dénégation pathologique en ce sens qu'il fait là mine de récuser le passé pour mieux préparer et justifier le demain convulsif en ce moment ultra-crisique qui approche et où assurément et comme d'habitude les forces du progrès du dressage civilisationnel s'essayeront à passer par les armes les hommes récalcitrants et indisciplinables.

    Dans les années qui précédèrent le déclenchement de la Première Guerre mondiale de la marchandise totalitaire, Rosa Luxemburg multiplia les activités critiques et les participations radicales à de multiples débats publics, en un temps où les fractures fondamentales de l'histoire contemporaine étaient en train d'ostensiblement prouver que les représentants les plus officiels de la social-démocratie, du syndicalisme et de l'anarchisme se préparaient à participer au grand embrigadement militariste des duplicités affairistes de l'été 1914.

    La publication de L'Accumulation du capital en 1913, prolongeant efficacement Réforme sociale ou révolution paru en 1899, provoqua des polémiques virulentes et permit ainsi de désigner ouvertement les endroits précis où résidaient les pires fusilleurs à venir du prolétariat, c'est à dire les professionnels de la défense réformiste de la condition salariale éternelle. La théorie de l'écroulement inévitable du capitalisme défendue par Rosa Luxemburg fit l'objet d'anathèmes virulents de la part de toutes les boutiques perpétuatrices de la misère prolétaire pendant que les courants maximalistes de l'émancipation humaine saluaient, eux, au contraire en Rosa Luxemburg l'une des interprètes les plus compétentes et les plus robustes de la Critique de l'économie politique positionnée par Marx pour l'émergence d'un monde sans argent ni Etat.

    A l'été 1914, la gauche du Capital ayant très rapidement fait tomber les masques de sa tartuferie, rejoignit évidemment massivement le camp de l'orgie guerrière et l'illusion du syndicalisme révolutionnaire s'évanouit, elle, promptement lorsque la CGT rallia officiellement l'Union sacrée du marché national de la sur-vie obligatoire. Ainsi de Maurras à Guesde en passant par Kropotkine, toute la matrice du développement aliénatoire en la totalité de ses cénacles domesticatoires appela les prolétaires du monde à aller périr la fleur au fusil sur les champs de bataille où allaient enfin pouvoir pleinement s'exalter les orages d'acier du feu commercial.

    A contre-courant du grand abêtissement fiévreux qui s'empara des vastes foules happées par la liberté moderne du droit à la tyrannie civile et militaire du suffrage universel du rendement, quelques groupes et personnalités rares en marge de tous les rackets politiques des divers arrangements du trafic et du change, autour de Malatesta, Nieuwenhuis et Liebknecht, entreprirent d'élaborer des lieux de résistance au pouvoir de plus en plus absolu du cosmopolitisme de la marchandise. C'est pourquoi Scheidemann premier chancelier de la République de Weimar et membre émérite du parti socialiste tout comme Ebert premier président du Reich ainsi que Gustav Noske ministre de la Guerre, purent réprimer intensivement la Commune de Berlin et lâcher les corps francs sur les émeutiers ouvriers qui furent ainsi massacrés en même temps que Rosa Luxemburg était, elle, exécutée en janvier 1919 sur claire décision réfléchie du parti socialiste du Capital.

    De la sorte, Rosa Luxemburg qui fut l'une des premières expressions critiques en temps réel de ce qui deviendrait la démence policière du capitalisme d'Etat bolchévique fut assassinée par les représentants expérimentés de la mollesse social-démocratique et quelques temps après, en mars 1921, c'est l'appareil capitaliste de l'étatisme léniniste, version simplement durcie du social-démocratisme, qui s'empressa de noyer dans le sang la Commune de Kronstadt. Le cycle du mensonge et du meurtre capitaliste était là significativement consommé dans cet opéra mythologique du triomphe de la fausse conscience où toutes les fractions de la gauche et de l'extrême gauche du Capital se prouvèrent toujours être le laboratoire de recherche de la marchandise destiné à ouvrir la voie à toutes les fourberies et répressions les plus vicieuses de la liberté despotique du profit.

    La grande immolation de 1914-1918, c'est d'abord 8 millions et demi de Français mobilisés, des millions de blessés et 1.400.000 tués sur l'autel des nécessités du profit. La manœuvre gouvernementale du spectacle hollandiste est simple, il s'agit de dénaturer la matérialité des faits afin de servir l'idéologie du mondialisme de la circulation marchande. D'abord, en jumelant le 70e anniversaire de 1944 et le 100e anniversaire de 1914 pour permettre à l'événement totémique le plus récent d'enclore légendairement le plus ancien tout en répétant jusqu'à plus soif la grand-messe du tabou antifasciste, paravent des obligations récitatives du despotisme du politiquement correct de toutes les servitudes et égorgements contemporains. Ensuite, en polarisant les commémorations sur le rôle des troupes coloniales, fonction relative lors du débarquement de Provence en 1944 (le nombre de tués Maghrébins des armées de la libération capitaliste entre 1943 et 1945 atteignit 18 300 et le nombre de tués parmi les Pieds-Noirs fut de 12 000 avec, en pourcentage, un taux de 10% pour les Pieds-Noirs et de 6% pour les Maghrébins) mais très marginale de 1914 à 1918 (5% des tués, soit un mort sur 20).

    Lorsque les gangs étatiques de la vie mutilée mettent en scène la commémoreration du centenaire de 1914, il va de soi que leur objet essentiel est d'occulter cette réalité fondamentale que les combattants de 1914, prolétaires des villes et des campagnes de la gauloiserie réfractaire en ses multiples souches de terre récalcitrante ; bretonnes et provençales, auvergnates et corses, champenoises et tourangelles, basques et périgourdines, languedociennes et savoyardes, normandes et picardes... ont délibérément été sacrifiées industriellement pour que l'argent continue à rapporter par le biais de la nécessaire disparition brutale du trop plein de marchandises meubles et humaines et du même coup par l'abattage de ce surcroit d'énergie ouvrière insubordonné qui avait tant insupporté la Troisième République maçonnique des droits de l'homme possédant.

    Que Clemenceau, ait pu à la fois porter les surnoms de briseur de grèves et de Père la Victoire en dit long sur les amours incestueuses entre la guerre sociale et la guerre tout court et sur la manière toute particulière dont la pensée critique a un devoir de réflexion insurrectionnaire sur cette génération décimée de 1914.


    Ne laissons pas détourner ou enfouir le populicide du premier charnier impérialiste et refusons en premièrement le mémoricide. Les monuments aux morts des villes et villages les plus reculés viennent nous raconter la tragédie de tous ces prolétaires sacrifiés et ainsi jetés dans les batailles les plus sanguinaires de la valorisation capitaliste. Nous avons des devoirs pratiques et théoriques de lutte de classe à l'égard des prolétaires de 1914 : devoir de dénoncer la grande réécriture des événements; devoir de combattre le grand lessivage de la réalité historique ; devoir de refuser le grand changement démographique qui commença d'ailleurs comme par hasard au temps du premier flic de France tandis que confronté à la grève qui fit suite aux centaines de morts de la catastrophe de Courrières, les compagnies minières afin de limiter la force du mouvement social, donnaient les premiers coups de départ de l'immigration kabyle dans le Nord-Pas-de-Calais.

    En un cercle historique de près d'un siècle, le fétichisme historique de la marchandise qui dé-figure systématiquement l'histoire du vrai pour lui substituer partout le monde du réel inverti n'a pas cessé de poursuivre sa route pour persuader les êtres que leur seul avenir possible se nommait travail de l'avoir et qu'il n'y avait d'autre horizon que celui du paraître dans la société fétide du calcul, du décor et de l'échange.

    L'objectif essentiel du spectacle de la domination capitaliste est d'anéantir toute compréhension de ce qui fait l'être de l'histoire vivante de telle sorte que la dictature démocratique du marché puisse organiser avec magnificence la totale ignorance de tout ce qui ad-vient par la falsification complète de la totalité de ce qui s'est passé.

    Des millions de prolétaires de tous les pays d'Europe ont été exterminés entre 1914 et 1918 pour permettre au despotisme mondial de l'économie de résorber sa sur-production par un repartage militaire des marchés autorisant ainsi le nouveau monde américain du fétichisme financier à commencer à s'emparer d'une vieille Europe saignée à blanc.

    L'union-sacrée charognarde de toutes les factions politiques de la droite et de la gauche des échanges a ainsi clairement prouvé – par delà et contre les quelques groupes ouvriers radicaux qui refusèrent la grande tuerie impérialiste – que l'Etat est toujours le lieu central de l'esclavage et du mensonge et que les cimetières militaires de la guerre ne sont que la sordide continuation logique des usines salariales de la paix...

    Le mouvement ouvrier révolutionnaire fut détruit par l'action conjuguée du capitalisme bolchévique et de la domination enfin totalement pleinement réalisée de la souveraineté marchande, le premier étant l'expression encore archaïque de la fusion étatico-financière que la modernité économique de la seconde a enfin aujourd'hui entièrement accomplie comme aboutissement le plus spectaculaire du pouvoir absolu de l'argent.

    Le règne autocratique du marché démocratique du vendable omni-présent est la forme supérieure de la dictature puisque c'est la dictée insidieuse qui va au plus profond de l'intime en supprimant absolument tout ce qui n'est pas conforme aux intérêts de la criminologie organisée de l'usurpation chosifiante et de la mise en forme planétaire de l'ignorance et de l'idiotie qui la justifient.

    La science des légitimations de l'in-authentique pratiquée à profusion par le gouvernement du spectacle mondial de la marchandise implique un illusionnisme de masse, une manipulation permanente et une falsification obscurantiste forcenée qui font de la démocratie le diktat le plus impeccable du totalitarisme de la quantité, de l'impuissance et du contre-sens.

    La gauche du capital a toujours été ici le centre actif des ravages du déploiement social capitaliste. Souplesse social-démocratique et rigidité bolchévique correspondaient chacune antagoniquement mais complémentairement dans leurs sphères de nuisance respective aux conditions contre-révolutionnaires du développement vers la domination réalisée de la tyrannie de la valeur. Le mouvement ouvrier cadenacé politico-syndicalement fut ainsi l'expression de la mystification généralisée de la valeur se valorisant vers l'apogée de la raison pratique marchande.

    Toutes les organisations de gauche et leurs sous-fifres gauchistes (trotskistes, maoïstes et libertaires) qui constituent, de fait, l'extrême gauche de l'appareil idéologique et politique du capital n'ont jamais servi qu'à contenir, torpiller et détourner les luttes ouvrières. Dès lors, le mouvement ouvrier politico-syndical n'est rien d'autre que le conducteur réel du mouvement de perpétuation des prolétaires en tant que prolétaires, c'est à dire en tant que servile catégorie aliénée de l'économie politique.

    Ainsi, la gauche constitue la force d'encadrement et de discipline de la classe ouvrière qui permet que dans le couple travail-capital, ce soit l'activité domestiquée du travail qui se trouve finalement la plus active et qui, par la prison réformiste des duperies de la revendication, fasse sans cesse se reproduire son ennemi inséparable ; le Capital.

    La gauche représentante du mouvement moderniste du Capital est ainsi l'avant-garde de la droite. La première trace pour la seconde les chemins les plus novateurs de la socialisation aliénatoire et aujourd'hui – dans la fusion idolâtre de l'économie et de la politique, les mafias de gauche et de droite ont fini par professionnellement se fondre et se confondre dans un magma excrémentiel fraternel tout entier soumis aux impératifs du gouvernement du spectacle mondialiste.

    Conformément à la place qui lui revenait dans la mise en scène des rapports de production de la servitude, l'union sacrée de 1914 ( reconduite de façon encore plus paranoïaque en 1939 puis en 1944!) permit de faire marcher le prolétariat européen tout droit à l'hécatombe afin qu'il se fasse massacrer avec enthousiasme pour résoudre la crise de sur-production d'alors et relever ainsi le taux de plus-value.

    Les crapules politiques de droite et leurs confrères, canailles de gauche, tous ensemble et en parfaits chiens de garde de la misère marchande organisèrent ainsi la mort de millions d'êtres humains, chair à travail cérémonieusement reconvertie en chair à canon...

    Et lorsqu'à la fin de cette guerre interminable qui allait consacrer le futur royaume du dollar, surgirent dans de nombreux pays d'Europe, des conseils ouvriers qui remirent en cause la marchandisation de l'humain, c'est bien entendu le Parti Social-Démocrate (liquidant les communards d'Allemagne !) et le Parti bolchévique (décimant les communards de Russie !) qui procédèrent au nettoyage capitaliste indispensable en planifiant de conserve l'exubérance sanguinaire par laquelle furent éliminés des millions d'insurgés de la vie...

    Et pendant des décennies, les héritiers de Lénine, passionnés de fordisme et bénis par les oligarques de Wall Street, ne cessèrent de tuer de mort lente ou de mort rapide des millions de prolétaires, simple matériel tragique pour l'accumulation capitaliste d'Etat.

    Le maintien de l'ordre capitaliste de l'abondance du faux, ayant régulièrement besoin pour aménager le territoire de ses crises de surproduction, d'enclencher de nouvelles redistributions des marchés, il était inévitable qu'un deuxième abattoir mondial fasse suite au premier. Le mouvement d'innovation technologique du bourrage de crâne allait donc faire là des prodiges jusqu'à rendre impossible toute pensée critique au-delà de quelques trop rares catacombes.

    Les experts universitaires et médiatiques de la falsification spectaculaire nous enseignent chaque jour que les seules paroles autorisées sont celles qui reproduisent et confirment le dire insipide de la tyrannie marchande.
    Le terrorisme d'Etat est aujourd'hui le pôle de recherches et d'intoxication stratégique le plus perfectionné du gouvernement du spectacle mondial. L'empire américain qui a gagné la deuxième tuerie mondiale résume là désormais parfaitement la décomposition et les contradictions sociales de la planète en son entier. Ayant asservi l'Europe et le Japon à sa sphère de commandement géo-politique, la Maison Blanche ne peut désormais tenter de neutraliser irrémédiablement leurs potentiels économiques que par la manipulation monétaire, l'infiltration secrète et la terreur de masse sous fausse bannière.

    A mesure que la crise financière du capital fictif, va révéler explosivement l'impossible rencontre entre l'illimité besoin du développement de la marchandise et l'incontournable limite des solvabilités réelles, l'empire du billet vert dont le déclin est dorénavant amplement établi, sera amené – pour essayer de préserver son hégémonie - à engager – dans tous les espaces de sa territorialité matérielle et symbolique - de vastes coups montés terroristes dont le 11 septembre n'était qu'un simple coup d'essai. Sur ce terrain, il a été possible dernièrement de voir apparaître de multiples manœuvres, magouilles et tripotages qui, grands ou plus petits, sont venus ici et ailleurs nous construire jusqu'en en France d'extra-ordinaires cinématographies comme celles notamment de l'incroyable et déconcertante affaire Merah puis celle tout aussi effarante et ténébreuse des deux Journalistes tués au Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique, fruit étatique souterrain des innombrables barbouzeries franco-algériennes...

    La deuxième mandature d'Obama à la Maison Blanche, après une première de totale insanité visible arraisonnée à tous les dicktats de la marchandise totalitaire et avec toute la notoriété de spectacle iconologique mise en scène vient dire ici qu'à bout de souffle, les mécanismes de légitimation de l'absolutisme du spécieux n'ont plus désormais pour seule plaidoyer envisageable que les mythologies pourtant de plus en plus essoufflées de la société dite métissée.

    Dorénavant, à l'heure où l'ordre américain vient tout à fait publiquement racoler dans les banlieues françaises pour organiser des voyages trans-atlantiques d'embrigadement culturel pour les leaders des quartiers positivement discriminés, le rêve yankee de la diversité capitaliste apparaît bien comme le pire opium du temps présent. L'actuelle domination spectaculaire achevée du hors sol de la marchandise omnipotente nous faisant résolument abêtis américains, il est naturellement légitime que nous ne cessions donc de nous enfoncer toujours davantage dans tous les déplorables dérangements propres à l'abjection du système des objets développé si schizophréniquement aux USA, de la drogue à la Mafia, du fast-food à la prolifération névrotique de tous les tribalismes et extravagances religieuses.

    La riche expression fallacieuse de « diversités culturelles » vient exprimer qu'il n'existe plus désormais en fait aucune autre culture autorisée que celle de la consommation autiste des échanges narcissiques du débilisme marchand totalement universalisé. La diffusion du spectacle des rituels de la réussite quantitative par le pouvoir de l'argent ne peut qu'uniformiser les spectateurs dans une égalisation planétaire de la soumission à la chosification. De la sorte, dans le spectacle psychotique de la réification mondialiste, la société de classes montre ostensiblement et très systématiquement qu'elle entend éliminer l'histoire. Et quoi donc de plus normal pour ce faire que la présence de tant d'immigrés dans l'hémisphère nord parce que la lutte des classes extrémiste qui y a existé pendant des siècles doit justement en dis-paraître.

    L'empire central du chaos de la pourriture capitaliste en ses progrès les plus ignobles dès lors qu'il est dirigé par un noir de théâtre obamique et loué par un supplétif hollandiste se voit ainsi transmuté oniriquement en un idéal suprême pour tous les domestiques du spectacle de l'artifice et de la farce. Obama, créature de commande de la finance mondialiste, s'est donc immédiatement empressé pour son second mandat, de promettre à ses créateurs qu'il ferait bien (encore et encore !) du Bush en pire et en plus grand afin que l'emprise américano-israélienne sur le monde aille avec lui encore toujours plus loin qu'avec son prédécesseur.

    Pendant ce temps, la classe capitaliste œuvre en Europe, pour déprécier de manière forcenée le coût du travail, en tentant d'annihiler l'inconscient collectif des restes de l'héritage communard...Elle transfert donc les entreprises ailleurs et elle dé-localise aussi et d'abord sur place ici en recourant massivement à l'armée industrielle de réserve analysée très pertinemment par Marx évoquant ainsi lumineusement le processus de transfert qui voit un « Yankee remplacé par trois Chinois... »

    Cette armée de réserve colorée, valeur suprême échangiste des rêves mélangistes du monde de la valeur, permet là une manœuvre décisive car les nouvelles populations entrantes sont par définition issues de temporalités non-critiques structurées autour d'une vision historique fermée. Il est donc relativement facile de les intégrer à la liberté du commerce de l'aliénation généralisée puisque l'immobilité de leur relation au monde trouve son répondant moderne dans le culte de l'apathie marchande et dans la passivité de l'enfermement consommatoire, unifiés dans un nouveau temps arrêté par l'éternel présent du fétichisme appropriateur.

    Quoi donc de plus normal qu'Obama, prix Nobel exceptionnel du spectacle de l'avoir et grand maton des mouroirs de Guantánamo, Gaza, Kaboul et Bagdad, nous explique applaudi par son vassal élyséen que le capitalisme de couleur est l'avenir du monde. Ils verrouillent de la sorte la serrure des leurres et mauvais tours hégémoniques du diktat mercantile et sont là la coqueluche persistante de tous les laquais du FMI, de l'OMC et du MEDEF puisque la régularisation des sans-papiers et l'africanisation de l'Europe offrent à la classe capitaliste ce grand remplacement de soumission à bon marché dont celle-ci a besoin à mesure qu'elle entend se débarrasser des vieilles contestations et insurrections ouvrières européennes qu'elle entend surtout ne jamais voir renaître...

    La boucherie de 14-18 a liquidé physiquement des millions de prolétaires pour que persiste le cycle d'abomination de l'exploitation humaine. L'idéologie immigrationniste persévérante à l'image d'un capitalisme américain de plus en plus déliquescent et de plus en plus toxique - en tant que stade supérieur d'élimination de la critique ouvrière radicale - entend éradiquer la possibilité même que cette exploitation soit contestée puisqu'au saint nom idéologique de l'économie politique multi-culturelle de la résignation, la liturgie anti-raciste interdit que l'on puisse critiquer les substitutions industrielles de population qu'échafaude la Sainte-Alliance du Capital pour faire disparaître le vieil esprit des traditions subversives européennes...

    L'anti-fascisme fut le cœur de la religion capitaliste du XX° siècle quand la domination en voie de pleine réalisation de la loi de la valeur rendit nécessaire à la fois de supprimer les formations sociales désuètes au regard des besoins de la pure dictature démocratique de l'argent et d'écraser les manifestations prolétaires les plus extrémistes comme celles des barricadiers impénitents de la Catalogne insoumise en 1937.

    L'anti-racisme est, lui, le centre de la religion capitaliste du XXI° siècle dés lors que la domination pleinement réalisée de la loi de la valeur commande de faire à la fois migrer la radicalité du prolétariat hors de sa propre histoire et de substituer aux banlieues ouvrières de la marchandise méprisée les quartiers bigarrés de la thune vénérée.

    A l'heure où la mystique marchande s'est cristallisée dans le projet mondialiste obligatoire du salariat pluri-éthnique et de la jouissance par le magot, l'heure est bien à la mort programmée de l'ouvrier européen archaïque qui, lui et lui seul, a su dire massivement en sa longue histoire de lutte de classes radicale que la vraie vie n'a pas de prix et qu'il convient – pour re-trouver l'être vrai de l'humain – de balayer révolutionnairement l'assujettissement au salariat et à l'argent.

    Dés lors, en refus de la société marchande qui est toujours déshumanisation de l'homme et contre l'Etat, qui n'est partout et rien d'autre que le capital concentré en force d'oppression et de domination, il faut redire l'invariance subversive de ce qui permet l'émancipation humaine : l'émergence du vrai vivre de la communauté anti-marchande.

    Ainsi, comme on l'observe, et comme on l'a continuellement vu et revu et malgré les secondaires et grotesques conflits de chapelle, lorsqu'il il s'agit d'embrigader les prolétaires dans la mobilisation générale, les préparatifs de guerre, l'union sacrée idéologique ou militaire, les gauchistes comme tous les bolchéviques et les sociaux-démocrates se rejoignent en rigoureux serviteurs de la dictature démocratique du marché. Ils sont tous d'accord pour faire participer le prolétariat à la guerre impérialiste, à ses préparatifs et à ses pièges. Les uns dénoncent les autres, les autres dénoncent les uns, mais en réalité ils se retrouvent tous du côté... de l'artifice anti-raciste de l'actuelle guerre du Capital menée contre le prolétariat...

    En 1914-1918, c'est dans les tranchées que l'économie de la captivité alla écraser militairement le mouvement prolétarien combattant pour aller ensuite récidiver en plus grand et en plus fort à partir de l'an quarante, dans les bombardements stratégiques de l'incommensurable industrie démocratique de la mort pour tous... En 2013-2014, c'est le diktat de la charte capitaliste de la diversité qui exile le prolétariat indigène des vieilles combativités ancestrales hors de sa propre histoire pour qu'un nouveau salariat de bonne couleur et d'allégeance assurée vienne faire fructifier les grandes surfaces normalisées de la bêtise marchande.

    Contre la catastrophe capitaliste accélérée qui s'annonce, il convient d'agir exclusivement de manière organisée et consciente en comprenant que les polices de l'antiracisme d'Etat n'ont pour seul objet que de permettre le remplacement des grèves sauvages de jadis par l'immigration de marchandises humaines purement consommatoires.

    Si la colère ouvrière des usines quand elle déborde les chiens de gardes syndicaux fait trembler l'autocratie capitaliste, les troubles pro-marchands des banlieues rappellent toujours qu'il existe une profonde et allègre solidarité entre les appropriateurs glauques des bas-fonds et les hauts-fonds distingués du propriétarisme.

    Le sidérurgiste lorrain qui en mars 1979 brisait les vitrines boutiquières du Paris grand-commerçant en hurlant sa haine de la marchandise représente l'ennemi absolu du pouvoir de l'argent et c'est pourquoi ce dernier déteste celui-là alors même qu'il vénère le casseur black-beur ahuri du 9-3 qui fait de chacun de ses fric-fracs un hymne à l'idolâtrie du fric et du trafic.

    L'allogène marchandise humaine venue du Sud ou de l'Orient, façonnée par les temporalités stationnaires issues du despotisme oriental, n'a pour seul et pauvre dessein que de venir participer d'une manière ou d'une autre à la jubilation marchande des avidités spectaculaires du posséder et c'est la raison intéressée pour laquelle le système de l'acquérir l'adule pendant qu'il a en horreur le glaiseux et anachronique prolétaire de l'avant qui quand il s'emporte sait – et lui seul – conchier la pestilence des corruptions marchandes.

    L'anti-racisme totalitaire de la marchandise est là le pire produit du racisme car il vient essentiellement décréter que la lutte des classes doit être interdite lorsqu'elle ose incarner le maximalisme communard des prolétaires de l'histoire subversive européenne qui sont donc là condamnés à devoir sortir de la réalité puisque c'est seulement eux qui – depuis des siècles de combat et d'insurrection – ont clairement ciblé l'essence de la société du falsifiant spectaculaire. Mais par bonheur, cette gigantesque colère dé-sobéissante qui re-commence à monter risque de faire peut-être sentir dans peu, « ...nom de Dieu, Qu'la Commune n'est pas morte » !

    L'immigrationnisme n'est rien d'autre que le stade suprême de la libre circulation impérialiste de la marchandise !

    NON AU CARNAVAL DOMESTICATOIRE DES GRANDES GALERIES ALIENATOIRES DU METISSAGE MARCHAND !

    A BAS LA GUERRE ET A BAS LA PAIX, CES DEUX FACES COMPLEMENTAIRES DE L'ABJECTION CAPITALISTE !

    A BAS TOUTES LES UNIONS SACREES DU CAPITAL !

    L'Internationale, (novembre 2013- Août 2014)

    http://www.scriptoblog.com/index.php/Contacts/blog/actu-site-et-amis-du-site/1170-vers-le-centenaire-de-la-premiere-hecatombe-mondialiste-du-capital-conquerant-de-la-commemoration-mensongere-a-la-manipulation-spectacliste

  • Il manque 2 ordonnances d'application de la loi Taubira

    Communiqué de LMPT :

    "L’article 14 de la loi Taubira sur le mariage et l’adoption au profit des couples de même sexe prévoyait la prise d'ordonnances dans un délai de six mois au plus tard après la promulgation de ladite loi. La loi Taubira ayant été promulguée le 18 mai 2013, les ordonnances devaient être paraître au Journal Officiel (JO) au plus tard le 18 novembre 2013.

    Deux ordonnances étaient prévues : l’une pour adapter 16 codes comportant les mentions de « père » et de « mère » et l’autre, dans le même objectif, pour l’Outre-mer.

    Le gouvernement aurait-il enfin pris conscience du scandale de cette loi qui conduit à nier l’existence, incontournable pour tout être humain, d’un « père » et d’une « mère » ? Et ceci au profit d’un lobby ultra-minoritaire et au détriment de l'intérêt général. Ces ordonnances, tout comme la loi, seraient évidemment contraires à la réalité de l’humanité et contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant. A l’évidence, faire disparaître les notions de « père » et de « mère » de l’ensemble du système législatif français revient à nier la réalité de la filiation humaine. Le Conseil d'Etat, saisi par ailleurs de six requêtes pour excès de pouvoir contre le décret, l'arrêté et les deux circulaires d'application de la loi Taubira se serait-il avisé que les opposants à la loi Taubira avaient aussi raison du point de vue juridique !? Quoiqu'il en soit, voilà un débat qui risque de se rouvrir au Parlement !"


    PAris (France) 22/11/2013 Ludovine De La... par ltlnews

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/il-manque-2-ordonnances-dapplication-de-la-loi-taubira.html

  • MICHEL COLLON APRES LA SYRIE C'EST NOUS

    http://www.youtube.com/watch?v=9GDFi4KP6bE

  • La violente cruauté de la mort par avortement

    Caméra cachée (1) dans un avortoir du Nouveau-Mexique :

    "L’employée d’une clinique d'avortements tardifs à Albuquerque a expliqué à une journaliste infiltrée que de percer le crâne d'un enfant à naître [vivant] avec une aiguille est le moyen « le plus humain » d'assurer la mort du bébé.

    Cette conseillère anonyme travaille à la clinique Southwestern Women's Options d’Albuquerque, l'une des seules du pays à pratiquer des avortements au cours du troisième trimestre de la grossesse (...)

    L'injection « va droit dans le sac, tout droit dans la » - elle fait visiblement une pause - « grossesse ». Selon la façon dont le bébé est placé, l'aiguille perce « le derrière du bébé » ou, plus vraisemblablement, « sa tête, son crâne. »

    Lorsque la mère a demandé si l'enfant pouvait ressentir de la douleur, la conseillère a hésité. « Je ne sais pas s’il est assez développé pour la sentir, » a-t-elle dit. « Je ne pense pas », a-t-elle suggéré. « Peut-être. »

    Lorsque la journaliste lui a demandé comment elle se sentait elle-même à l’idée que ses victimes ressentent peut-être une douleur intense, la femme a répondu que ce schéma est « nécessaire pour que la procédure se produise et finalement, euh, c’est la façon la plus sûre, et en quelque sorte, la plus humaine, de le faire. »

    Le résultat de ce processus est « un bébé mort », a-t-elle admis".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/
    1) http://www.cqv.qc.ca/fr/camera-cachee-dans-une-clinique-d%E2%80%99avortements-tardifs-l%E2%80%99employee-explique-que-les-bebes-sont-piques-

  • Oliganarchy : entretien d'actualité avec Lucien Cerise

    Lors d'un entretien mené par Maurice Gendre de Scriptoblog, Lucien Cerise a pu présenter son dernier roman (inspiré de faits réels) et en développer certains thèmes à l'aide d'utilisation d'exemples d'actualités, comme la loi Taubira, les rivalités entre services de renseignements américains et israéliens et ses conséquences dans l'affaire Snowden, la "guerre des monnaies" etc.

    Lucien Cerise défend notamment l'idée de nationalisme permaculturel, qui, selon lui, "consiste à accueillir tous les gens de bonne volonté sur un projet national commun : quelles que soient nos origines culturelles, religieuses ou ethniques. Notre intérêt à tous est de « prendre soin » de notre pays car c'est là que nous vivons, ici et maintenant.".

    Réalisation et montage : Jonathan Moadab pour l'Agence Info Libre.
    Retrouvez Oliganarchy sur notre boutique(1).

    http://www.youtube.com/watch?v=l5RKkjcRGE8

    1) http://www.leretourauxsources.com/index.php/liste-des-romans/aliganarchy-detail
    http://www.scriptoblog.com/

  • Le sport contre les peuples (archive 2005)

    La montée en puissance de la stratégie de communication unilatérale en faveur de l’organisation des jeux olympiques à Paris en 2012, ainsi que le sempiternel bruit de fond médiatique relayant les « exploits » sportifs dominicaux inciteront les lecteurs les plus distanciés des mots d’ordre journalistiques à se replonger dans la lecture du « Sport contre les peuples ».
    Publié en janvier 2002, ce pamphlet solide, hargneux et convulsif n’a pas pris une ride. Il se veut la réponse à un constat clinique : « Notre époque sacrifie l’esprit critique, cet honneur de l’intelligence, à la (pseudo) sacralité du sport » (p. 10). La thèse de Robert Redeker happe et frappe le lecteur par sa lumineuse dureté : le sport spectacle constitue un « nouvel opium du peuple » – entendez une « religion de substitution » imposant son calendrier (celui des compétitions sportives) qui volontairement « occupe et quadrille les imaginaires » (p. 47) mais qui, n’ayant pas de mission civilisatrice, ne créée rien d’autre finalement que les conditions d’un nouveau totalitarisme.
    Également issu de ce stupide XXe siècle, le sport contemporain se rapprocherait en effet des modèles totalitaires en tant que système global, à la fois d’exploitation (par son instrumentalisation de la nature, y compris humaine), de dépolitisation (le sport comme « substitut planétaire mercantilo-ludique à la fraternité »), et d’aliénation (« les loisirs sportifs et ludiques volent à l’homme le temps d’être un homme parce qu’ils expulsent de l’existence le sérieux de la vie », p. 34), le tout appuyé par de régulières manifestations de « mobilisation totale » de la société en faveur des grands évènements sportifs et de leur organisation (Coupe du Monde de football, JO, etc.) : le supporteur remplaçant le citoyen, le peuple demeure ainsi la masse dénuée de toute conscience politique et sociale, au seul profit de « l’idéologie sécrétée pour accompagner la mondialisation technomarchande » (p. 62).
    Pour Robert Redecker, l’idéologie sportive participe ainsi activement de l’avènement d’une « barbarie douce » (Jean-Pierre Le Goff) qui colonise à dessein l’imaginaire collectif pour mieux le priver de toute capacité de réflexion et donc d’action : « Les mécanismes médiatiques de nos sociétés nous contraignent à penser en permanence au sport en mettant tous les moyens en œœuvre pour nous empêcher de le penser. Y penser sans le penser – ce mot d’ordre s’insinue dans tous les recoins de nos vies (...). Chacun pense aux sports et aux sportifs dans l’oubli de la pensée, exactement comme si nous étions vidangés de toute conscience. Le sport est l’impensé autant que l’incritiqué des temps contemporains » (pp. 12-13).
    Le sport, en tant que « spectacle mercantilo-ludique » planétaire (p. 45), poursuit une double fin : la domestication du corps et de l’âme. La résistance à ce nouveau catéchisme des temps globalisés ne saurait être que nietzschéenne.
    En premier lieu, en réhabilitant « ce corps gênant, désobéissant, irrationnel, humain, trop humain » : « Lorsque Nietzsche annonce qu’il faut « prendre le corps comme fil conducteur », il avance cette proposition dans le cadre d’un renversement du platonisme ; aujourd’hui, ce programme nietzschéen pourrait parfaitement correspondre à une résistance à la sportivation, rationalisation et mercantilisation du corps, qui constituent en réalité son annulation » (p. 115).
    Ensuite, en se réappropriant le tragique de la vie. En effet, par son « présentisme » (Taguieff), le sport efface et « déracine » aussi bien le passé que l’histoire, l’avenir, les projets politiques. « Cependant, ne naissent pas pour autant (...) comme corollaire du déracinement de l’avenir, « des générations d’enfants aux cheveux gris », plutôt des vieillards dès l’enfance ; les hommes et femmes sans passé ni avenir qui peuplent nos siècles sportifs sont condamnés au sinistre sort de demeurer jusqu’à leur mort des enfants décervelés pour qui la vie n’est jamais un souci, pour qui le monde est un parc d’attraction, et le passage des ans l’occasion de « s’éclater » ou même de « délirer ». Ces derniers hommes dont des humains souffrant de la détresse de l’absence de détresse. Ils s’abandonnent, sous le signe impérieux de l’obligation de délirer, à la multiplication kaléidoscopique des parades, Love, Techno, Gay, 12 juillet 1998 aux Champs-Elysées » (p. 117). Sans trop y croire, Redecker milite, à rebours de Nietzsche cette fois, pour un ressourcement humaniste de la valeur humaine, mais un humanisme à la Pascal ou à la Bossuet, contre Platon, Descartes et la récupération chrétienne des légitimes questionnement sur le devenir – et donc le sens – de toute destinée humaine.
    Parfois contestable, toujours stimulant, « Le sport contre les peuples » ouvre donc des perspectives plus larges que ne le laisse supposer son titre. Il offre surtout une grille d’analyse solide contre la prégnance des stratégies infra-occidentales de castration de la pensée – et donc de la vie. Au-delà de l’idéologie du sport, bien d’autres religions séculières sont aujourd’hui à l’œuvre pour éviter aux Européens de se penser politiquement : droits-de-l’hommisme totémique, démocratie de marché, antiracisme monochrome ou encore communication compassionnelle constituent aujourd’hui autant de verrous empêchant une appréhension saine et potentiellement agissante du réel. Les faits, têtus, suffiront-ils à dissiper ces écrans de fumée ?
    H.H.
    « Le sport contre les peuples » de Robert Redecker, Berg International, janvier 2002, 123 p.
    * Cet article a été initialement publié le 30/03/2005
    http://www.polemia.com/le-sport-contre-les-peuples/

  • Hold-up en vue sur vos comptes en banque

    Les Banksters dévoient le système bancaire et financier européen. La crise financière de 2008 a poussé les instances mondiales, et européennes en particulier, à adopter un arsenal de mesures dont l’objectif est de renforcer le système bancaire et financier (compagnies d’assurances et dans une moindre mesure les fonds de pension).
    Ce renforcement passe au travers de la mise en place de directives européennes visant à augmenter la liquidité des actifs bancaires et à la diminution de l’effet de levier (le rapport entre les capitaux propres investis et les actifs du bilan).
    Malheureusement, rien ou presque n’est mis en place afin d’assurer la qualité et l’efficience du système financier européen. Ainsi aucun seuil absolu et/ou relatif en matière de limite d’investissements n’est défini pour les banques et pour le secteur dans son ensemble.
    Par exemple, l’exposition du secteur financier français concernant la dette italienne représente près de 500 milliards d’euros, soit environ 1/3 de la dette publique italienne. En matière de diversification, on a vu mieux.
    Pire encore : le secteur européen des compagnies d’assurances est poussé, par la réglementation (Solvency II), à accroitre son risque vis-à-vis des dettes souveraines ! Plutôt que de réduire le risque systémique, la directive l’accroît ! C’est scandaleux !
    Face à ces obligations, les acteurs du secteur financier n’en restent pas moins des sociétés orientées vers le profit. Afin de pallier à la mauvaise rentabilité des dettes publiques, les institutions financières doivent chercher d’autres sources de profits. Les banques tentent de se tourner vers les marchés financiers, tandis que les assureurs augmentent leurs primes.
    La déliquescence du système bancaire européen est aussi un problème structurel, car les grandes banques sont bâties selon le modèle de banque universelle, c'est-à-dire que les activités de marché, risquées, ne sont pas séparées des activités de banque de dépôt. Et la loi mal nommée « de séparation des activités bancaires », a été vidée de son contenu. Aujourd’hui, vos dépôts bancaires dans les grandes banques européennes financent des activités spéculatives, contrairement à ce que prétendent les publicités de ces banques.
    COMMENT LES RAPETOUT EUROPÉENS VONT SPOLIER VOTRE ÉPARGNE
    Car la plus grande ignominie trouve son essence dans l’accord européen sur les faillites bancaires, qui n’est que de la poudre aux yeux ! Les 27 et 28 juin derniers, le sommet des Chefs d’État et de gouvernement a décidé des mesures à prendre pour éviter que l’argent public ne soit encore utilisé pour sauver le système financier et bancaire dans la zone euro.
    En effet, en cas de déconfiture d’une institution bancaire, les actionnaires perdront tout ou partie de leur investissement. Mais si le montant des pertes dépasse les capitaux propres de la banque (soit une perte supérieure à 8% du montant total des actifs), ce sera au tour des créanciers les moins bien assurés puis, le cas échéant, les détenteurs d'obligations dits "seniors" et en dernier recours les déposants, au-delà de la somme de 100 000 euros, qui paieront les dégâts ! Que ce soit des particuliers ou des sociétés… (cf. Chypre).
    Mais qu’en sera-t-il de la fameuse « garantie » pour les comptes de moins de 100.000€ ?
    Sachant qu’une banque comme BNP-Paribas-Fortis dispose d’à peu près 75 milliards € de fonds propres pour un bilan de 2.500 milliards (sans compter le hors-bilan qui représente plusieurs fois le bilan), un simple risque de contrepartie, c’est-à-dire un défaut d’un acteur financier avec lequel BNP-Paribas-Fortis a des relations commerciales financières, et les 75 milliards partiront en fumée en quelques jours ! Et cela, malgré les propos paternalistes et mensongers des «professionnels du risque» arguant que le collatéral (les garanties mises en place lors de transactions avec d’autres institutions financières) prévient ce genre d’accident.
    La seule alternative à ce véritable hold-up sur vos comptes bancaires est bien évidemment de retirer de votre banque, en cash, tous les montants au-delà de 100.000 € ! En attendant de vider la totalité de vos comptes…
    Ces mesures devront être transmises par la Commission Européenne aux 17 pays concernés, avant d’être soumises au vote de chaque assemblée et probablement avant les élections du mois de mai 2014.
    Du côté de la réglementation les choses évoluent peu, parce que les diverses directives européennes en faveur d’un renforcement du secteur bancaire, et financier en général, sont lentes quant à leur mise en œuvre effective et ne porteront vraisemblablement pas leurs fruits. En effet, les mesures concernent un accroissement du capital et une plus grande liquidité des actifs, plutôt qu’une meilleure gestion en accentuant la responsabilité du comité de direction et du conseil d’administration. On continue donc comme par le passé à exonérer les banksters des erreurs et des fautes qu’ils commettent… avec vos deniers !
    À titre anecdotique, mais néanmoins révélateur des conditions dans lesquelles évoluent les responsables : Dexia et ses investissements en produits financiers de la ville de Détroit.
    La situation désastreuse de la ville était connue depuis des dizaines d’années. Malgré tout, Dexia acheta de la dette de Detroit sans en assurer le suivi en bon gestionnaire. Et Detroit s’est mise en faillite au mois de juillet 2013, alors que Dexia détenait toujours ces produits dont la valeur ne faisait que chuter inexorablement.
    La gestion par Dexia a toujours été aussi calamiteuse et personne n’a réagi; en tout cas on n’a vu aucun résultat positif à l’horizon.
    Il est délicieux de savoir que cette banque franco-belge est à ce jour la « bad bank » européenne la plus importante avec plus de 260 milliards € d’actifs pourris à gérer jusqu’à extinction (2060 ?).
    À ma connaissance, aucune question orale ou écrite n’a encore été posée aux ministres des finances des pays de la zone euro sur ces sujets, que ce soit par les partis d’opposition ou plus précisément par les parlementaires des partis nationalistes. Oubli, ignorance ou méconnaissance ?
    Pieter Kerstens
    http://www.francepresseinfos.com/2013/11/hold-up-en-vue-sur-vos-comptes-en.html#more

  • Abdelhakim Dekhar nous rappelle que l’extrême gauche est souvent meurtrière. Focus sur la période terroriste de la mouvance autonome en France…

    L’arrestation d’Abdelhakim Dekhar, le tireur qui a terrorisé Paris, et ses liens avec le Mouvement Autonome sont l’occasion de rappeler le danger que représente en France l’extrême gauche sous ses diverses formes (anarchistes, antifas, internationalistes,…). Si Manuel Valls avait à faire surveiller des organisations politiques, celles-là devraient faire partie des priorités car elles ont toujours banalisé les formes d’actions les plus violentes, y compris meurtrières.

    Nous nous attarderons dans les prochains jours sur quelques rappels bien utiles à ce sujet. Aujourd’hui, focus sur la période terroriste de la mouvance autonome en France !

    La lutte armée est une pratique admise par le mouvement autonome. Cette lutte armée ne se limite pas aux attentats : elle peut prendre la forme de hold-up, ce qui a constitué parfois un important moyen de financement pour la mouvance, avec d’autres pratiques clandestines ne nécessitant pas l’usage des armes comme les nombreuses escroqueries opérées avec des traveller’s chèques ou des chéquiers volés.

    Entre 1977 et 1979, cette pratique du hold-up était vantée comme un fait banal dans les quats de la mouvance. On y inculquait également la culture du sabotage. Être autonome, c’était avoir balancé un cocktail molotov dans une agence intérim ou une agence immobilière, synonymes de société bourgoise.

    Action Directe est le groupe autonome qui en France est allé le plus loin dans la lutte armée. Les militants d’Action Directe ont organisé en France plusieurs dizaines d’attentats de 1979 à 1987, allant jusqu’à l’assassinat du général Audran en 1985, et du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986. Certains militants d’Action Directe ne considéraient pas leur organisation comme un groupe autonome mais plutôt comme un groupe anti-impérialiste sur le modèle de la RAF. Pourtant, de par ses origines et ses liens étroits avec la mouvance, Action Directe peut être considérée comme un groupe autonome. Ainsi, Action Directe se présente elle-même comme la transformation d’une « coordination politico-militaire interne au mouvement autonome » en une « organisation de guérilla » (1).

    Lire la suite : http://medias-presse.info/abdelhakim-dekhar-nous-rappelle-que-lextreme-gauche-est-souvent-meurtriere-focus-sur-la-periode-terroriste-de-la-mouvance-autonome-en-france/

  • Nouvelles violences de l'extrême gauche

    Manuel Valls va devoir dissoudre tous ces groupes ultra-violents.

    5 étudiants ont été interpellés jeudi, à la suite d'une intervention de police dans l'enceinte de l'université Lyon 2, quai Claude Bernard. Celle-ci fait suite à des incidents au cours desquels 4 agents hygiène et sécurité ont été blessés.

    80 étudiants vont tenté d'investir le grand amphithéâtre de Lyon 2 pour empêcher la tenue d'une réunion. Une vision habituelle de la démocratie selon la gauche. Des heurts se sont produits. Les responsables de l'université ont tenté de se replier vers une autre salle, mais les heurts n'ont pas cessé. Deux micros ont été volés et deux portes ont été dégradées. La présidence a décidé de faire appel à la force publique, et a déposé plainte pour ces violences.

    Dans un article publié sur le site d'extrême gauche Rebellyon, ces voyous reviennent sur les motifs de leur colère.

    Si ces étudiants avaient été "de droite", toute la presse en aurait parlé et Manuel Gaz aurait crié à l'hydre fasciste. Mais ils ne sont que de gauche. Donc juste déséquilibrés.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/nouvelles-violences-de-lextr%C3%AAme-gauche.html

  • Netanyahou cherche à torpiller les accords avec l'Iran

    Lors de sa visite à Moscou, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a cherché à convaincre le président Poutine que la Russie ne devait pas accepter d'assouplir les sanctions contre l'Iran, écrit jeudi 21 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
    Mais les deux dirigeants n'ont pas réussi à s'entendre à ce sujet. Quant à la Syrie, Moscou considère que les frappes israéliennes contre les sites de Damas profitent aux forces radicales qui représentent une menace pour l'Etat juif.
    Il s'agit du cinquième voyage de Netanyahou en Russie depuis qu'il dirige le gouvernement de l’Etat hébreu. Les deux dirigeants ont des relations de confiance qui leur permettent de soulever ouvertement les sujets les plus sensibles de la politique mondiale et des relations bilatérales.
    Cette fois la visite de Netanyahou a coïncidé avec la reprise des discussions entre les six médiateurs internationaux et l'Iran au sujet de son programme nucléaire. Selon le Jerusalem Post, Netanyahou avait décidé d'évoquer ce thème en particulier avec le président russe.
    "La Russie est un acteur majeur car c'est elle qui entretient les relations les plus proches avec l'Iran parmi les six négociateurs internationaux", a déclaré Tzachi Hanegbi, membre du parti Likoud à l’assemblée israélienne et proche du premier ministre. "La Russie a construit un réacteur à Bouchehr et fournit des armes à l'Iran. Les Russes ont beaucoup d'influence. Et même si le dialogue avec les Russes n'avait aucun effet sur les négociations à Genève, nous considérons cette rencontre comme cruciale." Pour illustrer l'efficacité du dialogue russo-israélien, Hanegbi a rappelé que la Russie n'avait pas fourni à la Syrie de systèmes de défense antiaérienne S-300.
    Pendant toute sa visite en Russie le premier ministre sera accompagné par le vice-ministre des Affaires étrangères Zeev Elkin, qui parle russe couramment.
    Tel-Aviv craint que l'entente supposée entre les négociateurs gèle le programme iranien mais ne conduise pas à son démantèlement ou sa réduction significative. Par ailleurs, l'assouplissement des sanctions économiques internationales réduirait considérablement la pression sur Téhéran. Le ministre israélien du Renseignement Yuval Steinitz a déclaré qu'en acceptant un tel accord le monde montrerait qu'il "souhaite se faire duper".
    Moscou n'est pas de cet avis. La Russie estime que seules les concessions mutuelles et le compromis permettront de régler ce conflit qui empoisonne l'atmosphère internationale depuis des décennies. On pouvait difficilement s'attendre à une entente entre les deux dirigeants sur la question iranienne.
    Cependant ces différends n'empêchent pas le développement actif des relations russo-israéliennes et le dialogue politique, notamment concernant le Moyen-Orient.
    Les départements militaires et les conseils de sécurité des deux pays sont en contact.
    Le sous-secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie Evgueni Loukianov a rencontré à Moscou en octobre le vice-président du Conseil de sécurité nationale d'Israël Yaakov Nagel. On envisage même la visite de Yossi Cohen, nouveau président du Conseil national de sécurité, qui occupait jusque là le poste de directeur adjoint du Mossad.
    En ce qui concerne le Moyen-Orient, Moscou indique que le renversement des régimes politiques par une intervention extérieure ne permettra pas à lui seul d'éradiquer la violence et le chaos, citant en exemple la Libye, le Yémen, l’Egypte et la Syrie.
    Israël est indirectement impliqué dans le conflit syrien et bombarde parfois les sites militaires de Damas. La Russie estime qu'en affaiblissant le gouvernement syrien Tel-Aviv contribue au renforcement des groupuscules radicaux en liaison avec Al-Qaïda, ce qui ne fait qu'accroître la menace pour l'Etat juif lui-même.
    Ria Novosti http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlVpkAVAlduYtADMa.shtml