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lobby - Page 2082

  • Rapport Estrela : LMPT dénonce un passage en force

    Communiqué LMPT :

    "La Manif Pour Tous dénonce une tentative de passage en force de la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement européen en faveur du Gender et de la PMA pour les couples de femmes.

    Renvoyé en commission le 22 octobre dernier après un vote en séance plénière, le rapport Estrela fait un retour en force brutal demain au Parlement européen. C’est pourtant le même texte qui sera proposé au vote des députés membres de la commission «Droits de la femme et égalité des genres. » Et un vote en séance plénière est même envisagé dès le mois de décembre. Une situation scandaleuse que dénonce La Manif Pour Tous qui s’était fortement mobilisée avec succès en obtenant, à la surprise générale, le renvoi en commission du texte. De très nombreux sympathisants de La Manif Pour Tous avaient en effet écrit à leurs députés pour les sensibiliser aux dangers de ce texte. Cette proposition de résolution entendait et entend toujours promouvoir, au nom du principe de non-discrimination, « la procréation pour tous » (& 84) en permettant « aux femmes célibataires et lesbiennes de bénéficier de traitements de fertilité et de services de procréation médicalement assistée » (& 8). A l’évidence, dans le cas d’une célibataire ou d’un couple de femmes, il ne s’agit pas d’un problème de stérilité !

    Pour la Manif Pour Tous, les mots d’ordre sont clairs :

    • Priorité au respect du droit de l’enfant à avoir un père et une mère !
    • Non à la fabrication d’enfants délibérément privés de leur ère !
    • Non au mensonge sur la conception de l’enfant !

    Parce que cette proposition de résolution entend imposer partout en Europe la fabrication d’enfants délibérément privés de père, l’enseignement obligatoire de l’idéologie du genre à l’école et réduire les parents à un rôle de simple « protagoniste » dans l’éducation de leurs enfants alors même que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme reconnaît qu’ils en sont les premiers éducateurs, La Manif Pour Tous invite ses sympathisants à se manifester auprès des députés européens pour leur faire part des raisons de leur opposition à ce texte."

  • L'antiracisme et son couplet islamiste

    Le 7e couplet de la vraie-fausse bande originale du film "La Marche" (qui se veut un hommage à la "Marche des beurs" de 1983) fait tousser les rédactions :

    "D't'façon y a pas plus ringard que le raciste / Ces théoristes veulent faire taire l'islam / Quel est le vrai danger : le terrorisme ou le taylorisme ? / Les miens se lèvent tôt, j'ai vu mes potos taffer / Je réclame un autodafé pour ces chiens de 'Charlie Hebdo.'"

    Ce n'est pas le 3e "vers" mais le dernier qui gêne le plus les journalistes. Le directeur de Charlie Hebdo se dit effaré :

    "J'aimerais simplement que la production m'explique le rapport entre une marche antiraciste et fraternelle en 1983 et un chant religieux communautariste qui appelle à brûler un journal satirique antiraciste en 2013".

    Et de fustiger "l'extrême-droite musulmane" (sic). Le producteur du film s'explique comme il peut :

    "J'ai apporté mon soutien à cette chanson qui n'a jamais été prévue pour la BO du film. J'ai prêté des éléments sonores du film qui ont été intégrés à la chanson et j'ai donné mon accord pour que la typographie de la pochette et de l'affiche du film soit la même. Je n'avais pas à valider les paroles."

    Nulle part ne sont posées les questions qui fâchent :

    • Comment se fait-il qu'une dizaine de rappeurs renommés prenne la peine de composer une chanson, dont le titre est similaire à celui du film, sans obtenir que celle-ci figure dans la bande originale ?
    • Comment une production peut-elle apporter un tel soutien à la composition d'une chanson qui n'est pas destinée à faire partie de sa bande originale ?
    • A supposer que le producteur dise vrai, quelle était donc la destination de cette chanson ?

    Serait-il envisageable qu'elle ait été écrite pour le fameux concert de rap que l'Elysée veut organiser pour rendre hommage à la Marche des beurs ?

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Manifestation LMPT à Nantes le 23 novembre : l’AF était au rendez-vous !

    Les bretons étaient à Nantes pour la défense de la famille... et l’Action Française aussi !

    Avec la première vente à la criée de l’AF2000 par les jeunes de l’AFE

    D’autres photos sur le blog de notre ami Soudarded

    nantes@actionfrancaise.net

    nantes.etudiants@actionfrancaise.net

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manifestation-LMPT-a-Nantes-le-23

  • Depuis quelques années, la limitation de la liberté de conscience s’affirme

    De Guillaume Bernard dans Valeurs Actuelles :

    "Le Conseil constitutionnel a proclamé, le 23 novembre 1977, que la liberté de conscience était un principe fondamental reconnu par les lois de la République. Principe constitutionnel, elle s’enracine dans l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et l’alinéa 5 du Préambule de la Constitution de 1946. Or, les sages de la rue de Montpensier ont, ce 18 octobre, considéré qu’il n’était pas inconstitutionnel que le législateur n’ait pas prévu de clause de conscience permettant aux officiers d’état civil qui le souhaiteraient de s’abstenir de célébrer un “mariage” homosexuel. Il est vrai que, si la liberté de conscience est un principe général, l’objection de conscience — consistant dans le refus d’accomplir, au nom de convictions morales, certains actes juridiquement exigibles — n’est qu’exceptionnelle : elle doit être explicitement prévue par la loi. Ainsi, existe-t-il des clauses de conscience pour certaines professions (avocats) mais pas pour d’autres : les pharmaciens ne peuvent refuser de vendre, sauf rupture de stock, des produits abortifs ou contraceptifs.

    La position de la haute juridiction pourrait être compréhensible si le maire, à qui l’État confie la tâche de célébrer les mariages, était exclusivement l’un de ses agents. Or, il n’est officier d’état civil que parce qu’il est, d’abord, un élu local choisi en fonction de ses idées. Dans ces conditions, l’absence d’une clause de conscience est, à l’évidence, problématique. Pour s’assurer du bon fonctionnement du service public de l’état civil, le législateur pouvait prévoir que le préfet, en cas d’abstention du maire et de ses adjoints, désigne un fonctionnaire. Une telle disposition aurait permis de ne pas contraindre les élus municipaux (fermes dans leurs convictions…) soit à encourir des sanctions pénales, soit à devoir démissionner de leurs mandats pourtant confiés par les citoyens souverains.

    Depuis quelques années, la limitation de la liberté de conscience s’affirme. La loi du 4 juillet 2001 contraint le médecin qui ne veut pas pratiquer d’avortements à rediriger l’intéressée vers des praticiens réalisant de tels actes. En outre, même si le chef d’un service (public) d’obstétrique et de gynécologie ne veut pas faire lui-même d’IVG, il doit les rendre possibles. Quant au Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, il préconise la suppression de la clause de conscience spéciale permettant au personnel soignant de n’être jamais tenu de réaliser un avortement, sous prétexte qu’il existe une disposition générale du même type concernant tous les actes médicaux. Cette recommandation s’inscrit dans l’objectif visant à faire de l’IVG non plus une dérogation — la dépénalisation d’une infraction — mais un droitcréance opposable à la société, voire aux tiers.

    La protection de la liberté de conscience est très relative parce qu’elle s’inscrit dans un système juridique positiviste : est juste ce qui est légal. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • L’antiracisme, outil de domination

    Ex: http://www.minute-hebdo.fr
    L’antiracisme est un cache-sexe : celui d’une France officielle qui n’a d’autres moyens pour cacher ses reniements que le rideau de fumée. Entendons-nous bien : dénoncer  le dogme de l’antiracisme, ce n’est pas – à quelque degré que ce soit – vouloir habiliter le racisme, qui restera toujours une aberration. Mais sortir du manichéisme, c’est si compliqué pour un socialiste…
    La « semaine de la haine » est terminée. Le déferlement s’est tari… jusqu’aux prochains mots d’ordre. Toujours la mê­me « ferveur mimétique de no­tre presse pluraliste. On rivalise dans la colère grave » (Elisabeth Lévy, Les Maîtres censeurs). D’autant que je mettrais ma banane à couper (enfin, façon de parler…) que pas un de ces gueulards n’a lu l’article de « Minute ». Tous ont suivi la meute des cris et des lamenta­tions, qui s’auto-alimente de son pro­pre bruit. « Mimétisme médiatique et hyperémotion », résume Ignacio Ramonet.
    Quelle rigolade pourtant ! Car cet­te gamine, avec sa peau de banane à Angers, méritait une bonne fessée et peut-être ses parents aussi. Pas ce brouhaha de cœur de vierges effarouchées toujours prompt à rejouer l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Parce que, franchement, qui croit vraiment à une « résurgence » du racisme ? De l’antisémitisme, oui, mais de façon circonstanciée, et à cause de certaines franges radicales de l’islam. Mais sinon ?
    Le « transcendantal-coluchisme » se perpétue
    Qu’importe la réalité : voila vingt ans, trente ans même que la gauche en panne d’idées cherche son épouvantail pour se parer de toutes les vertus et faire oublier son ralliement au capital, cacher ses rangs désertés et toutes ses saloperies. Depuis qu’elle n’est plus marxiste, ni sociale, ni politique, la gauche est morale.
    Dès lors, cela fait trente ans que les télés, à la recherche de l’ennemi intérieur, furètent partout en France en quête du moindre crâne rasé pour effrayer la ménagère. Et qu’importe si le mouvement skin n’existe plus depuis plus de vingt ans ! Le vrai danger, c’est le fascisme qu’on vous dit. En France, oui, pays où il n’y eut jamais un seul mouvement fasciste, excepté des groupuscules juste avant la Deuxième Guerre mondiale et quel­ques bandes d’hurluberlus après qui ne perdurent qu’à travers de pauvres gamins déboussolés qui se font « la voix du système » en allant jusqu’à adopter le portrait robot du méchant, dressé par le système lui-même. Mais bref.
    Depuis Carpentras, les bidonnages et accusations risibles se succèdent, sui­vis des mêmes déclarations grandi­loquentes rejouant sans cesse la « mo­bilisation des potes » : quarante ans que « tous les enfoirés du monde se donnent la main » contre la misère, con­tre le sida, contre le mal lui-même, le Front national. Par shows télévisés successifs, la France d’en haut, celle qui ne paie pas d’impôts, celle qui se mo­que du petit franchouillard à longueur de journée s’offre une bonne con­science à grand renfort de larmes qui n’en finissent pas de couler : c’est le transcendantal-coluchisme que Fran­çois-Bernard Huyghes décrivait déjà… en 1987 dans son livre La Soft-idéologie.
    La « duperie consciente » érigée en système
    Quoi de neuf depuis ? La gauche gar­de une forme olympique : calibrée par le milliardaire BHL, trompée par le millionnaire DSK et incarnée par le triste Hollande, elle n’a d’autre choix que de ressortir les bonnes vieilles formules, aussi éculées soient-elles. Et les baudruches fleurissent : « Les digues ont sauté. La libération de la parole raciste a atteint un niveau d’abjection intolérable dans notre pays », annonce la Licra sur son site. Suivra immanquablement la sempiternelle manif pour toute la « France démocratique », électrisée à l’idée de ne pas manquer le rendez-vous avec l’histoire en s’engageant cou­rageusement contre le fascisme qui vient, cet ennemi intérieur qui n’a ni structure, ni journaux, ni leader, ni militant. Danger imaginaire et fan­­­tas­­mé, celui-ci permet toutes les mobilisations et… toutes les manipulations.
    La réalité rejoint le roman d’anticipation 1 984 d’Orwell. Quand Harlem Désir compare gravement la LMPT à une montée fasciste, personne n’est cen­sé rigoler. Lorsque les bonnets rou­ges sont annoncés être « récupérés par l’extrême droite », en attendant d’ê­tre traités eux-mêmes de fascistes, interdit de rire.
    La novlangue socialiste ne passera pas par nous !
    Aux annonces du loup, tout un « peuple de gauche », parfaitement formaté, répond présent. Voici qu’après « La guerre, c’est la paix » de Big Brother, vient « la tolérance, c’est l’intolérance » du Parti socialiste. C’est la « doublepensée » décrite par Orwell :
    « La doublepensée est le pouvoir de garder à l’esprit simultanément deux croyances contradictoires, et de les accepter toutes deux. […] La doublepensée se place au cœur même de l’Angsoc, puisque l’acte essentiel du Parti est la duperie consciente, tout en retenant la fermeté d’intention qui va de pair avec l’honnêteté véritable. Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tous les faits devenus gênants puis, lorsque c’est nécessaire, les tirer de l’oubli pour seulement le laps de temps utile, nier l’existence d’une réalité objective alors qu’on tient compte de la réalité qu’on nie, tout cela est d’une indispensable nécessité. »
    Dans La Révolte des élites (Climats, 1 996), le sociologue Christopher Lasch analysait cette duplicité des nou­velles élites : « Lorsqu’ils sont con­frontés à des résistances, ils révèlent la haine venimeuse qui ne se cache pas loin sous le masque souriant de la bienveillance bourgeoise. La moindre opposition fait oublier aux humanitaristes les vertus généreuses qu’ils prétendent défendre. Ils deviennent irritables, pharisiens, intolérants. Dans le feu de la controverse politique, ils jugent impossible de dissimuler leur mépris pour ceux qui refusent obstinément de voir la lumière – ceux qui ne sont pas dans le coup – dans le langage autosatisfait du prêt-à-penser politique. »
    Ou, pour dire encore autrement ce mépris, « ces gens-là […] ceux qui sont vaincus, du passé, déjà finis. Dévitalisés, desséchés », pour reprendre les mots de Christiane Taubira lors d’un homma­ge à Frantz Fanon, grand ami de la France, ce samedi 16 novembre 2013.
    La novlangue socialiste n’est pas un outil de pacification sociale. Elle s’af­firme plutôt comme un véritable moyen de contrainte tant elle sert à masquer une réalité de plus en plus vio­lente et que l’on n’ose plus dire. De la famille jusqu’au monde du travail, tout vient illustrer des rapports sociaux et humains de plus en plus dégradés, le tout couronné par une pa­role politique creuse, incapable de donner sens.
    Alors, l’interdiction de « Minute » – le rêve de Manuel – serait-elle un progrès ou le symptôme des griffes qui se resserrent ?
    Etienne Mouëdec http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Manip contre le FN: pas surprenant

    Nous l’avons déjà dit ici, nos adversaires ne manqueront pas d’entretenir régulièrement la « peur » du « danger FN » tout au long des semaines nous séparant des élections municipales et européennes. L’idéal pour alimenter le  feuilleton qui s’annonce  étant de trouver,  au sein des centaines de candidats figurant sur les listes du FN et/ou du RBM, qui « le repenti » qui « déballe »,  qui la  « brebis galeuse » qui fait tâche dans le décor et prouverait  bien que le « FN n’a pas changé ». Le microcosme qui panique devant la montée en puissance de la fronde du pays réel,  pourrait  être tenté de projeter de nouveau ses mauvais fantasmes habituels,  mis (un peu)  en veilleuse depuis l’accession de Marine à la présidence du FN.  Il n’est peut être pas non plus à exclure, comme l’a avancé Florian Philippot, que le FN puisse être  victime de manœuvres  déloyales, d’entrisme, d’infiltration…

     Manœuvres qui ne sont peut être pas à mettre en cause dans la  soudaine prise de conscience d’une ancienne du Front de Gauche (FG), la très fragile Anna Rosso-Roig qui vient d’annoncer   pourquoi elle quittait le Rassemblement Bleu Marine (RBM). Dans Libération elle  raconte qu’elle a été victime  d’une erreur d’appréciation :  «Avec toute la stratégie de communication qu’ils (les dirigeants du FN, NDLR) avaient mise en place, dit-elle, des gens comme moi ont eu l’espoir qu’ils enlèvent ce côté brutal … ».

     Ex militante CGT et du PS  à Marseille, candidate  aux municipales en 2008 puis aux législatives de 2012 sous les couleurs du Front de Gauche,  Anna Rosso-Roig avait rejoint le RBM  il ya quelques  mois.  Dans le quotidien La  Provence elle expliquait : «Marine m’a convaincue 150 000 fois », « Je ne suis pas passée au FN sur un coup de tête »,  même si l’élément déclencheur  fut  l’«  agression grave dont a été victime un de (ses) proches et qui (l’a) fait fulminer sur l’impunité de certains ».

     « La réalité n’est pas ce que me raconte le Front de Gauche », affirmait-t-elle, rappelant son opposition au mariage homosexuel en tant que «catholique pratiquante » et  ses inquiétudes «  au sujet de la montée de l’islam ». Toujours mesuré,  Jean-Luc Mélenchon disait alors évoquant ce ralliement :  «le FN fédère mieux les girouettes et les perchés que moi, je n’en suis pas jaloux. Dans ce cas précis, il fonctionne comme un vide-ordures »…

     En fait de brutalité, nous le voyons,  c’est peut être celle de nos adversaires que Mme Rosso-Roig n’a pas eu la motivation, le courage de supporter. Faire de la politique, a fortiori dans les rangs de l’opposition nationale, nécessite  d’avoir  le cuir épais

     La constance, la détermination, la loyauté, le respect de la parole donnée, autant de qualités en effet qui ne sont pas données à tout le monde. Ainsi,  en mai dernier, actant le fait que 64% des sympathisants UMP souhaitent un accord électoral avec le FN, Arnaud Cléré , un agriculteur de 35 ans, militant du parti de Jean-François Copé,  décidait de nouer  une alliance avec le Front National.  Un accord qu’il appelait de ses vœux pour les Municipales de 2014 dans sa commune   de Gamaches située dans  la vallée de la Bresle (Somme).

     Aussitôt exclu de l’UMP, il refuse d’adhérer au FN mais annonce son adhésion au parti Souveraineté indépendance et liberté (SIEL) de  Paul-Marie Coûteaux,  qui présente ses candidats sous l’étiquette RBM. Il mène alors un début de campagne sous l’étiquette divers-droite, bien décidé  à  «battre l’équipe socialo-communiste  au pouvoir depuis 30 ans »  et compose une liste de 23 personnes, dont six colistiers  catalogués officiellement  comme  frontistes.

     Pour preuve de son attachement indéfectible aux valeurs du  gaullisme,  Arnaud Cléré avait ainsi symboliquement rendu hommage le  18 juin dernier  au général De Gaulle dans le village de Huppy, en compagnie de M. Coûteaux,  et du président exécutif de son petit parti,   Karim Ouchikh. «Entre (l’UMP)  et ma ville, j’ai choisi ma ville» disait alors M. Cléré, actant que le FN y réalisait régulièrement  des scores supérieurs (environ 25%) à ceux de l’UMP (environ  15%).

    Mais voilà,  dimanche sur Twitter, il  annonce sa volonté de retourner à l’UMP et a indiqué au site  Rue 89 qu’il  a parlé à Jean-François Copé à qui il  a envoyé une lettre  dans laquelle il confesse ses fautes et  demande sa réintégration.  S’inspirant de l’histoire élaborée récemment par  Nadia Portheault, ex candidate d’origine maghrébine du FN  à la mairie de Saint-Alban qui dit faussement avoir été  victime  de propos racistes (elle est attaquée en justice par le FN pour diffamation), M. Cléré, sous la dictée de M.  Copé,  affirme  avoir « fait une erreur, celle de penser que le FN était un parti fréquentable. Quand on voit Marine Le Pen à la télévision, on ne peut pas imaginer à quoi ressemble l’arrière-boutique » (sic).

     « J’ai envoyé une lettre recommandée au FN pour dire que je renonçais à toute investiture et à toute collaboration. J’ai de bonnes chances d’être réintégré à l’UMP, mes colistiers issus de la droite saine (sic)  sont soulagés et moi aussi. J’ai un poids en moins sur le thorax. »Le FN est un parti « sectaire » et « dictatorial » poursuit-il.  « J’ai  très vite été choqué par les propos homophobes et xénophobes des militants (…). Lors d’une réunion, mi-octobre, à Hénin-Beaumont, des têtes de liste et de quelques colistiers du nord de la France, j’ai vu des tatouages de croix gammées sur deux ou trois personnes. Sur leurs bras. Après le déjeuner, j’étais reparti. Cela a été l’élément déclencheur. »

     Des propos proprement délirants affirme Bruno Gollnisch , lui qui candidat du FN depuis trente ans, n’a jamais  croisé un seul militant ou adhérent frontiste arborant ce type de tatouages. Le Secrétaire général  du FN, Steeve Briois, a mis M. Cléré  au défi d’apporter la preuve de ce qu’il avance et précisé que des suites judiciaires seront données aux affirmations de ce dernier.

     Pour donner de l’écho à  cette manœuvre d’intox,  Jean-François Copé, invité hier  du  Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Monde/i>Télé,  a évoqué  le cas  Arnaud Cléré  qui est, selon lui, la preuve que les gens ne confondent plus l’UMP et la bête immonde tapie bien  au chaud au sein  FN. Pitoyable…

     La ficelle est certes  un peu grosse et ne trompera pas grand monde. C’est en tout cas ce que laisse entendre un sondage  réalisé par l’institut Polling Vox publié lundi pour une petite annexe du Parti socialiste,  l’Union des étudiants juifs de France (UEJF),  qui lance opportunément « un observatoire du racisme dans les discours de campagne ».

     Ainsi,  42 % des Français n’excluent pas de voter pour une liste soutenue par le Front National aux élections municipales. Parmi les sympathisants UMP, le cumul de ceux pouvant « certainement » ou « peut-être » voter pour une liste FN  atteint 59 % -contre seulement  9 % des sympathisants de gauche. Ce même sondage indique que  88 % des Français penseraient que « parmi les candidats présentés par le Front National il y a des personnes tenant des propos racistes ou antisémites », mais 40 % disent penser qu’il n’y en a pas davantage que dans les autres partis.

     Pire encore (?) et cela en dit long sur  le degré de ras-le-bol de nos compatriotes devant les oukases du système et la dictature du politiquement  correct, 30 % des sondés avouent  qu’ils ne  modifieraient pas  leur vote si un candidat pour qui ils avaient l’intention de voter tenait des propos racistes ou antisémites »… ou plus exactement,  étiquetés  comme tels par les officines dites antiracistes, ce qui (très souvent)  n’est pas la même chose affirme Bruno Gollnisch.

     C’est à cette aune qu’il faut comprendre que cette enquête indique que 64 % des sympathisants FN disent qu’ils ne modifieraient pas leur intention de vote en cas de propos racistes ou antisémites et que  60 % d’entre eux  trouvent injustifié de poursuivre en justice un candidat tenant ces propos. Ces chiffres atteignent respectivement encore 44 et 43 % parmi les sympathisants UMP (moins de 12 % chez les sympathisants de gauche).

     Le président de l’UEJF, le peu finaud militant communuataire Jonathan Hayoun,  en profite pour asséner   qu’« il n’est pas surprenant que les sympathisants FN soient les plus complaisants à l’égard des propos racistes ». « Ce parti continue de se structurer autour d’un discours qui distille la haine, attise les peurs et agite les préjugés ». Tout ce qu’on peut reprocher justement,  de manière autrement plus  fondée, à l’UEJF et aux groupuscules antipatriotiques du même tonneau.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/25/manip-contre-le-fn-pas-surprenant/

  • L’éolien c’était génial : Un exemple de pensée unique

    L’éolien, c’est génial ! c’est ce que criaient les professionnels du gaz, dans une de leur convention annuelle. Ceux-ci comptaient en effet accompagner le déploiement de l’éolien avec leurs centrales flexibles et avalisées par les antinucléaires. Seulement, entre temps, le gaz européen a suivi le cours du pétrole et a été évincé par le charbon américain. Ainsi va le monde de l’énergie, qui mobilise des investissements de long terme dans l’Europe libérale.

    Le déploiement de l’éolien en France a vraiment démarré dans les années 2003-2005. Présenté comme une énergie nouvelle, l’éolien fût pourtant à la mode chez EDF dans les années cinquante comme en témoigne le prototype de Nogent le Roi. Étrangement, des décennies après, des éoliennes blanches sous un ciel d’azur vinrent couvrir, calendriers, cahiers, magazines.

    Au départ l’éolien fût présenté comme une énergie locale et décentralisée. Il est vrai que les puissances d’un parc éolien sont tellement faibles par rapport à la surface occupée que l’électricité peut ne pas être consommée très loin. Lorsqu’on fit remarquer que parfois les éoliennes étaient à l’arrêt, fût opposé l’argument qui contredisait le précédent : il y a toujours du vent quelque part : c’était le foisonnement.

    La pensée unique s’imposa et on continua à monter les mats. La puissance éolienne devenant non négligeable, des physiciens comme Hubert Flocard et Jean-Pierre Pervès par un patient travail de mesures non seulement en France, mais aussi en Europe recueillirent les productions électriques heures par heures. (Les premières courbes sont dues à Jean-Paul Hulot d’après RTE, les secondes sont tirées de l’analyse du champ éolien de Robin Rigg par Hubert Flocard. On trouvera sur le site de Sauvons le climat, les courbes de production éoliennes que le syndicat des énergies renouvelables n’ose pas publier)

    Pour un parc terrestre, il existe un certain foisonnement pour un tiers de la production qui maintient presque toujours, 7% de la puissance installée. Par exemple les 3.000 éoliennes installées sur un milliers de kilomètres carrés (plus que la zone d’exclusion de Fukushima) se comportent presque comme un demi réacteur nucléaire (0,5 gigawatt).
    Un autre tiers de la production fluctue entre 0,5 et 1 gigawatt et peut être régulé par l’hydraulique, le problème inhérent à l’éolien qui par sa nature même privilégie les vents forts et peu fréquents, se situe dans le dernier tiers de la production qui se concentre 10% du temps dans des pointes entre 1 et 4 GW.

    Les éoliennes étant fabriquées à l’étranger, le coût d’importation de l’électricité éolienne est comparable au coût d’importation de l’électricité produite à partir de gaz. En ayant créé une centaines d’associations de défense de l’environnement et un surcoût raisonnable, l’éolien régulé par l’hydraulique de barrage arrive à contribuer à 2% de la production électrique.

    Une contribution sans grand intérêt puisque l’éolien est en déphasage avec les pointes de consommation. On pourrait penser que l’expérience a assez duré , mais le gouvernement s’enferme dans son objectif de 8.000 éoliennes terrestres, à ce niveau de puissance, une partie de la production éolienne sera ingérable, il faudra arrêter des parcs ou laisser filer l’eau des barrages sans turbiner comme se fut le cas en juin 2011.

    Pour se libérer de l’emprise foncière, l’éolien se développe en mer, d’autres problèmes apparaissent alors : les coûts explosent d’une part, le surcoût de l’éolien offshore sera de 2 à 3 milliards d’euros par an, mais en plus la production est concentrée est de plus en plus difficile à gérer. Un parc d’un millier d’éoliennes se comporte comme un réacteur nucléaire qu’on s’amuserait à mettre en marche et à arrêter. Le coût d’importation est comparable à l’électricité produite à partir du charbon.

    Le potentiel de l’éolien offshore n’est pas infini

    Il faut des fonds peu profonds et l’énergie produite par unité de surface reste faible : La production de Fessenheim correspondrait à 600 km2 de champ offshore sans compter la régulation. Au regard des courbes de productions, de l’occupation spatiale et de la balance du commerce extérieur on peut se demander ce qui a conduit nos élus à accepter de tels programmes.

    L’acceptabilité serait atteinte par de l’éolien flottant: la construction pourrait avoir lieu à quai par des entreprises et des brevets français, le coût rejoindrait celui de l’éolien terrestre, reste la régulation électrique à envisager: stockage thermique par les ballons d’eau chaude sanitaire, véhicules électriques en charge, pompage de l’eau pourraient absorber les pointes éoliennes.

    Des puits de courant forcément limités, aujourd’hui les pointes éoliennes de l’Allemagne du nord perturbent le réseau slovaque. Par son profil de production même, ou par sa consommation d’espace la contribution de l’éolien est limité à 10% de la production électrique globale.

    Le programme éolien révèle combien le nucléaire est bien supérieur : c’est une production électrique programmable, il est renouvelable comme l’a démontré Phénix, son coût d’importation est dix fois moindre que celui de l’éolien et est couvert par les exportations d’électricité. Dans les deux techniques il faut la même masse de minerai pour faire un kilowattheure électrique, le nucléaire émet moins de CO2 sur le cycle de vie, il nécessite cent fois moins de surface pour sa production, il laisse moins de masse de déchets aussi, même s’ils font peur.

    Comme la folie internet de la fin des années quatre-vingt-dix, l’éolien révèle un phénomène d’abrutissement collectif: comment a-t-on pu accepter une telle production électrique ? Il y a parfois des éclairs de lucidité : un élu du Conseil régional de Bretagne fit remarquer que dans le Pacte électrique breton , on avait prévu 85% de sources électriques fluctuantes , un autre s’est alors levé pour s’étonner qu’on l’ait voté à l’unanimité.

    On remarque que deux commissaires européens, celui de l’énergie et celui du climat, proviennent de deux pays exportateurs d’éoliennes, mais l’hypothèse du complot extérieur est peu réaliste. Au Royaume-Uni, il y a un consensus favorable sur le nucléaire et le gouvernement se réjouit que les EPR évitent des dizaines de milliers d’éoliennes terrestres.

    L’explication repose sur le pouvoir des écologistes officiels dans les médias et dans l’appareil politique: ils ont pu faire interdire les OGM sans débat scientifique et empêcher rapidement l’exploration du gaz de roche mère ; alors que les associations anti-éoliennes dont l’action a pour origine des préjudices réels comme la dévaluation des biens immobiliers, n’a pas eu pratiquement accès au champ médiatique.

    Cet aveuglement conjugué à une gestion à court terme des investissements dans le secteur électrique se traduira par des pannes électriques en Europe, espérons qu’on saura alors désigner les vrais coupables.

    Metamag

    http://fortune.fdesouche.com/334273-leolien-cetait-genial-un-exemple-de-pensee-unique#more-334273

  • Le Festival Bd Boum hostile à la liberté d'expression

     

    Communiqué de LMPT 41, suite aux incidents lors d'un tractage à Blois :

     

    "A l’occasion du Festival Bd Boum, la Manif pour tous 41 s’est mobilisée pour informer les visiteurs sur l’idéologie du gender en distribuant un tract sous forme de bande dessinée. Une opération de sensibilisation réussie malgré la virulence des organisateurs manifestement opposés à toute forme de débats et d’échanges. Sur ordre des organisateurs du festival, des volontaires ont physiquement tenté d’empêcher les sympathisants de La Manif Pour Tous 41 de distribuer un tract sur les dangers de l’idéologie du genre. En vain puisque cette action de sensibilisation étaient tout à fait légale car effectuée sur la voie publique. Par la suite, ils ont incité les visiteurs à jeter le tract dans des sacs poubelles qu’ils leur tendaient aussi bien sur le trottoir qu’à l’entrée du festival, leur indiquant que nos militants ainsi que nos tracts étaient « homophobes ». Ces propos sont tout simplement mensongers. Attachés au respect de toute personne, La Manif Pour Tous 41 est engagée depuis plus d’un an contre la loi Taubira et aussi contre toute forme d’homophobie.

    Bruno Génini, Directeur du Festival Bd Boum est venu en personne, entouré d’une équipe d’organisateurs, pour insulter les sympathisants de La Manif Pour Tous : « bande de fachos », « graine de fafs », « réacs » et les accusant de « provoquer la haine ». Face à la violence des propos et aux tentatives d’intimidations physiques, les militants ont préféré quitter les lieux afin d’éviter tout débordements de la part des organisateurs du festival. Une main courante a d’ores et déjà été déposé au commissariat de police. Les avocats de la Manif Pour Tous 41 envisagent également de déposer plainte.

    Lors de la remise des prix, les organisateurs « ont déchiré un exemplaire du tract devant le public » selon la Nouvelle République. Cette prise de position publique diffamant les millions de sympathisants de la Manif pour tous n’est pas tolérable ! Les organisateurs du festival Bd Boum, à travers leur directeur, utilisent un événement culturel afin de prendre position sur des questions sociétales et politiques et sous prétexte d’engagement font de la propagande tout en empêchant les avis contraires de pouvoir s’exprimer. Pour La Manif Pour Tous 41, il est scandaleux qu’un festival largement financé par des subventions publiques viole ainsi le principe fondamental de neutralité."

     

    Voici ce qui est "nauséabond" :

     

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Bruno Gollnisch: « Je ne célèbrerai pas ces parodies de mariage »

    Bruno Gollnisch est député FN au parlement européen et conseiller régional de . Il est aussi membre du bureau politique du FN. Nous lui avons posé des questions sur la situation de la France, la loi Taubira..

    1) Plus d’un an après l’élection de Hollande, quelle est la situation de la France aujourd’hui ?

    Mauvaise! On peut dire que la chute semble continue, que le déclin parait inéluctable: insécurité, immigration, imposition et fiscalisme, perte des repères moraux,… Les raisons de désespérer seraient nombreuses, mais la France a aussi prouvé par le passé qu’elle sait se sauver alors que tout semble perdu! Nous tâchons donc de batailler pour accomplir le redressement nécessaire.

    2) On vous a vu dans de nombreuses manifestations contre la loi Taubira sur le mariage gay, êtes-vous pour l’abrogation de la loi ?

    Il s’agit là d’une bonne illustration de ce dont je vous parlais: la mobilisation impressionnante, pendant plusieurs mois, de centaines de milliers de français, prouve que l’espérance est nôtre! J’ai bien évidemment participé autant que possible à ces mobilisations. Mais cette loi a malgré tout été votée, et là où la pseudo droite UMP a déjà tout lâché, le Front National a pris l’engagement de l’abroger. J’ai par ailleurs annoncé dans ma campagne municipale à Hyères (83) qu’élu Maire, je ne célébrerai pas ces parodies de mariage.

    Pour lire la fin

  • Taubira : le piège à cons fonctionne…

    Les gens du commun soupçonnent rarement jusqu’où peut aller le machiavélisme de certains hommes politiques.

    Les gens du commun soupçonnent rarement jusqu’où peut aller le machiavélisme de certains hommes politiques.

    Le retournement récent de l’opinion, en tous les cas de ceux qui l’inspirent, en faveur de Christiane Taubira à la suite des injures à caractère raciste qui lui ont été adressées, en offre l’exemple.

    Que le lynchage médiatique d’une gamine de 11 ans, visiblement pas inspirée par ses parents, soit inacceptable — et, comme d’habitude, il n’aurait pas eu lieu si les positions avaient été inversées ! —, il faut le dire clairement. Mais que le même thème, dit « de la banane », ait été enfourché par une candidate aux élections passant sur France 2 ou par un hebdomadaire partisan, tous deux situés à la droite extrême, est le révélateur de ce qu’il faut bien appeler une immense bêtise. D’autant plus inquiétante qu’on suppose que ce qui a ainsi fortuitement transpiré en public est habituel en privé.

    Pourquoi bêtise ? Parce que le racisme, le vrai, est bête. Sans doute. Mais surtout parce que ce qui est reproché, à juste titre, à Mme Taubira, tant sur la question du mariage homosexuel que sur celle de la réforme de la justice, est peut-être ce qu’il y a de plus éloigné de toute considération raciale.

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